Vous êtes sur la page 1sur 7

! " #!

Lycée Naval, Spé 2. ~ ~


~ − →~ ~ −→~ ~ − ∂B ∂ E
 
~ ∧B
div E ~ = B. rotE − E.rotB = B. ~ µ0 ~j + ε0
− E.
Physique des ondes. ∂t ∂t
01.3 - Bilan de Poynting de l’énergie électromagnétique
01.4 - Ondes électromagnétiques dans le vide. En divisant l’ensemble de la relation
! par µ0 , on obtient :
~ ∧B
E ~ ∂
 2
B ε0 E 2

03.2 - Interface entre deux milieux. Cas des ondes électromagnétiques. div + + ~
= −~j.E
µ0 ∂t 2µ0 2
Ondes électromagnétiques dans le vide
L’équation locale de Poynting traduit un bilan d’énergie électromagnétique, elle
1 Bilan d’énergie électromagnétique s’écrit :
~ + ∂ωem = −~j.E
divΠ ~
1.1 Aspects énergétiques associés au champ électromagnétique ∂t
~ ~ 2 2
avec : Π~ = E ∧ B , le vecteur de Poynting et ωem = B + ε0 E , la densité
Énergie cédée à la matière par le champ µ0 2µ0 2
d’énergie électromagnétique.
Exerçant des forces de Lorentz sur les particules chargées, le champ électroma-
gnétique est susceptible de fournir un travail à la matière.
Interprétation physique
Dans le chapitre « Transport de charge, conduction électrique », nous avons mon-
tré que la puissance volumique cédée par le champ électromagnétique ? Cette équation est à rapprocher de l’équation locale de conservation de la charge,
aux charges a pour expression : de conservation de la masse ou du bilan d’énergie des ondes acoustiques, la diffé-
~
pv = ~j.E rence essentielle venant de la présence d’un second membre non nul.
? ωem , analogue de la masse ou de la charge volumique, représente la densité
Énergie transportée par le champ volumique d’énergie électromagnétique, elle se décompose en deux termes : une
ε0 E 2 B2
Le champ électromagnétique transporte avec lui de l’énergie électromagnétique. partie électrique ωE = et une partie magnétique ωB = .
2 2µ0
Pensons par exemple au rayonnement solaire qui se propage sous la forme d’une
onde électromagnétique et chauffe la Terre. ? Le vecteur de Poynting est l’analogue du vecteur ~j, il représente une densité
volumique de courant d’énergie électromagnétique. Il représente la puissance élec-
Énergie contenue dans le champ tromagnétique qui traverse une section unité.
? La présence d’un second membre s’explique par le fait que l’énergie électroma-
De l’énergie est emmagasinée dans les régions où règne un champ électroma-
gnétique d’un système isolé ne se conserve pas, une partie de cette énergie pouvant
gnétique. Citons les expressions des densité volumique d’énergies électrique et
être cédée aux particules chargées.
magnétique dans le vide :
Dans un volume donné, l’énergie électromagnétique peut varier pour deux raisons :
ε0 E 2 B2
ωE = et ωB = flux sortant d’énergie électromagnétique associé au vecteur de Poynting, énergie
2 2µ0
cédée à la matière par les champs. C’est ce que traduit l’équation de Poynting
intégrale :
1.2 Équation de Poynting dW d
Z Z Z 
 ~ ~
ZZ ZZZ
= ωem dv = −  Π.dS − ~
~j.Edv
Expression dt dt V Σ V

~∧B

~ −
~ = B. →~ ~− →~ Le volume V fixe étant délimité par une surface fermée Σ orientée vers l’extérieur.
Pour deux champs de vecteurs quelconques, div A rotA − A.rotB ;
~ et B
appliquons cette relation avec les champs E ~ :

1
2 Propagation du champ EM dans le vide 2.3 Domaines de fréquence des ondes électromagnétiques

