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Préface
Si l’on tient compte des croyances religieuses sur la planète, plus de
80 % de la population se réclame d’une croyance ou d’une autre, et tous
croient à ce titre en une forme de vie après la mort. Dès lors, la figure de
l’Occidental matérialiste athée fait figure d’exception, d’incongruité
même. Mais c’est une exception qui a un complexe de supériorité, fondé
sur les succès de sa science et de sa médecine en particulier. Il serait
malvenu de nier ou de dénigrer ces succès, mais il convient de
reconnaître que ceux qui ne « croient » pas en une forme ou une autre de
vie après la mort sont une toute petite minorité, qui se considère comme
une élite intellectuelle. Compte tenu en outre de l’essor ces dernières
décennies d’une « spiritualité laïque », non spécifiquement religieuse, la
proportion se réduit encore car cette spiritualité va également de pair
avec la conviction que la mort n’est pas la fin de l’existence. On joue ici
sur les mots et on marche sur des œufs, car parler de « vie après la mort »
est une contradiction dans les termes, un oxymore, et il serait bien plus
juste de parler d’une « poursuite de l’existence après la mort », quelle
que soit la forme que puisse prendre cette existence. Le deuxième mot
piège est « croyance », car il s’agit moins aujourd’hui de « croire » que
de « savoir » qu’il existe de très bonnes raisons d’accorder du crédit à
cette hypothèse. Il se trouve que c’est au sein même de la science et de la
médecine moderne que viennent les arguments les plus forts pour cela.
Les expériences vécues au seuil de la mort, les réflexions qui entourent la
nature de « la conscience », les états modifiés (ou plutôt augmentés) de
conscience en général, sans même parler des phénomènes qu’on qualifie
en se pinçant le nez de « paranormaux », amènent à penser qu’il est
aujourd’hui parfaitement rationnel d’envisager sérieusement cette
hypothèse de la poursuite de l’existence après la mort physique. Toutes
ces informations et ces arguments sont présentés avec force détails dans
cet ouvrage signé d’un médecin-psychiatre, qui se dit convaincu à
99,99 % de cette réalité, et de sa co-auteure psychologue.
Outre les faits, les témoignages et même les recherches scientifiques qui
soutiennent cette conviction, un autre faisceau d’arguments provient des
limites même auxquelles se heurte la démarche scientifique matérialiste
dans ses tentatives de théorisation du monde qui nous entoure et du
vivant en particulier. Il est à cet égard hautement significatif qu’une
neuroscientifique très respectée (et même anoblie par la reine
d’Angleterre) de l’université d’Oxford, la professeur Susan Greenfield,
ait maintes fois dit et écrit que « le passage de l’activité des neurones à la
conscience est comme la transformation de l’eau en vin ». C’est-à-dire
que c’est un « miracle », qui reste à ce titre inexpliqué par la science. Et
ce n’est pas faute d’y réfléchir depuis de nombreuses décennies. Pour
autant, l’opinion qui prévaut dans les cercles scientifiques académiques,
en tout cas de façon officielle, est que la conscience « émerge » bel et
bien de l’activité électrochimique des neurones du cerveau. Comment
pourrait-il en aller autrement, puisqu’il faudrait sinon revenir au
« dualisme de substances » de Descartes (la matière d’un côté et l’esprit
de l’autre) ou bien envisager des formes encore plus « primitives » de
conceptions dans lesquelles la conscience est partout dans la matière,
voire qu’elle constitue elle-même la matière. Pourtant, et pour primitives
qu’elles soient (en tout cas très anciennes), ces conceptions sont discutées
très sérieusement elles aussi dans les cercles de ce qu’on appelle
aujourd’hui la philosophie de l’esprit, ou de la conscience, car il s’agit
bien là d’un problème fondamental.
Pour le philosophe australien David Chalmers, qui a posé le fameux
« problème difficile de la conscience » (comment quelque chose d’aussi
immatériel que la conscience peut-il émerger de quelque chose d’aussi
inconscient que la matière ?), le trajet intellectuel de « l’honnête
homme » suit quatre étapes. En tout cas, c’est ce qu’il avait entendu dire
au cours de ses études : « On commence comme un matérialiste, puis on
devient dualiste, ensuite panpsychiste et on finit idéaliste. » Et David
Chalmers d’élaborer : on est d’abord impressionné par les succès de la
science, et l’on adopte le point de vue matérialiste (la matière est la seule
réalité « ontologique », tout le reste en procède) ; puis on est perplexe
devant le problème esprit/matière, et l’on se tourne vers le dualisme
posant que matière et conscience sont deux aspects fondamentaux de la
réalité ; dans un troisième temps, on comprend que la science ne révèle
que la structure de la matière, et non sa nature profonde, étant par là
même conduit à adopter le point de vue panpsychiste, selon lequel la
conscience est partout présente au cœur même de la matière ; enfin,
constatant rationnellement qu’il n’y a rien qui apparaisse à son
expérience du monde en dehors de sa conscience, l’honnête homme est
contraint de reconnaître que la conscience est le fondement même de la
réalité, précédant ontologiquement la matière. L’univers est donc de
nature essentiellement mentale, c’est l’idéalisme.
Le mot-clé est ici « expérience ». En effet, la conscience est toute notre
expérience d’être au monde. Elle est la synthèse et l’intégration des
informations apportées par nos sens sur le monde qui nous entoure, et de
celles provenant des souvenirs, des pensées et des émotions ; elle est
ensuite la capacité à savoir que nous savons (conscience réflexive ou
métacognitive) ; mais elle est surtout et avant tout « ce que cela fait »
d’être conscient. Et pour le philosophe Michel Bitbol, ceci,
« l’expérience à la première personne », ne peut pas être objectivé. Dès
lors, le seul critère qui permet d’être sûr que la conscience existe est
d’être soi-même conscient.
N’allons pas plus loin car ces réflexions sont également abordées avec
une grande pédagogie dans ce livre, et sans se perdre dans les
circonvolutions infiniment complexes, et souvent indigestes, de la
philosophie de l’esprit. Soulignons tout de même que David Chalmers
lui-même ne s’affirme pas « idéaliste », reconnaissant simplement
l’intérêt philosophique de certaines versions de ce courant de pensée, qui
en compte beaucoup (trop). Mais il faut, pour finir, mentionner la pensée
d’un philosophe contemporain qui défend l’idéalisme avec beaucoup de
conviction, des arguments convaincants et surtout un sens inégalé de la
métaphore. Largement inconnu en France car non (encore) traduit, le
Néerlandais Bernardo Kastrup propose un modèle qui a le grand mérite
de simplifier ces questions hautement complexes et de les rendre
accessibles au plus grand nombre. Considérons un fleuve qui s’écoule et
qui présente en différents endroits des formes comme des vaguelettes à la
surface et même des tourbillons. De quoi sont constituées ces formes
sinon d’eau et uniquement d’eau, au même titre que l’ensemble du
fleuve ? Voilà ce que sont, selon lui, la Conscience (le fleuve) et la
matière (les vaguelettes sont les objets inanimés et les tourbillons sont la
forme des êtres vivants). Bien sûr, ce raccourci de la pensée de Kastrup
est une trahison, car il construit son raisonnement à partir des
découvertes les plus récentes du domaine des neurosciences ou de la
physique quantique et sa pensée est hautement élaborée, publiée dans de
grandes revues de science et de philosophie.
J’ai adopté ici l’écriture retenue par Olivier Chambon et Marie-Odile
Riffard, qui nous parlent dans ce livre de la (grande) Conscience
universelle avec un C majuscule et de la (petite) conscience individuelle,
les deux ne formant ultimement qu’une.
Au bout du compte, l’apport majeur de l’ouvrage que vous tenez entre les
mains est de nous ramener sur Terre et de nous faire comprendre
l’importance de ces questions pour notre vie ici et maintenant. En effet,
que faire de tout cela, de toutes ces connaissances, si ce n’est y prendre
appui pour transformer notre vision du monde, et particulièrement notre
vision de la vie et de la mort ? Alors qu’un certain courant
transhumaniste envisage de « vaincre la mort », péché d’hubris qui
confine au ridicule, le travail des auteurs nous amène au contraire à
pleinement accepter notre nature humaine, y compris dans son apparente
finitude, sachant justement qu’elle n’est qu’apparente car notre nature
véritable est au-delà du corps. Il est bien connu que changer notre regard
sur la mort revient à changer notre regard sur la vie. Une grande quantité
des informations présentées ici sont à même d’apaiser nos peurs de
manquer, de perdre nos proches, de « tomber malade »… mais aussi de
calmer nos besoins de « réussir », d’être reconnu, notre quête de lauriers.
La peur de la mort est la mère de toutes les peurs, mais c’est moins la
peur de mourir en tant que telle qui nous taraude – inconsciemment – que
celle d’être anéanti, de disparaître. Si la vie a un sens, la mort en a un
également, et nous devons accepter d’exister selon des règles que nous
n’avons pas choisies et qui par définition nous échappent car elles nous
dépassent tellement, en tout cas dépassent notre raison raisonnante. Cette
acceptation, c’est vivre, simplement, pleinement, humainement, non pas
en fondant un espoir irrationnel sur le fait que l’existence se poursuive et
que nous soyons « sauvés », mais en sachant désormais qu’il est
parfaitement rationnel de l’envisager… sereinement.
Jocelin Morisson
Introduction
La mort, mourir. Ces deux mots n’ont jamais été neutres, et le simple fait
de les prononcer intérieurement vous fait déjà sûrement réagir. Relisez-
les à nouveau – « mort, mourir » – et observez s’il vous plaît votre
ressenti physique : est-il confortable ou désagréable, y a-t-il une émotion
qui vient ? Des images, des pensées ou des souvenirs remontent peut-être
à la surface. De toute évidence votre vécu n’est pas totalement neutre.
Nous allons tous mourir un jour, cette question nous concerne donc tous.
Faut-il vraiment s’en inquiéter ou en faire forcément un drame, pour nous
ou pour nos proches ? Avons-nous déjà bien réfléchi à cet état de fait, ou
bien cherchons-nous à esquiver le plus longtemps possible la
confrontation à cette évidence ? Quelles sont nos croyances, nos
expériences et, éventuellement, nos certitudes sur la mort et l’au-delà ?
Nous avons fait le recensement des peurs concernant la mort et nous
allons vous proposer des réponses basées sur la psychologie, la physique
quantique, l’astrophysique, la cosmologie, les sciences de la Conscience,
et les récits d’expériences spirituelles. Vous verrez que ce que l’on sait (et
non pas ce que l’on croit) dorénavant du processus du mourir puis de
l’après-vie est très encourageant et présente la mort comme un moment
très vivant, un passage vers un état d’être plutôt joyeux et lumineux, une
sorte d’état élargi de conscience où l’Amour prend une place essentielle.
En tout cas notre conscience individuelle ne semble pas disparaître après
la mort selon les travaux scientifiques menés ces quarante-cinq dernières
années, elle a même tendance à s’en porter mieux et à continuer son
évolution sur d’autres plans… Et pourtant les Français restent
relativement assez sceptiques quant à la possibilité d’une vie après la
mort. Dans une enquête européenne réalisée entre 1999 et 2002, seuls
43 % d’entre eux croient à une vie après la mort (alors que la moyenne
européenne est de 52 %) et 51 % sont tenants de « l’extinctionnisme »,
soit la cessation de toute forme de conscience après la mort (pour une
moyenne européenne à 36 %).
Le chapitre 1 est constitué de réponses simples et directes, sous forme
d’un dialogue, aux principales peurs, croyances, et incertitudes autour de
la mort. Nous y serons assez « affirmés » et nos réponses pourront
paraître parfois extravagantes, voire « fantasmagoriques » pour certains
d’entre vous, mais heureusement vous verrez qu’elles seront toutes
étayées par les données présentées dans les deux chapitres qui lui feront
suite. Merci donc de ne pas refermer trop prématurément ou
définitivement ce livre avant d’en avoir lu l’ensemble, car chaque partie
soutient et renforce l’autre pour finir par réaliser un tout cohérent et, nous
espérons que, en tout cas, vous le percevrez ainsi comme parfaitement
crédible. Pour certaines données au fil de ces pages, nous aurions pu
choisir la prudence du conditionnel, bien souvent utilisé quand certaines
idées trop à l’encontre de nos conditionnements sont évoquées. Nous
avons pourtant fait le choix d’assumer nos dires, car il nous semble qu’il
est temps aujourd’hui de faire évoluer ces obstacles trop prudents et soi-
disant « rationnels » qui, telles des chapes de plomb, nous empêchent
d’accéder à des informations essentielles à nos vies d’humains au
XXI siècle.
e
Penser à la mort. Penser à sa propre mort. Cela ne nous arrive pas souvent,
n’est-ce pas ? Cela nous arrive lorsque quelqu’un, proche de nous, est
touché… Quand un de nos proches meurt. Ou parfois, on y pense, rarement,
et si vite que l’idée est repoussée. Angoisse profonde ou légère anxiété…
Quelles peurs inconscientes sont arrivées jusqu’à la surface de notre esprit à
ce moment-là ? Quelles sont nos peurs en lien avec la mort ? avec notre
propre mort ? avec celle de nos proches ? nos peurs à nous ? Que
redoutons-nous le plus ? Considérons-nous la mort comme une
« punition » ? comme un point final ? Avons-nous des peurs « confuses »
que nous ne pouvons pas clarifier ? Ces peurs, serions-nous prêts à les
confronter, à les interroger, le temps d’une lecture, d’une présentation de
certains angles de vision plutôt inédits, ou même de certains éléments peut-
être « impensables » pour nous jusqu’ici ?
Sur plusieurs pages Facebook, constituant en tout un groupe d’à peu près
dix mille contacts, nous avons eu l’idée de poser cette question : « En
dehors du fait d’avoir peur de souffrir physiquement, quelle est votre plus
grande peur ou quelles sont vos peurs principales concernant votre mort ? »
Approximativement trois cents personnes ont eu l’élan et la gentillesse de
nous répondre par écrit ce qu’elles ressentaient. Nous les en remercions dès
à présent.
Beaucoup parmi les témoignages que nous avons reçus manifestaient des
peurs concernant la mort. Mille questions et interrogations émergent lorsque
l’on commence à évoquer ce sujet. Nous avons tout d’abord constaté que
les peurs évoquées étaient très différentes en fonction du système de
croyance et des représentations de chacun. Les connaissances intégrées sur
ce que représente la mort sont toutes plus ou moins teintées de cet inconnu
qui peut autant paralyser d’angoisse que fasciner…
Les deux grandes catégories de peur que nous avons pu immédiatement
distinguer sont essentiellement liées à deux perspectives différentes sur
l’après-mort, selon que les personnes croient ou non en une continuation de
leur conscience après la mort de leur corps physique. Cependant, même
lorsque les personnes croient profondément à une survie de leur Être après
une phase de transition, un grand nombre de peurs sont tout de même
présentes.
Nous avons choisi de commencer à donner ici les réponses « entendables »
à peu près par tous. Il est important pour nous de vous proposer de lire avec
un esprit bien ouvert ! Merci, si cela ne vous est pas trop difficile, de laisser
« le petit commentateur intérieur » de côté, le temps de prendre
connaissance de tout ce que nous allons vous proposer. Vous serez peut-être
tentés de refermer le livre bien des fois ou de lever les yeux au ciel (!).
Cependant, pour d’autres, ces pages seront comme des évidences ou des
confirmations de ce qu’ils pressentent depuis toujours… Alors, nous vous
demanderons de bien vouloir vous accrocher parfois, et de laisser à
certaines découvertes scientifiques fondamentales pour nous, êtres humains,
la possibilité d’être enfin prises en compte par le plus grand nombre de
personnes possible ! Ces questions autour de la mort concernent chacun de
nous ! Au cours de nos nombreuses discussions, nous avons si souvent
évoqué notre étonnement devant ce peu d’intérêt « de masse » à propos de
tels sujets : ces découvertes incroyables et ces recherches devraient être à la
une des journaux ! Pourtant, une immense résistance est encore à l’œuvre,
une immense timidité peut-être… et ce livre sera, nous l’espérons, une sorte
de « révélateur » pour certains… En effet, ce chapitre sera donc assez
« doux » et consensuel. Enfin, dans la mesure du possible. Nous vous
réservons les réponses plus « intrigantes » ou « dérangeantes » pour le
chapitre 7, avec lequel nous pourrons clore provisoirement, puisque ce
domaine d’étude est… plutôt infini. Ainsi, vous lirez ces dernières réponses
après avoir pu prendre connaissance des chapitres précédents qui exposent
les études et les nombreux domaines de recherche sur lesquels nous nous
appuyons pour les exposer ici.
Ce premier chapitre va donc aborder les peurs évoquées par des personnes
qui ne « croient en rien » (ce qui est une vraie forme de croyance, en fait…)
ou qui « doutent de tout » : « Après la mort, il n’y a rien ; « Après la mort,
c’est terminé et c’est tout »…
Peur du gouffre, peur du vide, du néant, peur d’une dissolution, de ne plus
exister, peur du « rien », peur que Tout ne soit que matière et donc aboutisse
à la fin de l’être avec la fin du corps. Peur d’un immense trou noir infini, ou
de « flotter je ne sais où ». En continuité avec ces peurs, le vécu angoissant
d’un « non-sens » à l’existence. Nous avons pu de prime abord constater
que ces angoisses sont bien plus fortes que chez d’autres personnes, ayant
des savoirs, des certitudes ou des connaissances sur un « au-delà » de cette
vie. Pour celles-ci, les peurs sont autres, plus reliées au mystère. Elles
portent évidemment sur ce qui va se passer après la mort du corps
physique : qu’est-ce qui les attend ou « qui » les attend ? Auront-elles à
rendre compte de leurs agissements lors de leur vie terrestre, et si oui,
comment ? par la punition, le mérite ? par la prise de conscience, ou…
autrement ? Pourront-elles continuer à veiller sur leurs proches encore
vivants ? Y a-t-il encore un « développement personnel », une évolution
spirituelle à réaliser par l’âme après la mort ? De nombreux autres mondes à
explorer ? Vont-ils avoir à se réincarner ?
Il pourrait être intéressant, avant de commencer cette lecture, de noter
maintenant quelques mots sur vos peurs profondes. Prenez cinq minutes
pour y penser. Pour ressentir. Écrivez-les. Juste quelques mots suffisent.
Et puis, venez voyager maintenant. Venez comme si l’on vous tenait la
main. N’ayez plus peur…
M.-O. : Pourtant, le vide dont les gens ont peur après la mort, n’existe-
t-il pas réellement ?
O. : On sait (notamment par la physique quantique, l’astrophysique, la
cosmologie) que ce qui a créé le monde, ce n’est pas la matière ! La matière
elle-même a été créée par un grand champ de Conscience, on le verra au
chapitre 6. Je vais énoncer ici le principe de base sur lequel tout repose à
mon sens, auquel je ne peux que souscrire au vu de toutes les études et
recherches auxquelles je me suis consacré depuis tant d’années, mais aussi
au travers de mes multiples expériences de conscience, que ce soit à travers
le chamanisme, la méditation, ou certaines expériences d’ouverture de
conscience en thérapie : « La Conscience est première. La matière est
secondaire. »
Prenons les choses à la base. Un grand champ de Conscience a créé notre
niveau humain, notre espace-temps, une sorte d’enclave limitée pour se
permettre de vivre des expériences. J’ai conscience en disant cela ici que je
vais déjà loin. Et pourtant c’est bien cela : la vie est un processus de
Conscience. Dans le chapitre 6, nous prendrons le temps et l’espace, pour
évoquer, décortiquer, détailler et développer le plus justement possible ce
qu’est la Conscience. Dans ce livre, je ne vais pas être politiquement
correct. Je vais exprimer ma vision telle qu’elle s’est développée et
approfondie au fur et à mesure de ma pratique et de mes pérégrinations. Je
suis plutôt un intellectuel, un scientifique, un boulimique de connaissances,
on ne se refait pas, mais j’ai appris à connecter mes ressentis, à laisser
émerger mon intuition, à faire confiance à la Conscience qui s’exprime à
travers moi. Alors voilà mes conclusions en l’état. Voilà où en sont mes
constatations à ce jour. Avec le plus de discernement possible. Je suis
parfois moi-même effaré de mes propres découvertes ! Surtout que mes
conclusions sont en accord avec celles déjà atteintes par bien d’autres
scientifiques reconnus, des Prix Nobel de physique, des professeurs et des
docteurs en psychologie, en psychiatrie, en réanimation, en cardiologie, des
astrophysiciens, ou des philosophes des sciences, et bien d’autres
« cerveaux » encore. Je me suis posé beaucoup de questions sur ce qui
pouvait ou non être possible de dire dans cet ouvrage. C’est un livre destiné
au grand public. Mais il m’est difficile de rester trop vague ou trop tiède.
