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ROYAUME DU MAROC

OFPPT
Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail
DIRECTION RECHERCHE ET INGENIERIE DE FORMATION

RESUME THEORIQUE
&
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES

POLYGONATION
MODULE N°:14 ET
TRIANGULATION

SECTEUR : BTP
SPECIALITE : TECHNICIEN SPECIALISE
GEOMETRE TOPOGRAPHE

NIVEAU : TECHNICIEN SPECIALISE

Mars 2005
REMERCIEMENTS

La DRIF remercie les personnes qui ont contribué à l’élaboration du présent document.

Pour la supervision :

M. Khalid BAROUTI Chef projet BTP


Mme Najat IGGOUT Directeur du CDC BTP
M. Abdelaziz EL ADAOUI Chef de Pôle Bâtiment

Pour la conception :
M. Pavel Tsvetanov Formateur animateur CDC/BTP

Pour la validation :

M. Pavel Tsvetanov Formateur animateur CDC/BTP

Les utilisateurs de ce document sont invités à


communiquer à la DRIF toutes les
remarques et suggestions afin de les prendre
en considération pour l’enrichissement et
l’amélioration de ce programme.

DRIF

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Résumé de Théorie et
MODULE N°14: P0LYGONATION ET TRIANGULATION
Guide de travaux
pratiques

SOMMAIRE

PRESENTATION DU MODULE
RESUME DE THEORIE

I. TIANGULATION
1. RÉSEAU GÉODÉSIQUES
1.1. Historique de triangulation
1.2. La nouvelle triangulation (NTF)
1.3. Le nouveau réseau géodésique

2. ÉTABLISSEMENT DES CANEVAS PLANIMÉTRIQUES


2.1. Définition
2.2. Principe de densification
2.3. Canevas d’ensemble

3. MULTILATÉRATION
3.1. Coordonnées approchées par bilatération

4. L’ITERSECTION
4.1. Détermination d’un point approché à partir de deux visées.

5. LE RELÉVEMENT
5.1. Coordonnées approchées à partir de trios visées.

II. POLYGONATION

1. GÉNÉRALITÉS
1.1 Point d’appuis
1.2 Gisement
1.3 Réseau polygonal

2. TYPES DE CHEMINEMENT
2.1. Cheminement tendu (ou encadré)
2.2. Cheminement fermé
2.3. Calcul d’un cheminement tendu
2.4. Calcul d’un cheminement fermé

GUIDE DES TRAVAUX PRATIQUES

EVALUATION DE FIN DE MODULE

III. LISTE BIBLIOGRAPHIQUE

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Résumé de Théorie et
MODULE N°14: P0LYGONATION ET TRIANGULATION
Guide de travaux
pratiques

Durée : 84 H -

OBJECTIF OPERATIONNEL DE PREMIER NIVEAU


DE COMPORTEMENT

COMPORTEMENT ATTENDU

Pour démontrer sa compétence, le stagiaire doit savoir faire des


mesures des angles et les distances avec les instruments et les appareils
topographiques, savoir exprimer des points avec les coordonnes X et Y selon
les conditions, les critères et les précisions qui suivent.

CONDITIONS D’EVALUATION

• Test théorique
• Test pratique
• Travail en équipe

CRITERES GENERAUX DE PERFORMANCE

• Connaître les polygones


• Savoir les méthodes de mesure et calcul
• Savoir les exigences pour l’exactitude
• Savoir le système de triangulation
• Savoir les méthodes classiques pour détermination des
coordonnes X et Y
• Savoir déterminer les coordonnes avec G P S

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MODULE N°14: P0LYGONATION ET TRIANGULATION
Guide de travaux
pratiques

PRECISIONS SUR LE CRITERES PARTICULAIRS DE


COMPORTEMENT ATTENDU PERFORMANCE

1. Généralités • Définition d’un polygone


• Besoin de polygonation
• Appareils topographiques pour créer
un polygone

2. Polygonation • Les éléments d’un polygone


• Divers types de polygones
• Gisement d’une direction
• Calcul de gisement
• Exigences pour la forme d’un
polygone
• Angles intérieures et extérieurs
• Fermeture angulaire
• Tolérance angulaire
• Compensation des angles
• Exigences pour la compensation
• Mesures des polygones sur le terrain
• Calcul d’un polygone
• Fermeture et distribution des erreurs

3. Triangulation • Définition d’une triangulation


• Besoin d’un réseau de points
déterminé par des coordonnes X et Y
• Les différents ordres de réseaux
• Exigences pour chaque ordre pour
les cotés et l’exactitude
• Réseau principal et réseaux de
détails
• Détermination X et Y par intersection
• Divers types d’intersection
• Exactitude de mesure
• Correction Lambert
• Matérialisation des points existants
avec des balises
• Méthodes de mesure des angles
• Calcul d’un réseau de triangulation
avec un programme sur l’ordinateur
• Triangulation avec G P S
• Méthode de travail
• Exactitude de mesures
• Comparaison entre la méthode
classique et avec G P S

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Guide de travaux
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OBJECTIFS OPERATIONNELS DE SECOND NIVEAU

Le stagiaire doit maîtriser les savoirs, savoir-faire, savoir- percevoir ou


savoir- être jugés préalables aux apprentissages directement requis pour
l’atteinte de l’objectif de premier niveau, tels que :

Avant d’apprendre à 1 :
1. Savoir travailler avec les appareils topographiques

2. Savoir les avantages pour présentation des divers points sur


le terrain avec des coordonnées X et Y

3. Savoir les places des points de triangulation

Avant d’apprendre à 2 :
1. Savoir les diverses méthodes topographiques pour les mesures
des angles et des distances

2. Connaissances pour les calculs avec les coordonnes X et Y

3. Savoir stabiliser les points sur place

4. Savoir le temps convenable des mesures pour éviter la réfraction

5. Savoir choisir l’appareil topographique nécessaire pour l’exactitude


des mesures

Avant d’apprendre à 3 :
1. Connaissance sur le système de triangulation et les places des points,
matérialisés avec des balises sur le terrain

2. Savoir travailler avec les carnets topographiques pour les points


de triangulation

3. Savoir les possibilités des appareils topographiques pour chaque


mesure selon l’ordre de triangulation

4. Savoir les diverses méthodes topographiques pour les mesures


des angles pour assurer l’exactitude nécessaire

5. Connaissances sur l’organisation de l’équipe pour les mesures,


stabilisation et déplacement

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Guide de travaux
pratiques

PRESENTATION DU MODULE

Le module :« P0LYGONATION ET TRIANGULATION » s’apprend pendant


le quatrième semestre de formation, donc dans la deuxième année de formation.

Il est dispensé en 84 heures.

