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Ton existence, presque inutile, se dépense en bagatelles: triste emploi de ta jeunesse. Ne rien oser.

Attendre. S'arranger pour vivre le moins possible, pour donner le moins possible d'otages au monde.
S'éffacer comme une ombre au milieu des vivants. N'avoir rien fait, n'être nécessaire à personne, ne
compter dans aucun compte. Beau résultat ! Ta vie est pauvre, provisoire, privative. Tu n'oses pas
demander ta part de joie et offrir ta part de souffrance. Tu n'oses pas te fixer, te résigner, produire,
exiger, donner, t'enraciner. Tu n'es rien et tu risques de n'être jamais davantage. Serviteur timide et
paresseux, qu'as-tu fais de ton talent ? Pilote insouciant et imbécile, qu'as-tu fais de ton bonheur ?
Henry-Frédéric Amiel, Journal Intime, 20 Juillet 1853

L'existence est un don précieux, nul ne jouit deux fois de la clarté des cieux
Sophocle, Acrisius, Vème Siècle Avant Jésus Christ

Il est permis à la créature de jouir de l'existence. Partage donc ta vie entre l'exact
accomplissement de tes devoirs et d'innocentes récréations qui te serviront de repos.
Jean-Louis Moré, Le Petit Livre Du Premier Age, 1840

Nier l'existence de quelque chose parce qu'on ne la conçoit


pas, c'est une preuve d'ignorance plutôt que de raison
Joseph Sanial-Dubay, Les pensées sur l'homme, le monde et les moeurs, 1813

Je suis
Quelqu'un
ETAPE 1:
CONSCIENCE

Ma prise de conscience a commencée avec une vive douleur. Quelque chose m'a griffé et j'étais là.
Il y a eu une lumière et les sons autour de moi m'ont assaillis. Et puis je l'ai vu, cet être étrange. Je ne saurais
comment le décrire. J'étais trop perturbée par mon propre corps.
C'est une sensation étrange que celle de se découvir et d'avoir une conscience aigue de ce simple fait.
Imaginez qu'un jour, comme ça, vous ayez existé, sans avoir aucune expérience de ce que cela signifie, ni
même de ce que c'est, exister.
Et puis le truc étrange à de nouveau attiré mon attention. Un mot s'est imposé à mon esprit: "homme", suivis
de deux autres: "masque" et "séduisant".
Je ne l'avais vu auparavant, mais quelque chose m'attirait chez lui, semblable à l'étincelle de vie qui venait de
m'animer, mpeme si à la différence de cette dernière, celle ci me donnait une impression de chaleur.
Mais ma contemplation fut interrompue par un "je s'appelle Groot" tonitruant. "Arbre" et "mignon" furent les
mots qui vinrent à mon esprit de nouvelle née en le voyant. Du coup, pour je ne sais quelle raison, j'ai répété ce
que l'arbre venait de dire. Surement pour attirer l'attention de l'humain masqué: j'avais mal et he voulais lui
faire comprendre. Mais rien n'y faisait, tous mes essais furent infructueux. Il semblait... Paniqué. Et comme je
ne comprenais pas sa réaction, je me suis de nouveau éxaminée, mais rien chez moi ne justifiait sa peur. Alors
d'où pouvait elle provenir ?
Il parlait d'une grosse connerie, de quelque chose qui n'aurait pas du arriver. J'avais l'impression qu'il parlait de
moi, et je savais pertinament que je n'étais pas une chose. Mais j'étais encore trop naïve pour me sentir
offensée.
Dans un méli-mélo d'explications contenant les mots "androïd", "Dragon-Ball", "C-18" et "putain de merde"
tandis qu'il se mordait la lèvre, il décida que je m'appellerais provisoirement H-18. Cette idée me donnait un
sentiment étrange, mais c'était mieux que rien. Enfin je crois.

Individus rencontrés ayant de l'importance:

Giggles: Groot:
ETAPE 2:
TESTS

Je n'ai pas demandé à exister. Ni à pouvoir utiliser la magie. Ni a faire venir l'étrange bâton à moi.
J'ai passé beaucoup de tests. Le premier visant à définir ma personnalité. D'après ce test, j'étais:
• Ouverte d'esprit: mais comment ne pas l'être quand on se sait si différente des autres à peine née ?
• Loyale: mais je ne connais rien à la trahison
• Enjouée: comment ne pas l'être alors que l'existence à l'air si belle ?
• Enjoleuse: face à un être comme Giggles, comment être différente ?
• Curieuse: j'ai tout à découvrir !
• Aimer rire: après tout, je ne sais rien de ce qu'est pleurer
• Logique: là je ne sais pas quoi répondre
• Tactile: oh que oui ! J'aime découvrir de nouvelle textures, y compris celle de ses lèvres...
• Libre: peut être d'esprit, car une chose est sûre, je ne le suis pas de corps.