Alors, allons-y. Merci aux lecteurs de prendre les choses qui seront dites ici
à travers notre besoin à tous les deux, car tu es, Marie-Odile, dans le même
état d’esprit que moi, de les exprimer telles qu’elles sont ressenties. Sans
déguisement encore trop consensuel. Il y a des études, des recherches, des
témoignages, depuis de nombreuses années qui soutiennent et montrent tout
ce qui va être évoqué dans ce livre. Cessons de fermer les yeux, cessons le
déni, et soyons curieux ! Soyons de véritables scientifiques. Il y a des
phénomènes qui sont rapportés. Ne les mettons plus de côté comme s’ils ne
pouvaient pas exister ! Cela n’est pas scientifique ! La science doit prendre
en compte les témoignages de millions de personnes. Allons-y et posons-
nous des questions. Soyons des chercheurs qui trouvent ! Cela me fait
penser à la personne qui cherche ses lunettes partout, alors qu’elles sont sur
son nez. Nos réponses sont devant nos yeux depuis toujours.
Dans le monde de la Conscience pure, à ce « niveau-là », certains
scientifiques en parlent depuis plus de cent ans, il n’y a pas de temps, pas
d’espace, il n’y a pas de début, pas de commencement. La Conscience est
là, toujours, partout, elle est tout et en tout. Il ne peut pas y avoir
d’effacement de la Conscience, il ne peut pas y avoir de « trou » où il n’y
aurait pas de conscience du tout, pas de sens. Il y a une continuité de la
Conscience. Elle relie tous les étages des univers visibles et invisibles. C’est
la même substance immatérielle qui infuse tout, à des degrés différents
certes selon les mondes (ou les « dimensions »). Il y a des mondes où elle
est peu présente, d’autres où elle l’est plus. Mais il n’y a pas de possibilité
de vide réel. Il y a plutôt une sorte de mouvement continu, de pulsation, de
respiration continue qui se fait. Création – destruction – création –
destruction, etc., comme dans le panthéon des divinités hindoues… Mais il
n’y a rien là-dedans qui ressemble à un vrai vide éternel. Le sentiment de
vide n’est qu’un artefact, une sorte d’expérience de séparation maximale et
éphémère vis-à-vis de la Conscience. On peut donc « expérimenter », pour
de vrai, dans notre dimension, la sensation du vide… Mais c’est un peu
comme l’ombre qui n’existe pas par elle-même, qui est juste la résultante
d’un obstacle à la lumière créé par un objet. Si tu retires l’objet, l’ombre
disparaît. Les notions de vide ou de néant sont des créations de notre esprit
mais pas des réalités. On peut aussi se connecter à plein régime à la
Conscience et à ses qualités qui sont joie, félicité, lumière, amour,
connaissance, abondance, plénitude, paix ou bien alors on peut n’en
apercevoir que des aspects assombris, filtrés et déformés par notre
personnalité (nous en reparlerons plus loin).
M.-O. : Donc, parler de la mort, parler des peurs, les confronter avec
les résultats des recherches et des témoignages, c’est aussi une forme de
préparation. C’est important de se préparer ?
O. : Oui, bien sûr. L’état d’esprit dans lequel on meurt, serein, préparé, ou
bien au contraire affolé, désorienté, va jouer sur ce qu’on va vivre les
premiers temps après la mort du corps. Il vaut donc mieux être bien préparé.
Comme quand on va dans un pays étranger. On a besoin de savoir comment
va être le climat, la monnaie, la langue, les éventuels dangers, les espèces
venimeuses ou pas, les monuments à visiter. Si on y va sans aucune
préparation : « Allez, je prends l’avion au hasard, je ne sais pas où je vais
atterrir, je ne fais pas ma valise » et qu’on arrive au Groenland et que l’on
n’a pris que des shorts, on va souffrir. Si, au contraire, on atterrit en
Équateur, à un moment où il fait très chaud et qu’on n’a pris que des vestes
polaires, on va souffrir. On ne connaît pas la langue, on n’a pas d’argent…
Bref. Ça se prépare, un voyage. C’est le bon sens. La mort nécessite aussi
du bon sens. Il vaut mieux être prêt. Sinon, c’est normal d’être un peu
paniqué quand on y est. Imagine le pire, on n’est pas préparé et on ne sait
pas qu’on est mort : on risque d’être un moment dans la confusion. Prenons
l’exemple d’un voyage qu’on nous ferait faire sans nous prévenir en
Amazonie. On va nous y emmener sans qu’on le sache. On nous endort en
nous faisant avaler à notre insu un produit hypnotique, et on nous met dans
un avion sans que nous en soyons conscients. On nous réveille, c’est la nuit
et on est déjà dans la jungle. Et au moment où on se réveille, on pensait
qu’on s’était endormi chez nous… Il n’y a personne pour nous expliquer
quoi que ce soit… on risque de ne pas comprendre ce qui se passe et de le
prendre très mal.
M.-O. : Une autre crainte très proche est celle évoquée par ceux qui
nous ont dit : « Mais ce qui est triste, c’est que l’on perd nos liens avec
ceux que l’on aime à cause de la mort ! » Ces liens sont-ils donc rompus
totalement et définitivement ?
O. : Au contraire, il semble bien que nous gardions des liens précieux et
devenus encore plus riches et subtils, entre vivants et morts. Et cela dans les
deux sens. Les défunts, du moins dans les premiers stades de leur évolution,
nous voient, nous veillent, pensent à nous. Surtout, ils entendent les pensées
que nous leur adressons (et les prières) et ils y sont très sensibles. Quant aux
vivants, ils peuvent être contactés spontanément par les défunts au cours de
leur vie, pour un quart d’entre eux au moins6. Dans ces cas, les statistiques
montrent que les défunts qui contactent les vivants avaient toujours des
liens d’amour avec eux. Les défunts vont aussi se manifester à nous dans
les jours ou heures qui précèdent notre mort, pour nous préparer, nous
guider et nous accueillir7. Ils peuvent aussi faire partie du « comité de
réception » au moment même de notre mort8. Il reste donc de nombreuses
possibilités de continuer à exprimer de l’affection et de l’amour entre
défunts et vivants, il s’agit juste de s’adapter à la qualité différente du lien,
en trouvant de nouveaux moyens de communication, en éveillant nos sens
subtils et en nous ouvrant à notre sagesse intérieure.
2. Les phénomènes péri-mortels
et l’indépendance de la conscience
« En réalité, la matière n’est rien. Le monde que nous observons et dans lequel nous vivons
n’est qu’un simple reflet, l’éclat solide de la Conscience immatérielle qui lui donne
vie. Nos corps sont les cristallisations éphémères d’esprits immortels. »
Agnès Stévenin, la médium dans le livre de S. Allix, Après
Il est temps maintenant de nous plonger dans l’étude des phénomènes qui
ont pu être observés autour de la mort, en expliquant à chaque fois en quoi
il implique de façon assez évidente et crédible l’existence d’une conscience
individuelle qui survit après la mort du corps physique. Ces phénomènes
existent depuis toujours. Vous aurez certainement déjà entendu parler d’au
moins l’un d’entre eux. Certains vous surprendront peut-être.
Généralement, ils ont été tus par les personnes concernées ou les témoins
proches, devant le scepticisme, la suspicion, les moqueries ou l’inquiétude
qu’ils pouvaient susciter. Beaucoup de témoins ou de personnes les ayant
vécus ont été fortement bouleversés et soulagés lorsqu’ils ont pu un jour
entendre ou lire que des médecins, des psychiatres, psychologues,
anesthésistes, infirmiers, etc., avaient connaissance de ces expériences et les
envisageaient sans le filtre déformant d’un dogme ou d’un déni. Nous vous
proposons de rester ouverts et de laisser résonner ce qui au plus profond de
vous ne vous est pas si inconnu ! Il est bien entendu important d’exercer
son discernement dans toute nouvelle approche. Vous allez découvrir ici
que ces phénomènes sont étudiés sérieusement depuis maintenant plus de
cinquante ans pour certains. Ces recherches bousculent. Elles remettent en
question. Elles produisent parfois plus de questions que de réponses. Mais
cela n’est-il pas le signe que nous sommes encore loin d’avoir tout compris,
tout découvert, et qu’une fois que cette barrière mentale qui empêche nos
esprits dits « rationnels » de se déployer à leur mesure aura enfin sauté, il
sera temps d’oser explorer plus avant ces vastes horizons, sans peur ?
Les expériences de fin de vie (EFV) (end of life experiences) est un terme
très global, contenant toutes les expériences liées au fait que le sujet va
bientôt mourir. Le terme anglo-saxon NDA (near-death awareness),
« conscience accrue à l’approche de la mort », est un peu plus restreint dans
son contenu : il est lié au fait que la conscience s’élargit quelque temps
avant la mort (de quelques semaines à quelques heures), qu’elle commence
à se détacher du corps physique, et qu’elle se retrouve donc entre deux
mondes, un pied dans le monde matériel ordinaire et un autre dans l’un des
mondes de l’au-delà. On utilise aussi le terme « visions des agonisants »
(death-bed visions), pour parler des EFV survenant dans les derniers jours
ou les dernières heures de la vie, dans lesquelles les agonisants voient des
êtres défunts ou des guides venir les chercher pour les accompagner dans la
transition entre vie et trépas, ou perçoivent de merveilleux mondes semblant
correspondre au domaine transcendant de l’au-delà.
Les expériences de fin de vie (EFV) incluent une grande variété
d’expériences : les mourants peuvent visiter des réalités alternatives ; eux
ou un de leurs proches peuvent avoir la prémonition de l’imminence de la
mort, même quand rien d’objectif ne le laisse supposer ; les personnels
soignants peuvent apercevoir des lumières apparaissant dans les chambres
des mourants ou des formes en train de quitter le corps, au moment de la
mort, comme une fumée, une brume grise, une nuée blanche très vaporeuse.
Parfois, ce sont des comportements étranges d’animaux peu avant la mort
de leurs propriétaires. D’autres fois, il s’agit d’un simple changement
d’expression chez le mourant – son visage s’illumine de joie, comme s’il
voyait quelqu’un qu’il reconnaissait et aimait – ou bien il tend la main vers
ce qui semble être une présence invisible. Wills-Brandon51 cite un article de
journal dans lequel toute une équipe chirurgicale suédoise (trois chirurgiens
réputés, un anesthésiste, six infirmières et quatre techniciens) a pu voir une
vapeur bleutée lumineuse sortir du corps du patient opéré au moment où il
mourait. Aucun membre de l’équipe n’a pu s’expliquer rationnellement ce
qui se passait52. D’autres évènements étranges peuvent survenir au moment
de la mort, comme des cognements ou des tapotements inexpliqués, des
coups à la porte, des téléphones qui sonnent au moment de la mort sans
qu’il y ait quelqu’un au bout du fil, des lumières s’allumant ou s’éteignant
dans la chambre d’une personne venant de mourir, des photos tombant d’un
mur ou, phénomène le plus souvent rapporté, des horloges anciennes à
balancier (mais parfois même des réveils électroniques) qui s’arrêtent pile
au moment de la mort.
L’intérêt de la science pour ces phénomènes date déjà de près d’un siècle.
Sir William Barrett, physicien et scientifique renommé de son époque, avait
étudié les « visions des agonisants » et déclara53 : « Je suis convaincu que
les faits que nous avons publiés démontrent de manière décisive (1)
l’existence d’un monde spirituel, (2) la survie après la mort, et (3) la
communication occasionnelle de ceux qui ont trépassé. »
Voici les faits, mis en évidence par Barrett, et publiés dans son ouvrage
célèbre de 1926, Death-Bed Visions. The Psychical Experiences of the
Dying :
• Au moment de la mort ou juste à proximité, le mourant reçoit des
visites de parents ou d’amis dont il sait qu’ils sont morts.
• Le mourant peut aussi recevoir la visite de personnes récemment
défuntes mais dont il ignorait la mort.
• Les visites de défunts sont souvent accueillies par le mourant avec
surprise, paix et joie.
• Les enfants mourants et recevant la visite d’anges sont surpris de
voir que ces créatures angéliques n’ont pas d’ailes.
• Beaucoup de ceux qui ont ces visions sont pressés de rejoindre leurs
aimés dans l’au-delà.
• La mort devient plus facile quand ces visions sont survenues ;
• Quelquefois, des membres de la famille présents à côté du mourant
voient aussi ces visiteurs de l’au-delà.
Une autre étude historique de ces phénomènes (années 1959 à 1973) a été
menée par Osis et Haraldsson, permettant une validation transculturelle
(Inde, États-Unis) des découvertes de Barrett, en enquêtant auprès de
milliers de soignants (médecins et infirmiers) témoins de visions des
agonisants. Voici les conclusions principales de leurs études :
• Parmi les dizaines de milliers de mourants étudiés, près de 50 % ont
connu des visions.
• Ces visions impliquaient des personnes aimées, d’autres individus
ou des personnages mythiques ou religieux.
• Le but de telles visites était d’escorter le mourant depuis ce monde
jusqu’à celui de l’au-delà.
• Les mourants ont souvent décrit le caractère particulier de l’énergie
ou de la lumière émanant de ces visiteurs.
• Les visions montraient des scènes de l’au-delà, avec des « jardins
lumineux », des édifices d’une grande beauté architecturale, ou des
structures de passage symbolique comme des portes, des ponts, des
rivières ou des bateaux.
• Le monde de l’au-delà était décrit comme peuplé d’êtres angéliques
brillants ou d’une couleur intense.
• Il y avait un sentiment d’union avec Dieu ou la création.
• Trois quarts des agonisants ayant des visions mouraient dans les dix
minutes après celles-ci et les autres quelques heures après.
Enfin, voici une autre étude de référence, menée récemment par le
neuropsychiatre anglais Peter Fenwick. Après l’étude de témoignages
évoquant ce qui se produit quand les personnes meurent, Fenwick et ses
collègues ont élaboré un questionnaire qu’ils ont confié aux membres de
trois unités de soins palliatifs et d’une maison de retraite en Angleterre. Ils
ont aussi mené l’étude dans trois centres de soins palliatifs néerlandais54.
Pour finir, ils ont reçu par e-mail plus de mille cinq cents récits provenant
du grand public et ont interrogé des médecins, des infirmières, des
auxiliaires et des aumôniers, ce qui leur a donné une bonne idée des états
mentaux détaillés des mourants. Comme le résume Fenwick dans le livre de
Kean55 : « Dans les jours précédant la mort, certains patients racontent
qu’ils se sont rendus dans une autre réalité, qu’ils décrivent comme un
endroit plein d’amour, de lumière et de compassion. Cette réalité alternative
apparaît aussi réelle aux yeux de ces patients que de se trouver au sein de
leur centre de soins palliatifs. » Dans son étude rétrospective, ces
expériences d’une « nouvelle réalité » ont été déclarées par 30 % à 32 %
des soignants anglais et 55 % des Néerlandais et, dans l’étude prospective,
on les retrouve chez 48 % des soignants de chaque groupe. Quasiment
aucune de ces expériences n’était effrayante. Les mourants étaient toujours
contents de voir leurs « visiteurs » de l’au-delà, et ils étaient calmes et
même joyeux après leur visite. De plus, ces visites étaient toujours
réconfortantes pour les membres de la famille à qui on avait rapporté – ou
qui avaient vu directement – les effets positifs sur leur parent56.
Sur les traces de Fenwick, MacConville et McQuillan en Irlande
proposèrent à des soignants de personnes en fin de vie de faire passer à
leurs patients un questionnaire sur l’état mental et les visions des
agonisants.
Les chercheurs découvrirent que, indépendamment de la maladie, de la
cause du décès ou des médicaments utilisés pour le traitement, les visions
des agonisants étaient toutes communes. Les soignants de l’étude étaient
témoins du fait que leurs patients rencontraient des parents ou amis
décédés, une lumière blanche, des anges ou personnages religieux, et… le
parfum des roses.
Meredith57 a interviewé MacConville et McQuillan sur leur recherche et a
rapporté les faits suivants : comme le public n’est pas informé sur les
visions des agonisants, certains membres de la famille deviennent très
inquiets lorsque ces phénomènes surviennent. Au lieu d’utiliser ces
expériences pour débuter le processus de deuil et pour ouvrir la discussion
sur ce que sont la mort physique et la transition de la conscience vers l’au-
delà, beaucoup de soignants ont recours à des explications psychologiques
ou médicales des visions.
MacConville et McQuillan suggèrent que les professionnels de soins
palliatifs ont besoin d’une formation approfondie sur la nature réelle des
visions des agonisants. Cela éviterait les malentendus et l’anxiété, non
seulement pour les membres de la famille, mais aussi pour le mourant. Ces
chercheurs ont aussi relevé un fait qui confond les sceptiques : 31 % des
soignants interrogés ont été témoins de patients inconscients qui
soudainement reprenaient conscience juste avant de mourir (« lucidité
terminale »). Après s’être mis à parler avec clarté et calme avec ceux autour
d’eux, ils s’éteignaient tranquillement.
Enfin, précision non négligeable, cette étude a montré que les visions des
agonisants sont très différentes, dans leurs caractéristiques, des
hallucinations ou des idées délirantes induites par des médicaments. En
effet, 68 % des soignants interrogés dirent que les visions différaient
beaucoup des hallucinations. MacConville et McQuillan, tout comme Osis
et Haraldsson l’avaient constaté auparavant, trouvèrent que le calme et la
cohérence des visions n’avaient rien à voir avec le côté incohérent et
aléatoire des idées délirantes induites par la fièvre ou les médicaments.
Nancy Callanan, une infirmière spécialisée dans l’accompagnement des
mourants, a décrit six catégories de conscience accrue à l’approche de la
mort (NDA en anglais)58 :
1) Le patient, sentant sa mort se dit métaphoriquement prêt pour un
voyage, un départ.
2) Le patient décrit un paysage céleste, merveilleux, qui l’attend
après sa mort.
3) Le patient parle ou est en présence de personnes déjà décédées ou
d’un être spirituel.
4) Le patient connaît le moment exact de sa mort (parfois mieux que
les médecins, déjouant ainsi tous les pronostics).
5) Le patient est capable de choisir le moment exact de sa mort.
6) Le patient éprouve un urgent besoin de réconciliation, de terminer
les choses laissées en suspens dans sa vie.
Les points 2 et 3 correspondent aussi à ce que les Anglo-Saxons ont appelé
les death-bed visions ou « visions des agonisants ».
Voici un cas typique de conscience accrue à l’approche de la mort :
Un fils raconte ainsi les derniers jours de son père : « Les deux
derniers jours de sa vie, il est devenu différent. Bien qu’il ressente
encore de la douleur, il s’était apaisé, était content, souriait et riait
beaucoup. Il me dit que son père était venu le voir (père décédé depuis
longtemps, dont il ne m’avait jamais parlé avant) et que ma mère
(morte quatorze ans plus tôt) était dans la chambre et lui parlait de
temps en temps. Il n’était pas confus, tenait des conversations tout à fait
sensées avec moi et était conscient que je ne pouvais voir ce qu’il
voyait. Il me disait que son père et ma mère étaient venus pour
l’accompagner quand il mourrait et il n’avait désormais plus peur de
mourir. Je dois ajouter que son état d’esprit n’était pas provoqué par
des médicaments car, à part du paracétamol (un antalgique banal), il
avait refusé de prendre autre chose… » (tiré du livre de Fenwick P. et
Fenwick E., The Art of Dying, Continuum, 2008).