Le module N°14 consiste à doter le géomètre topographe avec une


connaissance générale sur la polygonation et triangulation et de lui faire
apprendre les méthodes générales à faire des mesures et des calcules
topographique, destinés pour élaboration des plans topographiques dans la
réalisation des travaux en construction sur le chantier ou bien dans
élaboration des études dans un bureau d’étude.

Le module a été élaboré en deux parties : Résumé de théorie et Guide de


travaux pratique

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Guide de travaux
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POLYGONATION

ET
TRIANGULATION

RÉSUMÉ DE THÉORIE

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Guide de travaux
pratiques

I.TRIANGULATION

1. RÉSEAUX GÉODÉSIQUES

Un réseau de points connus en planimétrie est nécessaire pour effectuer la


majorité des travaux de topographie. Ce n’est pas indispensable dans le cas où le
travail sera effectué en repère local (petits chantiers ou chantiers isolés). L’Institut
Géographique National (IGN) a donc implanté en France un réseau de points dits «
géodésiques » (voir la carte figure 2.39. sur laquelle on distingue la triangulation du
1er ordre achevée en 1958).

La détermination des points géodésiques s’est faite par la méthode de


triangulation, qui consiste à mesurer les angles et quelques côtés des triangles
accolés dont les sommets sont les points géodésiques.
La résolution de ces triangles donne les positions relatives des sommets. Le
problème étant d’implanter sur le territoire un ensemble plus ou moins dense de
points, on procède par triangulations emboîtées ou ordres géodésiques
hiérarchisés, respectant ainsi le principe « aller de l’ensemble au détail ». Cela
permet d’assurer une précision homogène entre les différents ordres de réseaux.

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Guide de travaux
pratiques

1.1. Historique de triangulation


Le but initial de la triangulation consiste à connaître la forme et les dimensions
de l’ellipsoïde terrestre, puis d’autres objectifs sont venus s’y ajouter ; ainsi elle a
servi :
• d’ossature à la carte de France à petite échelle ;
• de base à l’établissement des plans cadastraux à moyenne échelle ;
• de canevas pour les plans à grande échelle établis pour les grands
travaux ;
• aux besoins militaires.
L’évolution a imposé des plans à des échelles de plus en plus grandes et donc
des canevas de plus en plus précis :
• en 1792, Méchain (1744 –1804) et Delambre (1749–1822) ont mesuré
l’arc de méridien de Dunkerque à Barcelone en vue de la détermination de
l’unité de longueur. Cette chaîne méridienne fut le point de départ de la
triangulation qui a servi de base à la carte d’état-major au 1/80 000 ;

• en 1873 débutent les travaux de la Nouvelle Triangulation Française


(NTF). Mais il n’a pas été possible d’utiliser les points de l’ancienne car la
précision s’est avérée insuffisante, de nombreux points étant des pins,
hêtres, rochers gravés, tours, d’une conservation douteuse. On a donc
cherché à constituer plusieurs ordres de triangulation avec des visées
suffisamment nombreuses situées dans les différents quadrants et de
longueur homogène. Les points ont été matérialisés par des bornes
d’importance plus ou moins grande selon l’ordre ;

• en 1991, année de la dernière campagne de géodésie classique de l’IGN,


la NTF a été déclarée achevée : elle s’était régulièrement enrichie au fil
des années par densification à partir du réseau de 1er ordre jusqu’à
atteindre une densité d’un point pour 9 km2 environ avec le 4e ordre.
Ses 70 000 sites géodésiques (sans compter les points de 5e ordre) sont
uniformément répartis sur le territoire national avec une précision
relative moyenne de l’ordre de 10–5 (c’est-à-dire plusieurs centimètres
au mieux par rapport au point le plus proche).

• le nouveau système géodésique RGF 93 est en préparation.


1.2. La nouvelle triangulation française (NTF)

Un siècle aura donc été nécessaire à l’élaboration de ce réseau (de 1873 à


1991). Il est constitué :
• d’un point fixe, le point géodésique fondamental, qui est la croix du
dôme du Panthéon à Paris dont on a déterminé avec le maximum de
précision les coordonnées géographiques déduites de l’observatoire de
Paris de coordonnées géographiques :
λ = 0,0106 93 gon ; φ = 54,273 618 gon

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On y a aussi mesuré l’azimut astronomique du côté de départ de la


triangulation. En ce point, la normale à l’ellipsoïde et la verticale qui est la normale
au géoïde sont confondues ; l’ellipsoïde Clarke 80 y est tangent au géoïde. L’altitude
et la hauteur ellipsoïdale sont égales.
• de 15 bases géodésiques d’une dizaine de km mesurées au fil Invar
(précision 1 cm) réparties tous les 250 à 300 km ; elles sont destinées à
réajuster les dimensions des triangles ;

• des stations de Laplace, servant à réorienter les côtés des triangles à


chaque base ; par des visées astronomiques, on détermine en ces points
l’azimut d’un côté du triangle.

1.2.1. Réseau de premier ordre

Il comprend les éléments suivants :


• le 1er ordre de chaîne : trois chaînes méridiennes ont été établies (celle de
Bordeaux, celle de Lyon et celle de France qui passe par Paris) et trois
chaînes parallèles, de Paris, Lyon et Toulouse (voir carte figure 2.39.). Ce
sont des chaînes de triangles de 30 à 60 km de côtés et, dans chaque
quadrilatère formé par deux triangles accolés, on détermine l’orientation de la
deuxième diagonale ; ainsi, les mesures sont en surnombre (huit angles par
quadrilatère). Les angles sont mesurés avec seize réitérations. Le 1er ordre
de chaîne a été calculé sur l’ellipsoïde en coordonnées géographiques par
fractions insérées entre deux bases (fig. 2.41.).

• le 1er ordre complémentaire, constitué par les points de 1er ordre compris
dans les mailles formées par les chaînes méridiennes et parallèles. Il est
calculé dans le plan de projection en coordonnées rectangulaires par blocs
insérés entre les points précédemment déterminés. Les angles ont été
mesurés au théodolite T3 (Leica) avec seize réitérations ; pour les réduire au
plan de projection, on applique la correction de dν

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Les triangulations de 1er ordre sont orientées par des azimuts astronomiques
(stations de Laplace) et mises à l’échelle par des mesures de longueur. Les
compensations ont été faites par la méthode des moindres carrés (calculs en bloc).

Il y a environ 860 points, formant 1 700 triangles de 30 à 40 km de côtés ;


5 000 directions ont été observées. La précision moyenne d’une observation est de
2 dmgon, soit environ 13 cm à 40 km. En règle générale, on considère que les
points de 1er ordre sont déterminés à 10 cm près, soit une précision relative
d’environ 1/400 000 sur les côtés.

