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Faculté des Sc. Juridiques Economiques et Sociales-Fès Filière : Economie et Gestion (S1)
Département des Sciences Economiques et Gestion Module : Analyse Mathématique
x2 − |x| 0
(a) lim = (F.I)
x−→0 x 0
Calcul des limites à droite et à gauche en 0.
x2 − |x| x2 − x
lim+ = lim+
x−→0 x x−→0 x
= lim+ x − 1 = −1
x−→0
x2 − |x| x2 + x
lim− = lim−
x−→0 x x−→0 x
= lim− x + 1 = 1
x−→0
√
(b) lim x( x3 + 1 − x) = +∞(+∞ − ∞) (F.I)
x−→+∞
Factorisation (Composée).
√
(√ ) ( 1 )
lim x x3 + 1 − x = lim x x2 (x + ) − x
x−→+∞ x−→+∞ x2
√
(√ 1 ) √ √ √
= lim x −
x2 x +
x ( a b = a b)
x−→+∞ x2
√
( 1 ) √
= lim x |x| x + 2 − x ( x2 = |x|)
x−→+∞ x
√
( 1 )
= lim x x x + − x (x > 0)
x−→+∞ x2
√
( 1 )
= lim x2 x+ − 1
x−→+∞ x2
Corrigé Série 1 - Analyse Mathématique
√ ( √ )
Donc : lim x( x3 + 1 − x) = +∞ + ∞( +∞ + 0 − 1) = (+∞)(+∞) .
x−→+∞
√
x+1−1 0
(c) lim = (F.I)
x−→0 x 0
Méthode 1 : Multiplication (Division) par le conjugué.
√ √ √
x+1−1 ( x + 1 − 1)( x + 1 + 1)
lim = lim √
x−→0 x x−→0 x( x + 1 + 1)
√ √
( x + 1 − 1)( x + 1 + 1)
= lim √
x−→0 x( x + 1 + 1)
(x + 1) − 1 ( )
= lim √ (a − b)(a + b) = a2 − b2
x−→0 x( x + 1 + 1)
x
= lim √
x−→0 x( x + 1 + 1)
1
= lim √
x−→0 x+1+1
√
x+1−1 1
Donc : lim = .
x−→0 x 2
Alors :
√
x+1−1 t−1
lim = lim 2
x−→0 x t−→1 t − 1
t−1
= lim
t−→1 (t − 1)(t + 1)
1
= lim
t−→1 t + 1
√
x+1−1 1
Donc : lim = .
x−→0 x 2
1 + sin x
(d) lim √ ( lim sin x n’existe pas).
x−→+∞ 1 + 2 x x−→+∞
Encadrement (Théorème des gendarmes).
On a : −1 ≤ sin x ≤ 1, ∀x ∈ R.
=⇒ 0 ≤ 1 + sin x ≤ 2
1 + sin x 2
=⇒ 0 ≤ √ ≤ √ (∀x ≥ 0)
1+2 x 1+2 x
1 + sin x 2
Si on pose g(x) = 0, f (x) = √ , h(x) = √ , alors :
1+2 x 1+2 x
g(x) ≤ f (x) ≤ h(x), ∀x ≥ 0.
2
Comme lim g(x) = 0 et lim h(x) = √ = 0, alors d’après le théorème des
x−→+∞ x−→+∞ 1+2 x
1 + sin x
gendarmes : lim √ = 0.
x−→+∞ 1+2 x
ln(x + 1) − x 0
(e) lim = (F.I)
x−→0 x2 0
f (x) f ′ (x)
Règle de l’Hospital (R.H) : lim
x−→x0 g(x)
= x−→x
lim ′ (f et g sont dérivables...)
