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Cahier complet

de l'étudiant

Entretien 3 avec Gitta


Mettez en pratique les
Dialogues avec l’ange:
un rendez-vous mensuel
À PROPOS DE
Gitta Mallasz et des
Dialogues avec l'ange...

Ils sont quatre amis en 1943, à Budapest, dans une Hongrie tourmentée vite devenue «un balcon
de l'enfer» avec la déportation de milliers de juifs. Parmi ces quatre personnes, trois juifs et une
catholique: Gitta Mallasz. Elle sera l'unique à survivre à la guerre. Pendant dix-sept mois, de juin
1943 à novembre 1944, Hanna transmet au cours de 88 entretiens des paroles qui, à ses dires,
n'émanent pas d'elle. Elle dit qu'elles proviennent d'autre part, d’un maître intérieur ou d’un ange.
Après la guerre, Gitta se retrouve seule, désespérée, avec les petits cahiers noirs où sont
transcrits les Dialogues.

En 1960, elle «choisit la liberté» et s'installe en France. Afin que sa famille ne soit pas persécutée,
elle contracte un mariage blanc qui deviendra un mariage d’amour. Avec son mari et de
nombreux amis, elle s’attelle alors à sa tâche: la traduction des Dialogues.
C’est lors d’une conférence en 1983 qu’un déclic se fait: dès lors, Gitta Mallasz consacrera le reste
de sa vie à commenter les Dialogues avec l'ange. Elle vivra ses dernières années paisiblement
avec Bernard et Patricia Montaud, écrivant ses derniers livres, restituant dans la joie
l’enseignement de l’ange.

Gitta transmettra, avec ce livre, l’histoire et les messages vécus avec ses amis en Hongrie: une
rencontre avec un «maître intérieur», un ange ou messager divin qui, pendant dix-sept mois, leur
a parlé de l'homme, de l'Univers, de la lumière, de la mort, du ciel et de la Terre...

Vendu à plus de 500 000 exemplaires, le livre Dialogues avec l’ange est un livre de référence
dans le domaine de la spiritualité et du développement personnel.

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Bernard Montaud
Diplômé de l’École de kinésithérapie de Lyon, Bernard Montaud continue sa quête en se formant
à l’ostéopathie et à l’acupuncture.

En 1980, dans son cabinet d’ostéopathe, il découvre chez ses patients l’existence de mouvements
involontaires et conscients, qu’il appellera «lapsus corporels» et qui seront à l’origine de la
Psychanalyse Corporelle®, une technique d’investigation du passé, basée sur la mémoire du
corps dont il est le fondateur.
Poursuivant sa quête intérieure, il crée en 1983 l’association Artas qui se définit comme une voie
spirituelle dans l’ordinaire, quand «spirituel» veut dire «apprendre à passer du pire de soi au
meilleur de soi».

En 1985, sa rencontre avec Gitta Mallasz – auteure du livre Dialogues avec l'ange – va bouleverser
sa vie. Comme il le dit lui-même, il a tout de suite su qu’il avait passé sa vie à la chercher! Il n’aura
alors de cesse de suivre son enseignement, et de l’accompagner partout en organisant pour elle
des conférences dans toute l’Europe. C’est elle qui incitera Bernard à écrire sa propre expérience.
À la fin de sa vie, elle nommera Bernard comme légataire universel de son œuvre en France.

Auteur de plus d’une quinzaine d’ouvrages qui témoignent de son expérience intérieure et de la
relation maître-élève qui lui est chère, il est aujourd’hui un fervent défenseur de la vie spirituelle et
de la foi sous toutes ses formes. Et, il s’y consacre désormais.

Patricia Montaud
Depuis plus de 30 ans, elle consacre sa vie à transmettre l’art de dialoguer avec son ange. Cette
expérience est issue de ses années vécues auprès de Gitta Mallasz ainsi que de son propre
cheminement à vivre au quotidien l’enseignement contenu dans le livre Dialogues avec l’ange.

