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DR

Master UNED

Psychothérapie EMDR

RESSOURCES DE
STABILISATION ET
DE MODULATION
DANS LE TRAVAIL
AVEC L'EMDR

Dr Isabel Pinillos Costa


I. NIVEAU DE BASE
INTRODUCTION

La phase 2 du protocole EMDR vise à préparer le patient à la désensibilisation et au retraitement


ultérieurs.

Pour mener à bien le protocole, il est nécessaire que le patient identifie ses émotions et ses
sensations corporelles, et qu'il soit en mesure de susciter les cognitions requises ; il est donc
nécessaire de vérifier qu'il peut le faire. Si ce n'est pas le cas, l'enfant doit être entraîné à identifier et
à nommer les émotions et les sensations corporelles.

On sait que l'EMDR peut activer des émotions fortes, il est donc nécessaire de l'équiper de
ressources pour l'autorégulation des émotions.

Par ailleurs, dans certains cas, il est très pratique de pouvoir se connecter à des souvenirs positifs
tout au long du traitement, c'est pourquoi nous installerons les ressources destinées à cet effet.

COMPÉTENCES EN MATIÈRE DE SENSIBILISATION

Exercices pour apprendre à se connecter au corps.


La connaissance de soi repose sur les compétences de la conscience. C'est la base de la maîtrise de soi

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La première compétence de conscience est l'observation, c'est-à-dire l'attention portée aux événements,
aux émotions, aux sensations physiques, aux pensées et aux autres réponses comportementales. Il faut
apprendre à s'autoriser à vivre consciemment, dans l'instant, ce qui se passe, plutôt que de quitter une
situation ou d'essayer de faire disparaître une émotion. L'observation d'un fait est différente du fait lui-
même. Il s'agit de "vivre le moment présent".

Percevoir, c'est prendre conscience de ce qui entre par les sens, par les yeux, les oreilles, le nez, la peau
et la langue. Faire l'expérience sans réagir à l'expérience.

Exercice 1 : remarquer la respiration.


Passez 10 minutes. de remarquer la respiration, de sentir comment l'air entre et sort du corps, d'être
conscient des sensations produites par l'observation volontaire de la respiration lente et rythmée.

"Imaginez que les poumons sont comme un soufflet qui se gonfle et se dégonfle avec l'air qui entre et qui
sort. Notez les sensations qui correspondent à une respiration lente".

Exercice 2 : toucher des objets.


"Choisissez plusieurs objets dans la maison (une orange, un verre, un objet métallique, un tissu lisse, un
tissu rugueux, etc. Essayez de prendre conscience des sensations que les différentes textures produisent
dans le corps, remarquez également si elles suggèrent des émotions et si des symptômes physiques se
manifestent dans le corps.

Fermez les yeux et faites appel à votre imagination pour créer différentes textures à partir de ce que vos
mains perçoivent".

Exercice 3 : Percevoir les odeurs.


Les informations sensorielles provenant des sons, du toucher, du goût et des images pénètrent dans le
thalamus et atteignent l'amygdale par le biais d'une synapse, sauf pour les odeurs. Si l'entrée sensorielle
déclenche des émotions négatives dans l'amygdale, celle-ci déclenche la réponse au stress. Nous
pouvons donc utiliser l'odorat pour désactiver cette réponse au stress.

"Choisissez une senteur ou un parfum qui vous relie au "ici et maintenant", au présent immédiat.
Remplissez une petite bouteille et gardez-la toujours sur vous. Sortez-le et sentez-le chaque fois que
vous avez besoin de vous connecter au présent. Sentez ce que votre corps ressent chaque fois que vous
respirez ce parfum".

Exercice 4 : Localisation des sensations physiques.


Réglez une alarme toutes les heures (vous pouvez programmer votre téléphone portable à cet effet).
Chaque fois que l'alarme se déclenche, vous devez vous arrêter un instant et prendre note:

"Avez-vous des sensations physiques, faim, soif, envie d'aller aux toilettes ?

S'il existe un besoin physiologique, il doit être satisfait.

Sur le plan émotionnel, comment vous sentez-vous : bien, mal, neutre ? Où le ressentez-vous sur votre
corps ?

D'autre part, concentrez-vous sur les sensations physiques lorsque vous mangez, buvez, vous douchez,
vous caressez... Il est très important de sentir le corps.

Exercices d'identification des émotions et des sensations


La deuxième compétence est la capacité à décrire des faits, des émotions, des sensations et des
réponses personnelles avec des mots. La capacité d'appliquer des étiquettes verbales à des événements
comportementaux et environnementaux est essentielle à la communication et à la maîtrise de soi.

Les émotions servent de guide à l'action. La neurochimie et les émotions sont activées afin de générer
certaines attitudes corporelles (postures) et des mouvements physiques visant à la protection, à
l'activation et à la défense.

Les personnes ressentent les combinaisons de sensations et l'impulsion à l'activation physique sous la
forme d'une émotion.

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Les personnes traumatisées ont souvent du mal à prêter attention à leurs sensations et perceptions
intérieures. La thérapie doit les aider à développer une profonde curiosité pour leurs expériences
intérieures. Cette curiosité est essentielle pour apprendre à identifier ses sensations physiques et à
traduire ses émotions et ses sensations dans un langage communicable, avant tout, à soi-même.

L'alexithymie est l'incapacité d'identifier verbalement la signification des sensations physiques et de


l'activation des muscles, de sorte que les personnes perdent le contact avec leurs propres besoins et
sont incapables d'y répondre, ce qui va souvent jusqu'à la difficulté d'évaluer les états émotionnels et les
besoins des personnes qui les entourent.

L'Alexisomia est l'incapacité d'être conscient des sensations corporelles, ou l'incapacité d'exprimer les
sensations physiques avec des mots (Bakal, 1999 ; Ikemi et Ikemi, 1986).

Ces personnes alternent souvent entre l'engourdissement émotionnel et corporel et l'évitement des
stimuli rappelant le traumatisme et la reviviscence intrusive du traumatisme par des flashbacks, des
rêves, des pensées et des symptômes somatiques (CHu, 1998 ; Meyers, 1940 ; Spiegel, 1990, 1997 ;
Van der Hart et al, 2004 ; Van der Kolk et Van der Hart, 1989), cette biphasie étant le résultat de la
dissociation. Dans la phase intrusive, la personne est submergée par des fragments non intégrés de
souvenirs traumatisants qui réapparaissent spontanément. Dans la phase d'insensibilité, ces mêmes
fragments sont tenus à distance, mais la personne est détachée et insensible (Appelfeld, 1994, p.18). Il
existe également des symptômes sensorimoteurs tels que les symptômes somato-morphiques impliquant
les sensations corporelles, les mouvements et les différents sens, y compris les distorsions sensorielles,
le dérèglement de l'activité physiologique, l'absence de sensations corporelles, la douleur, les troubles du
mouvement et la reviviscence de traumatismes sous forme de fragments somatosensoriels.

On distingue trois composantes sensorimotrices : les sensations corporelles, les perceptions sensorielles
et les mouvements.

De nombreux patients ne possèdent pas ces compétences nécessaires au travail de l'EMDR. Il est donc
nécessaire de vérifier s'ils possèdent des compétences de prise de conscience leur permettant d'identifier
les émotions qu'ils ressentent, de les nommer et d'identifier les sensations corporelles liées à ces
émotions.

S'il éprouve des difficultés à prendre conscience de lui-même, une formation à ces compétences doit être
mise en place. Nous commencerons par :

Donnez-lui une liste d'émotions et de sensations et faites des exercices en lui faisant imaginer des
situations, jusqu'à ce qu'il soit capable d'observer les émotions et les sensations qu'il ressent, en les
racontant à voix haute.

LES ÉMOTIONS PRIMAIRES ÉMOTIONS SECONDAIRES SENSATIONS LOCATION

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Choléra Amour Fourmillements Tête
Colère, mauvaise humeur, Acceptation, culte, Fourmillements Cou/arrière du cou
indignation, agacement, affinité, gentillesse, amour Tremblements Dos Extrémités (bras
agacement, agacement, rage, désintéressé, la charité, Chaleur/ froid Tension/ et jambes) Estomac
ressentiment, l'hostilité, confiance, la dévotion, distension Mains
l'animosité, l'impatience, le dévouement, la douceur et Tachycardie Sueurs Pieds
l'indignation, la colère, l'irritabilité, l'amour obsessionnel. Angoisse Pression Coffre
la violence et la haine Surprise Douleur Nœud
pathologique. L'étonnement, la stupéfaction, Rétrécissement
Joie l'émerveillement et le choc. Expansion
Plaisir, bonheur, soulagement, Honte
fantaisie, extravagance, Repentir, humiliation,
le plaisir, la joie, l'amusement, le mortification,
frisson, l'extase,
gratification, orgueil, plaisir pénalité,
sensuel, satisfaction et manie le remords, la culpabilité.
pathologique Aversion
La peur Répulsion, dégoût, mépris,
Anxiété, méfiance, phobie, dédain, mépris, mépris et
nervosité, malaise, terreur, aberration.
inquiétude, l'appréhension,
le remords, soupçons,
peur et panique pathologique
Tristesse
Affliction, l'apitoiement sur
soi,
mélancolie, le

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TABLEAU DES ÉLÉMENTS CONSTITUTIFS DU TRAITEMENT SENSORIMOTEUR
SENSATIONS LES PERCEPTIONS MOUVEMENTS
SENSORIELLES

Chaleur/froid Odeurs Inhalation soudaine


Tension/contrainte Images visuelles Avalez
Tachycardies Bruits Ouverture des yeux Pulsations (sang,
Transpiration Toucher autres) Vibrations
L'angoisse Tremblements
Pression Spasmes
Nœud Vibrations
Rétrécissement Contractions
Expansion Aller à
Chatouilles La course à pied
Picotements Ramasser des objets
Brûlage Mouvements des doigts Expressions
Sensations de torsion faciales Changements posturaux -
Sensations de détente Sensations inclinaison de la tête Gestes des mains et
d'agrandissement/agrandissement des bras.
Sentiment de raccourcissement Les épaules sont relevées, le buste est
Humide maintenu.
Électrique La tête est dirigée vers le bas et vers la
Attache ceinture scapulaire. Modification de
Engourdi l'alignement entre la tête et les épaules.
Douleur : (sourde / sourde, aiguë /
lancinante, modérée et persistante, fixe,
associée à des picotements ou à des
démangeaisons, pressante vers
l'extérieur / vers l'intérieur)
Des papillons dans l'estomac
Nausées
La faim

Échantillons d'expériences de vie


Nous utiliserons les échantillons psychologiques afin de renforcer les capacités de prise de conscience
nécessaires à la mise en œuvre du protocole EMDR.

Voir l'exemple de fiche psychologique.

Décrire est une réaction après l'observation ; c'est étiqueter ce qui est observé.
Sensation/
perception/
Lieu de Relation avec les
Situation L'excitation mouvement Réflexions Conduite expériences
physique Corps antérieures

Nous percevons chaque moment de notre vie, chaque situation de vie, de manière globale. Il est
important de les décortiquer pour mieux les connaître.

Lors d'un moment d'expérience, les aspects suivants sont impliqués :

a. La situation est définie par le lieu, les personnes qui s'y trouvent et ce qui s'y passe.

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b. Le sentiment ou l'émotion présent à ce moment-là que l'on peut définir par un adjectif. Il nous
permet d'être à l'écoute de nos sentiments et de nos émotions, en utilisant un adjectif qui peut
les définir.

c. L'état physique, notamment en cas de nervosité, d'agitation. Connexion avec nos sens et nos
symptômes physiques, description des sensations corporelles.

d. La façon d'interpréter la situation, qui se traduit par des pensées. Observez les pensées du
moment, les intentions, les instructions, les consignes.

e. La conduite ou la manière d'agir. Prêtez attention à la manière dont nous nous comportons à ce
moment-là.

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DES TECHNIQUES POUR SE CONNECTER À L'ICI ET AU
MAINTENANT

Pèse-tête (Knipe)
Beaucoup de nos malaises sont dus au fait que quelque chose nous relie au passé. La capacité à se
connecter à l'instant présent nous ramène au bien-être.

Si la fenêtre de tolérance est dépassée, le traitement est interrompu. Le traitement EMDR se déroule
dans la fenêtre de tolérance de l'affect. Le degré d'orientation vers la situation actuelle peut être évalué à
l'aide de l'échelle "Derrière la tête" (BHS).

Cette échelle se situe entre deux points : pleinement présent : 30 cm devant le visage / pleinement
dissocié : à l'arrière de la tête, au niveau de la nuque.

Le patient est informé :

"Pensez à une ligne qui part d'ici (le thérapeute lève deux index devant le visage de la personne), de mes
doigts (à 30 cm du visage du patient) jusqu'à l'arrière de votre tête (au niveau de la nuque).

Que ce point sur la ligne (le thérapeute bouge les doigts) signifie que vous êtes pleinement conscient
d'être ici, dans le présent, avec moi dans cette pièce, que vous pouvez facilement entendre ce que je
vous dis et que vous n'êtes pas distrait par d'autres pensées, sentiments, sensations ou images de
souvenirs.

Que l'autre point sur la ligne, derrière votre tête (le thérapeute montre l'arrière de sa propre tête) signifie
que vous êtes tellement distrait par des souvenirs, des sentiments ou des images de souvenirs troublants
que vous avez l'impression d'être ailleurs. Vos yeux sont peut-être ouverts, mais vos pensées et votre
conscience sont complètement focalisées sur un autre moment, un autre lieu ou une autre expérience.

En ce moment même, montrez avec votre doigt où vous vous situez dans cette ligne".

Exercices de pleine conscience pour se connecter à l'ici et au maintenant


Permet d'opérer à l'intérieur de la fenêtre de tolérance

Elles doivent être réalisées de manière répétée, en profitant de chaque occasion.

Avec la conscience du corps et des informations sensorielles neutres


"Ouvrez les yeux. Vous commencerez à prêter attention à ce que vous entendez, à sentir le poids du
corps sur la chaise, à sentir le contact des pieds sur le sol, à sentir le mouvement des orteils, à sentir la
respiration, le poids des mains reposant sur les cuisses, le corps sur la chaise marquant les limites de la
peau".

Avec la conscience du lieu présent


"Vous commencerez à prêter attention à tous les stimuli que vous percevez autour de vous, tels que les
sons, les couleurs, etc. Regardez autour de vous, horizontalement, placez votre attention à cet endroit et
remarquez comment vous vous connectez au présent".

Avec une prise de conscience de l'année et de l'âge


"Dis-moi quelle année nous sommes, quel âge as-tu maintenant ?"

Avec la conscience dans un parfum


"Concentrez votre attention sur une odeur.

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Avec une conscience entre nos mains
"Regardez vos mains : quel âge ont-elles ? cette bague, cette montre, qui l'a achetée, quand, étiez-vous
adulte ?"

Avec une prise de conscience dans la relation thérapeutique


"Quel âge avais-tu quand je suis entré dans ta vie ?"

Avec une conscience dans la maison où il vit


Dans quelle maison vivez-vous actuellement, votre nom figure-t-il sur le titre de propriété, qui paie
l'hypothèque, de quelle couleur est la couette du lit, qui l'a achetée, quand ? étiez-vous un enfant ou un
adulte ?

Conscience des changements familiaux


"Où se trouve votre père/mère maintenant ? leur âge, s'ils sont morts, leurs souvenirs".

Sensibilisation à l'image corporelle


"Visualisez votre image corporelle ou regardez une photo actuelle en disant : je suis... je suis... je suis...
je suis... j'ai... ans".

Exercices d'enracinement
"Frottez les bras et les jambes et sentez comment tout l'organisme réagit.

Ce qui suit explique comment appliquer soi-même des séries courtes de stimulation bilatérale, une série
courte étant de 6 à 8 MO. Pour ce faire, ils peuvent chercher deux points de référence visuels pour les
aider à appliquer eux-mêmes le MOS.

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LES MÉTHODES DE RELAXATION

Relaxation avec l'ici et le maintenant


Pour les personnes qui n'ont pas de lieu sûr, se concentrer sur les sensations qu'elles éprouvent à ce
moment précis, sur tout ce qui vient à leurs sens, c'est-à-dire qu'elles se placent dans l'ici et le
maintenant. On utilise tous les sons et toutes les sensations que la personne peut avoir, tout ce qui se
passe dans l'instant, et on le met en relation... tout en tapotant. Elle est très relaxante et peut fonctionner
lorsqu'il n'y a pas d'endroit sûr.

"Remarquez le tapotement de mes mains sur vos genoux..., remarquez le tic-tac de l'horloge... quelqu'un
frappe à la porte... on entend des pas... des gens parlent dehors... vous entendez le son de ma voix...
remarquez l'air qui entre et sort de vos poumons... vivez ce moment, cet instant, rien d'autre...", etc.