0 g (x)
On pose :
f (x) 1 −x
= ln(x + 1) − x =⇒ f ′ (x) = −1=
x+1 x+1
g(x) = x2 =⇒ g ′ (x) = 2x
−x
ln(x + 1) − x
lim 2
= lim x + 1
x−→0 x R.H x−→0 2x
−1
= lim
x−→0 2(x + 1)
ln(x + 1) − x 1
Donc : lim 2
=− .
x−→0 x 2
Notons que la fonction f est définie sur R avec deux expressions différentes selon que
x ∈] − ∞, 2[ ou x ∈ [2, +∞[, avec f (2) = 3.
Par conséquent :
lim f (x) = lim− f (x) = 3 = f (2).
x→2+ x→2
Ainsi, f est continue à droite et à gauche en 2 (d’après un théorème du cours) et donc elle
est continue en 2.
Ainsi f est continue au point 2, sur ] − ∞, 2[ et sur [2, +∞[, donc f est continue sur R.
(3) Dérivabilité de f en 2.
√
f (x) − f (2) (3 − 2 − x) − 3
lim = lim−
x→2− x−2 x→2
√ x−2
2−x 0
= lim− = (F.I)
x→2 2−x 0√
1 a 1
= lim− √ ( =√ )
x→2 2−x a a
1
= +∞ ( + ).
0
Puisque cette limite est infinie, alors f n’est pas dérivable à gauche en 2 et par suite, fg′ (2)
n’existe pas.
f (x) − f (2) x2 − 4
lim+ = lim+
x→2 x−2 x→2 x − 2
= lim+ x + 2
x→2
= 4.
Puisque cette limite est finie, alors f est dérivable à droite au point 2 et fd′ (2) = 4.
Rappelons qu’une fonction réelle est dérivable en un point x0 si et seulement si elle est dé-
rivable à gauche et à droite en x0 et fg′ (x0 ) = fd′ (x0 ). On déduit alors que f n’est pas dérivable
au point 2 et par conséquent, elle n’est pas dérivable sur son domaine de définition R.
ln(x)
(a) f1 (x) = .
x−1
On a : Df1 = {x ∈ R/x > 0 et x ̸= 1}=]0, 1[∪]1, +∞[. On étudiera la possibilité du
prolongement par continuité aux deux points 0+ et 1.
ln(x)
• lim+ f1 (x) = lim+ = +∞ ( lim+ ln(x) = −∞).
x→0 x→0 x−1 x→0
Comme lim− f2 (x) ̸= lim+ f2 (x), alors f2 n’a pas de limite en 0. D’où on ne peut pas
x→0 x→0
prolonger par continuité f2 en 0.
1 − cos x
(c) f3 (x) =
x2
1 − cos x 0
On a : Df3 = R\{0} et lim f3 (x) = lim 2
= (F.I) (cos 0 = 1, sin 0 = 0).
x→0 x→0 x 0
On va utiliser la règle de l’Hospital (R.H) deux fois consécutives :
1 − cos x sin x 0
lim 2
= lim = (F.I)
x→0 x R.H x→0 2x 0
cos x
= lim
R.H x→0 2
1
= .
2
Comme cette limite est finie, alors f3 est prolongeable par continuité en 0.
f est continue sur R donc aussi sur [0, 1], avec : f (0) = 1 et f (1) = −2, d’où f (0)f (1) < 0.
Alors d’après le TVI (Cas particulier), il existe x0 ∈]0, 1[ tel que f (x0 ) = 0, donc l’équation
x5 − 4x2 + 1 = 0 admet au moins une solution réelle entre 0 et 1.
(b) x2 − 3 cos x + 2 = 0.
g est continue sur R (comme somme de fonctions continues), donc aussi sur [0, π], avec :
g(0) = −1 et g(π) = π 2 + 5 (cos 0 = 1, cos π = −1), donc g(0)g(π) < 0.
h est continue sur ]0, +∞[ (comme somme de fonctions continues), donc aussi sur [1, e2 ]
avec h(1) = −1 et h(e2 ) = e3 (ln e2 = 2 ln e = 2), c-à-d h(1)h(e2 ) < 0.
