Vous êtes sur la page 1sur 58

- 2-

L’oxydation des ions iodures I par les ions peroxodisulfate S2O8 est une réaction chimique
lente . Cette réaction est symbolisée par l’équation suivante :
2 I- + S2O82- I2 + 2 SO42-
Dans un bécher , on mélange , à l’instant t = 0 s , un volume V1 d’une solution aqueuse d’iodure
de potassium KI de concentration molaire C1 , avec un volume V2 = 50 mL d’une solution
aqueuse de peroxodisulfate de potassium K2S2O8 de concentration molaire C2 = 8.10-3 moℓ.L-1 .
-
Par une méthode expérimentale convenable , on suit l’évolution de la quantité n(I ) des ions iodure
au cours du temps . Ceci a permis de tracer la courbe ci-dessous .
1°) Déterminer les quantités initiales des ions I- et S2O82- - -4
n(I ) (10 moℓ)
dans le mélange , notées respectivement n01 et n02 .
2°) a) Dresser le tableau descriptif d’avancement du
système chimique contenu dans le bécher .
b) Préciser , en le justifiant , le réactif limitant .
c) En déduire la valeur de l’avancement maximal xm de
la réaction .
3°) a) En exploitant la courbe ci-contre , montrer que
la valeur de l’avancement final de la réaction est
xf = 4.10-4 moℓ .
b) Déduire la valeur du taux d’avancement final τf .
Conclure quant au caractère limité ou total de la
réaction chimique .
4°) a) En exploitant la courbe ci-dessus , déterminer , à la date t1 = 5 min , la valeur de
l’avancement x1 de la réaction .
b) Montrer que le volume de la solution d’iodure de potassium s’écrit :
n -x
V1 = 02 2- 1 - V2 .
[ S2O8 ]t1
c) Sachant que [S2O82-]t1 = 1,5.10-3 moℓ.L-1 , calculer la valeur de V1 et déduire celle de
la concentration C1 .

On étudie , à température constante , la cinétique de la transformation totale et lente modélisée


par la réaction chimique d’équation :
H 2O 2 + 2 I - + 2 H 3O + 4 H 2O + I 2
A la date t = 0 , et à une température fixe , on mélange :
- Un volume V1 d’une solution aqueuse acidifiée d’eau oxygénée H2O2 de concentration molaire
C1 = 4.10-2 moℓ.L–1 .
- Un volume V2 = 40 mL d'une solution aqueuse d'iodure de potassium ( K+ , I– ) de concentration
molaire C2 .
- Un volume V3 = 2 mL d’une solution aqueuse d’acide sulfurique ( en excès ) .

Page 1/58
Le suivi de l’évolution temporelle de cette réaction a permis de tracer la courbe , ci-dessous ,
représentant l’avancement x en fonction du temps . x ( 10-5 moℓ )
1°) Le mélange réactionnel , initialement incolore ,
brunit progressivement au cours du temps . 20
Préciser l’espèce chimique responsable de
cette coloration .
2°) a) Déterminer la vitesse moyenne de la 15
réaction entre les instants de dates
t1 = 0s et t2 = 1000s .
10
b) Sachant que la vitesse volumique moyenne
de la réaction entre t1 et t2 est :
Vv moy(t1;t2) = 4.10-6 moℓ.L–1s-1 , 5
montrer que le volume de la solution
d’eau oxygénée est V1 = 8mL . t (s)
c) Montrer que l’eau oxygénée n’est pas le 0 500 1000
réactif limitant .
d) Montrer que la concentration de la solution d’iodure de potassium est C2 =10-2 moℓ.L–1 .
3°) a) Définir la vitesse instantanée d’une réaction chimique .
b) Déterminer les vitesses de la réaction aux instants de dates t3 =200s et t4 = 1200 s .

On effectue le suivi cinétique d’une transformation lente et supposée totale mettant en jeu la
réaction entre les ions iodure I– et les ions peroxodisulfate S2O82- . Cette réaction est modélisée
par la réaction : 2 I– + S2O82- 2 SO42- + I2
1°) A l’instant t = 0 , on mélange une solution aqueuse (S1) d’iodure de potassium KI , de volume V
et de concentration molaire C1 avec une solution aqueuse (S2) de peroxodisulfate de
potassium K2S2O8 , de même volume V et de concentration molaire C2 .
Par une procédure expérimentale convenable , on suit l’évolution des quantités de matière en
ions I- et en ions S2O82- en fonction de l’avancement x de la réaction .
Les résultats expérimentaux ont permis de tracer les courbes (a) et (b) de la figure 1 .
a) Dresser le tableau descriptif d’avancement x de la
n(I-) ; n(S2O82-) ; (10-3 moℓ )
réaction chimique .
b) Montrer que la courbe (a) correspond à l’évolution de la
quantité de matière en ions I- en fonction de (a)
l’avancement x .
2°) En exploitant les courbes (a) et (b) : (b)
a) Justifier que S2O82- est le réactif limitant et déduire
1
l’avancement final xf de la réaction . x (10-3 moℓ )
b) Déduire les quantités de matière initiales des 0 1
réactifs I- et S2O82- notées respectivement n0 et n0 . Figure 1
1 2

3°) Sachant que la concentration molaire en ions I- à la fin de la réaction est [I-]f = 10-2 moℓ.L–1 ,
déterminer les valeurs de V , C1 et C2 .

Page 2/58
4°) A l’aide d’un dispositif approprié , on trace la courbe n(I-) (10-3 moℓ

de la figure 2 qui représente l’évolution de la quantité de


-
matière n(I ) au cours du temps .
a) Montrer que la vitesse de la réaction chimique étudiée
-
1 dn( I )
peut se mettre sous la forme : v(t) = - .
2 dt 1
t (min)
b) La calculer à la date t = 0 min .
0 5
Figure 2

2- –
Les ions peroxodisulfate S2O8 oxydent les ions iodure I selon la réaction lente et totale
d'équation bilan :
S2O82- + 2 I– 2 SO42- + I2
A la date t = 0 , et à une température fixe , on mélange :
- Un volume V1 = 100 mL d’une solution aqueuse de peroxodisulfate de potassium ( 2K+ , S2O82- )
de concentration molaire C1 = 0,15 moℓ.L–1 .
- Un volume V2 = 100 mL d'une solution aqueuse d'iodure de potassium ( K+ , I– ) de
concentration molaire C2 = 0,4 moℓ.L–1 .
Des prélèvements de même volume v = 10 mL , effectués à partir du mélange réactionnel , sont
introduits très rapidement dans 10 erlenmeyers numérotés de 1 à 10 .
A la date t1 = 1 min , on ajoute environ 10 mL d'eau glacée au contenu de l'erlenmeyer n°1
et on dose la quantité de diiode I2 formée par une solution de thiosulfate de potassium
( 2 K+ , S2O32- ) .
Les contenus des autres erlenmeyers sont soumis au même dosage aux instants de dates
t2 = 2 min , t3 = 3 min . . . t10 = 10 min ce qui permet de tracer la courbe ci-dessous
( figure – 1 – ) correspondant à la quantité de matère n(I-) des ions iodure restant en fonction
du temps . n(I-) (10-2 moℓ )
1°) L'un des deux réactifs est en défaut .
4
Déduire , à partir du graphe , s'il s'agit
de I- ou de S2O82- .
2°) Dresser le tableau descriptif d’évolution 2
de l’avancement de la réaction sur la
figure – 2 – « à remplir par le candidat
et à remettre avec la copie » . 0 t (min)
5 10
figure – 1 –

Equation de la réaction
Etat du système Avancement Quantités de matière (moℓ)
Initial
Intermédiaire
Final

Figure -2-

Page 3/58
3°) a) Etablir l’expression de la vitesse instantanée de cette réaction en fonction du nombre de
moles des ions iodure n(I-) .
b) Calculer la vitesse instantanée de la réaction à la date t = 0 min .

On étudie , à température constante , la cinétique de la transformation totale et lente modélisée


par la réaction chimique d’équation :
H 2O 2 + 3 I - + 2 H 3O + 4 H 2O + I 3-
A la date t = 0 , et à une température fixe , on mélange :
- Un volume V1 = 10 mL d’une solution aqueuse acidifiée d’eau oxygénée H2O2 de concentration
-2
molaire C1 = 10 moℓ.L–1 .
- Un volume V2 = 10 mL d'une solution aqueuse d'iodure de potassium ( K+ , I– ) de concentration
molaire C2 = 0,3 moℓ.L–1 .
La figure ci-dessous représente les variation de l’avancement volumique y en fonction du temps .

y (10-3 moℓ.L–1)

t (s)
0 500 1000 1500 2000

1°) a) Définir la vitesse volumique instantanée d’une réaction .


b) La calculer à la date t = 0 s .
2°) a) Définir le temps de demi-réaction .
b) Déterminer graphiquement sa valeur .
3°) a) Dresser le tableau descriptif d’avancement de la réaction étudiée .
b) Déterminer les concentrations molaires de l’eau oxygénée [H2O2] , des ions iodures [I-]
et des ions triodure [I3-] à la date t1 = 700 s .

L’oxydation des ions iodure I– par les ions peroxodisulfate S2O82- est une réaction chimique lente
et totale . Cette réaction est symbolisée par l’équation chimique suivante :
S2O82- + 2 I– 2 SO42- + I2 ( 1)
A une température θ constante , on mélange dans un bécher à l’instant t = 0 , un volume
V1 = 50 mL d’une solution aqueuse (S1) de peroxodisulfate de potassium K2S2O8 de concentration
molaire C1 et un volume V2 = 50 mL d’une solution aqueuse (S2) d’iodure de potassium KI de
concentration molaire C2 = kC1 où k est un réel tel que k > 2 . On obtient un mélange (M) de
volume VT = V1 + V2 .
Page 4/58
On effectue régulièrement, à des instants successifs t , à partir du mélange (M) , un prélèvement Vp
constant auquel on ajoute de l’eau glacée ( sans variation appréciable de volume ) , puis on dose la
quantité de diiode I2 formé par une solution aqueuse (S) de thiosulfate de sodium Na2S2O3 de
-2
concentration molaire C = 2.10 moℓ.L–1 . On désigne par VE , le volume de la solution (S) versée
pour atteindre le point d’équivalence du dosage de I2 formé à l’instant t .
2-
On rappelle que la réaction du dosage de I2 par les ions thiosulfate S2O3 est une réaction rapide
et totale d’équation :

2 S2O32- + I2 S4O62- + 2 I– ( 2)

Les résultats expérimentaux du dosage ont permis de


tracer les courbes (V1) et (V2) de la figure ci-contre
traduisant l’évolution au cours du temps ,
respectivement de l’avancement volumique y de la
réaction (1) et celle de la concentration molaire
du réactif limitant , noté X , de cette réaction .
1°) a) Exprimer les concentrations molaires initiales
[S2O82-]0 et [I-]0 dans le mélange (M) en
fonction respectivement de C1 et C2 .
1°) b) Dresser le tableau descriptif en avancement
volumique y relatif à la réaction (1) .
2°) a) Montrer que le réactif limitant X est S2O82- .
1°) b) En exploitant les courbes de la figure précédente , déterminer :
- La valeur de l’avancement volumique final yf de la réaction (1) et celle de la concentration
molaire C1 .
- La valeur de la vitesse volumique de la réaction (1) aux instants t1 = 0 min
et t2 = 50 min .
CV
3°) Montrer que l’avancement volumique y à un instant t est donné par la relation : y = E .
2VP
4°) Lorsque la réaction (1) est terminée :
- Le dosage d’un prélèvement VP du mélange (M) nécessite un volume VEF = 20 mL de la
solution (S) pour atteindre le point d’équivalence .
yf
- La concentration molaire dans le mélange (M) en ions I- est telle que : [I-]f = .
4
1°) a) Déterminer la valeur de VP .
1°) b) Montrer que k = 2,25 .

Afin d’étudier la réaction d’hydrolyse d’un ester (E) , on prépare , à une température θ1 = 70°C ,
un mélange contenant initialement n0 moℓ de l’ester (E) et n0 moℓ d’eau , additionné de
quelques gouttes d’acide sulfurique concentré . Cette transformation est modélisée par l’équation
chimique suivante : HCOOC2H5 + H2O (A) + (B)
1°) Déterminer les formules semi-développées des composés de l’acide (A) et de l’alcool (B) .
2°) a) Dire si cette réaction serait possible spontanément en absence d’acide sulfurique . Expliquer .
b) Dresser le tableau descriptif d’évolution du système .
Page 5/58
3°) A différents instants de dates t , et à l’aide d’un moyen approprié , on détermine le nombre de
moles d’ester présents . On obtient le tableau suivant :

t(min) 0 20 40 80 120
-3
nester (10 moℓ) 60 45 40 40 40
Rappeler les caractéristiques de la réaction d’hydrolyse et indiquer celles qui sont mises en
évidence au cours de cette expérience . Justifier votre réponse .
4°) a) En utilisant le tableau de mesures ci-dessus , déterminer la valeur de n0 et celle de
l’avancement final xf .
b) Déduire la valeur du taux d’avancement final τf de la réaction .
c) Montrer que la constante d’équilibre relative à la réaction d’hydrolyse est K = 0,25 .
5°) Déterminer le volume VB d’une solution d’hydroxyde de sodium NaOH de concentration
-1
molaire CB = 1 moℓ.L qu’il faudrait ajouter au mélange réactionnel à l’instant de date
t1 = 20 min pour atteindre l’équivalence acido-basique .
6°) Dans une deuxième expérience , on mélange à l’instant t = 0 : 4.10-2 moℓ d’ester ,
4.10-2 moℓ d’eau , 8.10-2 moℓ d’acide (A) et 8.10-2 moℓ d’alcool (B) .
a) Pour que les quantités de matière d’acide , d’ester et d’eau restent inchangées , préciser , en
le justifiant , si à cette date on doit :
- Ajouter une quantité de l’alcool (B) porté à 70°C .
- Extraire par un moyen approprié une quantité de l’alcool (B) .
b) Déterminer alors , la quantité de matière d’alcool qu’il faudrait ajouter ou extraire .

Afin d’étudier expérimentalement la réaction d’estérification , on réalise un mélange équimolaire


d’un monoacide carboxylique (A) et d’un alcool primaire (B) , en phase liquide , auquel on ajoute
quelques gouttes d’acide sulfurique concentré dont on négligera le volume . Le mélange est réparti
en des échantillons identiques dans des tubes à essai surmontés chacun d’un réfrigérant à air .
Chaque échantillon contient initialement n0 moℓ de (A) et n0 moℓ de (B) .
A l’instant t = 0 , pris comme origine des temps , on place les tubes à essai dans un bain-marie
porté à une température θ convenable . A des instants successifs t , on retire un des tubes
chauffés et on verse immédiatement son contenu dans un erlenmeyer placé dans un bain d’eau
glacée .
On dose , à chaque fois , l’acide carboxylique restant dans chacun des tubes , par une solution
aqueuse d’hydroxyde de sodium (NaOH) de concentration molaire CB = 2 mo.L-1 .
Les résultats obtenus ont permis de tracer la courbe de
la figure ci-contre qui représente l’évolution de VBE
en fonction du temps , où VBE désigne le volume de la
solution d’hydroxyde de sodium versé pour atteindre
l’équivalence du dosage de l’acide carboxylique restant
à l’instant t .
1°) a) Indiquer le rôle du réfrigérant à air surmontant
le tube à essai .
1°) b) Expliquer pourquoi l’erlenmeyer est placé dans
un bain d’eau glacée .
1°) c) En exploitant la courbe la figure ci-dessus , déterminer la valeur de n0 .
Page 6/58
2°) On désigne par nE le nombre de mole d’ester (E) formé à l’instant t , dans un tube à essai .
1°) a) Dresser le tableau descriptif en avancement x relatif à la réaction d’estérification .
1°) b) Exprimer nE en fonction de n0 , CB et VBE .
1°) c) Déterminer la valeur du taux d’avancement τf de la réaction d’estérification . En déduire une
caractéristique de cette réaction .
3°) Montrer que la fonction des concentrations Π relative à cette réaction s’écrit :
n0
Π = ( - 1)2 . Calculer sa valeur à l’équilibre dynamique .
CB.VBE
4°) On reprend l’expérience précédente , à la même température θ . A l’instant t = 0 , chaque tube
à essai contient un mélange non équimolaire formé de n0 moℓ de l’acide carboxylique (A)
et a moℓ de l’alcool primaire (B) ; avec a > n0 . Le volume de la solution d’hydroxyde de sodium
versé à l’équivalence lorsque l’équilibre dynamique est atteint devient VBE’ < 8 mL .
1°) a) Préciser , en le justifiant , si le nouveau taux d’avancement de la réaction τf’ devient
inférieur ou supérieur à τf ( calculé à la question 2°) c) ) .
1°) b) Déduire l’intérêt pratique du choix d’un mélange non équimolaire .

On se propose d’étudier la cinétique chimique de la réaction d’estérification entre 3.10-3 moℓ


d’un acide carboxylique pur A et 3.10-3 moℓ d’un alcool pur B à une certaine température .
A l’aide d’un protocole expérimental approprié , on nester (10-3 mol)
détermine la quantité d’ester formé nester à des
2
instants différents .
Ceci permet de tracer la courbe d’estérification
portée sur la figure représentée ci-contre .
1°) Décrire brièvement un protocole expérimental t(min)
0 50
qui a permis de déterminer , à différentes dates ,
O
le nombre de moles d’ester formé .
2°) Sachant que l’ester formé a pour formule semi-développée : CH3 C

a) Déterminer les formules semi-développées de l’acide A et l’alcool B . O C 2H 5


b) Ecrire alors l’équation qui symbolise la réaction d’estérification étudiée .
3°) Déterminer :
a) L’avancement maximal xmax et l’avancement final xf de la réaction .
b) Le taux d’avancement final τf . Conclure .
4°) Montrer que la constante d’équilibre K relative à la réaction d’estérification a pour expression :
τ
K = ( f ) 2 . Calculer sa valeur .
1 - τf

Le benzoate de méthyle est un ester utilisé en parfumerie . Il est possible de


le synthétiser selon la réaction modélisée par l’équilibre suivant :
Acide benzoïque + méthanol benzoate de méthyle + eau
A t=0s et dans un ballon surmonté d’un réfrigérant , montage dit « à reflux » ,
on introduit 9.10-2 moℓ d’acide benzoïque et 9.10-2 moℓ de méthanol .

