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GROUPE : 15
SIMULATION DES
REACTEURS CHIMIQUES PAR
MATLAB/SIMULINK
Encadré par
M. MOUTTOU
REALISÉ PAR :
➢ Manar Ellaouzi
➢ Chaimaa Darroussi
➢ Yasmine Oulhazzan
les professeurs et les dirigeants de cette école pour les efforts qu’ils
1
Sommaire
-INTRODUCTION : ................................................................................................................................ 6
1.4-CONCLUSION ............................................................................................................................................................ 18
3.1-INTRODUCTION : ...................................................................................................................................................... 28
3.3 Simulation et Modèle de programme Matlab de Réacteur de Van der Vusse ........................................................... 31
3.5-Simulation et modèle de programme Matlab de réacteur instable dans un réservoir parfaitement mélangé (UCSTR)
....................................................................................................................................................................................... 39
3.5.1 Réacteur instable dans un réservoir parfaitement mélangé (UCSTR) : Définition et propriétés ............................. 39
3.5.2-Réaction : Conditions de déroulement et bilans de matières .................................................................................. 39
3.5.3. Simulation et programme Matlab ........................................................................................................................... 40
ANNEXE ............................................................................................................................................. 47
3
INTRODUCTION GENERALE
4
CHAPITRE 1 : ETUDE GENERALE SUR LES
REACTEURS CHIMIQUES
5
-INTRODUCTION :
"Génie de la réaction chimique" est une branche du génie des procédés qui traite la méthode
de réalisation rationnelle de la transformation des substances et la méthode de réalisation de
la réaction:
Les réacteurs :
Si on visite les diverses usines où sont réalisées les diverses productions chimiques, on peut
identifier le réacteur dans lequel a lieu la transformation chimique, on sera étonné de la
variété des formes et des tailles de ces derniers.
6
1.1-GENERALITES SUR LES REACTEURS CHIMIQUE
1.1.1-définition d’un réacteur chimique :
Un réacteur chimique est tout appareillage permettant de réaliser une réaction chimique,
C’est-à-dire de transformer des espèces moléculaires en d’autres espèces moléculaires
déterminées.
L’appellation des réacteurs chimiques est limitée aux cas ou la transformation chimique est
effectuée dans le but de produire une ou plusieurs espèces chimiques déterminées où
d’éliminer d’un mélange un ou plusieurs composés.
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Dans ce régime la température évolue en fonction du temps ce qui correspond en générale à
la phase de la mise en marche du réacteur, ou dans le cas où le fonctionnement du réacteur
est prévu autour d’un point instable dans ce cas le réacteur doit être doté d’une surface
d’échange de chaleur et d’un système de la régulation de la température, pour éviter un
fonctionnement exotique.
C’est un appareillage dans lequel les réactifs sont introduits au début de l’opération ; après
avoir été mis en condition de température et de pression, la réaction se déroule jusqu’au taux
de transformation désiré .
8
C-Réacteur tubulaire à écoulement piston
Le réacteur à écoulement piston est une représentation idéale du réacteur tubulaire réel, dans
ce réacteur (REP) le mélange réactionnel se déplace par tranche parallèle. Dans ce réacteur
on considère que le mélange radial est maximal (profil plat de la vitesse d’écoulement), et le
mélange axial est nul (existence de gradient de concentration et de température suivant l’axe
de l’écoulement) dans un réacteur piston une condition nécessaire et suffisante de
l’écoulement est que toutes les particules entrées ensemble aient le même temps de séjour
dans le réacteur.
f5 : Réacteur tubulaire a écoulement piston
Le réacteur tubulaire est constitué dans sa forme élémentaire d’un tube à l’intérieur du quel
circule le milieu réactionnel. Lorsqu’un fluide circule à l’intérieur d’un tube deux régimes
d’écoulement peuvent être distingués.
➢ Le régime laminaire (Re < 2000)
➢ Le régime turbulent (Re >= 4000)
Le profil des vitesses linéaires, pour le régime laminaire est une forme parabolique, alors que
pour le régime turbulent le profil est relativement plat sur la plus grande partie de la section
du tube, avec cependant des fluctuations de faibles amplitudes
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On voit bien que le régime tubulaire est celui qui a plus de similitude avec l’écoulement
piston. En effet le profil des vitesses tend à devenir de plus en plus plat quand le nombre de
Reynold augmente.
