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Chapitre III

Modèles classiques de l’atome


1- Spectre de radiation électromagnétique
2-Hypothèse de Planck
3-Modèle atomique de Rutherford
4-Modèle atomique de Bohr-Spectre d’émission de
l’atome d’hydrogène-.
5-Insuffisance des modèles classiques
6-Effet photoélectrique
Modèle classique de l’atome:
1- Spectre de radiation électromagnétique:
Rayonnements électromagnétiques:
A l’état normal, la matière n’émet aucune lumière, mais lorsque elle est
excitée, elle émet des radiations lumineuses qui correspondent aux
changements d’état électroniques.
Un rayonnement lumineux est caractérisé par la propagation d’une onde
électromagnétique avec une vitesse c (vitesse de la lumière). Cette onde
est également caractérisée par une longueur d’onde appelée :  et une
fréquence ( en Hz), sachant que :  = c/ = c avec:  = 1/ avec:
 : nombre d’ondes
On distingue différentes zones de radiation électromagnétiques:

U.V Visible I.R


4000 8000
 (Å)

Spectre électromagnétique
2- Hypothèse de Planck (quantification de l’énergie):

Selon Planck, un rayonnement lumineux se comporte comme un


ensemble de particules ou grains de lumière (quanta) appelées photons,
ces derniers sont caractérisés par une énergie lumineuse E qui est égale à
h = hc/ = hc = 1241/(nm), avec: h: constante de Planck (6,62 10-34
Js), c: célérité de la lumière (= 3.108 ms-1), : longueur d’onde (m), : la
fréquence (Hz ou s-1) et  : nombre d’onde (m-1).
3-Effet photoélectrique:
L’effet photoélectrique consiste en une émission d’électrons par un
métal sous l’action d’une radiation lumineuse.

Lumière de fréquence 
Ejection d’électrons
Plaque métallique

Cette expérience a mis en évidence les résultats suivants :


- Il existe une fréquence 0 (elle correspond à la tension minimale V0)
nécessaire à l’extraction d’électron sans qu’il ne soit éjecté de la plaque.
L’énergie du système est alors : E0 = h 0 = e.V0
Avec: e = 1,6  10-19 C, V0: La tension (potentiel) minimale
nécessaire à l’extraction de l’électron de la plaque, 0 : la fréquence
minimale (seuil photoélectrique).
- L’émission ou l’éjection d’électron de la plaque métallique ne se
produit que si l’on atteint une valeur minimale de fréquence  sachant
que  > 0. Avec : : la fréquence de la lumière incidente.
 dans ce cas; correspond à la tension V qui permet non seulement
d’extraire l’électron mais aussi de l’éjecter de la plaque métallique en lui
communicant une énergie cinétique Ec. Dans ce cas, le bilan énergétique
ou le principe de conservation de l’énergie s’écrit comme suit:
E =h  = e.V= E0 + Ec (1)
Comme E0 = e.V0 et Ec = ½ m.v2 on a :
e.V = e.V0 + ½ m.v2 (2)
h = h0 + ½ m.v2 (3)
h = 6,62 10-34 Js; m= masse de l’électron : 9,110-31 kg
Pour que l’effet photoélectrique se produise, il faut que :
E > E0  h > h0   > 0  c/ > c/0   < 0
-Potentiel d’ arrêt (ou potentiel retardateur U0):
Pour annuler le courant électrique, on doit appliquer un potentiel ou
une tension de façon à ce que les électrons s'arrêtent en arrivant à
l'anode. Cette tension attribuée au potentiel d’arrêt (U0) ou retardateur
est définie comme étant la valeur au dessous de laquelle on ne peut pas
observer l’effet photoélectrique. L’énergie lui correspondante s’appelle
énergie potentielle (Ep =  Ec = e  U0).
Le bilan énergétique peut s’écrire également comme suit :
E = e.V = E0 + Ec = e.V0 + ½ m.v2 = E0 + e. U0
Ou : h  = h 0 + ½ m.v2 = h 0 + e. U0
3-1- Interprétation de l’effet photoélectrique
Einstein applique la théorie des quanta de Planck pour donner une
explication de l'effet photoélectrique. Selon lui, les photons pénètrent
dans la couche superficielle du métal et leur énergie se transforme en
énergie cinétique des électrons. En outre, pour quitter le métal, chaque
électron doit accomplir un certain travail (W0 ou E0) caractéristique du
métal. Il s'ensuit que l'énergie cinétique des électrons sortants vaut :
½ m.v2 = h. - h.0 ou bien ½ m.v2 = h. - E0
L'énergie cinétique des électrons est donc indépendante de l'intensité, de
la lumière mais pas de la fréquence  du rayonnement incident.
E0 est également appelée énergie de liaison électron-métal ; elle dépend
de la nature du matériau.
4- Modèle de Rutherford
D’après Rutherford, l’atome est constitué d’un ensemble d’électrons au
nombre de Z et d’un noyau au centre. Ces électrons tournent autour du
noyau avec une vitesse uniforme « v » en décrivant des orbites de rayon
« r ». A chaque instant ces électrons sont soumis à deux forces : Fa et Fc.

