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INTRODUCTION ET QUELQUES RAPPELS Il existe autant de bruts différents que de gisements (avec des différences de couleur, de
viscosité, de teneur en soufre et en minéraux, etc.).
Le pétrole est non seulement la première source d'énergie dans le monde depuis Les constituants du pétrole brut se présentent, à température et à pression ambiantes; à l'état
les années 1950, mais aussi la matière première de l'industrie pétrochimique. gazeux (méthane, propane), liquides (benzène, hexane, heptane, octane) ou solides
(paraffines, asphaltes).
Il est à l'origine d'un nombre incalculable de produits dérivés, des matières
plastiques aux peintures en passant par les cosmétiques. Cependant, cette Le pétrole contient donc des millions de molécules différentes qu'il est nécessaire de
ressource n'est jamais utilisée à l'état brut. Elle doit subir un ensemble d'opérations fractionner et de transformer pour obtenir des produits utilisables par l'industrie.
réunies sous le terme de "Raffinage du pétrole". 3 types d’hydrocarbures
Le raffinage du pétrole désigne l'ensemble des traitements et transformations 1. La formule générale de ces hydrocarbures saturés est CnH2n+2,exemple l’éthane C2H6
permettant d'obtenir, à partir du pétrole brut, un maximum de produits à haute 2. La formule générale des hydrocarbures insaturés ayant une double liaison est CnH2n,
valeur commerciale. En effet, le pétrole brut est un mélange, en quantités Exemple : l'éthylène C2H4.
variables, de plusieurs hydrocarbures et de molécules appelées résines et 3. La formule générale des hydrocarbures insaturés ayant une triple liaison est CnH2n-2,.
asphaltènes. Exemple : l'acétylène C2H2.
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PÉTROLE BRUT 9 Opérations unitaires - Fluides
PROPRIÉTÉS DU PÉTROLE BRUT
Le premier traitement subi par le pétrole brut à son entrée dans la raffinerie est un traitement
de DESSALAGE, qui permet d'éliminer l'eau et les sels qu'il contient.
Cette présence de sels est liée aux opérations de production et à une éventuelle contamination
par de l'eau de mer. Les principaux sels rencontrés sont des chlorures de Na, Mg et Ca.
À chaud, les chlorures de Mg et Ca peuvent s'hydrolyser et former en présence d'eau de
l'acide chlorhydrique et des hydroxydes
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Schéma 15 K. ALLIA 16
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DESALTATION/DEHYDRATION
Cette opération va donc permettre de protéger les équipements en aval :
1. En limitant l'encrassement par les sels et les particules du train de
préchauffe du pétrole brut ;
2. En réduisant les phénomènes de corrosion en tête de la colonne de
distillation atmosphérique ;
3. En limitant l'empoisonnement éventuel des catalyseurs de certains procédés
de transformation en aval.
L'opération de dessalage consiste à « laver » le brut par injection d’eau et
d’additifs, puis à séparer par décantation l'eau chargée en sels et le brut
dessalé.
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PROCÉDÉS DE RAFFINAGE
PROCÉDÉS DE RAFFINAGE
4 grandes étapes :
1. SÉPARATION : Le pétrole brut est d’abord fractionné de façon sélective,
principalement par distillation; Le Raffinage est l'ensemble des opérations qui permettent de transformer le pétrole
2. CONVERSION : brut en produits pétroliers d'utilisation courante.
Les procédés de conversion servent à changer la taille et la forme des molécules
On peut changer une fraction par une autre, par un des trois procédés suivants :
d’hydrocarbures. Parmi ces procédés, on peut citer :
- le craquage catalytique (réduction de la taille des alcanes/alcènes) 1. Casser de larges molécules en petites particules ; Craquage (cracking);
- le reformage catalytique (aromatisation des naphtènes, c.-à-d. cycloalcanes)
2. Combiner des petites molécules pour en faire de plus grandes (unification);
- l’isomérisation (l’alkylation/polymérisation, pour lier les molécules entre elles).
- Vapocraquage 3. Réarranger des molécules pour en faire des molécules souhaitées. (altération)
3. TRAITEMENT :
- Désulfuration, dénitrification, traitements acides ou alcalins.