Parmi ces facteurs, on distingue les facteurs physiques (notamment la température) d'une
part et les quantités (ou concentrations) de substances présentes dans le milieu réactionnel
(notamment les réactifs) d'autre part.
Lors du calcul de la vitesse à laquelle une réaction a lieu, la loi des vitesses de réaction stipule
que la concentration des réactifs a un impact sur la vitesse de la réaction. Prenons l'exemple
hypothétique suivant. Disons que aA + bB se combinent pour former cC + dD à une
température spécifique. L'équation pour cela est la suivante : A + B C + D Comme vous
pouvez le voir, l'expression quantitative de cette équation à travers la loi des vitesses de
réaction nous donne beaucoup plus d'informations sur la façon dont les réactifs modifient la
vitesse de la réaction.
Formule :
V = k × [A]^(x) × [B]^(y)
Où :
V représente la vitesse de la réaction
K représente la constante de vitesse
[A], [B] représentent les concentrations des réactifs, exprimées en mol/L
X et y représentent l'ordre de la réaction en fonction de chacun des réactifs
Certains aspects sont à ne pas oublier concernant la loi des vitesses de réaction :
• La loi de vitesse de réaction ne peut être déterminée qu'à partir des résultats d'une
expérience.
• La loi de vitesse de réaction ne dépend pas des coefficients de l'équation d'une réaction.
• Seules les concentrations des réactifs en phase gazeuse ou aqueuse sont prises en
considération dans l'écriture de l'expression algébrique de la loi.
11
On détermine la valeur des exposants de manière expérimentale en se basant sur l'effet du
doublement de la concentration.
La vitesse double. 1
La vitesse
2
quadruple.
La vitesse augmente
3
de huit fois.
Tableau 2 : Effet sur la vitesse de la réaction selon l’ordre par rapport aux réactifs
Exemple de Unité de la
Ordre de la
loi de constante
réaction
vitesse de vitesse
0 v=k mol/(L⋅s)
1 v = k × [A] s-1
v=k×[A]2
2 v = k × [A] L/(mol⋅s)
× [B]
v=k×[A]3
3 v = k × [A] L2 /(mol2⋅s)
2 × [B]
12
1.2.1.2 Les facteurs influençant sur la vitesse de la réaction :
La vitesse des réactions est sous la dépendance de plusieurs facteurs. On peut citer :
• la température,
• la quantité des réactifs présents (en solution c'est la concentration des réactifs qui
intervient),
• la présence d'un catalyseur qui peut accélérer la réaction ou d'un inhibiteur qui peut la
ralentir,
Le facteur le plus important est la température, car dans de nombreux cas, l'énergie
thermique peut en fait combler la barrière énergétique qui existe entre l'état initial du système
(mélange de réactifs) et l'état final (produits formés).
Un autre paramètre important est l'état de la matière. De ce point de vue, les réactions les
plus favorables sont celles qui se déroulent au sein d'une seule phase (liquide : solution,
mélange liquide miscible ou gazeux). En effet, dans ces cas, les molécules de réactifs sont
dans la même phase et entrent donc facilement en contact pour réagir.
Un réacteur idéal est une configuration réactionnelle particulièrement simple dans laquelle
les conditions hydrodynamiques et physiques sont idéalisées et déterminées ; les
phénomènes de perte de charge (baisse de concentration) et de diffusion sont ignorés, il n'y
a pas de gradients de pression et de température, etc.
Considérons comme point de départ une équation générale pour faire réagir n'importe quel
composant. En général, les régimes sont considérés comme permanents. Lorsqu'il y a une
perturbation du système, le terme de perturbation sera inclus. Sinon, le terme correspondant
n'est pas inclus. Dans la plupart des cas, ce type de réacteur est utilisé pour des réactions en
phase liquide, donc le volume est constant. Si une réaction en phase gazeuse se produit, nous
devrons tenir compte du changement de volume.