Son manque de précision tient plus à la qualité non optimale des calculs : en
effet le réseau s’appuie sur un calcul de la méridienne de France datant des années
1930 et sur le calcul du 1er ordre terminé vers les années soixante ; il n’était pas
possible à cette époque de traiter la totalité des observations de 1er ordre, alors
qu’aujourd’hui il suffit de quelques minutes pour traiter les observations des 6 200
points de 1er et 2e ordre de la NTF grâce à l’informatique.

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1.2.2. Réseaux de détail

Pour atteindre la densité requise tout en maintenant le précision relative du 1er


ordre, on établit successivement les réseaux emboîtés suivants (fig. 2.42.) :

• triangles de 2e ordre dont les côtés mesurent 12 à 15 km environ : appuyés sur


les points du 1er ordre, ils sont calculés par blocs d’une dizaine de points ;

• triangles de 3e ordre dont les côtés mesurent 8 à 12 km environ : appuyés sur


les ordres supérieurs, ils sont calculés comme ceux du 2e ordre ;

• triangles de 4e ordre dont les côtés mesurent 3 à 4 km environ : ces points


sont généralement calculés en points isolés à partir de visées de 3 à 6 km.

Dans chaque triangle d’un ordre donné, il y a environ trois points de l’ordre
immédiatement inférieur.

Les angles ont été mesurés au théodolite T3 (Wild) avec huit réitérations pour
le 2e ordre et au théodolite T2 (Wild) avec quatre réitérations pour les 3e et 4e
ordres. Pour les 2e et 3e ordres, les visées ont généralement été observées dans
les deux sens, ce qui permet de fermer les triangles et de déceler ainsi les
anomalies. Les compensations sont faites par la méthode des moindres carrés par
groupe de deux à dix points.

1.2.3. Réseau de cinquième ordre ou triangulation complémentaire

La densité du 4e ordre est insuffisante pour rattacher directement les


cheminements topographiques. Dans certaines zones, on a donc établi une
triangulation complémentaire.
Chaque détermination a été faite en général par relèvement avec deux réitérations
au théodolite T2. Le Tableau suivant récapitule les ordres de triangulation.

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1.2.4. Matérialisation des points géodésiques

1.2.4.1.Borne géodésique

Une borne est un bloc solide en granit dont la partie émergeant du sol est un
cube de 15 cm d’arête. La face supérieure horizontale porte une croix gravée
matérialisant le repère supérieur.
La borne repose sur une dalle. La borne
et la dalle sont prises dans un bloc de
béton. Sous celui-ci, séparé de lui par
une couche de terre meuble, est coulé
un bloc de béton dans lequel est
ménagé un orifice circulaire au fond
duquel se trouve un repère métallique
inférieur recouvert de charbon de bois.
La borne est placée de sorte que le
repère supérieur et le repère inférieur
soient à l’aplomb l’un de l’autre
.
La profondeur de l’ensemble est environ 0,80 m, et le poids du bloc de granit
est de l’ordre d’une tonne.

1.2.4.2. Mire géodésique

C’est un ensemble de panneaux de forme géométrique, en bois ou en métal,


ayant un axe vertical centré au-dessus d’une borne ou d’un rivet (en montagne). Les
mires géodésiques permettent l’observation éloignée de ces points. Les mires
métalliques sont démontables.
La hauteur des panneaux et la disposition des montants permettent de mettre un
appareil en station sous la mire (fig. 2.44-a.).

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1.2.4.3. Signal

Le signal est une construction ayant un axe de symétrie vertical situé au-
dessus d’un repère et permettant l’observation éloignée de celui-ci. Le signal est en
général géodésique : cheminée, pylône etc. ; il est souvent pérenne alors que les
mires géodésiques sont provisoires.
Par extension est englobé sous ce terme toute construction pouvant être observée :
cheminées, pylônes, mires géodésiques, balises.

Signal Bilby – hauteur 42 m

1.2.5. Répertoires de l.IGN

L’Institut géographique national publie pour chaque feuille au 1/50 000 un


répertoire comprenant :
• une réduction de cette feuille sur format A4 avec l’emplacement de chaque
point géodésique et son numéro d’ordre dans la feuille ;
• la fiche signalétique de chaque point : c’est un document d’archives et de
diffusion qui contient :
• des renseignements d’ordre administratif : nom du point, nom et numéro de la
feuille au 1/50 000, département, numéro de l’arrêté de servitude,
renseignements cadastraux ;
• des renseignements d’ordre technique : désignation du type de borne et des
repères auxiliaires, indication d’un point naturel connu pouvant servir
d’orientation sur un point inconnu, situation topographique, plan des environs,
croquis de repérage, nature et date de la mission et les coordonnées
planimétriques X, Y (E, N) centimétriques.

L’altitude H est déterminée par nivellement indirect géodésique avec une


précision décimétrique.

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Les fiches signalétiques sont stockées sur microfiches X, Y, Z vendues par


l’IGN (une microfiche contient 60 points). Depuis fin 1997, tous les points du RBF et
de la NTF de 30 départements sont accessibles par minitel (08 36 29 01 29; 9,21F
par minute au 1/1/98)

1.3. Le nouveau réseau géodésique français


De nombreux points sont difficilement accessibles, souvent inexploitables car
non entretenus, et leur localisation n’est pas toujours celle souhaitée par l’utilisateur.
La précision de la NTF est estimée à 10–5 en relatif (1 cm par km) ; elle est
insuffisante compte tenu des techniques modernes de positionnement, en particulier
le positionnement satellitaire par GPS qui donne une précision relative de 10–6 voire
de 10–7 à 10–8.

Déjà le niveau de précision de la NTF avait été mis en question par ses utilisateurs
dès l’apparition des distance mètres optoélectroniques précis dans les années 70.

Un réseau géodésique moderne doit donc être constitué de points :

• accessibles,

• d’une précision suffisante,

• exploitables par l’utilisateur en fonction des moyens dont il dispose :


théodolites, distance mètres, récepteurs GPS.

Donc la NTF ne répond plus aux besoins des utilisateurs ; de plus, il est maintenant
nécessaire de disposer d’un système de référence au niveau européen. Il a donc été
envisagé :
• de mettre en place un nouveau canevas national appelé Réseau
Géodésique Français (RGF), qui matérialisera un nouveau système de
référence nommé RGF 93, tridimensionnel et géocentrique, constituant une
réalisation précise du système WGS 84 ;

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il est organisé en trois niveaux principaux : le RRF, le RBF et le RDF c’est-à-dire


réseau respectivement de référence, de base et de détails français ;

• de maintenir ce réseau par des observations GPS.


Le but est d’obtenir un réseau dont les coordonnées tridimensionnelles dans un
système de référence géocentrique sont connues avec une précision de qualité
spatiale. La NTF continuera d’exister au sein du RGF, qui intégrera la quasi totalité
des anciens points géodésiques (de cinq ordres).