Avec les personnes qui ont tendance à avoir des maux de tête, à chaque inspiration, on leur demande
d'amener toute la tension du visage au point situé entre les sourcils et, à chaque expiration, de la laisser
s'écouler par le nez, comme le sable qui glisse sur le col d'un sablier... elle se concentre entre les deux
sourcils et glisse le long du nez....

Jet de lumière (phase 2 de l'EMDR)


Le thérapeute demande au patient :

"Concentrez-vous sur un écran blanc et observez les sensations de votre corps.

Pensez à quelque chose qui vous dérange et remarquez le changement dans vos sensations
corporelles".

Cette procédure est répétée jusqu'à ce que le patient identifie facilement les sensations corporelles qui
accompagnent le matériel dérangeant. Le patient est informé que la visualisation est un exercice
d'imagination et qu'il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses.

Le patient est interrogé :

"Concentrez-vous sur les sensations corporelles :

a. Si la sensation avait une forme, quelle serait-elle ?


Il en va de même pour les suivants :
b. Taille
c. Couleur
d. Température
e. Texture
f. Son
g. Quelle couleur préférée associez-vous à la guérison ? (autre que la sensation)

Imaginez qu'une lumière de cette couleur parte du sommet de votre tête et atteigne directement la forme
de votre corps. Imaginez que la source de cette lumière provient du cosmos : plus vous l'utilisez, plus elle
est disponible. La lumière s'adresse à la forme et la pénètre, résonnant et vibrant en elle et autour d'elle.
Qu'en est-il de la forme, de la taille ou de la couleur ?"

Si le patient indique qu'elle se modifie d'une manière ou d'une autre, le thérapeute poursuit en répétant
une version du paragraphe précédent (La lumière est dirigée, etc.) et demande une réponse jusqu'à ce
que la forme ait complètement disparu, soit devenue transparente, ait pris la même couleur que la
lumière ou ait subi une autre transformation. Les modifications de l'image sont généralement corrélées à
la disparition des sensations gênantes.

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Si le changement ne se produit pas après la deuxième tentative, cette technique doit être abandonnée et
une autre doit être recherchée.

Une fois que le sentiment qui accompagne le matériel dérangeant s'est dissipé, le thérapeute peut
continuer sur un ton lent :

"Vous pouvez laisser la lumière entrer et remplir doucement votre tête. Maintenant, laissez-la couler le
long de votre cou, entre vos épaules et le long de vos bras, dans vos mains et au bout de vos doigts.
Permettez-lui maintenant de descendre le long de votre cou et de pénétrer dans le tronc de votre corps,
facilement et doucement, de descendre dans votre abdomen et vos fesses, puis dans vos jambes, de
courir le long de vos jambes et de passer par vos pieds.

Lorsque vous êtes totalement détendu, il vous est demandé de vous connecter en comptant jusqu'à 5.

Changement de respiration (phase 2 de l'EMDR). Adapté de la conférence


EMDRIA)
"Pensez à un bon souvenir, heureux ou positif. Veuillez utiliser tout sentiment qui vous est utile Qu'est-ce
que c'est ?

Remarquez le point de départ de votre respiration et placez votre main à cet endroit de votre corps.
Prenez le temps de respirer plusieurs fois et d'observer ce que vous ressentez.

Évoquez maintenant un souvenir peu perturbant et remarquez comment votre respiration se modifie.
Veuillez placer votre main à cet endroit de votre corps. Maintenant, déplacez votre main à l'endroit que
vous avez touché précédemment et changez délibérément votre mode de respiration pour revenir au
mode précédent.

La perturbation devrait alors se dissiper. Apprenez au patient à l'utiliser seul.

LES STRATÉGIES DE MAÎTRISE ET DE CONTRÔLE DES


ÉMOTIONS

Développer un lieu sûr (phase 2 du protocole de base EMDR)


Image : "J'aimerais que vous pensiez à un endroit où vous avez été ou avez imaginé être, où vous vous
sentez calme, où vous avez le contrôle, un endroit où vous vous sentez fort. Peut-être sur une plage ou
au bord d'un torrent de montagne" Où seriez-vous ?

En imaginant ce lieu sûr, que voyez-vous, qu'entendez-vous, que sentez-vous, quelles sensations
éprouvez-vous dans votre corps, quelles émotions ressentez-vous lorsque vous vous concentrez sur
l'image, où le ressentez-vous dans votre corps ?

Renforcement: "concentrez votre attention sur votre lieu de sécurité, sur ce que vous voyez, entendez,
sentez et sur vos sensations corporelles". "Dites-moi en plus sur ce que vous voyez".

Mouvements oculaires : "Amenez cet endroit dans votre imagination" "Concentrez-vous sur l'endroit de
votre corps où vous ressentez des sensations agréables et permettez-vous de les apprécier"
"Concentrez-vous maintenant sur ces sensations et suivez mes doigts" (4-6 passages de MO -
mouvements oculaires) "Comment vous sentez-vous maintenant" (4-6 passages de MO - mouvements
oculaires) "Comment vous sentez-vous maintenant" (4-6 passages de MO - mouvements oculaires)
"Comment vous sentez-vous maintenant" (4-6 passagesde MO - mouvements oculaires) "Comment vous
sentez-vous maintenant ?

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Si la réponse est positive: "Concentrez-vous sur ceci (répétez les modes opératoires) "Que voyez-vous
maintenant ?

Mot-clé : "Y a-t-il un mot ou une phrase qui représente votre lieu de sécurité ?"

Pensez à _ et remarquez les sentiments positifs que vous éprouvez lorsque vous pensez à ce mot.
"Maintenant, concentrez-vous sur ces sensations et sur le mot clé et suivez mes doigts". [4-6 passes de
MO] [4-6 passes de MO] [4-6 passes de MO] [4-6 passes de MO] [4-6 passes de MO

"Comment vous sentez-vous maintenant ?". Répéter plusieurs fois.

Se dire le mot-clé : "Maintenant, je veux que vous vous disiez le mot (la phrase) et que vous remarquiez
ce que vous ressentez...".

Repère avec interférence : "Imaginez maintenant une petite gêne et ce que vous ressentez" (pause)
"Pensez maintenant à votre lieu de sécurité _ et remarquez les changements dans votre corps".

Clé avec interférence : "Maintenant, je veux que tu penses à une autre petite nuisance et que tu penses
à ton endroit sûr tout seul". Dans ce cas, il s'agit également de remarquer les changements dans votre
corps lorsque vous vous rendez dans l'endroit sûr".

Pratique : "J'aimerais que vous vous entraîniez à utiliser votre espace de sécurité, d'ici à votre prochaine
séance, chaque fois que vous ressentez une légère gêne. Notez tout ce qui se passe et nous en
reparlerons lors de la prochaine session".

Image-e-s/word-e-s/word-note-effect/discomfort-thérapeute LS/patient-LS

Installation du conteneur (Knipe)


Le patient est invité à concevoir et à visualiser un récipient capable de contenir "tout ce qui le dérange".
Expliquez que le conteneur est muni d'une valve spéciale qui vous permet de retirer une seule question et
de travailler avec elle au cours de la session sans avoir à vider le reste du contenu.

Les matières non traitées ou les nouvelles matières qui apparaissent peuvent être ajoutées au conteneur
par l'intermédiaire de la valve.....

Expliquez que le récipient porte également une inscription indiquant qu'il ne doit être ouvert que lorsque
cela sert à ma guérison.

En utilisant EBL, nous produisons l'image du conteneur. Lorsqu'il est prêt, nous invitons le patient à jeter
tout ce qui le dérange dans le conteneur, puis nous le scellons (avec de la superglue), ).

Nous pouvons suggérer qu'il n'est pas nécessaire de visualiser les choses qui entrent, il suffit de savoir
qu'elles entrent.

Une fois l'installation terminée, il est important de se demander quel pourcentage des perturbations a
pénétré dans le conteneur. Cela nous donne des informations sur le degré auquel il est lié à ce qui le
perturbe...

Si le patient a des difficultés à compléter les 10 à 20 % restants, vous pouvez développer une alliance en
demandant à qui peut vous aider à mettre ce qui reste dans le récipient ? (Jésus, Dieu, les anges, un
ami,...). L'allié est amené au présentoir du conteneur et le reste du matériel est placé dans le conteneur.

Technique de la spirale (Phase 2 EMDR. Adapté de la conférence EMDRIA)


Veuillez évoquer un souvenir troublant et vous concentrer sur les sensations corporelles qui
l'accompagnent. N'oubliez pas qu'il s'agit d'un exercice de visualisation et qu'il n'y a donc pas de bonnes
ou de mauvaises réponses.

Lorsque vous évoquez ce souvenir, que ressentez-vous sur une échelle de 0 à 10 ? _/10

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Où le ressentez-vous dans votre corps ?

Concentrez-vous sur la sensation que vous ressentez dans votre corps.

Imaginons maintenant que les sentiments soient de l'énergie et que le sentiment s'enroule en spirale,
dans quelle direction se déplacerait-il ?

Dans le sens des aiguilles d'une montre ? Ou dans le sens inverse des aiguilles d'une montre ?

Quelles que soient les réponses du client, répondez "Bien".

Ainsi, "OK, maintenant avec votre esprit, changeons de direction et déplaçons la spirale (pointez dans le
sens des aiguilles d'une montre ou dans le sens inverse des aiguilles d'une montre pour pointer dans la
direction opposée).

Remarquez ce qui se passe si elle se déplace dans des directions opposées.

Question : "Qu'est-ce que c'est ?"

Si la technique fonctionne, le client indiquera que le fait de déplacer la spirale dans la direction opposée
entraîne la dissipation du sentiment et la chute du SUD. Si le client dit que la spirale ne change pas, que
rien ne se passe, vous pouvez alors choisir une autre technique.

Nous vous encourageons à l'utiliser de votre côté lorsque vous en avez besoin.

Voix intérieure (Phase 2 EMDR. Adapté de la conférence EMDRIA)


Demandez au patient quel est son personnage de dessin animé préféré.

"Imaginez que cette voix critique que vous entendez en permanence vous parle avec la voix de votre
personnage de dessin animé préféré. Qu'en pensez-vous ?"

Exercices sensorimoteurs
Conscience du corps
"Observez les sensations au niveau de la peau, des muscles, des os, des organes, de la respiration, des
mouvements, de la position dans l'espace, etc. Observez comment le corps est vécu / ressenti ici et
maintenant : température, tension / relaxation, douleur, picotements, pression, taille, humidité (p. ex.
paumes en sueur), rythme cardiaque, grondements d'estomac, vibrations, etc.

Il faut être prudent car la conscience du corps ne convient pas à tous les patients.

Tension des muscles périphériques. Soutien


Toute tension ne doit être exercée que jusqu'à ce que le muscle se sente légèrement fatigué. Le
relâchement de la tension doit se faire très lentement. Si la tension provoque une réaction indésirable,
vous pouvez la neutraliser en étirant doucement le même muscle, en faisant le mouvement inverse.

Jambes : "Tenez-vous debout, les pieds légèrement moins écartés que la largeur des épaules, les
genoux détendus (ni bloqués, ni pliés). Pressez les genoux vers l'extérieur de manière à ressentir une
tension le long des jambes, des hanches aux genoux.

Bras droit : "Asseyez-vous ou tenez-vous debout en croisant les bras, la droite sur la gauche. La main
droite doit couvrir le coude gauche. La main droite offre une résistance tandis que le bras gauche est levé
loin du corps. Vous devez ressentir une tension sur l'extérieur de votre bras droit, de l'épaule au coude.

Bras gauche : "s'asseoir ou se tenir debout avec les bras croisés, la gauche sur la droite. La main gauche
doit couvrir le coude droit. La main gauche offre une résistance tandis que le bras droit est levé loin du
corps. Vous devez ressentir une tension sur l'extérieur de votre bras gauche, de l'épaule au coude.

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Établir une sensation de frontière au niveau de la peau
"Sentez physiquement votre périphérie/la limite de votre peau. Frottez votre main fermement (ni trop
doucement, ni trop fort) sur votre surface. Traiter d'abord un point, par exemple un bras ou une jambe".

Si cela permet de contenir et de calmer le patient, passez à un autre endroit, en couvrant éventuellement
tout le corps. Veillez à ce que le frottement reste à la surface de la peau (vêtements sur la peau) et qu'il
ne se transforme pas en un massage ou un serrement des muscles. Si le patient n'aime pas se toucher, il
peut se frotter à un mur ou à une porte, ou utiliser une serviette ou un coussin pour établir le contact.

"N'oubliez pas d'insister sur l'arrière et les côtés des bras et des jambes. Sentez vos fesses à l'endroit où
elles touchent la chaise, l'endroit où vos pieds touchent l'intérieur de vos chaussures, les paumes de vos
mains reposant sur vos cuisses, etc. Il peut être utile de vous faire penser ou de vous dire : "c'est moi",
"c'est là que je finis".

Sentir la solidité des os


Cela peut se faire assis ou debout, la colonne vertébrale contre le mur. Il peut également être effectué
sans soutien externe en se concentrant sur le soutien interne de la colonne vertébrale.

"Sentez la colonne vertébrale soutenir le tronc pour rester droit.

Vous pouvez également lui proposer un crayon pour tapoter doucement sur les saillies osseuses du
coude et du poignet, ou du genou et de la cheville. Lorsque cela est fait correctement, le client peut
ressentir une vibration tout le long de l'os.

Expériences sensorimotrices pour étudier l'hyperactivation et l'hypoactivation

Hyperactivation
Symptômes : tension, respiration superficielle, élocution rapide

"Je suis conscient de la difficulté de la situation et des perturbations qu'elle entraîne. Alors pour le
moment, que diriez-vous de mettre de côté le récit et de vous concentrer sur ce que vous ressentez dans
votre corps et de trouver les mouvements physiques qui pourraient vous aider à vous calmer ?"

Séquence sensorimotrice
Nous détournons l'attention du récit pour prendre pleinement conscience des sensations et des
mouvements du corps, jusqu'à ce que l'activation s'estompe. Le cycle d'activation commence par une
sensation ou un micromouvement, suivi d'une décharge ou d'un mouvement involontaire et se termine
par une normalisation autonome. L'activation est métabolisée, soit par une décharge corporelle
(picotements, tremblements, secousses), soit par la mobilisation et la démobilisation des réactions de
défense.

Exercices d'enracinement
Prenez conscience de vos jambes et de vos pieds, de leur poids et de leur lien avec le sol.

Debout, déplacez le poids du corps sur les orteils, les talons et les côtés des pieds, puis équilibrez le
poids sur toute la surface des pieds en les laissant reposer doucement sur le sol.

Déverrouiller les genoux

Déplacez le poids d'une jambe à l'autre, puis laissez le poids s'équilibrer entre les deux jambes.

Presser les pieds contre le sol en position assise

Exercices de centrage
Évaluation et prise de conscience de la colonne vertébrale (ressentie comme dure, molle, enfoncée,
dynamique, souple, rigide). S'il est rigide, il faut travailler sur le centrage et s'il est courbe, il faut travailler
sur l'alignement. La visualisation consiste à imaginer que l'on est tiré vers le haut à partir du sommet de la

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tête tout en gardant les pieds fermement en contact avec le sol.

Autres exercices
Appuyez votre dos contre le mur, marchez à reculons en essayant de voir avec votre dos.

Main sur l'abdomen et une sur le cœur et soyez attentifs aux changements de sensations.

Insistez sur l'expiration, car elle diminue l'activation.

Utilisation des ressources volontaires


Hypo-activation
Symptômes tels que faiblesse motrice, paralysie, rigidité du corps, regard baissé, croisement des bras
devant la poitrine, immobilité, ataxie, engourdissement, amnésie, états de fugue, confusion et déficits
d'attention.

Debout

Exercice physique actif


• Pousser avec les bras

• Presser fort avec les jambes

• Marche rapide, étirement des bras ou du corps

• Se toucher en massant son bras avec la main de l'autre bras. Comparaison des sensations des
deux bras

Activer le système de balayage


• S'orienter vers le thérapeute et remarquer ce qui se passe dans le corps

• Le patient tourne la tête et le cou pour s'orienter dans la direction du milieu environnant.

• Regardez dans la pièce et essayez de trouver quatre objets rouges et nommez-les.

Activer le système de réseaux sociaux


• Distance de contrôle

L'accent mis sur l'inspiration augmente l'activation.

Observez si le corps donne l'impression de vouloir faire un mouvement.

Ressources somatiques
Explorer un moment de la mémoire où les défenses associées à la mobilisation étaient à portée de main
sous la forme de mouvements préparatoires. Si cela ne fonctionne pas, le thérapeute peut proposer
d'essayer de trouver une ressource somatique au cours de la séance.

Compétences en matière de gestion des affects (Jarero)


Affecter l'attention
Nous introduisons le concept de gestion des affects. Nous devons développer des ressources pour
tolérer l'affect de manière saine.