Page 7/58
On chauffe le mélange pendant une durée suffisante pour que l’équilibre chimique soit atteint .
1°) a) Donner le nom de la réaction se déroulant dans le mélange .
1°) b) Préciser le rôle du réfrigérant dans cette expérience .
2°) La quantité d’acide benzoïque restant dans le mélange
après avoir atteint l’équilibre chimique est dosée par une
solution aqueuse de soude de concentration molaire
CB = 0,5 moℓ.L-1 , en présence de deux gouttes de
phénolphtaléine .
-2
Ce dosage montre qu’il reste 3.10 moℓ d’acide benzoïque .
a) Annoter le schéma de l’expérience de dosage donné par la
figure ci-contre .
b) Préciser le rôle de la phénolphtaléine pour ce dosage .
c) Déterminer la composition du mélange à l’équilibre chimique .
d) Calculer la constante d’équilibre K relative à la réaction d’estérification et le taux
d’avancement final τf de la réaction .
3°) a) Calculer le volume de soude VB nécessaire pour atteindre le point d’équivalence lors du
dosage précédent .
1°) b) Combien de fois doit-on remplir une burette de 25 mL pour achever ce dosage ?
1°) c) Pour rendre plus simple l’opération du dosage , il est plus commode de remplir la burette une
seule fois . Déterminer la valeur minimale CBmin de la concentration molaire de la solution de
soude pour qu’on puisse remplir la burette qu’une seule fois .
4°) Il est possible d’augmenter le taux d’avancement final de la réaction précédente en mélangeant
initialement nA moles d’acide benzoïque et nB moles de méthanol ; tel que nA < nB .
a) Soit τf’ le nouveau taux d’avancement final de la réaction . Montrer que la constante
( τ'f )2
d’équilibre relative à la réaction d’estérification s’écrit : K = .
nB
(1 - τ'f ).( - τ'f )
nA
nB
b) Déterminer le rapport donnant un taux d’avancement final τf’ = 0,88 .
nA

Dans un bécher , on prépare un mélange équimolaire (M) , d’un ester (E) et de l’eau , auquel on ajoute
quelques gouttes d’acide sulfurique concentré de volume négligeable . On répartit le mélange
homogénéisé (M) en cinq volumes égaux contenant chacun n0 moℓ de l’ester (E) et n0 moℓ d’eau
et on les verse dans des tubes à essai numérotés de 1 à 5 .
On munit chaque tube à essai d’un bouchon surmonté d’un tube effilé et on les plonge tous ,
à l’instant t = 0 , dans un bain-marie à une température θ convenable .
A des instants successifs ti ( i = 1 , 2 , . . . , 5 ) , on sort respectivement l’un des tubes chauffés ,
numérotés de 1 à 5 et on verse immédiatement son contenu dans un erlenmeyer placé dans un bain
d’eau glacée . On dose à chaque fois , l’acide contenu dans chacun des tubes par une solution aqueuse
d’hydroxyde de sodium NaOH ce concentration molaire C = 2 moℓ.L–1 .
On désigne par VE3 , VE4 et VE5 les volumes de la solution aqueuse NaOH nécessaires ,
à l’équivalence , pour doser l’acide carboxylique formé respectivement dans les tubes numérotés 3 ,
4 et 5 . On obtient : VE3 = VE4 = VE5 = 10 mL .

Page 8/58
La constante d’équilibre relative à cette réaction d’hydrolyse est K = 0,25 .
1°) a) Dresser le tableau descriptif en avancement x relatif à la réaction d’hydrolyse étudiée dans
chaque tube à essai .
1°) b) Déterminer les avancements x3 , x4 et x5 . En déduire l’avancement final xf de la réaction
étudiée .
2°) Le taux d’avancement final de la réaction d’hydrolyse étudiée étant τf .
τf
1°) a) Montrer que = 0,5 . Calculer la valeur de τf .
1 - τf
1°) b) En déduire la valeur de n0 .
1°) c) Déduire la quantité de matière initiale nE0 d’ester contenu dans le mélange (M) .
3°) Maintenant , on étudie la réaction d’hydrolyse de la même quantité d’ester nE0 = 0,3 moℓ
d’ester (E) avec une quantité de matière n1 d’eau telle que n1 > nE0 . Pour cela , on prépare un
mélange (M’) contenant ces quantités de matière d’ester (E) et d’eau , auquel on ajoute
quelques gouttes d’acide sulfurique concentré de volume négligeable . On répartit le mélange
homogénéisé (M’) en deux volumes égaux versés dans deux erlenmeyers La et Lb munis chacun
d’un bouchon surmonté d’un tube effilé puis plongés , à un nouvel instant t’ = 0 , dans le
bain-marie à la température θ . Les contenus des deux erlenmeyers La et Lb sont
respectivement retirés aux instants ta et tb et placés dans un bain d’eau glacé puis dosés .
Les dosages sont effectués avec la même solution aqueuse NaOH de concentration
molaire C = 2 moℓ.L–1 . Les volumes de la solution aqueuse NaOH nécessaires , à l’équivalence ,
pour doser l’acide carboxylique formé dans La et Lb sont respectivement VEa = 9 mL
et VEb = 37,5 mL .
Sachant que tb – ta = 50 min et que tb correspond à l’instant auquel le mélange dans Lb atteint
l’équilibre chimique :
a) Déterminer la vitesse moyenne de la réaction d’hydrolyse dans Lb entre ta et tb .
b) Déterminer la valeur du taux d’avancement final τf’ de la réaction étudiée .
c) Déterminer la valeur de n1 .

On prépare à 25°C une solution (S) en ajoutant à un litre d'une solution de chlorure
de Fer III ( Fe3+ + 3 Cℓ-) de concentration 10-3 moℓ.L-1 , quelques cristaux de thiocyanate de
potassium KSCN correspondant à 0,0909 moℓ de SCN- .
L'ajout est supposé fait sans changement de volume .
Un complexe rouge sang de formule Fe(SCN)2+ apparaît et sa concentration [Fe(SCN)2+]éq. est
égale à 9.10-4 moℓ.L-1 .
L'équilibre correspondant à la formation de ce complexe est d'équation :
Fe3+ + SCN- Fe(SCN)2+
1°) Dresser le tableau descriptif de l’avancement de la réaction étudiée .
2°) Montrer que la valeur de la constante relative à cet équilibre est K = 100 .
3°) On se propose de provoquer une augmentation de l'intensité de la couleur rouge sang observée
dans le mélange (S) .
Pour ce faire , doit-on augmenter ou diminuer , sans changement de volume , la quantité de Fe3+ ?
Justifier la réponse .

Page 9/58
4°) Au mélange (S) on ajoute un litre d'une solution contenant 5.10-5 moℓ de Fe3+ .
Déterminer la nouvelle concentration de Fe(SCN)2+ lorsque l'équilibre est atteint .

3+ -
A 25°C , les ions ferriques Fe réagissent avec les ions thiocyanates SCN pour donner les ions
2+
thiocyanatofer (III) Fe(SCN) . Cette réaction chimique est modélisée par l’équation :

Fe3+ + SCN- Fe(SCN)2+


A une température constante et à l’instant t = 0 pris comme origine des temps , on mélange un
volume V1 = 20 mL d’une solution aqueuse de nitrate de fer (III) Fe(NO3)3 de concentration
molaire C1 = 0,3 moℓ.L–1 avec un volume V2 = 40 mL d’une solution aqueuse de thiocyanate de
potassium KSCN de concentration molaire C2 = 0,15 moℓ.L–1 . On obtient alors un système S
de volume total V qu’on supposera égal à V1 + V2 .
Par une méthode appropriée , on détermine la quantité d’ions complexes nFeSCN2+ dans le système S

à l’équilibre dynamique , on obtient ( nFeSCN2+ )éq. = 4,4.10-3 moℓ .

1°) a) Vérifier que les quantités de matière en ions Fe3+et SCN- dans le système S à l’instant
t = 0 ont la même valeur n0 que l’on calculera .
1°) b) Montrer que la constante d’équilibre K relative à l’équation de cette réaction est :
V.τ f
K = , où représente τf son taux d’avancement final .
n 0 (1 - τ f ) 2
Montrer que K = 100 .
2°) On répartit équitablement le système S obtenu à l’équilibre dans deux fioles jaugées (F1)
et (F2) dont la contenance de chacune est de 100 mL .
1°) a) Dans la fiole (F1) , on ajoute de l’eau distillée jusqu’au trait de jauge ; on obtient un
système S1 .
1°) a1) Préciser , en le justifiant , le sens d’évolution du système S1 avant d’atteindre l’équilibre
dynamique .
1°) a2) Déterminer la composition molaire de S1 en ions Fe3+ , SCN- et Fe(SCN)2+ à l’équilibre
dynamique .
1°) b) Dans la fiole (F2) , on ajoute une faible quantité de nitrate de fer (III) , sans variation
sensible de volume du mélange réactionnel , on obtient alors un système S2 .
Préciser , en le justifiant , le sens d’évolution du système S2 avant d’atteindre l’équilibre
dynamique .

En solution aqueuse , les ions ferrique Fe3+ réagissent avec les ions thiocyanate SCN- pour donner
des ions thiocyanatofer (III) Fe(SCN)2+ et de couleur rouge sang . La réaction modélisant cette
transformation est symbolisée par l’équation chimique suivante :

Fe3+ + SCN- Fe(SCN)2+

A une température constante et à l’instant t = 0 pris comme origine des temps , on introduit
10-4 moℓ de thiocyanate de potassium KSCN dans un volume V = 20 mL d’une solution aqueuse
de chlorure de fer III FeCℓ3 de concentration molaire C = 5.10-3 moℓ.L–1 . Le volume du
système chimique ainsi réalisée est supposé égal à V = 20 mL .
Page 10/58
Lorsque le système étudié cesse d’évoluer ( l’intensité de la couleur rouge sang ne varie plus au
cours du temps ) , on détermine par une méthode appropriée , la concentration des ions Fe(SCN)2+,
2+ -3
on obtient : [Fe(SCN) ]f = 1,5.10 moℓ.L–1 .
1°) a) Déterminer la quantité de matière initiale des ions Fe3+ .
b) Dresser le tableau descriptif d’avancement de la réaction étudiée .
2°) a) Déterminer la valeur de l’avancement final xf de la réaction étudiée .
b) Déduire la valeur du taux d’avancement final τf de cette réaction .
c) Préciser en le justifiant si la transformation étudiée est limitée ou totale .
3°) a) Déterminer les concentrations [Fe3+]f et [SCN-]f respectivement des ions Fe3+et SCN-
dans le mélange à l’état final .
b) Déduire la valeur de la constante d’équilibre K de la réaction étudiée .
4°) Le système étudié est dans un état d’équilibre chimique .
On se propose de provoquer une augmentation de l'intensité de la couleur rouge sang observée
dans le mélange .
Pour ce faire , doit-on augmenter ou diminuer , sans changement de volume , la quantité de Fe3+ ?
Justifier la réponse .

Toutes les solutions aqueuses sont prises à 25°C , température à laquelle le produit ionique de
l’eau pure est Ke = 10-14 . On néglige les ions provenant de l’ionisation propre de l’eau .
On considère une solution aqueuse (S1) d’acide éthanoïque CH3CO2H , de concentration molaire
C1 = 0,2 moℓ.L-1 et de pH = pH1 . Le taux d’avancement final de l’acide éthanoïque avec l’eau
dans (S1) est τf1 = 9.10-3 et le pKa(CH3CO2H/CH3CO2-) = pKa1 .
1°) a) Montrer CH3CO2H que est un acide faible . Ecrire l’équation de sa réaction avec l’eau .
1°) b) Etablir en fonction de τf1 et de C1 , l’expression de pH1 et celle de pKa1 , en précisant à
chaque fois l’approximation nécessaire .
1°) c) Calculer pH1 et vérifier que pKa1 = 4,75 .
2°) A partir d’un volume V1 de (S1) , on réalise une dilution , par l’ajout d’un volume Ve d’eau pure
de façon que l’acide éthanoïque reste faiblement dissocié . La solution (S) obtenue est de
concentration C et de volume V .
a) Montrer que le taux d’avancement final τf de la réaction d’acide éthanoïque avec l’eau
C1
dans (S) s’écrit : τf = τf1 .
C
1 C
b) Sachant que le pH de la solution (S) est donné par l’expression : pHS = pH1 + ℓog( 1 ) ,
2 C
calculer pHs et τf quand le volume d’eau ajoutée est Ve = 3V1 .
c) Préciser l’effet de cette dilution sur :
c1) La constante d’acidité Ka du couple CH3CO2H/CH3CO2-.
c2) Le pH de la solution .
3°) On dispose d’une solution aqueuse (S2) , d’acide méthanoïque HCO2H faiblement dissocié dans
l’eau , de concentration molaire C2 = 0,1 moℓ.L-1 et ayant un pHS2 = pH2 = 2,37.
a) Vérifier que le pKa2 du couple HCO2H/ HCO2- est égal à 3,75 .
b) Comparer les forces de l’acide éthanoïque et de l’acide méthanoïque .

Page 11/58
Toutes les solutions considérées sont prises à 25 °C , température à laquelle pKe = 14 .
On considère une solution aqueuse (SA) d’un acide éthanoïque AH , de concentration molaire
CA = 0,1 moℓ.L-1 et de pH = 2,9 . On suppose que l’on pourra négliger les ions dus à l’ionisation
propre de l’eau .
1°) Dresser le tableau descriptif d’avancement volumique noté y , relatif à la réaction de
l’acide AH avec l’eau .
2°) a) Exprimer le taux d’avancement final τf , de la réaction de l’acide AH avec l’eau , en fonction
du pH et de CA . Calculer la valeur de τf .
1°) b) Montrer que la constante d’acidité Ka , du couple acide / base AH / A- , peut s’écrire :
-pH
10 .τ f
Ka = .
1 - τf
1°) c) Vérifier que le pKa du couple AH / A- s’écrit : pKa = pH - ℓogτf . Indiquer l’approximation
utilisée .
3°) Maintenant , on prépare , par dilution à l’eau distillée à partir de (SA) deux solutions aqueuses
(SA1) et (SA2) de même volume V = 50 mL et de concentrations respectives CA1 et CA2 . En
fait , pour obtenir (SA1) , on dilue deux fois un volume V01 de (SA) et pour obtenir (SA2) , on
dilue dix fois un volume V02 de (SA) .
1°) a) Préciser la valeur de V01 .
1°) b) Décrire brièvement le mode opératoire qui permet de préparer (SA1) en indiquant le
matériel adéquat .
On dispose de : un flacon d’un litre de (SA) ; une pissette remplie d’eau distillée ; fioles
jaugées de 50 mL , 100 mL et 250 mL ; béchers de 100 mL ; pipettes jaugées de 5 mL ,
10 mL et 25 mL ; agitateur .
1°) c) Les concentrations , les pH des Solution (SA) (SA1) (SA2)
solutions précédentes et les Concentration (moℓ.L )-1
0,1 ... ...
valeurs des τf correspondants
pH 2,90 3,05 ...
sont consignés dans le tableau
τf 0,0125 . . . 0,0398
ci-contre .
1°) c1) Reproduire puis compléter le tableau précédent en faisant les calculs nécessaires .
1°) c2) Calculer la valeur du pKa du couple AH / A- .
1°) c3) Identifier , en le justifiant , le couple AH / A- parmi les couples donnés dans le tableau
suivant :
Couple acide / base HCℓO / CℓO- CH3CO2H / CH3CO2- HNO3 /NO3-
pKa 7,4 4,8 3,3

Toutes les solutions aqueuses sont prises à 25°C , température à laquelle le produit ionique de
-14
l’eau pure est Ke = 10 .
On négligera les ions provenant de l’ionisation propre de l’eau devant ceux provenant de l’ionisation
de chacune des monobases étudiées .
On considérera pour les solutions étudiées que :
- Pour une solution aqueuse d’une monobase forte de concentration molaire C , le pH s ’exprime
par : pH = pKe + ℓogC .

Page 12/58
- Pour une solution aqueuse d’une monobase faible , faiblement ionisée de concentration molaire C ,
1
le pH s ’exprime par : pH = pKe + (ℓogC – pKb) ; avec Kb la constante de basicité du couple
2
acide-base correspondant .
1°) On considère une solution aqueuse (S) d’une monobase B concentration molaire C et de pH
donné . On dilue n fois la solution (S) , on obtient une solution aqueuse (S’) de concentration
molaire C’ et dont le pH a une valeur pH’ .
1°) a) Montrer que :
- Pour une solution aqueuse d’une monobase forte : n = 10pH-PH’ .
- Pour une solution aqueuse d’une monobase faible et faiblement ionisée : n = 102(pH-PH’) .
1°) b) Le taux d’avancement final de la réaction de la monobase B avec l’eau est noté τf .
Exprimer τf en fonction du pH de la solution aqueuse de B , sa concentration molaire C
et pKe .
1°) c) Montrer que dans le cas où la monobase B est faible et faiblement ionisée , la constante de
2
basicité Kb s’écrit : Kb = τf .C .
2°) On prépare trois solutions (S1) , (S2) et (S3) de même concentration molaire C0 et contenant
respectivement les monobases B1 , B2 et B3 . On dilue 5 fois chacune des trois solutions
précédentes . Les mesures de pH des trois solutions avant et après dilution , fournissent les
résultats consignés dans le tableau suivant :
Solution (S1) (S2) (S3)
1°) a) Montrer que la monobase B2 est forte .
pH avant dilution 10,95 12,70 10,10
1°) b) Déterminer la valeur de C0 .
pH après dilution 10,60 12,00 9,75

3°) a) Justifier que les monobases B1 et B3 sont faibles et faiblement ionisées tant qu’avant
qu’après la dilution .
1°) b) Déterminer les valeurs des constantes de basicité Kb1 et Kb3 des couples B1H+ / B1
et B3H+ / B3 .
1°) c) Comparer les forces des monobases B1 et B3 .