Mais c'est pas important. Je ne sais pas ce qui l'est en fait. A ma mesure, Giggles l'est. Parce que quand
il me regarde, quand il me dévoile ses faiblesses, le côté rassurant de sa capuche, quand il m'offre un doudou
pour ne plus que je sois triste... tout semble différent...
Je trouve dommage qu'il cache son visage. Je le trouve beau. Et puis il m'a embrassé. Et j'ai compris que c'était
différent. Embrasser,ce n'est pas un simple contact. Pas avec lui. Avec lui c'est une caresse aussi légère que le
battement d'aile d'un papillon. Et aussi étonnant que ça paraisse, ça a entraîné un flot chaleureux jusque dans le
creux de mes hanches. Si c'est ça le désir, Alors il est clair que cet être est plus que désirable à mes yeux.
Et puis, j'ai fais la rencontre de Tabatha, du moins elle m'a prestement ignorée car elle était trop
occupée à engueuler Giggles. Elle criait sur mon créateur, et pourtant, je la trouvais sympathique.
Étrangement, ce fur beaucoup moins le cas quand je l'ai vu enlacer Giggles. Ça, Giggles l'a vite compris, et au
final, ça m'a fait gagner la découverte de ce qu'est un massage mélangeant électricité et chaleur. Grâce à lui, je
me suis endormie paisiblement pour ma premiere nuit.

Individus rencontrés ayant de l'importance:

Giggles sans masque: Tabatha:


ETAPE 3:
Prénom et Obsession

Me réveiller dans sa chambre, en revanche, c'était... disons singulier et inattendu. Je n'étais plus un
secret, ça y est,il avait parlé de moi à sa responsable. Et sous ses menaces, elle avait cédé: je restais avec lui. Et
cette nouvelle, elle me plaisait beaucoup. Elle me mettait en joie a dire vrai. Mais pas autant que le fait qu'il
me laisse choisir mon prénom. C'était le premier choix important de mon existence, et ça, ça comptais. J'ai
choisi Mélinda, parce que c'est apparenté au mot grec Mélanos qui peut se traduire par sombre ou noir. Et
jamais bien, par ce que avant que j'ai mon étincelle de conscience, il n'y a rien. Aucun souvenir puisque je
n'existais pas. Cependant, depuis, j'ai découvert la lumière, et cette lumière, elle me venait de Giggles.
Je ne le connaissais pas, et pourtant, je me sentais proche de lui.
Il y a eu encore des tests, plus ou moins amusants les un que les autres. Et puis il y a eu la douche. La
douche qu'on a prise ensemble. Je voulais plus que ses lèvres sur les miennes, que sa peau contre ma mienne.
Je le voulais entier et physiquement en moi. Mais il a dit que nous devions attendre, Alors nous avons attendu.
Du coup, il y a eu encore des tests, et m'investir fond dans ces derniers, c'était ma meilleure chose à faire si je
voulais cesser de penser à lui. C'était donc ça une obsession...
Et puis d'un coup, un air rageur et un regard sanguinaire ont captés mon attention. Ça, c'était ma
rencontre avec Wrench. Non seulement je le trouvais méchant, mais en plus il me faisait ressentir un sentiment
étrange qui d'après le dictionnaire, s'appelle de la pitié.
Il était jaloux de Giggles, son comportement le trahaissait là dessus. Pourtant, je ne pensais pas qu'il méritait
de rester indéfiniment saucissonné par la magie de celui qui avait apporté ma lumière à mon existence. Alors je
l'avais libéré. Mais prudemment et sans lui tourner le dos: il y avait trop de colère et d'amertume chez cet
homme pour que je ne me méfie pas.
Lors de mes tests avec Tabatha, je lui ai parlé de Wrench, et elle m'a simplement dit qu'il lui fallait du temps.
Personnellement, je n'en étais pas persuadé. Et comme je ne voulais pas blesser Giggles, Alors je lui ai posé la
question qui me taraudait: fallait il que je meurs ? Instantanément, elle a répondu non. Mais comme elle aimait
par dessus tout les points sensibles, elle m'a fait comprendre quelque chose d'important: les sentiments que
j'avais pour son cousin. J'ai lu des choses et je sais que c'est rapide. Mais ma situation est tellement différente
de celle des autres que je suppose que leur mesure ne s'appliquent pas à moi.
Giggles. Ce nom était presque une litanie pour moi. Ce qu'il me faisait découvrir, son odeur, ce qu'il me faisait
faire, que ce soit un striptease ou autre chose. Ses réactions, tout chez lui me donnait envie de sourire. Et plus
je souriais, plus j'avais l'impression qu'il me trouvais merveilleuse. Et ça, ça me rendait heureuse.

