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Lycée Bardo Bac Blanc

Mr : Assili Epreuve : Classe : 4.Maths2 Coeff. : 4


Sciences- Physiques Date : 16 – 05 – 2022 Durée : 3 heures

Chimie ( 7 points )

Exercice n°1 ( 4,5 points )

n+ n+ -1
A 25°C, on réalise la pile électrochimique (P) de symbole : Co┃Co ( C )║Ni (0,1 mol.L )┃Ni ; n
représente le nombre d’électrons mis en jeu dans les équations formelles associées à chacun des couples
n+
redox de la pile (P) et C la concentration molaire en ions Co .
On rappelle que la fem initiale Ei de la pile (P), relative à l’équation associée de cette pile, s’écrit :
0 0,06 1
Ei = E + .Log( ).
n 

1- Ecrire l’équation chimique associée à la pile (P).


0
2- a- Nommer E et .
0,06 K
b- Montrer que la fem initiale Ei de la pile (P) peut s’écrire : Ei = .Log( ) ; K étant la constante
n 
d’équilibre relative à l’équation chimique associée à (P).

3- Pour différentes valeurs de la concentration C, on mesure la fem initiale Ei de la pile (P) et on dresse le
tableau ci-dessous. Ceci permet de tracer la courbe de la figure-1- représentant l’évolution de Ei en
K
fonction de Log( ).

-2
Ei(10 V) - 4 -1 1,097 2
 100 10 2 1
figure-1-
En exploitant le tableau et la courbe de la figure-1- :

a- montrer que n = 2.
b- Pour une valeur C1 de la concentration C,
la fem initiale de la pile (P) est Ei1 = - 0,01 V.

b1- vérifier que C1 = 1 mol.L-1 et déterminer


0
la valeur de E de la pile (P).
b2- calculer la valeur de la constante d’équilibre
K’ relative à l’équation chimique de la réaction qui se
produit spontanément, lorsque la pile (P) débite un courant électrique.

4- On considère la pile (P) à l’état initiale, pour laquelle la valeur de la concentration molaire C est C1. On
2+
dilue x fois ( x étant un entier naturel tel que x > 1 ) l’une des solutions aqueuses contenant les ions Co
2+ -3
ou Ni . La mesure de la fem initiale de la pile obtenue suite à cette dilution, donne Ei2 = 29.10 V.

a- Préciser, en le justifiant, la solution aqueuse qui a subit cette dilution.

b- Montrer que x = 10 . Calculer x.

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Exercice n°2 ( 2,5 points )

Pourquoi les piles alcalines ne sont pas rechargeables?

Théoriquement, toutes les piles sont rechargeables, car elles produisent toutes de l’électricité à partir
d’une réaction électrochimique entre deux électrodes plongées dans une substance conductrice
(électrolyte), jusqu'à épuisement de la réaction. Si on leur rapporte de l’électricité, on obtient donc la
réaction inverse.
Dans une pile alcaline les deux électrodes baignent dans une solution gélifiée d’hydroxyde de potassium
(KOH). La première électrode est en zinc ; elle cède progressivement des électrons au fur et à mesure que
le zinc se solubilise dans l’électrolyte. L’équation chimique traduisant cette transformation est :
-
Zn + 4 OH Zn(OH) + 2e-. La seconde électrode, en dioxyde de manganèse, peut capter des
-
électrons selon : MnO2 + H2O + e- MnOOH + OH . Si un circuit extérieur relie ces deux électrodes,
une réaction électrochimique sz produit spontanément créant ainsi un courant électrique. Or, quand on
inverse la réaction et qu’on recharge la pile, le zinc solubilisé présent dans l’électrolyte s’accumule sur
l’électrode de zinc et forme des dendrites (ou filaments) de zinc qui provoqueront, à terme, un court-circuit
avec l’autre électrode. Cette recharge produit également du dihydrogène dont la pression peut détruire
l’enveloppe de la pile.

1- La pile décrite dans le texte est qualifiée d’alcaline. Justifier cette qualification.
2- Préciser, en le justifiant, la polarité des électrodes de cette pile.
3- Ecrire l’équation de la réaction qui se produit spontanément lorsque la pile débite un courant dans un
circuit extérieur.
4- Dégager du texte, deux obstacles qui empêchent la recharge d’une pile alcaline.

Physique ( 13 points )

Exercice n°1 ( 4 points )

On donne: Constante de Planck : h = 6,62.10-34 j.s ; Célérité de la lumière C = 3.108 ms-1 ; 1 eV = 1,6.10-19J

Le diagramme de la figure-2- est un diagramme simplifié des niveaux


d’énergie de l’atome de sodium.