Toutes les solutions aqueuses utilisées sont prises à 25°C , température à laquelle le produit
ionique de l’eau pure est Ke = 10-14 . On suppose qu’on pourra négliger les ions dus à l’ionisation
propre de l’eau .
On dispose d’une solution aqueuse (S0) d’une monobase B de concentration molaire initiale
C0 = 10-1 moℓ.L-1 et de pH0 = 11,4 . Le taux d’avancement final de la réaction de B avec l’eau
dans cette solution est noté τf0 .
1°) a) Donner l’expression de τf0 en fonction de C0 , pH0 et pKe . Vérifier que sa valeur est
τf0 ≈ 25.10-3 .
1
1°) b) En précisant l’approximation utilisée , montrer que pH0 = (2pKe – pKb + ℓogC0) ; où Kb
2
+
est la constante de basicité du couple BH /B .
3°) On prélève un volume V0 de la solution précédente (S0) que l’on introduit dans un bécher et on y
ajoute un volume Ve d’eau distillée ; on prépare ainsi une solution (S) faiblement diluée
de pH = pH(S) .
En admettant qu’après cette dilution , la monobase B reste faiblement ionisée dans la
solution (S) :
Page 13/58
1°) a) Montrer que le pH de la solution (S) peut s’écrire sous la forme :
1 V
pH(S) = pH0 - ℓog(1+ e ) .
2 V0
1°) b) Montrer que le taux d’avancement final τf de la réaction de B dans l’eau dans la solution (S)
Ve
peut s’écrire sous la forme : τf = τf0 1 + .
V0
5
1°) c) Calculer pH(S) et τf pour Ve = V0 .
4
1°) d) Déduire en le justifiant , l’effet de la dilution réalisée sur l’ionisation de la monobase B dans
l’eau .

Toutes les expériences sont réalisées à 25°C , température à laquelle le produit ionique de l’eau
pure est Ke = 10-14 . On néglige les ions provenant de l’ionisation propre de l’eau devant ceux
provenant de l’acide .
On dispose :
- D’une solution aqueuse (S0) d’acide éthanoïque (CH3COOH) de concentration molaire CA .
- D’une solution aqueuse (SB) d’hydroxyde de sodium (NaOH) de concentration molaire
CB = 0,1 moℓ.L-1 .
On réalise les expériences suivantes :
pH (C1)
Expérience 1 : On dose un volume VA = 10 mL de la
solution (S0) . Le suivi de l’évolution du pH du mélange
réactionnel en fonction du volume VB de la solution (SB) (C2)
versé permet de tracer la courbe (C1) de la figure 8,7
8,4
ci-contre .
Expérience 2 : A partir de la solution (S0) , on prélève
un volume V0 = 10mL auquel on ajoute un volume Ve
3,4
d’eau pure , on obtient une solution aqueuse (S1) d’acide 2,9
éthanoïque de concentration molaire CA’ . On dose la
VB(mL)
solution suivi de l’évolution du pH du mélange réactionnel
0 2 10
en fonction du volume VB de la solution (SB) versé
permet de tracer la courbe (C2) de la figure ci-contre .
1°) Le volume VBE de la solution (SB) ajouté pour atteindre l’équivalence étant VBE = 10 mL .
Justifier le fait que ce volume reste inchangé dans l’expérience 2 .
2°) En exploitant les courbes de la figure ci-dessus :
1°) a) Justifier que l’acide éthanoïque est un acide faible .
1°) b) Déterminer la valeur du pKa(CH3COOH/CH3COO-) .
3°) Déterminer la valeur de la concentration molaire CA .
4°) On désigne par τf , le taux d’avancement final de la réaction de l’acide éthanoïque avec l’eau .
1°) a) Vérifier que l’acide éthanoïque est faiblement ionisé dans la solution (S0) ( τf ≤ 0,05 ) .
1
(pKa – ℓogCA) .
1°) b) Montrer que le pH de la solution (S0) s’écrit ; pH =
2
1°) c) On suppose que l’acide éthanoïque reste faiblement ionisé dans la solution (S1) .
Déterminer CA’ . En déduire la valeur de Ve .
Page 14/58
5°) On désigne par E1 et E2 les deux points d’équivalence correspondants respectivement aux
dosages effectués dans l’expérience 1 et dans l’expérience 2 .
1°) a) Justifier le caractère basique du mélange réactionnel obtenu à l’équivalence acido-basique
pour chacun des deux dosages .
1°) b) Sans faire de calculs et sans avoir recours à la méthode des tangentes parallèles , justifier
que la valeur 8,4 du pH correspond à pHE2 .

Toutes les solutions sont prises à 25°C température à laquelle le produit ionique de l'eau pure
-14
est Ke =10 .
On dispose d’une solution (S) d’acide méthanoïque HCOOH de concentration molaire
-1
Ca = 0,1 moℓ.L et de pH = 2,4 .
1°) Montrer que l’acide méthanoïque est un acide faible .
2°) Dans un bécher , on prélève un volume Va = 20 mL de la solution (S) à laquelle on ajoute un
volume Vb d’une solution d’hydroxyde de sodium NaOH de concentration Cb = 0,25 moℓ.L-1 .
a) Calculer le volume VbE de la solution d’hydroxyde de sodium qu’il faut verser pour atteindre
l’équivalence acido-basique .
b) Au point d’équivalence , le pH de la solution vaut pHE = 8,3 . Justifier le caractère basique
de la solution .
VbE
3°) a) Au volume Va = 20 mL , de la solution (S) , on ajoute un volume Vb’ = de la solution
2
d’hydroxyde de sodium . Une mesure du pH de la solution ainsi obtenue , donne pH = 3,8 .
Montrer que cette valeur du pH est celle du pKa du couple acide base HCOOH / HCOO- .
b) Si on continue à ajouter de la solution d’hydroxyde de sodium et que Vb devienne très grand
et largement supérieur à VbE , quelle est la valeur limite du pH de la solution ?
c) En tenant compte des points remarquables rencontrés précédemment , tracer l’allure de la
courbe donnant les variations du pH en fonction du volume Vb de la solution d’hydroxyde de
sodium versé dans le bécher .
4°) Ecrire l’équation bilan de la réaction chimique qui a lieu au cours de ce dosage et montrer qu’elle
est totale .
!!

1°) Donner le nom de chacun des amides suivants :

CH3 O CH3 O

a) CH3 C CH2 C N CH3 b) CH3 C CH2 C N CH3

CH3 C2H 5 CH3 CH3

c) C2H 5 N C CH3 d) CH3 CH CH CONH2

CH3 CH3 CH3

Page 15/58
2°) Donner la formule semi-développée de chacun des amides suivants et corriger leurs noms si
la nomenclature est fausse .
a) N-éthyl,2-éthylpropanamide .
b) 2-méthyléthanamide .
c) N-méthyl,N-éthyl,2,3-diméthylpropanamide .
d) N-méthyl,N-méthylbutanamide .

On considère les composés organiques suivants de formules semi-développées :


O O O

CH3 C O C CH3 CH3 CH2 CH3 R C Cℓ

(A) (B) (C)


où R est un groupe alkyle . Où
d

1°) Donner le nom et la fonction chimique des composés (A) et (B) .


2°) On fait agir le composé (A) sur le composé (B) .
a) Ecrire l’équation qui traduit la réaction chimique qui a lieu .
b) Donner la fonction chimique et le nom de chacun des produits formés .
3°) On fait agir le composé (A) sur un excès d’un composé organique (D) . On obtient le
composé (E) accompagné d’éthanoate d’alkyle ammonium .
Le composé (E) est un amide N,N-disubstitué .
a) Déterminer la formule brute de l’amide (E) , sachant que sa masse molaire moléculaire
est ME = 87 g.moℓ-1 .
On donne les masses molaires atomiques :
MC = 12 g.moℓ-1 ; MH = 1 g.moℓ-1 ; MO = 16 g.moℓ-1 et MN = 14 g.moℓ-1 .
b) Donner les formules semi-développées des isomères amides répondant à cette formule
brute .
c) Préciser la fonction chimique du composé (D) .
d) Ecrire l’équation chimique de la réaction qui a lieu entre (A) et (D) , en précisant la formule
semi-développée de (D) .
4°) L’amide (E) peut être obtenu à partir de la réaction entre le composé (C) et un excès de (D) .
a) Ecrire l’équation qui traduit la réaction chimique qui a lieu .
b) Déduire la formule semi-développée de (C) et donner son nom .

A/ Avec les deux couples rédox métalliques M1n+ / M1 et M2n+ / M2 , on réalise la pile
symbolisée par M1 | M1n+ || M2n+ | M2 .
1°) a) Faire le schéma de la pile avec toutes les indications nécessaires .
b) Ecrire l’équation de la réaction associée à cette pile .
2°) Donner l’expression de la fem E de la pile en fonction de sa fem standard E° , de n
et des concentrations molaires [M1n+] et [M2n+] .
Page 16/58
3°) On prend [M1n+] = 10-1 moℓ.L-1 . E (V)
On fait varier [M2n+] et on mesure
la fem E de la pile correspondante
à 25°C ; on obtient alors la courbe 0,15
représentée ci-contre .
n+
En exploitant la courbe E = f(ℓog[M2 ]) ,
0,10
déterminer :
a) La valeur de n .
b) La valeur de la fem standard E° de la 0,05
pile .
c) Comparer les pouvoirs réducteurs des ℓog[M2n+]
deux couples M1n+ / M1 et M2n+ / M2 . -1 -0,5 0 0,5 1

B/ A l’aide des couples Pb2+/Pb et Sn2+/Sn , on réalise , à la température de 25°C , la pile (P) ,
dont la force électromotrice (fem) E est donnée par l’expression :
[ Pb2 + ]
E = E° + 0,03ℓog , avec E° la fem standard de la pile (P) .
[ Sn 2 + ]
1°) a) Ecrire l’équation associée à cette pile .
b) Donner le symbole de la pile (P) .
2°) Pour [Pb2+] = 10-2 moℓ.L-1 et [Sn2+] = 1 moℓ.L-1 , E = - 0,05 V .
a) Ecrire , en le justifiant , l’équation de la réaction qui se produit lorsque la pile débite du
courant .
b) Calculer la valeur de E° .
c) Déterminer la valeur du potentiel standard du couple Sn2+/Sn , sachant que celle du
couple Pb2+/Pb est égale à - 0,13 V .
3°) Calculer la valeur de la constante d’équilibre K relative à l’équation associée à la pile (P) .
4°) Après une certaine durée de fonctionnement, la masse de l’une des deux électrodes
augmente de 59,35 mg .
a) De quelle électrode s’agit-il ? Justifier .
b) Déterminer à cet instant , la molarité des ions Pb2+ ainsi que celle des ions Sn2+ , sachant
que le volume de chacune des solutions contenues dans les deux compartiments de la
pile est V = 50 mL .

- Masses molaires : MSn = 118,7 g.moℓ-1 et MPb = 207,2 g.moℓ-1 .


5°) La pile (P) étant usée , préciser , en le justifiant , le compartiment dans lequel on doit
ajouter une quantité suffisante , sans changement de volume , d’ions Pb2+ ou Sn2+ afin
d’inverser sa polarité .

Les parties A et B son indépendantes

A/ Une pile bouton est constituée de deux compartiments . Dans le premier , on dispose d’une
plaque de zinc (Zn) en contact direct avec un électrolyte constitué d’une solution
gélifiée d’hydroxyde de potassium (KOH) . Dans le deuxième compartiment , on a de l’oxyde de
mercure (HgO) et du graphite en poudre imbibés dans l’hydroxyde de potassium . L’électrode en
graphite constitue le pôle positif et celle en zinc constitue le pôle négatif .
Page 17/58
Cette pile est symbolisée par Zn | Zn(OH)42- || HgO | Hg .
1°) a) La pile est dite « alcaline » . Justifier cette appellation .
b) Donner les couples redox mis en jeu dans cette pile .
2°) La pile alimente un circuit extérieur fermé . Ecrire l’équation de la réaction chimique qui se
produit spontanément lorsque la pile débite un courant .

B/ On considère les deux piles suivantes de fem indiquées sur le tableau ci-dessous :

Pile Symbole fem (V)


P1 Pt H2(g) ( pH2 = 1 atm ) H3O+ ( 1 moℓ.L-1 )Fe2+ ( 1 moℓ.L-1 ) Fe -0,44
2+ -1 2+ -1
P2 Fe | Fe ( 1 moℓ.L ) || Cu ( 1 moℓ.L )| Cu 0,78

1°) a) Représenter le schéma annoté de la pile P1 .


b) Préciser la polarité de chaque électrode et le sens des électrons dans le circuit extérieur
lorsque la pile débite du courant .
c) Ecrire les équations modélisant les transformations qui ont lieu au niveau de chaque
électrode ainsi que l’équation de la réaction possible spontanément .
2°) a) Définir le potentiel standard d’électrode d’un couple Ox | Réd .
b) Déduire le potentiel standard d’électrode E°( Fe2+/Fe ) .
3°) a) Montrer que le potentiel standard d’électrode E°( Cu2+/Cu ) = 0,34 V .
b) Classer , en le justifiant , par ordre de pouvoir oxydant décroissant les couples redox
figurant dans les deux piles .

On réalise la pile électrochimique constituée de deux demi-piles (A) et (B) qui communiquent
à l’aide d’un pont salin :
- La demi-pile (A) , placée à gauche , est constituée d’une lame de plomb Pb qui plonge dans
une solution aqueuse de chlorure de plomb PbCℓ2 de concentration molaire C1 et de
volume V1 = 0,05 L .
- La demi-pile (B) , placée à droite , est constituée d’une lame d’étain Sn qui plonge dans une
solution aqueuse de chlorure de plomb SnCℓ2 de concentration molaire C2 et de
volume V2 = 0,05 L .
A l’instant t = 0 , la fem de cette pile est E = -0,04 V et sa fem standard est E° = -0,01 V .
1°) Donner l’expression de la fem initiale E en fonction de la fem standard E° de la pile et des
concentrations C1 et C2 .
2°) Déterminer la constante d’équilibre K de la réaction associée à la pile .
3°) Après une durée ∆t de fonctionnement de la pile , on constate que l’intensité I du courant
électrique s’annule lorsque [Pb2+] = 3,5.10-3 moℓ.L-1 , on demande dans ce cas de :
a) Déterminer [Sn2+]f .
b) Trouver une relation entre les concentrations initiales C1 et C2 et déterminer leurs
valeurs .
c) Déterminer la masse du dépôt métallique qui apparaît à la surface de l’une des électrodes
pendant la durée ∆t .
-1 -1
On donne les masses molaires atomiques : MPb = 207 g.moℓ et MSn = 119 g.moℓ .

Page 18/58
4°) La pile étant usée ( ne débite plus de courant électrique ) , on dissout totalement dans la
demi-pile (B) des cristaux de chlorure d’étain SnCℓ2 ; sans modifier le volume initial de la
solution .
Préciser , en le justifiant , le signe de la fem E’ de cette nouvelle pile et écrire l’équation de
la réaction qui s’y produit spontanément .
On supposera qu’aucune des électrodes métalliques ne sera complètement consommée et que
les volumes des solutions aqueuses dans chaque compartiment de la pile restent constants .

Page 19/58
K R

Le circuit électrique représenté sur la figure 1 comporte :


- un générateur idéal de tension de force électromotrice E ;
E C
- un conducteur ohmique de résistance R ;
- un condensateur préalablement déchargé de capacité C ;
- un interrupteur K . Figure -1-
A un instant t = 0 s , on ferme l’interrupteur K et à la date t = 40 ms , on l’ouvre . Un système
d’acquisition de données non représenté sur la figure 1 permet de suivre l’évolution au cours du
temps de l’intensité i du courant électrique et de la charge q du condensateur .
I/ 1°) Quel est le phénomène qui se produit au niveau du condensateur entre t = 0 s
et t = 40 ms ?
2°) L’équation différentielle qui régit les variations de la charge électrique q au cours du temps
dq( t )
peut s’écrire sous la forme : α + q = β avec α et β sont des constantes positives .
dt
a) Exprimer α et β en fonction des données de l’exercice . Que représente α pour le circuit
RC étudié ?
t
-
RC
b) Vérifier que q(t) = CE.( 1 - e ) est solution de l’équation différentielle ci-dessus .
3°) Déduire , en fonction du temps , l’expression de l’intensité du courant i(t) .
II/ L’étude expérimentale réalisée a permis de tracer les courbes (a) et (b) de la figure 2 .

Figure -2-

1°) En utilisant la courbe (b) , montrer que le régime permanent n’est pas atteint à la
date t = 40 ms .
2°) a) Déterminer graphiquement la valeur de la constante de temps τ du dipôle RC étudié
et la fem E du générateur .
2°) b) En laissant la trace sur la courbe utilisée de la figure 2 , déterminer graphiquement la
valeur de la charge électrique Q0 du condensateur en régime permanent .
2°) c) Déduire la valeur de la capacité C du condensateur .
2°) d) Déterminer la valeur de la résistance R du conducteur ohmique .
3°) Calculer la valeur de la charge q du condensateur à t = 3τ .
4°) Déterminer la valeur de l’énergie électrostatique Ee emmagasinée par le condensateur en
régime permanent .
Page 20/58
On réalise un circuit électrique en série comportant deux
K
résistors dont l’un est de résistance R1 = 100 Ω et l’autre
R2 D Y1
est de résistance R2 inconnue , un condensateur initialement
déchargé de capacité C et un interrupteur K . L’ensemble est R1 uR1
alimenté par un générateur idéal de tension , de fem E et de E
A M
masse flottante M ( figure 1 ) . uC
C
Un oscilloscope à mémoire permet d’enregistrer : Y2
- Sur la voie Y1 , la tension uDA = uR1(t) aux bornes du résistor B
Figure -1-
de résistance R1 .
- Sur la voie Y2 , la tension uAB = uC(t) aux bornes du condensateur au lieu de uBA et ce en
appuyant sur le bouton INV .
A l’instant t = 0 , on ferme l’interrupteur K . Les courbes donnant l’évolution au cours du temps des
tensions uDA et uAB sont représentées sur la figure 2 .
1°) a) Justifier que la courbe (C2) correspond à uR1(t) .
1°) b) Montrer qu’à t = 0 , la tension uR1 est donnée par
R1
l’expression : uR1 = E .
R1 + R2
2°) a) Montrer que l’équation différentielle en uC s’écrit :
duC uC E
+ = ; où τ = (R1 + R2)C est la constante
dt τ τ
de temps .
1°) b) En déduire que E = UC ; où UC est la tension aux
bornes du condensateur en régime permanent .
Donner la valeur de E .
3°) a) Déterminer la valeur de R2 . Figure -2-
1°) b) Déterminer graphiquement la valeur de τ . En déduire la valeur de C .