La fréquence de ces phénomènes a été validée par des recherches encore
plus récentes. En Italie, Paola Giovetti (1999) a effectué une recherche
montrant que 40 % des mourants étudiés ont connu des « visions de
départ ». Dans une revue de la littérature (2010), Emily Williams Kelly a
estimé que 41 % des patients mourants avaient une expérience de « visions
des agonisants59 ». En réalité, les expériences de fin de vie (EFV) sont
certainement encore plus communes que ce que l’on peut penser. Un article
récent (Mazzarino-Willett, 2010) dit qu’elles interviendraient, en réalité,
chez 60 % de ceux qui meurent tout en étant conscients. Une étude de
201460 a même trouvé une fréquence beaucoup plus élevée de ces
expériences de fin de vie : environ 80 % des cas ! Disons qu’actuellement,
le consensus s’établit autour d’un taux de plus de 50 % des patients mourant
consciemment qui auraient une expérience de fin de vie et qui, de ce fait,
seraient susceptibles de se sentir plus rassurés et aidés par ce processus
d’agonie.
Quant à ceux présents au chevet du mourant (proches, soignants), ils font
souvent état d’être témoins de ces expériences de fin de vie. Une étude
indienne de 201161, enquêtant auprès de cent quatre familles proches des
dernières semaines d’agonie d’un des leurs, montre que 30 % d’entre elles
furent témoins de visions des agonisants et que cela s’avérait indépendant
des données socio-démographiques et de la prise ou non d’opiacés.
Kellehear et col.62 ont réalisé le même genre d’étude avec cent deux
familles moldaviennes, et 36 % d’entre elles furent témoins de visions des
agonisants. Dans une étude suisse de 201563, entre 50 % et 60 % des
soignants rapportent que leurs patients mourants peuvent faire l’expérience
d’une autre réalité avant de décéder. Remarquons aussi que les médecins
reconnaissent peut-être moins facilement ces phénomènes que les
infirmiers. Dans une étude de Grant et col.64, seuls 8 % des dossiers
médicaux étudiés faisaient état de visions au seuil de la mort ; en revanche,
quand ils interrogeaient les soignants (principalement des infirmier(e)s),
60 % d’entre eux rapportaient de semblables visions.
On peut rapprocher des expériences de fin de vie la « connaissance
subconsciente d’une mort prochaine » (dans les semaines ou mois à venir)65.
La personne semble posséder la prémonition de sa mort à venir. Elle n’en
est pas vraiment consciente, mais elle adopte pourtant des comportements
qui indiquent qu’à un certain niveau d’elle-même, elle sait qu’elle va
mourir bientôt. En voici les signes :
1) Habituellement à peu près trois semaines à trois mois avant leur
mort, les individus commencent à modifier leur comportement
habituel.
2) Modéré au départ, ce changement comportemental commence
comme un besoin de reconsidérer les buts de la vie – passant de
considérations matérielles à des considérations plus philosophiques.
3) Cela est suivi d’un besoin de rencontrer toutes les personnes qui
leur sont importantes. Si les visites ne sont pas possibles, ils
commencent à leur écrire des lettres, ou à les appeler au téléphone,
ou à les joindre par e-mails, Twitter, ou Facebook.
4) Comme le temps passe et se rapproche du moment fatidique,
l’individu se met à régler sérieusement ses affaires et/ou entraîne ou
instruit quelqu’un de ses proches pour s’en occuper à sa place. Cette
instruction peut être très spécifique, impliquant parfois des détails
tels que : quelles sont les dettes ? Y a-t-il une police d’assurance et
comment s’y prendre ? Comment les biens doivent être distribués ?
Quels sont les projets ou objectifs qui ne sont pas encore atteints et
comment les compléter ? Les questions financières semblent très
importantes, de même que le règlement des affaires personnelles en
cours.
5) Il y a chez l’individu un besoin quasi compulsif de confier ses
sentiments intimes et ses pensées les plus profondes, de dire ce qui
n’avait pas encore été exprimé, surtout vis-à-vis des personnes
aimées. Il y a aussi habituellement chez lui le désir d’un dernier
« baroud d’honneur », comme le fait d’aller à un endroit dont il
avait toujours rêvé ou de faire ce qu’il avait toujours eu à cœur de
faire un jour.
6) Le besoin de régler les affaires et d’en finir avec certains détails
peut devenir si obsessionnel qu’il peut apparaître étrange ou bizarre
aux yeux des autres. Souvent, il y a le besoin de discuter de
l’éventualité – « et si je meurs bientôt, que se passera-t-il ? » –
comme si l’individu avait fait un rêve ou avait eu une prémonition.
La personne peut à cette occasion sembler centrée sur des
préoccupations morbides ou inhabituellement sérieuses.
7) Habituellement, environ 24 à 36 heures avant la mort, les
individus se détendent et sont en paix. Ils apparaissent souvent plus
en forme, d’une vivacité d’esprit inhabituelle, en confiance,
d’humeur joyeuse. Il émane d’eux une impression de force et une
attitude positive, comme s’ils étaient maintenant prêts à affronter
quelque chose d’important et d’imminent. Ceux qui sont proches en
ressentent l’aura.
Les expériences de fin de vie ne sont pas des hallucinations, et plusieurs
faits, exposés ci-après, convergent dans ce sens et permettent de l’affirmer.
Ainsi, lors des visions de défunts venant accueillir la personne au seuil de
sa mort, l’agonisant ne sait parfois pas que la personne est déjà morte (par
exemple un décès récent qu’on lui a caché pour ne pas le perturber), ou
même, il ne la reconnaîtra qu’un peu plus tard (s’il s’en sort finalement) sur
un album de photos de famille, alors qu’on ne lui avait jamais parlé de cette
personne auparavant.
De plus, certaines expériences sont « partagées » entre les accompagnants
et les agonisants : comme dans les expériences de mort partagées (EMP).
C’est ainsi que certains accompagnants perçoivent, en même temps que le
mourant, la présence de défunts venus chercher le patient (visions, audition
de voix, etc.). D’autres accompagnants voient, lors de la mort de
l’agonisant, une lumière entourant la personne, un tunnel, ou des formes
(dans le « brouillard » souvent) qui quittent ensuite le corps. Des
phénomènes physiques constatés par les personnes présentes peuvent se
produire en même temps que la mort, comme l’arrêt d’une horloge, un verre
qui explose au moment même où le mourant a la vision d’un défunt qui
vient l’emporter, ou des comportements animaux bizarres66.
Quelques autres arguments, encore, permettent de prouver que ces
expériences de fin de vie ne sont pas liées à la prise de certains
médicaments, à la présence de certaines maladies, à l’existence de
croyances religieuses ou de conditionnements culturels particuliers67 (Osis
et Haraldsson, Rawlings, P. et E. Fenwick, Barrett, Callanan68) :
1) Les patients prenant des sédatifs connus pour induire des
hallucinations connaissent moins de phénomènes de conscience
accrue à l’approche de la mort (EFV) que ceux qui ne prennent
aucun traitement. De plus, les hallucinations liées aux médicaments
concernent généralement le monde ordinaire et ne contiennent pas
de visions d’un autre monde ou d’une autre existence.
2) On ne peut suspecter les médicaments antalgiques d’être à
l’origine des EFV, même s’ils sont connus pour provoquer des
hallucinations dans un petit nombre de cas : en effet, les patients en
suite postopératoire des services de chirurgie reçoivent les mêmes
médicaments mais ne font jamais d’EFV (sauf si l’heure de leur
mort est venue). Wills-Brandon (2012) confirme que la nature des
visions des patients sous médicaments antidouleur ne diffère pas de
celles de patients n’ayant pas ces médicaments.
3) Les maladies qui sont connues pour provoquer des hallucinations
s’accompagnent en fait moins souvent d’EFV (autrement dit, les
patients atteints de maladies ne provoquant pas par elles-mêmes
d’hallucinations vivent plus souvent des EFV, en comparaison).
4) Les patients qui font l’expérience de l’au-delà ont des visions qui
ne correspondent pas toujours à leurs croyances antérieures sur
celui-ci : notamment les expériences d’enfer et de démons sont
quasiment absentes. Les mourants « voient » la plupart du temps
quelque chose qui ne leur a jamais été enseigné et qui était tout à fait
inattendu pour eux. Si l’EFV était une hallucination ou un fantasme
produit par le mental, elle serait congruente à leurs croyances
antérieures ou à leurs conditionnements conscients ou inconscients.
5) Les EFV semblent être sans rapport avec les souhaits profonds
des patients et ne pas se produire chez ceux à qui on aurait pensé de
prime abord. Ainsi, elles sont aussi fréquentes chez les patients qui
pensent pouvoir se rétablir que chez ceux qui se savent en train de
mourir.
6) Le déroulement de l’EFV est très peu sensible aux différences de
culture et de religion. Ainsi, l’étude d’Osis et Haraldsson,
comparant États-Unis et Inde, conclut que « les similitudes qui
existent entre les deux pays quant à l’essentiel des visions précédant
la mort parlent d’elles-mêmes et appuient de toute évidence
l’hypothèse de la survie de la conscience après la mort ».
7) Plus le patient est lucide, plus son contact avec la réalité est
demeuré intact, alors plus il a de chances de faire des EFV très
précises, nettes, et lui semblant « plus réelles que la réalité ».
D’ailleurs, souvent, les patients vivant une EFV sont tout à fait
capables de tenir une conversation extrêmement sensée et cohérente
avec les personnes réelles présentes dans leur chambre, en même
temps qu’ils peuvent converser avec les êtres venus de l’au-delà
pour les accompagner dans la mort. Le patient sait que les personnes
présentes ne peuvent pas voir ses visions, alors que la personne
hallucinée délirante croit que les autres personnes voient et
entendent comme elle.
8) Les hallucinations induites par les médicaments sont de contenus
et de qualités différents comparés à ceux des visions dans les EFV,
et leurs effets sur les patients sont très différents : les hallucinations
n’ont pas de sens et produisent un effet négatif, alors que les visions
lors des expériences de fin de vie possèdent un sens éclairant et
évident, produisent un effet positif et réconfortant et conduisent à
une bien meilleure acceptation de la mort. Les infirmières de soins
palliatifs travaillant quotidiennement avec des mourants peuvent
assister à de nombreuses expériences de fin de vie mais aussi à un
état de conscience accrue à l’approche de la mort au cours de leur
carrière, et se disent tout à fait capables de faire la différence entre
un état de conscience accrue à l’approche de la mort et des
hallucinations pathologiques69.
9) Quand l’hallucination est due à un médicament, elle s’arrête
quand on arrête la prise du médicament ; les EFV constituent un
processus qui se déroule indépendamment des fluctuations du
traitement médicamenteux.
Un cas particulier de conscience accrue à l’approche de la mort (EFV) est
appelé « expériences de lucidité terminale » (terminal lucidity). Ce sont des
cas où les patients atteints d’affection psychiatrique (Alzheimer, troubles
affectifs graves ou schizophrénie par exemple70) ou d’affections
neurologiques graves (tumeurs, infarctus ou abcès cérébraux, méningites,
démences, etc.71) retrouvent subitement et totalement leur clarté mentale et
leur mémoire quelques minutes à quelques jours avant leur mort. Ils
redeviennent capables de tenir des discours sensés et rationnels avec leurs
proches, alors qu’ils étaient depuis parfois plusieurs années psychiquement
ou neurologiquement incapables de communiquer, plongés dans la
confusion, avec même, dans certains cas, une grande partie du cerveau
détruite. Ces cas montrent que la conscience peut redevenir intacte même
lorsque l’état du cerveau ou du psychisme devrait y faire obstacle ou la
rendre impossible, si le cerveau était à l’origine de la conscience… L’étude
de Brayne et col.72 montre que, dans une équipe de soins palliatifs, sept
soignants sur dix avaient déjà pu observer des patients déments et confus
redevenir lucides quelques jours avant leur mort, durant les cinq dernières
années de leur pratique. L’étude de Fenwick73 montre aussi que dans toutes
les unités de soins palliatifs où ont été interviewés des soignants, ceux-ci
avaient vu de leurs propres yeux des patients antérieurement confus qui
redevenaient subitement suffisamment lucides, les derniers jours de leur
vie, pour reconnaître et dire au revoir à leurs proches et aux soignants.
On l’aura compris, l’un des intérêts majeurs de toutes ces études est
d’indiquer et de confirmer que nous ne mourrons pas seuls confrontés au
néant, mais plutôt bien accompagnés par des défunts remplis d’amour, et
réconfortés par des visions enchanteresses d’autres mondes. Il est cependant
un autre aspect essentiel de ces phénomènes : c’est la façon dont ils
convergent avec les descriptions recueillies lors des expériences de mort
imminente (EMI) et permettent ainsi de proposer une vision cohérente et
sensée de ce que représentent le passage de la mort et la survie dans l’au-
delà. Les expériences de fin de vie comportent en effet de nombreuses
ressemblances avec les EMI : expérience d’un endroit idyllique où se
rencontrent proches décédés et êtres spirituels venant proposer leur aide,
une lumière vive et aimante, parfois même une revue de vie en accéléré. Il y
a même l’expérience d’une frontière au-delà de laquelle on ne revient pas
sur terre : simplement, dans les EMI, les parents décédés rencontrés invitent
le sujet à rebrousser chemin et à revenir à la vie alors que dans les
expériences de fin de vie, les défunts promettent à l’agonisant de revenir le
chercher pour l’aider à franchir ce passage. Après une expérience de fin de
vie impliquant l’expérience de la lumière, le mourant la décrit aux tiers
exactement comme une personne réanimée le fait en revenant d’une EMI :
pleine de chaleur, d’amour, de paix, de compassion et immensément
attirante. EFV et EMI pourraient bien ainsi être deux facettes d’une même
expérience vue sous différents angles, « des expériences d’une même réalité
post-mortem, où la mort n’est pas une fin mais un simple passage vers une
réalité alternative74 ».
3. Les contacts avec les consciences
des défunts
Après avoir évoqué les expériences de conscience augmentée vécues par les
mourants dans le chapitre précédent, nous allons maintenant aborder un
autre point de vue, puisqu’il s’agira, dans les paragraphes suivants, de
contacts entre les vivants et les consciences des morts, ceux qui ont réalisé
cette transition, et notamment des recherches et études qui ont été menées à
ce sujet, qui peut être si bouleversant parfois.
La médiumnité mérite une place à part. Elle est en effet le seul phénomène
qui puisse être provoqué par la volonté d’un sujet et donc être étudié
expérimentalement, et cela contrairement aux états de conscience accrue en
fin de vie (EFV), aux expériences de morts imminentes (EMI) et aux
contacts avec un défunt (CAD) spontanés, qui surviennent de manière non
prévisible et non programmable.
Il existe trois types de médiumnité : la médiumnité mentale (la plus connue
en France et la plus étudiée scientifiquement ces vingt dernières années), la
médiumnité à transe, et la médiumnité à effets physiques (la plus
spectaculaire, celle qui ébranle le plus la branche matérialiste de la science,
surtout étudiée à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, mais qui
perdure jusqu’à nos jours).
Autant la médiumnité mentale n’implique « que » le contact de conscience
à conscience entre le défunt et le médium, autant les deux autres formes de
médiumnité impliquent des faits et supposent des processus bien plus
surprenants et extraordinaires, mais pour autant tout à fait réels au vu des
recherches qui les ont étudiées. Ainsi, la médiumnité à transe met en jeu le
fait que, pendant sa transe, la conscience du médium se désolidarise
partiellement de son corps et laisse de la place à un esprit, que l’on appelle
« esprit-contrôle », ce dernier parlant et agissant avec sa propre personnalité
à travers le corps du médium et communiquant avec les esprits des défunts
qui veulent s’exprimer et parler aux consultants. Dans la médiumnité à
effets physiques, un esprit-contrôle utilise le corps énergétique14 du médium
(l’« ectoplasme », dans le jargon) pour provoquer des effets de
psychokinèse (lévitations, coups frappés, instruments de musique joués,
déplacements d’objets, etc.), des manifestations de voix extérieures
indépendantes du médium, ou des apparitions (de défunts, de mains,
d’objets, etc.). Nous montrerons que bien que semblant extravagants et
abracadabrantesques, ces phénomènes n’en ont pas moins été observés,
enregistrés et validés par de très nombreux témoins dignes de foi et
contrôlés par des scientifiques chevronnés et reconnus de leur époque. Nous
enjoignons le lecteur à ne pas refermer tout de suite le livre et à aller
jusqu’au bout de sa lecture pour qu’il se fasse sa propre idée des faits
relatifs à ces types de médiumnité !
Quel que soit le type de médiumnité utilisé, les informations vraies reçues
par les médiums (validées par le consultant ou par une recherche ultérieure
de confirmation) sont bien sûr inconnues de lui au départ et sont parfois
même inconnues du consultant, ou des autres proches du défunt, ou de qui
que ce soit. Il en est ainsi quand les expériences de médiumnité se font avec
des consultants dits « par procuration » (proxy sittings), et que le médium
obtient quand même de très bons résultats alors que le consultant représente
un tiers parti et non pas lui-même (ni le consultant ni le médium n’ont de
liens personnels avec les esprits qui communiquent).
Dans les cas probants, les signes qui sont envoyés aux médiums sont
suffisamment précis pour qu’il n’y ait aucun doute sur l’identité de l’esprit
contacté. Par exemple15, l’esprit supposé de la personne décédée fera la
description d’un objet qu’elle possédait de son vivant, donnera le surnom
d’un chien qui lui appartenait, ou indiquera un endroit particulier où trouver
quelque chose de précieux. Leur précision peut être telle que certaines
cellules d’investigation policières font parfois appel à des médiums pour
résoudre des énigmes ou retrouver des cadavres cachés par des assassins.
L’esprit de la victime peut donner des renseignements importants qui
permettent de lui rendre justice « ici-bas ». Cela se fait bien sûr en toute
discrétion, car la médiumnité n’est pas encore vraiment reconnue dans nos
sociétés occidentales.
De même, les réponses ou les informations correctes données par les
médiums sérieux ne sont pas liées à la chance ou au hasard car elles
s’accompagnent de très peu d’affirmations fausses. Nous verrons aussi plus
loin que leurs réponses correctes ne peuvent être totalement attribuées aux
seules capacités parapsychologiques (notamment télépathie ou
clairvoyance) mais impliquent vraiment un contact avec l’esprit d’un
défunt.
Nous avons regroupé ici médiums mentaux et médiums à transe, car ils sont
susceptibles d’être étudiés par les mêmes procédures expérimentales et se
recoupent parfois : de nombreux médiums mentaux peuvent aussi
occasionnellement se mettre à fonctionner comme des médiums à transe.
Les médiums mentaux opèrent le plus souvent à la lumière du jour, en état
de conscience ordinaire ou en légère transe. Ils sentent qu’ils sont dans une
interaction directe avec l’esprit d’un défunt (sensation d’une présence
vivante) et non pas en train d’utiliser une capacité parapsychologique pour
obtenir par télépathie ou par clairvoyance les informations que
posséderaient le consultant ou une autre personne vis-à-vis du défunt. Ils
relaient aussi les messages des défunts au fur et à mesure qu’ils les
reçoivent, soit sous forme auditive (clairaudience) soit sous forme
d’impressions ou d’images symboliques. Parfois le médium dit être capable
de voir réellement le défunt communicant (clairvoyance). N’étant pas en
transe, ils sont bien conscients des messages qu’ils délivrent. Les
informations obtenues par leur canal peuvent prendre quatre formes
différentes :
• Premièrement, l’« esprit communiquant » peut vouloir essayer de
prouver son identité en se référant à des évènements de sa vie
passée.
• Deuxièmement, il peut décrire les expériences récentes de la vie du
consultant, comme s’il était capable de voir ce qui se passe sur terre.
• Troisièmement, il peut donner des conseils au consultant, concernant
les différentes difficultés ou les choix difficiles à faire qu’il
rencontre dans sa vie.
