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Sujet

Dans le texte de Chateaubriand" le rnrrateur indigné par le co[rportement des assaillants, leur
crie : n Est-ce
comme cela que vous entendez la liberté ? »
La quête de la liberté peut-elle, selon vous, justifier certains actes de violence et de barbarie ?
Exprimez votre point de rnre sur cette question en l'appuyant par des ârguments et des exemples empruntés
à
I'acûmlité et à vos lectures.

oéveloppemenl
Introduction possible ,
Les grands mouvements révolutionnaires conduits au norn de Ia liberté donnent souvent lieu à dérives
erà de nombreux excès. L'exemple le plus significatif nous est donné dâns ce tex'te par la en
colère vis-à-üs des aristocrates, et où l'on voit les assaillanu de 1'liôtel garni brandir au comme
des étendards, des têtes d'aristocrates décapités. Le narrateur. indigné leur crie : « comme cela
que vous entendez la liberté ? » La colère et les reproches du narrateur sont-ils ? de la liberté
peut-elle justifiql' certains excès, en particulier certains actcs de violcnce et de faut y regarder de
plus près.

I
Ü#i-* * sa corère er son indisntion
"orr**riand, de populations civiles,
par ou par l'opprimé, est
a Gaza enjanvier 2009 nous
révoltent autant que les attentats du l1 septembre, demiers, à en croire leurs commanditaires.
avaient pour objectif de combattre l'injustice et amencârn.
Les actes de violcnce, les âitentats en
pcui'cnt s'a-"érer incfficaces. La riposte cic
en une véritable boucherie.
@ Il existe d'auûes moyens que la se battre et faire valoir ses droits. L'exemple de Gandiri,

I l'apôtre de la non-violence en
sans verser une seule goutte de
que la libcrté ct I'indépendance peuvent être reconquises

r t- recours à la force et à la
Les guerres
le droit de faire
Les grandes
s'ar,érer quelquefo i s néccssaire
: lc Droit ltntemational
tout

force afur de ch.tsser I 'occupant et de libérer leurs territoires.


ou colonisés

qu'a comlucs l'histoire dc l'lluurarrité, notaluncnt la Rér,olution française de


1789 et la Bolchér,iriue de 1917, auraicnl échoué cn I'absence de rCgirnes puissants ct fcnncs.
ô rêF.:r^rn.l [êr- Sals la F.obespicrrc, lcs rnesurcs feiurrs prises lirir cciui-ci, la violcncc, la guiliotiric ct lcs
des crrncmis dc la Réi,olutiorl h Frattcc aurart été nnerrnln n,rr Inc r\tric.^-^^.
I /urJùorsLr
mcnaçaient son irrdépcnrl.ancc, son tcrritoirc ct lcs acquis rlc la Rôvolution.

rs à la violerrce et à I'opliorr urilitaire csi quclqrrefnis n{ccssaire pour mcttre


fin à rur conflit amré
Nazie n' aurait pas capitulé sâns une inten,cntion nrilimre rles Allié.s. A en croire certains
si les funéricains n'avricnt pas cu rccours ù lr lorcc ct ù I 'inüuidsüon, sans lcs deuri bornbcs
atomiques larguées sur Hiroshirna et Nagasaki, Ie Ja1rcn n'aurait jamais capitulé et ia guerre
se
poursuivrait encore, jusqu'à nos jours, dans le pacifique.

Conclusion:
Cluque peuple, chaque individu a le droit de se battre et de utiiiter pour reconquérir sa liberté et sa d.ignité,
sans tomber pour autant dens le piège infemal de la violcnce et de ltbârbarie. Lâ quête de la
liberté .tp-tiqré
mais ae justifie pâs tous les excès cotnnüs en son nom. Dars Les Justes, une pièce d'e théâtre
d,Albert ô;-*,
Yanek, un jeune étudiant révolutionnaire, se ravise au dender ü1orneft et rfuu" de jeter une bombe sous le
carrosse du Grand Duc, celui-ci étant accompagné de sa fernme et de ses deux neveux,-de crainte
de passer pour
un assassin, Il regreue sa défaillance et tente de se justifier. Mais Dora, son amie le (assure et lui repond ir
: Za
mort des neveuN du grand-duc n'empêchera aucun enfant russe de nrourir cle Même dans la deitruction, il
faint.
y a un ordre, il y a des linüles. »
Peutétre a-t-elle un peu raison.

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