Un groupe d’élèves , sous le contrôle de leur professeur , se propose de déterminer la valeur de la


capacité C d’un condensateur , la fem E d’un générateur de tension supposé idéal et les valeurs des
résistances R1 et R2 de deux conducteurs ohmiques . Pour cela , les élèves réalisent les expériences
suivantes :
Expérience 1 : Détermination de C
A l’aide d’un générateur G de courant débitant un courant d’intensité I = 150 µA , d’un voltmètre
numérique , d’un interrupteur K et du condensateur de capacité C initialement déchargé , les élèves
réalisent le montage schématisé par la figure 1 . Après avoir fermé l’interrupteur K , à l’instant
t = 0 s , ils effectuent des mesures permettant d’obtenir la courbe de la figure 2 traduisant
l’évolution au cours du temps de la tension uC aux bornes du condensateur .
G
I uC (V)
K 6
V
3
C
t (s)
0 5 10 15 20
Figure 1 Figure 2 Page 21/58
1°) Etablir la relation reliant uC , C , I et t .
2°) Déterminer , en exploitant la courbe de la figure 2 , la valeur de la capacité C du condensateur .

Expérience 2 : Détermination de E , R1 et R2 C
i(t) K
Au cours de cette expérience , on prendra C = 500 µF .
Les élèves déchargent le condensateur de capacité C et réalisent E
R2 R1
le montage de la figure 3 . M
B A
Afin de visualiser les tensions intantanées uR ( t ) et uR ( t ) , l’un
1 2
uR uR
des élèves branche la masse d’un oscilloscope à mémoire ainsi que Y2 2 1
Y1
ses deux entrées Y1 et Y2 respectivement aux points M , A et B . Figure 3
L’élève appui sur le bouton inversion de l’entrée Y2 puis il ferme l’interrupteur K à l’instant t = 0 s .
Les chronogrammes donnant l’évolution
au cours du temps des tensions uR ( t )
1

et uR ( t ) sont représentés sur


2

la figure 4 . Figure 4
1°) Préciser la tension visualisée si
l’élève n’a pas appuyé sur le
bouton inversion de l’entrée Y2 .
2°) a) Montrer que l’équation
différentielle qui régit
di( t ) 1
l’évolution au cours du temps de l’intensité i(t) du courant s’écrit : + i(t) = 0
dt τ
avec τ une constante que l’on exprimera en fonction de R1 , R2 et C .
2°) b) En exploitant les courbes de la figure 4 , déterminer les valeurs U01 et U02
correspondantes respectivement aux tensions uR ( t ) et uR ( t ) à l’instant t = 0 s .
1 2

2°) c) Justifier que E = 6 V .


2°) d) On admet que la solution de l’équation différentielle précédente est de la forme :
t
U -
i(t) = 01 e τ .
R1
2°) d) Calculer la valeur de uR ( t ) à l’instant t = τ . Déduire graphiquement la valeur de τ .
1

R2 E
3°) Montrer que : = - 1.
R1 U01
4°) a) Déduire les valeurs des résistances R1 et R2 .
4°) b) Déterminer la valeur de I0 de l’intensité du courant dans le circuit de la figure 3
à l’instant t = 0 s .
(B1) (B2)

Sur un même cylindre de fer doux sont


enroulés deux bobine (B1) e t (B2) comme
l’indique la figure ci-contre .
La bobine (B1) est dans un circuit comportant K
un générateur de tension continue de fem E , E
R1 Rh R2
un interrupteur K , un rhéostat et un résistor
de résistance R1 aux bornes de laquelle on
branche la voie Y1 d’un oscilloscope .
Y1 Y2
Page 22/58
La bobine (B2) est reliée à un résistor de résistance R2 aux bornes de laquelle on branche la voie Y2
de l’oscilloscope .
1°) a) Analyser les conséquences de l’établissement du courant dans la bobine (B1) après
fermeture de l’interrupteur K .
b) Préciser le rôle de chacune des bobines (B1) et (B2) .
c) Enoncer la loi de Lenz .
d) Reproduire le schéma de la figure précédente et indiquer le sens du courant circulant
dans le circuit de la bobine (B2) .
2°) L’interrupteur K étant fermé .
a) Proposer une expérience permettant d’obtenir un courant induit dans la bobine (B2) .
b) Dire comment faut-il agir pour l’intensité de ce courant soit importante .

Etude d’un document scientifique


Expériences de Faraday : un pas vers la création de l’électricité avec le magnétisme
Il faut attendre 1831 pour que Faraday découvre ‘’ les courants induits ‘’ qui amènera à la construction
des premières génératrices . L’idée est simple : si un courant électrique peut ‘’ créer ‘’ un aimant , un
aimant doit être capable de ‘’ créer ‘’ un courant .
Les montages utilisés par Faraday pour son ‘’enquête expérimentale ‘’ sont d’une étonnante simplicité .
Dans une première expérience , il enroule alors un fil de cuivre isolé autour d’un cylindre de bois .
La bobine ainsi constituée est reliée à une pile . Autour du même cylindre , il bobine un autre fil de
cuivre .
Cette seconde bobine est connectée à un galvanomètre . Lorsque Faraday établit le courant dans la
première bobine , l’aiguille dévie fortement . Mais elle revient au zéro après quelques oscillations .
Lorsque le courant est coupé dans la première bobine , l’aiguille du galvanomètre dévie à nouveau mais en
sens inverse . A nouveau , l’aiguille revient au zéro . ‘’ Donc un effet évident mais transitoire ‘’ , note-t-il ,
‘’ dû à une vague d’électricité causée lors de la rupture ou de l’établissement des contacts avec la pile ‘’.
Ce caractère transitoire du phénomène , totalement imprévu , fait comprendre les échecs antérieurs .
La deuxième expérience est devenue un classique du cours de physique . Elle consiste à utiliser un
barreau aimanté et une bobine conductrice : ‘’ l’aimant est rapidement plongé dans la bobine ,
immédiatement l’aiguille est déviée . . . l’aimant étant retiré , l’aiguille est déviée dans le sens opposé ‘’ .
La même expérience peut être réalisée en utilisant un solénoïde alimenté en courant ( un électroaimant )
au lieu d’un aimant permanent .
Pendant plusieurs mois , Faraday se trompe sur le sens des courants induits . Son erreur découle des
difficultés expérimentales . En 1834 , Lenz reprend les travaux de Faraday et établit une loi donnant le
sens du courant induit .
D’après : Histoire de l’électricité , de l’ambre à l’électron
Gérard Brovon : Vuibert , 2009

Questions
1°) Nommer le phénomène physique ayant eu lieu lors des expériences de Faraday citées dans
le texte .
2°) Représenter par un schéma clair le dispositif de la première expérience de Farday citée dans
ce texte . Identifier alors le circuit inducteur et le circuit induit dans cette expérience .
3°) Enoncer la loi de Lenz donnant le sens du courant induit .
4°) Devant la face d’une bobine reliée à un galvanomètre G , et selon son axe , on approche le pôle
Nord d’un aimant droit , comme le montre la figure ci-dessous .

Page 23/58
Représenter sur la figure ci-contre , à remplir et à
remettre avec la copie , le sens du courant induit i
apparu dans le circuit . Déduire le signe de la
fem e = VA – VB .

On dispose :
- d’un résistor de résistance R = 100 Ω ;
- d’un condensateur de capacité C ;
- d’une bobine d’inductance L et de résistance supposée négligeable ;
- d’un générateur basse fréquence G à masse flottante ;
- d’un interrupteur K .
- d’un oscilloscope bicourbe .
On se propose de déterminer les valeurs de C et de L par deux méthodes différentes .
I-Première méthode :
A K
1°) Détermination de la valeur de la capacité C du condensateur : YA
On réalise le circuit électrique schématisé par la figure 1 ,
i
qui comporte , associés en série le condensateur de R
capacité C initialement déchargé , le résistor de résistance R ,
G B YB
l’interrupteur K et le générateur G délivrant une tension en
créneaux de période T , qui varie périodiquement entre E et 0
C
( la tension vaut E pendant une demi-période et 0 pendant
l’autre demi-période ) .
Masse
On ferme l’interrupteur K et on visualise simultanément la M
tension uAM(t) aux bornes du générateur G sur la voie YA Figure 1
et la tension uBM(t) aux bornes du condensateur sur la voie YB
de l’oscilloscope .
T
On admet que pour t ∈ [ 0 , [ , le condensateur se charge et la tension entre ses bornes
2
t
-
s’écrit : uC(t) = E.( 1 - e ) , où
τ
τ = RC représente la constante de temps du dipôle RC .
a) Vérifier que pour t = τ , la tension aux bornes du condensateur vaut 0,63E .
b) Pour une valeur T1 de la période du générateur G et en
faisant les réglages appropriés , on obtient les
chronogrammes représentés sur la figure 2 avec :
- Sensibilités verticales des voies YA et YB : 1V.div-1 .
- Balayage horizontal : 1ms.div-1 .
En exploitant les chronogrammes de la figure 2 :
b1) Donner la valeur maximale E de la tension délivrée
par le générateur G .
b2) Déterminer la valeur de la constante de temps τ
du dipôle RC et déduire celle de la capacité C .
b3) Déterminer la valeur de T1 et expliquer pourquoi le
choix de cette période est convenable pour Figure 2
permettre au condensateur d’atteindre sa charge
maximale .
Page 24/58
2°) Détermination de la valeur de l’inductance L de la bobine : K A
YA
On réalise le circuit électrique schématisé par la figure 3 ,
qui comporte , associés en série la bobine d’inductance L , le i
R
résistor de résistance R , l’interrupteur K et le générateur G
délivrant maintenant une tension alternative triangulaire . G M Masse
On ferme l’interrupteur K et à l’aide de l’oscilloscope ,
on visualise simultanément la tension uAM(t) aux bornes du L
résistor sur la voie YA et la tension uMB(t) aux bornes de la
bobine sur la voie YB au lieu de uBM , et ce en appuyant sur YB (Voie inversée)
Figure 3 B
le bouton INVERSE de cette voie .
duAM ( t )
a) Exprimer la tensions uMB(t) aux bornes de la bobine en fonction de L , R et .
Tensions (V)
dt
b) Pour une valeur N2 de la fréquence de la tension délivrée par
le générateur G et en faisant les réglages nécessaires , uMB(t) uAM(t)
on obtient les chronogrammes de la figure 4 avec :
- Sensibilité verticale de la voie YA : 1V.div-1 . t(ms)
- Sensibilité verticale de la voie YB : 500mV.div-1 . 0

- Balayage horizontal : 4ms.div-1.


A l’aide des chronogrammes de la figure 4 :
b1) Préciser la valeur de la période T2 de la tension délivrée par
le générateur G . Figure -4-
duAM
b2) Déterminer les valeurs de uMB et sur l’intervalle des temps [ 0 , T2] . En déduire
dt
alors la valeur de l’inductance L .

Un circuit électrique comporte , branchés en série , un résistor de


résistance R variable , une bobine d’inductance L et de résistor r , K
R (L;r)
un générateur idéal de fem E et un interrupteur K (figure 1) .
A l’instant t = 0 , on ferme l’interrupteur K . Figure 1
1°) a) Montrer que l’équation différentielle en uR (tension instantanée aux bornes du résistor )
duR uR R
s’écrit : + = E ; où est τ la constante de temps que l’on exprimera en fonction
dt τ L
de R , r et L .
b) En déduire l’expression de la tension UR aux bornes du résistor en régime permanent .
2°) Pour deux valeurs différentes R1 = 40 Ω
et R2 de R , on suit les évolutions au cours du
temps des tensions uR1(t) et uR2(t) aux bornes
du résistor . On obtient les courbes de
la figure 2 .
a) Exprimer , en régime permanent , les
tensions UR1 et UR2 correspondant
respectivement aux tensions instantanées
uR1(t) et uR2(t) .
Figure 2
Page 25/58
R1 τ1 8
b) En exploitant les courbes de la figure 2 , montrer que : . = où τ1 et τ2 sont
R2 τ2 9
les constantes de temps correspondant respectivement à R1 et R2 .
c) Déterminer graphiquement les valeurs de τ1 et τ2 .
d) Déduire la valeur de R2 .
3°) a) Montrer que r = 10 Ω .
b) Déterminer les valeurs de E et L .
K
(1) (2)

On dispose des dipôles électriques suivants :


- Un résistor de résistance R = 270 Ω . R
- Un condensateur de capacité C . E G (L,r)
A Y
- Une bobine d’inductance L et de résistance r .
C
- Un commutateur K à deux positions .
- Un générateur G , supposé idéal de force électromotrice E .
M
Partie I :
A l’aide du circuit de la figure 1 , constitué par l’association du Figure 1

condensateur initialement déchargé , du résistor , du commutateur K , du générateur G et de la


bobine , on réalise les deux expériences suivantes :
- Expérience 1 : On place le commutateur K sur la position 1 .
- Expérience 2 : Lorsque le condensateur est complètement chargé , on bascule le commutateur K
sur la position 2 .
Un dispositif approprié d’acquisition de données permet de suivre l’évolution de la tension uAM aux
bornes du condensateur au cours du temps et de tracer la courbe correspondante . La fermeture du
circuit dans chaque expérience déclenche l’acquisition à l’instant t = 0 . On obtient alors les
chronogrammes (a) et (b) de la figure 2 . Sur le chronogramme (a) , on a tracé la tangente (∆0)
à la courbe uAM = f(t) au point d’abscisse t = 0 .

Figure 2
1°) Pour chacun des chronogrammes (a) et (b) , préciser l’expérience correspondante et indiquer le
phénomène physique mis en évidence parmi la liste suivante : résonance d’intensité électrique ,
charge du condensateur , oscillations électriques forcées , oscillations libres amorties .
2°) En exploitant la figure 2 déterminer :
a) La fem E du générateur G .
b) La constante de temps τ du dipôle RC et déduire la valeur de la capacité C du condensateur .
c) La pseudo-période T des oscillations électriques libres mises en jeu et déduire la valeur de
l’inductance L de la bobine , sachant que T ≈ T0 ; avec T0 est la période propre du circuit
et π2 ≈ 10 .

Page 26/58
d) La valeur de l’énergie totale du circuit dans la deuxième expérience entre t0 = 0 et t1 = T .
Déduire l’énergie dissipée par effet Joule entre ces deux instants .
Partie II :
On réalise maintenant le circuit de la figure 3 , constitué par l’association se série , de la bobine
d’inductance L et de résistance r , du résistor de résistance R , de l’interrupteur K’ et du
générateur G de fem E = 6 V . Le sens du courant i est indiqué sur le schéma du circuit .
Les résultats de l’acquisition de la tension ub(t) = uHM(t) aux bornes de la bobine au cours
du temps permettent d’obtenir le chronogramme de la figure 4 .

Figure 3 Figure 4

1°) Nommer le phénomène qui se manifeste dans la bobine à la fermeture de l’interrupteur K’ .


2°) a) Montrer que l’équation différentielle qui régit l’évolution de la tension uR(t) = uFH(t) aux
duR R + r RE
bornes du résistor s’écrit :+ uR = .
dt L L
b) Déterminer l’expression de la tension UR0 aux bornes du résistor lorsque le régime
permanent s’établit , en fonction de E , R et r .
rE
c) Déduire qu’en régime permanent , la tension ub(t) aux bornes de la bobine est : Ub0 = .
R+r
3°) En exploitant le chronogramme de la figure 4 :
a) Déterminer les valeurs UR0 et Ub0 des tensions respectivement aux bornes du résistor et de
la bobine lorsque le régime permanent s’établit dans le circuit .
b) Déduire la valeur de la résistance r de la bobine .
K

R
Le circuit de la figure 1 comporte un générateur de tension supposé idéal
P
de fem E , un conducteur ohmique de résistance R , une bobine (B) et un E
interrupteur K , tous branchés en série . (B)
A l’instant t = 0 , on ferme l’interrupteur K et on visualise la tension
uB(t) = uPM(t) aux bornes de la bobine à l’aide d’un oscilloscope numérique M

à mémoire . On obtient la courbe de la figure 2 . Figure 1

1°) En exploitant la figure 2 : uB(t) (V)


a) Justifier que la bobine a une résistance r non nulle .
b) Déterminer la constante de temps τ du circuit .

Figure 2
2°) a) Etablir l’équation différentielle qui régit l’évolution de uB(t) .
t
R - r
b) Vérifier que uB(t) = Ee τ + E est solution de
R+r R+r
l’équation différentielle précédente .
c) Déduire graphiquement la valeur de la fem E .
Page 27/58
d) Etablir , de deux manières différentes , la tension aux bornes de la bobine , en régime
r
permanent , et montrer qu’elle s’écrit : UB0 = E .
R+r
3°) Sachant que R = 40 Ω , déterminer la valeur de r .
4°) Déduire la valeur de l’inductance L .