"Sélectionnez un affect cible, une émotion que vous voulez apprendre à moduler. La peur est souvent un
bon point de départ pour permettre à la thérapie de se poursuivre en douceur".

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Identification des sensations et des affects
"Rappelez-vous une situation dans laquelle vous avez ressenti de la peur à un niveau de 3 ou 4 (sur 10)".

EBL inférieur ou égal à 14 stimulations . "Revivez la situation et voyez ce qui en ressort. Le matériel
négatif a-t-il augmenté ?

"Revivez la situation en appréciant l'endroit de votre corps où vous ressentez la peur.

"Répétez l'exercice, en amenant cette fois le CP "mon (nom de la sensation) me dit quand je ressens
(l'affect cible)".

"Combien pensez-vous que ce soit vrai, en utilisant l'échelle VoC de 1 à 7 ?

EBL avec CP jusqu'à VoC=7.

Sentiment de câble de signalisation et de mise à la terre


Psychoéducation

"Dans la conception trinitaire du cerveau, le noyau reptilien élabore les plans d'action instinctifs de base
correspondant aux processus affectifs primitifs tels que l'exploration, l'alimentation, les manifestations de
domination agressive et la sexualité. Le cerveau limbique est impliqué dans les émotions sociales telles
que l'anxiété de séparation, le lien social, le jeu et les soins maternels. Le cortex génère les fonctions
cognitives supérieures, le raisonnement et la pensée logique.

Le niveau supérieur de traitement peut contrôler et perturber les niveaux inférieurs en élaborant ou en
interférant avec le traitement émotionnel et sensorimoteur. Une grande partie de l'activité de l'adulte est
basée sur ce traitement descendant, de sorte que le cortex orbital domine l'activité sous-corticale
(Schore, 1994, p.139).

Ces deux compétences comprennent une visualisation conçue pour un "traitement rapide" dans le
système limbique et l'activation du système nerveux autonome (SNA). En guise d'introduction, nous
expliquerons au patient le cerveau primitif et le traitement rapide. Nous expliquerons comment les
personnes prises dans un "traitement rapide" agissent souvent de manière impulsive et nous
suggérerons que la visualisation consiste à apprendre à interrompre la séquence et à vous donner un
sentiment de contrôle.

EBl. Visualisez une corde attachée à l'extrémité de votre colonne vertébrale et accrochée au centre de la
terre. Sentez la terre comme un pendule de plomb à partir de votre colonne vertébrale. Sentez le poids
de la terre qui vous maintient ancré et présent.

Retournez à la scène cible, remarquez les sensations de peur dans le corps et laissez-les descendre le
long de la corde d'ancrage, avec le CP : "Cette sensation en moi (emplacement de la sensation) me dit
de me sentir agrippé au sol". A quel point êtes-vous désolée ?

EBL avec CP jusqu'à VOC=7

Vous savez maintenant que vous pouvez rester ancré et présent tout en ressentant de la peur.

Maintenant, pensez CP : je peux être ancré et présent tout en ressentant de la peur.

EBL avec CP jusqu'à VOC=7

Témoin de soi
L'observation du moi a été appelée "dualité hypnotique", la capacité de faire l'expérience "simplement
consciente" du moi en ressentant une émotion et les sensations, images et comportements impulsifs qui
y sont associés.

EBL. "Revenez à la scène cible, remarquez les sensations de peur dans le corps et laissez-les
descendre le long de la corde d'ancrage pendant que vous remarquez les sensations d'être ancré et
présent et que vous appréciez simplement les sensations, les souvenirs et les cognitions qui se

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produisent. CP : Je peux simplement réaliser en moi le sentiment (nommer l'affect cible)". VoC.

EBL avec CP jusqu'à VOC=7

Vide-ordures
Il s'agit d'une visualisation qui facilite la réduction de l'affect cible négatif. le pourcentage de l'émotion
perturbatrice que je souhaite libérer. Les patients disent souvent 100%, mais il est préférable de proposer
de laisser au moins 0,5% pour éviter de décompenser le système défini par l'émotion négative.

Demandez au patient de visualiser un tunnel coulissant ou un système similaire (par exemple, un puits
sans fond). Le patient est amené à la visualisation cible et est à nouveau guidé à travers toute la chaîne
de compétences, en utilisant à nouveau l'EB pour faciliter, et après l'observation du soi, le patient est
informé :

"Maintenant que vous êtes capable d'apprécier simplement ces émotions, ces sensations et ces images,
vous réalisez que vous avez le pouvoir de les diminuer. Observez-vous en train de recueillir (le
pourcentage convenu) toutes les images, sensations, impulsions et pensées. Placez-les dans un grand
sac en papier noir. Attachez le sac. Soulevez le couvercle du tunnel coulissant et jetez le sac à l'intérieur.
Écoutez-le s'écrouler, tout s'en va. Fermez la porte.

Vérifier à nouveau le COV.

Après avoir complété cet ensemble de compétences, demandez au patient de visualiser tout le travail
effectué, la visualisation et l'affect cible, l'identification des sensations et l'association avec les émotions,
l'ancrage au sol, l'observation du soi et le tunnel de merde.

Pendant que le patient tient la visualisation facilitée avec EB, demandez-lui de répéter le CP : "Je suis
capable de gérer mon (nom de l'affect cible)". Ensuite, installez le CP "Je mérite de maîtriser mon (nom
de l'affect cible)".

Affect positif
Lorsque le patient présente une diminution de l'affect négatif, avec la poursuite de l'EBL, suggérer :

"Une fois qu'une personne a atténué une émotion perturbatrice comme celle-ci, elle ressent
généralement de nouvelles sensations dans son corps. Prenez un moment et regardez autour de vous
pour voir si quelque chose de nouveau vous vient à l'esprit et faites-moi savoir si vous en êtes conscient".

Continuez avec EB un peu plus longtemps, puis arrêtez, demandez au patient de prendre une grande
respiration, de la laisser s'échapper et demandez-lui :

"Qu'est-ce qui vous vient à l'esprit maintenant ?"

Parfois, le patient dit : "Je me sens plus léger" ou "La tension a disparu de ma nuque".

Une autre ressource utile, en particulier pour ceux qui ne ressentent pas spontanément les sentiments
associés à l'affect positif, est une image qui incarne une qualité comblant le vide laissé par la décharge
de l'affect négatif. Demandez au patient quelle émotion il aimerait voir occuper l'espace laissé par le
refus. Souvent, il s'agit de l'"espoir". Comme indiqué ci-dessus, demandez-lui d'apporter une image qui
incarne un affect positif et concentrez-vous sur les sensations physiques associées à cette image.

À ce stade, demandez au patient de passer en revue une liste d'affects que les gens ressentent souvent
et de choisir celui qui correspond. . Répéter la compétence III (Identification du sentiment _ affect) en
installant le CP

"Ces sensations (nommez la sensation, par ex. légèreté, ou la localisation de la sensation) me disent
que je ressens (nommer l'affect positif)".

Faites ensuite remarquer au patient qu'il a démontré qu'il pouvait réduire un affect négatif et expliquez-lui
que, par le même moyen, il peut augmenter un affect positif. Se concentrer sur l'affect positif et les

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sentiments positifs qui y sont associés et faciliter l'EB en lui demandant d'augmenter ses sentiments et
son affect de 10 %. En cas de succès, installez le CP.

"Je peux augmenter mon sentiment de (nommer la cible d'affection positive)".

Évitez d'augmenter l'affect positif de plus de 10 % prématurément dans la thérapie, car l'affect positif
peut submerger le système.

Demandez à nouveau au patient de visualiser le travail de la séance, cette fois le travail sur l'affect
positif, en tenant l'image et en installant le CP avec EB.

"Je suis digne de gérer mes affects positifs et négatifs".

Enfin, demandez au patient de répéter le PC.

"Je suis fier de ce que j'ai accompli".

La résistance à cette attribution orgueilleuse de soi peut indiquer un concept de soi basé sur la
culpabilité. Dans ce domaine, il convient de recourir à une intervention des États "I".

L'auto-évaluation et l'auto-efficacité
Au cours des séances suivantes, demandez au client comment il a fait face à la focalisation sur l'affection
et à l'utilisation des compétences. Renforcer les réalisations. Après avoir recueilli des informations sur les
faits, résumez toutes les manipulations affectives que vous avez effectuées et demandez-lui de les
visualiser. Associez-le au COP : "Je suis capable de gérer mes émotions", en facilitant l'EBL. C'est la
ressource de l'auto-efficacité.

Lorsque cela est devenu tout à fait vrai, répétez la visualisation en l'accompagnant cette fois du CP : "Je
mérite de gérer mes émotions". C'est la ressource de l'auto-évaluation. Terminez par le COP : "Je suis
fier de ce que j'ai accompli.

La pleine conscience
Commençons par reconnaître ce que nous ressentons en disant "j'ai peur", puis prenons une longue,
lente et profonde respiration. Se concentrer sur une respiration douce et profonde, même si cela est
difficile au début et peut l'être pendant quelques minutes ; persévérer et observer la peur en tant que
témoin, sans s'identifier à elle, sans lui permettre de nous définir. "Si j'ai peur, j'ai peur... mais ce n'est
pas une raison pour devenir inconscient. Je continuerai à utiliser mes yeux. Je continuerai à regarder.

On peut apprendre à dire : "J'ai peur, mais je suis plus que ma peur. "Je reconnais ma peur et je
l'accepte... et maintenant je laisse mon corps ouvert à la peur (ou à tout autre sentiment indésirable)". "Je
me sens comme ça maintenant et je peux le sentir dans mon corps comme ça.... (Décrivant ses
sentiments du moment), je contemple ce que je ressens et je l'accepte pleinement.

Cela peut être difficile au début, le corps est tendu et se rebelle, mais persévérez, en vous concentrant
sur la respiration ; pensez à laisser les muscles relâcher la tension de la lutte, en accueillant les
sensations des émotions que vous ressentez. Continuez à contempler le sentiment, pensez à permettre
au sentiment d'être là (plutôt que d'essayer de l'éteindre ou de le rechercher).

Exercice des quatre éléments (Terre -- Air --- Eau --- Feu) pour réduire le
stress (Shapiro, 2012).
1---Terre : base, sécurité dans le présent/la réalité.........
"Prenez une minute ou deux pour vous "ancrer"... soyez ici et maintenant... posez les deux pieds sur le
sol, sentez la chaise qui vous soutient.... Regardez autour de vous et remarquez 3 nouvelles choses...
Que voyez-vous... qu'entendez-vous ?"

[Attention dirigée vers l'extérieur, vers la réalité de la sécurité dans le présent].

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2---Air : respirer pour se concentrer
Vous pouvez faire votre exercice de respiration préféré ici.

Option : "Inspirez par le nez (pour la respiration abdominale) pendant 4 secondes, puis retenez votre
souffle pendant 2 secondes et expirez pendant 4 secondes. Il faut environ une douzaine de respirations
lentes et profondes comme celle-ci.

[Attention dirigée vers l'intérieur, vers votre centre].

3---Eau : calme et contrôle -activation de la réaction de relaxation


"Avez-vous de la salive dans la bouche ? ...produire plus de salive... lorsque vous êtes anxieux ou
stressé, votre bouche s'assèche souvent parce qu'une partie de la réponse d'urgence au stress (SN
sympathique) consiste à arrêter le système digestif. Ainsi, lorsque vous commencez à produire plus de
salive, vous réactivez le système digestif (SN parasympathique) et la réponse de relaxation" - (c'est
pourquoi on propose souvent de l'eau ou du thé après une expérience difficile - lorsque vous produisez
de la salive, votre esprit peut contrôler de manière optimale vos pensées et votre corps).

[L'attention est portée sur la production de salive et sur le fait de devenir plus calme, plus concentré et
plus maître de soi].

4---Feu : éclairer le chemin de l'imagination.


"Evoquez l'image de votre LIEU DE SAUVEGARDE (ou toute autre RESSOURCE telle qu'un souvenir où
vous vous êtes senti bien dans votre peau) - que ressentez-vous et où le ressentez-vous dans votre
corps ? Installer avec le bras court / papillon EBL.

[Attention portée aux sentiments de sécurité/calme/etc. dans votre corps].

Explications complémentaires
Raisonnement : Les facteurs de stress internes et externes ont un effet cumulatif tout au long de la
journée. Nous faisons mieux face au stress lorsque nous restons dans la "fenêtre de tolérance" de notre
niveau d'activation. Un antidote aux déclencheurs de stress : un contrôle fréquent et aléatoire du niveau
de stress avec des actions simples de réduction du stress pour maintenir les niveaux à l'intérieur de notre
"fenêtre de tolérance".

Portez un bracelet des 4 éléments* (bande de silicone colorée) à votre poignet et, chaque fois que vous
le voyez, faites une lecture rapide de votre niveau de stress actuel (SUD) et effectuez les exercices des 4
éléments, puis faites une autre lecture de votre SUD.

*Alternative : placez une petite étiquette ou un autocollant sur votre montre ou votre téléphone portable.

L'objectif est de réduire votre niveau de stress à 1 ou 2 à la fois et de le faire à des moments aléatoires et
avec des niveaux de stress initiaux différents. En empêchant l'accumulation de vos réactions de stress,
vous pouvez mieux rester dans votre "fenêtre de tolérance".

Trucs et astuces
Dans la phase 2, cela peut être un moyen d'introduire l'exercice "Safe Place" (en tant que 4ème élément),
en particulier lorsque le client a besoin d'être stabilisé en premier lieu.

Ancrez également le Safe Place au bracelet.

La séquence des 4 éléments Terre-Air-Eau-Feu est conçue pour suivre le corps vers le haut, des pieds à
l'estomac et à la poitrine, à la gorge et à la bouche, jusqu'à la tête.

Au fur et à mesure de la présentation de chaque nouvel "exercice sur les éléments", passez brièvement
en revue les exercices précédents.

"Alors que vous continuez à ressentir la SÉCURITÉ MAINTENANT dans vos pieds sur la TERRE ; et que
vous vous sentez CENTRÉ lorsque vous inspirez et expirez ; et que vous vous sentez CALME et en
contrôle lorsque vous produisez de plus en plus de SALIVA ; vous pouvez laisser la LUMIÈRE DU FEU le

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chemin de votre IMAGINATION faire naître une IMAGINATION d'un endroit où vous vous sentez en
SÉCURITÉ / ou un souvenir dans lequel vous vous sentiez bien dans votre peau."

Le bracelet en caoutchouc peut être étiré (doucement) et relâché pour arrêter les pensées négatives et
entrer rapidement en contact avec le présent (arrêt des pensées).

Développement et installation de ressources (Leeds)


Identifier les ressources nécessaires pour relever un défi actuel
"J'aimerais que vous pensiez à une situation particulièrement difficile dans votre vie actuelle (le défi de la
thérapie qui consiste à faire face à des souvenirs traumatisants, à des problèmes avec quelqu'un, au
travail...). Lorsque vous envisagez une telle situation, de quelles qualités, ressources ou forces positives
avez-vous besoin ? Qu'aimeriez-vous penser de vous-même dans cette situation particulière ?
Qu'aimeriez-vous ressentir ? Que préférez-vous faire ?"

a) Ressources du domaine
"Pensez à un moment où vous vous êtes senti....

Repensez à un moment où vous avez pu...

Quelles expériences ces sentiments vous procurent-ils ? Souvenez-vous de ces manières d'être très
vous que vous avez pu expérimenter à certains moments et qui pourraient vous être utiles aujourd'hui
(moi sage, personnalité professionnelle).

Êtes-vous capable de vous visualiser dans une image de vous-même projetée dans le futur avec les
qualités et les ressources que vous aimeriez avoir ?

b) Ressources relationnelles
"Pensez aux personnes de votre vie, passées et présentes, qui représentent cette qualité. Quelle
personne aimeriez-vous avoir à vos côtés, vous encourageant et vous conseillant, vous aidant à vous
sentir bien dans votre peau ?......................?

Pensez à vos amis, à votre famille, à vos professeurs, à vos parents ou à vos thérapeutes. Pensez à une
personne dans le monde qui représente cette qualité et qui peut vous servir de modèle. Avez-vous un
guide spirituel qui vous donne de l'espoir et de la force tout au long du chemin ? Existe-t-il un animal ou
un animal de compagnie avec lequel vous pouvez identifier ces sentiments ou ces qualités ?"

c) Métaphores et ressources symboliques


"Pensez à d'autres images, symboles ou métaphores (ils apparaissent dans les peintures, les rêves, les
songes) qui vous aideraient à vous sentir...".

Développement des ressources

1. Vérifier la ressource
"Lorsque vous pensez à (expérience, personne, symbole...), que voyez-vous, qu'entendez-vous, quelle
odeur percevez-vous, quelles sensations corporelles, quelles émotions ?