• Et quatrièmement, l’esprit peut commenter sa condition actuelle,
habituellement en rassurant simplement le consultant sur le fait qu’il
se sent bien et heureux, ou en décrivant les réalités spirituelles, les
conditions de « vie » du monde non visible où il se trouve.
Évidemment, dans le contexte de l’hypothèse de la survie de l’âme, les
informations correspondant à la première forme ont plus de valeur que les
autres.
En utilisant une forme plus poussée de médiumnité, certains médiums
parviennent à atteindre un état de transe et à laisser un communicateur
défunt régulier s’exprimer par l’intermédiaire de leurs cordes vocales. Cette
« entité maîtresse », ou « esprit-contrôle », va délivrer des informations
émanant d’autres défunts (ces derniers restant, quant à eux, dans leur
monde). Les « esprits-contrôles » vont ainsi relayer les messages d’autres
défunts appelés « communicateurs » (communicators), avec lesquels ils
prétendent être en contact. La plupart des médiums finissent par avoir
comme assistance toute une « équipe d’esprits-contrôles », se relayant au
cours d’une séance pour les aider dans leur tâche de médiumnité. Dans la
médiumnité à transe, le processus ne fonctionne pas seulement dans le sens
réceptif, comme dans le cas des lectures médiumniques mentales, car la
relation entre le médium et ses esprits peut être interactive. Les
manifestations complètes de personnalités ostensiblement défuntes
s’opèrent toujours par le biais des médiums à transe16. Dans le passé (fin
XIX siècle et début du XX siècle), certains médiums à transe parmi les plus
e e
éminents ont été soumis à des études approfondies et minutieuses, par des
scientifiques reconnus de leur époque : il s’agit notamment de Mme Leonora
Piper, Mme Gladys Osborne Leonard, ou Mme Eileen Garrett. Le résumé de
ces études est très bien exposé dans le livre de Kean17, ou dans les livres
d’Alan Gauld18 et de David Fontana19, en anglais. L’écriture automatique
peut être considérée comme une forme de médiumnité à transe, où un
défunt prend juste possession des mains du « médium » pour écrire ses
messages de l’au-delà. Comme le dit le père François Brune, spécialiste,
entre autres, de la question : « Il ne s’agit pas de textes écrits en laissant
simplement monter ses émotions et son imagination, tout contrôle de la
raison mis hors service. Dans sa forme la plus aiguë, le transcripteur ne fait
que tenir à peine le crayon, tandis qu’une force de l’au-delà le met en
mouvement ». Il s’agit, le plus souvent, d’une écriture (style d’écriture) qui
n’est ni celle du trépassé, ni celle du récepteur. Mais dans certains cas,
l’écriture propre du défunt se retrouve tout à fait (correspondance de
structure et de geste), à travers l’écriture produite par la main du récepteur20.
Il y a des concordances qui, interprétées sans connaître a priori la
provenance du texte à authentifier (écriture automatique), conduisent à la
conclusion qu’il s’agit d’une seule main. Le père Brune tient
particulièrement en estime six grands textes d’écriture automatique, qu’il
juge à l’égal des plus grands textes spirituels, tout en étant plus
compréhensibles et attrayants, plus précis, sur beaucoup de domaines, que
les textes des mystiques, ceux-ci n’ayant fait qu’entrevoir ce que ces
témoins directs de l’au-delà ont vu. Il cite ainsi les messages transmis par
Pierre Monnier, Bertha, Paqui, Roland de Jouvenel, Gitta Mallasz dans les
Dialogues avec l’ange, et Arnaud Gourvennec.
La recherche actuelle porte plus sur les médiums mentaux. Dans des tests
strictement contrôlés, dans lesquels toutes possibilités de fraude ou de biais
méthodologiques sont éliminées, les médiums mentaux sont capables de
donner des informations spécifiques précises et exactes à propos de
personnes décédées, avec qui ils disent communiquer, avec très peu
d’erreurs. Parmi les chercheurs qui ont réalisé ces expériences, on peut citer
Tricia Robertson et Archie Roy21, Garry Schwartz22, Emily Kelly et Diane
Arcangel23, ou Julie Beischel24 du Winbridge Institute. Cette dernière équipe
est la seule parmi ces quatre à poursuivre ces recherches avec les médiums ;
elle a publié en 2018 un livre résumant leur travail : Investigating Mediums
(Enquête sur les médiums).
Les protocoles ainsi mis en place évitent plusieurs types de pièges : la
fraude (le médium pourrait se renseigner sur les participants à l’avance, via
Internet par exemple), la « pêche à la ligne » (le médium par ses questions
au consultant pourrait obtenir des réponses lui permettant de deviner
logiquement d’autres indices) et la lecture du comportement non verbal du
consultant (là aussi lui donnant des indices). Ils permettent aussi de
s’assurer que les réponses fiables données par les médiums sont assez
précises pour ne pouvoir s’appliquer, dans leur majorité, qu’au consultant et
pas à d’autres, et que les réponses erronées soient minoritaires par rapport
aux réponses justes. Ainsi, cela peut donner lieu à des protocoles dit « en
multiple aveugle », c’est-à-dire où les participants (médium, consultant et
chercheurs) ignorent (sont aveugles à) certaines données cruciales, ce qui
évite les différents pièges mentionnés ci-dessus.
Voyons-en un exemple typique, peu ou prou utilisé tel quel dans les
recherches citées ci-dessus. Le lecteur verra ainsi que la charlatanerie et la
« croyance magique » ne sont pas en jeu ici. Dans une salle, se trouve un
groupe de consultants potentiels et, séparés d’eux par un écran opaque et ne
pouvant ni les voir ni les entendre, un médium. Un ordinateur attribue, de
manière aléatoire et inconnue au départ par les expérimentateurs, un
numéro à certaines personnes présentes dans la salle et qui seront alors
désignées comme des consultantes auprès du médium. Celles-ci ne sauront
pas qu’elles ont été désignées. Le médium recevra juste un numéro et fera
sa lecture médiumnique sans que personne ne sache à qui cela correspond
dans la salle. À la fin de l’expérience, tous ceux présents dans la salle
reçoivent les comptes rendus de toutes les lectures effectuées par le médium
et doivent les évaluer en notant pour chaque information si elle leur
correspond ou pas. Quand, au final, ceux qui ont été tirés au sort pour être
consultants notent leur propre lecture (rappelons qu’ils ne savent pas que
c’est la leur au moment où ils l’évaluent) comme très appropriée à leur cas,
et que celle-ci n’est pas notée comme appropriée à leur cas par les autres
participants, alors on peut vraiment dire que l’information a été obtenue par
des voies paranormales, sans biais possibles, et que les consultants ont reçu
une information qui leur était très spécifique et ne pouvait être liée à des
affirmations passe-partout trop générales de la part du médium. Cette
description, peut-être un peu compliquée, décrit néanmoins le soin et le
sérieux méthodologique avec lequel les études sur la médiumnité se font
actuellement.
En France, une expérience réalisée et filmée par l’équipe de Stéphane
Allix25, journaliste et co-fondateur de l’Inrees, a montré que plusieurs
médiums mentaux faisant indépendamment et séparément une consultation
pour une même personne, sans qu’ils puissent connaître les résultats de
leurs collègues, obtenaient des informations valides étonnamment
identiques.
Stéphane Allix a aussi publié en 2015 un ouvrage dans lequel il fait état
d’une expérimentation personnelle astucieuse amenant à conforter
l’hypothèse que les morts peuvent communiquer avec nous via les
médiums. Le 22 juin 2013, S. Allix a déposé dans le cercueil de son père
cinq objets, sans que personne ne l’observe. Pendant les deux ans qu’a duré
sa recherche, personne, pas même sa femme, n’avait été mis au courant de
la nature de ces objets. Il a pris soin de photographier chaque objet juste
avant de les mettre dans le cercueil. Puis il s’est adressé à son père, lui a
expliqué ce qu’il faisait, et lui a demandé de dire à des médiums de quels
objets il s’agissait. Un peu plus d’un an après, il a proposé à six médiums
mentaux de « participer à une expérience », au sujet de laquelle il est resté
très évasif. Outre le fait que chaque médium lui ait dit des choses
troublantes car vraies et très précises sur son père et sa famille, cinq des six
médiums consultés ont perçu au moins deux des cinq objets, et ce parfois
même avant que Stéphane ne leur ait dit précisément pourquoi il les
consultait. À la suite de cette expérience, Stéphane Allix, jusqu’alors très
prudent pour ne pas tirer de conclusions hâtives, a convenu que pour lui le
doute n’est plus possible : la conscience de son père est bien vivante et peut
communiquer avec des vivants !
Les voix indépendantes directes sont des voix pouvant être entendues à une
certaine distance du médium, dans d’autres parties de la pièce et donc ne
sortant pas de sa bouche. Les principaux médiums ayant cette habileté et
ayant été étudiés extensivement sont Gladys Leonard, Indridi Indridason,
Leslie Flint ou John Sloane entre autres. Ces voix peuvent survenir pendant
que le médium lui-même parle, elles peuvent converser avec lui et lui
répondre, peuvent s’exprimer dans des langues étrangères inconnues de lui
(mais reconnues par des participants), chanter ensemble (voire même avec
des capacités lyriques que le médium n’a pas), mais surtout parler aux
participants et être reconnus par eux comme typiques et très reconnaissables
d’un de leurs défunts. Souvent ces voix s’expriment à travers une
« trompette » (un cône avec marquages fluorescents qui lévite pendant que
les voix l’utilisent et vient s’approcher des participants).
Les médiums peuvent être contrôlés en ayant des bandes adhésives sur la
bouche (tout en étant attachés, rappelons-le !), ou bien avec de l’eau dans la
bouche, voire même avec un appareil enregistrant l’activité électrique de
leurs cordes vocales, pour être bien sûr que les voix, provenant de divers
endroits de la pièce et à distance d’eux, ne soient pas produites par
ventriloquie.
Le docteur Alan Gauld (1979) a écrit un ouvrage qui fait référence sur une
forme particulière de « médiumnité involontaire à effets physiques » : il
s’agit du phénomène dit de poltergeist. Des esprits qui se manifestent en
rapport avec une personne précise, à l’intérieur d’une demeure, ou bien à
l’extérieur dans ses environs immédiats. Le nom poltergeist peut paraître
farfelu de premier abord, tant il évoque le titre de films d’horreur, alors
qu’il a été très sérieusement étudié par des chercheurs reconnus. En France,
le commandant de gendarmerie Émile Tizané32, après quarante ans de
recherches sur ces phénomènes, a publié toute une série d’enquêtes de
gendarmerie sur des cas de ce genre en y ajoutant ses commentaires. Il
décrit un tableau complet des manifestations pouvant se produire. Parmi
celles-ci, citons : des coups frappés dans la maison, des portes ou fenêtres
qui s’ouvrent toutes seules, des objets traînés sur le plancher, habilement
déplacés ou lancés, qui contournent les obstacles comme s’ils étaient
réellement transportés par une force intelligente, des chaises qui se
promèneront curieusement à travers la pièce et les personnes qui seront
assises dessus pourront alors être soulevées avec leur siège, des corps
étrangers qui passent à travers les murs d’une pièce close, des objets qui
paraîtront se former dans l’air, etc. La plupart des phénomènes se
produisent à la lumière du jour et à la vue de nombreux témoins de toutes
les classes sociales. Nous disons qu’il s’agit là d’une forme particulière de
médiumnité à effets physiques car ils se réalisent toujours à proximité d’un
être vivant dans la demeure et qui semble se trouver là pour prêter à l’esprit
invisible un élément dynamique qui lui manque en propre. Cet
intermédiaire humain, devenant ainsi « médium » malgré lui, est
absolument nécessaire à la mise en œuvre des effets. Ces phénomènes étant
liés à la présence de la personne qui fournit l’énergie nécessaire à leur
apparition, lorsque cette personne se déplace, ces phénomènes la suivent,
cessant là où elle était et apparaissant là où elle arrive. Il arrive cependant
que certains phénomènes de poltergeist soient plus liés à un lieu qu’à une
personne, même s’ils ont toujours besoin de la présence d’une source
d’énergie pour pouvoir se manifester en ce lieu. La plupart du temps, la
force agissante reste invisible mais certains témoins l’ont vue prendre
l’apparence d’un brouillard, d’une fumée, d’une lueur fugitive, ou même
d’une forme humaine.
« Tout ce que vous voyez a ses racines dans le monde invisible. Les formes peuvent changer,
mais l’essence reste la même. »
RÛMÎ
Vers la fin du XIXe siècle, il est devenu évident que la physique classique
rencontrait ses limites ; elle n’était tout simplement pas capable d’expliquer
certains phénomènes de niveau subatomique (plus petit que l’atome). La
reconnaissance de ces limites permit le développement d’une nouvelle
branche révolutionnaire de la physique appelée la « mécanique quantique »,
qui vint pulvériser la vision classique du monde reposant uniquement sur le
matérialisme3. Selon le physicien américain Amit Goswami, la mécanique
quantique (ou physique quantique) est « un nouveau paradigme en science
basé sur le primat de la Conscience […]. Ce nouveau paradigme résout de
nombreux paradoxes de l’ancien paradigme (matérialiste) et explique bien
plus d’anomalies constatées4 ». Amit Goswami propose, dans son livre The
Self-Aware Universe, un modèle « panpsychique » qui stipule que tout vient
de la Conscience, y compris la matière et que, donc, l’esprit et le corps
n’ont plus à être opposés ou séparés par un dualisme puisqu’ils sont reliés et
traversés par une même Conscience.
La théorie de Ransford
La Conscience et la conscience
Une différence essentielle est à souligner tout au long de l’ouvrage, entre la grande
Conscience, ou Conscience-Source, et la petite conscience, celle qui est présente en
chaque être. La Conscience (avec un C majuscule) est ce qui initie et oriente la création
de la matière et donc des corps. Ceux-ci portent en eux une étincelle de la Conscience,
une version limitée et réduite d’elle : c’est la petite conscience (avec un c minuscule).
Celle-ci s’identifie avec ses limites, ses formes, elle est « hypnotisée » par elles, et peut
en oublier progressivement sa nature profonde, ses racines toujours présentes dans la
matrice de la Conscience. Quand je dis « moi, je… », je parle à partir de ma conscience
individuelle. Quand je commence à me dire « je me sens un avec le Tout », c’est ma
conscience qui est en train de se reconnecter avec un plus grand débit à la Conscience
originelle.
Ainsi, la Conscience avec un C majuscule peut être considérée comme une
sorte de « substance » immatérielle et hyper-lumineuse, constituant la
« matrice cosmique », un « champ » illimité véhiculant un flux
d’information et d’énergie. C’est, métaphoriquement parlant, l’océan
intelligent primordial, la source de toutes les formes créées. Elle donne
naissance en permanence aux différentes formes que prennent les univers
physiques ou plus subtils. La conscience avec un c minuscule représente
alors la façon beaucoup plus restreinte dont la Conscience est ressentie
quand elle se perçoit elle-même, alors qu’elle est fixée, filtrée et limitée
dans une forme.
On peut d’une certaine façon la présenter comme un « Être », vivant,
intelligent, et aimant, dans toute sa complexité. C’est aussi la position de
ceux et celles qui ont rencontré l’« Être de Lumière » au cours d’une
expérience de mort imminente par exemple, au cœur de laquelle les témoins
décrivent unanimement une présence lumineuse et aimante. C’est
également la position de toutes les personnes ayant vécu une expérience
mystique de fusion avec l’Un : connaissance, lumière, joie, et amour
apparaissant alors comme étant les quatre facettes d’un même « existant ».
La Conscience s’expérimente comme un flux, une énergie, un courant, un
processus. C’est la « mère » immatérielle d’où tout s’origine. Elle est sans
commencement ni fin, présente avant, pendant, et après ce qui se manifeste
sous forme de matière. C’est la conscience qui est réelle, le monde physique
n’étant qu’une de ses manifestations, une de ses innombrables expressions.
Max Planck, en 1944, ose avancer le fait qu’« il n’existe pas, à proprement
parler, de matière ».
La Conscience anime le fonctionnement de l’univers selon un « plan
intelligent évolutif et créatif » pour Garry Schwartz28, qui parle de « GOD »
(acronyme créant un mot qui veut dire Dieu en anglais) soit « Guiding :
principe qui guide – Organising : principe qui organise – Designing :
principe qui conçoit ». C’est aussi ce que le courant scientifique du « plan
intelligent » (intelligent design29) cherche à mettre en évidence partout dans
la nature : l’observation, sous les multiples formes de la création et du
vivant, de l’activité d’une intelligence créant du sens, de l’harmonie, de
l’ordre et de la beauté.
Nous aimons particulièrement citer les conceptions de l’astrophysicien
Trinh Xuan Thuan30, qui montre que l’univers semble parfaitement réglé
pour permettre l’apparition d’un observateur intelligent, capable d’apprécier
son organisation et son harmonie. Le physicien Freeman Dyson (Les
Dérangeurs de l’univers31) l’affirme : « L’univers savait quelque part que
l’homme allait venir. » L’univers est en symbiose non seulement avec
l’homme mais avec toute forme d’intelligence qu’il héberge. Les conditions
initiales et les constantes physiques de l’univers sont fixées avec une
précision extraordinaire pour permettre l’apparition de la vie et de la
conscience. Une précision comparable à celle dont devrait faire preuve un
archer pour planter une flèche dans une cible carrée d’un centimètre de côté
placée aux confins de l’univers ! Les propriétés de l’univers sont
déterminées par une quinzaine de constantes physiques et par des
conditions initiales extrêmement précises (quantité totale de matière, taux
d’expansion, densité initiale de l’univers, etc.). Les réglages, s’ils étaient
liés au hasard, nécessiteraient la création d’au moins 10 puissance 60
univers pour en créer un comme le nôtre qui serait alors le seul à avoir tiré
le gros lot : apparition de la vie et de la conscience. Thuan dit que si
l’homme est doué de connaissance intellectuelle et capable de déchiffrer le
code cosmique, c’est parce que sa conscience n’est pas un heureux hasard
de l’évolution cosmique. Elle a été « programmée » dans l’univers, tout
comme celui-ci a été réglé de façon extrêmement précise, dès sa naissance,
pour l’apparition de la vie. L’univers n’a de sens que s’il contient une
Conscience capable d’appréhender son organisation, sa beauté et son
harmonie. Comme si la Conscience-source avait tout fait pour développer
des récepteurs pour elle-même de plus en plus évolués, pour pouvoir
interagir avec ses propres créations, dans la matière qu’elle avait créée. Paul
Davies, professeur de philosophie au centre australien d’astrobiologie et
détenteur de la médaille Kelvin de l’institut anglais de physique, nous
propose une conclusion évidente pour lui : « Cet Univers n’est pas le jouet
d’une déité capricieuse, mais une expression cohérente, rationnelle,
élégante et harmonieuse d’un sens profond et intentionnel. »
Résumons…
La Conscience crée des formes (champs, matière, consciences individuelles) qui lui
permettent de se refléter elle-même, de jouer avec elle-même, de se percevoir elle-
même ; ces formes contiennent en effet elles-mêmes des bouts de la Conscience
originelle, ce qui leur permet de dialoguer et d’interagir avec celle-ci. Les gouttelettes de
proto-conscience présentes dans la matière ont été déposées par la « pluie » de la
Conscience, lors de la formation même de la matière. La Conscience primordiale a
parsemé la matière de bouts d’elle-même pour pouvoir dialoguer, jouer avec cette
dernière, et en faire une glaise malléable… Nous sommes une sorte de miroir que la
Conscience s’est tendu à elle-même pour mieux se goûter et se connaître, créer la
surprise, l’émerveillement, une infinité de potentialités sensorielles… et ainsi jouir
d’elle-même.
