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2019/2020

Travail réalisé par :


-AALIL HASNA 1
Encadré par :
-BENMORGHI WAFAE 13
Pr CHBOURK Jamaa
-BNOULKACEM ZAKARIA 14
-BOUALI ZAKARIA 16
-NABIL EL BARHOUMI 21
I. Introduction

1. Présentation du nivellement géométrique de précision :


Le nivellement géométrique de précision est un procédé géodésique qui consiste en
la détermination des altitudes des points par rapport au géoïde et également à étudier la stabilité
d’un repère de nivellement par rapport aux autres repères voisins. Le nivellement de précision
utilise des matériaux spéciaux dotés d’une grande précision voire N3, niveau numérique Leica …
Plusieurs règles sont appliquées pour minimiser l’influence des erreurs systématiques, et des
corrections pour éliminer les erreurs accidentelles qui affectent le nivellement de précision : les
portées équidistantes, les contrôles de marche, le contrôle sur fermeture…
géométrique où on observe la dénivelée directement à l’aide d’un niveau permettant
d’avoir une ligne de visée parfaitement horizontal entre les deux mirs mises sur les points en
question.
Dans ce présent travail pratique nous allons s’appuyer sur le nivellement géométrique de
précision pour contrôler la stabilité du réseau altimétrique de l’IAV HASSAN II.

Le mode opératoire que nous allons utilisée est fondé sur la méthode de Merlin, qui
n’est rien d’autre que la méthode simplifiée de Cholesky.
Ce nivellement est opéré par un niveau de précision et consiste à réaliser deux
cheminements parallèles, voisins et indépendants pour déterminer et en même
temps contrôler la dénivelée entre les deux repères.

Figure 1: Schéma du cheminement double

Méthodologie d’observation :
En chaque station, l’observateur effectuera deux coups [Coup arrière et coup avant].
En chaque lecture, sera soulevée une observation de distance et une
observation du fil niveleur.
En d’autres termes, l’opérateur devrait stationner à mi-distance entre les deux paires
de crapauds, effectue sur chaque mire une lecture du fil et une observation de
distance pour le coup arrière et le coup avant.
Un contrôle de marche devrait s’effectuer au niveau de chaque station :

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NB : 4% est une valeur approximative, la vraie valeur de tolérance sera calculée par
propagation des erreurs dans les parties suivantes : voir1- ci-dessous

L’opération est donc répétitive, jusqu’à la fermeture des deux cheminements sur le repère
d’arrivée.
Les deux différences de niveaux le long de chaque cheminement devraient être
comparés à une tolérance.
Le résultat après correction des erreurs de cette méthode est la dénivelée vraie
entre deux repères.

2. Caractéristiques des altitudes calculées

Ils sont les mêmes caractéristiques que altitudes du réseau de nivellement marocain
[RNGM] : Nature de l’altitude : altitude orthométrique.
Surface de référence : surface de niveau d’altitude arbitraire nulle dont le point
fondamental est rattaché au marégraphe de Casablanca.
3. ERREURS AFFECTANT LE NIVELLEMENT DE PRECISION
1. Erreurs du milieu ambiant
a.Erreur due à la courbure terrestre
Du fait de la courbure de la terre, supposée sphérique une visée horizontale se propage
d’une façon rectiligne et fournit une lecture erronée sur la mire. L’effet de la courbure de la terre fait
apparaître les points de visées plus bas qu’ils ne les sont réellement.
Correction :

DhA 2
Sl = l′ a − la = √R N 2 + DhA 2 − R N =
√R N 2 + DhA 2 + R N

On remarquant queDhA ≪ R N , on peut écrire√R N 2 + DhA 2 + R N ≅ 2R N , donc :

Cr = Dh²/2*RN

Avec Dh : distance entre les deux repères.


RN : rayon de courbure de la terre.
 Cette erreur est éliminée par l’égalité des portées de chaque nivelée.
b.Erreur due à la réfraction atmosphérique :

La réfraction atmosphérique est un phénomène physique lié étroitement aux conditions


atmosphériques, et qui se caractérise par des changements de directions dans la propagation des
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rayons lumineux dans l’air.
Principe : En traversant une couche d’air homogène, un rayon lumineux se propage en une droite
mais à la surface limite entre deux couches de densités différentes, le rayon est dévié vers la couche
la plus dense.
A cause de la réfraction atmosphérique, la ligne de visée entre deux repères est une courbe qui
tourne sa concavité vers le bas provoquant ainsi une lecture plus petite que la lecture réelle.