Fc
Fa

La force d’attraction noyau-électron (Fa) et la force centrifuge (Fc).


Sachant que Fa = Kq.q’/r2 et Fc = mv2/r ; Avec: r = distance noyau-
électron, K= constante = 9. 109 M.K.S.A., q = Z.e = charge totale du
noyau , q’ = Z’.e = charge totale des électrons, Z = nombre de protons, Z’
= nombre d’électrons, m = masse de l’électron, v= vitesse de l’électron.
Comme il n’y a qu’un seul électron : Z’ = 1, on aura : Fa = K Z.e2 /r2
Où K = 1/(40), avec : 0 : permittivité du vide = 8,85  10-12 V m-1.
-La force centrifuge Fc sert à tirer l’électron vers l’extérieur, d’après la
2eme loi de Newton, si une particule de masse m animée d’une vitesse v,
tourne autour du noyau sachant que : Fc = ma = mv2/r.
Pour que l’électron soit stable sur son orbite il faut que │Fa│ = │Fc│.
K Z.e2 /r2 = mv2/r  mv2 = KZ.e2/r (1)
D’un autre coté, l’énergie totale du système : ET = Ec + Ep , sachant que :
Ec = énergie cinétique; Ep = énergie potentielle avec: Ec = ½ mv2 et
EP = - r Fa. dr = - r K Z.e2/r2 dr = - r K Z.e2/r2 dr = - K.Z.e2 r 1/r2 dr
= - K.Z. e2 -1/r r  EP = - K.Z.e2(-1/) – (-1/r) = - K.Z.e20 - (-1/r)
= - K.Z.e21/r = -K.Z.e2 /r  Ep = -K.Z.e2 /r (2)
Et comme Ec = ½ mv2 = K.Z.e2/2.r  Ec = ½ K.Z.e2/r (3)
Donc:
ET = Ec + Ep = ½ K.Z.e2/r +( -K.Z.e2 /r ) = - K.Z.e2 /2r 

ET = -K.Z.e2 /2.r (4)


-Ce résultat montre que l’énergie de l’électron ne dépend que de r et est
une fonction continue de r car ce dernier varie de manière continue,
ce qui est en contradiction avec les observations expérimentales (spectre
de l’atome d’hydrogène est un spectre de raies discontinues).
-Quand l’énergie totale augmente, la valeur absolue de l’énergie
augmente, donc r diminue et l’électron finirait par s’écraser sur le noyau;
ce qui n’est pas le cas.
Donc: Le modèle de Rutherford n’est pas compatible avec la réalité. Ce
qui amena Bohr à proposer un autre modèle.
5- Modèle atomique de Bohr

Le modèle de Bohr est applicable à l’atome d’hydrogène (H) et aux ions


hydrogénoïdes (HO), ces derniers se comportent comme l’atome
d’hydrogène car ils ont un seul électron mais leur Z est différent de 1, ils
sont désignés par : . Exp. :
Il est à noter que : A, Z et n+ sont respectivement : le nombre de masse,
le numéro atomique et la charge (n+ = (Z-1)+) : le nombre d’électrons
arrachés).
Le modèle de Bohr est basé sur les principes de la mécanique classique et
apporte une amélioration au modèle de Rutherford. Il repose sur trois
postulats basés sur la théorie des quanta.
Postulats de Bohr
1er postulat
-Des orbites stationnaires peuvent être occupées par des
électrons. Ces orbites correspondent aux niveaux énergétiques, sur
lesquels les électrons ne peuvent ni absorber ni émettre de l’énergie
(rayonnement électromagnétique). Chaque valeur d’énergie est attribuée
à une trajectoire circulaire stable .
2eme postulat:
Le moment cinétique de l’électron est quantifié et ne peut prendre que
des valeurs égales à : (nh/2); ceci s’exprime par la relation suivante:
mvr = n h/2; Sachant que : n = nombre entier non nul avec:
n= 2 r; avec: r est le rayon de l’orbite.
3eme postulat:
-Toute variation d’énergie s’effectue par un saut d’électron d’une orbite
stationnaire à une autre. La différence d’énergie (E) entre deux orbites
(deux niveaux énergétiques) correspond soit à l’émission soit à
l’absorption de rayonnement électromagnétique:
E = ‫׀‬Ef - Ei‫ =׀‬h. = h. c / 
Sachant que: Ef, Ei, h, , c sont respectivement: niveau énergétique final,
initial, constante de Planck, fréquence et vitesse de la lumière.
E (eV) Niveaux d’énergie E Electrons
Absorption Emission
noo Eoo E2