Dans les deux cas, h(x0 ) ̸= h(x1 ) ce qui est contradictoire avec le fait que h(x0 ) = h(x1 ) = 0.
√
D’où l’équation x x + ln(x) − 2 = 0 admet une solution unique entre 1 et e2 .
N.B. En général, toute fonction f strictement monotone est injective, et par conséquent toute
solution
( de l’équation f (x) [= 0 est unique. ])
Rappel : f injective ⇐⇒ f (x) = f (x′ ) =⇒ x = x′ , ∀x, x′
1 1
(1) < ln(x + 1) − ln(x) < , ∀x > 0.
x+1 x
Soit la fonction f (x) = ln(x) définie sur ]0, +∞[. f est continue et dérivable sur ]0, +∞[,
donc aussi sur [x, x + 1] (∀x > 0).
En appliquant le TAF sur [x, x + 1], il existe c ∈ ]x, x + 1[, tel que :
f (x + 1) − f (x) 1
= f ′ (c) =⇒ f (x + 1) − f (x) = ln(x + 1) − ln(x) = .
(x + 1) − x c
1 1 1
Or : c ∈]x, x + 1[ ⇐⇒ x < c < x + 1 ⇐⇒ < <
x+1 c x
1 1
Ainsi : < ln(x + 1) − ln(x) < , ∀x > 0.
x+1 x
√
(2) lim x(ln(x + 1) − ln(x)) et lim x(ln(x + 1) − ln(x))
x→+∞ x→+∞
Or :
√
x 1
lim = lim √ = 0.
x→+∞ x x→+∞ x
√ √
x x 1
lim = lim √ (√ 1 ) = lim √ 1 = 0.
x→+∞ x + 1 x→+∞ x→+∞
x x+ √ x+ √
x x
D’où par encadrement (Théorème des gendarmes), on obtient :
√
lim x(ln(x + 1) − ln(x)) = 0.
x→+∞
D’autre part :
1 1 x x
< ln(x + 1) − ln(x) < ⇐⇒ < x(ln(x + 1) − ln(x)) < = 1.
x+1 x x+1 x
x
Par encadrement et puisque lim = 1, alors :
x→+∞ x + 1
1
(3) lim (1 + )x = e
x→+∞ x
On a : ( 1 )x ( x + 1 )x x+1
x+ = = ex ln( x ) = ex(ln(x+1)−ln(x)) .
x x
D’après la question (2), lim x(ln(x + 1) − ln(x)) = 1, et en utilisant la formule de la limite
x→+∞
de la composée (si lim f (x) = y0 et lim g(y) = l, alors lim g(f (x)) = l), alors :
x→x0 y→y0 x→x0
1
lim (1 + )x = e1 = e.
x→+∞ x
−2 1
(1) f (x) = + ln(1 + ).
x+1 x
1
2 − 2
f ′ (x) = + x .
(x + 1)2 1 + 1
x
2 1
f ′ (x) = 2
− 2
(x + 1) x +x
2 1
= 2
−
(x + 1) x(x + 1)
2x − (x + 1)
=
x(x + 1)2
x−1
= .
x(x + 1)2
x 0 1 +∞
f ′ (x) − 0 +
+∞ 0
f (x)
ln(2) − 1
(b) Extremums
(a) Concavité
On déduit que f ′ (x) > 0, pour tout x ∈ R (car ex > 0 et (x + 1)2 > 0). Par conséquent, f
est strictement croissante sur R.
( )′
f ′′ (x) = (x + 1)2 ex
= 2(x + 1)ex + (x + 1)2 ex
= (x + 1)(2 + x + 1)ex
= (x + 1)(x + 3)ex .