On dispose d’un condensateur de capacité C , d’une bobine d’inductance L et de résistance r et d’un


conducteur ohmique de résistance R . On se propose de déterminer les valeurs de C , L , r et R .
Pour ce faire , on réalise les trois expériences suivantes : K
I- Première expérience : le condensateur étant initialement (1) (2)
A R
déchargé , on réalise le circuit de la figure 1 ; où (G1) est un D
générateur de courant électrique délivrant une intensité de (G1
) (L,r)
courant constante I0 = 50 µA et K un commutateur à deux
positions (1) et (2) .
B
A l’instant t = 0 , on place le commutateur K en position (1) . Figure 1
A l’aide d’un dispositif approprié d’acquisition de données , on suit
uAB(V)
l’évolution temporelle de la tension uAB aux bornes du condensateur
et on trace la courbe correspondante . 8
On obtient alors le chronogramme de la figure 2 .
1°) Exprimer la tension uAB(t) aux bornes du condensateur en 4
t(s)
fonction de I0 , C et du temps t .
0 8 16 24
2°) En exploitant le chronogramme de la figure 2 , déterminer la
Figure 2
valeur de C .
II- Deuxième expérience : lorsque la tension aux bornes du condensateur devient égala à U0 , on
bascule le commutateur K en position (2) . On prend cet instant t0 comme nouvelle origine des
temps (t0 = 0) .
Le suivi de l’évolution temporelle de la tension uAB aux bornes du condensateur permet d’obtenir le
digramme de la figure 3 .
1°) a) Montrer que l’équation différentielle régissant l’évolution de la tension aux bornes du
d 2 uAB ( t ) duAB ( t )
condensateur peut s’écrire sous la forme : LC 2
+ (R + r)C + uAB(t) = 0 .
dt dt
duAB ( t )
1°) b) Exprimer l’énergie totale de l’oscillateur réalisé en fonction de L , C , uAB(t) et .
dt
1°) c) Déduire que cette énergie diminue au cours du temps .
2°) En exploitant le chronogramme de la figure 3 :
1°) a) Nommer le régime des oscillations électriques mises en jeu dans
le circuit .
1°) b) Vérifier que l’inductance de la bobine est L ≈ 0,5 H , sachant
que la pseudopériode T des oscillations pratiquement égale à la
période propre T0 de l’oscillateur (L,C) .
1°) c) Donner la valeur de la tension U0 aux bornes du condensateur Figure 3
à t0 = 0 .
1°) d) Déterminer l’énergie dissipée par effet Joule dans le circuit entre t0 = 0 et t1 = 67,5 ms .

Page 28/58
III- Troisième expérience : On réalise maintenant le circuit
de la figure 4 ; où (G2) est un générateur de tension de fem E A
K’
et de résistance supposée négligeable et K’ est un interrupteur . R
E (G2) D
A l’aide d’un dispositif approprié , on suit l’évolution temporelle
de la tension uDB aux bornes de la bobine et on trace la (L,r)

courbe correspondante . On obtient alors le chronogramme de B


Figure 4
la figure 5 . On trace la tangente (∆0) à ce chronogramme au
point d’abscisse t = 0 .
1°) Nommer le phénomène qui se manifeste dans la bobine
à la fermeture de l’interrupteur K’ .
2°) L’équation différentielle régissant l’évolution de la
tension aux bornes de la bobine s’écrit :
duDB ( t ) 1 rE
+ uDB(t) = où est τ est la constante
dt τ L
L
de temps qui s’exprime par : τ = .
R+r
1°) a) Déterminer l’expression de Ub aux bornes de la
0
Figure 5
bobine en fonction de E , r et R lorsque le régime
permanent s’établit dans le circuit .
1°) b) Déduire qu’en régime permanent , la tension aux bornes du conducteur ohmique
RE
est : UR = .
0 R+r
3°) En exploitant le chronogramme de la figure 5 :
1°) a) Déterminer la valeur de E , Ub et τ .
0

1°) b) Déduire les valeurs de r et R .


1°) c) Tracer sur la figure 5 , l’allure du chronogramme traduisant l’évolution temporelle de la
tension uAD aux bornes du conducteur ohmique . Préciser la valeur de cette tension lorsque
le régime permanent s’établit dans le circuit .

On dispose au laboratoire dune bobine B d’inductance L et de résistance r et d’un dipôle D , dont les
valeurs des grandeurs caractéristiques indiquées pas le constructeur sont grattées .
Afin de trouver les valeurs de ces grandeurs , on demande à un groupe d’élèves de réaliser les
K
expériences suivantes (1) et (2) :
Expérience (1) :
Le groupé d’élèves réalise le montage de la figure 1 comportant , montés
i
en série , un générateur idéal de tension de fem E = 9 V , la bobine B ,
B
un conducteur ohmique de résistance R = 50 Ω et un interrupteur K .
E
Un oscilloscope à mémoire permet d’enregistrer :
- Sur la voie X : la tension uR(t) aux bornes du conducteur ohmique .
R
- Sur la voie Y : la tension u(t) aux bornes du générateur .

Figure 1

Page 29/58
A l’instant t = 0 , on ferme K . Les courbes donnant l’évolution au cours du temps des tensions
uR(t) et u(t) sont représentées sur la figure 2 .

Figure 3

Figure 2

1°) a) Indiquer sur la figure 3 les branchements à réaliser à l’oscilloscope pour visualiser uR(t)
et u(t) .
1°) b) Justifier que la courbe V1 correspond à uR(t) .
2°) Montrer que l’équation différentielle qui régit l’évolution de la tension uR(t) aux bornes du
duR ( t ) 1 RE
conducteur ohmique s’écrit : + uR(t) = ; où est τ désigne la constante de temps
dt τ L
du circuit électrique dont on donnera son expression en fonction de R , r et L .
t
-
3°) L’équation différentielle précédente admet comme solution : uR(t) = URm( 1 - e ) ; τ

où URm est la valeur maximale de uR(t) . Exprimer URm en fonction de R , r et E .


4°) En exploitant les courbes V1 et V2 de la figure 2 :
1°) a) Montrer que r = 10 Ω .
1°) b) Déterminer la valeur de la constante de temps τ et déduire celle de l’inductance L .
Expérience (2) : 1 2
Dans le montage de la figure 1 , le groupe d’élèves insère le dipôle D K’
et remplace l’interrupteur K par un commutateur bipolaire K’ comme B
le montre la figure 4 . E D
A t = 0 , on bascule K’ sur la position 2 . A l’aide d’un oscilloscope à
R
mémoire convenablement branché aux bornes du dipôle D , on
visualise la tension uD(t) .
Figure 4
On obtient la courbe de la figure 5 .
5°) a) Les oscillations de la tension uD(t) sont dites libres
amorties .
Justifier cette affirmation et nommer le régime
des oscillations obtenues .
5°) b) Montrer que le dipôle D ne peut-être qu’un
condensateur .
6°) Le dipôle D étant un condensateur de capacité C .
Préciser s’il est en phase de charge ou en phase de
Figure 5
décharge entre les instants t1 et t2 .

Page 30/58
duD ( t )
7°) a) Exprimer en fonction de L , C , uD(t) et l’énergie électromagnétique E .
dt
1 duD ( t ) 2
7°) b) Montrer qu’à l’instant t1 l’énergie E s’écrit sous la forme : E1(t1) = LC2( ) .
2 dt
7°) c) Sachant que E1(t1) = 5.10-5 J , déterminer la valeur de la capacité C du condensateur .

Un groupe d’élèves parvient à extraire , d’un poste de télévision usagé , un condensateur et une
bobine et décide , lors d’une séance de travaux pratiques , de déterminer les grandeurs
caractéristiques de ces deux dipôles . Pour ce faire , les élèves procèdent comme suit :
I- Détermination de L et r : K

Pour déterminer les valeurs de l’inductance L et de la résistance r de


la bobine , les élèves réalisent le circuit de la figure 1 . Ce circuit
E (L,r)
comporte :
- la bobine ; R

- un conducteur ohmique de résistance R = 48 Ω ;


- un générateur de tension idéal de fem E ; Figure 1
- un interrupteur (K) .
A l’instant de date t = 0 , les élèves ferment l’interrupteur (K) et , à l’aide d’un oscilloscope à
mémoire , ils suivent l’évolution de la tension uR(t) aux bornes du conducteur ohmique et de la
tension u(t) aux bornes du générateur .
Les courbes (C1) et (C2) obtenues , sont représentées sur la figure 2 .

Figure 2

1°) a) Identifier , parmi (C1) et (C2) , celle qui correspond à uR(t) .


1°) b) En exploitant la courbe traduisant l’évolution de la ta tension uR(t) , l’élève a pu déduire que
le courant ne s’établit qu’après un certain retard .
1°) b1) Justifier pourquoi , à partir de l’évolution de la tension uR(t) , l’élève a pu déduire celle
de l’intensité du courant i(t) .
1°) b2) Préciser le phénomène physique responsable du retard de l’établissement du courant
dans le circuit .
2°) En exploitant les courbes (C1) et (C2), déterminer :
1°) – La valeur de la fem E du générateur .
1°) – La valeur de la tension U0 aux bornes du conducteur ohmique en régime permanent .
1°) – La valeur de la constante de temps τ du circuit .
Page 31/58
E
3°) a) Montrer que la résistance r de la bobine s’exprime : r = R( - 1 ) . Calculer sa valeur .
U0
1°) b) Déduire la valeur de L .
II- Détermination de C :
Pour déterminer la valeur de la capacité C du condensateur , les élèves chargent ce dernier à l’aide
du générateur de tension idéal de fem E puis , à un instant pris comme origine des temps , ils
enregistrent à l’aide d’un dispositif approprié , l’évolution temporelle de la tension uC(t) aux bornes
du condensateur lors de sa décharge dans la bobine précédemment étudiée . La courbe enregistrée
est représentée sur la figure 3 .
1°) Donner le schéma du montage réalisé par les élèves .
2°) Nommer le régime des oscillations obtenues dans
la figure 3 .
3°) a) Déterminer graphiquement la valeur de la
pseudo-période T .
3°) b) En admettant que T est égale à la période propre T0
de l’oscillateur , déterminer la valeur de C . Figure 3

4°) Les courbes de la figure 4 , traduisent l’évolution au cours du temps de l’énergie électrique EC
emmagasinée par le condensateur , de l’énergie magnétique EL emmagasinée par la bobine et de
l’énergie totale E = EC + EL emmagasinée par l’oscillateur électrique .

Figure 4
L’origine des temps étant la même pour toutes les courbes de la figure 3 et 4 .
3°) a) Donner l’expression de EC en fonction de C et uC , ainsi que celle de EL en fonction de L
et de l’intensité i du courant traversant le circuit .
3°) b) Identifier les 3 courbes de la figure 4 , en ne justifiant que l’identification de la courbe
traduisant l’évolution de EC .
3°) c) Préciser la cause de décroissance de l’énergie totale E de l’oscillateur électrique .
3°) d) Déterminer la valeur de l’énergie dissipée pendant les quatre premières millisecondes .

Le circuit électrique de la figure – 1 – comprend :


C 1
- Une pile de fem E = 9 V et de résistance interne K
négligeable . B A 2
- Un condensateur de capacité C = 2,8 µF. R L Y
- Une bobine d'inductance L et de résistance interne nulle .
- Un résistor de résistance R variable .
Figure 1
- Un commutateur K . Masse
Page 32/58
Expérience-1

Le commutateur est en position 1 : le condensateur se charge . Suite à cette charge , la tension


aux bornes du condensateur est UC = 9 V et l'énergie emmagasinée est EC .
1°) a) Calculer l’énergie électrique EC emmagasinée par le condensateur .
b) Déterminer la valeur de la charge portée par l'armature (A) du condensateur . Justifier son
signe .
Expérience-2
Le condensateur étant complètement chargé , à l’instant de date t = 0 s , on bascule le
commutateur K en position 2 : Un dispositif approprié permet de visualiser la courbe donnant
la variation au cours du temps de la tension uC(t) aux bornes du condensateur et correspondante à
la figure – 2 – . uC(t) (V)
(tangente à la courbe au point d’abscisse t1)
1°) La résistance R étant faible , la pseudo-période T
des oscillations est sensiblement égale à la période 9

propre T0 du circuit (L,C) avec T0 = 2π LC . t1


t2 t (ms)
a) Déterminer à partir du graphe la pseudo-période T . 0
10 20
b) Déduire la valeur de l’inductance L .
duC ( t )
2°) a) Exprimer en fonction de L , C , uC(t) et -9,4
dt
Figure 2
l'énergie électromagnétique E .
1 du
b) Montrer qu’à l’instant t1 l’énergie E s’écrit sous la forme : E1(t1) = L.C2( C )2 .
2 dt
c) Sachant que E1(t1) = 5.10-5 J , retrouver la valeur de l’inductance L .
3°) On fait varier la résistance R du résistor et on visualise sur l’écran de l’oscilloscope les
variations de la tension uC(t) et ceci pour 3 valeurs de la résistance R :
R1 = 1200 Ω ; R2 = 50 Ω ; R3 = 150 Ω ;
Pour chaque résistor utilisé , l’oscillogramme obtenu , ainsi qu’un tableau , sont portés dans
la figure – 3 – « à compléter et à remettre avec la copie » .
Pour chaque oscillogramme , on indiquera la valeur de R et l’une des deux indications suivantes
« pseudo périodique » ou « apériodique » .

Figure 3

R ( en Ω ) Régime des oscillations


Oscillogramme n°1

Oscillogramme n°2

Oscillogramme n°3

Page 33/58
K1 K2
Le circuit électrique schématisé sur la figure 1 , comporte deux A

interrupteurs K1 et K2 , un générateur idéal de tension continue


de fem E , un condensateur de capacité C et d’armatures A et B ,
E uC C L
une bobine d’inductance L et de résistance négligeable .
1°) L’interrupteur K2 étant ouvert , on ferme K1 .
Après une brève durée , l’armature A porte une charge
B
maximale Q0 et le condensateur emmagasine une énergie
Figure 1
électrostatique W0 .
3°) a) Exprimer Q0 en fonction de C et E .
3°) b) Exprimer W0 en fonction de Q0 et C .
2°) Le condensateur étant chargé , à l’instant t = 0 on ouvre K1 et on ferme K2 .
A t quelconque , l’armature A du condensateur porte une charge q .
3°) a) Exprimer l’énergie électromagnétique W en fonction de L et C , q et l’intensité du courant i .
3°) b) Montrer sans faire aucun calcul que cette énergie se conserve et qu’elle est égale à W0 .
3°) c) Déduire l’équation différentielle des oscillations électriques de la charge q .
3°) d) Déterminer l’expression de la période propre T0 en fonction de L et C .
3°) e) Déterminer la valeur de ϕq , sachant que l’expression de la charge q en fonction du

temps est : q(t) = Qm.sin( t + ϕq ) .
T0
3°) Montrer que l’expression de l’énergie magnétique de la bobine WL en fonction du temps s’écrit :
W0 4π
WL = [ 1 + cos( t + π ) ].
2 T0
4°) Une étude expérimentale a permis de tracer sur la figure 2 les courbes traduisant les
variations de l’énergie magnétique WL en fonction de i et en fonction du temps .
WL(10-3J) WL(10-3J)

2 2

Figure 2
1 1

i (A) t (10-4s)
-0,2 -0,1 0 0,1 0,2 0 2π 4π

Déterminer , en exploitant ces courbes :


3°) a) Les valeurs de L et de W0 .
3°) b) La valeur de T0 .
5°) Déterminer alors C , Q0 et E .

K1 K2
A

uC = uAB
I/ A la date t = 0 , un condensateur de capacité C initialement
chargé sous la tension E = 6V est relié à une bobine E C L
d’inductance L et de résistance supposée négligeable comme
le montre la figure 1 .
B
Figure 1 Page 34/58
Soit q(t) la charge portée par l’armature A à la date t .
1°) a) Etablir l’équation différentielle régissant les variations de la charge q(t) .
1°) b) Justifier les caractères « libre » et « non amorti » de l’association
bobine-condensateur .
1°) c) Exprimer la période T0 des oscillations non amorties en fonction de L et C .
2°) Montrer que l’énergie totale Et est constante et l’exprimer en fonction de C et E .
3°) Une étude expérimentale a permis de tracer la courbe de la figure 2 représentant les
variations du carré de l’intensité du courant i(t) dans le circuit (L,C) en fonction du carré
de la charge q(t) .
i2 ( 10-6 A2 )

70
60
50
Figure 2
40
30
20
10

0 10 20 30 q2 ( 10-12 C2 )

2
CE 2 1 2
a) Montrer que : i = -
q .
L LC
b) Déduire les valeurs de L et de C .
II/ En réalité , la résistance r de la bobine précédente n’est pas négligeable .
On réalise un circuit , schématisé sur la figure 3 , comportant un
générateur basses fréquences (GBF) délivrant une tension sinusoïdale
u(t) = Um.sin(2πNt) et de fréquence N variable , le condensateur de
capacité C = 1 µF , un conducteur ohmique de résistance R = 110 Ω
et la bobine d’inductance L et de résistance r . L’intensité du courant
électrique dans le circuit est : i(t) = Im.sin(2πNt + ϕi) .
Un logiciel a permis de tracer les courbes (C1) et (C2) relatives aux
tensions instantanées u(t) et uR(t) aux bornes du conducteur ohmique Figure 3
comme l’indique la figure 4 .
1°) En exploitant les chronogrammes de
la figure 4 :
a) Identifier les courbes (C1) et (C2) .
b) Préciser , en le justifiant , si le
circuit est inductif , capacitif ou
résistif .
c) Déterminer le déphasage de u(t)
par rapport à uR(t) .
2°) Déterminer les valeurs de Im et r .
3°) Retrouver la valeur de L .
Figure 4

Page 35/58
1°) On réalise le circuit de la figure 1 en plaçant en série une bobine
d’inductance L et de résistance r , un résistor de résistance
R = 24 Ω et un générateur idéal de tension continue de
fem E = 6 V .
En régime permanent , la tension aux bornes du résistor est UR = 4,8 V . Figure 1
a) Exprimer r en fonction de E , R et UR .
b) Calculer r .
2°) On insère , en série , avec la bobine et le résistor de résistance R un condensateur de
capacité C = 3,64 µF . L’ensemble est alimenté par un générateur de tension basse
fréquence (GBF) délivrant une tension sinusoïdale u(t) de fréquence N variable et d’amplitude
constante Um .
Sur la figure 2 , un oscilloscope fournit les
oscillogrammes de la tension aux bornes du
résistor uR(t) et de la tension u(t) pour une
fréquence N = N1 . 1243,7µs

En exploitant les oscillogrammes de la figure 2 ,


déterminer :
a) La fréquence N1 des oscillations .
b) L’amplitude Im de l’intensité du courant i(t)
dans le circuit .
c) Le déphasage ∆ϕ = ϕi - ϕu du courant i(t) Figure 2
par rapport à la tension u(t) .
d) La valeur de l’impédance Z du circuit .
e) Les valeurs de r et L .
3°) On remplace le condensateur de capacité C par un autre de capacité C’ , l’amplitude Im de
l’intensité du courant i(t) n’est pas modifiée .
1 1
a) Montrer que C et C’ vérifient la relation : + = 8π2N12L .
C C'
b) Calculer la valeur de C’ .
4°) On garde le condensateur de capacité C’ et on modifie la fréquence . Pour une fréquence
N = N2 , on constate que u(t) et uR(t) sont en phase .
a) Calculer la valeur de N2 .
b) Déterminer la valeur de l’intensité efficace I2 du courant dans le circuit .
c) Calculer la tension efficace UC’ aux bornes du condensateur et la comparer à la valeur
efficace U de u(t) . Conclure .