Prenez note de tout cela en détail

"Lorsque vous concentrez votre attention sur l'image (répétez la description de l'image avec les odeurs,
les sensations, les sentiments), comment vous sentez-vous maintenant?

Vérifier son utilité

"Lorsque vous concentrez votre attention sur la situation difficile, dans quelle mesure la ressource vous
est-elle utile aujourd'hui ?

Répétez la description de la ressource : image, sentiments. Mesure des COV

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0
2. Réfléchir et installer la ressource
"Restez conscient des ressources (décrivez en détail tous les composants). Vérifier les associations
négatives. Suivre 4 séries courtes (6 à 12 MO).

Renforcer le lien entre la ressource et les indices verbaux et sensoriels

"Imaginez que vous alliez plus loin dans votre tentative d'entrer en contact avec cette ressource. En
repensant à l'expérience (de maîtrise), quels sont les mots les plus positifs que vous utiliseriez pour vous
définir aujourd'hui ?"

"Imaginez que cette personne (figure de soutien) se trouve à côté de vous et vous offre ce dont vous
avez besoin. Imaginez-vous en train de fusionner avec elle ou d'entrer dans son corps".

"Pour un appareil métaphorique, imaginez qu'il est dans vos mains, ou entouré par lui, inspirez cette
sensation, remarquez où dans votre corps vous ressentez la sensation positive".

Suivre 2 séries courtes (6 à 12 MO).

3. Établir un modèle de réponse positive pour l'avenir


"Pensez qu'à l'avenir vous pourrez disposer d'une telle ressource lorsque vous serez confronté à une
situation difficile. Imaginez que vous avez le (courage, la force) dont vous avez besoin pour vous
comporter correctement. Imaginez que vous vous sentez (confiant, calme) dans cette scène. Imaginez
que vous vous sentez connecté à (une personne qui vous soutient ou une situation positive). Regardez
de plus près ce que cela signifierait. Écoutez comment la personne en qui vous avez confiance vous dit
ce que vous avez besoin d'entendre. Ressentez votre ressource (pour les symboles ou les métaphores)
de la manière dont vous avez besoin de la ressentir".

Suivre des séries courtes (6 à 12 MO)

Évaluez si la facilité et le modèle de comportement positif aident à imaginer que la personne est capable
de gérer la situation. Lorsque vous concentrez votre attention sur la situation cible (répétez la description
avec les émotions et les sensations), mesurez le COV.

Inner Sage (Parnell, conférence EMDRIA 2003)


L'aspect le plus important du sage intérieur est l'autonomisation et peut également être présent en tant
que source de soutien et de réconfort.

"Alors que vous vous détendez dans votre lieu sûr, invitez votre conseiller intérieur à vous rejoindre dans
cet endroit spécial... laissez se former une image qui représente votre conseiller intérieur, la figure de
quelqu'un de sage, de gentil et d'attentionné qui vous connaît bien.... permettez-lui d'apparaître sous
quelque forme que ce soit et acceptez-le tel qu'il est... il peut se présenter sous de nombreuses formes -
un homme, une femme, un animal, un ami, quelqu'un que vous connaissez, ou un personnage de livre ou
de film.

Acceptez votre conseiller tel qu'il apparaît, tant qu'il semble sage, gentil, aimant et compatissant... vous
pourrez sentir son affection pour vous et sa sagesse... invitez-le à se sentir à l'aise avec vous, et
demandez-lui son nom... acceptez ce qui vient... acceptez ce qui vient...

En gardant les yeux fermés, pourriez-vous me décrire votre conseiller intérieur et me dire son nom ?

A ce stade, commencez à zapper, en demandant la permission au préalable et en expliquant la


procédure avant de commencer l'imagerie guidée.

"Lorsque vous êtes prêt, dites-leur votre problème... posez-leur toutes les questions que vous vous
posez sur cette situation... écoutez maintenant attentivement la réponse de (nom du/des conseiller(s))
laissez-les communiquer avec vous de la manière qui vous semble la plus naturelle, que ce soit en
parlant ou en ressentant leur message d'une autre manière.... si vous n'êtes pas sûr de la signification de
leurs conseils ou si vous souhaitez poser d'autres questions, poursuivez la conversation jusqu'à ce que

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vous ayez l'impression d'avoir appris tout ce que vous pouviez apprendre cette fois-ci...".

Après une longue pause, demandez au client ce qui se passe, tout en continuant à tapoter.

"En réfléchissant à ce que le conseiller vous a dit, imaginez ce que serait votre vie si vous suiviez les
conseils que vous avez reçus... si vous avez d'autres questions, poursuivez la conversation".

Si le client poursuit la conversation avec le sage, faites une pause et demandez-lui à nouveau ce qui se
passe, tout en continuant à tapoter.

"Le cas échéant, remerciez votre conseiller de vous avoir rencontré, demandez-lui quelle est la méthode
la plus simple et la plus sûre pour le contacter... réalisez que vous pourrez le contacter pour le rencontrer
à nouveau chaque fois que vous aurez besoin de conseils ou de soutien.... Dites au revoir pour l'instant
de la manière qui vous convient le mieux et permettez-vous de revenir dans cette pièce...".

Capacité à faire face en toute sécurité (problèmes d'attachement)


Visualisez le visage de votre mère idéale, celle que vous avez toujours voulu avoir. Nous n'essayons pas
de nous débarrasser de votre vraie mère, mais de vous fournir la mère que vous n'avez pas eue.
Développez cette image en demandant au client de voir comment les gestes, le ton de la voix, la cadence
verbale et le visage de sa mère idéale représentent tous ses qualités d'amour inconditionnel,
d'acceptation, de compassion et d'affirmation. (EBL). Suggérez au patient de visualiser sa mère idéale
exprimant une syntonie (nom de l'affect focal) et disant : "Je veux que tu saches que j'ai moi-même
ressenti (nom de l'affect focal).

Suggérez que la mère tienne et berce le client dans la visualisation. Vous pouvez demander au client de
se balancer dans le fauteuil pendant que la mère idéale le berce.

Guidez le client à regarder le visage de la mère idéale et à remarquer comment elle exprime
l'acceptation, la chaleur et la compassion à travers ses yeux et les gestes de son visage. Maintenant,
demandez-lui d'imaginer que la mère idéale visualisée exprime un soutien émotionnel sûr : "Je veux que
tu saches que je t'aime et que mon amour ne change pas à cause de tes sentiments de (nom de l'objet
de l'affection). Mon amour est inconditionnel. Enfin, faire en sorte que la cliente se fonde dans l'image de
la mère idéale".

Comme pour l'objet maternel, demandez au client d'identifier les qualités de son père idéal, de visualiser
une figure masculine représentant ces qualités et de l'installer à l'aide de l'EBL. Cette image peut être
utilisée pour soutenir le client lorsque des émotions surgissent au cours de la thérapie. Par exemple, le
client peut ressentir de la colère à l'égard de son vrai père. Dans ce cas, demandez-lui de se souvenir de
la visualisation de son père idéal et de le regarder attentivement dans les yeux pendant qu'il dit: "Je
comprends que tu sois en colère contre moi. Je crois que je comprends un peu la colère que vous
ressentez, car j'étais moi aussi en colère contre mon père. Je veux que vous sachiez que j'accepte que
vous soyez en colère contre moi. C'est normal d'être en colère contre moi. Je veux aussi que tu saches
que mon amour ne change pas quand je vois que tu es en colère.

Piliers de la vie - Dispositif de ressources positives (Esly Carvallo)


Dessinez la structure des piliers de la vie sur une feuille de papier.

I - Demander au patient : "Pensez à votre vie, depuis le début. Quelle est la première personne, le
premier événement ou la première expérience positive qui a marqué votre vie et qui vous sert de pilier ?
Faites un dessin à la hauteur de la ligne, qui représente l'âge que vous aviez à ce moment-là".

C.P - "En regardant le dessin que vous venez de faire, quels sont les mots positifs vous concernant qui
vous viennent à l'esprit en ce moment ?"

VoC - "En regardant cette image, sur une échelle de 1 à 7, où 7 correspond à tout à fait vrai et 1 à tout à
fait faux, dans quelle mesure pensez-vous que ces paroles positives sont vraies aujourd'hui ?"

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2
E - "Lorsque vous regardez ce dessin, quelles sont les émotions positives qui vous viennent à l'esprit ?"

"Lorsque vous ressentez cette émotion positive en regardant cette image, sur une échelle de 0 à 10, quel
est votre degré de positivité par rapport à cette émotion aujourd'hui ? Nous prenons note des SUDS.

S - "Quelles sont les sensations agréables que votre dessin éveille dans votre corps ?", et nous les
notons.

Installez les piliers de la vie avec EBL, en les renforçant un par un, ou à la fin, le dessin dans son
ensemble.

Vous pouvez également demander "Quel est le message positif ou le conseil que ce pilier vous donne ?"
et l'installer également.

Interventions utilisant le dessin, l'art, l'écran mental, l'odeur, comme moyen


de contrôle émotionnel.
Désensibilisation par le dessin ou l'imagerie
Étape 1

L'exercice commence par une prise de contact avec l'émotion ou la sensation par le dessin. Invitez-les à
prendre quelques minutes pour contempler un sentiment, une émotion, une sensation qu'il n'est pas facile
de gérer : insécurité, douleur, envie, colère, chagrin, humiliation, peur, étouffement. Dessinez ensuite
l'émotion ou le sentiment.

"Explorez l'expérience. Imaginez que l'émotion ou la sensation a une forme, une couleur, une texture et
lorsque vous l'avez définie, dessinez-la. Prenez le temps de ressentir pleinement cette émotion ou cette
sensation. Laissez-la pénétrer profondément dans chaque cellule de votre corps jusqu'à ce que son
existence soit évidente pour vous.

Puis, les yeux fermés, il commence à les dessiner. Ensuite, ouvrez lentement les yeux et continuez à
dessiner pendant un certain temps. Soyez spontané et laissez les images émerger devant votre vision
intérieure sans les critiquer. Essayez de rester en contact avec la sensation sans prêter attention aux
aspects formels, sans juger de la qualité du dessin mais en vous laissant guider exclusivement par
l'expression émotionnelle. Peu importe que le dessin soit abstrait ou figuratif, peu importe que vous
compreniez ou non la signification de l'image, la seule chose qui compte est que l'image corresponde à
votre sentiment.

Étape 2

La cause du rejet du sentiment peut être la peur ou le fait qu'il soit associé à une valeur inacceptable
pour l'individu. Dans ce cas, grâce à des processus de contre-conditionnement, le lien de cette émotion
(peur, envie, impuissance, rage, etc.) avec la peur ou le rejet est rompu.

Pour eux, on cherchera une photo ou une image mentale associée à une émotion positive (calme,
détente, fierté, admiration) que l'on choisira en fonction de la cause du rejet de l'émotion.

S'il s'agit d'une peur, on utilisera une image mentale associée à la tranquillité, à la relaxation et on
procédera à une désensibilisation systématique : dessin ou image de l'émotion redoutée / dessin ou
image associée à la relaxation. Il est également très utile d'utiliser la conscience d'une odeur comme
substitut au dessin ou à l'image mentale anxiolytique.

S'il s'agit d'un rejet dû à une évaluation négative, nous utiliserons un contre-conditionnement : image
associée à l'émotion rejetée/image ou souvenir associé à une évaluation positive.

Travailler avec les émotions à travers l'art et l'écran (adapté de S.J. Schmidt)
Grâce à l'exercice ci-dessus, vous apprenez à exprimer vos sentiments par le dessin. Nous reprendrons
le travail de dessin en élaborant une esquisse de l'émotion négative. Nous le ferons de préférence avec

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3
la main gauche, lorsque nous représentons une partie présentant des difficultés, afin de faciliter la
connexion avec l'hémisphère droit.

Nous ferons également un ou deux dessins avec la main droite représentant des émotions positives qui
peuvent nous aider à gérer l'émotion négative.

Si nous voulons travailler sur la culpabilité, en plus de faire un dessin qui la représente, nous nous
demanderons quelles sont les qualités ou les ressources émotionnelles dont nous avons besoin pour la
surmonter. Il peut s'agir de tolérance et de sécurité (c'est à l'individu de choisir). Nous pouvons également
utiliser des images d'autres personnes, téléchargées sur Internet ou que nous possédons, qui
représentent pour nous l'émotion ou les émotions positives que nous recherchons.

Une fois que nous avons les images de l'émotion négative et des qualités émotionnelles positives, nous
les plaçons aux extrémités d'une table, comme points focaux dans les mouvements oculaires, d'avant en
arrière entre les deux images, environ 12 fois, en s'arrêtant après et en évaluant le niveau d'inconfort
ressenti.

Si le processus est bloqué, une série peut être intercalée entre deux images positives, puis reprise avec
le négatif et le positif.

Lorsque le dessin de l'émotion négative ne génère pas de sentiments négatifs ou de sensations


physiques désagréables, il est temps de faire un nouveau dessin plus représentatif de ce que vous
ressentez actuellement.

2
4
TECHNIQUES DE FLOATBACK (INSTITUT EMDR)

Le traitement EMDR repose sur les préceptes du traitement adaptatif de l'information, selon lesquels la
cause des dysfonctionnements (affects, sensations, comportements, croyances) se trouve dans les
souvenirs non traités des événements étiologiques. Plusieurs méthodes sont disponibles pour s'informer
sur ces événements.

Flotter dans le passé Technique


Demandez au patient de se rappeler la dernière fois qu'il s'est senti mal, de se concentrer sur l'image, les
pensées qui l'accompagnent et l'endroit où il ressent la perturbation dans le corps.

"Maintenant, apportez cette image de _, et ces mots négatifs _(répétez les images conflictuelles du client
et du NC). Maintenant, dites-moi quels sentiments vous éprouvez et où vous les ressentez dans votre
corps, et laissez votre pensée flotter vers le passé, un moment passé de votre vie - ne cherchez rien de
concret - laissez votre esprit flotter et dites-moi la première image qui vous vient à l'esprit lorsque vous
avez vécu quelque chose de similaire : Pensées de_(répétez NC), sentiments de_(répétez les émotions
que vous avez ressenties auparavant), dans votre _(répétez les endroits du corps où vous avez ressenti
quelque chose auparavant)".

Pont affectif
Demandez au patient de se rappeler la dernière fois qu'il s'est senti mal, de se concentrer sur l'image, les
émotions qu'il ressent et l'endroit où il ressent la perturbation dans son corps.

"Maintenant, apportez cette image de_(répétez les images conflictuelles du client). Maintenant, dites-moi
quels sentiments vous éprouvez et où vous les ressentez dans votre corps, et laissez votre esprit flotter
vers le passé, un moment passé de votre vie - ne cherchez rien de concret - laissez votre esprit flotter et
dites-moi la première image qui vous vient où vous avez ressenti quelque chose de similaire, des
sentiments de _(répétez les émotions que vous avez ressenties auparavant), dans votre _(répétez les
endroits du corps où vous avez ressenti quelque chose auparavant)".

Pont somatique
Demandez au patient de se rappeler la dernière fois qu'il s'est senti mal, de se concentrer sur l'image et
de préciser l'endroit où il ressent la perturbation dans son corps.

"Maintenant, ramenez cette image de _(répétez les images contradictoires du client) et l'endroit où vous
la ressentez dans votre corps, la perturbation, et laissez votre esprit flotter vers le passé, un moment
passé de votre vie - ne cherchez rien de concret - laissez votre esprit flotter et dites-moi la première
image qui vous vient où vous avez eu les mêmes sensations dans votre _(répétez les endroits du corps
où vous avez ressenti quelque chose auparavant)".

Flotter vers l'avant (Adapté de Future Protocol)


Imaginez la pire chose qui puisse vous arriver si vous faites X" (par exemple, "Imaginez la pire chose qui
puisse vous arriver si vous faites X"). essayer un nouveau comportement, tester une nouvelle
compétence, commencer une nouvelle expérience).

Une fois que le patient a identifié l'incident, on lui demande la pire partie de cette scène et on l'utilise
comme cible, en lui demandant l'image qui représente la pire partie de l'incident le plus grave.

"Lorsque vous voyez une image de vous en train de faire quelque chose qui Quel est le pire qui
puisse arriver ?"

2
5
Viennent ensuite les autres questions standard, à savoir CN, CP, VOC, émotions, SUD et localisation
des sensations corporelles.

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6
SCHEMES

Selon Young, bon nombre de ce que l'on considère comme des croyances inadaptées sont des schémas
inadaptés précoces. Ces régimes présentent un certain nombre de caractéristiques :

Elles se développent pendant l'enfance et se prolongent tout au long de la vie, à moins d'être traitées.

La cause en est l'accumulation d'interactions précoces avec des personnes importantes.

Ils présentent de multiples facettes, avec des composantes cognitives, émotionnelles, interpersonnelles
et comportementales.

Ils sont généralement inconscients, bien qu'ils puissent être identifiés grâce à un entraînement.