𝐹𝑗0 − 𝐹𝑗 + 𝑟𝑗 𝑉 = 0
Alors :
𝐹𝐴0 𝑋𝐴 = (−𝑟𝐴 )𝑉
𝐹𝐴0 (1 − 𝑋𝐴𝑒 ) − 𝑟𝑠 𝑉 = 𝐹𝐴0 (1 − 𝑋𝐴𝑠 )
𝐹𝐴0 (𝑋𝐴𝑠 − 𝑋𝐴𝑒 ) = 𝑟𝑠 𝑉
𝐹𝐴0 (𝑋𝐴𝑠 − 𝑋𝐴𝑒 )
𝑉=
𝑟𝑠
14
𝑉 𝐶𝐴0 (𝑋𝐴𝑠 − 𝑋𝐴𝑒 ) 𝐶𝐴𝑒 − 𝐶𝐴𝑠
𝜏= = =
𝑄0 𝑟𝑠 𝑟𝑠
La figure ci-dessous représentation graphique du temps de séjour dans un RCPA :
𝑑𝑛𝑗
∫ 𝑟𝑗 d𝑉 =
𝑑𝑡
𝑑𝑛𝑗
𝑟𝑗 𝑉 =
𝑑𝑡
On obtient une expression égale au débit déjà défini, représentant la variation du nombre de
moles d'un composant, d'un réactif ou d'un produit, par unité de volume, dans un système
fermé. Nous devrons nous rappeler que si le taux correspond à la formation du produit, il a
un signe positif (rj). D'autre part, et si le taux correspond à la transformation du réactif, il a
un signe négatif (-rj).
𝐴 →Produits
𝑛
𝑛𝐴 = 𝑛𝐴0 (1 − 𝑋𝐴 )
Alors :
𝑋𝐴
1 𝑑𝑥𝐴
𝑡 = 𝑛𝐴0 ∫
0 𝑉 (−𝑟𝐴 )
𝑋𝐴
𝑑𝑥𝐴
𝑡 = 𝐶𝐴0 ∫
0 (−𝑟𝐴 )
Les concentrations et donc les débits molaires et les vitesses de réaction varient d'un réacteur
à l'autre. Un équilibre différentiel est atteint. En considérant un schéma simplifié permanent,
comme dans le cas précédent, on obtient :
En effectuant l'équilibre dans l'élément dV, considérant que la section du tube est constante,
on obtient : 𝐹𝑗 − (𝐹𝑗 + 𝑑𝐹𝑗 ) + 𝑟𝑗 𝑑𝑉 = 0
Alors : 𝑑𝐹𝑗 = 𝑟𝑗 𝑑𝑉
𝐹𝐴 = 𝐹𝐴0 (1 − 𝑋𝐴 )
Remarquons encore que, selon la définition adoptée à l'origine, dans la conversion des
réactifs, la vitesse a un signe négatif, tandis que dans la formation des produits, la vitesse a
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un signe positif. Dans tous les cas il est possible d'intégrer le volume total du réacteur V et
la conversion finale XA réalisée. Si nous utilisons la définition de l'espace-temps t (temps de
contact), elle relie le volume du réacteur au débit volumique.
𝑽
𝝉 = 𝒗 (𝒃)
𝑽 𝒙 𝒅𝑿
On trouve : 𝝉= = 𝑪𝑨𝟎 ∫𝟎 𝑨
𝝂𝟎 𝒓𝒋
D’où : 𝑭𝑨 = 𝑪𝑨𝟎 𝒗𝟎
Dans ce cas, il est important de noter que la conversion est définie en termes de réactif
limitant. En termes de cinétique, nous utilisons ces systèmes dans des conditions idéales de
température constante
Nous trouvons alors la même expression de temps de séjour pour les types de réacteurs
fermés et continus à écoulement piston :
𝑋𝐴 𝑋𝐴
𝑑𝑋𝐴 𝑑𝑋𝐴
𝑡 = 𝐶𝐴0 ∫ = 𝐶𝐴0 ∫ 𝑛
0 𝑟𝑗 0 𝑘𝐶𝐴0 𝑓(𝑋𝐴 )
17
1.4-CONCLUSION
18
Chapitre 2 : Étude générale sur Le
logiciel Matlab
19
2.1-INTRODUCTION : Logiciel SIMULINK ET MATLAB : définition et
propriétés
Le programme peut être utilisé comme bloc-notes pour évaluer les expressions saisies sur la
ligne de commande et peut également être utilisé pour exécuter de gros programmes pré-
écrits. MATLAB est facile à utiliser grâce à son interface de ligne de commande et sa
structure orientée fichier. Il est indépendant de la plate-forme et peut donc être installé sur
différents systèmes d'exploitation tels que Windows, Vista, Linux et Macintosh. De plus,
MATLAB est livré avec une vaste bibliothèque de fonctions prédéfinies qui fournissent des
solutions testées et prépackagées pour de nombreuses tâches d'ingénierie de base.
