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2ème Bac-SMA-OF A.

S : 2022 – 2023
Lycée ABDELKRIM ELKHATTABI
MOHAMMEDIA
PHYSIQUE CHIMIE
Devoir maison 4
CHIMIE :
On réalise à 25°C une pile Nickel-Cadmium, composée de deux compartiments reliés par un pont
ionique, le premier compartiment constitué d’une plaque en Nickel Ni plongée dans une solution de
sulfates de nickel (𝑵𝒊𝟐+ 𝟐− 2+
(𝒂𝒒) + 𝑺𝑶𝟒 ) de concentration molaire initiale C1 = [Ni ]i = 0,1 mol.L , le
-1

deuxième compartiment constitué d’une plaque de Cadmium Cd plongeant dans une solution de sulfates
de cadmium (𝑪𝒅𝟐+ 𝟐− 2+
(𝒂𝒒) + 𝑺𝑶𝟒 ) de concentration molaire initiale C2 = [Cd ]i =0,1 mol.L .
-1

Les deux solutions ioniques ont le même volume V = 0,2L.


On relie les électrodes de la pile à un conducteur ohmique (D) et un ampèremètre, tel que sa borne com
est liée à la plaque de Cadmium, il affiche la valeur I = 0,2A.
Données :
La constante d’équilibre relative à la transformation spontanée
dans la pile à 25°C, vaut K =4,5.105 ;
La constante de Faraday 1F = 9,65.104C.mol-1 ;
La masse molaire du Cadmium M(Cd) = 112,41 g.mol-1
1) Recopie la figure 1 et Complète la en précisant la polarisation
de la pile, le nom de chaque électrode et les sens du courant et les
électrons.
2) Écris les demi-équations aux électrodes et l’équation bilan de la réaction de fonctionnement de la pile.
3) Calculer le quotient de la réaction à l’état initial, Qr,i et vérifie le sens d’évolution du système.
4) Donner le schéma conventionnel de cette pile.
5) Dresser le tableau d’avancement de la transformation.
6) Sachant que la pile fonctionne pendant une heure (1h), calculer la quantité d’électricité Q débitée par
la pile.
7) déterminer l’avancement x au bout d’une heure de fonctionnement de la pile.
8) Déterminer les variations des quantités de matière des ions ∆n(Cd2+) et ∆n(Ni2+) après (1h) de
fonctionnement.
9) Déduit la variation de la concentration ∆[Cd 2+] et la variation de la masse de l’électrode du cadmium
∆m[Cd] après (1h) de fonctionnement.
PHYSIQUE :
Exercice 1 :
On réalise un circuit RLC série comprenant :
- un générateur délivrant une tension alternative sinusoïdale
u(t) de tension efficace constante et de
fréquence N réglable ;
- un conducteur ohmique de résistance R = 1980 Ω ;
- une bobine (b) d’inductance L = 0,3H et de résistance
r = 20 Ω;
- un condensateur de capacité C.
L’étude expérimentale a permis de tracer la courbe
représentant les variations de l’impédance Z du dipôle RLC
en fonction de la fréquence N.
1) Déterminer la fréquence de résonance.
2) Calculer la capacité C du condensateur.
3) On note I0 la valeur maximale de l’intensité efficace I du
𝑰
courant dans le circuit. Pour 𝑰 = 𝟎 , trouver la relation
√𝟐
entre l’impédance Z du circuit, R et r.
4) Déduire graphiquement la largeur de la bande passante à -3dB.
5) Calculer le facteur de qualité que, peut-on déduire ?
Exercice 2 :
Pour la modulation d’amplitude, on réalise le montage représenté sur la figure 1.
On applique à l’entrée E1 du multiplieur la tension u1(t) et à l’entrée E2 la tension p(t), tel que :
- u1(t) = s(t) + U0, avec U0 la composante continue de la tension et s(t) = Sm.cos(2π.f.t) ;
- p(t) = Pm.cos(2π.F.t), la tension représentant l’onde porteuse dont la fréquence est F.
- L’expression de la tension modulée est : us(t) = k. u1(t). u2(t) ; telle que k est une constante positive
caractérisant le multiplieur X.
Données : F = 100 kHz ; f = 5 kHz et k = 0,5 V-1.
1) Montrer que la tension modulée us(t) peut s’écrire sous la forme suivante :
𝑨. 𝒎
𝒖𝒔 (𝒕) = [𝐜𝐨𝐬(𝟐𝝅. 𝑵𝟏 . 𝒕) + 𝐜𝐨𝐬(𝟐𝝅. 𝑵𝟐 . 𝒕)] + 𝑨. 𝐜𝐨𝐬(𝟐𝝅. 𝑭. 𝒕)
𝟐
Donner les expressions de N1, N2 et m le taux de modulation.
𝟏
Rappel : 𝐜𝐨𝐬(𝒂) . 𝐜𝐨𝐬(𝒃) = 𝟐 [ 𝐜𝐨𝐬(𝒂 + 𝒃) + 𝐜𝐨𝐬(𝒂 − 𝒃)]

2) Représenter le spectre de fréquences de la tension modulée us(t).