Il est difficile de les modifier, car elles incluent le sentiment d'identité.

Ils étaient nécessaires lorsqu'ils ont été créés pour aider à surmonter des besoins fondamentaux, des
sentiments et des situations insupportables.

Exemple de perfectionnisme
Niveau cortical
-Croyances nourricières

-Métacognitions

-Erreurs logiques

Niveau cortical/sous-cortical (*cortex paralimbique)


-Exigences en matière de perfectionnisme

Niveau sous-cortical
-Impulsions

-Activation du système nerveux autonome

*Certains auteurs considèrent les régions cingulaires antérieures et orbitofrontales comme faisant partie
de l'aire limbique, tandis que d'autres reconnaissent l'interconnexion et le rôle joué par ces régions entre
les aires limbiques inférieures et les aires corticales supérieures, et les appellent "cortex paralimbique".

Interventions visant à modifier le schéma perfectionniste


Niveau cortical
Psychoéducation

-Interventions cognitives (chocs cognitifs, imbrication, métaphores, méthode socratique) avec l'AFB

-Démontage des erreurs logiques

Niveau cortical/sous-cortical (*cortex paralimbique)


-Travailler avec l'État/la partie qui a généré les régimes

-TAT

Retraiter les expériences qui contiennent les croyances négatives.

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7
ENTRETEJIDOS

L'imbrication cognitive : jugement bref ou question


Le thérapeute introduit un court jugement ou une question afin de lever les blocages ou de les identifier
lors du traitement de l'information, après avoir essayé d'autres moyens moins directifs.

Il doit s'agir d'une intervention ou d'une question brève et concise, et non d'un dialogue avec le patient.
Si, après le tissage cognitif, le patient éprouve des niveaux de détresse plus élevés, cela indique que
l'intervention n'a pas été appropriée et que vous devez parler au patient de ce qui se passe. Il se peut
que le patient puisse néanmoins identifier les croyances bloquantes qui ont empêché le traitement et qui
seront la cible directe du travail.

Lorsque l'intervention par imbrication cognitive n'a pas été efficace, les répétitions des séries de
mouvements oculaires doivent être moins nombreuses afin d'amener le patient à réagir plus rapidement à
l'intervention inappropriée.

Un cas est présenté pour illustrer la manière de mener une intervention d'imbrication cognitive.

Femme bosniaque témoin d'une atrocité. Elle commence par une abréaction et, après quelques minutes,
aucun changement n'est observé.

T: Qu'est-ce qui empêche les choses de changer ?

Q : J'étais impuissant, je ne pouvais pas les aider. Tout ce que je pouvais faire, c'était regarder.

T : Êtes-vous en train de dire que vous êtes sans défense ?

Q : Oui

T : Vos patients pensent-ils que vous êtes maintenant sans défense ?

Q: Je ne sais pas. Je ne pense pas qu'ils pensent cela.

T: Pensez-y. (MO)

T : Repos. Qu'observez-vous maintenant ?

Q : C'est très étrange, je viens de réaliser que je suis un bon médecin.

T : Pensez-y. (MO)

T : Repos. Qu'observez-vous maintenant ?

Q : Je suis un bon médecin. Je ne suis pas impuissant. Je n'ai rien pu faire pour ces personnes : Je ne
leur ai pas fait de mal : Mais cela ne fait pas de moi une mauvaise personne. Les mauvaises personnes
étaient celles qui portaient des armes.

T : Pensez-y. (MO)

T : Repos. Qu'observez-vous maintenant ?

Q : Je viens de réaliser que je suis un bon médecin d'après ce que j'ai vu : je ne pouvais rien faire là-bas,
mais je peux faire quelque chose de bien maintenant.

Nouvelles informations
Souvent, l'intervention de tissage cognitif est basée sur l'apport d'informations nouvelles ou oubliées.

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8
Tissage intermédiaire
Parfois, le thérapeute estime que le moment n'est pas propice au tissage cognitif, il propose alors une
idée intermédiaire (tissage intermédiaire) de manière à introduire en douceur le tissage souhaité.

Chez un patient travaillant avec un sentiment de culpabilité, la croyance bloquante est apparue : "Je ne
mérite pas d'aller bien parce que j'ai échoué".

Le thérapeute a estimé qu'étant donné la nature de l'événement, personne n'aurait réussi à produire de
meilleurs résultats. La pensée intermédiaire était la suivante : "Il semble que la situation était vraiment
accablante" et les MO ont été lancés. Lorsque l'idée a été traitée, la respiration du client s'est modifiée.

Le thérapeute a posé la question suivante : quelqu'un a-t-il pu changer rapidement ce qui se passait ?
Pensez-y. MO.

Technique socratique
Il s'agit de poser des questions du type : "Comment faire pour que les gens se sentent à l'aise ?

Où sont les preuves ?

Pouvez-vous le prouver ?

Pourquoi est-ce vrai ?

Est-ce un bon test ?

Où est-ce écrit ?

Que se passerait-il si... ?

Pourquoi serait-ce si terrible ?

Peut-on se sentir bien même quand on ne l'est pas ?

Peut-on être heureux même si l'on n'a pas ce que l'on veut ?

Quelles sont les conséquences d'un tel raisonnement ?

Résolvez-vous à vos problèmes ?

Quelles sont les bonnes choses qui pourraient se produire si ce que vous souhaitez n'arrivait pas ou si ce
que vous craignez arrivait ?

L'exemple de l'utilisation de la technique socratique combinée à l'EBL est illustré.

T : Êtes-vous en train de dire que vous êtes une mauvaise personne parce que vous ne pouvez pas faire
en sorte que les autres ne souffrent pas ?

Q : Oui

T : Considérez-vous que le Pape est bon ?

Q : Oui

T : Avez-vous réussi à prévenir des catastrophes comme le 11 septembre ou à empêcher les gens de
tomber malades ou de mourir de faim ?

Q : Non

T : Pensez-y. (MO). Repos. Qu'observez-vous maintenant ?

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Métaphores
Les métaphores ont pour but d'introduire un nouveau point de vue. Ils ne doivent pas être longs ou
complexes. Le mieux est d'être court et simple.

Cas d'un patient bloqué dans le deuil d'un ami. Le thérapeute soupçonne qu'une partie du problème vient
de sa peur d'arrêter de pleurer son ami et de penser qu'il le trahit. Il a utilisé la métaphore suivante :

T : " Vous êtes comme l'homme qui essaie de protéger la flamme d'une bougie avec ses mains. Tout ce
que fait cet homme, c'est se brûler les doigts et empêcher la flamme d'être vue par d'autres, y compris
lui-même. Réfléchissez-y". MO.

Q : " Il a trop de valeur pour être gaspillé de la sorte".

Autre exemple de métaphore de la croyance "Je suis égoïste si je ne prends pas en charge les
problèmes des autres".

Il existait un pays composé d'unités regroupant différentes parties ayant chacune une fonction propre.
Certains étaient chargés de la recherche de nourriture, d'autres de la digestion, d'autres des loisirs,
d'autres du développement, d'autres encore des relations extérieures. Dans chacune de ces unités, un
responsable a pris l'initiative de répondre efficacement aux besoins. Vous êtes comme ce manager qui a
commencé à se préoccuper davantage de ce qui se passait dans d'autres unités qui avaient des
problèmes que de son groupe, de sorte qu'il l'a négligé pour aider les autres. Pensez-y. EBL

L'imbrication cognitive pour travailler avec les parties enfantines de l'adulte


Phase éducative
L'enfant ne dispose pas des mêmes informations que l'adulte. On dit au patient : "Imaginez que l'enfant
est assis sur vous et expliquez-lui ce qui s'est passé".

L'enfant paniqué est aidé par l'adulte ou une figure protectrice.


On dit au patient : "imaginez que votre partie adulte apparaît et fait ce qu'il faut pour aider l'enfant devant
l'agresseur". MO.

L'adulte prend l'enfant dans ses bras avec amour et avec l'EBL, dans les cas où l'enfant a beaucoup de
haine de soi.

L'imbrication cognitive imaginaire


Le patient et le thérapeute cherchent ensemble une solution au problème. On demande au patient : "Que
pourriez-vous faire pour résoudre le problème ?".

Une patiente victime d'abus sexuels souffrait de graves douleurs dorsales et, malgré les soins apportés,
la douleur persistait au point qu'elle pouvait à peine marcher. Il a été utilisé comme cible et l'on pensait
qu'il y avait quelque chose sur son dos. Cependant, les médecins n'ont trouvé aucune cause physique à
cela. Ils ont fait une EBL avec "il y a quelque chose sur mon dos" et l'image d'un pénis est apparue sur
son dos comme lorsqu'elle a été abusée et bien qu'ils aient essayé de la traiter, rien n'a changé.

Ils ont discuté ensemble de la manière de résoudre le problème et ont décidé de faire intervenir l'image
d'un gynécologue en qui elle avait confiance et ont imaginé comment le médecin avait retiré le pénis avec
des ciseaux et l'avait retiré avec l'EMDR. Le SUD est tombé à 0 et la cognition s'est transformée en "il n'y
a rien sur mon dos", la sensation corporelle "je ne sens rien là".

Pour la clôture, il existe des moyens d'utiliser des visualisations, en particulier si le LDS est élevé. Le lieu
sûr peut être utilisé, l'adulte et les figures protectrices réconfortent l'enfant, accompagné de cognitions
positives, avec l'EBl.

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0
Comme si....
Si vous pouviez agir différemment aujourd'hui, comment le feriez-vous ?

Qu'auriez-vous dû faire différemment de ce que vous avez fait ?

Responsabilité appropriée
Il est très fréquent que les survivants d'un traumatisme assument l'entière responsabilité de ce qui s'est
passé. Le tissage cognitif permet de relier le patient à des éléments de l'événement qu'il n'a pas pris en
compte. L'intervention vous fera prendre conscience que certaines situations échappent à votre contrôle.

Vous pouvez vous adresser à une personne que le patient connaît bien et faire le tissage.

Si la même chose était arrivée ou était arrivée à ......., penseriez-vous qu'il est coupable ?

Que feriez-vous si vous étiez .... ?

Qui est responsable ?

Quelqu'un vous a appris cela ?

Je ne sais plus où j'en suis

Une fois les réponses données, on dit au patient : " Pensez-y". MO.

Sécurité
Pour certains survivants de traumatismes, le développement de la sécurité est très difficile. Pour eux, les
mauvaises choses peuvent arriver à tout moment et dans n'importe quelle situation.

L'intervention d'imbrication cognitive se déroule comme suit :

Quelle est la probabilité que cela se produise ... maintenant, lors de la consultation ?

Dans d'autres cas, la clé de la question (lorsque le patient est bloqué) consisterait à souligner ce qu'il a
appris : Qu'avez-vous appris sur vous-même ? Pensez-y.

Vous pouvez répondre "Je ne suis pas bon" ou "Je suis un raté" : la question est alors posée :

Comment pouvez-vous utiliser ce que vous avez appris pour faire mieux à l'avenir ? Pensez-y.

La première question peut suffire à faire comprendre au client que nous apprenons de nos expériences et
que nous pouvons ainsi devenir de meilleures personnes. Si la première question ne suffit pas à vous
mettre en relation, vous pourrez peut-être clarifier le matériel négatif ou le faire remonter à la surface. La
deuxième question utilise la réponse pour élargir la perspective. Le thérapeute ne doit pas juger la
réponse même s'il la considère comme incorrecte.

Que se passe-t-il si vous pensez que "c'est fini, je suis en sécurité" ?

Même si vous répondez "je ne sais pas". Pensez-y. MO.

Options
Que se passe-t-il lorsque vous vous dites "en tant qu'adulte, j'ai le choix" ?

Visualiser une alternative au problème

Si vous pouviez lui dire quelque chose, que diriez-vous ? Imaginez.

Si cela se reproduisait maintenant, que feriez-vous ?

Comparer les hauteurs à cette époque du côté de l'attaque

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1
Rapprocher les points de vue
"Je suis un raté" et "on apprend par l'expérience".

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2
TAT

Tapas Flemming a trouvé un moyen d'aider ses patients allergiques en appliquant une pression sur des
points d'acupuncture spécifiques. Rapidement, cependant, il s'est rendu compte que la technique qu'il
employait pouvait être tout aussi bénéfique pour les problèmes psycho-émotionnels tels que les troubles
anxieux, les traumatismes, le deuil et, surtout, pour modifier les croyances.

La méthode Tapas Flemming, qui prend également l'énergie du corps comme référence, est basée sur la
pression de certains points d'acupuncture qui provoquent une perturbation du système électrique du
corps, nous libérant ainsi des perturbations physiques et émotionnelles. Selon l'expérience accumulée
dans son application, il est particulièrement utile dans le traitement des patients souffrant de maladies
somatiques, dans la régulation de la douleur et de l'anxiété. Elle accède à des domaines et à des
mécanismes qu'aucun autre modèle de psychothérapie ne peut atteindre, favorisant l'équilibre et
l'autorégulation, en utilisant les propres ressources de la personne. Et surtout, il est exempt d'effets
secondaires.

Tapas Fleming, son découvreur, explique dans une interview comment le TAT peut mettre fin aux
allergies, au stress post-traumatique, et est également utile pour briser les croyances négatives
profondément ancrées.

En d'autres termes, il est parfait pour faire face à l'activité d'une combinaison de guerriers de l'esprit qui,
comme l'hypervigilant, maintiennent leur action grâce à des croyances profondément enracinées dans les
profondeurs de notre psyché.

La méthode utilise plusieurs points sur le front, près des yeux, qui peuvent être pressés doucement avec
une main, tandis que l'autre main est utilisée sur d'autres points à la base du crâne. C'est ce qu'on
appelle la position TAT.

L'un de ces points a été identifié par le Dr Pert comme le site récepteur de molécules dont la stimulation
peut produire un sentiment de bien-être, d'attachement aux autres et de calme.

Selon John Hartung, de nombreuses études démontrent que le TAT permet de réduire le stress,
d'augmenter l'estime de soi et d'améliorer la santé en général.

L'application de la technique Tapas (TAT) à un patient pour traiter la croyance selon laquelle il faut éviter
de penser à ce qui cause de la souffrance est présentée.

T : Nous allons maintenant utiliser la technique TAT pour traiter la croyance "il faut éviter de penser à ce
qui cause la souffrance".

Concentrez-vous sur l'étape 1 : "éviter de penser à ce qui cause la souffrance".

Q : Un problème de thyroïde entraîne une constipation

Q: Ma mère est attristée par le problème de mon père

Q : Mon père ne peut s'empêcher de souffrir et de faire souffrir les gens.

Q: Lorsque je suis en train d'établir la chronologie et que ma tête part ailleurs.

T : Concentrez-vous sur l'étape 2 : Il vaut mieux être conscient de ce que j'ai besoin de savoir pour
surmonter la souffrance en moi.

T : Concentrez-vous sur l'étape 3 : les origines de ce problème sont maintenant guéries.

Q : La grand-mère et la mère souffrent

3
3
Q : Ma mère ne supporte pas la souffrance

Q : Futur enfant

Q : La souffrance d'une mère avec un enfant

T : Concentrez-vous sur l'étape 4 : les endroits de mon corps, de mon esprit et de ma vie où ce problème
est stocké sont maintenant en voie de guérison.

Q : Photo de mon cousin, très sérieux, avec son frère malade.

T : Concentrez-vous sur l'étape 7 : Je demande pardon à toutes les personnes que j'ai blessées à cause
du problème et je leur souhaite amour, bonheur et paix.

Q : Je vois une sœur désynchronisée et je lui ai donné de la lexatine.

Q : Je crie sur mes enfants et je les fais pleurer.

Q : Ma mère m'attendait éveillée

T : Concentrez-vous sur l'étape 9 : Prendre conscience de certaines choses qui me font souffrir m'aide à
les surmonter.

T : Concentrez-vous sur l'étape 10 : ce problème est maintenant complètement résolu.

Reculez la main qui était en position avant et mettez l'attention : Ce problème est maintenant
complètement résolu.

Mettez votre oreille droite avec votre main droite autour de votre oreille droite et votre oreille gauche avec
votre main gauche et mettez votre attention dessus : Ce problème est maintenant complètement résolu

T : Demandons à tous les participants de prendre conscience de cette phrase : "il est préférable d'être
conscient de ce que je dois savoir pour surmonter la souffrance en moi" et dites-moi dans quelle mesure
vous pensez qu'elle est vraie entre 1 et 7.

P:7

T : Voyons maintenant s'il y a des émotions ou des sentiments troublants qui y sont associés.

Q : Non

3
4
II. NIVEAU AVANCÉ
INTRODUCTION

Lorsqu'il y a des blocages pendant le traitement, nous avons plusieurs options telles que la recherche de
croyances limitantes ou l'utilisation de techniques de flottaison.