MATLAB fournit des milliers de fonctions intégrées pour les calculs mathématiques,
scientifiques et techniques courants. Vous pouvez utiliser ces opérations arithmétiques pour
effectuer des calculs numériques, comme l'addition de deux nombres, l'élévation des
éléments d'un tableau d'une puissance donnée ou la multiplication de deux matrices. Le
langage matriciel de MATLAB est le moyen le plus naturel au monde d'exprimer les
mathématiques computationnelles. Les graphiques intégrés facilitent la visualisation et la
compréhension des données.
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d'un moteur de simulation basé sur les événements, complétant le moteur de simulation basé
sur le temps de Simulink. De plus, il existe plusieurs outils de génération de code comme
Simulink Coder et Embedded Coder qui peuvent générer du code dans divers langages tels
que C, C++, CUDA, PLC, Verilog et VHDL, facilitant le déploiement direct sur les systèmes
embarqués.
Affichera la fenêtre Figure comme indiqué dans la figure ci-dessous et stockera le résultat
de l'appui sur le bouton de l'utilisateur dans la variable mypick.
21
Il y a trois boutons, dont les valeurs équivalentes sont 1, 2 et 3. Par exemple, si l'utilisateur
appuie sur le bouton Sausage, alors mypick aura la valeur 3 :
Mon choix =3
Notez que les chaînes 'Shroom', 'Cheese' et 'Sausage' ne sont que des étiquettes sur les
boutons. La valeur réelle de la pression sur le bouton dans cette situation serait 1, 2 ou 3.
Un script qui utilise cette fonction de menu utiliserait alors une instruction if-else ou une
instruction switch pour effectuer une action en fonction du bouton enfoncé. Pour illustration,
le script ci-dessous imprime simplement quelle pizza commander, en utilisant une instruction
switch.
Voici une illustration de l'exécution de ce script et du clic sur le bouton Sausage : >>
pickpizza
Lorsqu'une expression case est vraie, MATLAB® exécute les instructions correspondantes
et quitte le bloc switch
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Un switch expression évalué doit être un scalaire ou un vecteur de caractères. Une case
expression évaluée doit être un scalaire, un vecteur de caractères ou un tableau de cellules
de scalaires ou de vecteurs de caractères.
Le bloc otherwise est facultatif. MATLAB exécute les instructions uniquement lorsqu'aucun
cas n'est vrai
Exemple:
switch n
case -1
disp('negative one')
case 0
disp('zero')
case 1
disp('positive one')
otherwise
disp('other value')
end
Fonction ODE45 :
ODE45 est généralement la fonction de choix parmi les solveurs ODE. Il compare les
méthodes d'ordres quatre et cinq pour estimer l'erreur et déterminer la taille du pas. ODE45
est si précis que son comportement par défaut consiste à utiliser son interpolant pour fournir
des résultats à des points intermédiaires.
Les ODE simples qui ont un seul composant de solution peuvent être spécifiés en tant que
fonction anonyme dans l'appel au solveur. La fonction anonyme doit accepter deux entrées
(t,y), même si l'une des entrées n'est pas utilisée dans la fonction.
23
Exemple:
y′=2t.
tspan = [0 5];
y0 = 0;
[t,y] = ode45(@(t,y) 2*t, tspan, y0);
plot(t,y,'-o')
Fonction simset:
La commande simset crée une structure appelée options, dans laquelle les paramètres de
simulation nommés et les propriétés du solveur ont des valeurs spécifiées. Tous les
paramètres et propriétés non spécifiés prennent leurs valeurs par défaut. Il suffit d'entrer
suffisamment de caractères de début pour identifier de manière unique le paramètre ou la
propriété.