3) On relit la tension s(t)+U0 à l’entrée X de l’oscilloscope et on relit la tension us(t) à l’entrée Y, puis
on éliminer le balayage de l’oscilloscope (mode XY). On obtient la courbe de la figure 2. Calculer le
taux de modulation. Que peut-on déduire.
4) Déterminer les valeurs de Sm ; U0 et Pm.
Exercice 3 :
Galilée, homme de sciences italien, s’intéressa à l’étude de la chute de divers corps.
Selon la légende, il aurait effectué cette étude en lâchant ces corps du sommet de la
tour de Pise.
Pour vérifier certains résultats avancés par Galilée, on se propose d’étudier dans cet
exercice la chute dans l’air de deux boules ayant le même rayon et des masses
volumiques différentes.
L’étude du mouvement de chaque boule s’effectue dans un repère R(O, ⃗𝒌) associé à
un référentiel terrestre supposé galiléen. On repère, à chaque instant, la position du
centre d’inertie de chacune des deux boules par la côte z sur l’axe vertical (O, 𝒌 ⃗)
orienté vers le haut et dont l’origine est prise au niveau du sol (figure 1).
Chaque boule est soumise, durant sa chute, à son poids ⃗𝑷 ⃗ et à la force de frottement
fluide ⃗𝒇 (On néglige la poussée d’Archimède devant ces deux forces).
On admet que l’intensité de la force 𝒇 ⃗ s’écrit : 𝒇 = 𝟎, 𝟐𝟐. 𝝆𝒂𝒊𝒓 . 𝝅. 𝑹𝟐 . 𝒗𝟐𝒛 où 𝝆𝒂𝒊𝒓 est
la masse volumique de l’air, R le rayon de la boule et vz la valeur algébrique de la vitesse du centre
d’inertie G de la boule à un instant t.
Données :
𝟒
Le volume d’une boule de rayon R est 𝑽 = 𝟑 𝝅𝑹𝟑 ; L’intensité de la pesanteur g = 9,8 m.s-2 ;
La masse volumique de l’air 𝝆𝒂𝒊𝒓 = 𝟏, 𝟑 𝒌𝒈. 𝒎−𝟑 .
Cette étude est effectuée avec deux boules (a) et (b) homogènes ayant le même rayon R= 6cm et des
masses volumiques respectives 𝝆𝟏 = 𝟏, 𝟏𝟒. 𝟏𝟎𝟒 𝒌𝒈. 𝒎−𝟑 et 𝝆𝟐 = 𝟗𝟒 𝒌𝒈. 𝒎−𝟑.
Les deux boules sont lâchées au même instant t = 0, sans vitesse initiale, du même plan horizontal
auquel appartient le point H. Ce plan est situé à une hauteur h = 69m du sol (figure 1).
1) Montrer que l’équation différentielle vérifiée par la vitesse vz du centre d’inertie d’une boule s’écrit:
𝒅𝒗𝒛 𝝆𝒂𝒊𝒓
= −𝒈 + 𝟎, 𝟏𝟔𝟓. . 𝒗𝟐𝒛 , où 𝝆𝒊 désigne la masse volumique de la boule (a) ou (b).
𝒅𝒕 𝑹.𝝆
𝒊
2) Déduire l’expression de la vitesse limite du mouvement d’une boule.
3) Les courbes obtenues sur les figures 2 et 3 représentent l’évolution de la côte z(t) et de la vitesse vz(t)
du centre d’inertie G de chacune des deux boules, au cours de la chute.
3-1- Montrer, à l’aide de l’expression de la vitesse limite, que la courbe (C1) correspond aux variations
de la vitesse de la boule (b).
3-2- Expliquer pourquoi la courbe (C’2 ) correspond aux variations de la côte de la boule (a) .
4) Déterminer, à l’aide de la courbe (C2), la nature du mouvement de la boule (a) et écrire son équation
horaire z(t).
5) Déterminer la différence d’altitude d entre les centres d’inertie des deux boules à l’instant où la
première boule touche le sol (On néglige les dimensions des deux boules).
6) Sachant que la valeur algébrique de la vitesse de la boule (b) à l’instant de date tn est vzn= -11,47m.s-1
, trouver, en utilisant la méthode d’Euler, la valeur de l’accélération azn du mouvement à l’instant de
date tn et la vitesse vz(n+1) à l’instant de date tn+1. On prend le pas du calcul Δt =125ms.

Bonne chance

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