L L
e

RN

Correction:
k ∗ (DhB 2 − DhA 2 )
Cr = −
2 ∗ RN

Avec : K : Coefficient de réfraction


R : Rayon de courbure de la terre.
On peut réduire son effet en opérant par des visées très courtes (50 à 60 mètres), en évitant
des visées rasantes et en assurant l’égalité des portées.
C. Niveau apparent
Les erreurs de sphéricité et de réfraction sont généralement considérées ensemble, en une erreur globale
nommée erreur de niveau apparent On définit donc la correction de niveau apparent, notéeCna , comme la
somme des corrections de sphéricité et de réfraction.

L’expression de la correction du niveau apparent à appliquer à une dénivelée ∆HABest :

Cna = Cs + Cr

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DhB 2 −DhA 2
 Cs = : Correction de la sphéricité terrestre.
2∗RN
k∗(DhB 2 −DhA 2 )
 Cr = − : Correction de réfraction atmosphérique.
2∗RN

Alors l’expression finale de la correction du niveau est :

2
(DhB 2 −DhA )(1−k)
Cna = C’est une correction nulle si les portées sont égales
2RN

La dénivelée est donc calculée par la formule


2
′ ′
(DhB 2 − DhA )(1 − k)
∆HAB =l a−l b+
2R N

2.Erreurs instrumentales

a. Erreur de collimation
Mécaniquement l’axe optique du niveau n’est jamais parfaitement horizontal même si la bulle est
calée ou le compensateur libéré. Cette erreur (collimation c) est proportionnelle à la longueur des
visées et s’élimine lorsque les portées sont égales.

 Calcul d’erreur
de collimation

La dénivelée réelle entre


A et B est∆HAB = ma −
mb . Si le niveau possède
un défaut de
perpendicularité ᶓ entre
l’axe optique (O) et l’axe
principale (P) ;
l’opérateur lit la dénivelée

∆HAB = m′a − m′b Or on peut écrire :

𝑚𝑎′ = 𝑚𝑎 + 𝐷𝐴𝐶 ∗ tan(𝜀)


{
𝑚𝑏′ = 𝑚𝑏 + 𝐷𝐶𝐵 ∗ tan(𝜀)

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𝑚𝑎′ − 𝑚𝑏′ = 𝑚𝑎 − 𝑚𝑏 + (𝐷𝐴𝐶 − 𝐷𝐶𝐵 ) ∗ tan(𝜀)
Si on veut déterminer l’angle de collimation, on procède un nivellement avec deux demi-portées
inégales puis en appliquant la formule suivante :

′′
(𝑚𝑎 − 𝑚′′𝑏) − (𝑚𝑎 − 𝑚𝑏 )
tan(𝜀) =
(𝐷𝐴𝐸 − 𝐷𝐵𝐸)

b. Erreur de lecture
Dans le cas de niveau numérique, la lecture s’affiche donc pas d’erreur de lecture. Mais pour le
niveau optico-mécanique, La lecture de l'appoint est effectuée sur un micromètre optique avec une
précision de 1/10 mm.
C'est à dire que :
l= 0.1 mm

c. Erreur de pointé
L'écart type angulaire
correspondant est :
=100 cc/G

G : Le grossissement de la lunette.
Si G=30, alors : = 10/3 cc  5.24 *10-6 rd.
Pour une distance de 30m, l'écart type de dénivelée est :
p= 30000*5.24*10-6mm.
C'est à dire que : p= 0.16 mm.

3.Erreurs systématiques liées aux mires :


a. Verticalité :

La verticalité des mires est assurée par le calage d’une bulle sphérique entre ses repères. La mire
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est alors dite « bullée ». Un défaut de bullage entraîne une erreur sur la lecture :

e = l ∗ (1 − cos α)
𝛼2 𝐼. 𝛼2
𝑒 = 𝐼 − 𝐼cos(𝛼) = 𝐼 . (1 − cos(𝛼)) ≃ 𝐼 1 − 1 − ≃
2 2

Avec: e la lecture sur la mire et α angle d'inclinaison en radians.