Exemple:
myoptions=simset('SrcWorkspace','current',..'DstWorkspace','current',...'ReturnWorkspace
Outputs', 'on');
Fonction simout:
SimOut = sim ( model Name , Name, Value ) simule le modèle spécifié par model Name
avec des options spécifiées à l'aide d'un ou plusieurs arguments nom-valeur. Par exemple,
vous pouvez modifier la valeur d'un paramètre de configuration de modèle pour la simulation
en spécifiant le nom et la valeur du paramètre en tant qu'argument nom-valeur.
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Fonction out 1:
Créer un port de sortie pour le sous-système ou la sortie externe output bloque les signaux
de liaison d'un système vers une destination en dehors du système. Ils peuvent connecter des
signaux provenant d'un sous-système à d'autres parties du modèle. Ils peuvent également
fournir des sorties externes au niveau supérieur d'une hiérarchie de modèles.
Fonction to workspace:
Enregistrer les données dans ¨. Workspace ¨.à partir du modèle Simulink.
Le bloc To Workspace enregistre les données connectées à son port d'entrée dans workspace
à partir d'un modèle Simulink. En règle générale, les données consignées sont renvoyées
dans workspace de base. Lorsque vous simulez un modèle par programmation dans une
fonction, les données enregistrées sont renvoyées dans workspace de la fonction. Pendant la
simulation, les données enregistrées sont transmises à l'inspecteur de données de simulation.
Les données enregistrées sont écrites dans workspace lorsque la simulation s'interrompt ou
s'arrête.
Vous pouvez utiliser le bloc to workspace pour consigner les données d'un signal. Le bloc to
workspace prend en charge la journalisation des données scalaires et multidimensionnelles,
y compris les données pour les signaux de taille variable.
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Symbole
de schéma
Nom Utilité
bloc
Outil d’addition
et
Add
Soustraction
26
Chapitre 3 : La SIMULATION DES
REACTEURS IDEAUX
27
3.1-INTRODUCTION :
Simulink peut être utilisé pour simuler des réacteurs chimiques en utilisant un système de
réaction chimique comme base de votre modélisation. On peut également utiliser le kit
d'outils d'identification du système pour identifier les paramètres du modèle à partir des
données de mesure. Et on peut ensuite utiliser le modèle identifié pour simuler le
comportement du réacteur dans Simulink.
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CSTR fonctionne en régime permanent et la vitesse de réaction est basée sur la concentration
des réactifs à l’intérieur du réacteur. Les conditions spécifiques qui se déroulent dans un
k1
A B
La valeur de chaque paramètre contenu dans les équations est regroupée dans ce tableau :
Ca Concentration de 5 mol/L
l'espèce A
-Le but principal de cette simulation c’est de déterminer les solutions graphiques des
équations différentielles qui représente les bilans de matières d’espèce A
-On s’appuie sur la commande simset pour transférer les résultats vers MATLAB Workspace
29
FIG 9 : PROGRAMME DE SIMULATION (SCHÉMA-BLOCS) FIG 10 : RÉSULTAT DE LA VARIATION DE LA
CONCENTRATION EN FONCTION DE TEMPS
(s)
30
3.2.3.3- Interprétation de résultats et comparaison
-À partir de ces résultats, on note qu’on a une cohésion entre le modèle Simulink et le
modèle Matlab, les résultats
Obtenus sont presque les mêmes, en gardant les mems valeurs des paramètres et les mêmes
intervalles de temps
Les réactions de Van de Vusse sont un groupe de réactions chimiques qui peuvent être
modélisées dans un réacteur à cuve agitée continue (CSTR). La vitesse de réaction pour
chaque réaction est déterminée par les concentrations des réactifs et les constantes de vitesse
de réaction. La concentration de chaque espèce dans le réacteur peut être modélisée à l'aide
d'un ensemble d'équations différentielles décrivant le bilan massique de chaque espèce. Ces
équations peuvent être résolues pour déterminer la concentration à l'état d'équilibre de
chaque espèce dans le réacteur.
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3.3.2-Réaction de van der Vusse : Conditions de déroulement et Bilans de
matières
La réaction se déroule dans ans les conditions de fonctionnement nominales indiquées dans
le tableau ci-dessous, la concentration à l'état d'équilibre de l'espèce B (CB) est de 1 mol/L et
celle de l'espèce A est de 2,5 mol/L
Pour simplifier le problème, nous supposons que l'intérieur du réacteur est un mélange
parfait. Cette hypothèse permet de considérer que les concentrations de CA et de CB des
espèces A et B sont les mêmes à l'intérieur et à l'extérieur du réacteur.