n’ En’
E1
h h

n En n1 n2
n

-Lorsque l’électron passe d’un niveau d’énergie à un autre, on dit qu’il


subit une transition électronique.
- Si E < 0  Ef < Ei , il y a émission d’énergie
-Si E > 0  Ef > Ei , il y a absorption d’énergie
Remarques:
n1 : niveau fondamental
Absorption Emission
n2 : 1er état excité n E
n3 : 2eme état excité
h
n4 : 3eme état excité
. n2 E2
.
. h
n : l’infini n1 E1

*************************

n1 n2 : transition électronique (Absorption).


E = E2 – E1 = E = h = hc/ = h c > 0
n2 n1 : transition électronique (Emission).
E = E1 – E2 = E = h = hc/ = h c < 0
a) Expression du rayon atomique
En utilisant la relation suivante tirée du 1er postulat de Bohr:
K.Z.e2 /r2 = mv2/r
Après simplification par r et multiplication des deux membres par m, la
relation précédente devient comme suit :
K.m.Z.e2 /r = m2.v2 (5)
En utilisant l’expression de la quantification du moment cinétique:
m.v.r = n.h/2.  m.v = n.h/(2..r)  m2v2 = n2.h2/(4.2.r2) = (5) 
m2v2 = n2.h2/(4.2.r2) = K.m.Z.e2 /r  n2.h2/(4.2.r2) = K.m.Z.e2 /r 
r = K.m.Z.e2. 4.2.r2 /(n2.h2)  1 = K.m.Z.e2. 4.2.r/(n2.h2) 
r = n2.h2/K.m.Z.e2. 4.2 (6)
r peut s’écrire comme suit: r = (h2/4. 2.K.m.e2) . (n2/Z)
b) Expression de la vitesse de l’électron
L’expression de la vitesse est déduite de la quantification du moment
cinétique : m.v.r = n.h/(2.)
 v = n.h./(2..m.r) = n.h.K.m.Z.e2.4.2 /(2..m.n2.h2)
 v = K.Z.e2.2./(n.h); elle peut également s’écrire sous cette forme:
v = (2..K.e2/h) . (Z/n) (7)
c) Expression de l’énergie en fonction de n et Z

En utilisant l’expression de ET déduite du modèle de Rutherford:


ET = - K.Z.e2 /(2.r) et r = (n2/Z) . (h2/4. 2.K.m.e2) ; si nous remplaçons
r dans l’expression de ET par son expression, nous aurons:
ET = -K2.Z2.e4.2.2.m./(n2.h2); elle peut s’écrire comme suit:
ET = -(K2.e4.2.2.m/h2) . (Z2/n2) (8)
Remarques
-Toutes les relations exprimées pour un hydrogénoïde sont valables pour
l’atome d’hydrogène ; il suffit de remplacer Z par 1.
-Lorsque l’électron se trouve sur le niveau n = 1, on dit qu’il est à l’état
fondamental.
Tableau récapitulatif: expressions de l’énergie (EHO), rayon (rHO)
et vitesse (vHO) relatives à un hydrogenoide:

Grandeur Expression Expression unité


EHO -[K2.e4.2.2.m/h2] . (Z2/n2)  -21,8 . 10-19 Z2/n2 (J)
rHO (n2/Z) . (h2/4. 2.K.m.e2)  0,53 . 10-10 n2/Z (m)
vHO (Z/n) . (2..K.e2/h)  2,18 . 106 Z/n (m.s-1)
****************************************
Grandeur Expression Expression unité
EHO -13,6 Z2/n2  E0.Z2/n2 (eV)
rHO 0,53 n2/Z  r0 n2/Z (Å)
vHO 2,18 . 106 Z/n  v0 Z/n (m.s-1)

Sachant que :E0, r0, v0 sont respectivement l’énergie, le rayon et la


vitesse de l’électron ( cas de l’atome d’hydrogène).
Les EHO, rHO, vHO, se nomment également par : En, rn, vn. Avec : n
représente le niveau énergétique de l’orbite.
Tableau récapitulatif: expressions de l’énergie (En), rayon (rn)
et vitesse (vn) relatives à un hydrogenoide:

Grandeur Expression Expression unité


En -13,6 Z2/n2  E0.Z2/n2 (eV)
rn 0,53 n2/Z  r0 n2/Z (Å)
vn 2,18 . 106 Z/n  v0 Z/n (m.s-1)

Remarques:
- L’énergie, le rayon et la vitesse sont tributaires de n (niveau d’énergie).
-E0, r0 et v0 représentent respectivement l’énergie, le rayon atomique
et la vitesse de l’électron de l’atome d’hydrogène (Z = 1) et n = 1.

Avec : E0= - 13,6 eV ; r0= 0,53 Å ; v0 = 2,18 . 106 (m/s).


Si l’on appelle EHO (Z>1), l’énergie relative à un hydrogénoïde et EH
(Z=1) celle de l’hydrogène, il s’ensuit que (pour la même valeur de n) :

EHO= -13,6 Z2/n2 ........... (1)


EH = -13,6/n2 ........... (2) (1)/(2)  EHO= EH . Z2
vHO= 2,18 . 106 Z/n ....... (3)
vH = 2,18 . 106 /n ........ (4) (3)/(4)  vHO= vH . Z
rHO = 0,53 n2/Z ............ (5)
rH = 0,53 n2 ; ............ (6) (5)/(6)  rHO= rH /Z
Spectre de raie de l’atome d’hydrogène
Selon le postulat de Bohr, la variation d’énergie lors d’une transition
électronique (passage de l’électron du niveau n1 au niveau n2 )
s’exprime à partir de la relation suivante : E = En2 - En1 = h = hc/
= [-(K2.e4.2.2.m/h2).(Z2/n22)] – [-(K2.e4.2.2.m/h2).(Z2/n12)]
= -(K2.e4.2.2.m/h2). Z2 [1/n22 - 1/n12]= (K2.e4.2.2.m/h2).Z2 [1/n12 - 1/n22]
= hc/ 
1/ = (K2.e4.2.2.m/(c.h3)).Z2 [1/n12 - 1/n22]
Dans le cas de l’atome d’hydrogène (Z = 1), la relation précédente est
connue sous le nom de la relation de Ritz-Balmer:
1/ = (K2.e4.2.2.m/(c.h3)) [1/n12 - 1/n22]
Avec: n1 < n2 quelque soit la nature de la transition (absorption ou
émission)
Et le terme (K2.e4.2.2.m/(c.h3)) correspondant à RH est appelé constante
de Rydberg qui est égal à 1,09 107 m-1 (relatif à l’atome d’hydrogène) ,
l’expression de Ritz-Balmer s’écrirait donc comme suit:
1/ = RH [1/n12 - 1/n22]
Cette formule a permis à Bohr de proposer l’interprétation suivante du
spectre de raie de l’atome d’hydrogène. Lorsque l’atome est excité,
l’électron passe à des niveaux d’énergie plus élevés puis revient à un
niveau d’énergie plus bas en émettant une radiation lumineuse.
C’est ce rayonnement lumineux qui apparaît sous forme de raies dans le
spectre d’émission où il existe plusieurs possibilités de transitions
électroniques que l’on distingue sur le schéma suivant :
Spectre d’émission d’hydrogène:
Pour observer ce spectre, une décharge électrique a été produite dans un
tube contenant de l’hydrogène sous faible pression, les atomes excités
émettent une lumière rouge. Un prisme ou un réseau permet d’analyser
la lumière émise.
Sur une plaque photographique, plusieurs groupes de raies lumineuses su
un fond obscur ont été observés. L’ensemble de raies brillantes constitue
Le spectre d’émission d’hydrogène. Chaque groupe de raies es appelé
série et porte le nom du savant qui l’a découverte.
En (e.V) n
E = 0,00 E∞ = 0
E6 = -0,378 n=6
E5 = -0,54 PFUND n = 5
E4 = -0,85 n=4
BRACKETT n = 3
E3 = -1,51
PASCHEN