2.1 Équations de Maxwell dans le vide Les sources des ondes électromagnétiques sont des charges qui oscillent.
Type d’ondes Production Quelques utilisations
Dans le vide, c’est à dire en dehors des sources (charges et courants électriques),
les équations de Maxwell se simplifient selon : Alternateurs réseau 50 Hz, λ = 6000 km
−→ ~ ~
∂B Électrocinétique oscillateurs électroniques électronique BF (<100 kHz)
divE~ = 0 (M G) rotE = − (M F )
∂t
−→ ~ ∂E~
divB~ = 0 (M T ) rotB = µ0 ε0 (M A) radio AM : 1 MHz (λ ' 300 m)
∂t
Ondes hertziennes antennes conductrices radio FM : 100 MHz (λ = 3 m)
Les équations (M A) et (M F ) font apparaître un couplage entre les évolutions
temporelle et spatiale des champs magnétique et électrique.
téléphonie mobile : ' 1 GHz
2.2 Équations de propagation Micro-ondes antennes conductrices four micro-ondes :
(hyper-fréquences) 2,45 GHz (λ = 12, 2 cm)
Pour éliminer le champ magnétique, on considère le rotationnel de (M F ) :
satellites : ' 10 GHz
−→ −→ ~  ∂ −→ ~  ∂2E~
rot rotE = − rotB = −ε0 µ0 2 λ de 0, 78 µm à 1 mm
∂t ∂t
Infrarouge vibration de la matière caméra thermique
−→ −→ ~  −−→  
~ −∆ ~E ~ = −∆ ~E
~
avec rot rotE = grad divE analyse spectrométrique
2~ transitions électroniques λ de 0, 4 µm à 0, 8 µm
~E
d’où ∆ ~ − µ0 ε0 ∂ E = ~0.
∂t2 Visible des atomes vision humaine
On obtient une équation tout à fait similaire pour le champ magnétique en consi-
dérant le rotationnel de (M A). transitions électroniques λ de 0, 28 µm à 0, 4 µm
Dans le vide, la propagation du champ électromagnétique est décrite par l’équa- Ultraviolet des atomes réactions chimiques
tion de d’Alembert (à trois dimensions) : bronzage
2~ 2~
~E
∆ ~ − 1 ∂ E = ~0 et ∆ ~B~ − 1 ∂ B = ~0 transitions électroniques λ de 10 pm à 10 nm
c2 ∂t2 c2 ∂t2 Rayons X (couches profondes) radiographie
√ diffraction cristaux
avec c = 1/ ε0 µ0 , la vitesse de cette propagation dans le vide.
λ de 1 pm à 10 pm
Remarques :
? c = 299 792 458 m.s−1 ; Rayons γ réactions nucléaires dangereux
? contrairement aux ondes matérielles, cette propagation peut se faire dans le vide Ephoton > MeV
en l’absence de support matériel ;
? chaque composante des champs E ~ et B ~ vérifie une équation de d’Alembert
scalaire, par exemple :
∂ 2 Ex ∂ 2 Ex ∂ 2 Ex 1 ∂ 2 Ex
+ + − =0
∂x2 ∂y 2 ∂z 2 c2 ∂t2

2
3 Onde plane progressive harmonique 3.3 Relation de dispersion

3.1 Forme générale Reportons l’expression du champ électrique d’une OPPH dans l’équation de
d’Alembert :
2~ 2
Pour une propagation selon une direction quelconque de vecteur directeur ~u, le
∆~E~ − 1 ∂ E = ~0 donc − k 2 E ~ +ω E ~ = ~0
champ électrique de l’onde plane progressive harmonique s’écrit, en notation com- c2 ∂t2 c2
plexe : On obtient la relation de dispersion dans le vide, c’est à dire la relation entre le
vecteur d’onde et la pulsation, pour une onde plane progressive harmonique :
E ~ 0 ej (ωt−~k.~r)
~ =E avec ~k = k~u le vecteur d’onde ω2 ω
k 2 = 2 donc k =
Rappelons que, par définition, le champ électrique est alors le même, à un ins- c c
tant t, en tout point d’un plan d’onde, plan perpendiculaire à la direction de La longueur d’onde (dans le vide) d’une OPPH est donc liée à sa fréquence selon :
propagation, 2π 2πc 2πc c
λ= = = donc λ=
k ω 2πν ν
u
3.4 Structure de l’OPPH
plan d’onde Des équations de Maxwell dans le vide, on déduit la structure de l’onde plane
progressive harmonique :