1- a- Nommer le passage de l’atome de sodium d’un niveau n d’énergie


En à un niveau m d’énergie Em.
b- Décrire brièvement le spectre obtenue dans chacun des cas
suivants : n > m et n < m.
c- Préciser, en le justifiant, si ce diagramme est identique à celui
de l’atome de mercure.

2- On considère le passage de l’atome de sodium du niveau n au


niveau m tels que n > m. La raie la plus intense du spectre de
la lampe à vapeur de sodium a pour longueur d’onde
 = 569,38.10-9 m. Déterminer le niveau n correspondant
à la transition qui a donné cette raie sachant qu’elle correspond à figure-2-
un retour au premier état excité.

3- Parmi les quantum d’énergie W1 = 3,62 eV et W2 = 4 eV, préciser, en le justifiant, celui qui convient pour
faire passer un atome de sodium de l’état fondamental à un état excité que l’on déterminera.

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4- Déterminer, la valeur des quantums d’énergie qu’il faut fournir pour arracher un électron de l’atome de
sodium pris dans son état fondamental.

5- L’atome de sodium étant dans le 2ième état excité, reçoit une énergie égale à 4,2 eV.

a- Montrer qu’avec une telle énergie, l’atome de sodium peut être ionisé.
b- En déduire, en joule, l’énergie cinétique maximale de l’électron éjecté.

Exercice n°2 ( 6 points )

On donne : 60
- m( 27 Co ) = 59,91897 u ; m( 60
28Ni ) = 59,91539 u ; mélectron = 0,00055 u.

- 1 u = 931,5 Mev.C-2 = 1,66.10-27 kg.

60
L’isotope 27 Co du cobalt se désintègre spontanément en donnant une particule AZX et l’isotope 60
28Ni du
nickel à l’état excité.

1- a- Déterminer en précisant les lois utilisées, les valeurs de A et Z au cours de cette désintégration.
b- Nommer la particule X et expliquer son émission.
c- Ecrire, en le justifiant, l’équation qui modélise cette réaction nucléaire de désintégration qui donne la
particule X et le noyau du nickel.

2- a- Comparer les énergies de liaison des noyaux du cobalt 60 (EL1 ) et du nickel 60 ( EL2).
b- Déterminer la variation de masse m qui accompagne cette réaction et en déduire si cette réaction
libère ou consomme de l’énergie. Calculer cette énergie en Mev.

60
3- On dispose, à t0 = 0, d’un échantillon radioactif contenant N0 noyaux du 27 Co. On donne dans le tableau
ci-dessous, l’évolution du nombre des noyaux du cobalt 60 présent dans cet échantillon à divers instants
t. On rappelle que cette évolution obéit à une loi qui s’écrit : N (t) = N0e-t ;  est une constante
radioactive.

a- Nommer la loi que obéit cette évolution.


b- Etablir l’expression de la constante radioactive  en fonction de la période radioactive T.
c- En exploitant le tableau donnant l’évolution du nombre N en fonction du temps :

60
c1- Préciser la valeur de N0. En déduire la valeur de la période radioactive T du noyau 27 Co.
c2- Déterminer les valeurs de t’ et N’’ consignées dans le tableau.

4- a- Calculer, en Bq, l’activité initiale A0 de l’échantillon étudié précédemment.


A(t)-A0
b- Par définition, la perte d’activité de cet échantillon radioactive est, en valeur relative :  = ; A(t)
A0
étant l’activité au bout d’une durée t.

b1- Montrer que  = 2 - 1.


b2- Calculer, en pourcentage, la perte d’activité de cet échantillon au bout de t’.

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Exercice n°3 ( 3 points )

On donne :

- La célérité de la lumière dans le vide : C = 3.108 m.s-1.


- La longueur d’onde de la radiation rouge dans le prisme : R = 474 nm.
- La fréquence de la radiation rouge : R = 3,91.1014 Hz.
- Les longueurs d’onde de la radiation jaune : 0j = 589 nm dans le vide et j = 355 nm dans le prisme.

On éclaire un prisme ( P ) successivement par deux radiations lumineuses ( a ) et ( b ) : l’une rouge et


l’autre jaune.
Le schéma suivant représente le cheminement de ces radiations à travers le prisme ( P ).

1- Calculer la fréquence j de la radiation jaune.


2- a- Calculer les célérités Vj et VR respectivement des radiations jaune et rouge dans le prisme.
b- En déduire une propriété du prisme.
c- Calculer l’indice de réfraction du prisme pour chaque radiation. Conclure.

3- Parmi les radiations ( a ) et ( b ), préciser celle qui correspond à la radiation rouge. Justifier.

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