Dans son Association Les Amis de Gitta Mallasz, qu’elle a fondée en 2007, elle accompagne
individuellement les êtres à trouver leur manière de dialoguer, afin de mieux vivre dans les
différents secteurs de leur vie, tels que la vie amoureuse, la vie professionnelle, le corps, la
retraite…

Mais surtout, elle ne cesse d’inventer des «outils» pour aider chacun à découvrir ce pour quoi il
est fait, sa raison d’être, sa tâche sur Terre.

Ses découvertes, elle les a mises par écrit dans plusieurs livres, dont son dernier Une mise en
pratique des Dialogues avec l'ange, ce qui lui a permis de visiter de bien plus haut la fabuleuse
aventure humaine.

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Vendredi 9 juillet 1943
Entretien 3 avec Gitta
Cette semaine a été moins difficile que la précédente mais, le vendredi, mes
brumes intérieures réapparaissent. Je commence à me rendre compte que,
depuis trente-six ans, j'ai vécu allègrement dans cet état « brumeux » sans
même m'en apercevoir. Maintenant j'en ai enfin conscience, et j'en souffre.
Pendant que nous bavardons après le café, Hanna entend tout à coup un
seul mot dit avec sévérité :

– Assez !

Il est trois heures, et je ne me suis pas préparée intérieurement à recevoir


mon Maître.
As-tu mis tes habits de fête ?
Je me sens tellement indigne que je me mets à pleurer.
Ne pleure pas devant moi !
Ce n'est pas le moment.

Hanna sent l’indignation de mon visiteur. De toute évidence, je devrais être


pleine de joie.

Demande !
G. Comment pourrais-je entendre toujours ta voix ?
La réponse m'est donnée avec mépris :
– ALORS TU NE SERAIS QU'UNE MARIONNETTE !
G. Je ne comprends pas.
– ALORS TU NE SERAIS PAS INDÉPENDANTE.
Silence.
C'est «toi» qui dois t'approcher de «moi».
G. Puis-je poser une question ?
– C'est pour cette raison que je suis ici.
G. Dois-je jeûner le vendredi ?
– Non.
Je m'imaginais que le jeûne pouvait être un moyen de purification spirituelle.
NON ! QUE LA MESURE, CHAQUE JOUR, SOIT TON JEÛNE !
Donne de l'eau à celle qui parle !
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Très étonnée, j'apporte un verre d'eau à Hanna.
G. Pourquoi m'est-il si difficile d'aimer vraiment ma famille ?
– La famille, c'est la chair.
Hanna voit que la famille renforce ce que j'ai en trop : la matière.
Quand tu te seras débarrassée du superflu,
alors tu pourras aimer.
G. En suis-je encore loin ?
– LE LOIN EST PROCHE – LE PROCHE EST LOIN.
G. Pourrais-je connaître ton nom ?
Cette question vient du désir de pouvoir l'appeler n'importe quand pour me sentir
en sécurité.
– Le nom est matière.
Cherche ce qu'il y a «derrière» !

L'épaisse obscurité de mes brumes intérieures revient à nouveau. Ma question est,


en réalité, un appel au secours désespéré.

G. Je suis dans l'obscurité ; que dois-je faire ?


– MARCHE SUR TON PROPRE CHEMIN !
TOUT LE RESTE EST ÉGAREMENT.
Long silence.

Chantonne pour moi dans la forêt !


Je n'en crois pas mes oreilles. Depuis mon enfance, j'ai toujours caché mes
sentiments derrière une épaisse carapace, et chanter me paraît complètement
absurde.
G. Je n'ai pas bien compris.
La phrase est alors répétée, très distinctement, en insistant sur chaque mot.
– CHANTONNE-POUR-MOI-DANS-LA-FORÊT !