4. MÉLANGE :
- K. ALLIA
Mélange des produits raffinés et ajout d’additifs 23 K. ALLIA 24
REACTIONS DE CONVERSION
LE RAFFINAGE DOIT DONC
THERMIQUE
Convertir les coupes lourdes excédentaires en coupes légères et intermédiaires ;
C 7 H 1 5 .C 1 5 H 3 0 .C 7 H 1 5 C 7H16 + C 7H14 + C 15H30
CRACKING gaso line gasoline additive re cycle
Améliorer la qualité des différentes coupes pour qu'elles satisfassent aux
CATALYTIQUE spécifications de plus en plus sévères des produits commerciaux ;
ALKYLATION Tout en se préoccupant des nombreuses contraintes environnementales, les
ASSOCIATION opérations de raffinage vont donc permettre de transformer le pétrole brut en
UNIFICATION
POLYMERISATION
produits pétroliers commercialisables grâce à la mise en œuvre:
1. De procédés de séparation;
Viscoréduction Réduction de la
Craquage thermique production de résidus Isomérisation (Chapitre 2.) Amélioration de l’indice
Reformage (Chapitre 3) d d’octane*
Cokéfaction (Chapitre 1)
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Diapositive 28
A1 L'indice de cétane évalue la capacité d'un carburant à s'enflammer sur une échelle de 0 à 100. Il est particulièrement important
pour les moteurs Diesel où le carburant doit s'auto-enflammer sous l'effet de la compression. Un carburant à haut indice de
cétane est caractérisé par sa facilité à s'auto-allumer.
L'indice de cétane est au moteur Diesel ce que l'indice d'octane est au moteur à essence. Toutefois, ils décrivent des qualités
L'indice de cétane* évalue la capacité d'un carburant à s'enflammer sur une échelle de 0
de carburant radicalement opposées, adaptées au type de moteur. Si le premier décrit une capacité d'auto-inflammation
recherchée par le moteur Diesel, le second décrit une capacité de résistance à la détonation recherchée par le moteur à à 100. Il est particulièrement important pour les moteurs Diesel où le carburant doit
essence.
s'auto-enflammer sous l'effet de la compression. Un carburant à haut indice de cétane
La définition a été posée par Wilfrid de Nercy, ingénieur chez Shell, en 1958.
Auteur; 09/02/2011
est caractérisé par sa facilité à s'auto-allumer.
L'indice de cétane est au moteur Diesel ce que l'indice d'octane est au moteur à
essence. Toutefois, ils décrivent des qualités de carburant radicalement opposées,
adaptées au type de moteur.
*La définition a été posée par Wilfrid de Nercy, ingénieur chez Shell, en 1958.
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1. Les produits légers ; gaz de pétrole liquéfiés (GPL : butane et propane), carburants
auto (essences) et naphta pour la pétrochimie ;
Les produits pétroliers commerciaux sont caractérisés par des spécifications qui vont
déterminer leur mise en œuvre optimale dans leurs conditions d'utilisation.
Chaque produit pétrolier doit satisfaire à un grand nombre de spécifications, les plus
connues étant par exemple pour l'essence SP95, la teneur en soufre (S) et la teneur
en plomb (P)et l'indice d'octane 95.
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I. LES PROCÉDÉS DE CRAQUAGE I. 1 CRAQUAGE THERMIQUE (THERMAL CRACKING)
Le craquage, fragmente les fractions les plus lourdes à point d’ébullition élevé Le craquage thermique est un procédé de transformation des HC, qui met en
pour donner des produits plus utiles tels que des Hydrocarbures gazeux, des jeu la température comme agent d’activation et ENDOTHERMIQUE, par
essences de base, du gazole et du fioul. conséquent, l’organe essentiel dans tous les procédés est le FOUR.
Durant le craquage, certaines molécules peuvent se combiner (se polymérisent) Le reste de l’appareillage annexe permet de séparer les produits et il est
pour en former de plus grosses. d’autant plus complexe que ceux-ci répondent à des spécifications de pureté
sévères.
Il y a essentiellement 4 types de craquage avec pour chacun sa finalité, à
savoir: Le premier procédé de craquage thermique a été mis au point en 1913.
1. Le Craquage Thermique, Vers la fin des années trente a été mise au point la viscoréduction, forme
perfectionnée de craquage thermique permettant d’obtenir des produits plus
2. Le Craquage Catalytique, intéressants et de plus grande valeur.
3. L’hydrocraquage, Cet ancien procédé, qui donnait d’importantes quantités de coke solide
4. Le vapocraquage. indésirable, a évolué donc en procédés de craquage thermique modernes
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comprenant la Viscoréduction, la Cokéfaction et le Craquage à La Vapeur .
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I.2.2. LA COKÉFACTION
Le procédé appelé « Delayed Coking Unit » (DCU) est la technologie de cokéfaction
La cokéfaction est un craquage thermique poussé permettant d’obtenir :
prédominante sur le marché :
- L’essence de distillation directe (naphta de cokéfaction) et;
L’objectif principal est de convertir les résidus en produits à haute valeur ajoutée,
- Divers distillats moyens qui sont envoyés dans les unités de craquage catalytique.
tels que le GPL, l’éthane, le propane, l’essence, le gasoil léger et lourd, etc.
Ce procédé réduit complètement l’hydrogène des molécules d’hydrocarbure, le résidu
• Ce traitement des résidus pétroliers lourds peut être catalytiquement amélioré
demeure constitué de carbone presque pur appelé coke.
par le biais d’hydrotraitement, de craquage catalytique et/ou d’hydrocraquage.