Les parties I et II peuvent être traitées indépendamment l’une de l’autre

On dispose , au laboratoire d’un lycée , d’un condensateur de capacité C et d’une bobine


d’inductance L et de résistance r dont on se propose de déterminer expérimentalement leurs
grandeurs électriques caractéristiques . Pour ce faire , un groupe d’élèves réalise les deux
expériences suivantes :

Page 36/58
I- Expérience 1 : Détermination de la valeur de la capacité C du condensateur .
i K
Pour déterminer la valeur de la capacité C , les élèves réalisent le
circuit schématisé sur la figure 1 . Il comporte , montés en série :
- Le condensateur ; E C
- un conducteur ohmique de résistance R = 415 Ω ; R
- un interrupteur (K) .
Figure 1

A l’instant t = 0 , les élèves ferment l’interrupteur (K) et suivent , à l’aide d’un oscilloscope à
mémoire , l’évolution au cours du temps de la tension uC(t) aux bornes du condensateur .
La courbe obtenue est représentée sur la figure 2 .
1°) Nommer le phénomène subi par le
condensateur .
2°) a) Exprimer la tension uR(t) aux bornes
du conducteur ohmique en fonction
duC ( t )
de R , C et .
dt
2°) b) En appliquant la loi des mailles , montrer Figure 2
que l’équation différentielle régissant
duC ( t )
l’évolution de la tension uC(t) s’écrit sous la forme : uC(t) + τ = E , où τ désigne la
dt
constante de temps du dipôle RC .
3°) a) En exploitant la courbe de la figure 2 , déterminer :
a1) La valeur de la fem E du générateur .
a2) La valeur de la constante de temps τ .
2°) b) En déduire la valeur de la capacité C , ainsi que celle de la charge maximale Q0 emmagasinée
dans le condensateur .
II- Expérience 2 : Détermination de l’inductance L et de la résistance r de la bobine .
On prendra dans ce qui suit : C = 6,75 µF .
Pour déterminer les valeurs de L et r , les élèves réalisent un circuit comportant la bobine , le
condensateur , un conducteur ohmique de résistance R1 = 85 Ω et un générateur basses
fréquences (GBF) délivrant une tension alternative sinusoïdale u(t) d’amplitude Um constante et de
fréquence N réglable . Ils utilisent ensuite un oscilloscope bicourbe pour visualiser simultanément
sur son écran , la tension u(t) et la tension uR(t) aux bornes du conducteur ohmique .
Pour une valeur N1 = 130 Hz de la fréquence N du (GBF) , les élèves obtiennent les courbes
de la figure 3 .

Figure 3

Page 37/58
1°) Donner un schéma du circuit électrique réalisé par les élèves . Faire apparaître sue ce schéma ,
le branchement de l’oscilloscope .
2°) En exploitant les courbes de la figure 3 , déterminer :
2°) a) Les valeurs Um et UR m , respectivement des tensions u(t) et uR ( t ) .
1 1

2°) b) Le déphasage ∆ϕ = ϕu - ϕi de la tension u(t) par rapport à l’intensité du courant i(t) .


Préciser la nature du circuit ( inductif , capacitif ou résistif ) .
3°) a) Exprimer l’impédance Z du circuit en fonction de Um et UR m et R1 .
1

Um
2°) b) En déduire que r peut s’écrire : r = R1 ( - 1 ) . Calculer sa valeur .
2.UR m
1

2°) c) Déterminer la valeur de L .


4°) L’un des élèves du groupe agit sur la fréquence du (GBF) afin d’annuler le déphasage entre u(t)
et i(t) .
2°) a) Préciser , en le justifiant , si l’élève a augmenté ou a diminué la fréquence du (GBF)
initialement ajustée à la valeur N1 .
2°) b) Déterminer , dans ce cas , la valeur maximale de la tension uR ( t ) .
1

Dans une séance de travaux pratiques , un groupe d’élèves étudie les oscillations électriques forcées
en régime sinusoïdal d’un circuit RLC-série .
Ce circuit comporte :
- Un résistor de résistance R = 96 Ω .
- Une bobine d’inductance L et de résistance r .
- Un condensateur de capacité C .
- Un générateur de basses fréquences (GBF) délivrant une tension sinusoïdale
u(t) = U 2 sin(2πNt) de fréquence N réglable et de valeur efficace U constante et égale
à 6,36 V .
L’intensité du courant qui parcourt le circuit est : i(t) = I 2 sin(2πNt + ϕi) .
Le groupe d’élèves se propose , entre autres , de déterminer les valeurs de r , L et C .
I- Expérience 1 :
Le groupe d’élèves insère dans le circuit un ampèremètre et note son indication I pour différentes
valeurs de la fréquence N du (GBF) tout en veillant à maintenir U constante à l’aide d’un voltmètre .
Ainsi , il a été possible de tracer la courbe représentant la variation de la valeur efficace I de
l’intensité du courant en fonction de la fréquence N représentée sur la figure 1 .
1°) Faire un schéma du montage expérimental qui a
servi de tracer la courbe de la figure 1 .
2°) a) Préciser le phénomène physique mis en Figure 1
évidence par cette courbe .
2°) b) Indiquer , en le justifiant votre réponse , la
fréquence propre N0 des oscillations
électriques .
2°) c) En se référant à la figure 1 , montrer
que r = 10 Ω .
3°) Pour N = N1 = 182 Hz :
2°) a) Préciser , en le justifiant , si le circuit est
inductif , capacitif ou résistif .
Page 38/58
2°) b) Quelle est l’indication de l’ampèremètre ?
Déduire l’impédance Z du circuit .
π
2°) c) Montrer que l’intensité i(t) du courant est en avance de phase de rad par rapport à la
3
tension u(t) aux bornes du (GBF) .
II- Expérience 2 :
La fréquence N du (GBF) étant ajustée à la valeur N1 = 182 Hz , le groupe d’élèves connecte les
voies YA et YB d’un oscilloscope analogique au circuit comme indiqué sur la figure 2 .
Sur l’écran de l’oscilloscope , on observe les oscillogrammes sur la figure 3 .

Figure 2 Figure 3

Les voies YA et YB sont réglées sur la même sensibilité verticale .


1°) a) Préciser les tensions visualisées sur les voies YA et YB de l’oscilloscope .
2°) b) Montrer que l’oscillogramme (S) correspond à la tension uC(t) aux bornes du condensateur .
2°) a) En se référant aux oscillogrammes de la figure 3 , montrer que la capacité C du
0,3
condensateur vérifie la relation suivante : C = ; Z étant l’impédance du circuit
πN1 Z
correspondant à la fréquence N1 du (GBF) .
2°) b) Calculer C et déduire la valeur de l’inductance L .
III- Phénomède de résonance d’intensité :
On modifie la fréquence N du (GBF) . Pour une fréquence N2 , on remarque que la tension uC(t) est
en quadrature retard de phase par rapport à u(t) .
1°) a) Montrer que le circuit est le siège d’une résonance d’intensité .
2°) b) Calculer l’énergie totale emmagasinée dans le circuit .
2°) Donner l’indication d’un voltmètre branché aux bornes du dipôle {bobine-condensateur} .
3°) Calculer l’amplitude UCm de la tension aux bornes du condensateur et la comparer à Um .
Nommer le phénomène mis en évidence .
4°) a) Calculer le coefficient de surtension Q .
2°) b) La tension de claquage du condensateur indiquée par le fabriquant est U0 = 20 V .
Calculer la valeur minimale Rmin pour éviter le claquage du condensateur .

V1
i
A l’aide du circuit électrique schématisé sur la figure 1 GBF
comportant un générateur basses fréquences (GBF) délivrant L R
C
Figure 1
une tension u(t) = Umsin(2πNt) d’amplitude Um constante
et de fréquence N réglable , aux bornes duquel sont branchés V2
en série une bobine de résistance négligeable et d’inductance L , un condensateur de capacité C
et d’un résistor de résistance R = 20 Ω et deux voltmètres dont l’un est branché aux bornes
du (GBF) et l’autre aux bornes du résistor .
On effectue trois expériences .
Page 39/58
Expérience 1 :
On fixe la fréquence N à la valeur N1 et on se propose de visualiser sur l’écran d’un oscilloscope la
tension ub(t) aux bornes de la bobine sur la voie 1 et la tension uC(t) aux bornes du condensateur
sur la voie 2 , avec les mêmes sensibilités verticales . On obtient les oscillogrammes de la figure 2 .
1°) Etablir , sur la copie , à l’aide d’un schéma clair ,
les connexions nécessaires avec l’oscilloscope
permettant cette visualisation .
2°) En utilisant les oscillogrammes de la figure 2 ,
déduire la nature du circuit : inductif , capacitif
ou résistif .
3°) Sachant que la tension u(t) aux bornes du (GBF)
T
présente un décalage horaire de avec l’intensité
8
du courant i(t) , déterminer le déphasage entre Figure 2
u(t) et i(t) . T étant la tension excitatrice .
4°) Montrer que 2π2N12LC = 1 .
Expérience 2 :
Dans le montage de la figure 1 , on permute la position
de la bobine et du condensateur .
A l’aide d’un oscilloscope convenablement branché
et pour une fréquence N2 de la tension excitatrice
délivrée par le (GBF) , on obtient les oscillogrammes de
la figure 3 avec les réglages suivants :
5
- Balayage horizontal : ms.div-1 . Figure 3
3
- Sensibilité verticale pour les deux voies : 4 V.div-1 .
1°) Déterminer graphiquement :
2°) a) La fréquence N2 de la tension u(t) .
2°) b) Les tensions Um et UCm respectivement de u(t) et uC(t) .
2°) c) Le déphasage ∆ϕ = ϕu - ϕuC .
2°) d) Déduire le déphasage de u(t) par rapport à i(t) .
Conclure quant à la nature du circuit ( inductif , capacitif ou résistif ) .
2°) a) Faire la construction de Fresnel , en tensions maximales , relativement à l’état du circuit .
2°) b) Déterminer :
- La valeur de l’intensité maximale du courant Im .
- L’inductance L et la capacité C .
3°) Déterminer la fréquence N1 dans l’expérience 1 .
Expérience 3 :
On fait varier la fréquence N de la tension u(t) ; pour une fréquence N3 , la valeur indiquée par un
ampèremètre , convenablement inséré , dans le circuit est maximale .
1°) Nommer le phénomène qui se produit dans le circuit .
2°) Calculer la valeur de la fréquence N3 .
3°) Les voltmètres branchés dans le circuit de la figure 1 indiquent la même tension . Justifier
ces indications .
4°) Donner les expressions de la tension uC(t) aux bornes du condensateur ainsi que celle de la
tension ub(t) aux bornes de la bobine .
5°) Montrer que l’énergie électromagnétique E emmagasinée dans le circuit est constante .
Calculer sa valeur .
Page 40/58
6°) La valeur de la tension efficace aux bornes du générateur est maintenue constante . On fait
varier les valeurs de R et L et on suit expérimentalement la variation de l’intensité efficace I
du courant , en fonction de la pulsation ω du générateur .
On obtient les courbes (I , II et III) de la figure 4 .
La 1ère expérience correspond aux valeurs suivantes :
R = 100 Ω , L = 0,8 H , C = 5 µF .
La 2ème expérience correspond aux valeurs suivantes :
R = 33 Ω , L = 0,2 H , C = 5 µF .
ème
La 3 expérience correspond aux valeurs suivantes :
R = 33 Ω , L = 0,8 H , C = 5 µF .
Associer , en le justifiant , chaque expérience à la courbe
correspondante .
Figure 4

G.B.F.

Un oscillateur électrique est constitué d’un résistor de
résistance R , d’une bobine d’inductance L et de résistance r
R ( L ; r ) C
et d’un condensateur de capacité C , associés en série .
Un générateur basse fréquence (GBF) impose aux bornes de Figure 1
ce circuit une tension sinusoïdale u(t) = Umsin(2πNt + ϕu)
de fréquence N réglable d’amplitude Um maintenue constante comme l’indique la figure 1 .
Un oscilloscope bicourbe convenablement branché permet de visualiser simultanément u(t) et uR(t) .
A/ Reprendre le schéma de la figure 1 en ajoutant les connexions nécessaires avec l’oscilloscope
afin de visualiser uR(t) sur la voie 1 et u(t) sur la voie 2 .
B/ Une étude expérimentale a permis de tracer les graphes de la figure 2 et 3 traduisant
respectivement les variations de l’impédance Z du circuit et du déphasage ∆ϕ = ϕu - ϕi en
fonction de la fréquence N du générateur .

Figure 2 Figure 3

Pour une fréquence N1 , on observe sur l’écran


les oscillogrammes correspondants à u(t)
et uR(t) comme l’indique la figure 4 .

Figure 4
Page 41/58
1°) Déterminer à partir des oscillogrammes et des figures 2 et 3 :
a) L’amplitude Um de la tension u(t) , l’amplitude URm de la tension uR(t) et montrer que le
π
déphasage ∆ϕ = ϕu - ϕi = - rad .
3
Déduire la nature du circuit .
b) La fréquence N1 et l’impédance Z1 du circuit .
c) Donner l’expression de la tension u(t) .
d) Déduire la valeur de l’amplitude Im du courant qui circule dans le circuit , la valeur de la
résistance R et donner l’expression de l’intensité instantanée du courant i(t) .
2°) Pour une fréquence N0 , le circuit est le siège d’une résonance d’intensité .
a) Déterminer à partir des graphes les grandeurs caractéristiques N0 , Z0 et ∆ϕ .
b) Déduire la valeur de la résistance r de la bobine .
c) Donner l’expression de l’intensité instantanée du courant i(t) .
3°) Pour une fréquence N = N2 > N0 , on constate que le circuit est parcouru par un courant
dont l’amplitude de l’intensité du courant est égale à celle calculée en 1°) d) .
a) Que peut-on conclure quant à la valeur de Z2 par rapport à Z1 ?
Préciser la nature du circuit dans ce cas .
b) Déduire la valeur de N2 et celle du déphasage ∆ϕ .
c) Faire la construction de Fresnel et déduire la valeur de l’inductance L de la bobine
et celle de la capacité C du condensateur .
d) Montrer à partir de l’expression de Z que : N1.N2 = N02 .

Un circuit électrique formé d’un résistor de résistance R = 250 Ω , d’une bobine et d’un
condensateur de capacité C montés en série , est alimenté par un générateur basse
fréquence (GBF) délivrant une tension alternative sinusoïdale de fréquence N réglable et de valeur
efficace U maintenue constante .
1°) Faire un schéma du montage en indiquant les connexions à effectuer avec un oscilloscope
bicourbe afin de visualiser la tension u(t) aux bornes du générateur et une tension
proportionnelle à l’intensité du courant i(t) .
On fait varier la fréquence de la tension délivrée par le générateur pour atteindre la
résonance d’intensité .
2°) Donner deux moyens permettant de vérifier expérimentalement que la résonance d’intensité
est atteinte .
3°) Deux voltmètres sont branchés respectivement aux bornes de la bobine et aux bornes du
condensateur et on mesure les tensions efficaces UB et UC en variant la fréquence N puis on
détermine l’impédance de chaque dipôle . On obtient alors la figure suivante :
a) Donner les expressions des impédances
ZB et ZC en fonction de N .
On traitera les cas où la bobine a une
résistance interne r et le cas où elle
est purement inductive .
b) A partir du graphe , montrer que la
bobine est purement inductive
et déduire son inductance L .

Page 42/58
c) Déterminer la valeur de la fréquence N0 à la résonance d’intensité .
d) Déduire la valeur de la capacité C du condensateur .