Corps et Conscience
Nous ne sommes pas notre corps. Ce corps physique auquel nous nous
identifions. On pourrait plus justement dire que nous avons provisoirement
pris la responsabilité d’un corps physique, et même de plusieurs corps
(ceux-ci « enveloppant » notre corps physique un peu comme des poupées
russes) formant dans leur ensemble notre « individualité ». Ces corps subtils
enveloppant le corps physique matériel sont très souvent décrits au nombre
de quatre, s’ajoutant donc au corps physique : les corps éthérique,
émotionnel, mental et spirituel. On les retrouve dans quasiment toutes les
traditions spirituelles : en Inde, cette description des cinq corps fait partie
des écrits védiques et, dans la tradition judaïque, cette notion est un élément
de la kabbale ; on la retrouve aussi dans la majorité des médecines
énergétiques, soit en intégralité, comme dans « l’approche chamanique de la
thérapie » de L. Van der Velde36, ou dans l’approche décrite dans le livre Le
Médecin quantique, par le physicien Amit Goswami37. Et si nous évoquons
ici ces notions qui peuvent sembler de prime abord très « perchées » ou
dans la mouvance ésotérique New Age38, c’est parce qu’elles semblent bien
se confirmer dans les études sur les champs de conscience, les champs
électromagnétiques et quantiques, et nous faisons le pari que d’ici quelques
années, elles seront de plus en plus reconnues et utilisées par la médecine
moderne.
Bien que ces corps aient été décrits avant tout empiriquement, leur
justification théorique repose sur la découverte que le corps physique à lui
seul ne peut rendre compte de la genèse et de la dynamique des émotions et
des pensées, ni de leur inscription dans une identité stable dans le temps,
notamment au vu du renouvellement cellulaire permanent. Leur justification
repose aussi sur l’incapacité du corps physique à créer et à coordonner
intégralement et instantanément, à lui seul, des phénomènes aussi
complexes et furtifs que les émotions et les pensées. Fontana (2005) le
résume ainsi : « Comment la matière biologique composant le cerveau peut
encoder et retenir des pensées abstraites et des impressions ? Comment
cette matière peut-elle se rappeler des émotions et des sentiments, parfois
vécus il y a des décades, et les revivre avec quelque chose ayant la même
intensité que l’expérience initiale […] alors que les neurones (cellules du
cerveau) meurent et sont renouvelés tout au cours de la vie ? »
Le Britannique Rupert Sheldrake, docteur en biochimie, a montré que
l’explication la plus probable de toutes ces capacités consistait en
l’existence de « champs morphogénétiques » non physiques et non locaux,
existant à l’extérieur du temps et de l’espace. Les champs
morphogénétiques (ou « champs créateurs de formes ») conceptualisés par
Rupert Sheldrake peuvent ainsi donner une base théorique pour expliquer
les structures qui sous-tendent le corps physique et les corps subtils. Le
champ morphogénétique correspond à un champ hypothétique qui contient
de l’énergie et de l’information sans être constitué de matière. Sheldrake a
repris le concept dans les années 1980 pour le déplacer dans le domaine de
l’invisible et du transcendant. Il s’agirait ainsi d’une mémoire vivante de
l’univers dans laquelle serait enregistrée l’intégralité de la vie, animale,
végétale ou humaine et, donc, tous nos actes, nos pensées, nos émotions,
notre biologie, etc. Au départ, Sheldrake parlait de champs
morphogénétiques pour expliquer la genèse des formes du corps, mais il
s’est vite aperçu que cela concernait aussi les formes mentales et il est ainsi
passé au terme « morphique ». C’est le champ morphique mental qui
permet notamment de conserver la mémorisation alors que les cellules
neuronales se renouvellent en permanence. Sans cette super-mémoire
délocalisée, il y aurait perte d’identité de la personne. Et ce notamment
après la mort du corps physique. Ce qui n’est pas le cas, nous le verrons
plus loin ; les défunts conservent au début leur personnalité terrestre (donc
leurs corps émotionnel et mental…). C’est tout l’intérêt de parler de ces
corps dans notre ouvrage. La continuité de la personne viendrait donc de
l’existence de champs morphiques. Tous les corps subtils pourraient être
conçus comme des champs morphiques. Les patterns émotionnels
récurrents d’une personne, par exemple, seraient contenus dans le corps
émotionnel, un autre champ morphique. Remarquons, au passage, que selon
la théorie de Sheldrake, le cerveau n’est donc pas l’organe de stockage des
souvenirs et des informations, mais juste un organe de liaison avec la
banque de données des champs morphiques.
De plus en plus de scientifiques post-matérialistes (voir notamment le
manifeste pour une science post-matérialiste, Mario Beauregard39)
admettent de plus en plus aujourd’hui que le cerveau est plus un récepteur
qu’un producteur de conscience. Les corps subtils perçoivent, dirigent,
décident, et répercutent leurs choix au cerveau et au corps physique, qui
alors les exécutent. Le cerveau n’est que l’agent de la mise en œuvre et de
la coordination au niveau physique de ceux-ci40. Le cerveau physique est
aussi une « valve de réduction41 » qui limite l’accès à la conscience des
perceptions bien trop nombreuses et complexes qui sont permises par les
corps subtils. Tant que les corps subtils sont ancrés dans le corps de chair,
tout ce qui se passe en eux se traduit dans le cerveau et, de même, l’activité
du cerveau leur communique des multitudes d’informations, en provenance
du monde extérieur et du corps physique lui-même. Dans la vie
quotidienne, ce sont les émotions éprouvées au travers du filtre des corps
émotionnel et mental qui entraînent des modifications au niveau neuronal et
non l’inverse. Quand on m’annonce la nouvelle d’un décès, ce ne sont pas
mes neurones qui réagissent en premier, pas mon hippocampe ou mon
hypothalamus qui s’activent à cause de la vibration sonore des mots
prononcés pour me l’annoncer : ce sont d’abord les corps subtils émotionnel
et mental qui réagissent et provoquent en moi une émotion, celle-ci va alors
effectivement activer les structures correspondantes de mon cerveau. L’effet
placebo corrobore cette primauté des corps subtils sur le cerveau. Par
exemple, le seul fait d’imaginer recevoir un antidouleur (en fait un placebo)
provoque une sécrétion d’endorphines42, chez les sujets placebo-répondeurs.
Quand on donne un placebo à quelqu’un, donc une substance en théorie
inactive au niveau biologique, les corps subtils réagissent en croyant
bénéficier d’un médicament et en s’attendant donc à être soulagés, et ils
induisent alors la réaction biologique adéquate.
Ces corps constituent des récepteurs-capteurs de la Conscience, permettant
de créer puis de maintenir cohérente une conscience individuelle capable de
vivre et de s’adapter sur terre. Chaque corps possède en effet une fonction
utile à la vie ici-bas : le corps éthérique correspond à la vitalité et à la
circulation des énergies de vie, le corps émotionnel permet la motivation, le
mouvement et l’expression des émotions, le corps mental contient les
capacités de représentation et de sens, de résolution de problèmes, et le
corps spirituel, siège d’intuition et de créativité, assure la connexion au
champ directeur de l’âme. Ces corps se développent de manière évolutive
pour capter de plus en plus de Conscience43.
M.-O. : Certaines personnes ont très peur après la mort d’être encore
conscientes mais de se retrouver dans « rien », de flotter seules dans un
vide infini.
O. : Aux personnes qui se disent « il n’y a rien », on peut répondre
différentes choses… Déjà, c’est impossible qu’il n’y ait rien parce que la
Conscience crée en permanence des formes et des rêves… On peut
simplement dire que ce qu’on va vivre va dépendre de notre niveau de
préparation. Savoir qu’il y a la Conscience et la Lumière sous-jacentes à
toutes les manifestations de vie (chapitre 6), qu’on est en permanence
connecté à cette Conscience et qu’il y a d’autres formes de conscience
comme des guides, des esprits supérieurs, qui peuvent venir nous aider,
nous apporter de l’amour et de l’aide pour sortir d’une mauvaise passe,
c’est très utile pour mettre fin à une éventuelle expérience initiale de vide.
En fait, on ne voit de vide que si l’on croit au vide ! Les personnes qui n’ont
pas eu de préparation et qui pensent qu’il n’y a « rien » après la mort ont
parfois plus de difficultés après la mort et peuvent effectivement rencontrer
cette expérience de vide.
M.-O. : Des gens ont peur d’avoir à se réincarner. Leur vie a été
difficile sur terre et ils se disent : « C’est trop dur, s’il faut encore
revenir… »
O. : Il faut savoir que rien n’est fait sans l’assentiment de l’âme. C’est notre
propre conscience supérieure qui décidera. De toute façon, apparemment, il
n’est pas obligatoire du tout de se réincarner. Il y a de nombreuses façons
« autres », dans d’autres mondes, d’expérimenter. En plus, on peut
apparemment être parallèlement incarnés dans plusieurs mondes : par
exemple, en ce moment ma conscience est « là » dans cette incarnation,
mais je fais peut-être partie d’un « tronc » de conscience ou d’un groupe de
consciences, qui expérimente en même temps d’autres vies. C’est une
hypothèse qui est de plus en plus admise. Philippe Roux en parle
notamment dans le livre Comment communiquer avec les défunts11. Franck
Lopvet parle de « multidimension ».
Mais ce qui semble sûr, c’est que se réincarner n’est pas une punition
comme on pourrait dire : « C’est du karma qu’il me reste à retraiter, j’ai
échoué dans la vie précédente alors il va falloir que je retourne travailler ça
sur terre. » Il y a d’autres parties de la grande Conscience qui peuvent très
bien reprendre en main ce travail et peut-être créer de nouvelles formes
pour permettre le même travail… D’autres rayons de la Conscience vont
aller « travailler » cela… On peut passer la main ! C’est comme dans la vie
terrestre, si tu essaies de réparer ton frigo, que tu y passes une demi-journée
et que tu n’y arrives pas, tu te dis : « Je vais appeler un spécialiste. » Ce
n’est pas un échec. Il y a d’autres aspects de la Conscience qui sont
spécialisés pour faire ce travail-là. Tant qu’on est dans le monde de la
forme, on croit que tout dépend de nous. Et que si on ne fait pas une
certaine chose ça va être catastrophique… On dit que les cimetières sont
remplis de gens indispensables !
Chacun de nous est précieux mais non indispensable. Ne soyons « que »
nous-même, c’est déjà très bien, à la fois merveilleux, unique, et totalement
humain donc parfaitement imparfait, sublime et médiocre tout à la fois…
M.-O. : Et si l’on n’a pas réglé ce que l’on avait à régler, si l’on n’a pas
eu le temps de dire à tout le monde ce qu’on avait à dire, si l’on ne s’est
pas « excusé » de certaines erreurs, si l’on n’a pas exprimé ses regrets
ou son amour… ?
O. : Tu as plusieurs solutions. Tout d’abord, les personnes qui restent
peuvent elles-mêmes faire un travail psychologique et te pardonner si tu as
fait des choses qui les ont blessées. Celles qui pensent que « tu leur as fait
du mal » oublient de se dire que, premièrement, elles ont en partie choisi
leur vie telle qu’elle s’est déroulée (et notamment de continuer la relation
avec toi), et que, deuxièmement, tu as été un peu leur sparring partner sur
terre pour leur permettre d’être en face de certaines choses à régler et pour
les élaborer. De toute façon, nous sommes tous dans notre vie un peu
« coupables » ou responsables de « mauvaises actions », c’est inévitable,
inhérent à la vie terrestre. D’ailleurs, une fois mort, quand tu fais ta « revue
de vie », tu vois que parfois, sans t’en rendre compte, tu as pu faire du mal,
mais que tu n’as pas pu faire autrement, car tu n’es pas un être parfait quand
tu es humain, tu n’as pas conscience de tout et, sur terre, tu ne peux pas
faire que des actions parfaites et alignées.
De toute façon, quand tes proches vont mourir à leur tour, tu les retrouveras
vite et tu pourras les contacter facilement. Ils seront alors dans un état où ils
pourront bien plus facilement passer au-dessus de tes prétendus graves
méfaits, parce qu’eux-mêmes auront fait leur revue de vie et se seront
aperçus qu’ils n’étaient pas parfaits, qu’eux aussi ont fait souffrir d’autres
personnes volontairement ou sans s’en être rendu compte. Ils auront
beaucoup plus de compassion pour toi, comme pour eux-mêmes, et tu
pourras régler cela. Rien n’est définitif. Aucune séparation n’est définitive,
et aucun conflit ne peut jamais se résoudre. Il y a toujours un moment dans
la vie terrestre ou bien dans l’au-delà où les choses pourront être
relativisées et où tout prendra son sens. À un certain niveau dans l’au-delà,
personne n’en veut plus à personne, car on comprend que tout avait un sens
et était en quelque sorte « juste ».
M.-O. : Si l’on en revient à ceux qui n’ont plus envie de vivre aucune
vie, même dans l’au-delà, alors ceux-là, ne faudrait-il pas qu’ils sachent
peut-être qu’ils pourront se reposer s’ils en ont l’envie… ?
O. : Oui, bien sûr, car dans ces mondes-là celui qui veut dormir, eh bien il
peut dormir. Même si, en réalité, on n’en a pas besoin. Celui qui veut
manger ou boire alors qu’il n’y en a pas besoin peut s’amuser à faire des
expériences et goûter à une « nourriture immatérielle », etc. C’est ce que
décrivent des esprits.
Donc on peut comprendre que certains aspirent au repos de l’âme. C’est une
expérience qu’on peut faire tout le temps nécessaire. Des repos de l’âme
complets. Dans l’au-delà, il y a des sortes de sanatoriums pour les êtres
fatigués, dans lesquels les personnes peuvent, après avoir passé un temps
indéfini, sortir toutes ragaillardies, avec une nouvelle l’énergie. Cela n’est
pas un problème.
M.-O. : D’ailleurs, cela me fait penser aux personnes qui meurent alors
qu’elles étaient prises dans des addictions destructrices, qui meurent
d’overdoses, etc. Des témoignages montrent qu’il y a même des sortes
d’hôpitaux…
O. : Oui, des sortes de centres de désintoxication ou qui permettent de sortir
de la confusion, avec d’autres âmes qui jouent le rôle de soignants, pour
retrouver une sorte de lucidité !
M.-O. : Après tout ce que l’on vient d’évoquer, je me dis que, malgré
tout, il y aura toujours des personnes pour argumenter : « C’est
n’importe quoi, ce n’est pas possible, ça va trop loin, ça n’existe pas
tout ça, d’où ça sort toutes ces conneries », etc. Ma question est :
pourquoi est-on en lutte face aux différents faisceaux d’éléments qui
nous montrent que l’âme survit ? Pourquoi, quand on présente des faits
précis, des études, des témoignages largement en faveur de la survie, et
du fait que la conscience n’est pas produite par le cerveau, veut-on
absolument rester persuadé qu’il n’y a rien… ?
O. : Oui, on dirait que révéler à certaines personnes qu’elles ne perdront pas
leur conscience ni leur individualité, qu’elles ne perdront pas le lien avec
les gens qu’elles ont aimés, qu’elles ne perdront pas la sagesse et les
connaissances qu’elles ont accumulées, qu’il y a un sens à tout ça, qu’il y a
une grande Conscience derrière, un plan intelligent évolutif et créatif et
aimant, cela les énerve ! Pourquoi cela les embête-t-il à ce point ?
Je pense que, au départ, elles confondent spiritualité et religion. Les
personnes, après toutes les guerres de religion qu’il y a eues et qu’il y a
encore, après les persécutions religieuses, ont eu de bonnes raisons
d’apprécier la séparation de l’Église et de l’État, puis de l’Église et de la
science. Elles ont donc peur de retomber dans ces travers avec ces histoires
de survie de l’âme et, donc, de retrouver les effets destructeurs de la
religion dogmatique. On peut aussi avoir peur de tomber entre les mains de
sectes.
Or, les expériences péri-mortelles se déroulent complètement hors religion !
Elles relèvent de la spiritualité, c’est-à-dire qu’elles sont le résultat d’un
contact direct et sans intermédiaire avec la Conscience. Cela n’a rien à voir
avec la religion, qui est une institution créée par des hommes pour des
raisons de pouvoir et de contrôle sur d’autres hommes, avec l’obligation de
passer par des intermédiaires qui sont censés être une élite en contact
privilégié avec la Source. En fait, les religions ne sont pas aussi clémentes,
aussi tolérantes par rapport à la mort que ce qu’on vient de présenter. Elles
ont introduit les notions d’enfers, de jugements, de tabous, d’interdits, de
punitions, et pour éviter que notre mort tourne mal, elles nous disent qu’il
faut passer par « l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours », passer donc
par des prêtres, des rabbins, des imams, etc., qui sont censés détenir le
savoir, passer par une sorte d’asservissement à des compétences que nous
n’aurions pas nous-mêmes ! Alors que la spiritualité, c’est un contact direct
avec le divin. Nul besoin d’adhérer à des textes, à des dogmes, à des
pratiques obligatoires. Donc, les gens confondent les notions de conscience
individuelle et d’âme, avec la religion. Et, à juste titre, ils ne veulent pas du
retour d’un fondamentalisme religieux qui nierait la science. Ce que ne sont
pas les expériences péri-mortelles. Les personnes qui les vivent sont très
souvent non religieuses. Les personnes qui vivent des EMI avec la Lumière,
l’Amour sont souvent non croyantes, agnostiques, athées, ou même
anticléricales ; pourtant, elles sont complètement transformées
spirituellement par leur expérience. Donc c’est une première raison de la
réticence de certains face à la survie de l’âme : « Je me méfie ! On ne va
pas retomber dans les pièges de l’Église, etc. La science a suffisamment fait
de progrès. On ne va pas aussi facilement se faire avoir par des balivernes
qui nous promettent la lune juste pour nous calmer et nous enlever notre
angoisse de la mort. » Mais, dans ce cas, il faut que ces personnes se posent
et lisent réellement les travaux et voient que toutes ces recherches n’ont pas
été faites par des religieux, bien au contraire ! Pas du tout.
Deuxièmement, peut-être y a-t-il aussi la peur d’avoir vécu une « mauvaise
vie » et donc d’avoir à souffrir après la mort. Ces personnes se disent
(consciemment ou inconsciemment) : « Aïe, avec le mal que j’ai pu faire
sur terre, s’il y a un moment où je vais devoir confronter tout ça, regarder
tout ça… Ou alors si je vais devoir retrouver des gens que je n’aime pas !
Ils étaient déjà assez pénibles sur terre, ou des “ennemis”, ou des gens à qui
j’ai fait du mal. » L’idée d’avoir à regarder lucidement le déroulement de
leur vécu, même si en réalité elles ne vont pas avoir à rendre des comptes
mais à se rendre compte, ne leur plaît peut-être pas. Car ce qu’elles ne
savent pas, c’est que leur examen de conscience post-mortem va se réaliser
sans jugement et avec amour (c’est ce que montrent notamment les EMI
avec la revue de vie). Il n’y a pas de jugement extérieur, c’est juste nous qui
prenons conscience de notre vécu et de ses conséquences sur les autres.
Il y a aussi le cas de personnes plus ou moins dépressives qui se disent :
« Non, je n’ai plus envie de vivre du tout ! Quelle que soit la forme de vie.
Que ce soit ici sur terre ou dans l’au-delà. Je n’ai pas envie de continuer à
faire des expériences, pas envie de continuer à soi-disant évoluer. Oubliez-
moi, je ne veux plus entendre parler de ça », que cela soit conscient ou
inconscient d’ailleurs.