Les deux procédés de cokéfaction les plus courants sont :
a) la cokéfaction différée et
• Il est attractif pour les résidus qui ne conviennent pas aux procédés catalytiques
dans le cas de charges contenant de grandes concentrations de résines, des
b) la cokéfaction en continu (par contact ou sur lit fluidisé) qui, selon le mécanisme
asphaltènes & des composés hétéroatomes (comme du soufre, de l’azote, de
de réaction, la durée du procédé, la température et le brut traité, produisent
l’oxygène, des métaux…) en effet;
trois(03) types de coke — spongieux, alvéolaire et aciculaire (type aiguille)
• Plusieurs métaux, soufre & autres poisons catalytiques finissent généralement
A. COKÉFACTION DIFFÉRÉE. Dans la cokéfaction différée, la charge passe d’abord
en coke solide, qui sera vendue pour d’autres utilisations.
dans une colonne de fractionnement, pour la séparation des hydrocarbures légers,
puis est combiné à de l’huile lourde de recyclage .
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Cokéfaction différée - Delayed coking.
Qu’est ce qui se passe au niveau du procédé ?
1) Les fractions lourdes sont envoyées au four de cokéfaction et portées à des températures
élevées et à basse pression pour empêcher la cokéfaction prématurée dans les tubes C’est un craquage thermique
du four, ce qui donne une vaporisation partielle et un craquage modéré.
poussé permet d’obtenir de
2) Le mélange liquide/vapeur passe du four vers un ou plusieurs ballons de cokéfaction l’essence de distillation directe
où la matière chaude est maintenue pendant environ vingt-quatre (24h) heures à une
basse pression, jusqu’à ce qu’elle soit transformée par craquage en produits plus légers. (naphta de cokéfaction) et divers
3) Lorsque le coke atteint un niveau prédéterminé dans le ballon, le mélange passe vers un
distillats moyens qui sont
autre ballon pour maintenir la continuité du procédé. envoyés dans les unités de
4) Les vapeurs provenant des 2 ballons passent dans la tour de fractionnement pour donner
craquage catalytique.
les gaz, le naphta et les gazoles et pour recycler les HC les plus lourds dans le four.
Par la suite, on traite à la vapeur le ballon plein pour en extraire les hydrocarbures non
craqués et par un refroidissement en injectant de l’eau et en procédant mécaniquement au
décokage.
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Point de vue cinétique dans un travail de synthèse Hus [1]* estime que le craquage d'un composé B.1 LES PROCÉDÉS À BASE D'HYDROGÈNE:
hydrocarboné peut être représenté par un mécanisme de réaction monomoléculaire et a observé
que la constante de vitesse dépend: Ces procédés utilisent l’H2 pour améliorer l’H2 déficient des molécules lourdes.
1. Du Type d'hydrocarbures à craquer - la réactivité de craquage diminue dans l'ordre suivant: les Les 3 exemples de procédés de craquage thermique à base d’H2 sont l’hydroviscoréduction,
HC tels que les iso-paraffines, les cyclo-paraffines, les aromatiques, les naphtènes et les la Viscoréduction à solvant donneur et DYNA craquage (Donor solvent visbreaking and
Polynucléaires aromatiques; DYNA cracking).
2. Du Poids moléculaire ou points d'ébullition des hydrocarbures;
1. L’HYDROVISCORÉDUCTION. Il s'agit d'un procédé de conversion thermique, utilisé en
3. De la Température à laquelle la réaction se produit;
présence d'hydrogène et est fondé sur le fait que la solubilité de l'hydrogène dans la coupe
4. De la Pression à laquelle se déroule le craquage. Pour les pressions couramment utilisées dans
augmente avec l'augmentation de la pression et la température et une partie de cet
la viscoréduction, l'influence de la pression peut être négligée, sauf pour son effet sur le
temps de séjour.
hydrogène prend part à la réaction pour donner des produits de plus grande stabilité.
L'exigence essentielle de la revalorisation du résidu est d'améliorer ses propriétés, en particulier le 2. LA VISCORÉDUCTION À SOLVANT DONNEUR. Ce procédé est le résultat des améliorations
rapport H/C . Cela peut être obtenu par ajout d'hydrogène ou en réduisant le carbone. supplémentaires du processus hydroviscoréduction. Dans ce procédé, l'ajout d'un solvant
donneur d'hydrogène assure la conversion relativement élevée plus que celle obtenue en
En fait, les procédés thermiques de revalorisation peuvent être classés en deux catégories
suivantes à savoir les procédés à base d'hydrogène et ceux qui ne le sont pas. présence d'hydrogène seul. Ce processus semble être idéal pour la conversion des huiles
lourdes de pétroles bruts classiques.
II. MÉCANISMES RÉACTIONNELS La rupture d'une liaison entre deux atomes de carbone libère les extrémités qui sont très
instables et les deux nouvelles molécules se réorganisent entre elles.