(R) (S)
G
Les frottements sont supposés négligeables .
Le pendule élastique représenté par la figure -1- i
x’ x
est constitué par : Figure -1- O
 Un ressort (R) à spires non jointives , d'axe horizontal , de masse négligeable et de raideur k .
 Un solide (S) , supposé ponctuel , de centre d'inertie G et de masse m .
Lorsque (S) est au repos , son centre d'inertie G occupe la position O origine d'un axe x'Ox
horizontal .
On écarte le solide (S) de sa position d’équilibre jusqu’à l’abscisse X0 et on l’abandonne à lui-même .
A une date t quelconque , le centre d'inertie G de (S) a une élongation x et une vitesse
instantanée v .
1°) a) Etablir l’équation différentielle qui régit les variations de l’élongation x(t) du centre
d’inertie G de (S) .
b) Déduire la nature du mouvement de (S) .
2°) La courbe de la figure -2- représente les variations de l’élongation x en fonction du temps .
x (cm)
Préciser en le justifiant si le solide (S) :
4
Figure -2-
a) Est écarté vers la droite ou vers la gauche .
b) Est lancé avec ou sans vitesse initiale . 2
c) Effectue des oscillations amorties ou t(s)
0 π
non amorties .
5
3°) Ecrire l’expression de l’élongation x(t) en -2
précisant les valeurs de Xm , ω0 et ϕx .
-4

4°) Un système d’acquisition approprié permet


d’enregistrer les courbes V1 et V2 de Energies (10-3J)
la figure -3- représentant les variations V1 V2
de l’énergie potentielle Ep(t) et de l’énergie
cinétique Ec(t) en fonction du temps . 8
a) Montrer que la courbe V1 correspond à EC(t) .
t(s)
b) Déduire les valeurs de la raideur k du ressort
0 Figure -3-
et de la masse m du solide (S) .
5°) Le solide (S) est maintenant soumis à des frottements visqueux dont la résultante est
f = -h. v où h est une constante positive et v la vitesse instantanée du centre d'inertie G
de (S) .
Sachant que l’amortissement est faible et que l’on garde les mêmes conditions initiales ,
représenter l’allure de x(t) . Nommer le régime ainsi obtenu .

figure -1-
I/-Les frottements sont supposés négligeables . (R) (S)
Le pendule élastique représenté par la figure -1- G
est constitué par :
 Un ressort (R) à spires non jointives , d'axe horizontal , i
x’ x
de masse négligeable et de raideur k . O
Page 43/58
 Un solide (S) , supposé ponctuel , de centre d'inertie G et de masse m .
Lorsque (S) est au repos , son centre d'inertie G occupe la position O origine d'un axe x'Ox
horizontal .
On écarte (S) de sa position d’équilibre O jusqu’au point d’abscisse X0 =-2 2 cm et on lui
communique une vitesse V0 à un instant qu’on prendra comme origine des dates .
A une date t quelconque , le centre d'inertie G de (S) a une élongation x et sa vitesse
instantanée est v .
1°) En utilisant le théorème du centre d’inertie , monter que le solide (S) est animé d’un mouvement
rectiligne sinusoïdal de période propre T0 dont on donnera l’expression en fonction de
m et k .
2°) a) Donner l’expression de l’énergie mécanique E du système { solide (S) , ressort (R) } lorsque
(S) passe par un point M quelconque d’abscisse x avec une vitesse v .
b) Déduire de 1°) que le système { solide (S) , ressort (R) } est conservatif .
3°) L’enregistrement graphique de ce x(10-2 m)
mouvement est représenté sur figure -2-
4
la figure – 2 - .
a) Déterminer à partir du graphe 0 t(s)
la figure – 2 -l’équation horaire -2 2
0,08π
du mouvement de (S) .
b) Déduire la valeur de la vitesse initiale VO ainsi que sa valeur maximale Vm .
4°) La courbe de la figure – 3 - , représente
les variations de l 'énergie cinétique EC(t) EC(t) (10-3 J)
du solide (S) en fonction du temps .
8
a) Etablir l’expression de l’énergie
cinétique EC en fonction du temps . figure -3-
4
b) Montrer , en utilisant la courbe ci-contre ,
que k a pour valeur k = 10 N.m-1 .
Déduire alors la valeur de m . 0 t
II/-Les frottements ne sont plus négligeables
A l’aide d’un dispositif approprié , on soumet maintenant le solide (S) à des frottements visqueux
dont la résultante est f = -h. v où h est une constante positive et v la vitesse instantanée
du centre d'inertie G de (S) .
1°) a) En utilisant le théorème du centre d’inertie , établir l’équation différentielle régissant le
mouvement du solide (S) .
b) Déduire que l’énergie mécanique E du système { solide (S) , ressort (R) } n’est pas
conservée au cours du temps .
2°) L’enregistrement des différentes positions de G au cours du temps donne la courbe de
la figure – 4 - .

figure -4-

Page 44/58
Déterminer la perte d’énergie entre les instants t1 = 0s et t2 = 2T .
( T étant la pseudopériode ) .

R L ; r C
A/ Le schéma ci-contre comporte en série :
C
- Un conducteur ohmique de résistance R . G.B.F.
- Une bobine d’inductance L et de résistance interne r . ∼
- Un condensateur de capacité C .
- Un générateur basse fréquence pouvant délivrer une tension sinusoïdale :
u(t) = Um.sin(ωt + ϕu) de pulsation ω réglable et d’amplitude Um constante .
1°) Etablir l’équation différentielle vérifiée par la charge q(t) du condensateur .
2°) La solution de cette équation différentielle en régime permanent s’écrit :
q(t) = Qm.sin(ωt + ϕq) .
a) Exprimer l’amplitude Im de l’intensité i(t) du courant qui parcourt le circuit en fonction
de Um , R , r , L , C et ω .
b) Déduire que l’amplitude Qm de la charge q(t) s’écrit sous la forme :
Um
Qm = .
2 2 1 2 2
( R + r ) ω + ( - Lω )
C
c) Montrer que la résonance de charge est obtenue pour une valeur ωr de ω telle que :
2 2
(R + r )2
ωr = ω0 - .
2L2
B/ Un pendule élastique , disposé horizontalement sur un banc à coussin d’air , est constitué
d’un solide (S) de masse m = 100 g attaché à l’extrémité d’un ressort (R) de raideur
k = 25 N.m-1 ; l’autre extrémité du ressort est reliée par l’intermédiaire d’un dispositif de
guidage à un moteur .
guide
articulation ressort (R)
solide (S)

moteur

règle graduée
banc à coussin d’air

Le système est soumis à des frottements visqueux dont la résultante est f = -h. v où h est
une constante positive et v la vitesse instantanée du centre d'inertie G de (S) .
Le moteur communique une force excitatrice d’amplitude Fm constante et de pulsation ω réglable
et égale à celle de rotation du moteur : F = Fm.sin(ωt). i
En régime permanent , l’élongation du centre d’inertie G de (S) s’écrit sous la forme :
x(t) = Xm.sin(ωt + ϕx) .
1°) Calculer la fréquence propre N0 de l’oscillateur étudié .
2°) En utilisant les analogies formelles mécanique-électrique , donner :
a) L’équation différentielle régissant les variations de l’élongation x(t) .
b) L’expression de l’amplitude Xm en fonction de Fm , h , k , m et ω .
c) L’expression de la pulsation ωr en fonction de ω0 , h et m pour laquelle on a résonance
d’élongation .
Page 45/58
3°) Pour une fréquence Nr = 2,4 Hz de la fréquence N du moteur , l’amplitude Xm des
oscillations de (S) prend une valeur maximale Xm = 6 cm .
a) Montrer que h = πm 8(N02 - Nr2 ) .
b) Déduire la valeur du coefficient d’amortissement h .
c) Déterminer la valeur de l’amplitude Fm de la force excitatrice .
d) Tracer sur le même graphe les allures des courbes Xm = f(N) correspondantes aux deux
valeurs suivantes correspondantes du coefficient de frottement h :
h1 et h2 tel que h1 < h2 .

guide
articulation ressort (R)
solide (S)
Un solide (S) est soumis , au cours de ses
oscillations , à l’action d’une force excitatrice
F = 2 sin( 2π.t ). i et à une force de
frottement f =-h. v , avec h = 3,38 kg.s-1
moteur
comme l’indique la figure ci-contre .
règle graduée
banc à coussin d’air

1°) Sachant que pour un dipôle RLC série soumis à une tension alternative sinusoïdale
u(t) = Um sin(ωt) , l’équation différentielle reliant la charge q(t) du condensateur à sa
d2 q dq q
dérivée première et à sa dérivée seconde est : L 2 + ( R + r ) + = u(t) et sa
dt dt C
Um
solution est de la forme : q(t) = Qm sin(ωt + ϕq) , avec Qm = :
1
(R + r ) ω + ( Lω - )2
2 2 2

C
( R + r )ω
charge maximale et ϕq phase initiale de q(t) telle que tg(ϕu - ϕq) = .
1 2
- Lω
C
a) En utilisant l’analogie formelle électrique-mécanique , écrire :
- L’équation différentielle reliant l’abscisse x(t) du centre d’inertie G de (S) , à sa dérivée
première et à sa dérivée seconde pour l’oscillateur mécanique .
- L’expression de x(t) en régime permanent en précisant son amplitude Xm et sa phase
initiale ϕx . On donne : m = 0,4 kg et k = 28 N.m-1 .
b) En déduire l’expression de la vitesse v(t) du centre d’inertie G .
2°) On modifie la pulsation ω de l’excitateur . Pour une valeur ω1 de celle-ci , l’amplitude des
oscillations devient maximale .
a) Nommer le phénomène dont l’oscillateur est le siège à la pulsation ω1 .
b) Dans le cas d’un circuit RLC série , un phénomène analogue peut être observé à une
valeur ωr de la pulsation de la tension excitatrice u(t) .
Etablir l’expression de ωr en fonction de la pulsation propre ω0 du circuit , de la résistance
totale Rt = R + r et de l’inductance L .
c) En déduire par analogie l’expression de ω1 en fonction de h , m et de la pulsation propre ω0
de l’oscillateur mécanique . Calculer ω1 .

Page 46/58
3°) En utilisant l’analogie formelle électrique-mécanique , donner l’expression de la puissance
mécanique moyenne P de l’oscillateur mécanique .

A/ Un pendule élastique est constitué d’un un ressort horizontal de raideur k = 20 N.m-1


à l’extrémité duquel on accroche un solide (S) de masse m comme l’indique la figure -1- .
Le système est soumis à des frottements visqueux dont la résultante est f = -h. v où h est
une constante positive et v la vitesse instantanée du centre d'inertie G de (S) .
Lorsque (S) est au repos , son centre d'inertie G occupe la position O origine d'un axe x'Ox
horizontal . x(cm)

0,4 πs
Cylindre
enregistreur
Figure -1- t en s
0

Figure -2-

1°) Etablir l’équation différentielle qui régit le mouvement du centre d’inertie G de (S) .
2°) A l’aide d’un enregistrement graphique , on trace la courbe donnant les variations de
l’abscisse x en fonction du temps représentée sur la figure -2- .
L’amortissement étant faible , de sorte que l’on puisse considérer la pseudo-période T de
même expression que la période propre T0 . Déduire la valeur de la masse m du solide (S) .
B/ Le pendule est maintenant soumis , articulation
guide
ressort (R)
au cours de ses oscillations , à l’action solide (S)
d’une force excitatrice F donnée par
F = 0,3.sin( ωt ). i ( en N ) ;
comme l’indique la figure -3- .
L’équation différentielle vérifiée par moteur

la vitesse instantanée v , sa dérivée banc à coussin d’air


règle graduée
et sa primitive est donnée par :
dv
hV + m + kvdt = F(t) . Figure -3-
dt
1°) Reproduire et compléter le tableau des analogies formelles mécanique-électrique suivant :
Grandeur électrique R L C i(t) u(t)
Grandeur mécanique

2°) a) Faire la construction de Fresnel de l’oscillateur mécanique , par analogie avec le


circuit RLC série .

Oscillateur électrique Oscillateur mécanique

1
Im

Um
LωIm

+ RIm

Page 47/58
b) En utilisant la construction de Fresnel faite par analogie , montrer que l’amplitude de la
Fm
vitesse Vm est donnée par : Vm = .
2 k 2
h + ( mω - )
ω
3°) On fixe la valeur de la pulsation ω = ω0 avec ω0 : pulsation propre de l’oscillateur non
amorti .
a) Préciser l’état du système .
b) Calculer la valeur de l’amplitude Vm de la vitesse . On donne h = 1,5 kg.s-1 .
d2 x
c) Montrer que kx + m 2 = 0 .
dt
d) Montrer que l’énergie mécanique E du système { solide (S) , ressort (R) } est constante
et calculer sa valeur .

Un oscillateur est formé d’un ressort (R) de raideur k = 20 N.m-1 et d’un solide (S) de
masse m . Le solide (S) est soumis à l’action de forces de frottement visqueux dont la résultante
est de la forme f =-h. v où h est une constante positive et à l’action d’une force excitatrice de
la forme F = Fmaxsin(ω.t). i exercée à l’aide d’un dispositif approprié .
dx d2 x
Ainsi , à tout instant t , l’élongation x de G , sa dérivée première et sa dérivée seconde
dt dt 2
dx d2 x
vérifient la relation (1) : kx + h + m 2 = Fmaxsin(ω.t) dont la solution est :
dt dt
x(t) = Xm sin(ωt + ϕx) .
La figure -1- représente les variations des valeurs de x(t) et de F(t) au cours du temps .

x(t) en m
F(t) en N
(V1)
(V2)
0,4

0,05 t (s)
0

0,74 s
Figure –1-

1°) Montrer , en le justifiant , que la courbe (V1) correspond à x(t) .


2°) En exploitant la figure -5- , établir les expressions de F(t) et de x(t) .
3°) Sur la figure – 2 – , à remplir et à remettre avec la copie , sont représentés les vecteurs de
Fresnel associés aux fonctions k.x(t) et F(t) .

Page 48/58
Fm
+
Axe origine des phases

k.Xm

Figure 2

a) Compléter la construction de Fresnel relative à l'équation (1) en traçant sur la figure -2-
et dans l'ordre suivant les vecteurs correspondant respectivement aux fonctions
dx d2 x
h et m en prenant pour échelle : 10 cm ↔ 1 N .
dt dt 2
b) Déduire à partir de cette construction les valeurs de m et de h .
4°) a) A l’aide de la construction de Fresnel , déterminer l’expression de Xm en fonction de Fmax ,
h , ω , k et m .
b) Etablir , à l'aide de l'analogie mécanique – électrique que l’on précisera , l'expression de
l'amplitude Qmax des oscillations électriques forcées . Tracer l'allure des variations
de Qmax en fonction de la pulsation ω ; on notera , approximativement sur le tracé ,
la position de la fréquence ωr correspondant à la résonance de charge par rapport à
la pulsation propre ω0 de l'oscillateur .

Un oscillateur est formé d’un ressort (R) de raideur k et d’un solide (S) de masse m = 50 g .
Le solide (S) est soumis à l’action de forces de frottement visqueux dont la résultante est de la
forme f =-h. v où h est une constante positive et à l’action d’une force excitatrice de la
forme F = Fmax sin(ω.t). i exercée à l’aide d’un dispositif approprié .
dx d2 x
Ainsi , à tout instant t, l’élongation x de G , sa dérivée première et sa dérivée seconde
dt dt 2
vérifient la relation :
dx d2 x
kx + h + m 2 = Fmax sin (ω.t) dont la solution est x(t) = Xm.sin(ωt + ϕx) .
dt dt
Les fonctions x(t) et F(t) sont représentées sur le diagramme de la figure ci-dessous .
x(t) en m
F(t) en N F(t) x(t)
1°) a) A partir des diagrammes de la figure ci-contre , 3
déterminer les expressions de x(t) et de F(t) .
b) Préciser en le justifiant s’il existe des t en s
0
valeurs de la pulsation ω de la force
-1,5.10-2
excitatrice pour lesquelles le déphasage
-3.10-2 π
de x(t) par rapport à F(t) change de signe . seconde
35 Page 49/58
c) Faire la construction de Fresnel , et en déduire les valeurs de h et de k .
2°) a) Donner l’expression de l’amplitude Xm en fonction de Fm , h , ω , k et m .
En déduire l’expression de l’amplitude Vm de la vitesse instantanée en fonction des mêmes
données .
Fm
b) Déterminer le rapport en fonction de h , ω , k et m . Déduire , à l’aide de l’analogie
Vm
mécanique - électrique que l’on précisera , l’expression correspondant à ce rapport en
électricité et en donner la signification physique .

Une onde progressive sinusoïdale , créée par uns source S à partir d’une date t0 = 0s se propage à
la surface de l’eau . Au point S se trouve la pointe d’un vibreur alimenté par un générateur de
tension alternative de fréquence N = 20 Hz .
La figure ci-dessous représente , à une date t1 , une coupe de cette surface par un plan vertical
passant par S . A cette date , l’élongation du point S est nulle . La distance AB est égale à 3 cm ,
l’amplitude de l’onde est de 4 mm .

1°) Choisir le(s) qualificatif(s) d’une onde mécanique qui se propage à la surface de l’eau parmi les
propositions suivantes : longitudinale ; transversale ; circulaire ; rectiligne .
2°) Définir la longueur d’onde λ et déterminer sa valeur .
3°) Indiquer entre les points S et B de la figure ci-dessus :
- Les positions des points vibrant en opposition de phase avec S à la date t1 .
- Par un flèche , orientée verticalement vers le haut ou vers le bas , le sens de déplacement de
chacun de ces points juste après la date t1 .
4°) Calculer la célérité v de l’onde .
5°) Déterminer la valeur de t1 .
6°) Préciser le sens de déplacement de S juste après t0 = 0s .
7°) a) Etablir l’équation horaire yS(t) du mouvement du point source S .
7°) b) Déterminer l’équation horaire du mouvement d’un point C , d’abscisse xC = 1,25λ , de la
surface de la nappe d’eau .
7°) c) En déduire la vitesse du point C à la date t1 .

Un réglette reliée à un vibreur fait naître à la surface libre d’une eau contenue dans une cuve à
ondes de faible profondeur et grande étendue , une onde sinusoïdale transversale de fréquence
N = 10 Hz se propageant suivant une direction normale à la réglette . La figue ci-dessous ,
représente l’aspect d’une coupe transversale de la surface du milieu propagateur photographié à un
instant de date t0 , date comptée à partir de déclenchement du mouvement du vibreur qu’on
prendra comme origine des temps .

Page 50/58
On admettra que tous les points du milieu propagateur vibrent avec la même amplitude a = 5 mm .

1°) Rappeler la définition de la longueur d’onde λ .