Maintenant, chaque mot me touche au plus profond de mon être ; quelque chose
se détend et s'apaise en moi. Sans y prendre garde, je me penche en avant, et suis
immédiatement arrêtée par un geste très ferme, mais gentil :

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Tu es trop près !
Je me demande si ma densité lui est insupportable ?... Ou est-ce son rayonnement
qui est si fort que je ne pourrais pas le supporter ?
G. J'ai fait un rêve, mais je n'en comprends pas la signification.
– Tu es une étape,
je suis une étape,
et Lui est le chemin.
Nous sentons dans sa voix une profonde vénération lorsque est prononcé le mot « Lui ».
Hanna est trop fatiguée pour continuer. Elle me dira plus tard les mots qu'elle n'avait pas
pu transmettre :
« Le «vouloir» est un mur et non une marche. »
C'est une allusion, je le sens, à la façon dont je crispe ma volonté lorsque je veux atteindre
un but.

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Cette semaine a été moins difficile que la précédente mais, le vendredi, mes brumes
intérieures réapparaissent. Je commence à me rendre compte que, depuis trente-six ans,
j'ai vécu allègrement dans cet état « brumeux » sans même m'en apercevoir. Maintenant
j'en ai enfin conscience, et j'en souffre.

Question :
Puisque vous évoquez souvent la pédagogie des Anges, pourriez-vous me dire quel était son
but essentiel ?
Gitta :
Certainement : rendre notre conscience de plus en plus claire.
L’homme préhistorique était à peine conscient.
L’homme aujourd’hui n’est qu’à moitié conscient, il ne connaît que la moitié de son être.
L’homme de demain sera pleinement conscient de sa nature humaine-divine, planétaire,
conscient que l’humanité entière est le corps divin dont chacun de nous est une cellule
responsable.
Les dialogues ou le saut dans l’inconnu, p.140

Pendant que nous bavardons après le café, Hanna entend tout à coup un
seul mot dit avec sévérité :
— ASSEZ !
Il est trois heures, et je ne me suis pas préparée intérieurement à recevoir mon Maître.
— AS-TU MIS TES HABITS DE FÊTE ?

Au début des Entretiens, je découvris avec étonnement que (toi, mon ange) tu avais
autant de difficulté à te rapprocher de moi que j’en avais à me rapprocher de toi. L’abîme
entre nos deux niveaux était trop profond :
Toi, tu es clair et limpide, et je sentais que tu pouvais à peine plonger dans notre
atmosphère trouble et opaque.
Et moi, je ne facilitais nullement ta descente. Au contraire, je me comportais face à toi
comme une serpillère mouillée, me rabaissant sans cesse avec mes complexes
d’infériorité, pleurnichant et m’apitoyant sur ma petite personne.
AS-TU MIS TES HABITS DE FÊTE ? [Entretien 3 G]

Oh que non, j’avais mis les habits de deuil de ma négativité ; en même temps j’étais
écœurée par mes propres larmes, et j’aurais voulu me cacher sous terre.

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NE PLEURE PAS DEVANT MOI !
CE N’EST PAS LE MOMENT ! [Entretien 3 G]
J’essayais de ravaler mes pleurnicheries insipides, mais rien à faire !

– CES SENTIMENTS-LÀ TE SÉPARENT DE MOI.


À CE NIVEAU, JE NE PEUX PAS DESCENDRE. [Entretien 8 G]

Petits dialogues d’hier et d’aujourd’hui, p.45-46

G. Comment pourrais-je entendre toujours ta voix ?


La réponse m’est donnée avec mépris :
— ALORS TU NE SERAIS QU’UNE MARIONNETTE !
G. Je ne comprends pas.
— ALORS TU NE SERAIS PAS INDÉPENDANTE.

L’Ange m’avait appris que j’étais « son pareil plus dense » et qu’il était, lui « mon image
de lumière ». Nous formions — et nous formons — une unité organique.
Mais en même temps je devais être totalement indépendante. Bientôt j’ai compris que
c’est en être libre que j’avais à me situer face à lui. Il me fallait devenir digne de l’Ange,
pour être son égal dans l’équilibre de l’univers.
Sur un plateau de la balance... lui, l’Ange.
Sur l’autre... moi, l’homme.
L’union n’est possible que si la balance est en équilibre.