1.3.1. Définition du réseau géodésique français (RGF 93)

1.3.1.1.Système de référence

Ce système géodésique, appelé Réseau Géodésique Français 1993 (RGF 93)


est spatial, tridimensionnel et géocentrique ; il sert de base à la création d’un réseau
géodésique moderne français par densification des points européens du réseau
mondial associé ETRS 89 (European Terrestrial Reference System 1989). Le
système ETRS 89 est défini à partir de l’ITRS (International Terrestrial Reference
System) et coïncide avec lui à l’époque 1989. L’ITRS, système mondial de référence
terrestre de l’IERS (International Earth Rotation Service), prend en compte les
déformations de la croûte terrestre et en particulier celles dues à la tectonique des
plaques ; il est matérialisé par un réseau mondial d’environ 200 points obtenus avec
des précisions centimétriques par des techniques spatiales très précises comme
VLBI, Laser ou GPS très précis. Ce système évolue et ses différentes réalisations
sont appelées ITRF nn, où nn signifie l’année de la réalisation, ITRF 96 étant la plus
récente.

De même, l’ETRF nn, réalisation de l’ETRS utilise des points ITRF nn européens et
des points de densification par GPS. L’ETRS est rattaché à la partie stable de la
plaque Eurasie ; il présente l’avantage de rendre négligeables presque partout en
Europe les déplacements des stations dus à la tectonique des plaques. Ce système
est de type tridimensionnel, mais l’altitude est fournie dans le système altimétrique
actuellement en vigueur (IGN 69).

La technique d’observation des points du RGF 93 est celle de la mesure satellitaire


GPS assurant une cohérence de niveau centimétrique aux coordonnées publiées
des différents points. Les coordonnées sont fournies, soit sous forme de longitude l,
latitude j et hauteur ellipsoïdale h sur l’ellipsoïde IAGRS 80, soit sous forme
bidimensionnelle, selon la projection Lambert 93.
1.3.1.2. Structure hiérarchique

En France, le réseau Géodésique Français (RGF) matérialise ce nouveau


système de référence RGF 93. Ce réseau est structuré en trois parties (fig. 2.45.) :

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le Réseau de Référence Français (RRF) : c’est la partie française du réseau


européen dont la première réalisation date de 1989. C’est aussi le premier niveau
hiérarchique du RGF, constitué de 23 sites répartis sur l’ensemble de la France
métropolitaine ;

le Réseau de Base Français (RBF) : il comprend environ 6 000 points (1 009


sites observés par GPS et nouvelle compensation des observations de 1er et 2e
ordre de la NTF) ;

le Réseau de Détails Français (RDF) : c’est par densification du RBF que


sera réalisé le réseau de détail (environ 80 000 points). Dans un premier temps, le
RDF sera constitué des points de la NTF. Ci-dessous est donné un tableau
récapitulatif des différents réseaux :

1.3.2. Réalisation du réseau général français (RGF)

La réalisation d'un système de référence est l'ensemble des repères qui le


matérialisent.

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pratiques

1.3.2.1. Établissement du réseau RRF

Le Réseau de Référence Français (RRF) possède 23 points (fig. 2.46.). Il se


caractérise comme suit :

• une précision relative de 0,1 ppm (10–7, soit 0,1 mm/km) ; la précision entre
deux sites du RRF est centimétrique, et sa cohérence vis-à-vis du réseau
européen est également centimétrique ;

• une campagne Very Long Base Interferometry (VLBI) ; c’est la technique la


plus précise de positionnement ; elle fait appel à des mesures astronomiques.
Cette campagne a permis de déterminer six points en Europe dont deux en
France : Brest et Grasse. Les coordonnées de ces points sont connues avec
une précision relative de 0,01 ppm (1 cm sur 1 000 km ; remarquons qu’à ce
niveau de précision, la dérive des continents n’est plus négligeable !) ;

• ces points ont servi d’appui à 93 points observés la même année par une
campagne GPS, dont six nouveaux points en France : Saint-Mandé,
Longeville, Nançay, Saint- Gilles et Toulouse. Ils sont en quelque sorte le
réseau de base du RRF ;

• puis trois campagnes pour les 15 autres sites représentant le réseau


complémentaire du RRF.

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Le RRF participant à l’élaboration des réseaux européens et intercontinentaux,


il permet au RGF d’être cohérent avec les références mondiales.

1.3.2.2. Établissement du réseau de base français (RBF)

Le Réseau de Base Français (RBF) possède 1 009 points (y compris le réseau


RRF). Il est le deuxième niveau hiérarchique du RGF et comprend un millier de
sites géodésiques uniformément répartis tous les 25 km en moyenne ; leurs
coordonnées sont déterminées à partir de celles du RRF par des méthodes GPS
permettant de conserver la précision centimétrique (précision relative » 4 . 10–7).

Il est plus particulièrement destiné aux utilisateurs de GPS qui pourront, grâce
au RBF, se positionner au centimètre près, partout en France, en utilisant des
méthodes GPS monofréquence, ou GPS statique-rapide. 63 % des sites sont
entièrement nouveaux et 37 % sont des sites anciens NTF repris et complétés. Ces
points sont déjà disponibles sous forme de fiches imprimées (comme les points
géodésiques de la NTF).

Les principales caractéristiques du RBF sont les suivantes :

• la présence d’au moins deux repères par site, de définition millimétrique ;


• l’accessibilité à tout véhicule, par tout temps (à moins de 30 m) ;
• son adaptabilité à tout type d’exploitation, aussi bien traditionnelle que par
GPS : il y a possibilité de mise en station et absence de masque en direction
du Sud ;
• des coordonnées de précision centimétrique dans le nouveau système RGF
93 ;
• les coordonnées NTF (Lambert) et les altitudes NGF seront disponibles.

La plupart de ces sites étant rattachés directement à des points NTF et à des
repères NPF, le RBF fournira de nombreux points dans les différents systèmes (NTF
et WGS 84). L’étude des différents jeux de coordonnées ainsi disponibles permettra
à l’IGN de définir des procédés de transformation permettant de passer aisément
d’un système géodésique à l’autre ; ces paramètres de transformation seront
vraisemblablement fournis pour chaque feuille au 1/25 000.
1.3.2.3. Établissement du réseau de détails français (RDF)

Le Réseau de Détails Français (RDF) sera constitué d’un nouveau canevas


de points le long des 75 000 km lignes des 1er, 2e et 3e ordre du NPF (Nivellement
de Précision de la France. Les caractéristiques générales sont les suivantes :
• les points seront situés le long des itinéraires du NPF : un point RDF tous les
trois kilomètres soit 25 000 points et 5 000 points complémentaires choisis
entre les lignes des trois ordres du NPF ;
• coordonnées RGF 93 déterminées par GPS (statique rapide) en s’appuyant
sur le RBF ;
• déterminations altimétriques subcentimétriques (altitudes normales).