L’augmentation de la température accompagnée de l’élévation du niveau thermique des
molécules, l’augmentation du nombre de collisions efficaces, la rupture homolytique de Une extrémité libre prend un atome d'hydrogène pour former un alcane, l'autre rejoint
liaison C-C et la formation de radicaux très instables initient les réactions en chaîne. l’atome de carbone suivant pour faire une liaison double carbone-carbone, pour former
un alcène. Exemple:
Cn+mH2(n+m) CmH2m + CnH2n+2 ex: C10H22 → C7H16 + C3H6 Cracking
C10H22 C2H4
Alcane saturé Alcène unsaturé
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Le Craquage thermique ne passe pas par des intermédiaires ioniques comme le Un autre exemple généralement considéré : Réactions chimiques
craquage catalytique. simplifiées du Naphta par un cracking thermique
Plutôt, les liaisons de carbone-carbone sont craquées de sorte que chaque
atome de carbone se retrouve avec un seul électron. En d'autres termes, les
radicaux libres se forment exemple: Naphtha
Les réactions des radicaux libres conduisent à différents produits:
Cracking thermique
• Très peu d’alcanes branchés sont formés
• Aromatisation du cyclohexane
Radicaux libres
• Condensation
• Polymérisation des oléfines Réorganisation
• Formation de petites molécules
Ethylène Propylène
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K: Facteur de Watson ou Kuop: 58 K. ALLIA
Température °F 59
Qu’est ce que le facteur de volume de trempage
( THE SOAKING VOLUME FACTOR) % poids du distillat
paraffinique
Pour le calcul nous savons que:
Le facteur du volume d’imprégnation ou trempage(SVF) est lié au rendement des
produits et le degré de conversion. La définition de ces paramètres est la
suivante : (Figure 7): Handbook of Petroleum Processing
‘Upgrading the ‘Bottom of the Barrel’ -
a) Le taux de transformation % distillat D.S.J. Jones – Chapter 11 _
paraffinique ISBN-13 978-1-4020-2820-5 (e-book)- L.
La relation entre le facteur du volume d’imprégnation (SVF) pour un taux de C. James, Cambridge,Massachusetts,
350°C à USA - G. A. Mansoori, University of
conversion est donnée par une figure du type abaque. Illinois at Chicago, USA - ISBN-13 978-
550°c 1-4020-2819-9 (HB) - Reprinted 2008-
2008 Springer Science + Business
Ces courbes sont le résultat de données expérimentales de laboratoire pour Media B.V.
Les Rendements du produit (Product yields) sont exprimés par des courbes
portant % alimentation = f(SVF) et comme exemple les deux séries de
Figure 11.10 Craquage et
courbes suivantes montrent cette relation au facteur de trempage de la stabilité d’une charge donnée
colonne (Soaking Column Factor). sont fonction des
caractéristiques de la charge
Une famille de courbe est donnée dans les Figures.8 and 9 montre la relation du et des points d’ébullition.
facteur du volume de trempage (the Soaking volume factor (SVF) au Cette figure montre la
rendement des produits du cracking thermique, en effet; relation avec le facteur de
Watson K
La Figure 11.8 donne le rendement quand un distillat paraffinique (wax distillate) 662–
1,022◦F est une partie de l’alimentation.
La Figure 9 montre les rendements quand on craque le bitume qui est une partie de SVF
l’alimentation.
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La zone de la décomposition critique :
Les données expérimentales montrent que le cracking et la stabilité du produit varient avec les
caractéristiques du produit de base et de l'intervalle d'ébullition. La zone ombragée de la figure est
l'intervalle dans lequel la partie
La figure 10 montre que ce critère est une relation avec le facteur de caractérisation de Watson’
principale où le craquage se produit.
(ou Kuop* de l'alimentation. (Ture d’ébullition et S densité 15.6°C/15.°C). K? Au-dessus de cette zone le résidu
𝟏𝟖. 𝟓𝑻 𝟏/𝟑 craqué devient instable et précipite
𝑲𝒖𝒐𝒑 le sédiment une fois stocké.
𝑺
Aussi, ce facteur de caractérisation KUOP a été proposé par U.O.P [6] et il est directement lié à Il est indésirable de fonctionner au-
la température d'ébullition moyenne du produit pétrolier et selon la formule, chaque famille a dessus de cette zone dans la plupart
une valeur caractéristique de ce facteur : des cas où un résidu craqué est exigé.
1. KUOP = 13, pour les paraffines et isoparaffines,
2. KUOP = 12, pour les hydrocarbures mixtes à cycles,
3. KUOP = 11, pour les cyclanes et les aromatiques légèrement substitués,
4.KUOP = 10, pour les aromatiques.
