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Mon hypersensibilité 

mon superpouvoir :

J’ai été prise par un tourbillon d’émotion, je ne retrouvais pas de stabilité, en fait je l’ai jamais connue pour savoir par ou
commencer et ou chercher. Je ne comprenais pas pourquoi ? Es ce que c’était normal d’agir de la sorte ? Es ce que le
problème venait de moi ou du monde externe ? Es ce qu’il existe réellement de problème ?

Mes émotions se sont décuplées à telle point que je n’arrivais plus à respirer, ce n’était pas la première fois que ça
m’arrivait, mais cette fois ci c’était différent, différent de toute les autres fois ou j’ai sombré ou j’avais toucher le fond et
pensais faussement m’en sortir.. Cette fois-ci j’ai ressentis la nécessité, le besoin vital d’agir, d’agir réellement, peu
importe comment, peu importe combien de temps ça prendrai, Je devais prendre les choses en main.

J’ai d’abord décidé de me laisser submergé par toute ces émotions qu’autre fois feuillais comme une charge négative
fuirait une autre, Jai choisis le négative pour cette métaphore à fin de décrire l’univers dans lequel je me suis renfermée
tout en me persuadant que tout allait bien, de l’extérieur c’est ce qu’on dirait en tout cas. Je ne vous mens pas que faire
ça, accepter de vivre et ressentir ces pires émotions c’est comme être sur le point de mourir sans jamais rendre son
dernier souffle.

Ce que mon esprit a ingurgité ? De la colère, de la tristesse, du dégout, de la peur, de la culpabilité, de la rumination,
J’avais tellement enfilé de masque que je n’arrivais plus à savoir qui j’étais. Toutes ces choses que j’ai gardé en moi sans
jamais extérioriser et même si ça été fait par moment ce n’était pas pour les réelles raisons et c’était malgré moi parce
que moi mêmes les ignorais à ce moment la ! Je n’avais jamais pris la peine de comprendre, je ne me connaissais
seulement pas.

Le fait d’avoir laisser autant de déché en moi, j’ai fini par ne voir que ça, j’ai fini par n’être que ça. Je voulais que tout
s’arrête, ce que je voyais, sentais, entendais et surtout ce que je pensais et ressentais, juste un instant de répit, même
dans le sommeil je n’arrivais plus à trouver un moment d’accalmi. Mes pensés me suivaient dans les rêves, des rêves
innocents dans lesquels je me refugiais autrefois pour me protéger mais qui étaient devenu que cauchemar.

J’ai fais quelque chose par la suite que je n’aurai jamais cru faire, parce que la société m’avait apprit à ne jamais
montrer mes faiblesses, ma fragilité, exprimer mes ressentis pour paraitre fort aux yeux des autres, car finalement le
plus important c’est de faire croire aux autres ce qu’ils aimeraient bien qu’on soit. J’ai décidé donc de parler, parler de
mes émotions sans peur d’être jugées, j’ai extériorisé ma pensée de la plus bête à la plus sensé à mes proches, je vous
dis pas que ça été la joie juste après, ça m’a libéré de quelque chose mais ça n’a été que de courte durée, j’ai décidé
quand même de ne pas lâcher, vous allez comprendre par la suite que ce qui me rendait aussi mal et me détruisait allait
être mon sauveur, mon héro.

Jai commencé à regarder des vidéos sur youtube qui pourrait éventuellement m’aider, vous s’avez ces vidéos qui vous
présentent 5 clés, 6 clés, pour aller mieux, pour apprendre à s’aimer, pour avoir confiance en soi, pour combattre son
passé, j’ai lues des articles, lue des livres sur le développement personnel, sur le bien être, j’ai tapé à la porte des
religions pour essayer de comprendre ce que la science ne pouvait expliquer. J’ai ensuite demandé de l’aide de
quelqu’un qu’on pourrait qualifier de spécialiste qui pourrait m’apporter une réponse et vite, tellement vite que j’ai
laissé tombée au bout de 2 séances, je ne vous dis pas que ça n’a été d’aucune aide, au contraire, chacune des actions
que j’ai entreprise m’ont amené la ou je me retrouve actuellement, sauf qu’au lieu d’aller directement vers la solution
j’avais oublié quelque chose de primordiale, identifier le problème ? Je me suis posé toute les questions qu’on pouvait
se poser ? J’avais oublié la plus importante ? Quel est mon mode de fonctionnement ? Mais qui suis-je réellement ? Ça
va vous paraitre philosophique, ou trop dramatique mais croyez moi qu’apprendre à se connaitre, mètre la main sur son
traits de caractère, pas ceux qu’on décrit rapidement sur un cv d’entretien, aller au plus profond de soi pour chercher à
comprendre nos réactions vis-à-vis de nous même et vis-à-vis de ce qui nous entoure, notre mode de fonctionnement ;
est la meilleure voire la seule clé pour apprendre à mieux gérer sa vie, ou à la gérer tout court. On devrait rajouter à la
citation qui dit qu’on est le maitre de notre destin et le capitaine de notre âme à condition d’apprendre d’abord à se
connaitre et à être en harmonie avec sois même.