Exemple
Si la mire mesure l= 3m avec une inclinaison de la mire de α = 10−2 rd. Cela entraîne une erreur de
e = 3*103 *(1-cos (10-2 *180/Pi)) = 0.15mm proche de l'écart type du pointé. Cette erreur est
systématique, le contrôle des nivelles qui équipent la mire est donc impératif en nivellement de
précision.

b.Défaut du talon de mire

Le talon de la mire est constitué d’une pièce en acier trempée fixée à la partie inférieure de la mire.
Les mesures en nivellement de précision sont effectuées avec une résolution de 0.1mm, les défauts
du talon doivent donc être du même ordre de grandeur.
Défaut d'horizontalité du talon de mire

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Défaut d'horizontalité du talon de mire : Horizontalité du talon
On utilise généralement le centre du talon pour poser une mire mais ceci est parfois impossible. Il
faut le contrôler au niveau, en posant la mire sur un crapaud stable. On effectue des lectures
successives au centre du talon puis à ses 4 coins en contact avec le bossage du crapaud.
Zéro du talon
Le zéro de la mire doit être, en théorie, le bas du talon. Si on utilise la même mire pour déterminer
une nivelée cela n’a pas d’incidence, l’erreur d’origine s’annule entre la mesure arrière et la mesure
avant (coup avant et coup arrière) par différence de lecture.
Etalonnage des mires
Elles peuvent ne pas être conformes au mètre étalon et présenter des défauts de graduations. A
l’IGN on procède à leur étalonnage au comparateur à 0,01mm. On obtient une correction de la
forme C = β + αlecture Calculée par méthode des moindres carrés. Si l’on utilise 2 mires, il faut les
choisir avec un α identique. Quant à la constanteβ, elle s’élimine comme l'erreur de talon. Si les
deux mires ont même α on corrige la valeur de la dénivelée totale obtenue DN = Σdni de la
quantitéα.
Cette erreur est généralement faible, il faut cependant la prendre en compte lors de cheminement
à fortes dénivelées (en montagne par exemple).

II. L’ordre de mission

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L’ordre de mission du groupe :
 Réaliser un nivellement géométrique de précision du tronçon : topo14-fassi el fihri
[Observations terrain, contrôle et calcul de la dénivelée
 Compensation du réseau.
 Compensation des altitudes.
 Réalisation du profil en long du tronçon.

III. Démarche du travail-réalisation du réseau altimétrique général

Le travail terrain à consister à procéder à un nivellement de précision pour le


tronçon: TOPO bis fassi el fihri.

1. Matériel utilisé
1. Niveau de précision digital Leica
2. Deux mires de la même marque que le niveau utilisé
3. Un trépied
4. Six crapauds
5. Des piquets en bois et en fer

Remarque : Nous n’avons pas trouver de ruban, mais nous avons tout de même dû
respecter l’égalité de distance en tentant de calibrer et mesurer avec les pas.

2. Equipe

Nous étions cinq dans le groupe et nous avons tâcher à alterner les tâcher afin que
chaque opérateur contrôle son cout arrière et avant, et de réduire erreurs
susceptibles d’être provoquées par le facteur humain.

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De ce fait, le secrétaire prenait le rôle de l’opérateur et les porteurs de mire prendront la
relève dans les prochaines stations.

3. Précautions opératoires prises en considération :

 L’égalité de portée : avec une tolérance allant jusqu’à 1 mètre.


 Utiliser des visées courtes ne dépassant pas 20 mètres.
 Eviter les visées basses.
 Dégager le gazon avant d’enfoncer les pates des crapauds ou les piquets.
 Positionner les deux crapauds de telle façon qu’il y ait uniquement une vingtaine de
centimètres entre eux.
 Laisser au moins quatre crapauds enfoncés en arrière de la station pour
pouvoir se rattraper si nécessaire.
Ces précautions permettent de réduire l’effet de la courbure terrestre, l’erreur due au défaut
de réglage du niveau et à l’effet de la réfraction atmosphérique.

4. Déroulement de la partie terrain

En ayant préalablement préparée la fiche d’observation avant la séance de TP, notre


première étape consiste à stationner le niveaux digital leica, viser la mire sur le
repère, transcrire les observations sur la feuille et mettre les deux crapauds en
respectant respectivement la distance entre la station et le repère, séparés de
quelques centimètres et les observer.
De même, nous observons les deux crapauds déjà posés et posant encore une fois
deux autres crapauds représentant le coup avant de la station.
Les observations sont faîtes en mode standard, il fallait retranscrire les résultats sur
la fiche d’observations.
Nous avons suivi la même démarche, jusqu’au repère d’arrivée sur lequel nous avons fermé
les deux cheminements altimétriques

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Notant qu’au niveau du niveau digital, il n’est pas la peine de rendre l’axe optique de
l’instrument horizontal, déduite la lecture du fil niveleur et faire la moyenne d’un nombre

VI. Observations et Calculs :


Fiche des observations TP de nivellement de précision :
Chmnt 1 Chmnt 2 Chmnt 1 Chmnt 2
Arrière Avant Diff de lectures
des fils Nivel
dist Niv et Sup et Niv et Sup et dist
station arrière avant
arrière inf(G) niv(D) inf(G) niv(D) avant
18.93
18.97
S1 0.93874. 0.93874 1.06018 1.06240
18.97 0 0.00222
18.90
15.89 16.98
S2 1.24549 1.24766 1.23096 1.24178
15.89 16.98 0.00217 0.01082