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3.1 Introduction
3.2.2 CYCLONES (SEPARATION DES PHASES S/G) 3.2.3 Régénérateur Intérieur du régénérateur
partie supérieure du réacteur Le catalyseur Air (Faible
(haute teneur teneur en
Deux fonctions: restaure l'activité du catalyseur et fournit de la en carbone)
• Situé à l'extrémité de la colonne montante oxygène)
chaleur pour craquer la charge.
pour séparer la majeure partie du catalyseur 1) L'air est la source d'oxygène pour la combustion du coke avec :
de la vapeur
• Une vitesse de fluidisation de 1 m /s;
• Cyclones à deux étages pour séparer le reste Perte de charge de 14 kPa ( 0,14 Bar ou 2 psi) dans les répartiteurs Lit en
Catalyse
•
du catalyseur d’air afin d’assurer un flux d’air à travers toutes les buses
Air
phase
2) Annexes :Tuyau vertical et vanne coulissante dense
ur
• Le catalyseur est renvoyé au régénérateur à
travers les plongeurs Le tube d'alimentation fournit la pression nécessaire pour faire circuler
le catalyseur autour de l'unité
• Les vapeurs du produit sortent des cyclones et Riser catalyseur dans la conduite d’alimentation est de 642 kg /m3 .
s’écoulent dans la colonne de fractionnement
Et La vanne à tiroir sert à réguler le débit du catalyseur régénéré vers Haute
principale. Stripping Bed Catalyseur
la colonne montante et à fournir suffisamment de catalyseur pour (faible teneur teneur en
chauffer l’alimentation et atteindre la température souhaitée du en carbone) oxygène
réacteur. régénéré
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BILAN THERMIQUE : FCC
3.2.4 DE BILAN THERMIQUE
RÉGÉNÉRATEUR RÉACTEUR
Réacteur et régénérateur fonctionnent en équilibre thermique
Catalyseur usé
Plus de chaleur libérée dans le régénérateur (combustion), plus la Gaz de combustion
Température du catalyseur régénéré et celle du réacteur sont élevées. Produits
La chaleur est déplacée par la circulation du catalyseur. La chaleur de Pertes de chaleur
la combustion
Pertes de chaleur
Les flux de chaleur du réacteur et du régénérateur doivent être égaux et R du coke
T
le bilan thermique est effectué autour; Réaction
thermique
du Réacteur et du Séparateur - Régénérateur;
Ce bilan sert à calculer la vitesse de circulation du catalyseur Charge Recyclée
Catalyseur
D’où le schéma suivant : régénéré Charge fraiche
Air de régénération Préchauffeur de
K. ALLIA 72 K. ALLIA la charge 73
K. ALLIA 78 K. ALLIA 79
Les Technologies du craquage catalytique & compagnies existants
Fluidized Catalytic Cracking Technologies 3. 3. Principales Reactions FCC
Providers Features 1) Craquage des paraffines, naphtènes et la chaîne latérale de composés
1. Axens Resid cracking aromatiques;
2. Exxon MobilResearch Fluid catalytic cracking 2) Isomérisation des oléfines;
& Engineering
3) Déshydrogénation des naphtènes et des oléfines;
3. Haldor Topsoe A/S Fluid catalytic cracking – pretreatment
4) Transfert d'hydrogène;
4. KBR Fluid catalytic cracking; FCC – high olefin content;
residue cracking 5) Cyclisation et la Condensation d'oléfines;
5. Lummus Technology Fluid catalytic cracking; FCC for maximum olefins 6) Alkylation et Désalkylation
6. Shaw Fluid catalytic cracking; deep catalytic cracking;
resid cracking
7. Shell Global Solutions Fluid catalytic cracking
Alkyl thiophènes
0 à 50% de liant et le kaolin mon composant ou des mélanges Sulfures d'alkyle,
Additifs pour oléfines, SOx, NOx, CO Mercaptans (y compris les
sulfures cycliques)
H2S + dioléfines ou oléfines
Technologie
K. ALLIA de la réduction du soufre. 84 K. ALLIA 85
K. ALLIA 87
L’HYDROCRAQUAGE
Hydrocraquage (prétraitement également)
Le procédé d’hydrocraquage permet de convertir les fractions lourdes de la
coupe gasoil (hydrocarbures à nombre de carbone supérieur à 40) en
paraffines et cycloparaffines plus légères (C10-C20). H2S et NH3
Il produit des combustibles (kérosène, Diesel), de bonne qualité et combine deux
actes catalytiques : une hydrogénation et un craquage, ces réactions se
produisant en présence d’hydrogène.
En général la coupe pétrolière soumise à l’hydrocraquage contient des %
importants de composés soufrés et azotés.
Dans le premier niveau du procédé, ces composés sont en partie éliminés sous
forme de H2S et NH3 par réaction avec l’H2 en présence d’un catalyseur
Ni/Mo/Si déposé sur alumine.