S'il est encore bloqué, il peut y avoir des défenses et des parties émotionnelles. Cela nécessite
l'utilisation de ressources et de compétences particulières.

Chez les patients souffrant de TDI et de TDNE, la stabilité de base est également supposée inclure un
certain niveau de communication interne et de consensus permettant une coopération entre les parties
sur la manière de tolérer le traitement des souvenirs et sur la manière de se stabiliser à nouveau par la
suite. Cependant, comme le sait tout thérapeute travaillant avec cette population, certains patients
souffrant de troubles dissociatifs n'atteignent jamais ce degré de cohérence interne, et certains ont un
long chemin à parcourir avant d'y parvenir.

Pour le patient dissocié ou dysrégulé qui ne peut tolérer les émotions ou les associations avec des
souvenirs traumatiques, qui ne peut contrôler ses changements, s'ancrer ou résoudre les luttes internes
pour le pouvoir et le contrôle, qui ne peut gérer les impulsions autodestructrices, qui ne peut différencier
l'expérience passée de l'expérience présente, qui ne peut même pas tolérer le développement des
ressources (Korn et Leeds, 2002) ou créer un lieu sûr à l'intérieur de lui-même, des ajustements et des
modifications EMDR doivent être apportés.

ADAPTATION DE LA STIMULATION BILATÉRALE

Stimulations bilatérales ultra-courtes (2 à 6 cycles)

Séances d'EMDR ultra-courtes (5-15 minutes)

3
5
Utilisation de modalités tactiles, auditives et debout bilatérales, individuellement ou en combinaison (l'une
avec l'autre ou avec les mouvements oculaires)

Utilisation d'une stimulation bilatérale continue tout au long de la session (Forgash).

La stimulation bilatérale continue tout au long de la séance (Gran, 1996 ; Bergman et Forgash, 1999) est
également très utile pour augmenter la tolérance affective. Certaines modalités bilatérales, utilisées au
cours d'une séance de thérapie par la parole ou d'EMDR, semblent accroître les sentiments de calme et
de bien-être : par exemple, les tonalités ou les sons musicaux d'une bande audio bilatérale, le
balancement d'un pied à l'autre, les tapotements, les étreintes papillon, ou les tapotements Tac/audio.

Avec le temps, l'association qui se développe entre ces stimuli et la sécurité du cabinet du thérapeute
offre l'expérience interne de ressentir des émotions dans un lieu sûr, sans les effets d'intensification
inhérents à la sensation d'être dans ce qui semble être un monde dangereux. L'expérience corporelle de
se sentir "en sécurité" (Ogden et Minton, 2000) est continuellement installée par la stimulation bilatérale.

DES TECHNIQUES POUR SE CONNECTER À L'ICI ET AU


MAINTENANT

S'assurer que le patient est conscient de la réalité objective : par exemple, la situation présente dans la
salle de thérapie, y compris la sécurité objective de la salle. Cette orientation cognitive vers la réalité
présente ne doit pas nécessairement s'accompagner d'un sentiment de sécurité, mais doit être claire
dans la compréhension intellectuelle du client.

Avant d'accéder au matériel traumatisant, renforcez l'orientation actuelle du client avec :

Des questions simples. Lorsque le client répond, on lui dit"réfléchissez-y" et une courte série d'EBL est
lancée pour renforcer l'orientation actuelle du client.

Demandez-vous ce qu'il y a de bien dans le fait d'être ici en ce moment, par rapport à un autre endroit.
Quelle que soit la réponse, installez-la avec EBL.

Stimulez la réaction d'orientation en jouant à tenir un coussin, un mouchoir, un objet dans la main ou en
comptant jusqu'à 10 et en fredonnant une chanson en alternance.

L'échelle de tête (BHS) est utilisée pour évaluer si le patient est présent et orienté vers la sécurité.

Lorsque l'orientation présente est suffisamment établie, il est demandé au patient s'il accepte d'entrer
dans l'image de la mémoire pendant une courte période (2-10sg), tandis que le thérapeute compte le
temps.

Immédiatement après cette période de quelques secondes, on demande au client, en utilisant des mots
apaisants mais répétitifs et empathiques, de retourner dans la pièce maintenant, jusqu'à ce que le patient
ouvre à nouveau les yeux et regarde la pièce.

Lorsque le patient rouvre les yeux, le thérapeute l'encourage à dire "c'est bon", puis reprend les
interventions CIPOS, avec des affirmations telles que où êtes-vous, en fait, en ce moment même ? La
réponse est suivie d'une courte série de stimulations bilatérales.

Les interventions CIPOS se poursuivent jusqu'à ce que le patient soit en mesure de signaler, à l'aide du
BHS, qu'il est à nouveau orienté vers la réalité actuelle de la consultation.

Dans ce cas, l'étape consistant à entrer dans l'image mémoire pour une courte durée (2-10sg) est
répétée.

Au fur et à mesure que ce processus se poursuit, le patient développe une capacité croissante à "être
présent" ainsi qu'une plus grande confiance et un sentiment de contrôle émotionnel face au souvenir

3
6
dérangeant. Cela ouvre la voie à l'utilisation des procédures standard de désensibilisation EMDR.

Méthode CIPOS -- Séquence de procédures


Phase I :
Renforcer l'orientation actuelle des clients avec EBL (4 fois ou plus)

L'échelle de tête (BHS) permet d'évaluer si le patient est orienté vers la sécurité.

Image de la mémoire traumatique (2-10sg), pas d'EBL

Répéter en préservant la double attention

Phase II :
Renforcer l'orientation actuelle des clients avec EBL (4 fois ou plus)

L'échelle de tête (BHS) permet d'évaluer si le patient est orienté vers la sécurité.

Image de la mémoire traumatique (2-20sg), pas d'EBL

Répéter en préservant la double attention

Phase III :
Renforcer l'orientation actuelle des clients avec EBL (4 fois ou plus)

L'échelle de tête (BHS) permet d'évaluer si le patient est orienté vers la sécurité.

Image de la mémoire traumatique (20sg), avec EBL

Phase IV :
Renforcer l'orientation actuelle des clients avec EBL (4 fois ou plus)

L'échelle de tête (BHS) permet d'évaluer si le patient est orienté vers la sécurité.

Imagerie de la mémoire traumatique avec une série d'EMDR EBL normale

3
7
LES STRATÉGIES DE MAÎTRISE ET DE CONTRÔLE DES
ÉMOTIONS

Protocole de sécurité modifié (Fisher)


On demande au patient de se rappeler un moment, dans un passé récent, où il s'est senti en sécurité,
calme ou en paix, ne serait-ce qu'un instant. Étant donné que la dysrégulation et l'instabilité résultent de
la rareté des expériences sûres, en particulier des expériences précoces, ce "moment de sécurité" sera
souvent un moment de la consultation du thérapeute. Ou, si le patient a des enfants, il peut s'agir d'un
moment de sécurité avec un enfant ou d'un moment dans un environnement naturel (par exemple, la
patiente dont le moment de sécurité s'est produit au sommet d'une montagne sur ses skis, toute seule).
Une fois que le moment de sécurité a été identifié, il peut être facilement évoqué et est relativement
imperméable aux intrusions post-traumatiques car il s'agit d'une expérience réelle. Là encore, des lots
ultracourts sont utilisés pour l'installation et le travail est limité dans le temps.

Un exemple de mise en place d'un lieu sûr avec un patient souffrant d'un trouble dissociatif est présenté.

T : (Image) "J'aimerais que vous pensiez à un moment du passé où vous vous êtes senti en sécurité,
calme ou en paix, ne serait-ce qu'un instant.

Q : À la naissance de mon fils

T : Lorsque vous vous souvenez de ce lieu sûr, que voyez-vous, qu'entendez-vous, que sentez-vous,
quelles sensations éprouvez-vous dans votre corps, quelles émotions ressentez-vous lorsque vous vous
concentrez sur l'image, où la remarquez-vous dans votre corps ?

Q : Je suis dans la chambre de la clinique, où il y a un lit blanc, une table de chevet marron et une vieille
télévision. Je suis assis dans un fauteuil, vêtu d'un pull rose et d'un kilt. Le bébé est sur moi, recouvert
d'une couverture, et je peux voir son joli visage. Je sens l'eau de Cologne d'un enfant. J'entends le bruit
des voitures dans la rue. Je sens la chaleur que l'enfant me donne dans mon corps.

T : Quellesémotions ressentez-vous lorsque vous vous concentrez sur l'image ?

Q : Je me sens en paix

T: Où le remarquez-vous sur votre corps ?

Q : Dans les jambes et l'estomac

T : (Renforcement) "Concentrez votre attention sur votre lieu de sécurité, sur ce que vous voyez,
entendez, sentez et sur vos sensations corporelles". "Dites-moi en plus sur ce que vous voyez".

T : (Mouvements oculaires ) "Amenez cet endroit dans votre imagination" "Concentrez-vous sur l'endroit
de votre corps où vous ressentez des sensations agréables et permettez-vous de les apprécier"
"Concentrez-vous maintenant sur ces sensations et suivez mes doigts" (4-6 passages de MO -
mouvements oculaires) "Comment vous sentez-vous maintenant" (4-6 passages de MO - mouvements
oculaires ) "Comment vous sentez-vous maintenant" (4-6 passages de MO - mouvements oculaires)
"Comment vous sentez-vous maintenant" (4-6 passagesde MO - mouvements oculaires) "Comment vous
sentez-vous maintenant ?

T : (Si positif) "Concentrez-vous sur ceci (répétez les MO) "Que voyez-vous maintenant".

Pour renforcer les effets du travail sur le lieu sûr, deux types de stimulation bilatérale (une continue et une
pour l'installation) sont souvent préférables à une seule : la modalité continue s'installe progressivement
en même temps que la ressource ou le lieu sûr et contribue ensuite à l'évoquer plus facilement. Par
exemple, vous pouvez utiliser une bande bilatérale continue et de courtes séries de MO pour installer une

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expérience de sécurité ou une ressource imaginaire, puis donner la bande au patient pour qu'il l'emporte
chez lui et l'utilise pour se reconnecter à l'expérience de sécurité ou de maîtrise. (L'étreinte du papillon et
le tapotement des mains sont également des modalités utiles à utiliser en dehors des séances).

T : (Mot-clé) "Y a-t-il un mot ou une phrase qui représente votre lieu de sécurité ?"

T: Pensez à _ et remarquez les sentiments positifs que vous éprouvez lorsque vous pensez à ce mot.
"Maintenant, concentrez-vous sur ces sensations et sur le mot clé et suivez mes doigts". [4-6 passes de
MO] [4-6 passes de MO] [4-6 passes de MO] [4-6 passes de MO] [4-6 passes de MO

T : "Comment vous sentez-vous maintenant ? Répéter plusieurs fois.

T : (en se disant le mot-clé) "Maintenant, je veux que vous vous disiez le mot (la phrase) et que vous
remarquiez ce que vous ressentez.

T : (Clé avec interférence) "Imaginez maintenant une petite gêne et ce que vous ressentez" (pause)
"Pensez maintenant à votre lieu de sécurité _ et remarquez les changements dans votre corps" (pause)
"Pensez maintenant à votre lieu de sécurité _ et remarquez les changements dans votre corps" (pause)
"Pensez maintenant à votre lieu de sécurité _ et remarquez les changements dans votre corps" (pause)

T : (Clé avec interférence) "Maintenant, je veux que vous pensiez à une autre petite nuisance et que vous
pensiez à votre endroit sûr tout seul". Dans ce cas, il s'agit également de remarquer les changements
dans votre corps lorsque vous vous rendez dans l'endroit sûr".

T : (Pratique) "J'aimerais que vous vous entraîniez à utiliser votre espace de sécurité, d'ici à votre
prochaine séance, chaque fois que vous ressentez une légère gêne. Notez tout ce qui se passe et nous
en reparlerons lors de la prochaine session".

Au fur et à mesure que les sentiments et les sensations associés au "moment de sécurité" s'installent et
sont plus facilement évoqués, il est possible de demander au patient :

T : Concentrez-vous sur l'image d'une tâche modérément difficile et remarquez ce qui est différent
lorsque vous vous sentez confiant à l'intérieur.

Protocole modifié d'installation des ressources (Fisher)


Lorsque nous demandons à une patiente dissociative, instable, accablée et qui se déteste de réfléchir
aux expériences qu'elle a vécues et au cours desquelles elle s'est sentie pleine de ressources, il est
probable qu'elle réponde : "Aucune !". Lorsque nous demandons à la même patiente d'imaginer un
endroit où elle se sentirait parfaitement en sécurité, nous sommes susceptibles de constater que toute
tentative d'imaginer un tel endroit active des images intrusives qui rendent dangereux même un endroit
imaginaire sûr. Avec ce type de patient, il vaut la peine de faire le contraire des remèdes habituels que
sont le placement en sécurité et le développement des ressources : demander au patient d'imaginer un
remède, plutôt que d'essayer de se souvenir d'une expérience réelle de maîtrise, et de se souvenir d'une
expérience réelle de sécurité ici et maintenant, plutôt que d'essayer d'en imaginer une. Lorsqu'il s'imagine
disposer de ressources génératrices de confiance, de courage, d'espoir ou de paix intérieure, le corps
réagit à la visualisation : le patient commence à ressentir des sensations et des changements de posture
et de tension musculaire liés à la ressource imaginée (Ogden et Minton, 2000). L'installation de ces
sensations corporelles et de ces changements posturaux, ainsi que la pratique de l'adéquation entre les
images corporelles et les réponses, augmentent l'efficacité de ces interventions.

La modification qui augmente la capacité du patient instable à utiliser ces techniques avec succès est
d'être plus concret et de fournir plus de structure. Par exemple, la question "Que devriez-vous ressentir
ou croire pour passer la nuit sans vous blesser ?" est très concrète et plus structurée en ce sens qu'elle a
un objectif très spécifique. Le thérapeute concentre son travail sur une seule ressource

qui pourraient aider le patient à inhiber les impulsions dangereuses : développer la capacité de ressentir
un sentiment, de commettre une erreur, d'avoir un problème ou de réussir sans se laisser submerger ou

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s'autodétruire.

Le thérapeute choisit la cible, dans ce cas sur la base de son jugement sur les priorités du traitement, sur
l'étape qui constitue la priorité suivante vers une meilleure autorégulation.

Dans le travail de développement des ressources, plus structuré et plus limité, le thérapeute aide le
patient à développer un futur soi imaginé et plus riche en ressources en installant chaque schéma de
ressources ou chaque capacité, un à la fois. En réponse à chaque défi à la sécurité et à la stabilité, le
thérapeute pose la question suivante :

"Qu'auriez-vous besoin de ressentir ou de croire pour... ?

Pensez à la croyance ou au sentiment évolutif nécessaire, tel que "Tout va bien se passer" ou "Ce n'était
pas ma faute" ou "Je ne suis pas une mauvaise personne" ou "Je vais m'en sortir".

Ensuite, au lieu de demander au patient d'associer des images d'expériences de maîtrise ou de maîtrise
réelles ou vicariantes, comme le suggère le protocole traditionnel, on lui demande d '"imaginer ce que ce
serait" d'avoir ce sentiment ou cette croyance.

Au fur et à mesure qu'une image verbale se développe, avec les stimuli affectifs et sensoriels qui lui sont
associés, de courtes impulsions de stimulation bilatérale peuvent être utilisées pour commencer à
installer ces associations, en prêtant une attention particulière à l'apparition éventuelle d'émotions et
d'images intrusives.

De nombreux survivants de traumatismes ont autant, voire plus de difficultés à tolérer les émotions
positives que les émotions négatives (Van der Kolk et al, 1997). Le travail sur les ressources doit donc
être soigneusement échelonné et arrêté juste avant l'apparition d'intrusions négatives.

L'adaptation peut également être facilitée par l'utilisation de techniques de stimulation continue ou de
courtes "séances dans une séance". En maintenant le travail de développement des ressources à ce
niveau de concrétude, avec des lots très courts et des techniques d'installation échelonnées, il est
possible d'installer des expériences imaginaires de bien-être sans trop solliciter le système ni déclencher
d'anxiété intrusive.

Pour certains patients dissociatifs dont l'hyperexcitation ou l'hypervigilance augmente avec l'augmentation
de l'affect positif, les techniques de déplacement peuvent faciliter l'utilisation réussie de l'imagerie
apaisante. On peut demander à l'adulte de réconforter ou d'apaiser l'enfant en le prenant dans ses bras
ou en le berçant à l'aide de l'EMDR en position debout lorsqu'il éprouve "sa" détresse].