Le réacteur est également considéré comme fonctionnant en mode continu, ce qui signifie
que le débit d'entrée F est le même que le débit de sortie.
On note également qu’on va baser sur l’étude des bilans de métiers pour effectuer notre
simulation, et qui sont représentés sous formes des équations différentielles de premier ordre,
montrant l’évolution des concentrations des deux réactifs A et B en fonction de temps.
𝑑𝐶𝐴 𝐹
= −𝑘1 𝐶𝐴 − 𝑘3 𝐶𝐴2 + (𝐶𝐴𝑓 − 𝐶𝐴 )
𝑑𝑡 𝑉
𝑑𝐶𝐵 𝐹
= 𝑘1 𝐶𝐴 − 𝑘2 𝐶𝐵 + (𝐶𝐵 )
𝑑𝑡 𝑉
-La valeur de chaque paramètre contenu dans les équations est regroupé dans ce tableau
V Volume du réacteur 1 L
32
3.3.3-Simulation et programme Matlab
3.3.3.1-Modele Simulink
On se base sur les conditions nominales de réaction, et on détermine les variables qui sont
considérées comme mesurées, manipulées ou à contrôler sont les suivantes :
• Variable manipulée : F
• Variable à contrôler : CB
-Le but principal de cette simulation c’est de déterminer les solutions graphiques des
équations différentielles qui représente les bilans de matières des espèces A et B
-On s’appuie sur la commande simset pour transférer les résultats vers MATLAB Workspace
33
3.3.3.2 Modèle Programme Matlab
Le programme Matlab nous permet de résoudre ces équations différentielles en utilisant la fonction
ode45
(s)
Obtenus sont presque les mêmes, en gardant les mems valeurs des paramètres et les mêmes
intervalles de temps.
34
réactifs sont progressivement fusionnés dans la réserve. Une fois que la conversion cible est
atteinte, les produits n'ayant pas réagi et résultants sont déchargés du réservoir, et le cours
peut être lancé à nouveau. Fonctionnant de manière non stationnaire et ouverte comme le
CSTR, les réacteurs semi-continus sont des systèmes à une seule cuve ressemblant à ceux
des réacteurs discontinus.
Dans notre cas, l'espèce A est introduite dans le réacteur puis chauffée pendant 30 minutes,
cette température est nécessaire au procédé. Ensuite, l'espèce B est ajoutée au réacteur à un
débit variable jusqu'à la fin de la recette. La procédure a des limitations associées au temps,
à la température et au débit d'alimentation des espèces B. L'objectif de la procédure est de
produire une concentration bien déterminée de C à la fin de la recette.
Les équations suivantes décrivent les réactions série-parallèles ayant lieu dans le réacteur
utilisé en mode semi-continu :
k1
A+B C
k2
B+C D
r1 =k1CAC r2 = k2CBCc
35
On note également qu’on va baser sur l’étude des bilans de métiers pour effectuer notre
simulation, et qui sont représentés sous formes des équations différentielles de premier ordre.
La première équation décrit la réduction de l'espèce A due à la réaction entre les espèces A
et B. La deuxième équation décrit la variation de la substance B, qui est réduite en raison de
sa consommation dans la réaction avec les substances A et C, mais en raison de son ajout au
mélange dans la recette. Et la dernière équation décrit le changement de l'espèce C, qui est
produit par la réaction entre les espèces A et B, mais il est réduit par sa réaction avec l'espèce
B pour produire l'espèce D.