Réaction d’HYDROCRAQUAGE
K. ALLIA 88 K. ALLIA Avec catalyseur bifonctionnel: métallique et acide 89
Une pression élevée d’hydrogène (10 à 18 Mpa* ~ 98,7 - 177,7 atm) et une température de
623 à 723°K sont appliquées. Simultanément, il se produit une hydrogénation des
composés aromatiques contenus dans la charge, ce qui facilite le craquage de ces
composés.
Les hydrocarbures aromatiques sont trop stables pour être craqués directement, d’où la
nécessité de leur hydrogénation catalytique.
La réaction d’hydrocraquage se produit dans un deuxième niveau sur catalyseurs
bifonctionnels constitués :
1. D’un métal (Pd, Pt, Ni — Mo) dont le rôle, en présence d’hydrogène, est de saturer
les doubles liaisons C = C, de limiter la formation de résidus carbonés nocifs pour le
catalyseur ;
2. Et d’un support acide (zéolithes, SiO2**—Al2O3 amorphe) dont la fonction de l’Oxyde
de Silicium est de réaliser un craquage acide des paraffines.
* Mpa : méga pascals
**Oxyde
K. ALLIAde Silicium 90 K. ALLIA 91
RESUME sur L'HYDROCRAQUAGE
Les étapes élémentaires de la réaction d’hydrocraquage sont schématisées dans cet 1) PRÉSENCE D'HYDROGÈNE
exemple : • Suppression de la formation de coke
• Hydrogénation des oléfines et aromatiques
isobutane
2) CHARGE CONSTITUÉE par des
• Gazoles lourds, des résidus atmosphériques.
3) PRODUITS
• Essence d'indice d'octane assez élevé,
D’où l’hydrocraquage est un procédé en deux étapes combinant le craquage catalytique • Kérosène , gazole ou fuel domestique.
et l’hydrogénation, procédé au cours duquel les produits souhaités sont obtenus par
craquage de fractions distillées en présence d’hydrogène et de catalyseurs spéciaux. 4) Conditions 100 à 200 bars d’H2, 350 à 450°C.
5) Catalyseur bifonctionnel, comprenant :
L’hydrocraquage présente, par rapport au craquage catalytique, l’avantage de
permettre de traiter sans désulfuration préalable des charges riches en soufre. • Un catalyseur acide solide et un catalyseur d'hydrogénation à base de nickel ou
de platine.
• Faible résistance au soufre ou azote hydrodésulfuration
K. ALLIA 92 K. ALLIA 93
L'hydrocraquage est la conversion des fractions pétrolières de point d'ébullition élevé en Pourquoi l’Hydrocraquage?
essence et jet en présence d'un catalyseur. C’est un procédé qui a été développé et
commercialisé 1927 par IG Farben (en Allemagne) pour la conversion de la lignite au La demande croissante pour l'essence, le carburant aviation par
départ (Variété de charbon brun ou noir, moins riche en carbone (de 60 à 80 %) que la houille et contenant rapport au carburant diesel et l’huile de chauffage domestique ont
une plus forte proportion d’eau et de matières volatiles. Son pouvoir calorifique varie entre 4000 et 7000 cal été des facteurs dominants dans le développement du procédé
par kilogramme. Il est utilisé surtout en carbochimie, dans les centrales thermiques, ainsi que pour la d'hydrocraquage;
cokéfaction) en essence
L'hydrogène comme sous-produit du procédé de reformage
Esso, Chevron ont appliqué ce procédé plus tard aux Etats-Unis. En raison de l'importance catalytique est disponible en grande quantité et relativement bon
de ce procédé, il a été fortement développé et utilisé dans l'industrie pétrolière marché et surtout;
Les préoccupations environnementales sur les composés soufrés et
aromatiques ont été d'autres facteurs de la croissance rapide de ces
dernières années de l'hydrocraquage:
K. ALLIA 94 K. ALLIA 95
Procédés d’Hydrocracking existants
AVANTAGES DE L’HYDROCRAQUAGE
PROCESS COMPANY
L'hydrocraquage est un des procédés les plus polyvalents, qui facilite 1. Unicracking UOP
l'équilibre du produit avec la demande du marché;
2. GOFining Exxon Research & Eng.
D'autres avantages sont: 3. Ultracracking British Pet. Amoco
Rendement très élevé de l'essence ayant un indice d'octane élevé ; 4. Shell Shell Development Center
5. BASF-IFB Badische Anilin, IFP
Production de grande quantité d'isobutane
En complément du FCC (Fluid Catalytic Cracking) pour mettre à niveau les 6. Unibon UOP, LLC
stocks lourds, les hydrocarbures aromatiques et les huiles de 7. Isomax Chevron, UOP, LLC
cokéfaction
There are other processes, such as LC‐Fining, which are not based on fixed bed
reactors.