Lorsque des "alters" ou des "parties" hypervigilants ou persécuteurs bloquent ou sabotent constamment
le propre calme, comme c'est souvent le cas chez les patients traumatisés déstabilisés, de brèves
séances de développement des ressources (Korn et Leeds, 2002) peuvent être menées afin de
développer les ressources dont le système a besoin pour permettre au confort et à la sécurité d'être
tolérés. Dans le cas d'un patient DID, une enquête a été menée sur les parties du moi qui s'opposaient
fortement à ce que les parties de l'enfant (ou elles-mêmes) soient rassurées et réconfortées. L'adulte a
été invité à jouer le rôle d'"interprète" et a demandé à chaque partie "ce que vous devriez ressentir ou
croire pour accepter de l'aide plutôt que d'agir lorsque vous vous sentez menacé". Chacune des quatre
parties a répondu : "Il faudrait que je croie que tout va bien se passer, que personne ne sera blessé, que
nous allons nous en sortir". Cette affirmation est devenue la solution de repli : la croyance que "tout va
bien se passer". Cette ressource a ensuite été travaillée pendant dix minutes lors de chaque session, en
utilisant des mouvements oculaires ultra-courts, tandis que le système se concentrait sur "l'imagination de
ce que cela ferait de croire que tout va bien se passer". Au fil du temps, le réconfort et l'état de bien-être
qui pouvaient être imaginés de cette manière sont devenus une ressource que la patiente pouvait utiliser
chez elle : lorsqu'elle commençait à se sentir dépassée, elle imaginait comment elle se sentirait ou
réagirait si elle croyait avec une certitude absolue que "tout va bien se passer".

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Utiliser la pleine conscience avec l'EMDR
Il peut être très efficace pour augmenter la tolérance affective. La capacité à percevoir un sentiment ou
une sensation corporelle et à la "laisser aller" est combinée à l'EBL.

Par exemple, une séance de deux minutes d'EMDR à l'intérieur d'une séance peut être lancée chaque
fois qu'un sentiment intense apparaît : le patient peut être invité à s'arrêter un moment, à observer le
sentiment et l'endroit où il est ressenti dans le corps, puis à le "laisser partir", tandis que le thérapeute
propose 2 à 6 lots ultra-courts de stimulations bilatérales. Les techniques de tapotement, la respiration ou
le mouvement d'équilibre EMDR en position debout (Cruz, 1998) peuvent également faciliter cette
expérience de "laisser passer l'émotion". Le thérapeute demande au patient de "remarquer le sentiment
et de tapoter dessus" ou de "l'inspirer" ou de "l'équilibrer". En encourageant le patient à "juste remarquer",
le thérapeute combine la TCD (thérapie comportementale dialectique) et les techniques de pleine
conscience (Linehan, 1995) qui améliorent la tolérance émotionnelle, en apprenant au patient à réguler la
distance émotionnelle avec les techniques EMDR, qui facilitent l'installation d'expériences de maîtrise des
émotions.

EMDR permanent (Cruz, 1998)


La mise à la terre d'un point de vue corporel se fait toujours "à partir de la base" (Ogden et Minton, 1999),
et les clients se sentent généralement plus débrouillards et plus centrés lorsqu'ils sont debout.

L'EMDR debout est une forme de stimulation bilatérale dans laquelle le patient et le thérapeute se
tiennent face à face, à 1 ou 2 mètres l'un de l'autre, en se balançant d'un pied sur l'autre. Bien que le
thérapeute soit généralement à l'origine du mouvement de bascule, le patient suit ensuite le mouvement
et le rythme du patient.

Initialement développé par Withers (1998) pour les enfants, ce type de stimulation bilatérale est
également très efficace pour les patients souffrant de troubles dissociatifs et pour ceux qui ont des
difficultés à rester dans le présent lorsqu'ils discutent de sujets émotionnellement excitants.

Dans ce protocole d'ancrage, les techniques EMDR sont combinées à des techniques de psychothérapie
sensorimotrice (Ogden et Minton, 2000).

Le thérapeute initie le mouvement de bascule EMDR en position debout et fixe la cible :

"Concentrons-nous sur l'enracinement dans la terre" ou "Concentrons-nous sur la présence dans le


corps".

"Remarquez vos pieds lorsque vous vous balancez d'un côté à l'autre. Notez les extrémités des pieds,
les talons, la crête osseuse sur le côté des pieds. Notez la texture du tapis [ou du sol] sous vos pieds".

"Concentrez votre attention sur vos chevilles... sur vos jambes... Remarquez comment vos jambes
soutiennent votre corps... Remarquez ce que c'est que de sentir les os et les muscles de vos jambes".

"Concentrez votre attention sur votre colonne vertébrale et remarquez chaque vertèbre, une à une,
jusqu'à votre cou et votre tête..."

"Pendant que vous vous balancez, scrutez votre corps à la recherche d'endroits où vous avez des
tensions ou de la détresse... des endroits où vous ne vous sentez pas enraciné... Qu'est-ce que vous
remarquez ?

Décrivez où et comment la tension se manifeste dans le corps (par exemple, muscles tendus dans
l'estomac, lourdeur dans la poitrine, tristesse autour des yeux, gorge serrée...).

"Maintenant, balancez [la partie du corps] et remarquez [la sensation dans cette zone]... Remarquez ce
qui se passe ensuite... Vous remarquerez peut-être que la tension se relâche un peu... Vous
remarquerez peut-être que la tristesse va et vient..."

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"Remarquez s'il y a d'autres zones où vous ressentez de la tension et de la détresse dans votre corps...
Concentrez-vous sur la [zone et la sensation décrites] et restez avec elle... Remarquez les sentiments et
les sensations qui vont et viennent..."

Ces dernières étapes peuvent être répétées plusieurs fois jusqu'à ce que le corps soit plus calme et que
le patient soit plus concentré et présent.

Avec ce protocole, le travail de chaque séance commence par "faire entrer le patient dans la pièce", et
chaque fois qu'il commence à se dissocier ou à se désorganiser, tout ou partie du protocole peut être
répété jusqu'à ce qu'il ait littéralement "les pieds sur terre". Le fait de se concentrer sur les sensations
corporelles et les émotions, sans interprétation ni lien conscient avec le contenu, minimise le risque de
suractivation et de réactions dissociatives (Ogden et Minton, 2000).

Un avantage supplémentaire de ce mini-protocole pour les patients dissociatifs est qu'il est presque
totalement dépourvu de menaces et qu'il inclut l'ensemble du système. Même l'état du moi le plus
récalcitrant est généralement disposé à permettre une telle activité en douceur.

Quatre étapes vers la liberté (noir)


Sur la base d'un travail modifié avec le lieu sûr ou les ressources, les patients dissociatifs instables
peuvent commencer à travailler sur la différenciation du passé et du présent et à lutter contre les
schémas cognitifs liés au traumatisme. Cette phase commence par un travail cognitivo-comportemental
visant à accroître l'attention consciente portée aux perceptions sensorielles et affectives et à la manière
dont elles sont interprétées. Par exemple, on peut demander au patient de tenir un journal pour suivre
ses expériences quotidiennes : à des moments précis (ou "points d'ancrage") de la journée, il note ce qu'il
fait, les sentiments qu'il éprouve, les croyances sur lui-même que ces sentiments évoquent, et si ces
sentiments et croyances correspondent mieux à son passé ou à son présent. L'enregistrement facilite
l'observation du paradoxe inhérent au fait de faire des choses normales et ordinaires tout en ressentant
de la colère, de la terreur, de la haine de soi ou du dégoût et en éprouvant ces sentiments comme la
confirmation de croyances internalisées, liées au traumatisme, qui interprètent son expérience actuelle
comme si elle était passée. Lorsque le patient enregistre consciemment son expérience quotidienne
depuis suffisamment longtemps pour garder ce concept à l'esprit, même pendant de courtes périodes,
l'EMDR peut être utilisé pour remettre en question ces croyances intériorisées qui le maintiennent bloqué.
Dans ce cas particulier, le protocole de traitement des traumatismes a été modifié pour se concentrer
principalement sur les cognitions, tout en reconnaissant brièvement le lien avec le rappel traumatique
grâce au modèle des "quatre étapes vers la liberté" développé par Claudia Black (1999). Les quatre
étapes constituent un format concret et structuré permettant de relier les déclencheurs post-traumatiques
à un événement traumatique original et aux croyances intériorisées qui en découlent. Elles peuvent être
utilisées en tant que technique cognitivo-comportementale ou en combinaison avec les techniques
EMDR. Telles qu'elles sont utilisées ici, les quatre étapes vers la liberté (adaptées de Black, 1999)
comprennent les étapes séquentielles suivantes : Supposez que votre détresse a été déclenchée et
qu'elle est liée à un traumatisme passé Reliez cette détresse à vos racines dans le passé traumatique.
Rembobinez et avancez rapidement dans le passé traumatique pendant trente secondes, et dites-moi où
ces sentiments et sensations corporelles s'inscrivent le mieux.

Identifier les vieilles croyances internalisées qui se sont développées à la suite de cette expérience [c'est-
à-dire identifier les cognitions négatives].

Remettre en question les anciennes croyances afin de pouvoir commencer à développer les nouvelles
croyances nécessaires pour vivre dans la réalité actuelle - identifier la croyance comme une "ancienne"
croyance, ou identifier une cognition positive, ou aller dans un endroit sûr et remarquer si l'ancienne
croyance y est différente, ou commencer à développer une ressource qui permet au patient de
commencer à remettre en question l'ancienne croyance].

Il est montré comment utiliser les Quatre étapes vers la liberté, avec le cas d'une patiente qui, à la suite
d'une dispute avec un ami et d'une conversation subséquente avec un autre ami, ressent une crise de

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panique.

T : Quelles sensations le souvenir génère-t-il en vous ?

Q : Malaise dans l'estomac, nausées sévères

T : Quelle croyance négative pensez-vous de vous-même lorsque vous vous voyez dans cette image
maintenant ?

Q : Je vais me blesser

T : Et qu'est-ce que cela vous fait penser de négatif à propos de vous-même ?

Q : Je suis en danger et sans défense

T : Supposez que votre détresse a été déclenchée et qu'elle est liée à des traumatismes passés. Reliez
l'angoisse que vous ressentez dans votre estomac à vos racines dans le passé traumatique. Rembobinez
et avancez rapidement dans le passé traumatique pendant trente secondes. Quelle est votre prochaine
étape ?

Q : Un souvenir d'abus

T : Quand vous y pensez, quels sont les sentiments et les sensations que vous éprouvez ?

Q : Forte envie de vomir

T : Et quelles sont les croyances négatives que vous avez ?

Q : Je ne peux rien faire. Je suis sans défense

T : Si l'on considère l'enregistrement, où vous avez reflété les sentiments et les croyances que
l'expérience de l'appel a générés en vous, où ces sentiments et ces sensations corporelles s'intègrent-ils
le mieux ?

Q : Je me rends compte qu'elles sont liées au passé.

Situation Sentiments Croyance Pont somatique Cognition négative


(30sg)

Désactiver la réaction d'immobilisation (branche parasympathique dorsale


du nerf vague).
La théorie de Porges (1995, 2001a, 2001b, 2004, 2005) postule que le système nerveux autonome peut
être compris comme trois sous-systèmes organisés hiérarchiquement : la branche parasympathique
ventrale du nerf vague (connexion : implication, participation sociale), le système sympathique
(mobilisation) et la branche parasympathique dorsale du nerf vague (immobilisation).

La branche parasympathique ventrale du nerf vague est la plus développée au cours de l'évolution et
prend naissance dans le noyau ambigu du tronc cérébral, l'un des groupes de neurones qui composent le
système d'activation réticulaire. Il détermine le niveau de conscience ou de vigilance de la personne.

Lorsque le cerveau perçoit et interprète la présence d'un danger, une réaction en chaîne corps-esprit se
déclenche, l'amygdale tirant la sonnette d'alarme et l'hypothalamus activant le système nerveux
sympathique.

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Si ni le lien social médié par la branche parasympathique ventrale du nerf vague, ni les réactions
d'attaque et de fuite médiées par le système nerveux sympathique ne garantissent la sécurité, l'autre
branche du système parasympathique, le complexe vagal dorsal, prend le relais de la défense.

Il est déclenché par l'hypoxie et permet de réduire l'activation physiologique, ce qui entraîne une
hypoactivation. Dans ces cas, ce qui fonctionne, c'est de parler doucement, calmement, sur un ton doux
et chaleureux au patient pour rétablir l'activité physiologique ou des exercices du type thérapie
sensorimotrice ou thérapie par le mouvement rythmique.

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4
TRAVAILLER AVEC LES PARTIES

Base conceptuelle
Nous pouvons définir la personnalité comme un ensemble de liens entre des états psychobiologiques,
basés sur des connexions neuronales et leurs associations neurochimiques correspondantes, dont les
composants peuvent être des pensées, des affects, des sensations, des pensées, des comportements,
des souvenirs, avec la conscience d'appartenir au groupe, de partager l'histoire passée comme la sienne
et de fonctionner en coordination, en reconnaissant le leadership d'une partie exécutive pour faciliter
l'adaptation et le progrès de la communauté personnelle (Pinillos).

Découplage structurel
Elle peut être définie comme la séparation des contenus expérientiels et mentaux qui sont normalement
liés. Elle implique une entrave à la progression naturelle vers l'intégration des systèmes
psychobiologiques de la personnalité (Putnam, 1997).

En suivant la conception de l'esprit, développée dans différents domaines au cours des dernières
décennies, que Howell (2005) considère comme composée de multiples moi partiels, à leur tour
subdivisés et avec un degré plus ou moins élevé de connexion, nous pouvons conclure qu'il existe une
multiplicité flexible et adaptative au pôle de la santé et une pseudo-unité pathologique lorsque nous nous
approchons du pôle de la psychopathologie.On peut conclure à une multiplicité souple et adaptative au
pôle santé et à une pseudo-unité pathologique à l'approche du pôle psychopathologie. Le trouble
dissociatif de la personnalité est à l'extrême et présente une plus grande dissociation mais pas une plus
grande multiplicité.

Les processus dissociatifs doivent donc être compris dans le cadre de la conception d'un moi multiple,
caractérisé par une multiplicité de parties différentes qui ont elles-mêmes des parties et que ces parties
peuvent se trouver à différents niveaux de conscience. Cela peut entraîner une grande complexité dans
les relations entre ces parties, tant sur le plan externe que sur le plan interne.

Elle peut être liée à des événements traumatisants, à un niveau insuffisant d'énergie et d'efficacité
mentale de la personne qui en souffre ou à des informations intéroceptives stockées de manière
dysfonctionnelle qui génèrent des niveaux élevés d'excitation émotionnelle.

Les contenus refoulés, les états du moi organisés autour de l'affect, les parties émotionnelles, les parties
défensives qui se concentrent sur différents types de tendances à l'action et de mécanismes de défense
et celles qui intériorisent les mauvais aspects des figures d'attachement sont autant d'aspects qui
peuvent faire l'objet d'une dissociation.

Les informations stockées de manière dysfonctionnelle (DAI), en plus d'être situées à différents niveaux
de conscience, peuvent également être différenciées selon qu'elles ont été générées de manière
extéroceptive ou intéroceptive, comme une action mentale secondaire, appelée défenses psychologiques
ou phobie émotionnelle ou phobie dissociative selon les auteurs, et qui est déclenchée par un aspect
intrapsychique.

L'IAD généré par l'extéroception capture les souvenirs inadaptés d'expériences traumatiques négatives et
non résolues, conséquence d'un élément extéroceptif.

Les IAD générées par l'intéroception sont le résultat d'expériences internes, de sorte que les systèmes
d'action, considérés comme des réseaux de mémoire, sont stockés de manière dysfonctionnelle.

Certaines de ces actions mentales peuvent générer un degré très élevé d'activation émotionnelle qui
bloque le système de traitement de l'information, provoquant l'IAD.

De plus, ces souvenirs DAI ne sont pas nécessairement associés à des émotions négatives. Par

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exemple, le soulagement ou l'idéalisation renforcent ces actions.

Général
Parties apparemment normales de la personnalité (NAP), parties émotionnelles (EP/s), parties
dissociatives chargées des mécanismes de défense, des états du moi, des introjections.

Ces parties sont basées sur des tendances d'action différentes :

• Réflexes (alerte, immobilisation, lutte, fuite)

• Comportementale (évitement, agression physique ou verbale, soumission, dépendance)

• Symptômes négatifs basés sur des mécanismes de défense (amnésie, abrutissement,


anesthésie émotionnelle, refoulement, déplacement, etc.)

• Symptômes physiques

• Introjections (critique, etc.)

• Croyances

Le moi adulte comme vecteur de travail


C'est à travers le moi adulte que va s'effectuer le travail avec les parties, une procédure métacognitive qui
permet l'observation de l'expérience interne. C'est la partie saine du moi qui est chargée de la fonction
exécutive.

Pour l'aider à se développer, nous demandons au patient d'imaginer ce point central où toutes les parties
s'équilibreront ou nous le localisons quelque part dans le corps et nous le renforçons parfois avec l'EBL
(Gónzalez, Mosquera, 2012).