Les dialogues tels que je les ai vécus, p.45

G. Dois-je jeûner le vendredi ?


— NON.
Je m’imaginais que le jeûne pouvait être un moyen de purification spirituelle.
— NON ! QUE LA MESURE, CHAQUE JOUR, SOIT TON JEÛNE !

Cela peut paraître surprenant, mais une des premières choses que j’ai apprises de l’Ange
a été l’importance du corps, que — en bonne occidentale — j’avais considéré avec un
certain dédain. Par les entretiens cette vision a été complètement modifiée.

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Dans beaucoup de traditions religieuses le jeûne, le célibat et la mortification du corps
ont été institués comme des moyens efficaces pour l’épanouissement spirituel. L’Ange,
lui, n’y accordait aucune importance. Quand j’ai demandé, si je devais jeûner le vendredi,
la réponse a été négative :
NON ! QUE LA MESURE — CHAQUE JOUR — SOIT TON JEÛNE ! [Entretien 3 G]

Lorsque Lili a demandé la même chose, la réponse nous fit sentir de nouveau combien le
jeûne comptait peu à leurs yeux.
LE JEÛNE EN SOI N’AIDE PAS.
SAIS-TU QUAND IL FAUT JEÛNER ?
LORSQUE TU AS TROP MANGÉ.
MAIS C’EST ENCORE MIEUX,
SI TU NE MANGES PAS TROP.
TOUT CELA EST SANS IMPORTANCE,
MON PETIT SERVITEUR !
TOURNE-TOI VERS LE PLUS —
ET LE MOINDRE VA SERVIR ! [Entretien 19 L]
L’Ange enseigne en tout la mesure juste et naturelle.

Les dialogues tels que je les ai vécus, p.51-52

G. POURQUOI M’EST-IL SI DIFFICILE D’AIMER VRAIMENT MA FAMILLE ?


— LA FAMILLE, C’EST LA CHAIR.
Hanna voit que la famille renforce ce que j’ai en trop : la matière.

L’humanité a vécu, jusqu’à présent, dans une léthargie hivernale.


Chacun de nous est comme une graine enfouie dans la terre.
C’est le monde ancien, un monde sombre, celui de la personne, enfermée dans
l’enveloppe de la graine : c’est «ma» famille, «ma» sexualité, «ma» réussite sociale, ce
sont «mes» convictions, «mes» problèmes. Et nous ne pouvons pas voir l’issue de ces
problèmes, car nous sommes encore dans l’obscurité.
Mais lors de la venue du printemps la terre devient tiède et l’enveloppe cède, s’ouvre :
transition.

Les dialogues ou le saut dans l’Inconnu, p.152

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G. Pourrais-je connaître ton nom ?
Cette question vient du désir de pouvoir l’appeler n’importe quand pour me sentir en
sécurité.
— LE NOM EST MATIÈRE.
CHERCHE CE QU’IL Y A DERRIÈRE !

Avant de vous raconter ce que j’ai vécu en présence de l’Ange, je voudrais clarifier ce
que je comprends sous ce mot :
Depuis que l’homme a acquis un certain degré de conscience, il a connu cet être spirituel
sous différents noms :
— au Japon, c’est «Kami»,
— dans l’hindouisme, «Deva»,
— dans l’ancien Iran, «Daena» ou «Fravarti»,
— dans la Grèce antique, «Genios»,
et Socrate parlait de son «Daimon»,
— la traduction hébraïque le nomme «Malach»,
— la chrétienne «Angelos» ou «Ange»,
et un journaliste jungien m’a récemment demandé si ce n’était pas la «projection de mon
inconscient».

Toutes ces dénominations n’ont aucune importance.