Il y a enfin le fait que certains courants de forces dans la société sont
réticents à ce que nous ouvrions très massivement nos esprits aux réalités de
l’au-delà. Il est très libérateur de savoir que l’on n’a pas qu’une seule vie, et
il n’est donc pas si important de devoir absolument consommer et acheter,
de peur d’avoir tout loupé si on n’a pas possédé le maximum possible dans
notre soi-disant « unique vie si courte ». Pour des personnes qui veulent
gagner de l’argent avant tout ou garder du pouvoir, il n’est pas très bon
qu’une grande majorité sache qu’on a autant de vies que l’on veut (sur terre
ou dans d’autres dimensions) pour faire nos expériences, qu’on peut y aller
doucement, qu’il n’est pas si nécessaire que cela de consommer. Cela
diminue leur pouvoir d’influence… Les personnes qui reviennent de ces
expériences de contact avec la mort, notamment les EMI, sont très apaisées
par rapport à cela. Elles changent de vie, sont moins attachées au matériel,
elles se passionnent pour l’écologie et s’engagent souvent dans un métier au
service d’autrui. C’est un peu ce qu’il s’est passé dans les années 1970 avec
la « révolution du LSD » aux États-Unis. Quand les gens se sont installés en
petites communautés hippies, peace and love, cela pouvait freiner le
consumérisme en développement, les industries du pétrole, l’industrie
agroalimentaire… ! Aussi bien les médias mainstream que les milliardaires
qui contrôlent ces médias n’auraient pas vraiment intérêt à ce que des
informations concernant la vie après la mort circulent trop… J’ai ressenti
cela quand a eu lieu le deuxième congrès international sur les expériences
de mort imminentes à Marseille en 2013. Il y avait parmi les participants de
nombreux médecins, psychologues ou neuroscientifiques réputés.
Notamment le psychiatre Raymond Moody qui a créé le terme
« expériences de mort imminente » (ou EMI en anglais) et aussi le docteur
Eben Alexander, ce neurochirurgien célèbre qui a vécu une expérience de
mort imminente bouleversante et a écrit un livre à ce propos. Lui qui était
très matérialiste, professeur à la Harvard Medical School et neurochirurgien
mondialement réputé, a été totalement « converti » par cette expérience. Il
s’est aperçu que sa conscience persistait alors que son cerveau était
complètement inactif et pratiquement détruit. Trois mille spectateurs ont
assisté à ce congrès mémorable. Malgré la présence de ces nombreuses
personnes, malgré la question cruciale qui y était traitée (tout le monde est
concerné par la mort !), une chaîne de TV nationale, qui s’était engagée à
faire un reportage sur le sujet, ne l’a finalement pas fait car ses actionnaires
s’y sont opposés ! Une question aussi essentielle traitée dans un congrès
international où étaient réunies autant de personnes de si grande qualité, a
été « blackoutée ». Or, dans l’esprit du « grand public », dès qu’un sujet
n’est pas proposé et développé à la télévision, c’est qu’il n’existe pas ou
n’est pas vrai. Ce ne sont forcément que des balivernes. S’il y avait une
reconnaissance publique de ces choses-là, les gens seraient au contact d’une
réalité beaucoup plus vaste qui les rendrait plus autonomes, et les orienterait
vers la qualité d’être et pas la quantité d’avoir. Il y a donc vraiment ce
paramètre médiatique, qui conduit certaines personnes à penser que tout ce
qu’on évoque notamment dans ce livre est de la foutaise, car ce n’est pas
reconnu « officiellement ». Pas vu à la télé, pas entendu à la radio, donc pas
valable. Si cela était vrai, on en parlerait partout ! Comme ces informations
ne sont pas relayées ou qu’on en parle mal, alors ce n’est pas réel. Il faut
s’en méfier. On se moque des crédules, ou alors, quand enfin on évoque
certains faits, certains témoignages ou certaines découvertes, on en parle
avec d’innombrables « conditionnels » et des tons très précautionneux.
Cela dit, je souhaite tout de même préciser pour finir plus positivement sur
cette question que depuis quelques années un nombre croissant de
personnes s’ouvrent à ces sujets, qui sont traités dans certains magazines ou
des émissions – plutôt diffusées sur Internet. Des documentaires sont
tournés (par exemple Et si la mort n’existait pas de Valérie Seguin, proposé
gratuitement sur YouTube) ainsi que des films (le premier vrai film en date :
Thanatos de Pierre Barnérias). Des témoignages sérieux d’EMI circulent en
vidéos (Marie de Solemne, Nicole Dron, etc.) et des livres sont publiés…
C’est un frémissement si prometteur !
Quelques réflexions pour finir
Quelles pourraient être pour chacun de nous les implications de notre
connaissance de l’existence de l’âme et de l’au-delà ? Nous proposons
que ce savoir puisse nous guider individuellement, pour peut-être mener
différemment notre vie quotidienne, y insuffler consciemment les valeurs
liées à l’amour (altruisme, bienveillance, empathie entre autres), mais
aussi, pourquoi pas, envisager et incarner un nouveau modèle de société
exaltant ces valeurs. Notre âme fait de nous le dépositaire inestimable des
qualités de la Conscience et pourrait être le pivot de notre réflexion pour
organiser autrement une société plus juste, plus éthique, plus
compassionnelle et solidaire.
Pour P. Roux1, « se connecter avec les esprits et les forces de l’au-delà
nous permet de comprendre combien nous ne sommes qu’un, combien
nous faisons partie d’un Grand Tout. Mais comprendre notre
interdépendance nous oblige également à considérer notre responsabilité
individuelle face aux autres, à la communauté des humains que
représentent nos groupes d’amis, nos familles, mais aussi l’humanité tout
entière. Et encore plus largement, notre planète, avec tout ce qu’elle
abrite de vivant […] Il ne s’agit évidemment pas de morale, mais bien de
considérer notre juste place dans ce monde et la part que nous pouvons y
jouer en conscience, pour notre bien-être individuel et collectif ».
Dans le même ordre de considération, selon Fontana2, la leçon à tirer des
expériences péri-mortelles est « d’apprendre à vivre notre identité
singulière sans blesser les autres, en contribuant à favoriser la vie plutôt
qu’à la détruire, en résistant à notre cupidité prédatrice, somme toute en
apprenant à faire du monde un meilleur endroit par notre modeste
contribution ».
Le message reçu par ceux qui ont vécu une telle expérience est très clair :
l’incarnation d’une conscience individuelle sur terre est totalement
dédiée à « l’apprentissage » de l’amour. D’abord à l’intérieur de soi,
s’aimer soi-même3, puis aimer les autres de la même façon. Il ne s’agit
pas là d’essayer d’être meilleur, bon ou « parfait », mais d’atteindre une
acceptation inconditionnelle de soi-même et de l’autre. Moi et l’autre
étant équivalents, car tous les deux traversés et animés par la même
Conscience : « Moi c’est toi et toi c’est moi. » Mais les expérienceurs
ajoutent une seconde information à leurs témoignages : il n’est, de ce fait,
pas nécessairement judicieux de passer notre vie à accumuler les
possessions et à viser avant tout la réussite sociale. Consacrer du temps à
notre âme et nous ouvrir à elle, lui permettre de s’épanouir et de
s’exprimer dans notre vie, semble une direction bien plus nourrissante,
vivante et joyeuse. Le message principal des témoins directs de « l’au-
delà » pourrait être en résumé : « À la mort, nous n’emportons avec nous
rien de ce que nous nous sommes approprié, c’est ce que nous avons
donné ou aimé qui nous accompagne et constitue notre véritable trésor. »
J.-J. Charbonier4 rappelle que « les gens ayant vécu des EMI sont
bonifiés. Ils se détachent des valeurs matérielles de ce monde qui nous
rendent très malheureux. Ils se détachent un peu de l’ego. Sur cette
vibration terrestre, on essaie d’avoir le plus de reconnaissance possible,
de dominer les autres, d’avoir le plus d’argent possible. Or, quand on est
de l’autre côté, on nous dit que tout ça, c’est peanuts, donc ça change
fondamentalement les gens. Ils sont beaucoup plus heureux quand ils
n’ont plus ces objectifs-là ».
Quel type de société pourrait ressortir si nous appliquions ces
considérations ? Nous sommes tous, humains et non-humains, les frères
et sœurs de la même « Conscience-Mère » et par conséquent « ne faisons
pas aux autres ce que nous n’aimerions pas que l’on nous fasse ». Ainsi,
quand nous sortons de notre croyance en la séparation, dans laquelle
« moi c’est moi et toi c’est toi », nous atteignons un niveau de conscience
supérieur dans lequel « moi c’est toi et toi c’est moi », voire « il n’y a ni
toi ni moi mais Elle, la Conscience ». Du coup, ce que je fais aux autres,
je le fais en réalité à moi-même, et vice-versa. Et là, de ce point de vue,
une société où règne la coopération apparaît beaucoup plus logique et
efficace que celle centrée autour de la compétition et de la concurrence,
qui revient en fait à se battre contre soi-même. D’ailleurs, actuellement
reviennent sur le devant de la scène des notions que l’on pensait naïves,
idéalistes ou utopistes et qui, pourtant, sont validées comme étant au
cœur de l’humain par différentes branches de la science. Ainsi, en
psychologie, lors de l’étude du développement de l’enfant, dans certaines
recherches en neurosciences ou en éthologie animale, dans la description
des comportements humains à l’occasion de catastrophes ou lors de jeux
sociaux expérimentaux, on a pu montrer que des qualités innées très
positives sont au cœur de l’humain : l’altruisme5, la bonté6, la
gentillesse7, l’égalité8, l’empathie9, l’entraide10, la solidarité11 (et d’autres
encore : la générosité, le don, l’équité…). On peut classer sous le nom de
« comportements pro-sociaux » toutes ces manifestations de la
Conscience.
La recherche a ainsi montré que ces comportements pro-sociaux :
1) Activent les aires du cerveau impliquées dans la récompense et le
plaisir lorsqu’ils sont pratiqués par un sujet ou bien observés chez
quelqu’un d’autre par un sujet.
2) Semblent innés car ils se manifestent spontanément, sans besoin
d’aucune incitation ni récompense chez l’enfant de 3 mois à deux
ans12.
3) se produisent d’autant plus lorsque l’urgence d’une situation
oblige le sujet à agir spontanément et intuitivement.
De tout cela, on peut déduire que ces comportements semblent être le
système de fonctionnement de base d’un individu, les comportements
anti-sociaux étant plutôt secondaires et provenant d’influences négatives
issues du milieu ambiant ou présentes lors de l’éducation du sujet. Nous
pourrions donc chercher à développer un modèle de société s’inspirant
des qualités issues de la Conscience, un modèle qui serait d’autant plus
naturel qu’il s’appuierait sur des qualités innées en l’homme. Il ne s’agit
pas de prôner l’avènement d’une morale imposée et punitive mais juste
de concevoir un projet de société permettant l’épanouissement de la
Conscience en son sein.
À nous de jouer donc ! Avant de refermer ce livre, nous vous proposons
de faire un bilan personnel de ce qu’il vous aura apporté. Quel
changement pouvez-vous éventuellement sentir dans votre conception de
la réalité, dans votre compréhension du sens de la vie et de la mort, dans
votre envie d’entamer une nouvelle relation avec vous-même, les autres,
le monde ? Pour cela, nous vous poserons quelques questions et, armés
d’un crayon à papier, nous vous invitons à y répondre sur une feuille ou
un cahier, à partir des réflexions que vous aura inspirées cet ouvrage.
• « Qu’est-ce que cela va changer pour moi de prendre conscience que
je ne suis pas qu’un corps physique ? ».
• « Qu’est-ce que cela m’apporte de savoir que ma conscience peut
connaître de multiples vies incarnées ou non sur terre ? ».
• « En quoi cela peut-il changer mes relations aux autres actuellement
de comprendre que le but sur terre est d’apprendre à s’aimer et à
aimer ? ».
• « Comment vais-je vivre différemment le départ de mes proches si je
sais que les liens d’amour sont plus forts que la mort et qu’une
communication subtile est encore possible avec eux ? ».
• « En comprenant que nous sommes tous des êtres au cœur desquels
résident les qualités de la Conscience qui nous relient tous, à quel
modèle de société “naturel” pourrais-je avoir envie de participer ? ».
Glossaire
ADC : after-death communication. Voir CAD ou VCSD.
Âme : équivalent de la conscience individuelle, elle est constituée des
corps subtil, émotionnel, mental et spirituel. Le vrai « noyau » de l’âme,
son essence, est le corps spirituel.
CAD : contact avec un défunt.
Corps subtils : ensemble de corps invisibles s’emboîtant autour du corps
physique. Il s’agit des corps éthériques, émotionnel, mental, spirituel.
EFM : expérience aux frontières de la mort. Expérience vécue par des
personnes qui ont présenté tous les symptômes de la mort, appelée « mort
clinique », avec arrêt de la respiration, du cœur, et, si les circonstances le
permettaient, vérification par un électroencéphalogramme plat, au niveau
zéro.
EFV : expérience de fin de vie mais aussi état de conscience accrue à
l’approche de la mort.
EHC : expérience hors du corps. Expérience dans laquelle le sujet sent sa
conscience sortir hors de son corps, qu’il voit alors d’un point de vue
extérieur à lui, sa conscience pouvant alors « voyager » à distance du
corps et indépendamment de celui-ci, et aller visiter le monde terrestre ou
d’autres mondes.
EMDR : Eyes movements desenzitisation and reprocessing –
désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires.
Technique de traitement psychothérapeutique des traumatismes initiée
par Francine Shapiro aux États-Unis en 1987. Alan Botkin découvre, en
pratiquant une variante de l’EMDR, que certains de ses patients entrent
alors en contact avec des défunts. Voir Botkin A., Induced After Death
Communication. A New Therapy for Healing Grief and Trauma,
Hampton Roads Publishing Company, 2005. Traduit en français sous le
titre La Communication induite après la mort : une thérapie
révolutionnaire…, Trédaniel, 2017.
EMI : expérience de mort imminente. Voir EFM.
EMP : expérience de mort partagée. Expérience vécue par un ou
plusieurs proches ou soignants assistant à la mort d’une personne et
partageant les expériences de celles-ci, notamment vivant certains
éléments d’une EMI.
EPM : expérience péri-mortelle. L’ensemble des expériences autour de la
mort (juste avant, pendant, après) relatées dans ce livre. Voir PPM.
IADC : induced afterdeath communication. Communication induite avec
les défunts ; il s’agit de toutes les méthodes (EMDR, hypnose, etc.)
permettant d’induire un contact avec un défunt.
ITC : instrumental transcommunication. Communications avec les
défunts au travers d’appareils électroniques, comme les magnétophones,
magnétoscopes, télévisions, téléphones, fax, ordinateurs, etc.
NDA : near-death awareness. État de conscience accru à la fin de la vie.
Voir EFV.
NDE : near-death experience. Voir EMI ou EFM.
OBE : out-of-body experience. Voir EHC.
PPM : phénomènes péri-mortels. Voir EPM.
Psi : On appelle « capacités Psi » les capacités parapsychologiques
comme la clairvoyance, la télépathie, ou la psychokinèse, par exemple,
qui caractérisent les capacités non locales de la Conscience, c’est-à-dire
indépendantes du temps et de l’espace.
Psychokinèse (ou télékinésie) : Capacité à influencer « mentalement »
un objet, un processus, ou un système, sans utilisation de mécanisme ou
d’énergie connu.
Psychokinétique : Phénomène lié à la psychokinèse.
Psychopompe : « Qui conduit les âmes des morts dans l’autre monde. »
Le fait d’aider ou escorter les âmes récemment décédées vers d’autres
mondes les plus lumineux et spirituels possibles.
Qualia : ce qui est ressenti par une personne au moment de la perception
d’un objet, d’une émotion, d’une idée.
Synchronicité : occurrence simultanée d’au moins deux évènements qui
ne présentent pas de lien de causalité, mais dont l’association prend un
sens profond pour la personne qui les perçoit. C’est un effet de résonance
entre le monde intérieur et le monde extérieur.
TCH : méthode de transcommunication hypnotique mise au point par le
docteur Jean-Jacques Charbonier ; il s’agit d’une méthode d’hypnose
groupale permettant d’induire des contacts avec les défunts. Voir aussi
IADC.
VA : vie antérieure.