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1.3.3. Matérialisation
Pour garantir une précision relative de 1 ppm (1 mm par km), la définition
géométrique des points doit être millimétrique.

Pour le RRF, le type de matérialisation retenu est une borne de 1 m3 de béton


implantée au ras du sol, doublée par une borne de 0,5 m ´ 0,5 m ´ 0,8 m. Les deux
bornes ont au centre de leur face supérieure un repère en laiton du type IGN.

Pour le RBF, il faut distinguer :

a) 37 % des sites appartenant à la


NTF : on retrouve la borne en granit
gravée IGN : au centre de la croix
gravée au sommet de la borne est
rajouté un repère en laiton permettant
un centrage de précision millimétrique
et une meilleure définition altimétrique.
D’autre part, généralement sur le
radier est apposée une plaque
identificatrice en bronze (ci-contre)
signalant que ce point géodésique a
bien été à nouveau déterminé dans le
nouveau système RGF.

b) 63 % des sites entièrement nouveaux ; deux types de matérialisation ont été


conçus :
• une borne dite « borne RBF lourde », constituée d’un bloc de béton
cylindrique de 50 cm de diamètre pour un mètre de profondeur. La partie
visible est un radier carré à ras du sol de 60 cm de côté, muni d’un repère
hémisphérique en laiton en son centre, et signalé par la plaque identificatrice
de l’IGN (ci-dessus) ;
• une borne préfabriquée en polyester-béton (béton armé de fibres) dite «borne
RGF légère » ancrée au sol ; la tête de section carrée de 15 cm de côté et de
couleur jaune affleure ; un repère hémisphérique est scellé en son centre et
la plaque identificatrice est remplacée par les trois lettres IGN gravées sur
une plaque en aluminium.

1.3.4 Système RGF 93

Une nouvelle projection plane a été choisie pour exprimer les coordonnées
RGF 93 ; bien que de type Lambert, ses paramètres n’ont rien de commun avec le
Lambert associé au système NTF. C’est une projection unique pour le territoire
métropolitain.
Le tableau suivant donne les caractéristiques de cette nouvelle projection
comparées à celles du Lambert II étendu de la NTF.

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À partir des études basées sur les 1 000 sites du RBF, l’IGN calcule pour toute
la France métropolitaine un modèle de paramètres de transformation passant du
RGF 93 à la NTF et réciproquement, d’une précision décimétrique. Il est suffisant
pour de nombreuses applications où une diffusion des coordonnées d’un chantier en
système NTF est nécessaire, pour des raisons réglementaires ou contractuelles.

Remarque

L’avantage principal d’un tel système est son universalité et son adéquation
avec le système WGS 84 du GPS.

Le principal inconvénient est que, du point de vue de la pratique quotidienne de


la topométrie, les altérations linéaires qu’il induit sont trop importantes : près de 3
cm 10 m à Dunkerque, 1,5 cm pour 10 m à Perpignan et – 1 cm pour 10 m au
voisinage de l’isomètre centrale 46° 30’.
Pour mieux comprendre les problèmes que cela pose aux géomètres, reportez vous
à
l’article « incontournable géodésie » d’André Fontaine dans la revue XYZ n° 79 de
juin 99.

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2. ÉTABLISSEMENT DES CANEVAS PLANIMÉTRIQUES

La densité du canevas géodésique (environ un point pour 10 km2) est


insuffisante pour rattacher les travaux topographiques nécessaires à la réalisation
d’autoroutes, de tunnels, du TGV, au cadastre, au remembrement etc. d’une part ;
d’autre part il se peut que pour certains travaux, la précision du canevas géodésique
soit insuffisante.

Le topomètre est alors amené à asseoir le réseau polygonal qu’il réalise sur des
points d’appui judicieusement répartis qui forment le canevas d’ensemble, canevas
réduit mais de précision homogène.

Selon la précision désirée, le réseau créé est donc rattaché au canevas


géodésique ou indépendant.

2.1. Définition

Un canevas est un ensemble discret de points judicieusement répartis sur la


surface à lever, dont les positions relatives sont déterminées avec une précision au
moins égale à celle que l’opérateur attend du levé. Ces points servent d’appui au
lever des détails, implantations, etc.

Le canevas s’exprime par les coordonnées de ces points dans un même


système.

2.2. Principe de densification

En topométrie, le principe fondamental consiste à aller de l’ensemble aux détails.

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2.3. Canevas d’ensemble


Le canevas d’ensemble est un canevas planimétrique déterminé par des
opérations de mesures sur le terrain, matérialisé de façon durable par des bornes ou
des repères et suffisamment dense pour étayer le réseau sur lequel s’appuie le lever
de détails.

Le canevas d’ensemble est en général appuyé sur le réseau géodésique ; on


distingue :
• le canevas d’ensemble ordinaire, dont la tolérance sur l’erreur en distance
entre deux points est égale à 20 cm. Il est parfaitement adapté aux travaux en
zones rurales. Pour les travaux cadastraux, le canevas d’ensemble est un
canevas ordinaire. Il est donc rare, dans la pratique, de considérer un canevas
de précision si ce n’est pour des travaux autres que cadastraux car un maître
d’ouvrage peut avoir mis dans le cahier des charges un canevas de précision ;

• le canevas d’ensemble de précision, dont la tolérance sur l’erreur en


distance entre deux points est égale à 4 cm. Il est plutôt adapté aux travaux
en zones urbaines et périurbaines.

Le canevas est indépendant si la précision du canevas géodésique d’appui est


insuffisante, mais son orientation et son origine moyenne doivent être ramenées
dans le système Lambert.

Ils doivent satisfaire à la gamme de tolérances fixées par l’arrêté du 21 janvier


1980 .

2.3.1. Canevas ordinaire

Le canevas ordinaire est caractérisé par sa possibilité de densification par


points isolés. Un tel point est déterminé par les mesures suivantes :

• angulaires : intersection, relèvement, recoupement (procédés dits de


triangulation) ;

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• de distances : multilatération (procédé de trilatération) ;


• mixtes : insertion.

Il peut également être :


• un point nodal de cheminements à longs côtés.) ;
• déterminé par localisation satellitaire.

2.3.1.1. La triangulation

La triangulation est une technique permettant de déterminer les éléments d’une


figure en la décomposant en triangles adjacents dont l’opérateur mesure les angles
au théodolite, dont il assure les fermetures angulaires et dont un côté au moins est
connu ou déterminé. Elle peut avoir deux finalités, à savoir :

• servir à densifier un réseau de triangulation déjà existant, par exemple le


réseau géodésique : c’est le cas de canevas d’ensemble. Les mesures
angulaires suffisent, mais il est possible d’améliorer la mise à l’échelle du
réseau de triangulation en mesurant quelques bases ;
• être locale : outre la mesure des angles, il faut alors effectuer impérativement
la mesure de la longueur d’au moins une base du réseau de triangulation.