E2 = -3,41 n=2
BALMER
Spectre d’émission
de l’atome d’hydrogène

E1= -13,6 n=1


Série de LYMAN
Les valeurs des énergies de différents niveaux sont calculées à partir de
la relation suivante :
En (e.V) = E0 1/n2 avec: E0 = - 13,6 eV, Z = 1 (atome d’hydrogène)
Série de Lyman
Le niveau le plus bas correspond à n1 = 1
Série de Balmer
Le niveau le plus bas correspond à n1 = 2
Série de Paschen
Le niveau le plus bas correspond à n1 = 3
Série de Brackett
Le niveau le plus bas correspond à n1 = 4
Série de Pfund
Le niveau le plus bas correspond à n1 = 5
Dans le spectre d’émission, chacune de ces séries appartient à un
domaine de longueur d’onde bien défini. A partir de la relation de Ritz-
Balmer, il est aisé de déterminer les longueurs d’onde maximale qui
correspond à la 1ere raie (1r = 1) et minimale (ou la raie limite) (rl
=) dans chaque série sachant que :
*La 1ere raie se produit lorsque l’électron passe de (n+1) n
* La raie limite se fait de ∞  n :
La 1ere raie: (n + 1) → n , avec: n1 = n et n2 = (n+1) car : n1 < n2):
1/1r = RH (1/n12 – 1/n22) = RH (1/n2 – 1/(n + 1)2) 
1r = 1/RH [n2(n + 1)2 / (2.n + 1)] ;
La raie limite: se fait de  → n , avec: n1 = n et n2 =  car : n1 < n2)
1/rl = RH (1/ni2 – 1/nf2) = RH (1/ni2 – 1/) = RH (1/ni2)  rl = ni2/RH
Domaines d’existence des séries de l’atome d’hydrogène dans le
spectre électromagnétique:
Série de Lyman : n1 = 1  1r = max = 1212 Å et rL =  = min= 909 Å
Série de Balmer : n1 = 2  1r = max = 6545 Å et rL =  = min = 3636 Å
Série de Paschen: n1 = 3 1r = max = 18701 Å et rL =  = min = 8181 Å
Série de Brackett: n1 = 4 1r = max= 40404 Å et rL = = min = 14545 Å
Série de Pfund: n1 = 5  1r = max = 74380 Å et rL =  =min = 22727 Å

U.V Visible I.R


4000 8000
 (Å)
Lyman Balmer Paschen Brackett Pfund

Spectre électromagnétique
1 = 1r = max rl =  = min

1ere raie Raie limite

Transitions électroniques attribuées aux longueurs d’onde des premières


raies et des raies limites des séries de Lyman, Balmer, Paschen , Brackett
et Pfund dans le spectre d’émission de l’atome d’hydrogène
Remarques :
1-Dans le cas d’un hydrogénoïde (Z > 1), la relation de Balmer
s’écrirait :
1/ = RH Z2[1/n12 - 1/n22]; avec RHO= RH.Z2
Le terme RHO represente la constante de Rydberg qui est relative à
l’hydrogénoïde ZXn+.
2- Les expressions de la 1ere raie et de la raie limite pour un
hydrogénoide dans le spectre d’émission sont données comme suit:
La 1ere raie: (n+1 → n , avec: n1 = n et n2 = n + 1)
1r = (1/ (RH.Z2)) [n12(n1 + 1)2 / (2.n1 + 1)]
La raie limite: ( → n , avec: n1 = n et n2 = )
rl = n12/ (RH.Z2)
Energie d’ionisation (Ei)
C‘est l’énergie nécessaire pour extraire un électron à un atome. D’un
point de vue mathématique, il s’agit d’envoyer l’électron initialement
dans son état fondamental ( ni = 1) vers l’infini ( nf = ∞).
A partir de la relation: E = Enf - Eni
E = Enf - Eni = Ei = E∞ - E1 = 0 – E1 = - E1
et comme En(e.V) = EH Z2/n2 et EH = - 13,6 eV 
E = Ei = - E1 = - (-13,6 Z2) = 13,6 Z2; (car ni = 1).
Dans le cas de l’hydrogène : Z = 1  E = Ei = -E1 = 13,6 Z2
Ei = -E1 = 13,6 eV
Dans le cas d’un hydrogénoide: Z > 1  E = Ei = -E1 = 13,6 Z2
Ei(HO) = -E1 = 13,6 Z2
Relation entre Ei dans le cas de l’atome d’hydrogène et
l’hydrogénoide:
Ei-(H) = -E1 = 13,6 eV
 Ei-(HO) = Ei-(H) Z2
Ei-(HO) = -E1 = 13,6 Z2

6- Insuffisance de la théorie de Bohr


*Modèle de Bohr n’a pas pu interprété l’apparition des raies dédoublées
dans le spectres d’émissions des atomes poly-électroniques.

*Le spectre d’émission d’un atome placé dans un champ magnétique


était beaucoup plus complexe que celui de l’atome en l’absence de
champ (effet Zeeman).

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