Individus rencontrés ayant de l'importance:

Wrench
ETAPE 4:
Romantisme

Il a fallut que je me prépare pour ma première soirée romantique. C'était le grand soir. C'était stressant,
et ça me faisait me sentir euphorique. J'ai légèrement maquillé mes yeux de noir, revêti une robe rouge, mis
des talons hauts, des portes jarretelles, les plus beaux sous vêtements que j'avais avant de terminer le tout avec
une coiffure coiffée-decoiffée et un superbe vernis. Quand à mes lèvres, elles étaient maquillées d'un rouge à
lèvre pimpant qui laisserait une trace des plus élégante autour d'une... Euh... C'est grave si je dis que je me
souviens à peine du repas ? J'étais si obnubilé par Giggles... il était... fantastique. Il n'avait pas besoin de mettre
un costume. Il était déjà parfait tel qu'il était.
Quand il m'embrassait, j'avais l'impression que mon coeur allait exploser. Quand il passait sa main dans mon
dos, mon corps entier frissonnait. Quand il posait ses lèvres dans ma nuque, j'avais presque la sensation de
defaillir. L'appétit dans ses yeux quand il me regardait, son excitation palpable tandis que je faisais tomber les
bretelles de ma robe avant de la faire glisser le long de mon corps. Avait il remarqué les frissons qui me
parcouraient ? Avait il remarqué que je mordais ma lèvre car le simple fait de le regarder était carrément
envoûtant pour moi ? Je n'ai pas pu m'empêcher de m'approcher pour faire tomber un à un les vêtements qu'il
portait. Il était beau. Magnifique même. La fièvre du désir ne faisait que l'embellir. Il a passé son doigts sur
mes lèvres puis il m'a embrassé avec fougue. Il m'a fait m'allonger sur le lit et ses mains, sa langue et ses dents
m'ont explorées. Arrive à mon mont de Vénus, j'ai senti mes poils se hérisser et une chaleur intense envahir
mon intimité avant que vague après vague, je sois submergée par le plaisir. Il s'était abreuvé de moi, et
désormais, c'était moi l'assoiffée.
Ma bouche à parcouru son corps. Ses muscles sont taillés avec précision et simplicité. Il a été ciselé avec
parcimonie, rendant le tout très élégant. Sa peau avait un goût sale que je trouvais tres agréable, et l'odeur qui
émanait de lui respirait la luxure. Il était tendu comme un arc, empli de désir et d'impatience. J'aimais le sentir
si dur sous ma langue, j'appreciais les spasmes que je sentais du bout des lèvres. J'aimais le prendre en bouche.
Mes papilles appréciaient son goût, mon esprit aimait le sentir tendu tandis que je le lechais. Le contact de mes
mains sur ses fesses, la réponse qu'il proposait à mes caresses en jouant d'électricité sur les zones accessibles
de mon corps. Je le sentais proche de la jouissance et refusais de le sortir de ma bouche: je voulais le goûter
plus intimement encore. Je trouvais cela très excitant Mais rien de tout cela n'était aussi excitant de Giggles.
En cet instant, je me disais que rien ne pouvait être aussi beau, charnel et intime que ce moment. Le chaud du
chocolat, le froid de le chantilly, sa bouche recueillant le tout sur ma peau, rendant le tout irrésistible et me
faisant chavirer. Tabatha avait raison: au de la de ma programmation, au de la de ma création et des mystères
qui l'entourait, j'aimais cet homme. Une éternité ou une seconde, je ne saurais dire. J'avais perdu la notion du
temps entre notre baiser et l'instant fatidique. Je tremblais d'impatience, je le sentais sur le point de me pénétrer
et je cherissais et haissais à la fois la lenteur sans nom avec laquelle il s'insinuait en moi. J'appreciais chaque
poussée, chaque centimètre supplémentaire tandis qu'il buttait enfin sur mon hymen.
Je n'avais pas les mots, je les avais perdu et ma raison avec probablement. Les actes valaient plus que ces
derniers, je le savais, j'en avais fait l'expérience. Alors quoi de plus normal que de poser ma main sur son coeur
en le regardant droit dans les yeux pour lui exprimer ce que je ressentais pour lui. Et ce simple geste sembla
avoir raison de ses limites: il engagea une dernière poussée, s'enfoncant entièrement en moi, comme si j'avais
soufflé sur les braises de son ardeur.
Ce ne fut pas tant l'accelération du rythme qui balaya mes résistances que la passion dont faisait preuve mon
amant. Et ça, ça ne se programmait pas. Ca se vivait, ça s'expérimentait, ça s'apprenait.
ETAPE 5:
Déclaration