Cette partie adulte doit remarquer, comprendre et accepter les besoins sous-jacents des autres parties,
en les considérant comme des ressources potentielles et non comme des ennemis.

Espace de réunion

Créer un lieu de rencontre interne grâce à l'imagerie mentale


Tableau dissociatif (Fraser, 2003). "Fermez les yeux et imaginez un lieu de rencontre intérieur avec les
parties, un lieu de guérison, ce que vous voulez. Il y a une table et plusieurs chaises. Également un grand
écran. Dans ce lieu, vous allez inviter tous les aspects, toutes les parties de votre esprit à apprendre à se
connaître et à résoudre les problèmes. Dans ce lieu, chaque partie a sa propre place. C'est un endroit
très sûr car personne ne peut être blessé et personne ne peut blesser les autres. L'un des sièges est
destiné à la partie exécutive et les autres sont réservés à d'autres parties de vous. Vous pouvez parler,
mais vous ne pouvez pas agir. Demander combien de sièges il y a est instructif. Au début, toutes les
parties peuvent ne pas être présentes. Les espaces vides indiquent le nombre de pièces qui n'ont pas
encore quitté le site. L'ordre d'apparition est indicatif puisque les plus phobiques arrivent plus tard.

Salle de réunion : imaginez que vous descendez un escalier menant à la salle de réunion intérieure, en
comptant de 9 à 1. Lorsque vous atteignez 1, vous êtes devant la porte. Une fois que vous aurez franchi
la porte au bas de l'escalier, entrez dans la pièce et dites-moi ce que vous voyez".

La stimulation tactile et sonore bilatérale peut être utilisée tout au long du travail de visualisation, mais
peut également être utilisée sans l'aide de la stimulation bilatérale.

Chaise vide
Le sujet est invité à s'asseoir sur une chaise et devant lui se trouve une chaise vide, qui peut représenter
une personne importante dans sa vie ou un autre aspect de lui-même. L'objectif est d'établir un dialogue
entre les deux parties afin de générer et d'exprimer de nouvelles significations susceptibles de résoudre
un conflit entre les pôles opposés du sujet, de débloquer l'expression de désirs face à des exigences
personnelles ou d'élaborer des questions non résolues et inachevées du passé (par exemple, le deuil). Le

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thérapeute peut proposer des suggestions pour développer les dialogues, mais il n'intervient pas dans les
sentiments et les significations que le sujet produit.

La chaise vide peut également être utilisée pour opposer des significations dysfonctionnelles (par
exemple, une exigence perfectionniste) à des significations alternatives (par exemple, le droit à l'erreur).

La technique de la chaise vide a été créée par Perls dans le cadre de sa thérapie gestaltiste. Ils ont été
développés par les approches cognitives-expérientielles modernes (Greenberg et al. 1996) afin d'aborder
les significations et les expériences concurrentes chez les personnes d'une manière expérimentale et
directe.

Carte spatiale
Le patient dessine ce qu'il ressent à l'intérieur de lui, puis établit une carte spatiale de la façon dont il se
sent placé dans son monde intérieur.

Utilisation d'objets et de marionnettes pour représenter le monde intérieur.

Lignes directrices pour la communication avec les parties


• Respecter le rôle de chaque partie au sein du système
• Toutes les parties ont semblé protéger
• Comprendre pourquoi et dans quel but chaque pièce est apparue
• S'appuyer sur l'empathie interne
• Ne permettez pas à certaines parties de rejeter la responsabilité des problèmes sur d'autres.
• Transmettre le message suivant : "si vous ne faites pas partie de la solution, vous faites partie du
problème".

• Ne pas forcer les changements

• Ils peuvent être invités à s'approcher du "bord de la lumière" ou à "se déplacer lentement vers
l'avant".

• S'ils n'apparaissent pas, posez-vous la question suivante : sentez-vous qu'il y a une partie même
si vous ne la voyez pas ? Comment l'imaginez-vous ?

• Échange d'informations entre les parties : ce que je ressens pour toi, ce dont je me plains, ce que
je veux te dire, ce que je n'aime pas chez toi, si tu n'étais pas là, je pourrais, il serait plus facile
pour moi de te faire confiance/de t'accepter si, il serait plus facile pour moi de te laisser
t'approcher de moi si, si tu étais moinsplus facile de te faire confiance/de t'accepter oui, il serait
plus facile pour moi de me rapprocher de toi oui, il serait plus facile pour moi de te laisser te
rapprocher de moi oui, si tu étais moins (dominateur, critique, etc.), je serais plus (amical).), je
serais plus (amical, etc.).

• Négocier : ce que j'aime chez vous ou ce que j'apprécie, j'ai besoin que vous..., si nous étions
alliés et travaillions ensemble, nous pourrions..., en unissant nos forces et en utilisant votre
(qualité spécifique) dans ma vie, je pourrais..., passons un accord, je ferai ...... pour vous, si vous
faites .....

Objectifs de la collaboration avec les parties


1. Objectif : conscience commune entre les parties

2. Objectif : surmonter les phobies dissociatives

3. Objectif : Orientation temporelle.

4. Cible : croyances nourricières, croyances défensives, distorsions cognitives des parties

5. Objectif : Accords de partenariat et de coopération

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6. Élargir la fenêtre de tolérance et être présent aux souvenirs

1. Objectif : conscience commune entre les parties


• Image

• Quand est-elle apparue ? Que se passe-t-il ?

• Quelle est l'émotion qui le caractérise ?

• Pourquoi est-elle apparue ?

• Dans quel but ?

Ø Suivre un modèle

Ø Garder quelque chose de caché

Ø Éviter quelque chose d'interdit comme penser, sentir, faire,...

Ø Faire du mal

Ø Punir

Ø Protéger des sanctions

Ø Protéger de quelque chose d'autre

Ø Éviter l'erreur

Ø Garder une idée

Ø Personne aimée

• Quels mécanismes ou outils utilisez-vous pour atteindre vos objectifs ?

• Quels sont vos besoins ou vos envies ?

• Que faut-il changer pour le bien du système ?

• Quels sont les autres éléments qui peuvent vous aider ?

• Que pensez-vous de vous-même ?

• Quelles sont les expériences qui vous ont fait penser cela ?

• À quoi pouvez-vous vous engager ?

• Comment percevez-vous la relation avec le moi adulte et vice versa ? Se connaissent-ils ?

• Quels sont les stimuli qui les font émerger ?

Ø Échantillons

Ø Fiche de symptômes dissociatifs

Méthode : dialogue entre les parties

Salle de réunion

Tableau dissociatif

Dessins, sculptures

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2. Objectif : surmonter les phobies dissociatives

Psychoéducation

Ressources

Techniques
Travailler avec eux nécessite l'utilisation de nombreuses interventions, dont certaines ont déjà été
présentées ci-dessus, et qui sont énumérées ci-dessous.

Stratégie d'écran partagé avec des émotions, des sensations, des souvenirs, des parties. Comme Ron
Martinez l'a décrit en 1991 dans le cadre de l'EMDR, cette technique consiste à demander au client de
faire une image mentale d'une ressource interne en même temps qu'une image mentale représentant le
matériel dysfonctionnel, par exemple deux images de chaque côté de l'écran mental. En ajoutant des
mouvements oculaires, il constate que l'image positive se renforce et que l'image négative perd de son
importance. Cette technique est très utile, mais certains clients ont du mal à contenir mentalement les
images. En développant ce concept, je commence par leur demander de dessiner ces images (états de
soi) afin de rendre le traitement en "écran partagé" plus visuel et plus puissant.

L'utilisation de l'art avec des dessins, des figures , pour travailler sur les émotions, les sensations, les
souvenirs, les parties. Depuis des années, les thérapeutes utilisent l'art pour mieux comprendre le point
de vue de leurs clients et favoriser la guérison (Oster & Gould, 1987). Une image peut souvent valider
une foule d'informations qui ne peuvent pas être facilement obtenues verbalement. D'après mon
expérience, lorsque les clients font face à leurs dessins pendant le traitement EMDR, ils se connectent
mieux aux sentiments qui y sont associés et parviennent peut-être ainsi plus rapidement à une résolution
adaptée. (Une formation de base aux principes de l'art-thérapie est recommandée aux thérapeutes qui
envisagent d'utiliser cette approche).

Selon Carlson (1992), l'hémisphère droit est important pour la reconnaissance et l'expression des
émotions et se spécialise dans la pensée globale, tandis que l'hémisphère gauche du cerveau est le
centre du langage et se spécialise dans la pensée linéaire. Les recherches de Drake (1984) suggèrent
que l'hémisphère droit traite les informations liées à l'affect négatif, tandis que l'hémisphère gauche traite
l'affect positif. Capacchione (1988) explique que, qu'une personne soit droitière ou gauchère, la main
dominante se connecte toujours à l'hémisphère contenant le centre du langage.

Il est conseillé d'écrire et de dessiner avec la main non dominante pour faciliter la connexion
thérapeutique avec l'hémisphère droit et l'expression créative des états du moi de l'enfant intérieur. Il
favorise également la résolution des conflits intérieurs en générant un dialogue entre le cerveau droit et le
cerveau gauche en écrivant alternativement avec la main gauche et la main droite. Tout ceci suggère que
les traumatismes non résolus sont stockés dans l'hémisphère droit, relié à la main non dominante, et que
les ressources sont stockées dans l'hémisphère gauche, relié à la main dominante.

Procédure adaptée de regard amoureux sur la partie


T : L'adulte que vous êtes aujourd'hui, assis dans le fauteuil de la salle de consultation, peut-il utiliser
son imagination et regarder dans le passé pour voir cette partie ?

T : Regardez-le et voyez ce que vous voyez. Et en le regardant, suivez mes doigts.

Après chaque cycle court

T : Quand vous le regardez maintenant, que voyez-vous ?

Suivre un lot d'EBs avec la réponse

Suivre un cycle d'EB avec des interventions telles que

4
9
T : Pouvez-vous voir les sentiments qui se cachent derrière le visage ?

T : Où se trouve cette (colère, peur, désespoir) dans le corps de ce parti ?

T: Et si cette personne pouvait entendre ce que vous êtes en train de dire ? Que vous dirait-il ?

T: Que pouvez-vous répondre ou expliquer, en tant qu'adulte compatissant, aux idées négatives ou aux
besoins de ce parti ?

T : Demandez à ce groupe de "regarder à travers différents sens" la sécurité de la consultation.

T : En regardant cette partie, à ce moment précis, que ressentez-vous à son sujet ?

Modèle d'autosoins (Gónzalez et Mosquera)

3. Objectif : Orientation temporelle.

Conscience de faire partie d'un groupe d'adultes


Prise de conscience de l'instant présent par des exercices. Il est important que le thérapeute et le client
réalisent que les différents états du moi peuvent avoir des croyances différentes sur le temps et l'espace,
le passé et le présent, le client et le thérapeute, etc. Souvent, les patients dissociatifs entrent dans le
cabinet du thérapeute et regardent autour d'eux comme s'ils n'étaient jamais venus auparavant.
Suggérez-leur de regarder autour d'eux. Il est utile d'examiner comment ils procèdent pour se faire une
idée de l'âge et de l'état de l'ego qui doivent être présents. Encouragez le dialogue entre le client et l'état
du moi présent pour lui demander s'il sait qui est le thérapeute et pourquoi il se trouve dans votre cabinet.
L'état du moi doit être orienté vers l'année en cours, peut-être la session à laquelle vous participez ou
même le mois. Les informations suivantes concernant l'adulte du client doivent être identifiées à l'état du
moi : âge, sexe, rôle, profession, domicile, famille actuelle,... il est pratique d'utiliser une approche visuelle
: un film de la vie actuelle, un écran partagé montrant la maison de l'enfance et la maison de l'adulte.
L'écran peut être déplacé pour créer une sécurité. La vitesse à laquelle ces informations peuvent être
diffusées varie en fonction du client, du système et de l'état en cours de traitement. La suivante doit être
énoncée avec diplomatie et souvent plus clairement : tous les états du moi existent-ils dans le corps ou
l'esprit de l'adulte ? Aucun des États ne vivait-il dans la maison de votre enfance ou avec vos parents de
fait ? Le traumatisme de l'enfance est-il terminé ? Orienter les états du moi traumatisés vers le présent
peut modifier la qualité fixe de la mémoire spécifique à l'état ou du réseau neuronal qui contient le
matériel traumatique.

Prise de conscience que les expériences négatives sont des souvenirs


Montrer la chronologie des souvenirs.

La ligne temporelle permet également la réorientation dans le temps et l'intégration d'États non intégrés.
Les systèmes de défense que nous créons dans l'enfance resteront en nous, que nous en ayons besoin
ou non. Les voyages répétés à travers

La ligne du temps, qui utilise des souvenirs et des images, permettra au système neuronal de contourner
les réseaux neuronaux défensifs obsolètes, tout en créant de nouveaux réseaux plus utiles et plus
adaptatifs. Au fur et à mesure que nous avançons dans la chronologie des images, nous "connectons les
points" pour finalement créer la figure complète du moi intégré.

C'est l'étape au cours de laquelle le moi adulte montre quelque part que le temps a passé.

La liste de mémoire chronologique écrite est un tremplin ou un assistant qui permet d'accélérer le
processus de récupération de la mémoire. Il ne sera utilisé que jusqu'à ce que les souvenirs deviennent
plus fluides et spontanés. Pour préparer la liste des souvenirs, commencez par le souvenir le plus ancien
dont vous disposez. Notez l'âge auquel vous avez vécu ce souvenir et, après l'âge, écrivez un mot ou
une phrase qui vous rappellera ce souvenir lorsque je vous le lirai. Certaines personnes trouvent utile de
noter également l'année en question. Par exemple :

5
0
1954 3 ans "Je reçois le tricycle en cadeau".

1955 5 ans "La piñata de mi fiesta de cumpleaños".

Exercice avec chaque participant pour qu'il établisse sa propre chronologie. La feuille d'inscription leur est
remise

Essayez de penser à un souvenir pour chaque année de votre vie, depuis vos premiers souvenirs jusqu'à
aujourd'hui. Notez vos souvenirs par ordre chronologique sur une feuille de papier, en indiquant l'année
et l'âge que vous aviez à l'époque. Les indices que vous notez doivent être des choses dont vous vous
souvenez vraiment, et non des scènes que vous avez vues sur une photo mais dont vous ne vous
souvenez pas vraiment lorsqu'elle a été prise. Les indices que vous notez peuvent également être le nom
d'un ami avec lequel vous avez passé du temps à cet âge, ou un lieu du passé dont vous vous souvenez.

Les souvenirs ne sont pas forcément importants. Pour ce "squelette" de la ligne du temps, il suffit de se
souvenir de l'aspect d'une maison ou d'une école. Les souvenirs que vous écrivez doivent, si possible,
être neutres sur le plan émotionnel. Il doit s'agir d'éléments de votre vie dont vous vous souvenez et qui
vous orientent vers une période spécifique. Les bons indices sont les voyages que vous avez effectués,
les noms d'amis, les lieux de travail ou les endroits où vous avez vécu.

4. Cible : croyances nourricières, croyances défensives, distorsions cognitives des parties, croyances
fondamentales
Nous pouvons utiliser une gamme d'interventions qui couvrent à la fois les niveaux corticaux et sous-
corticaux :

Psychoéducation: nouvelles informations, autres

Chocs cognitifs. Facilite la mise en relation des informations adaptatives.


Utilisez des séries courtes (6-12).

TAT

Outils EMDR : combien vous devez conserver l'idée et la sensation physique.

Cochez la quantité que vous voulez maintenant (entre 0 et 10) :


• Suivre un modèle

• Garder quelque chose de caché

• Éviter quelque chose d'interdit comme penser, sentir, faire,...

• Faire du mal

• Punir

• Protéger des sanctions

• Protéger d'autre chose

• Éviter l'erreur

• Maintenir une idée

• Être aimé

• Se sentir bien

• Ne pas remarquer la souffrance

5
1
(Les courtes séries d'EBL, à quoi cela sert-il maintenant .... ?)

L'expérience du retraitement : l'origine de la croyance nucléaire


Nous avons un patient qui a la croyance bloquante suivante : "Je suis une mauvaise personne si je ne
parviens pas à éviter la souffrance des autres".

L'idée intermédiaire était la suivante : il semble que la situation du partenaire de vos parents ait été et
soit encore très difficile. MO

Qui, selon vous, aurait été en mesure de changer rapidement la situation ? Pensez-y. MO.

Je ne connais personne

Réfléchissez-y :. MO

En fait, d'autres personnes ont essayé, un prêtre, mes oncles, ma tante et mon oncle.

Réfléchissez-y :. MO

Personne ne peut l'obtenir s'il ne le veut pas

5. Objectif : Accords de partenariat et de coopération


Au quotidien

En thérapie

6. Élargir la fenêtre de tolérance et être présent avec les souvenirs de CIPOS

5
2

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