2°) a) En se référant à la figure ci-dessus , exprimer la distance d0 parcourue par l’onde à l’instant
de date t0 en fonction de λ .
7°) b) Déterminer la date t0 de l’instant auquel la surface de la nappe d’eau est photographiée .
3°) A l’instant de date t0 , le front d’onde est situé à 4,5 cm de la réglette .
7°) a) Calculer la célérité v de propagation de l’onde à la surface de l’eau .
7°) b) En déduire la valeur de la longueur d’onde λ .
4°) Soit S un point de la surface libre de la nappe d’eau , situé sur une ligne affleurée par la
réglette lorsqu’elle est au repos et soient P et Q deux points de cette surface situés
respectivement à des distances d1 = 2 cm et d2 = 3,5 cm de la réglette et d’un même côté
par rapport à cette dernière .
7°) a) Déterminer l’équation horaire du point S .
7°) b) Déterminer l’équation horaire de chacun des points P et Q .
Comparer les mouvements des points P et Q .
7°) C) Soit A le point symétrique du point Q par rapport à la réglette .
Comparer , en justifiant votre réponse , les mouvements des points A et Q .
La réponse dépend-elle de la distance entre ces deux points ?

Pour toutes les expériences décrites ci-dessous , on néglige l’atténuation et la réflexion des ondes .
La surface libre d’un liquide est excitée en un point O par la pointe d’une tige métallique vibrant
verticalement et sinusoïdalement . Le mouvement résultant du point O , selon un axe vertical Oy ,
est décrit par l’équation : yO(t) = sin(2πNt + ϕO) ; où a représente l’amplitude des vibrations ,
N leur fréquence et ϕ la phase du mouvement du point O à t = 0s .
Une coupe de la surface du liquide à un instant t1 = 0,13 s est donnée par la figure 1 ci-dessous .

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Figure 1

1°) a) Dire , en le justifiant , s’il s’agit d’une onde transversale ou longitudinale .


7°) b) Déterminer , graphiquement , la longueur d’onde λ , la phase initiale ϕ et la distance d1
parcourue par le front d’onde à l’instant de date t1 .
7°) c) Déduire les valeurs de la célérité v de l’onde ainsi que sa fréquence N .

7°) d) Préciser les lieux géométriques des points de la surface libre du liquide ayant , à l’instant de
date t1 , une élongation minimale .

Page 51/58
2°) A un instant de date t2 , l’élongation de tout point M , de la surface libre du liquide atteint par
2 πr
l’onde , est décrite par l’équation : yt2(r) = a.sin( ) où r représente le rayon du cercle de
λ
centre O et passant par le point M , comme l’indique la figure 2 .
7°) a) Déterminer la valeur de t2 sachant que : 1,8t1 < t2 < 2,2t1 .
7°) b) Trouver les lieux géométriques des points de la surface
du liquide ayant , à l’instant de date t2 , une élongation minimale .

Figure 2

On se propose d’étudier une onde sonore . Pour cela , on réalise le montage suivant :

G.B.F.
Voie X Masse M Voie Y

M1

Règle
0 10 20 30 40 50 60

Haut parleur M2
d = 28 mm

d’ = 35 mm

Courbe b
Le haut parleur produit une onde ultrasonore progressive
sinusoïdale qui se propage dans l’air jusqu’aux microphones M1 Courbe a

et M2 . Le haut parleur et les deux microphones sont alignés .


Les signaux captés M1 et M2 sont visualisés
par
respectivement sur les voies X et Y , de même sensibilité ,
d’un oscilloscope .
Lorsque M2 est situé à une distance d = 28 mm de M1 , les
signaux reçus par les microphones , sont en phase , on
observe les oscillogrammes ci-contre sur l’écran .
Balayage horizontal : 2,5 µs.div-1

1°) a) L’ode sonore est-elle transversale ou longitudinale ? Justifier .


b) Déterminer graphiquement la fréquence N de l’onde sonore .
c) Faire correspondre les courbes a et b aux signaux reçus par M1 et M2 . Justifier votre
réponse et préciser la cause de la différence entre les 2 amplitudes .
2°) On éloigne lentement M2 le long de la règle , on constate que pour une distance d’ = 35 mm ,
les signaux reçus par M1 et M2 sont de nouveau en phase pour la première fois .
a) Déterminer la longueur d’onde λ de l’onde sonore .
b) Déduire la célérité du son dans l’air .
Page 52/58
Deux microphones M1 et M2 , distants de d , sont placés dans l’axe d’un haut parleur émettant un
son sinusoïdal de fréquence N comme l’indique la figure ci-dessous :

G.B.F.
Haut parleur
M1 M2

Voie B Voie A

Les microphones M1 et M2 sont connectés respectivement aux voies B et A réglées sur la même
sensibilité verticale . La sensibilité horizontale est : 0,25 ms/div .
On obtient alors l’oscillogramme représenté sur la figure – 1 - représentée ci-dessous .
Courbe 1
1°) Identifier , en justifiant votre réponse , la voie correspondant
à chaque courbe de l’oscillogramme . Justifier votre réponse .
2°) Déterminer la fréquence N de l’onde sonore .
3°) a) La distance minimale entre les microphones pour que laquelle
les deux courbes sont en phase est dmin = 42,5 cm .
Déterminer la longueur d’onde λ de l’onde sonore .
b) Déduire la célérité V du son dans l’air . Courbe 2

Figure 1
4°) Sans déplacer le dispositif expérimental précédent , on modifie
la fréquence N du son émis par le haut parleur .
N
La nouvelle valeur de la fréquence est N’ = .
2
a) L’air est-il un milieu dispersif pour les ondes sonores ?
Justifier .
b) Représenter les courbes observées sur la figure – 2 – .

Figure 2

Etude d’un document scientifique

« Sur le lac Leman , en 1826 , le physicien Jean-Daniel Colladon et le mathématicien Charles-François


Sturm désirent déterminer la célérité du son dans l’eau à l’aide de deux bateaux séparés de 13 km .
A l’un des bateaux est suspendu une cloche de bronze , frappée par l’expérimentateur (A) par un
marteau articulé . Une lance à feu fixée au manche du marteau allume une masse de poudre à l’instant du
coup sur la cloche . Dans l’autre bateau , l’expérimentateur (B) porte un cornet acoustique plongé dans
l’eau , dont le pavillon est dirigé vers le premier bateau . l’expérience se déroule la nuit , de manière à ce
que l’observateur (B) muni du cornet acoustique voit la lueur de l’éclair afin de déclencher un
chronomètre à cet instant et de l’arrêter juste à l’instant de la perception du son » .
D’après « Le monde des sons »
Dossier hors-série « Pour la science » paru en Juillet 2001
Page 53/58
A
13 km B

1°) Quelle grandeur les deux physiciens désirent-ils déterminer ?


2°) a) Expliquer la raison pour laquelle l’expérimentateur (B) muni du cornet acoustique doit voir
l’éclair .
b) Préciser la grandeur physique mesurée par l’expérimentateur (B) .
c) Déduire la valeur de cette grandeur sachant que la célérité du son fournie par cette
expérience est v = 1,5.103 m.s-1 .
3°) Si l’expérimentateur (B) place le cornet acoustique dans l’air , comment va évoluer la valeur de
la grandeur mesurée ?
On donne : célérité du son dans l’air : v = 340 m.s-1 .

On donne : dans le vide et dans l’air , la célérité de la lumière est : c = 3.108 m.s-1 .
Lors d’une séance de travaux , un groupe d’élèves est chargé de déterminer expérimentalement le
diamètre d’un cheveu . Le matériel mis à leur disposition est le suivant : un laser émettant dans l’air ,
une lumière monochromatique rouge de longueur d’onde λ = 0,650 µm , des diapositives
comportant des fils calibrés de différents diamètres a , une diapositive comportant le cheveu en
question et un écran .
Les élèves réalisent alors l’expérience schématisée sur
la figure 1 . Ils observent sur l’écran une figure étalée
horizontalement , constituée d’un ensemble de taches
brillantes séparées par des zones sombres . La tache
centrale , la plus brillante est de largeur L . Figure 1
1°) a) Nommer le phénomène mis en évidence par cette expérience .
b) Préciser le caractère de la lumière mis en évidence par ce phénomène .
c) Calculer la fréquence ν de la radiation émise par le laser .
2°) La figure 2 présente l’expérience vue de dessus et la
tache centrale de largeur L observée sur l’écran .
a) Donner l’expression de θ en fonction de λ et a .
b) Montrer que la largeur L de la tache centrale
2λD Figure 2
s’exprime par : L = .
a
On supposera θ suffisamment petit pour considérer tanθ ≈ θ .
3°) En mesurant la largeur L de la tache centrale pour chacun des fils calibrés , les élèves ont pu
dresser le tableau de mesures ci-dessous , ce qui a permis de tracer la droite détalonnage
de la figure 3 .

Page 54/58
a (10-6m) 120 100 80 60 40
-3
L (10 m) 16 20 34 33 49

L (10-3m)

50

40

30
Figure 3
20

10
1
(103m)
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 a

3°) Pour déterminer le diamètre du cheveu , les élèves remplacent dans le dispositif de la figure 1 ,
la diapositive comportant le fil par celle comportant le cheveu , puis mesurent la largeur de la
tache centrale : ils trouvent Lch = 30 mm .
En exploitant la droite d’étalonnage , déterminer le diamètre du cheveu utilisé .
4°) L’un des élèves propose au groupe de déterminer l’indice de réfraction de l’eau . Pour ce faire ,
ils réalisent ensemble , avec le même dispositif de la figure 1 , l’expérience schématisée sur
la figure 5 , où la diapositive et l’écran sont placés dans l’eau ; la distance D qui les sépare
reste inchangée .
a) Identifier , dans la liste donnée ci-dessous la ou le(s) grandeurs
qui ne change(nt) par lors du passage de la radiation émise par
le laser de l’air dans l’eau ;
la couleur ; la célérité ; la fréquence .
b) Pour un fil calibré de diamètre a = 100 µm , la largeur de la
tache centrale est : L1 = 15 mm .
b1) Déterminer la valeur de la longueur d’onde du laser λ1 dans l’eau . Figure 5
b2) En déduire la valeur de l’indice de réfraction n de l’eau pour la radiation utilisée .

Energie (eV)
Le diagramme de la figure ci-contre représente certains niveaux
d’énergie de l’atome de mercure . 0 E∞
1°) Préciser parmi les niveaux d’énergie E1 , E3 et E∞ , celui
qui correspond à un état excité de l’atome . -3,73 E5
2°) Dans l’expérience de Franck et Hertz , le nombre d’électrons
-4,98 E4
reçus par le capteur chute quand l’énergie cinétique de
l’électron émis par le canon à électrons atteint la valeur -5,55 E3

4,9 eV . Interpréter ce résultat . Que peut-on conclure -5,77 E2


quant à la variation de l’énergie de l’atome de mercure ?
3°) On considère la transition représentée par la flèche sur
la figure ci-contre . -10,44 E1

a) Montrer que lorsque l’atome de mercure passe du niveau d’énergie E5 au niveau E2 ,


il libère de l’énergie sous une forme que l’on précisera .

Page 55/58
b) Calculer la longueur d’onde λ1 de la raie correspondant à cette transition . Préciser le
domaine de cette radiation parmi les domaines suivants :

10-4 0,1 10 400 750 105 107 λ en nm


Rγ R.X R.U.V. R. visible R. infrarouge Micro-onde

4°) Définir l’énergie d’ionisation d’un atome . Donner sa valeur pour l’atome de mercure .
5°) L’atome de mercure étant dans l’état correspondant au niveau d’énergie E2 , est percuté par un
électron d’énergie cinétique EC = 1,57 eV .
a) Préciser , en le justifiant , si le choc qui a lieu entre l’atome et l’électron incident est
inélastique ou non .
b) Dans l’affirmative , déterminer l’énergie cinétique EC’ de l’électron après ce choc .

On donne : h = 6,62.10-34 J.s ; c = 3.108 m.s-1 et 1 eV = 1,6.10-19 J .

La figure ci-dessous représente un diagramme simplifié des niveaux d’énergie d’un atome X .
E ( en eV )

E∞ = 0 n = ∞ ( Etat ionisé )
_

E5 = ... n = 5
E4 = -1,56 λ3 n = 4
E3 = -1,70 λ4 n = 3

λ2

E2 = ... n = 2
λ1

E1 = ... n = 1

1°) L’énergie de l’atome quantifiée . Justifier .


2°) On a indiqué par des flèches des transitions qui s’accompagnent par émission ou absorption de
radiations lumineuses dont les longueurs d’onde sont λ1 = 335,47 nm , λ2 = 747,74 nm ,
λ3 = 2433,82 nm et λ4 inconnue .
a) Calculer les énergies W1 , W2 et W3 respectivement aux longueurs d’onde λ1 , λ2 et λ3 .
Les exprimer en eV .
b) Déterminer les énergies des niveaux n = 1 , n = 2 et n = 5 .
c) Préciser le type de transition ( émission ou absorption ) de chacune des radiations
correspondante à λ1 , λ2 et λ3 . Justifier .
3°) Calculer la valeur de la longueur d’onde minimale , des radiations incidentes qui peut ioniser cet
atome à partir du niveau E2 . Page 56/58
4°) Expliquer ce qui se passe pour cet atome pris dans le niveau excité E2 lorsqu’il reçoit un photon
d’énergie égale à 4 eV . Dans le cas où il y a ionisation , déterminer la valeur de l’énergie
cinétique EC de l’électron .
5°) Déterminer la longueur d’onde λ4 sachant qu’elle permet la transition du niveau E3 au niveau E4 .
On donne : constante de Planck h = 6,62.10-34 J.s ; 1 nm = 10-9 m ;
8 -1 -19
célérité de la lumière dans le vide c = 3.10 m.s ; 1 eV = 1,6.10 J .

Unité de masse atomique : 1u = 1,66.10-27 kg == 931,5 MeV.c-2 m( 245


96 Cm ) = 245,0655 u

Célérité de la lumière dans le vide : c = 3.108 m.s-1 m( 241


94 Pu ) = 241,0568 u

1 MeV = 1,6.10-13 J m(α) = 4,0026 u


mproton = 1,00727 u -1
MCm = 247 g.moℓ
mneutron = 1,00866 u m( 141
55 Cs ) = 140,7935 u

Nombre d’Avogadro : N = 6,02.1023 m( 98


Z'
Y ) = 97,9007 u
245
A/ Le curium 96 Cm se présente comme un métal radioactif . L’un de ses isotopes se désintègre
241 A
pour donner l’isotope du plutonium 94 Pu et une particule notée Z X selon l’équation :
245 241 A
96 Cm 94Pu + Z X
1°) Identifier la particule ZA X émise , tout en précisant les lois de conservation utilisées .
2°) a) Définir l’énergie de liaison Eℓ d’un noyau atomique et calculer sa valeur pour le
noyau 245
96 Cm .
245 241
2°) b) Comparer la stabilité des noyaux 96 Cm et Pu , sachant que l’énergie de liaison de
94
241
ce dernier est : E ( ℓ 94 Pu ) = 1774,6 MeV .
3°) Soit N0 le nombre de noyaux de curium contenus dans un échantillon initial à l'instant
t = 0 et N ce nombre à une date ultérieure t .
2°) a) Montrer que N = N0.e-λt , λ étant la constante radioactive de 245
96 Cm .

2°) b) Définir l’activité radioactive A d’un radioélément et déduire son expression en fonction
du temps .
A0.M
2°) c) Montrer que λ = et calculer sa valeur .
m0.N
Déduire celle de la période radioactive T du curium .
A0 et m0 représentent respectivement l’activité et la masse de l’échantillon à t = 0 ,
avec A0 = 1,2.1016 désintégration par an et m0 = 61,5 mg .
M : Masse molaire du curium et N : Nombre d’Avogadro .
B/ Le plutonium 241
94 Pu peut donner une réaction nucléaire selon l’équation :
1 241 141 98
0n + 94 Pu 55 Cs + Z'
Y + k 01n
1°) Donner le type de cette réaction et citer son nom en justifiant votre réponse .
2°) Déterminer les valeurs de Z’ et de k en précisant les lois utilisées .
3°) a) Exprimer puis calculer la variation ∆m de la masse qui accompagne cette réaction .
b) Préciser , en le justifiant , si cette réaction libère ou consomme de l'énergie .
Calculer en MeV cette énergie .

Page 57/58
60 A
A/ L’isotope 27 Co du cobalt est radioactif . Il se désintègre en donnant une particule ZX
60
et l’isotope 28 Ni du nickel .
1°) a) Déterminer les valeurs de A et de Z en précisant les lois utilisées .
A
Identifier la particule ZX .
b) En analysant les noyaux père et fils , expliquer l’origine de la particule ZA X .
2°) a) Définir l’énergie de liaison Eℓ d’un noyau .
60
b) Calculer en MeV l’énergie de liaison Eℓ ( 27 Co ) .
60 60
c) Comparer la stabilité des noyaux 27 Co et 28 Ni sachant que l’énergie de liaison du
60 60
noyau 28 Ni est Eℓ( 28 Ni ) = 525,51597 MeV .

60
B/ On dispose d’un échantillon de cobalt 27 Co de masse initiale m0 à la date t = 0 , formé
de N0 noyaux .
1°) Rappeler l’expression de la loi de décroissance radioactive relative au nombre N de noyaux .
2°) a) Définir la demi-vie T d’un radioélément .
b) Déduire une relation entre T et λ .
λ : constante radioactive du radioélément .
3°) Déduire de 1°) que la masse m restante de cobalt à un instant de date t > 0 , est donnée par :
m = m0.e-λt .
4°) La courbe schématisée ci-contre représente Ln(m)
la variation du logarithme népérien de la 10 20
0 t ( année )
masse m en fonction du temps .
m étant exprimée en kg .
a) Justifier théoriquement l’allure de la
courbe en établissant l’expression de
Ln(m) en fonction du temps . -3,912
b) Déduire les valeurs de :
♦ La constante radioactive λ. -5,576

♦ La demi-vie T .
♦ La masse initiale m0 .
♦ Le nombre de noyaux initial N0 .
On donne :

60 60
Symbole 27 Co 28 Ni neutron proton

Masse [ en unité de masse atomique (u) ] 59,9190 59,9154 1,0086 1,0073

unité de masse atomique : 1u = 931,5 MeV.c -2 ; 1u = 1,66.10-27 kg .

Page 58/58

Vous aimerez peut-être aussi