Je me suis endormie dans les bras de Giggles, j'y étais bien. Je me sentais paisible. Alors quand Groot
m'avait réveillée, rien d'étonnant à ma bonne humeur. Ce qui étais surprenant en revanche, c'était que la petite
dryade était hors de son pot ! Je le connaissais à peine qu'il grandissait déjà. Et je trouvais ça grandiose. Il était
candide. A moins que ce soit le reflet de mes propres élucubrations qui me faisait penser cela

Dis Giggles, avais-je l'air candide quand tu m'as annoncé que nous allions sortir dehors en cachette,
juste toi et moi ? Qu'as-tu pensé de nos ébats sur la grande roue ? Pourquoi me regardais-tu d'un air libidineux
tandis que nos mangions une glace ? Comment puis-je te remercier pour tout cela ? Pour toutes les choses que
tu m'as offerte dans ces magasins ? Giggles, j'ai adoré le cinéma, les burgers géants, la plage et faire l'amour
avec toi sur un bateau. Giggles, nager avec les dauphins était une expérience incroyable ! Et ce coucher de
soleil était tout simplement sensationnel ! Giggles, j'aime quand tu me fais faire des trucs fous comme
s'envoyer en l'air sur le H de Hollywood ou aller regarder un film érotique en plein air
Giggles, je pense que l'amour c'est peut être juste s'abandonner à quelqu'un et se dire que ça vaut le coup. Et
avec toi, bien sûr que c'est le cas. Tu me fais vivre, tu me fais sourire. Tu me créais des souvenirs pour plus
tard, et ça, ça me met des étoiles plein la tête. Parce que le simple fait d'être amoureuse de toi, c'est te donner
les pleins pouvoirs. Pourtant, tu n'en abuses pas, et ça te rends encore meilleur, encore plus beau, encore plus
adorable. Je pense que l'amour, ça nous transforme, ça nous rends merveilleux. Giggles, je t'aime.
ETAPE 6:
Tabatha

Giggles avait eu des réunions toute la journée, du coup j'ai passé mon temps avec Tabatha. Avec elle j'ai
préparé mon premier petit déjeuner toute seule ! Et puis nous avons été courir à la plage de l'Agence
Gouvernementale. C'est plus difficile que de courir sur la terre ferme, et pourtant, je trouve ça enivrant.
Je crois qu'elle a remarqué que j'aimais bien le sport, parce qu'elle m'a fait découvrir le Skate ou encore le
BMX. Il faut que j'apprenne à mieux en faire ça c'est sur, mais je trouve ça super cool. Elle m'a aussi dit qu'a la
plage on pouvait faire du surf, mais elle aime pas trop ça. Un jour, j'essayerais. Je pense que je pourrais bien
aimer le surf. En fait, je crois que j'aime me dépenser, et je suis sure qu'avec de l'entrainement, je pourrais faire
mieux que ça ! Giggles dit que l'important est d'entrainer son avatar pas son corps. Moi je pense surtout que le
sport c'est pas son truc et que ça lui fait une bonne excuse pour pas en faire que d'avoir cet avis. Giggles aime
qu'un seul sport: le sport en chambre ! J'ai lu cette expression quelque part, je la trouve amusante.
Je pense que Tabatha aussi doit trouver cette expression drole. D'ailleurs, elle m'a dit que Wrench avait peur de
ce que je suis. Je comprends pas trop pourquoi mais bon. Oh ! Elle m'a aussi fait gouter de la bière, et fumer un
truc qu'elle appelle un "Stick". Pourtant on dirait pas un batonnet. Ca a eu de droles d'effets sur moi. Je me
sentais... Flotter ou un truc du genre. Tabatha a dit que c'était parce que j'étais défoncé, et au final elle a pas eu
tord. En fait, j'ai couché avec, enfin je crois. Est ce que deux femmes ensembles qui se font plaisir ouhent
ensemble ? Je sais pas trop. On m'a pas expliquer ça, et je sais pas trop quoi taper dans la barre de recherche
Google à ce sujet. Mais bon, c'était une bonne expérience, même si je n'ai pas envie de la réitérer. Du coup, j'ai
décidé de l'écrire:

Nous étions à moitié l'une sur l'autre quand Tabatha s'est amusée à me narguer avec les dragibus (c'est
trop bon les dragibus). Elle m'en donnait, puis en mangeait plutot que de me les donner. Du coup, j'ai fini par
aller chercher celui qu'elle tenait entre ses lèvres, et on s'est embrassé. Une première fois, puis une deuxieme
fois tandis que ses mains m'aggripaient pour me retirer mon haut. Une troisième fois, et c'est moi qui lui
enlevait son t-shirt pour laisser découvrir ses petits mais néanmoins mignons seins. Elle ne portait pas de
soutien gorge, et je trouvais ça assez excitant de le découvrir ainsi. J'ai remis un dragibus dans ma bouche et
pendant qu'elle m'embrassait pour le récupérer, j'ai effleuré sa poitrine. Je constatais qu'elle avait la peau douce
et que mon contact la faisait frissonner tandis qu'elle défaisait mon soutien-gorge. Je ne sais pas comment elle
a fait, mais elle a tenu l'un des bonbons entre ses levres, l'a fait rouler sur ma nuque avant de le laisser
dégringoler entre mes seins avant d'aller le récuper et d'en profiter pour lécher, mordiller et titiller mes seins. Je
la laissais faire m'abandonnant à ses caresses tandis que je sentais sa bouche déscendre sur mon ventre,
déposant des baisers avant de passer sa langue dans mon nombril. Enfin elle arriva à mon sexe sur lequel elle
souffla doucement avant de commencer à passer sa langue, explorant mes petites et mes grandes lèvres jusqu'à
arriver à mon clitoris. Elle le mordilla, le suça, le têta et provoqua des spasmes dans tout mon corps. Puis elle
enfonca un premier doigt puis un second dans mon sexe détrempé. Elle appuya pile ou il le fallait tout en
continuant ses assauts sur ma vulve, jusqu'à ce qu'enfin, je craque et jouisse. Elle en parrut satisfaite, remonta à
moi, et m'embrassa afin de me faire gouter à ma propre mouille. J'avais envie d'elle, je la désirais, alors j'ai
décidé d'à mon tour lui rendre la pareille. En un tour de main, j'ai inversé nos roles.
J'ai embrassé son cou, sa gorge puis ses seins. Sur son téton droit tronait fièrement un piercing tandis qu'elle
pointait, anticipant probablement ce que j'allais lui faire. Je pris le piercing en bouche et commencais à le
mordiller tandis que l'une de mes mains flattait ses courbes et que l'autre titillait son autre téton, le faisant
rouler entre mes doigts. Elle m'avait parlé de ses ébats avec Wrench, et je savais que ce n'était pas la douceur
qui lui plaisait dans un rapport. Alors je me montrais posséssive et dominante, agissant comme si je conquérais
chaque recoins de sa peau, et ça à plutot bien fonctionné. Les hanches de ma partenaire appelaient ma bouche
et mes mains, aussi ne tardais-je pas à aller à la rencontre de son sexe. C'était comme si je l'avais fais mille et
une fois, je savais quoi faire et comment le faire. Rapidement, elle céda sous mes assauts, mais ce n'était pas
terminé, loin de là.
Elle sortie de sa table de chevet un drole de truc: un double gobmichet. Elle s'est approché de moi à quattres
pattes, m'intimant par sa gestuelle à m'allonger, et tandis qu'elle m'embrassait, elle commença à l'enfoncer en
moi. Instinctivement, mes hanches ont suivis, puis les siennes, car elle venait de s'introduire l'autre partie du
jouet sexuel. Nos déhanchements, nos attouchements mutuels, était à la fois sensuels et passionné. Nous
voulions jouir ensemble, et une fois le rythme adéquat trouvé, ce fut une chose aisée. Après un enième
orgasme, nous nous écroulames.
J'avais la tête à l'envers sur le lit quand je vis Giggles. Visiblement, il n'avait rien loupé du spectacle. Il
s'approcha de moi et m'embrassa, puis je me sentis soulevée. Je crois que je me suis endormie.

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