? (M G) : ~ =0
divE ⇒ −j~k.E
~ =0 ⇒ ~ =0
~u.E
3.2 Action des opérateurs
Le champ électrique est perpendiculaire à la direction de propagation.
On s’intéresse à l’action des opérateurs sur la représentation complexe d’une onde
~ =E ~ 0 ej (ωt−~k.~r) . ? (M T ) : ~ =0
divB ⇒ −j~k.B
~ =0 ⇒ ~ =0
~u.B
plane progressive harmonique de la forme : E
Le champ magnétique est perpendiculaire à la direction de propagation.
Sachant que ~k.~r = kx x + ky y + kz z :
∂E~ Dans le vide, les ondes planes progressives sont des ondes transversales.
? ~
= jω E
∂t ~ ~ ~ ~
~
−→ ~
? (M F ) : rotE =−
∂B
⇒ −j~k ∧ E
~ = −jω B
~ ⇒ ~ = k ∧ E = ~u ∧ E
B
∂E 0x e j (ωt−~k.~
r) ∂E0y ej (ωt−k.~r) ∂E0z ej (ωt−~k.~r) ∂t ω c
? divE~ = + +
∂x ∂y ∂z Pour une onde plane progressive harmonique (OPPH) se propageant dans le
~
divE = −jkx E x − jky E y − jkz E z = −j k.E ~ ~
vide, les champs électrique et magnétique sont
 perpendiculaires
 entre eux et à la
À l’aide de calculs similaires, on obtient : ~ B
direction de propagation de telle façon que ~u, E, ~ forme un trièdre direct :
~
~
∂E ~ = −j~k.E −→ ~ ~ = ~u ∧ E
B
~
= jω E ; divE ~ ; rotE = −j~k ∧ E
~ ; ~E
∆ ~ = −k 2 E
~ c
∂t
Notons que cette relation implique la relation suivante entre les amplitudes des
Remarques : Ces relations ne sont valables :
champs :
? que pour une onde plane progressive harmonique (OPPH) et non pour une onde ~
progressive quelconque de forme E ~ = E(y,
~ z)ej(ωt−kx) ; ~ = kEk
kBk
? qu’à condition de choisir la convention en +jωt et non −jωt. c

3
Pour un champ électrique dirigé selon Ox et une onde se propageant selon l’axe ~ = E0x cos (ωt + ϕx )~ux + E0y cos (ωt + ϕx )~uy
E
Oz, on peut représenter le champ électromagnétique dans l’espace à un instant
Les composantes vibrent en phase. Le champ électrique fait un angle α avec l’axe
donné : E0y
x (Ox) tel que tan α = . Un observateur qui reçoit l’onde dans le plan z = 0
λ E0x
E voit l’extrémité du champ électrique osciller le long de cette direction.
y
z
z
Eoy E
α x
y B
O Eox

3.5 États de polarisation Ainsi pour une OPPH se dirigeant selon les z croissants et polarisée rectilignement
La polarisation de l’onde plane est la description de la direction des champs élec- selon Ox, les champs électrique et magnétique ont pour expression :
~
trique et magnétique dans le plan d’onde. Comme B ~ = ~u ∧ E , il suffit d’étudier ~ = E(z, t)~ux = E0 cos (ωt − kz)~ux et B
E ~ = B(z, t)~uy = E0 cos (ωt − kz)~uy
c c
le champ électrique pour en déduire les caractéristiques du champ magnétique.
4 Aspects énergétiques d’une OPPH
Cas général
On s’intéresse ici à l’énergie et au vecteur de Poynting qui sont des grandeurs
Dans toute la suite, on considère une onde plane progressive harmonique se pro- quadratiques en les champs. Il est donc nécessaire d’utiliser les représentations
pageant selon les z croissants. De façon générale, le champ électrique transverse réelles des champs.
s’écrit : On considère le cas d’une OPPH se propageant selon les z croissants et polarisée
~ = E0x cos (ωt − kz + ϕx )~ux + E0y cos (ωt − kz + ϕy )~uy
E selon Ox.
Pour ϕx et ϕy quelconques, dans un plan z fixé, le champ électrique décrit au
cours du temps une ellipse : 4.1 Densité volumique d’énergie électromagnétique
y y
z z La densité volumique d’énergie ωem associée au champ électromagnétique s’écrit :
E E
x x ε0 E 2 B2
ωem = ωE + ωB = +
2 2µ0
avec B = E/c :

elliptique gauche elliptique droite B2 E2 ε0 E 2 B2


ωB = = = = ωE ⇒ ωem = ε0 E 2 =
2µ0 2µ0 c2 2 µ0

Polarisation rectiligne Il y a équipartition de l’énergie entre les formes électrique et magnétique.