Tout au long de ce processus je me suis collé milles étiquettes, l’essentiel pour moi c’était de mettre un nom sur ce que
j’avais pour passer à l’étape de prise en charge, je pensais d’abord manquer de confiance en moi ? Ou souffrir de
dépendance affective ? Je me disais peut être manqué d’attention ?peut être suis-je trop attaché à mon passé ?ou tout
simplement c’est parce que je passe par une mauvaise passe ? Ou peut être que je suis trop sensible ? Trop sensible,
hyper sensible !

Vous vous rappelez tout à l’heure quand je vous ai dis que ce qui me détruisait allait finalement me sauvait, j’ai
longtemps cru qu’être trop sensible était un signe de faiblesse et de fragilité, un fardeau pour ma part ça été le cas
pendant longtemps, avant que j’apprenne à le reconnaitre, à le comprendre et à l’accepter. Tous le monde est sensible,
c’est juste le degré de cette sensibilité qui diffère.

Pour vous donner une idée, selon les études faites par la psychologue américaine Elaine Aron 20% de la population
serait hypersensible, et je vous rassure ceci n’est pas une pathologie contrairement à ce que la société veut nous fait
croire, aujourd’hui je le vois comme un don du ciel. C’est une particularité du cerveau, une caractéristique avec laquelle
on né, comme la couleur des yeux ou de la peau, c’est génétique. On a tous presque ce que le même nombre de
synapse, mais elles ne sont pas toutes connectés entre elles, chez un hypersensible les connexions nerveuses entre les
neurones sont plus nombreuses et captent et traitent plus d'informations à la seconde que la moyenne. Je pense
beaucoup, tout le temps. Je perçois intensément le monde qui m'entoure, les odeurs, les bruits, la lumière, chacun des
mes sens est exacerbée. Et quand on ne sait pas gérer correctement cette hyper capacité à ressentir les choses ça peut
rapidement être nocive, difficile voir impossible à supporter et à surmonter. Je perçois toutes les subtilités de mon
environnement : les tensions, le stress, la peur, les émotions des autres peuvent m’envahir et me submerger, c'est ce
que l'on nomme de l’empathie, c’est cette capacité à se mettre à la place de l'autre, à le comprendre et à héberger
toutes ses émotions à lui en plus des siennes, on devient une sorte d’éponge qui abrite tout ce que le monde lui renvoi
comme sensation et sentiment.

Lorsque tu me parles je ne fais pas que t’entendre je t'écoute profondément, intensément, je peux déceler les plus
infimes et inflexions de ta voix.
Le monde dans lequel on vit tend a nous automatisé, à nous rendre machinal, et on oublis souvent lesens de l’etre humai
que nous somme, de l’être vivant que nous sommes.
Donc non je ne pleure pas pour un rien, je ne dramatise pas pour rien, je vis seulement les émotions plus intensément
que la plupart des gens. La peine, la tristesse et même la colère peuvent m'envahir lorsque les stimulis extérieurs sont
trop forts mais ma joie de vivre, mon enthousiasme, ma sensibilité n'ont pas de limites non plus, la beauté des choses
me touche la musique, la peinture, la danse me touche, la bonté des gens me touche et tant d'autres choses encore. Là
où tu ne verras qu'un verre d'eau, je verrai un prisme de lumière, la ou tu ne verras qu’un nuage, je verrai le château
d'un pays extraordinaire là où tu n'entendras qu’un son j'entendrai mille notes pétiller, là où tu ne verras qu'une feuille
d’un arbre, je verrai le refuge d’une fée, là où tu poseras ton l'intolérance je poserai mon humanité. Aujourd’hui je me
rend enfin compte de la chance que j’ai de faire partie de ces 20% des personnes ciblées et extraverti et d'avoir
développé des mécanismes de défense très fort, je n’ai pas essayé de rentrer dans les cases que la société nous impose,
aujourd’hui je vais laisser l’univers me découvrir moi comme je suis, je vais le couvrir de ma poésie, et rapporter cette
touche de douceur à un monde qui manque cruellement de sensibilité.

Toute ces remises en questions m’ont emmené à connaitre la vraie moi. Avant de vous demander ce que vous attendez
de vous-même, des autres, de la vie, apprenez à vous identifiez autant qu’être. Si on n’apprend pas à se connaitre on ne
pourra jamais savoir ce vers quoi se diriger et de quoi s’éloigner.

L’hypersensibilité est un trait de caractère, c’est le mien, il est inné en moi, et un trait de caractère on essai pas de
l’inhiber ou l’enlever, il faut le dompter. En comprenant ça j’ai enfin compris ma réaction vis-à-vis de toutes les
expériences de la vie que j’ai eue petite ou grande soit elle.

A vous aujourd’hui de chercher votre trait de caractère, celui qui fais de vous ce que vous êtes réellement et non ce que
vous voulait montrer au monde extérieur et si vous êtes en phase et en concordance avec le résultat continuez sur la
même ligné et faite en sorte d’être la meilleure version de vous-même et si ce qui en sort ne vous plait pas, n’essayez
pas de lutter, de la cacher, de le détruire, faite de lui votre superpouvoir comme j’ai fais de mon hypersensibilité le
mien.

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