Par extension du premier type, on appelle triangulation complémentaire une


densification du canevas par les procédés de l’intersection, du relèvement ou du
recoupement, où l’opérateur mesure des angles sans assurer la fermeture des
triangles.

♦ intersection
Un point intersecté M est un point non stationné que l’opérateur vise depuis des
points anciens connus en coordonnées A, B, C, D, encore appelés points d’appui,
de manière à déterminer les gisements des visées d’intersection (fig. 1.2-a.). On ne
pourra connaître précisément ces gisements que si on détermine les G0 des points
d’appui.
La figure 1.2-a. représente la réalisation d’une
intersection.
Toutes les lectures angulaires LA, LB, LC, et
LD doivent être corrigées de la correction de
réduction à la projection, dv.

Les gisements observés sont :


GAM obs = Go A + LA
GBM obs = Go B + LB
GCM obs = Go C + LC
GDM obs = Go D + LD

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Les croquis sont représentés sur les « mappes d’observation » à très petite
échelle (1/100 000 ou 1/200 000) par les désignations conventionnelles suivantes :

• visée d’intersection désignée par une croix ;


• points indiqués par leur numéro.
Le point M se situe sur chaque demi droite
matérialisant chaque visée : ces demi-droites
sont les lieux géométrique de M ; il se situe
donc à leur intersection.
Dans ce procédé de l’intersection, on appelle
lieux- droites du point M les demi–droites
matérialisant les visées.

Deux lieux sont donc nécessaires et suffisants pour déterminer le point M ; en


topographie, pour le contrôle, une visée supplémentaire est nécessaire et pour que
le point M soit déterminé avec sécurité, il est conseillé d’effectuer une quatrième
visée :

M est donc déterminé par quatre lieux, quel que soit le procédé utilisé.
Dans notre cas, quatre lieux droites seront nécessaires.

Les calculs d’une intersection sont détaillés au paragraphe 5

♦ Relèvement

Un point relevé est un point stationné


depuis lequel l’opérateur effectue un tour
d’horizon sur des points anciens connus
(fig. 1.3-a.). L’opérateur lit les angles
suivants :

AMB = α= LB – LA
AMC = β= LC – LA
AMD = γ = LD – LA
AME = δ = LE – LA

Sur les mappes d’observation, une visée


de relèvement est représentée par un
cercle (fig. 1.3-b.).

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L’opérateur voit l’arc AB sous un angle α;


le point M se situe donc sur un arc de cercle
passant par A, M et B : il est appellé arc
capable AMB ; c’est un lieu géométrique du
point M. Deux arcs capables sont donc
nécessaires et suffisants pour déterminer par
leur intersection le point M. Mais on sait qu’en
topographie quatre lieux sont nécessaires pour
le contrôle et la sécurité. Il faut donc quatre
arcs capables.

Deux points donnent un arc capable


d’angle associé α.

Trois points donnent trois arcs capables


d’angles associés β et ( β - α). Mais l’arc AMC,
par exemple, passe forcément par
l’intersection de AMB et BMC : on dit qu’il est
dépendant. Donc trois points donnent
seulement deux arcs capables indépendants.
On dit que M est un point triple.

Il faut donc cinq points pour obtenir quatre


arcs capables indépendants c’est-à-dire les
quatre lieux indépendants nécessaires.

Le tableau suivant donne le nombre de lieux indépendants possibles et le


nombre de points triples en fonction du nombre de points d’appui.

Le nombre d’arcs est une combinaison de n éléments pris deux à deux soit
Cn2 = n(n-1)/2

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Le nombre de points triples, intersections de trois arcs capables, est une


combinaison de n points pris trois à trois, c’est à dire :

C3n = n(n-1)(n-2)/6

♦ Recoupement

Le recoupement est le procédé qui utilise


simultanément l’intersection et le relèvement pour
la détermination d’un point.
Le point M de la figure 1.4. est déterminé par
recoupement à partir de trois visées d’intersection
et trois visées de relèvement.

• Pour obtenir les quatre lieux nécessaires, il


faut au minimum soit :
• une visée d’intersection et quatre de
relèvement soit 1 + 3 = 4 lieux indépendants ;

• deux visées d’intersection et trois de relèvement soit 2 + 2 = 4 lieux indépendants ;


• trois visées d’intersection et deux de relèvement soit 3 + 1 = 4 lieux indépendants.

Le recoupement est pratique quand les points d’appui sont peu nombreux et
stationnables.

2.3.1..2. Trilatération

Le procédé utilisé est la multilatération. On observe les distances sur au moins


quatre points éloignés correctement répartis ; les distances doivent être homogènes
et les points situés dans les quatre quadrants, si possible autour du point nouveau à
déterminer (point M, fig. 1.5-a.).

Le point M de la figure 1.5-b. est déterminé à partir de quatre mesures de


distance DAMobs, DBMobs, DCMobs, DDMobs sur quatre points anciens connus.

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Les distances doivent être réduites au plan de projection.

Les lieux sont ici des cercles centrés sur les points connus et dont les rayons
sont les distances mesurées réduites. Deux cercles sont nécessaires et
suffisants pour déterminer le point M, mais il faut quatre lieux, donc quatre
cercles, c’est-à-dire quatre points anciens connus.

Les distances mesurées sont indiquées par un trait perpendiculaire à la visée.

2.3.1.3.Insertion

L’insertion est un procédé qui utilise l’intersection, le relèvement et la


multilatération pour la détermination d’un point.

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On note :

• I une visée d’intersection ;

• R une visée de relèvement ;

• M une visée de multilatération.

Les combinaisons suivantes permettent d’obtenir les quatres lieux nécessaires :

• 1 x I + 3 x R + 1 x M = 1 + 2 + 1 = 4 lieux

• 1 x I + 2 x R + 2 x M = 1 + 1 + 2 = 4 lieux

• 2 x I + 2 x R + 1 x M = 2 + 1 + 1 = 4 lieux

Ces combinaisons ne sont données qu’à titre d’exemples, car il paraît évident
que si une mesure de distance est possible sur un nouveau point, une visée
d’intersection l’est aussi ; donc il y a autant de visées d’intersection que de
multilatérations.

L’insertion présente l’intérêt d’être opérationnelle avec un petit nombre de


points d’appui stationnables.
2.3.1.4. Point nodal, intersection d.au moins trois cheminements à longs côtés

Cette méthode permet de remplacer les méthodes précédentes quand la


nature du terrain interdit la réalisation d’un réseau de triangles.