Dans le cas d’une polarisation rectiligne, le champ électrique conserve


4.2 Vecteur de Poynting
au cours du temps une direction constante. Ceci correspond à ϕx = ϕy [π],
et le champ électrique s’écrit, dans le plan z = 0 : On exprime le vecteur de Poynting pour l’OPPH considérée :

4
~ ~ 2 ~
~ = E ∧ B = E~ux ∧ B u~y = E ~uz = ε0 E 2 × c~uz
Π ⇒ ~ = ωem c ~uz
Π
−→ ~
L’équation de Maxwell-Ampère, rotB
1 ∂E
= µ0~j + 2 , implique que le vecteur
µ0 µ0 µ0 c c ∂t
courant est nul dans le conducteur.
? On constate que le vecteur de Poynting est dirigé par ~uz ; l’énergie électroma-
gnétique se propage dans la même direction et le même sens que l’onde. ~ B
Dans un conducteur parfait, défini par γ → +∞, ~j, E, ~ et ρ sont nuls.
~ = ωem × c~uz est à rapprocher de l’expression du vecteur densité
? L’expression Π Les charges électriques et les courants électriques s’ils existent sont nécessairement
de courant de masse ~j = µ × ~v qui implique que l’énergie électromagnétique se localisés à la surface du métal.
propage à la célérité c de l’onde.
5.2 Conditions de passage
4.3 Grandeurs moyennées Relation de passage pour le champ électrique
Le champ électromagnétique oscille très rapidement (de l’ordre de 1015 fois par n 12 2
seconde pour le spectre visible), les détecteurs sont sensibles non pas aux grandeurs
instantanées mais aux valeurs moyennées sur un grand nombre de périodes.
σ
Σ
Avec E = E0 cos (ωt − kz), on en déduit pour la moyenne de la densité volumique
1
d’énergie électromagnétique et du vecteur de Poynting :
En présence d’une surface Σ portant une densité surfacique de charge σ, la dis-
ε0 E02 2
~ = c hωem i ~uz = ε0 cE0 ~uz
D E
continuité du champ électrique est donnée par :
hωem i = et Π
2 2
~ 1 = σ ~n12
~2 − E
E
ε0
4.4 Application ~ 2 représente le champ électrique dans la zone 2 au voisinage immédiat de la
E
Un laser à gaz émet un faisceau de diamètre d = 0, 75 mm, de longueur d’onde surface Σ et E~ 1 le champ électrique dans la zone 1 au voisinage immédiat de la
λ = 632, 8 nm avec une puissance P = 2, 0 mW. surface Σ.
Déterminer l’amplitude du champ électrique et le nombre de photons émis chaque
seconde. Relation de passage pour le champ magnétique
n 12 2
5 Réflexion sur un conducteur parfait
Σ js
5.1 Notion de conducteur parfait
1
Un métal parfait est un métal dont la conductivité γ tend vers l’infini. En présence d’une surface Σ parcourue par une densité de courant surfacique ~js ,
~ ne reste borné que si
→ D’après la loi d’Ohm locale, le vecteur courant ~j = γ E la discontinuité du champ magnétique est donnée par :
~
E tend vers zéro. ~2 − B
~ 1 = µ0~js ∧ ~n12
B
−→ ~ ∂B~
→ L’équation de Maxwell-Faraday rotE =− montre que le champ magnétique ~ 2 représente le champ magnétique dans la zone 2 au voisinage immédiat de la
B
∂t
est indépendant du temps, ce qui ne peut représenter une onde. On retient donc ~ 1 le champ magnétique dans la zone 1 au voisinage immédiat de la
surface Σ et B
~ = ~0.
B surface Σ.

5
Notion de densité de courant surfacique On cherche, pour l’onde réfléchie, un champ électrique de la forme :
Le vecteur densité de courant surfacique est associé à une modélisation pour la- ~ r = Eo,r exp [i (ωt + kz)] ~ux
E
quelle le déplacement de charges s’effectue dans un domaine d’épaisseur très faible La relation de passage du champ électrique impose la continuité de la composante
vis à vis des autres longueurs caractéristiques du problème. tangentielle du champ électrique en z = 0 :
Eo,r
a<<b Eo,i + Eo,r = 0 donc r = = −1
Eo,i
j
js La réflexion sur un conducteur parfait s’effectue avec changement de signe, c’est
a
à dire avec un déphasage de π.
b Notons que l’on peut aisément déterminer le champ magnétique de chacune des
b
modélisation volumique modélisation surfacique ondes se propageant dans le vide :
~
~ i = ~uz ∧ E i donc B
B ~ i = Eo,i exp [i (ωt − kz)] ~uy
On peut alors exprimer l’intensité du courant de deux manières : c c
~
I = j × ab = js × b ⇒ js = j × a ~ r = −~uz ∧ E r donc B
B ~ r = Eo,i exp [i (ωt + kz)] ~uy
c c
5.3 Cadre de l’étude
5.5 Interférences et onde stationnaire
On s’intéresse à la réflexion d’une onde plane progressive et harmonique arrivant
sous incidence normale sur un conducteur parfait. En amont du conducteur parfait, les ondes incidente et réfléchie interfèrent pour
générer le champ électrique résultant :
Qualitativement, le champ électrique de l’onde incidente va mettre en mouvement
~ =E
E ~ r = −2iEo,i exp (iωt) sin (kz)~ux
~i + E
les électrons à la surface du conducteur qui vont en retour générer une onde
réfléchie à la même fréquence afin de vérifier les conditions aux limites. C’est à dire en notation réelle :
x
~ = 2Eo,i sin (ωt) sin (kz)~ux
E
Ei onde incidente
B=0
E=0
On en déduit de même pour le champ magnétique :
ki
Bi
y z B~ = 2Eo,i cos (ωt) cos (kz)~uy
Er c
onde réfléchie conducteur
kr La structure du champ résultant est celle d’une onde stationnaire, l’onde oscille
parfait
sur place sans se propager.
Br
? En un point donné, le champ magnétique et le champ électrique sont en qua-
drature,
5.4 Structure de l’onde réfléchie