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Index
Alexander, Eben 1, 2, 3, 4
Alexander, Stewart 1, 2
Allix, Stéphane 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13
âme 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22,
23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 41, 42,
43, 44
amour inconditionnel 1, 2, 3
Anglade, Catherine 1
apex cosmique 1, 2
appels téléphoniques à partir de l’au-delà 1
Arcangel, Diane 1
Argonnel, Oscar d’ 1
au-delà 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21,
22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 41,
42, 43, 44, 45, 46, 47, 48, 49, 50, 51, 52, 53, 54, 55, 56, 57, 58, 59, 60, 61,
62, 63, 64, 65, 66, 67, 68, 69, 70, 71, 72, 73, 74, 75, 76, 77, 78, 79, 80, 81,
82, 83, 84
awareness 1, 2, 3
Bacci, Marcello 1, 2, 3
Barrett, William 1, 2, 3, 4
Basa, Teresita 1
Bayless, Raymond 1
Beauregard, Mario 1, 2
Beischel, Julie 1
Bender, Hans 1, 2, 3
Bertha 1
Blackmore, Susan 1, 2
Blanke, Olaf 1
Bohm, David 1, 2, 3, 4, 5, 6
Botkin, Allan 1, 2, 3, 4, 5, 6
Brune, François 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17
Cannon, Dolores 1
Cap, Annie 1
Cardoso, Anabela 1, 2, 3, 4, 5, 6
cas avant vérification 1
Cercle de transcommunication du Luxembourg 1
cerveau 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21,
22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 41,
42, 43, 44, 45, 46, 47, 48, 49, 50, 51, 52
cerveau mourant 1, 2
Chabot, Jean-Charles 1
Chalmers, David 1, 2, 3, 4
chamanisme 1, 2, 3, 4
champ akashique 1
champs morphiques 1, 2, 3
champs morphogénétiques 1
Charbonier, Jean-Jacques 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10
clairaudience 1
clairvoyance 1, 2, 3, 4, 5, 6
Coma Science Group 1, 2
communication de voix électroniques 1
communication post-mortem 1
communication trans-instrumentale 1, 2, 3, 4
connaissance subconsciente d’une mort prochaine 1
conscience accrue à l’approche de la mort 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
conscience ascendante 1, 2, 3
conscience descendante 1, 2, 3
conscience individuelle 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17,
18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28
Conscience universelle 1, 2, 3, 4, 5, 6
contact avec un défunt (CAD) 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8
Cooper, Sharon 1, 2, 3, 4
corps émotionnel et mental 1, 2, 3, 4
corps éthérique 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
corps physique 1
corps spirituel 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8
corps subtils 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20,
21, 22
crises d’épilepsie 1
Crookall, Robert 1
croyance 1, 2, 3, 4, 5, 6
Darnell, Sinesio 1
Davies, Paul 1
Déthiollaz, Sylvie 1, 2, 3
Dieu 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
direct radio voices 1
Dunglas Home, Daniel 1
Dyson, Freeman 1
ectoplasme 1
effets secondaires positifs 1
electronic voices phenomenon 1
Elsaesser-Valarino, E. 1
EMDR 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10
Emmanuel, Pierre 1
endocausalité 1, 2, 3
enfants 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21,
22, 23, 24, 25, 26, 27, 28
entre-deux-vies 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
esprit-contrôle 1, 2, 3
Esprit cosmique 1
état de conscience élargie 1, 2
état modifié de conscience 1, 2, 3
états de conscience accrue en fin de vie 1
être de lumière 1, 2, 3, 4, 5, 6
European Value Systems Study Group 1
exocausalité 1, 2, 3
expérience de fin de vie 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17,
18, 19, 20
expérience psychédélique 1
expérienceurs 1, 2, 3, 4
Fenwick, Peter 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9
Festa, Mario 1, 2
Fisher, J. 1
Flint, Leslie 1
Fontana, David 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9
Fourrier, Claude-Charles 1, 2, 3
Garrett, Eileen 1
Gauld, Alan 1, 2, 3
Gemelli, Agostino 1, 2
Goswami, Amit 1, 2, 3
Gourvennec, Arnaud 1
grande toile suprale 1, 2, 3
Greeley, Andrew 1, 2
Greyson, Bruce 1, 2, 3
Guggenheim, B. et J. 1
Guillemant, Philippe 1, 2, 3
Gurney, E. 1, 2, 3
habiletés parapsychologiques 1
hallucinations 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19,
20
Haraldsson, Erlendur 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14
Harris, Alec 1
Harsch-Fischbach, Maggy et Jules 1, 2
Holbe, Rainer 1, 2, 3
holomatière 1
holoparticule 1, 2
Huston, James 1, 2, 3
hyper-éveil des sens 1
hyper-lucidité 1
hypnose 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10
hypnose de régression 1
hypnose humaniste 1
hypnose régressive 1
hypnose spirituelle 1
hypothèse matérialiste 1, 2
idées délirantes 1
inconscient collectif 1
Indridason, Indridi 1, 2
Information Integration Theory 1
instrumental transcommunication (ITC) 1
intelligent design 1
Johnstone, J. 1
Jourdan, Jean-Pierre 1, 2, 3
Jouvenel, Roland de 1
Jung, Carl 1
Jürgenson, Friedrich 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12
Kardec, Allan 1
Kastrup, Bernardo 1, 2, 3
Kean, Leslie 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8
Kelly, Emily Williams 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
König, Hans Otto 1, 2, 3, 4
Kübler-Ross, Élisabeth 1, 2
Lashley, Karl 1
Laszlo, Ervin 1, 2, 3, 4, 5
Laureys, Steven 1
Leininger, James 1
Leonard, Gladys 1, 2
Lewin, Roger 1
Lockert, Olivier 1
Long, Jeffrey 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13
Lorber, John 1, 2
lucidité terminale 1, 2, 3
lumière 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21,
22, 23
Maharaj, Nisargadatta 1
Mallasz, Gitta 1
Marconi, Gugliemo 1
matière 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21
médicaments 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12
médium 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21,
22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 41,
42, 43, 44, 45, 46, 47, 48, 49, 50, 51, 52, 53, 54, 55, 56
médiumnité à effets physiques 1, 2, 3, 4
médiumnité à transe 1, 2, 3, 4
médiumnité mentale 1, 2, 3
médiums à transe 1, 2
médiums mentaux 1, 2
mémoire 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9
modèle Orch’OR 1
Monnier, Pierre 1
Moody, Raymond 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10
Morisson, Jocelin 1
Morse, M. 1, 2, 3, 4, 5
mort violente 1, 2, 3, 4, 5
ndo 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16
neurosciences 1, 2, 3, 4, 5, 6
Newton, Michael 1
noosphère 1
ordre implicite 1, 2
Osis, K. 1, 2, 3, 4
Out-of-body experience (OBE) 1, 2, 3, 4, 5, 6
Palladino, Eusapia 1
panpsychisme 1
Paqui 1
Parnia, Sam 1
Pastricha, Satwant 1
Pauchard, Albert 1
Penfield, Wilder 1
Penrose, Roger 1
phénomènes des voix électroniques (EVP) 1
physique quantique 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11
Piper, Leonora 1
Planck, Max 1, 2, 3
poltergeist 1, 2
potentiel quantique 1
précognitions 1, 2
psi 1, 2
psyché humaine 1
psychokinèse 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
psychopompe 1
qualia 1, 2
Ragueneau, Philippe 1
Ransford, Emmanuel 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17,
18, 19, 20
Raudive, Konstantin 1, 2, 3, 4
Rees 1, 2
réincarnation 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18
rêves 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12
revue de vie 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13
Ring, Kenneth 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
Robertson, Tricia 1
Rogo, Scott 1
Roy, Archie 1
Schreiber, Klaus 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
Schrödinger, Erwin 1, 2, 3
Schwartz, Garry 1, 2, 3, 4
Scole Experiment 1
Senkowski, professeur 1, 2, 3, 4
sept niveaux d’existence 1
Sharma, Poonam 1, 2, 3, 4, 5
Sheldrake, Rupert 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8
Sloane, John 1
soins palliatifs 1, 2, 3, 4
sortie hors du corps 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18,
19
souffrance cérébrale 1, 2
souvenirs de vies passées 1, 2
Stevenson, Ian 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12
stimulation électrique du cerveau 1
Suarez, Antoine 1
substance d’univers 1, 2, 3, 4, 5
substances psychédéliques 1
supralité 1, 2, 3, 4, 5
survie de l’âme 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12
synchronicité 1, 2
Tart, Charles 1
Teilhard de Chardin 1
télépathie 1, 2, 3, 4, 5, 6
Teodorani, Massimo 1, 2
Tesla, Nikola 1
théorie de l’ordre impliqué 1
Thuan, Trinh Xuan 1, 2
Tononi, Giulio 1, 2
transcommunication hypnotique 1, 2, 3
transcommunication instrumentale 1, 2
Tucker, Jim 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13
tunnel 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8
ur 1, 2, 3, 4, 5
urcausalité 1, 2
Van der Velde, L. 1
Van Lommel, Pim 1, 2, 3
vécu subjectif de contact avec un défunt (VSCD) 1, 2, 3, 4, 5
vies antérieures 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
visions des agonisants 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12
voyages chamaniques 1, 2
Wambach, Helen 1
Weiss, Brian 1, 2
Whitton, J. L. 1
Wigner, Eugene 1
Williston, G. 1
Wills-Brandon 1, 2, 3
xo 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12
Direction de la publication : Isabelle Jeuge-Maynart et
Ghislaine Stora
Direction éditoriale : Élodie Bourdon
Édition : Mélissa Lagrange
Conception de la couverture : Olo éditions
Conception de la maquette intérieure et mise en pages : Nord
Compo
Préparation de copie : Isabelle Chave
Relecture : Thomas Gabiache
Mise en pages : Nord Compo
Fabrication : Émilie Mortier
© Larousse 2020
ISBN : 978-2-03-597648-2
Sommaire
Page de titre
Introduction
6. La Conscience
Glossaire
Bibliographie
Index
Page de Copyright
Notes
1. Expériences survenant juste avant, pendant et après la mort.
Notes
1. C’est ce que l’on appelle les EMP : expériences de mort partagée ;
cf. chapitre 3.
2. Nous décrirons au chapitre 2 les bases scientifiques et rationnelles qui
conduisent à constater l’existence de corps subtils en plus du corps
physique.
3. S. Ouellet, Après la mort qu’est ce qui m’attend ? Où irai-je ?, Dauphin
Blanc, 2012.
4. S. Allix, Après… Quand l’au-delà nous fait signe, Albin Michel, 2018.
5. Expert reconnu internationalement pour les expériences péri-mortelles,
dans son livre Les morts nous parlent, t. I, 2005.
6. Chapitre 3 : les vécus subjectifs de contact avec les défunts (VSCD) et
les contacts avec les défunts (CAD).
7. Chapitre 2 : les expériences de fin de vie (EFV) : death-bed visions (ou
visions des agonisants) et near-death awareness (conscience accrue à l’orée
de la mort).
8. Chapitre 2 : les expériences de mort imminente (EMI) ou near-death
experiences (NDE).
Notes
1. La définition de tous les sigles et acronymes est reprise dans le glossaire
en fin d’ouvrage.
2. R. A. Moody, La Vie après la vie, première édition française en 1978.
3. Trédaniel, 2012.
4. J. Long, P. Perry, Evidence of the Afterlife : The Science of Near-Death
Experiences, Harper Collins Publishers, 2010.
5. Dying to Know you, Rainbow Ridge Books, 2014.
6. M. Sabom, Recollections of Death: A Medical Investigation, Simon &
Schuster, 1982 ; Souvenirs de la mort, Laffont, 1982.
7. Traduit en français : J. Long, P. Perry, La Vie après la mort : les preuves,
Pocket, 2016.
8. P. Fenwick, E. Fenwick, The Truth in the Light : Investigation of Over
300 Near-death Experiences, Headline Book Publishing, 1re éd., 1995.
9. Facteurs associés aux expériences de mort imminente dans les arrêts
cardio-respiratoires réanimés, CHU de Reims, 15 décembre 2014 et Le
Mystère des expériences de mort imminente, Leduc.S, 2018.
10. Ce que soutenait déjà le professeur David Fontana (2005).
11. Afin d’éviter la mort du cerveau, les cellules se dégradant moins vite
lorsque la température est faible.
12. Pour éviter une hémorragie intra-cérébrale.
13. Éditions Trédaniel, 2012.
14. E. Alexander, La Preuve du Paradis. Voyage d’un neurochirurgien
dans l’après-vie, Trédaniel, 2013.
15. Expression usuellement utilisée pour désigner les gens vivant ou ayant
vécu une EMI.
16. M.G. Sabom, Souvenirs de la mort, Robert Laffont, 1992.
17. P. Sartori, « A prospective study of NDEs in an intensive therapy unit »,
Christian Parapsychologist, 16, 2, 34-40, 2004.
18. J. Holden, « Veridical perception in near-death experiences », dans J.
Holden, B. Greyson, et D. James (éd.), The Handbook of Near-Death
Experiences: Thirty Years of Investigation, Wesport, Praeger Publishers,
2009.
19. Near-Death Experience Research Foundation. La NDERF publie un
site internet passionnant et complet sur les EMI, comprenant de très
nombreux témoignages : www.nderf.org.
20. J. Long, P. Perry, Evidence of Afterlife. The Science of Near-death
Experience, Harper One, 2010.
21. Dans K. Clark, « Clinical interventions with near-death experiencers »,
dans B.Greyson et C.P. Flynn (dir.), The Near-Death Experience :
Problems, Prospects, Perspectives, Springfield, Charles C.Thomas, 1984,
242-255.
22. E.-S. Dans Mercier, La Mort transfigurée, L’Âge du Verseau, 1992.
23. K. Ring, S. Cooper, « Near-death and out-of-body experience in the
blind: A study of apparent eyeless vision », Journal of Near-Death Studies,
vol. 16, 1998 et Mindsight: Near-Death and Out-of-the-Body Experiences
in the Blind, William James Center for Consciousness Studies, 1999.
24. Mindsight : Near-Death and out-of-the-body experiences in the blind,
op. cit.
25. D. Fontana, Is There an Afterlife ?, O Books, 2005.
26. CAD, voir plus loin.
27. J. Long, P. Perry, Evidence of the Afterlife. The Science of Near-Death
Experiences, op. cit.
28. R. Noyes, R. Kletti, « Depersonalization in the face of life-threatening
danger: A description », Psychiatry, 39, 1976, p. 19-27.
29. S. Blackmore, Dying to Live : Near-Death Experiences, Prometheus,
1993.
30. E.W. Kelly, B. Greyson, E.F. Kelly, « Unusual experiences near death
and related phenomena », dans E.F. Kelly, E.W. Kelly, A. Crabtree et col.,
Irreducible Mind : Toward a Psychology for the 21st Century, Rowman &
Littlefield, 2007, 382-391.
31. Cf. K. Ring, Heading toward Omega (1984), William Morrow, rééd.
1985 ; Grey M., Return from Death, Arkana, 1985 ; C. Flynn, After the
Beyond, Englewood-Cliffs, Prentice Hall, 1986 ; Atwater P., Coming Back
to Life, the After. Effects of the NDE, Dodd Mead and Company, 1988.
32. M. Morse, P. Perry, Closer to the Light. Learning from the Near-Death
Experiences of Children, Ballantine Books, 1991, initialement publié par
Random House Publishing Group, 1990.
33. J. Long, P. Perry, Evidence of the Afterlife. The Science of Near-Death
Experiences, op. cit.
34. E.W. Kelly, « Near-Death Experiences with Reports of Meeting
Deceased People », Death Studies, 25, 229-249, 2001.
35. J. Long, P. Perry, op. cit. ; P. Van Lommel, « About the Continuity of
our Consciousness », dans C. Machado et D.A. Shewmon (éd.), Brain
Death and Disorders of Consciousness, Springer, 2004 ; E.W. Kelly, B.
Greyson, E.F. Kelly, « Unusual Experiences Near Death and related
Phenomena », dans E.F. Kelly, E.W. Kelly, A. Crabtree et col. (éd.),
Irreducible Mind : Toward a Psychology for the 21st Century, M.D.,
Rowman & Littlefield, 2007, p. 382-391.
36. J. Long, P. Perry, op. cit., 2010, p. 127-129.
37. Exemple dans le livre de Van Lommel, 2004, p. 78. P. Van Lommel,
« About the Continuity of our Consciousness », dans C. Machado et D.A.
Shewmon (dir.), Brain Death and Disorders of Consciousness, Springer,
2004.
38. J. Holden, J. Long, J. MacLurg, « Out-of-body experiences: All in the
brain ? », Journal of Near-Death Studies, 25, 2, 2006, p. 99-107.
39. P. Gloor et col., « The role of the limbic system in experiential
phenomena of temporal lobe epilepsy », Annals of Neurology, 12, 1982 ,
p. 129-144 ; O. Devinsky et al., « Autoscopic phenomena with seizures »,
Archives of Neurology, 46, 1989, p. 1080-1088.
40. M. Morse, P. Perry, Closer to the Light. Learning from the Near-Death
Experiences of Children », Random House Publishing Group, 1990.
41. R. Moody, P. Perry, Témoins de la vie après la vie, Robert Laffont,
2010.
42. J.-J. Charbonier, Les 7 bonnes raisons de croire en l’au-delà, op. cit.
43. L’imaginal (Corbin ; Watkins) est un état intermédiaire, où les images
prennent la place du langage. Il se situe entre le soi et le Soi, entre la
conscience ordinaire et l’âme.
44. R. Moody, P. Perry, Témoins de la vie après la vie, Robert Laffont,
2010.
45. R. Moody, La Vie après la vie, Robert Laffont, 1977 (éd. originale :
Life After Life, 1975).
46. E. Pigani, Psi, enquête sur les phénomènes paranormaux, Presses du
Châtelet, 1999.
47. R. Moody, Glimpses of Eternity, Rider, 2011.
48. C. Wills-Brandon, Heavenly Hugs, New Page Books, 2012.
49. A. Cap, Beyond goodbye, Paragon, 2011.
50. F. Brune, Les morts nous parlent, t. II, Le Livre de Poche, 2006.
51. C. Wills-Brandon, op. cit., 2012.
52. « Stunned surgeons watch dying man’s soul leave his body during
operation ! », Weekly World News, 16, 8, 40, 1994.
53. W. Barrett, Death-Bed Visions. The Psychical Experiences of the
Dying, The Aquarian Press, 1926.
54. P. Fenwick, H. Lovelace, S. Brayne, « Comfort for the dying: Five-year
retrospective and one-year prospective studies of end-of-life experiences »,
Archives of Gerontology and Geriatrics, 51, 2, 173-179, 2009, DOI :
0.1016/j.archger.2009.10.004.
55. L. Kean, Survivre à la mort. Une journaliste enquête sur les preuves de
l’après-vie, Dervy, 2018.
56. P. Fenwick et col, « End-of-life experiences and implications for
palliative care », International Journal of Environmental Studies, 64, 3,
2007, p. 315-323 ; C.W. Kerr et col., « End-of-life dreams and visions: A
longitudinal study of hospice patients’experiences », Journal of Palliative
Medicine, 17, 3, 2014, 296-303.
57. F. Meredith, « Going into the light », The Irish Times, 22 mars 2011.
58. M. Callanan, P. Kelley, Final Gifts – Understanding the special
awareness, needs, and communications of the dying, Poseidon Press
Éditions, 1992.
59. E.F. Kelly, A. Crabtree, E.W. Kelly et col., Irreducible Mind : Toward a
psychology for the 21st Century, Rowman & Littlefield Publishers Ltd.,
2010.
60. L. Cheryl et col., « End-of-life dreams and visions : A qualitative
perspective from hospice patients », American Journal of Hospice and
Palliative Care, 32, 3, 2014, p. 269-274.
61. S.P. Muthumana et col., « Deathbed visions from India : a study of
family observations in northern Kerala », Omega (Westport), 62, 2, 2010-
2011, p. 97-109
62. A.V. Kellehear, « Death bed visions from the Republic of Moldova: A
content analysis of family observations », Omega-Journal of Death and
Dying, 64, 4, 2011-2012, p. 303-317.
63. M. Renz et col., « Spiritual Experiences of Transcendance in Patients
with Advanced Cancer », American Journal of Hospice and Palliative
Care, 32, 2, 2015, p. 178-188.
64. P. Grant et col., « The significance of End-of-Life dreams and
visions », Nursing Times, 110, 28, 2014, p. 22-24.
65. P. Atwater, Dying to Know You. Proof of God in the Near-Death
Experience, Rainbow Ridge Books, 2014.
66. P. Fenwick et E.Fenwick , The Art of Dying, Continuum, 2008.
67. K. Osis, E. Haraldsson, Ce qu’ils ont vu. Au seuil de la mort,
Le Rocher, 1982 ; M. Rawlings, Derrière les portes de la lumière.
Expériences aux frontières de la mort négatives et positives, Le Jardin des
Livres, 2006 ; P. Fenwick et E. Fenwick, The Art of Dying, Continuum,
2008 ; W. Barett, Death-Bed Visions. The Psychical Experiences of the
Dying, publié initialement en 1926, The Aquarian Press, 1986.
68. Voir bibliographie.
69. M. Callanan, P. Kelley, Final Gifts. Understanding the Special
Awareness, Needs, and Communications of the Dying, Poseidon Press,
1992 ; P. Fenwick et E. Fenwick , op. cit.
70. M. Nahm, B. Greyson, , « Terminal lucidity in patients with chronic
schizophrenia and dementia: A survey of the literature », J. Nerv. Ment.
Dis., 197, 2009, 942-944
71. M. Nahm, B. Greyson, E.W.Kelly, E. Haraldsson, « Terminal lucidity:
A review and a case collection », Arch. Gerontol. Geriatr., 55,1, 2012,
p. 138-142.
72. S. Brayne, H. Lovelace, P. Fenwick, « End-of-life experiences and the
dying process in a Gloucestershire nursing home as reported by nurses and
care assistants », American Journal of Hospice and Palliative Medicine, 25,
3, 2008, p. 195-206.
73. P. Fenwick et E. Fenwick , op. cit.
74. L. Kean, Survivre à la mort. Une journaliste enquête sur les preuves de
l’après-vie, Dervy, 2018.
Notes
1. P.R. Olson et col., « Hallucination and widowhood », Journal of the
American Geriatrics Society, 33, 8, 1985, p. 543-547.
2. A.M. Greeley, « Hallucinations among the widowed », Sociology and
Social Research, 71, 4, 1987, p. 258-265.
3. B. Guggenheim, J. Guggenheim, Hello from Heaven, Bantam Books,
1996.
4. http://www.adcrf.org.
5. Elsaesser-Valarino, dans S. Allix, P. Bernstein, Manuel clinique des
expériences extraordinaires, Inrees, InterEditions, 2009.
6. L. LaGrand, Messages and Miracles : Extraordinary Experiences of the
Bereaved, Llewellyn, 1999
7. E. Haraldsson, « Halluzinationen : Plötzlich hörte ich eine Stimme »,
Therapiewoche, 44, 32, 1994, p. 1865.
8. S. Allix, P. Bernstein, Manuel clinique des expériences extraordinaires,
op. cit., 2009
9. E. Haraldsson, The Departed Among the Living, White Crow Books Ltd,
2012.
10. E. Gurney, F. Myers, F. Podmore, Phantasms of the Living, Kegan Paul,
Trench, Trubner, 1886.
11. Phantasms of the Living, op. cit.
12. http://www.adrcf.org.
13. Cf. J. McClenon, « A survey of Chinese anomalous experiences and
comparison with western representative national samples », Journal for the
Scientific Study of Religion, 27, 1988, p. 421-426.
14. Les notions de « corps énergétique », « corps subtils », « corps
spirituel », seront abordées précisément et scientifiquement dans le chapitre
6.
15. A. Gauld, Medumship and Survival, Heinmann, 1982.
16. A. Gauld, dans L. Kean, Survivre à la mort. Une journaliste enquête
sur les preuves de l’après-vie, Dervy, 2018, 271.
17. L. Kean, Survivre à la mort. Une journaliste enquête sur les preuves de
l’après-vie, Dervy, 2018.
18. A. Gauld, Mediumship and Survival : A Century of Investigations,
Heinmann, 1982.
19. D. Fontana, Is There an Afterlife ?, O Books, 2005.
20. F. Brune, Les morts nous parlent, op. cit., t. I.
21. T.J. Robertson, A. Roy, « A preliminary study of the acceptance by
non-recipients of medium’s statement to recipients », Journal of the Society
for Psychical Research, 65.2, 863, 2001, p. 91-106 et « Results of the
application of the Robertson-Roy protocol to a series of experiments with
mediums and participants », Journal of the Society for Psychical Research,
68.1, 874, 2004, p. 18-34.