Seuls les points nodaux, définis comme les points de rencontre d’au moins
trois cheminements à longs côtés, remplacent les points du canevas que l’on aurait
déterminés par triangulation ou trilatération.

Les points A, B et C de (fig. 1.7.) sont connus et stationnables.


PN est le point nodal.

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1, 2, 3, etc. sont des points intermédiaires.


Les côtés des cheminements ont une longueur de 500 m sans être inférieurs à
200 m.

2.3.1.5. Canevas établi par localisation satellitaire (réseau GPS)

La densification du canevas géodésique s’effectue de plus en plus par GPS ,


surtout depuis que le nouveau Réseau Géodésique Français (RGF,) commence à
être diffusé par l’IGN.

2.3.2. Opérations annexes de « rattachement »

Les procédés classiques de détermination de points de canevas sont


subordonnés à l’intervisibilité, contrairement au GPS, et il est rare que l’opérateur
puisse tout observer d’un ou sur un point à cause de la présence de masques :
arbres, immeubles, relief, etc. d’où la nécessité de s’excentrer par rapport au point
de station.

D’une manière générale, en dehors des procédés étudiés précédemment, la


détermination d’un point nouveau du canevas d’ensemble par rapport à un ou
plusieurs autres s’appelle rattachement.
2.3.2.1. Rattachement simple

Le rattachement simple est une opération annexe du canevas d’ensemble qui


consiste à déterminer, au voisinage d’un repère A connu en coordonnées
rectangulaires, les coordonnées d’un point M qui présente de plus grandes facilités
d’utilisation ou de meilleures chances de conservation. Cette opération s’effectue
généralement par rayonnement planimétrique.

Par exemple, B et C (fig. 1.8.) sont des points


éloignés connus. L’opérateur stationne le point A
connu où l’on détermine un G0 de station .

Si LM est la lecture sur le point M, on peut écrire :


GAM = G0 + LM.

La lecture de LM au mgon suffit puisque la distance


LM ne dépasse pas 100 m ; or 1 mgon correspond à
un déplacement de 1,57 mm à l’extrémité d’une
visée de 100 m.

Puis on mesure la distance AM : DhAM.


On en déduit : EM = EA + DhAM . sinGAM
NM = NA + DhAM . cosGAM

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En général, pour plus de sûreté, on double la mesure des observations (angle


et distance). Par exemple, dans le cas d’un tour d’horizon au point A, on effectue la
lecture sur le point M à la fin de deux séquences.

On peut rencontrer ce cas lors du relèvement d’un point nouveau P ; le point


connu A n’est pas visible mais un point M à proximité muni d’une balise est visible
de P.

2.3.3. Méthodes opératoires pour l’établissement du canevas

2.3.3.1. Techniques préparatoires

♦ Étude d’un projet à l’aide de cartes et de photographies aériennes

Pour l’exécution de la mission qui lui est confiée, le géomètre dispose des
éléments suivants :

• une copie de l’arrêté d’ouverture des travaux ;

• une carte au 1/50 000 ;

• une carte au 1/25 000 ;

• une liste des coordonnées des points géodésiques et des sommets des
triangulations cadastrales susceptibles d’être utilisés comme points d’appui,
accompagnée de leur fiche signalétique.

Sur cartes, après avoir défini le périmètre des opérations, le géomètre trace les
lignes caractéristiques du terrain : lignes de crêtes en rouge, lignes de talwegs en
bleu ; puis il choisit sur la carte l’emplacement des points du CEO (canevas
d’ensemble ordinaire) en respectant la densité imposée :

• le CEO étant plutôt adapté aux zones rurales, la densité est généralement
d’environ un point par km2 ou un point pour 100 ha ;

• le CEP étant plutôt adapté aux zones urbaines ou périurbaines, il est


préconisé deux à quatre points par km2 en zone urbaine et environ deux
points par km2 en zone périurbaine.

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Le choix est effectué aussi en fonction des différentes techniques possibles


que sont les procédés de triangulation et de trilatération, l’insertion et les
cheminements à longs côtés : dans une zone de plaine, on adopte plutôt les
cheminements à longs côtés pour déterminer les points nodaux qui sont les points
du canevas ; en revanche, dans une zone plus vallonnée, la triangulation et la
trilatération sont des méthodes plus efficaces.

Puis le géomètre établit la mappe des observations :


• en traçant les cheminements dans le premier cas ;
• en schématisant les visées avec leur symbole dans le second cas.

Dans le second cas, il faut songer aux calculs futurs. En effet, s’il choisit d’effectuer
un calcul point par point, il faut choisir un premier point appuyé uniquement sur des
repères géodésiques ; le deuxième peut s’appuyer sur le premier et d’autres points
géodésiques, etc. : on dit que le calcul est enchaîné. L’ordre est très important et les
visées doivent être suffisantes et correctement réparties pour une détermination
satisfaisante des points.

En revanche, si le géomètre prévoit un calcul en bloc, l’ordre n’a pas d’importance.

♦ Reconnaissance et établissement du projet

La reconnaissance sur le terrain a pour


objet de fixer l’emplacement des
sommets et de choisir les visées qu’il y
a lieu d’effectuer pour obtenir une
détermination satisfaisante de ces
sommets ; l’implantation des points se
traduit par l’établissement du projet.

L’opérateur vérifie l’existence des points


anciens et il s’assure qu’ils n’ont pas
bougé.

Les points sont matérialisés de façon


durable à l’aide de bornes gravées sur
leur sommet, par exemple. Ils peuvent
être également des massifs en béton
dans lesquels est prévue une
réservation permettant la mise en place
d’une balise (fig. 1.16.) ; ces points
peuvent ainsi être stationnés et relevés.
La balise est un tube métallique ou en
PVC d’une hauteur de 1,50 à 2,00 m
environ (fig. 1.16.).

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Ils peuvent être aussi des repères fixés sur des terrasses de bâtiment, des
antennes, des clochers, des sommets de pylônes, etc.

Ils sont numérotés et repérés par trois ou quatre repères auxiliaires à l’aide de
croquis cotés permettant le rétablissement des points détruits sans observations
nouvelles.

♦ Numérotation des points du canevas

Chaque géomètre a sa propre façon de numéroter les stations de canevas ; le


cahier des charges peut néanmoins imposer la numérotation.