17.61
18.29
S3 1.23897 1.24978 1.29914 1.28514 -
17.61 0.01081.
18.30 0.01400
13.53 13.33
S4 1.34227 1.32826 1.33428 1.33832 -
0.00404
13.66 13.35 0.01401
28.56
28.43
S5 1.27757 1.28153 2.20432 2.20432
28.56 0.00396
28.44

Tableau 1: Tableau des observations et de calculs du premier tronçon

Contrôle de marche :

CM= |NCG – NCD|i − |NCG – NCD|i+1

La tolérance adoptée est 0.4mm=0.0004 m


Toutes nos observations respectent le contrôle de marche
Calcul de dénivelées :
∆𝐻𝑐ℎ𝑒𝑚𝑖𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑖 = ∑ 𝐿Arrière _ ∑ 𝐿Avant

Donc :
 Cheminement 1

H(Ch1) = ∑ 𝐿Arrière (Ch1) _ ∑ 𝐿 Avant (Ch1)


Avec ∑ 𝐿Arrière (Ch1)=6,04304m et ∑ 𝐿Avant (Ch1)=7,12888m
Donc H(Ch1) = -1,08584 m

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 Cheminement 2
H(Ch2) = ∑ 𝐿Arrière (Ch2) _ ∑ 𝐿 Avant (Ch2)
Avec ∑ 𝐿Arrière (Ch2)=6,04597m et ∑ 𝐿Avant (Ch2)=7,13196m
Donc H (Ch2) = -1,08599 m
Calcul de la différence entre les deux cheminements :
𝒇 = ∆𝑯𝒄𝒉𝒆𝒎𝒊𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕𝟏 − ∆𝑯𝒄𝒉𝒆𝒎𝒊𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕𝟐 = 0,15 mm

Calcul de la tolérance :
La tolérance est donnée par la formule suivante :

𝑻 = 𝟐. 𝟕 × 𝟐√𝒏 𝝈𝑳
Avec n : le nombre des stations
et 𝝈𝑳 : 𝐥𝐚 𝐩𝐫é𝐜𝐢𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐥𝐞𝐜𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐦𝐢𝐫𝐞 =0,1mm

𝑻 = 𝟐. 𝟕 × 𝟐√𝟓 ∗ 𝟎, 𝟏=1,2 mm
Or on a 𝒇 = 0, 15 mm < 𝑻 =1, 2 mm donc la différence entre les 2 cheminements est
tolérable.
Calcul de la dénivelée moyenne :
La dénivelée moyenne est donnée par la formule suivante :

∆𝑯𝒄𝒉𝒆𝒎𝒊𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕𝟏 + ∆𝑯𝒄𝒉𝒆𝒎𝒊𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕𝟐
∆𝑯𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏𝒏𝒆 = = −𝟏, 𝟎𝟖𝟓𝟗 𝒎
𝟐
Et sa précision :
𝑯𝒎𝒐𝒚 = √𝐧 * 𝐋 Avec 𝐋 = 0,1mm et n=5
Donc 𝑯𝒎𝒐𝒚 =0.2 mm

𝐇𝐦𝐨𝐲𝐞𝐧𝐧𝐞 (𝒕𝒐𝒑𝒐𝒃𝒊𝒔 − −𝑽𝒆𝒕𝒐𝟓)= -1,0859 m


𝑯𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏𝒏𝒆 = 0,2 mm

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!!! Problème du 2éme tronçon :

Le deuxième tronçon a été exécuté correctement au terrain mais


malheureusement nous avons perdus l’image de la fiche d’observation que nous
avons pris avant de vous la donner. Nous n’avons pas pu vous contacter pour la
récupérée. Cette fiche contenait les dénivelés mesurés ainsi que les observations
et les dénivelées total de tous le tronçon top14-Fassi el fihri et son calcul de
précision.
Ce demi tronçon manquant de notre rapport était en tolérance.

Problèmes Rencontrés durant le TP:

Durant la dernière partie du deuxième tronçon la pente était plus ou moins


accidentée donc nous étions forcés à prendre des pas plus petits pour pouvoir
effectuer les mesures.
Nous étions sur une route fréquentée par les étudiants ; on a dû reprendre une
station à cause d’un étudiant qui n’avait pas fait attention et a fait bouger un
carpeau.

La compensation du réseau général:

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