𝑑𝐶𝐴 𝑄𝑓
= −𝑘1 𝐶𝐴 𝐶𝐵 − (𝐶 )
𝑑𝑡 𝑉 𝐴
𝑑𝐶𝐵 𝑄𝑓
= −𝑘1 𝐶𝐴 𝐶𝐵 − 𝑘2 𝐶𝐵 𝐶𝐶 + (𝐶 − 𝐶𝐵 )
𝑑𝑡 𝑉 𝐵𝑓
𝑑𝐶𝑐 𝑄𝑓
= 𝑘1 𝐶𝐴 𝐶𝐵 − 𝑘2 𝐶𝐵 𝐶𝑐 − (𝐶 )
𝑑𝑡 𝑉 𝐶
CA Concentration de 1 L
l’espèce A
CB Concentration de 0 mol/L
l’espèce B
CC Concentration de 0 h-1
l’espèce C
36
3.4.3-Simulation et modèle de programme Matlab
3.4.3.1. Modèle Simulink
On se base sur les conditions nominales de réaction, et on détermine les variables qui
sont considérées comme mesurées, manipulées ou à contrôler sont les suivantes :
• Variable manipulée : Qf
• Variable à contrôler : V et Ce
-Le but principal de cette simulation c’est de déterminer les solutions graphiques des
équations différentielles qui représente les bilans de matières des espèces A, B et C
-On s’appuie sur la commande simset pour transférer les résultats vers MATLAB Workspace
37
Fig 22: Résultats de la variation de concentration en fonction du temps
3.4.3.2-Modéle Matlab :
(s)
À partir de ces résultats, on note qu’on a une cohésion entre le modèle Simulink et le
modèle Matlab, les résultats
Obtenus sont presque les mêmes, en gardant les mems valeurs des paramètres et les mêmes
intervalles de temps
39
𝐸
𝑑𝐶𝐵 (− ) 𝑞
= −𝑘0 𝑒 𝑅𝑇 𝐶𝐴 + (𝐶𝐴𝑓 − 𝐶𝐴 )
𝑑𝑡 𝑉
-La valeur de chaque paramètre contenu dans les équations est regroupé dans le
tableau suivant
• Variable à contrôler : T
-Le but principal de cette simulation c’est de déterminer les solutions graphiques des
équations différentielles qui représente les bilans de matières des espèces A, B et C
-On s’appuie sur la commande simset pour transférer les résultats vers MATLAB Workspace
40
Fig 26 : Programme de transfert vers workspace
41
3.5.3.2 modèles Matlab
(s)
À partir de ces résultats, on note qu’on a une cohésion entre le modèle Simulink et le modèle
Matlab, les résultats Obtenus sont presque les mêmes, en gardant les mems valeurs des
paramètres et les mêmes intervalles de temps.
La fonction menue nous permet de choisir le réacteur qu’on veut démarrer parmi autres.
42
Voici donc le script Matlab en utilisant la fonction menu avec la fonction switch and case.
43
Annexe : Programme « Menu »
44
CONCLUSION GENERALE :
La simulation des procédés industriels joue un rôle important dans la conception, l'analyse
et le contrôle des procédés industriels. En effet, grâce à ces deux outils, nous pouvons
analyser la performance des processus existants, conception de nouveaux processus,
concevoir et tester des stratégies de conduite performantes pour les rendre possibles et
maintenir le processus aussi près que possible de son fonctionnement optimal
Le but de ce travail est principalement de simuler les réacteurs chimiques parfaitement agités
non isothermes. La méthode utilisée est la simulation par le logiciel Matlab.
Le modèle mathématique a été développé à partir des bilans de matières sur chaque réacteur
chimique. Grâce à ce modèle et suite à des simulations en régime permanent nous avons
étudié les performances des réacteurs vis-à-vis des changements de ces principaux
paramètres de fonctionnement à savoir : la concentration, la température, le débit
d’alimentation…
D'après les résultats obtenus, nous avons réussi à déterminer les solutions graphiques des
équations différentielles qui représente les bilans de matière des espèces A et B de chaque
réacteur chimique.
L’outil avec lequel nous avons développé nos simulations est le Logiciel Matlab. C’est un
environnement destiné au calcul scientifique et peut être utilisé en ligne pour plusieurs types
de procédé : traitement de signal et d’image, le contrôle de procédés industriels… Matlab est
rarement utilisés en génie des procédés et la mise en œuvre de simulation des procédés
industriels par Matlab, c’est ce que nous avons constaté dans notre travail. Par conséquence,
les applications de Matlab en génie des procédés nécessitent une double compétence :
Programmation en Matlab et simulation des phénomènes physico chimiques aperçus en
génie des procédés.
45
Liste des figures :
46
Références et sites de recherches :
47