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Réactions d’Hydrocraquage
des APC Anthracène
Réactions d’Hydrocraquage
REACTIONS EN HYDROCRAQUAGE
Le Craquage fournit des oléfines pour l'hydrogénation et l’hydrogénation fournit Les Réactions d'hydrocraquage sont effectuées à une température moyenne
de la chaleur pour le craquage; de catalyseur entre 550 - 750 F
La réaction globale fournit un excès de chaleur, de la chaleur d'hydrogénation Les gammes de pression du réacteur sont de 8275 à 13800 kPa (1200 à
beaucoup plus importante que la chaleur nécessaire pour le craquage; 2000 psig); (81,67 - 136,2 Atm)
Par conséquent, le procédé est exothermique et le refroidissement est atteint par Une grande quantité d'hydrogène circule pour éviter l'encrassement excessive
injection d'hydrogène froid dans le réacteur et d'autres moyens de transfert de du catalyseur ;
chaleur, par exemple échangeur de chaleur intermédiaire; Les Poisons du Catalyseurs sont retirés de la charge afin d'améliorer sa durée
L’Isomérisation est un autre type de réaction qui se produit dans l'hydrocraquage. de vie.
Comme résultat de l'isomérisation, les produits formés sont oléfiniques et La charge peut être hydrotraitée pour réduire la teneur en soufre et d'azote
rapidement hydrogénées ce qui fournit des isoparaffines avec un indice élevé ainsi que des métaux;
d'octane;
Dans les conceptions récentes, le premier réacteur dans le train du réacteur
Une caractéristique unique de l'hydrocraquage est la formation en petite peut être utilisé pour l'élimination du soufre et d'azote
quantité des hydrocarbures légers, du propane et des gaz mais qui sont produits
dans
K. ALLIA le procédé de craquage catalytique; 102 K. ALLIA 103
le taux d'adsorption ra est proportionnel à la concentration des sites
Cinétique de la Réaction actifs Ca et à la pression partielle d'hydrogène;
Catalyseur
A l’équilibre, le taux net serait égal à 0
Les Catalyseurs d'hydrocraquage sont à double fonction, (ayant des
sites métallique et acide) et promeuvent le craquage et l'hydrogénation;
Lit
Lit fixe Lit transporté
fluidisé
K. ALLIA 108 K. ALLIA 109
V.2 THERMODYNAMIQUE
Comme dans toutes les réactions, la thermodynamique détermine si un chemin réactionnel
spécifique est favorable ou non.
À des températures relativement basses, les HC insaturés sont plus instables que les
composés saturés à partir desquels ils ont été formés. Aux Tures élevées, l'inverse est
vérifié.
Cela explique non seulement pourquoi de telles températures élevées (700-900 ° C) sont
utilisées dans les serpentins de craquage à la vapeur, mais justifie également la haute
réactivité des oléfines à des températures relativement basses, ce qui est responsable de
la flexibilité exceptionnelle des oléfines pour la synthèse organique.
La figure 2.16 montre l’énergie de formation libre de Gibbs (ΔG0form) de plusieurs HC. On
peut constater que, lorsque la Ture augmente, ΔG0form des HC saturés (paraffines et
Serpentin de craquage à la vapeur naphtènes) dépasse celui des composants oléfiniques, ce qui montre que les 1er deviennent
plus instables que les 2nd.
K. ALLIA 114 K. ALLIA 115
Figure 1 – Stabilité thermodynamique des hydrocarbures : diagramme d’énergie libre
V.4 MODÈLES CINÉTIQUES 3)Les modèles mécanistes, ces modèles basés sur un schéma radicalaire, nécessitent moins de
1) Les modèles empiriques sont basés sur des ensembles de données historiques ou calculés données expérimentales et peuvent être facilement extrapolés, couvrant un large éventail de
et sont principalement utilisés par les opérateurs. Puisqu'ils nécessitent des performances conditions de fonctionnement et de multiples matières premières.
informatiques bien inférieures, ces modèles peuvent être exécutés sur de petits ordinateurs Les modèles mécanistes, bien que beaucoup plus complexes, conviennent particulièrement à la
et conviennent donc au contrôle et à l'optimisation des ordinateurs de processus. conception, à l’optimisation et au fonctionnement des usines d’oléfines, ce qui justifie l’intérêt
Cependant, les modèles de régression donnent rarement des résultats précis en dehors que suscite le développement de tels modèles et ils les seuls capables de simuler avec
des limites du champ de données empiriques et sont toujours spécifiques à la matière précision les phénomènes de pyrolyse et de prédire les rendements des produits..
première. Ils ne sont donc pas appropriés pour simuler le comportement du four dans
V.4 VARIABLES DU PROCEDE
différentes conditions de fonctionnement et en plusieurs matières premières.
Les variables du procédé les plus importantes sont /
2) les modèles moléculaires constituent une approche plus avancée de la pyrolyse des 1) la température du réacteur;
hydrocarbures, dans la mesure où des réactions moléculaires globales, dont les principaux 2) Le temps de séjour;
produits sont décrits en fonction de la consommation de matière première, sont appliquées. 3) Le rapport vapeur / hydrocarbure.