22. G. Schwartz, The Afterlife Experiments: Breakthrough Scientific
Evidence of Life After Death, Atria Books, Simon & Schuster Inc., 2002 et
Extraordinaires contacts avec l’au-delà. Découvertes scientifiques décisives
sur la vie après la mort, Labussière, 2006.
23. E. Kelly, D. Arcangel, « An Investigation of mediums who claim to
give information about deceased persons », J. Nerv. Ment. Dis., 199, 2011,
p. 11-17.
24. J. Beischel, Among Mediums. A Scientist’s Quest for Answers,
Winbridge Institute, LLC, 2013. J. Beischel et al., « Anomalous information
reception by research mediums under blinded conditions II: Replication and
extension », EXPLORE : The Journal of Science & Healing, 11, 2, 136-142,
2015 et J. Beischel, « Investigating Mediums », Blurb, 2018.
25. S. Allix, vidéo de la série « Enquêtes extraordinaires », « Les signes de
l’au-delà », Bonne Pioche Télévision, 2011.
26. L. Kean, Survivre à la mort. Une journaliste enquête sur les preuves de
l’après-vie, Dervy, 2018.
27. D. Fontana, op. cit.
28. S. Alexander, An Extraordinary Journey : The Memoirs of a Physical
Medium, Saturday Night Press, 2010.
29. G. Solomon, J. Solomon, The Scole Experiment, Piatkus, 1999.
30. D. Fontana, op. cit., 2005.
31. L. Kean, op. cit., 2018.
32. E. Tizané, Le Mystère des maisons hantées », Tchou, 1977 et Les
Agressions de l’invisible, Éditions du Rocher, 1991.
33. A. Cardoso, « Survival research », Journal of Conscientology, 6, 21,
2003, p. 33-36.
34.
https://archive.org/details/JurgensonVoiceTransmissionsWithTheDeceased.
35. J.G. Fuller, The Ghost of 29 Megacycles, Souvenir Press, 1985.
36. R. Holbe, Bilder aus dem Reich der Toten, Knaur, 1987.
37. S. Darnell, Voces sin rostro, Fausi (2nd éd.), 1979.
38. T. I, Le Livre de Poche, 2005 et t. II, Le Livre de Poche, 2006.
39. D. Fontana, op. cit.
40. A. Cardoso, « Survival research », Journal of Conscientology, 6, 21,
2003, p. 33-36.
41. Parfois absente et éloignée du laboratoire, ce qui élimine l’hypothèse
d’un éventuel effet PK.
42. A. Cardoso, « A two-tears investigation of the allegedly anomalous
electronic voices or EVP », Neuroquantology, 10, 3, sept. 2012, p. 492-514.
43. O Books, 2010.
44. M.S. Festa, « A particular experiment at the Psychophonic Center in
Crosetto directed by Marcello Bacci », ITC Journal, 10, 2002, 27-31.
45. F. Brune, Les morts nous parlent, t. II, 2006, p. 158-164.
46. E. Senkowski, Instrumentelle Transkommunikation, F.G. Fischer, 1989.
47. F. Brune, R. Chauvin, En direct de l’au-delà. La transcommunication
instrumentale : réalité ou utopie ?, Robert Laffont, 1993.
48. E. Laszlo, The Immortal Mind. Science and the Continuity of
Consciousness Beyond the Brain, Inner Traditions, 2014.
49. Cf. www.institut-iihs.com
50. Eyes movements desensitization and reprocessing : désensibilisation et
retraitement par les mouvements oculaires rapides.
51. J.-J. Charbonier, Contacter nos défunts par l’hypnose. La
transcommunication hypnotique ; une nouvelle thérapie pour le deuil,
Trédaniel, 2018.
52. A. Botkin, Induced After-Death Communication-A New Therapy for
Healing Grief and Trauma, Hampton Roads Publishing Company, 2015.
Traduit en français sous le titre La Communication induite après la mort.
Une thérapie révolutionnaire…, Trédaniel, 2017.
53. O. Chambon, Psychothérapie et chamanisme, Véga, 2012.
54. A. Botkin, op. cit., 2017 pour l’édition française.
Notes
1. F. Brune, Les morts nous parlent, t. I, Le Livre de Poche, 2005.
2. I. Stevenson, Vingt cas suggérant la réincarnation, Paris, Sand, 1985,
puis J. Tucker, Life before Life, St Martin’s Griffin, 2005.
3. E. Haraldsson, « Children claiming past-life memories: Four cases in Sri
Lanka », Journal of Scientific Exploration, 5, 1991, p. 233-261 et
« Birthmarks and claims of previous-life memories. II. The case of Chakura
Karunaratne », Journal of the Society for Psychical Research, 64, 2000,
p. 82-92.
E. Haraldsson, G. Samararatne, « Children who speak of memories of a
previous life as a Buddhist monk : Three new cases », Journal of the
Society for Psychical Research, 63, 1999, p. 268-291.
A. Mills, E. Haraldsson, H.H. Keil, « Replication studies of cases
suggestive of reincarnation by three independent investigators », Journal of
the American Society for Psychical Research, 88, 1994, p. 207-219.
I. Stevenson, Vingt cas suggérant la réincarnation, Paris, Sand, 1985.
4. E. Haraldsson, « Birthmarks and claims of previous-life memories. II.
The case of Chakura Karunaratne », Journal of the Society for Psychical
Research, 64, 2000, p. 82-92.
5. S. Schouten, I. Stevenson, « Does the socio-psychological hypothesis
explain cases of the reincarnation type ? », Journal of Nervous and Mental
Disease, 186, 1998, p. 504-506.
6. E. Haraldsson, « Persistence of Past-Life Memories », Journal of
Scientific Exploration, 22, 2008, p. 385-393.
7. J. Tucker, Histoires extraordinaires. Des enfants se souviennent de leurs
vies antérieures, Dervy, 2015.
8. On appelle « capacités psi » les capacités parapsychologiques comme la
clairvoyance, la télépathie, la psychokinèse, par exemple.
9. P. Sharma, J. Tucker, « Cases of the reincarnation type with memories
from the intermission between lives », Journal of Near-death Studies, 23, 2,
2004, p. 101-118.
10. Ibid.
11. D. Fontana, Is There an Afterlife ?, O Books, 2005.
12. G. Williston, J. Johnstone, Discovering your Past Lives, Aquarian
Press, 1988.
13. J.L. Whitton, J. Fisher, Life between Life, Grafton, 1986.
14. L. Kean, Survivre à la mort. Une journaliste enquête sur les preuves de
l’après-vie, Dervy, 2018.
Notes
1. E. Kübler-Ross, La mort est un nouveau soleil, Éditions du Rocher,
1988. Élisabeth Kübler-Ross, psychiatre helvético-américaine, pionnière de
l’approche des soins palliatifs pour les personnes en fin de vie. Elle est
connue pour sa théorisation des différents stades émotionnels par lesquels
passe une personne qui apprend sa mort prochaine (modèle Kübler-Ross).
Elle a initialement appliqué sa théorie à toute forme de perte catastrophique.
Elle fait partie des pionniers s’étant passionnés pour les expériences de mort
imminente et fait donc figure de précurseur. Nous vous conseillons la
lecture de ses livres surprenants et très abordables !
2. R. Crookal, What Happens When You Die, Colin Smythe Ltd, 1978.
Notes
1. Pour compléter les connaissances de ce chapitre, vous pourrez lire le
livre La Conscience immortelle, publié par les mêmes auteurs en
autoédition chez amazon.fr.
2. Avant de passer au c minuscule lorsque nous parlerons de la conscience
individuelle (âme) de chaque être.
3. Appréhension du réel où la matière est considérée comme première, à
l’origine de tous les phénomènes.
4. Comme la dualité onde-particule, l’oscillation quantique, l’intrication ou
enchevêtrement quantique, l’effet de l’observation sur l’observé.
5. Philosophe australien spécialisé en philosophie de l’esprit, il a écrit deux
livres importants : D. Chalmers, L’Esprit conscient, Éditions d’Ithaque,
2010 et The Character of Consciousness, Oxford University Press, 2010.
6. Ici donc avec un « c » minuscule.
7. Dans R. Leterrier, J. Morisson, Se souvenir du futur, Trédaniel, 2019.
8. Atria Books, 2006.
9. E. Laszlo, Science et champ akashique, Éditions Ariane, 2005.
10. Étymologiquement, intelligence veut dire « interrelier », ce qui est l’un
des attributs de la Conscience aussi ; cf. plus bas Ransford et les « liens de
supralité ».
11. Nous percevons notre monde en quatre dimensions : longueur, largeur
et profondeur représentant notre « espace », et la dimension du temps. Le
temps est une dimension qui peut nous sembler totalement évidente et
indiscutable. Pourtant, sa « nature profonde » n’est pas uniquement celle
que nous en percevons au quotidien ! Mais remettre la notion de temps en
perspective nécessiterait de longs développements. Nous vous invitons à
voir notamment les travaux actuels d’Étienne Klein, Philippe Guillemant ou
de Carlo Rovelli.
12. Et en cohérence avec la théorie du « réel voilé » émise par le physicien
français Bernard d’Espagnat (1965), qui signifie que le monde des
phénomènes n’est constitué que d’apparences, sous-entendu « apparences
d’un arrière monde, plus fondamental ».
13. D. Bohm, D. Peat, La Conscience et l’Univers, Éditions Alphée, 2007.
14. « Potentiel quantique » qu’il a même pu intégrer mathématiquement à
la célèbre équation de Schrödinger, modélisant le comportement quantique
des particules subatomiques.
15. M. Teodorani, David Bohm. La physique de l’infini, Macro Éditions,
2011.
16. Emmanuel Ransford, physicien, épistémologue, auteur et conférencier.
Il a écrit notamment La Conscience quantique et l’au-delà.
17. E. Ransford, O. Chambon et Atham, L’Homme quantique, Trédaniel,
2017.
18. Et du « finalisme », pour ceux intéressés par la philosophie.
19. Holomatière : le préfixe holo signifie « entier, complet, total ».
20. Trédaniel, 2013.
21. F. Brune, La Science et les Phénomènes de l’au-delà, Girard, 2010.
22. T. I, 2005.
23. Passionné par le spiritisme, Albert Pauchard s’était efforcé, durant toute
son existence terrestre, de donner la preuve d’une vie après la vie.
Considérant la mort comme un passage et non une fin, sa famille et les
membres de la Société d’étude psychique, s’efforcèrent d’entrer en relation
avec son esprit, ce qui permit l’écriture du livre L’Autre Monde.
24. Rapporté dans F. Brune, Les morts nous parlent, t. II, Le Livre de
Poche, 2006.
25. Tant dans la conscience ascendante que dans la conscience
descendante, nous verrons ces notions plus loin.
26. Nous avons vu, dans le chapitre 2 comment une forme particulière
d’EMDR, l’IADC d’Allan Botkin, permettait de mettre la majorité de
personnes en état de « médiumnité », pour leur permettre un contact avec
leur proche disparu.
27. D. Fontana, op. cit., 2005.
28. Schwartz montre qu’il est possible d’observer scientifiquement la
présence de sens, d’intelligence, d’ordre, et d’évolution dans l’univers. La
théorie de l’univers créé par le hasard et la sélection naturelle ne marche
pas pour rendre compte de l’ordre complexe présent dans l’univers.
29. W.A. Dembski, The Design Revolution : Answering the Toughest
Questions About Intelligent Design, InterVarsity Press, 2004.
30. Le Cosmos et le Lotus, Le Livre de Poche, 2013.
31. F. Dyson, Les Dérangeurs de l’univers, Payot, 1986.
32. Rapporté par son élève et successeur R.S. Balsekar dans Les Orients de
l’être, Le Relié Poche, 2012.
33. G. Tononi, Phi: A Voyage from the Brain to the Soul, Pantheon, 2012.
34. Et/ou de Tout à la fois, ce qui revient finalement paradoxalement au
même.
35. Énergie = mouvements de la Conscience, matière = fixations
provisoires de la Conscience.
36. L. Van der Velde, O. Chambon, L’Approche chamanique de la
thérapie-médecine supra quantique du vivant, Vega, 2016.
37. AdA, 2013.
38. Et pourtant, en tant que psychiatre et psychologue, il nous arrive
régulièrement de travailler avec ce modèle des corps subtils en
psychothérapie, sans nécessairement les nommer d’ailleurs.
39. http://opensciences.org/about/manifesto-for-a-post-materialist-science
et https://www.inrees.com/articles/Manifeste-science-Beauregard/, 2015.
40. Les choix et décisions des corps subtils.
41. A. Huxley, Les Portes de la perception, Le Livre de Poche, 2001.
42. Substance anti-douleur sécrétée par le cerveau.
43. La conscience attire et aime la conscience. Remarquons, en passant,
que le fait que le corps mental soit plus développé chez l’humain n’est pas
une supériorité sur les autres vivants mais une spécificité, car l’humain peut
avoir des capacités très inférieures aux plantes et animaux dans ses autres
corps, et son intelligence « mentale » peut même être un signe de
compensation de sa faiblesse…
44. Dans le même sens que lorsque l’on parle de transformateur électrique,
permettant de passer d’un haut voltage à un bas voltage.
45. « Consciences » avec un petit c, car constituant des formes déjà
individualisées, et limitées par des corps (physiques ou subtils) de la grande
Conscience.
46. S. Déthiollaz, C. Fourrier, États modifiés de conscience. NDE, OBE et
autres expériences aux frontières de l’esprit, Favre, 2011.
47. P. Emmanuel, Conscience. L’exploration par l’expérience, publié
indépendamment par Amazon, 2019.
48. Les morts nous parlent, t. I, Le Livre de Poche, 2005.
49. Les morts nous parlent, t. II, Le Livre de Poche, 2006.
50. Nous rajoutons : encore relié au corps par une « corde d’argent »
s’insérant typiquement à la base de la nuque, parfois vue par les témoins de
la mort.
51. E. Kübler-Ross, R. Monjardet, La Mort et l’Enfant, Éditions du Rocher,
1994.
52. K. Ring, S. Cooper, Mindsight: Near-Death and Out-of-the-Body
Experiences in the Blind, William James Center for Consciousness Studies,
1999.
53. P. Ragueneau, L’Autre Côté de la vie, Éditions du Rocher, Pocket,
1997.
54. O. Chambon, Expériences extraordinaires autour de la mort, op. cit. et
J.-J. Charbonier, Les 7 preuves de l’existence de l’au-delà, op. cit.
55. P. Roux, Contact avec les défunts. 6 méthodes innovantes pour se
connecter avec l’au-delà, Trédaniel, 2019.
56. S. Déthiollaz, C.-C. Fourrier, Voyages aux confins de la conscience.
Dix années d’exploration scientifique des sorties hors du corps, Trédaniel,
2016.
57. O. Chambon, La Médecine psychédélique, Les Arènes, 2019.
58. B. Kastrup, E. Kelly, « Misreporting and confirmation bias in
psychedelic research. What do images of the brain under psychedelics
really tell us about its relation to the mind ? »,
https://blogs.scientificamerican.com/observations/misreporting-and-
confirmation-bias-in-psychedelic-research/, 2018.
59. J. Lorber, « Is your brain really necessary ? », dans D. Voth (éd.),
Hydrocephalus in Frühen Kindesalter, Enke, 1983.
60. Pour un compte rendu détaillé et référencé, voire D. van Cauwelaert,
Deuxième Dictionnaire de l’impossible, Plon, 2015.
61. Affection caractérisée par la présence anormale d’une grande quantité
de liquide céphalorachidien dans le cerveau, comprimant et atrophiant
celui-ci.
62. HarperCollins, 2013.
63. R. Moody, Glimpses of Eternity, Rider, 2011.
64. https://www.youtube.com/watch?v=sklYyDbVKtM&feature=share.
65. P. Guillemant, « A discrete classical space-time could require 6 extra-
dimensions », Annals of Physics, 388, 2018, p. 428-442.
66. L’entropie est une loi qui dit que, sans apport d’information
supplémentaire, les systèmes finissent par se désorganiser, perdre leur
information et mourir.
67. A. Suarez, Is Science Compatible with Free Will ?, Springer, 2013.
Notes
1. R. Sheldrake, La Mémoire de l’Univers, Éd. du Rocher, 1988.
2. Voir par exemple à ce sujet : S. Allix, Lorsque j’étais quelqu’un d’autre,
Mamaéditions, 2017.
3. F. Brune, Les morts nous parlent, t. I, Le Livre de Poche, 2005.
4. Beaucoup des éléments de cette réponse ont été documentés et
rassemblés par F. Brune, Les morts nous parlent, op. cit., t. I, 2005 et t. II,
2006, A. Farnese, Franchezzo, mes aventures dans l’autre vie, Exergue,
1996 et S. Ouellet, Après la mort qu’est ce qui m’attend ? Où irai-je ?,
Dauphin Blanc, 2012.
5. Cf. chapitre 3.
6. Et nous espérons que la lecture de ce livre va vous y aider, constituer une
préparation pour « lâcher prise » au moment de votre mort.
7. Les morts nous parlent, op. cit., t. I.
8. Comme les huit personnages principaux dans la série Netflix Sense 8.
9. Les morts nous parlent, op. cit., t. I.
10. Dans les particules subatomiques, il y a une partie « protoconsciente »
d’après de nombreux travaux de physiciens ; cette notion est bien exposée
dans le livre co-écrit avec Emmanuel Ransford, L’Homme quantique, et
dans le chapitre 3 de cet ouvrage.
11. Trédaniel, 2019.
12. Dans le livre de S. Allix, Après… Quand l’au-delà nous fait signe,
Albin Michel, 2018.
13. Cf. chapitre 3.
Notes
1. P. Roux, Comment communiquer avec les défunts, Trédaniel, 2019.
2. D. Fontana, Is There an Afterlife ?, O Books, 2005.
3. Par « s’aimer soi-même » nous pourrions entendre « aimer la totalité de
soi » (Unité). Les parts d’ombre et les parts lumineuses de nous-même. Tout
inclure, dans un non-jugement de soi. Alors ayant ce regard pour nous, nous
pouvons choisir le même regard pour un autre.
4. Dans P. Roux, Comment communiquer avec les défunts, op. cit.
5. P. Kourilsky, Le Temps de l’altruisme, Odile Jacob, 2009 et Le Manifeste
de l’altruisme, Odile Jacob, 2011. M. Ricard, Plaidoyer pour l’altruisme,
Pocket, 2014.
6. J. Lecomte, La Bonté humaine. Altruisme, empathie, générosité, Odile
Jacob, 2012.
7. F. Martin, Le Pouvoir des gentils : les règles d’or de la relation de
confiance, Eyrolles, 2014 ; E. Jaffelin, Petit Éloge de la gentillesse, J’ai Lu,
2015.
8. R. Wilkinson, K. Pickett, Pourquoi l’égalité est meilleure pour tous, Les
Petits Matins, 2014.
9. F. De Waal, L’Âge de l’empathie-Leçons de la nature pour une société
solidaire, Les Liens qui Libèrent, 2010 ; J. Rifkin, Une nouvelle conscience
pour un monde en crise-Vers une civilisation de l’empathie, Les Liens qui
libèrent, 2011.
10. P. Servigne, G. Chapelle, L’Entraide, l’autre loi de la jungle, Les Liens
qui libèrent, 2019.
11. J.-M. Pelt, La Solidarité chez les plantes, les animaux, les humains,
Fayard, 2004 ; R. Mathevet, La Solidarité écologique. Ce lien qui nous
oblige, Actes Sud, 2011.
12. Voir les travaux de différentes équipes de recherche : F. Warneken, M.
Tomasello, « Altruistic helping in human infants and young chimpanzees »,
Science, 311, 5765, 2006, p. 1301-1303 ; « Helping and cooperation at 14
months of age », Infancy, 11, 3, 2007, p. 271-294 ; « The roots of human
altruism », British Journal of Psychology, 100, 2009, 455-471.