Pour le champ électrique de l’onde incidente, on adopte la représentation suivante ? les nœuds du champ électrique (z = − avec p ∈ N ) correspondent aux ventres
2
associée à une propagation dans le vide : du champ magnétique et réciproquement.
~ i = Eo,i exp [i (ωt − kz)] ~ux
E

6
5.6 Aspect énergétique Capacités exigibles :
Exprimons le vecteur de Poynting du champ résultant : → Bilan de Poynting :
~ ~ 2 Identifier les différents termes de l’équation locale de Poynting.
4Eo,i
~ = E∧B =
Π cos (ωt) sin (ωt) cos (kz) sin (kz)~uz Interpréter le vecteur de Poynting comme le vecteur densité de flux de puissance
µ0 µ0 c électromagnétique.
D E
En tout point, Π~ = ~0, en accord avec le caractère stationnaire de l’onde résul-
→ Ondes électromagnétiques dans le vide :
tante. Citer les domaines du spectre des ondes électromagnétiques et leur associer des
Ce résultat peut être confirmé en déterminant le vecteur de Poynting de chacune applications.
des ondes qui sont des OPPH : Établir les équations de propagation.
OPPH : utiliser la notation complexe. Représenter le trièdre (~u, E, ~ B).
~ Établir la
D E ε0 cE 2 ε cE 2 ε cE 2
~ r = − 0 o,r ~uz = − 0 o,i ~uz
D E
~i = o,i relation entre les amplitudes des champs.
Π ~uz et Π
2 2 2 Associer la direction du vecteur de Poynting et la direction de propagation de
Ce qui donne pour le coefficient de réflexion en puissance : l’onde. Associer le flux du vecteur de Poynting à un flux de photons en utilisant
la relation d’Einstein-Planck.
D E
kΠ~ rk
R= D E =1 Citer quelques ordres de grandeur de flux énergétiques surfaciques moyens (laser
~ ik
kΠ hélium- néon, flux solaire, téléphonie,. . .) et les relier aux ordres de grandeur des
champs électriques associés.
Notons que cela traduit le fait que l’énergie de l’onde incidente est totalement Utiliser le principe de superposition d’ondes planes progressives harmoniques.
réfléchie (ni absorption, ni transmission). Identifier l’expression d’une onde électromagnétique plane progressive polarisée
rectilignement.
5.7 Courant surfacique
→ Interface entre deux milieux. Ondes électromagnétiques :
On peut enfin exprimer le vecteur de courant surfacique à l’aide de la relation de Interpréter le vecteur densité de courant surfacique comme un modèle pour décrire
passage pour le champ magnétique : un déplacement de charges à travers un domaine d’épaisseur faible devant l’échelle
~ = 0− ) − B(z
B(z ~ = 0+ ) = B(z
~ = 0− ) = µ0~js ∧ (−~uz ) de description. Utiliser les relations de passage fournies.
Réflexion d’une onde électromagnétique polarisée rectilignement sur un conduc-
~js = 2Eo,i cos (ωt)~ux
µ0 c teur parfait, en incidence normale.
Exploiter la continuité de la composante tangentielle du champ électrique pour
Ce sont ces charges en mouvement à la surface du conducteur qui génèrent l’onde
justifier l’existence d’une onde réfléchie et calculer celle-ci.
réfléchie.
Calculer le champ magnétique dans le vide, en déduire le courant surfacique sur
le conducteur.
Calculer le coefficient de réflexion en puissance.

Vous aimerez peut-être aussi