Là encore, bien que ces modèles aient été appliqués avec un certain succès au craquage 4) Les caractéristiques de l'alimentation.
thermique simple d'hydrocarbures, à savoir les charges d'alimentation gazeuses et, dans Les réactions de vapocraquage sont très endothermiques et l'augmentation de température
une moindre mesure, à des mélanges plus complexes, tels que le naphta, les modèles favorise la formation d'oléfines, des oléfines de poids moléculaire élevé, et des composés
moléculaires permettent de prédire encore assez mal la distribution des produits. aromatiques.
K. ALLIA 122 K. ALLIA 123
2) Rapport : Vapeur / hydrocarbures
La température du réacteur est aussi fonction de la matière première utilisée. Les HC de poids moléculaire Un rapport élevé favorise la formation d'oléfines car la vapeur réduit la pression partielle du mélange
élevé craquent généralement à des températures plus basses que les composés de poids moléculaire d‘HC et augmente le rendement en oléfines. Les charges d‘HC plus lourds nécessitent plus de vapeur que
inférieur. Par exemple: Sortie du four de craquage d'éthane est ~ 800 ° C, Température de craquage du de charges gazeuses pour réduire en plus le dépôt de coke dans les tubes du four.
naphta ou du gazole est ~ 675 à 700 ° C.
Les charges liquides tels que le gazole et résidus de pétrole ont des composés aromatiques
1) Temps de séjour: Dans les procédés de vapocraquage: les oléfines sont formées en tant que polynucléaires complexes , qui sont des précurseurs de coke.
produits principaux; Les aromatiques et les composés hydrocarbonés supérieurs résultent de réactions
secondaires des oléfines formées. Les rapports en poids; 0,2< éthane< 1 et 1< charges de liquide< 1,2. Les charges
de liquide sont à préconiser.
Par conséquent, les temps de séjour courts sont nécessaires pour un rendement en oléfines élevé.
3) Les charges d’alimentation
Lorsque les gaz d'éthane et d'hydrocarbures légers sont utilisés comme alimentations, des temps de séjour plus
courts sont utilisés pour optimiser la production d'oléfines et minimiser les BTX et les rendements de Les charges des unités de craquage varient sensiblement, des gaz d'hydrocarbures légers aux résidus
liquide; pétroliers. En raison de la différence entre les taux craquage des # HC, la Ture et le temps de séjour
peuvent varier. - Les HC à chaîne longue craquent plus facilement que les composés à chaîne plus
Des temps de séjour de 0,5 à 1,2 secondes sont typiques. Le cracking des charges liquides dans le double but
courte et nécessitent des températures plus basses de craquage.
de produire des oléfines et des aromatiques BTX nécessite relativement de plus longs temps de séjour que
pour l'éthane. Les taux de craquage d‘HC diffèrent selon la structure. En effet, les HC paraffiniques sont plus faciles à
casser que les cyclo paraffines et les aromatiques ont tendance à passer à travers inchangées.
Cependant, le temps de séjour est un compromis entre la température de réaction et d'autres variables.
Les isoparaffines telles que l'isobutane et l‘ isopentane donnent des rendements élevés en propylène.
K. ALLIA 124 K. ALLIA 125
Les premiers fours construits durant la seconde guerre mondiale, et ce jusque vers 1960, étaient
conçus pour opérer avec des temps de séjour relativement élevés et des sévérités faibles, 90
<Diamètre intérieur des tubes<140mm qui étaient disposés horizontalement et atteignant une
longueur total de l’ordre de 100m.
La seconde génération des fours est apparue vers 1960, avec l’emploie des tubes verticaux dans la
zone de radiation, ce qui permettaient d’atteindre des températures plus élevées.
L’évolution de la conception des tubes de craquage a alors répondu aux objectifs suivants :
Réduire le temps de séjours ;
Augmenter la température de sortie ;
Réduire la perte de charge.
La première démarche logique est donc de réduire la longueur des tubes, avec pour corollaire,
l’augmentation des flux thermiques.
Comme ce dernier paramètre ne peut pas être augmenté indéfiniment (maximum 100 kW/m2), on doit
donc réduire le diamètre des tubes et placer des tubes en parallèle.
Schéma de la partie réactionnelle d’une unité de vapocraquage
K. ALLIA 126 K. ALLIA 127
Certains constructeurs ont abouti à des tubes très courts (10-12 m) et de faible LE FOUR
diamètre, pour obtenir des temps de séjour très faibles de l’ordre de centième de
seconde. 1. Section de convection 1. Convection
Section
Préchauffe et vaporise l'alimentation en absorbant
Les fours sont conçus pour avoir une répartition des flux thermiques dans la zone de l'excès de chaleur
radiation la plus uniforme possible. Flue Gas
Les tubes sont placés verticalement au centre de la zone de radiation, le chauffage dilution Feed