Ce qui est capital est ceci : «Comment cet être spirituel agit-il en moi ? »

S’il m’aide à devenir plus conscient de moi-même et de ma tâche sur terre ;


à trouver mon indépendance, même face à lui ;
à me sentir non seulement créature, mais aussi créateur ;
à me délivrer de mon attachement au passé, mais aussi de ma peur du futur, et à vivre
intensément l’instant présent ;
à être responsable de moi-même autant que de l’univers entier ;
alors c’est une force de l’Amour divin, c’est mon pareil de lumière et moi je suis son pareil
plus dense sur terre.
Les dialogues ou le saut dans l’inconnu, p.15-16

G. Je suis dans l’obscurité ; que dois-je faire ?


— MARCHE SUR TON PROPRE CHEMIN !
TOUT LE RESTE EST ÉGAREMENT.

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Je voudrais de surcroît mettre en garde contre un risque de mes réponses : évidemment,
l’expérience que j’ai vécue intensément dans chaque cellule de mon corps, dans chaque
frémissement de mon âme, est convaincante.
De ce fait, mon récit pourrait laisser croire que la façon dont j’ai rencontré mon Maître
intérieur est une « norme spirituelle » commune à tous. Il n’en est rien.
Vivre «ma» voie sans jamais «l’imposer», aide autrui à trouver «sa» voie. Tout homme
peut vivre la rencontre avec son « pareil de lumière », chacun à sa manière.
Les dialogues ou l’enfant né sans parent, p.85

CHANTONNE POUR MOI DANS LA FORÊT !


Je n’en crois pas mes oreilles. Depuis mon enfance, j’ai toujours caché mes sentiments
derrière une épaisse carapace, et chanter me paraît complètement absurde.

Et me voilà, au début des Dialogues, stressée au maximum devant toi, mon Ange.
Alors, dès le troisième entretien, tu me dis, mine de rien et d’un ton enjoué, une phrase
magistrale : CHANTONNE-POUR-MOI-DANS-LA-FORÊT ! [Entretien 3 G]

Cela m’a étonnée, mais je l’ai fait ! Et, curieusement, j’ai commencé à marcher autrement,
à respirer autrement, à penser autrement.
Aujourd’hui, je vois bien que tu es le plus rusé de tous les pédagogues du monde !
À travers mon chant — ce « décontracteur magique » — tu t’infiltres dans mon corps et,
petit à petit, c’est toi qui chantes par moi.
Inédit : le Chant - janvier 1992

LE «VOULOIR» EST UN MUR ET NON UNE MARCHE.


C’est une allusion, je le sens, à la façon dont je crispe ma volonté lorsque je veux
atteindre un but.

Lorsque j’étais jeune je voulais, je voulais, je voulais. Par conséquent je suis devenue –
entre autres – championne de Hongrie de natation et j’ai acquis une célébrité flatteuse.
Mais quand les Dialogues ont commencé, j’ai voulu un jour savoir ce qu’il y avait en moi
de plus laid. Immédiatement, l’Ange a indiqué le pli au milieu du front, le pli du vouloir
forcé. Alors je me suis rappelé ce que mon Maître intérieur m’avait dit au début des
Entretiens :
LE VOULOIR EST UN MUR
ET NON UNE MARCHE. [Entretien 3 G]
Les dialogues ou l’enfant né sans parents, p.90
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QU’EST-CE QU’UN
JEU DE VIE ?
C’est un jeu qui nous apprend à mieux vivre avec nous-même, un jeu pour rejoindre le
meilleur. Gitta nous a appris à jouer avec tout ce que nous ne supportions pas de nous.
Voilà ce qu’elle écrivait un an avant sa mort.

QUI SAIT JOUER ?