On déduit que le signe de f ′′ (x) est celui de (x + 3)(x + 1) (ex > 0, ∀x ∈ R).
x −∞ −3 −1 +∞
f ′′ (x) + 0 − 0 +
f f (−3) f (−1)
Ainsi f est convexe sur ] − ∞, −3] ∪ [−1, +∞[ et concave sur [−3, −1].
D’après le tableau ci-dessus, la fonction f change de concavité aux deux points −3 et −1,
et par suite la courbe de f admet deux points d’inflexions (−3, f (−3)) et (−1, f (−1)).
x3
(3) f (x) = .
x2 − 4
Remarquons que f est impaire (i.e. f (−x) = −f (x), ∀x), alors il suffit d’étudier la fonction
f sur R+ \{2} (car la courbe Cf est symétrique par rapport à l’origine).
Comme x2 > 0 et (x2 − 4)2 > 0, alors le signe de f ′ (x) est celui de (x2 − 12) .
Donc : √ √
f ′ (x) > 0 ⇐⇒ x2 − 12 > 0 ⇐⇒ (x − 12)(x + 12) > 0.
Pour x ∈ R+ , on a :
√ √ √
f ′ (x) > 0 ⇐⇒ x − 12 ≥ 0 ⇐⇒ x > 12 = 2 3.
√ √
Alors, f est croissante sur [2 3, +∞[ et par conséquent, elle est décroissante sur [0, 2[ ∪ ]2, 2 3[
(le sens de variation de f sur ] − ∞, −2[∪] − 2, 0[ se déduit par symétrie par rapport à l’origine).
√
x 0 2 2 3 +∞
f ′ (x) 0 − − 0 +
+∞
f (x)
√
f (2 3)
f ′ (x) + 0 − − 0
√
f (−2 3)
f (x)
−∞
(b) Extremums
′
√ √
f√ s’annule en −2 3 et 2√3 en changeant de signe, donc f admet deux extremums locaux
en 2 3 (un min local) et −2 3 (un max local).
x3
Comme lim f (x) = lim 2 = lim x = −∞, et de même lim f (x) = +∞, on déduit
x→−∞ x→−∞ x x→−∞ x→+∞
que ces deux extremums ne sont pas globaux.
D’autre part, on remarque qu’au point 0, la fonction f admet un point d’inflexion, car la
fonction f ′ s’annule sans changement de signe.
Pour vérifier s’il existe d’autres points d’inflexions, il faut étudier la concavité de f .
Pour cela, on calcule la dérivée seconde de f :
( 4 )
− 12x2 ′
x
f ′′ (x) =
(x2 − 4)2
(4x3 − 24x)(x2 − 4)2 − 2(2x)(x2 − 4)(x4 − 12x2 )
=
(x2 − 4)4
2
4x (x2 − 6) (x2 − 4) − 4x (x2 − 4) (x4 − 12x2 )
=
(x2 − 4)4
( )
4x(x2 − 4) (x2 − 6)(x2 − 4) − (x4 − 12x2 )
=
(x2 − 4)4
( )
4x(x2 − 4) (x4 − 10x2 + 24) − x4 + 12x2
=
(x2 − 4)4
4x(x2 − 4)(2x2 + 24)
=
(x2 − 4)4
8x (x2 + 12)
= .
(x2 − 4)3
x
Comme x2 +12 > 0, donc le signe de f ′′ (x) est celui de (à noter que x2 −4 = (x+2)(x−2)
x2 −4
prend le signe négatif entre ses deux racines −2 et 2) :
x −∞ −2 0 2 +∞
x − | − 0 + | +
x2 − 4 + 0 − -4 − 0 +
f ′′ (x) − + 0 − +
f 0
On déduit, d’après le tableau ci-dessus, que f est convexe sur ] − 2, 0]∪]2, +∞[ et concave
sur ] − ∞, −2[∪[0, 2[.
Ainsi on conclut que le seul point où la fonction change de concavité est le point 0, c-à-d
que (0, f (0)) = (0, 0) est le seul point d’inflexion de la courbe Cf .