Je vais vous livrer le secret d’un des Chemins les plus rapides, et c’est mon secret.
Je fais souvent mon petit prêchi-prêcha à qui veut bien l’entendre. Je prêche très sérieusement
mon évangile personnel : « Surtout ne te prends pas au sérieux : joue ! »

On m’écoute attentivement parce que j’ai une réputation sérieuse, puis on se détourne avec un
soupir : « Elle déraille avec l’âge, la pauvre ! »
C’est peut-être vrai, mais je trouve ma sénilité assez positive...
Si vous saviez comme toute la richesse de la vie est attirée par celui qui joue ! Tout pétille... tout
devient léger. Même ce monstre – la mort – me sourit :
« N’aie pas peur ! Par moi un jeu autre, tout à fait autre, un jeu sublime va commencer. »

SI L’ENFANT JOUE, IL S’OUBLIE LUI-MÊME, IL OUBLIE SON MOI.


VOILÀ CE QUE LE NOUVEAU JEU CRÉE.
L’ENFANT QUI NE SAIT PAS JOUER SEUL EST MORT. [Entretien 26 Lili]

Oui, je vous le dis sérieusement, profondément convaincue que le jeu est la Voie la plus directe
pour atteindre CELUI qui a inventé le Grand Jeu de la Création.
Mais je le dis en vain. On ne me croit pas. C’est trop simple, voire même simpliste. Aujourd’hui,
c’est le compliqué à qui on fait confiance. Pourtant, c’est le compliqué qui étouffe la vie.
Aurions-nous peur de perdre notre importance ?
De perdre le sérieux de notre petite personne ?
Le sérieux de nos problèmes ?
Le sérieux de nos malheurs ?

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JEU DE VIE DU MOIS
ENTRETIEN 3 AVEC GITTA
« JE CHANTONNE POUR MON ANGE »

Dès le troisième entretien, l’ange de Gitta lui propose un jeu :


- CHANTONNE POUR MOI DANS LA FORÊT !
Gitta : Je n’en crois pas mes oreilles. Depuis mon enfance, j’ai toujours caché mes sentiments
derrière une épaisse carapace, et chanter me paraît complètement absurde.

Ce jeu de vie
se pratique
en 2 étapes:
Étape 1:
Je choisis une heure et un lieu
(ex.: la forêt, ma chambre ou ma
voiture.)

Étape 2:
J’ose les premiers mots... les
premières notes.
Et je découvre que chantonner,
c’est plus que parler...

Cinquante ans plus tard, Gitta nous partageait son expérience :


Quand mon ange m’a dit : « CHANTONNE POUR MOI DANS LA FORET »...
Cela m’a étonnée, mais je l’ai fait ! Et, curieusement, j’ai commencé à marcher autrement,
à respirer autrement, à penser autrement.
Aujourd’hui, je vois bien que tu es le plus rusé de tous les pédagogues du monde ! À
travers mon chant — ce « décontracteur magique » — tu t’infiltres dans mon corps et,
petit à petit, c’est toi qui chantes par moi.
Inédit : le Chant - janvier 1992

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Notes

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Notes

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À PROPOS DE

Sohâme
Première communauté née de Conversation Papillon, Sohâme réunit des personnes
souhaitant prendre soin de leur énergie spirituelle. L’énergie spirituelle, c’est l’énergie
vitale, les vibrations énergétiques qui habitent tous les êtres vivants. Sohâme unit des
personnes désireuses d’entreprendre un cheminement spirituel, d’entrer en relation avec
leur intériorité ainsi que de retrouver un état d’équilibre et de paix intérieure. Nous parlons
de la conscience de soi, dans le grand tout, grâce à la connexion du cœur.

Sohâme, c’est nous tous. C’est un mouvement rassembleur qui a vu le jour grâce à
Conversation Papillon, une communauté réunissant depuis 2009 plus de 100 000
personnes désireuses de vivre une vie plus heureuse, plus consciente, plus épanouie et
plus rayonnante, autant en eux que dans le monde qui les entoure. Sohâme est la
réunion d’êtres humains conscients que tout est relié et interconnecté, qu’il n’existe pas
un monde matériel et un monde spirituel, qu'il existe un seul monde, car tout est énergie.
Nous sommes « Un » dans le grand tout. Sohâme, c'est la réunion d’êtres humains qui
souhaitent pratiquer une spiritualité vivante au quotidien.

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