Pour un chantier donné, aucun numéro identique ne doit apparaître pour


plusieurs sommets. Ils doivent tous être distincts selon la nature du canevas à
laquelle ils appartiennent ; le tableau ci-après donne un exemple de numérotation :

♦ Fiches signalétiques des sommets

L’opérateur établit pour tous les sommets une fiche signalétique, qui comprend :

• l d’une part des renseignements concernant la nature du point, le propriétaire


de l’îlot de propriété où est implantée la borne et les références cadastrales ;
• les coordonnées du point et la zone Lambert de rattachement ;
• d’autre part, trois croquis :
– le croquis de situation, qui a pour objet de permettre à toute personne n’ayant
pas participé aux travaux de retrouver rapidement l’emplacement
approximatif de la borne à partir d’un détail caractéristique du terrain ou de la
carte : donnez au moins rois cotes par rapport à des points durs facilement
repérables ;
– le croquis visuel est une vue perspective schématique du point ;
– le croquis de repérage, qui permet de retrouver le repère souterrain d’une
borne disparue et de la réimplanter à sa position exacte. Ce croquis n’est
établi que s’il existe dans un rayon d’une cinquantaine de mètres des détails
fixes et durables.

OFPPT/DRIF/CDC /BTP 34

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Les cotes figurant sur ce croquis doivent être relevées avec précision et
pouvoir être appliquées sur le terrain malgré la disparition éventuelle de la borne.

La fiche signalétique suivante est issue de la triangulation complémentaire de


Biot (06).

2.3.3.2. Mesure sur le terrain

Il convient de choisir le matériel et la méthodologie adéquats pour respecter les


tolérances légales imposées. En canevas ordinaire, on préconise les
recommandations du tableau suivant :

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La méthode des trois trépieds citée dans le tableau précédent, est mise en
oeuvre comme suit :

• le théodolite est en station i (fig. 1.17.), les voyants aux sommets i–1 et i+1
sont placés dans des embases à centrage forcé ; on mesure l’angle au
sommet i ;

• le voyant i–1 vient dans l’embase du théodolite en i, le trépied et son embase


en i–1 sont mis en station au sommet i+2 et le voyant i+1 y est placé ;

• le théodolite va dans l’embase i+1, on mesure l’angle au sommet i+1, etc.

Les erreurs de centrage sont ainsi réduites au minimum.

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L’utilisation du centrage forcé


se justifie ainsi :
L’arrêté ministériel du 20 Janvier 1980
impose une tolérance sur un angle du
cheminement de 1,4 mgon, soit 1 mgon
sur une direction aussi bien en canevas
ordinaire que de précision ; l’écart type
correspondant est 1 mgon / 2,66 ≈ 0,4
mgon. Pour une visée de l’ordre de 500
m, la précision de centrage c (fig. 1.18.)
doit être de : c = 1,57 x 0,500 x 0,4 ≈ 3
mm (en utilisant la sensibilité,.Le
centrage doit être réalisé avec une
précision de 3 / √mm, soit 2 mm environ
en considérant que les écarts de
centrage de l’appareil c1 et du réflecteur
c2 sont égaux à c =√c12 + c22 . Cette
précision est difficile à obtenir sans
centrage forcé.

OFPPT/DRIF/CDC /BTP 37

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En canevas de précision, il est préconisé :

Tenue des carnets d’observations

La saisie des données est la phase la plus importante ; les carnets


d’observation doivent être facilement exploitables.

À cet effet, ils doivent présenter :

• la date et l’heure,
• le nom de l’opérateur,
• le numéro du carnet,

OFPPT/DRIF/CDC /BTP 38

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3. LA MULTILATÉRATION
Nous commençons par cette méthode car elle nous paraît la plus simple en
termes de compréhension et de calculs.

3.1. Coordonnées approchées par bilatération

Les distances sur deux points anciens


connus sont suffisantes pour calculer un
point approché Mo : on appelle ces deux
mesures bilatération.

Considérons un point Mo dont on


veut déterminer les coordonnées à partir
de A et B (par convention A, B, Mo sont
pris dans le sens horaire). On mesure les
distances DAMo et DBMo puis on calcule
les coordonnées du point Mo comme suit :

Calcul de l'angle α,

cosα = D2AM0 + D2AB – D2BM0 / 2DAB.DAM0

Calcul du gisement GAMo :

Si le point Mo est à droite du vecteur AB, on peut écrire : GAMo = GAB + α.

Si le point Mo est à gauche du vecteur AB, on peut écrire : GAMo = GAB – α.

Les coordonnées du point Mo sont alors : EMo = EA + DAMo . sinGAMo

NMo = NA + DAMo . cosGAMo

Attention : il existe deux points possibles Mo et Mo’ ; il faut en choisir un, par
exemple à partir d’un schéma à l’échelle. Ces calculs ramènent à une intersection
de deux cercles.

Pour vérifier, on effectue les mêmes calculs de rayonnement à partir du point B.


.

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pratiques

4. L.INTERSECTION

Comme la multilatération, cette deuxième méthode est relativement simple à


comprendre. Mais en termes de manipulation sur le terrain, elle nécessite plus de
travail car chaque point d’appui est stationné et à chaque station un G0moyen de
station est calculé.

Les principes déjà développés dans la multilatération ne seront pas repris dans
le détail.

4.1. Détermination d’un point approché


à partir de deux visées
On détermine les coordonnées d’un point approché Mo à partir de deux visées
d’intersection correctement choisies (lectures précises, visées longues, se coupant
sous un angle favorable, c’est-à-dire proche de 100 gon). Les deux points choisis
sont nommés A et B (fig. 1.33.).
Les formules de Delambre donnent :

YM0 = YA+ (XA - XB) - (YA -YB). tanGB /tanGB - tanGA

XM0 = XA + (YM0 – YA). tanGA

Les gisements GA et GB sont connus à 200 gon


près.

5. LE RELÈVEMENT
Plus complexe que les deux méthodes précédentes, le relèvement reste plus
simple à réaliser sur le terrain puisqu’il ne nécessite qu’une seule station. La
précision des visées angulaires étant meilleure pour des visées lointaines, c’est la
méthode idéale pour de longues visées sans possibilité de mesure de distance.

5.1. Coordonnées approchées à partir de trois visées


On détermine les coordonnées d’un pointapproché
Mo à partir de trois visées de relèvement
correctement choisies : elles doivent être longues et
bien réparties autour du point cherché M et doivent
se couper sous un angle favorable (proche de 100
gon) mais en évitant les couples de visées
parallèles.

Les coordonnées du point approché Mo sont


calculées à partir des formules de Delambre pour le
relèvement, c’est-à-dire :

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tanGAM = (XB–XA).cotanHAB–(XC–XA).cotanHAC + (YC–YB)/ (YB-YA).cotanHAB-

(YC-YA).cotanHAC-(XC-XB) ;

tan GBM = tan(GAM + HAB) = tanGAM+tanHAB/1-tanGAM.tanHAB

On réporte ensuite ces résultats dans les formulesde Delambre utilisées pour
l’intersection.

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II. POLYGONATION

1. Généralités

1.1. Points d’appui.

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1.2. Gisement.

Figure 1.4 Représentation d’un gisement

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1.3. Réseau polygonal.

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β1 = 176,9400gr ; β2 = 62,4400gr ; β3 = 92,3200gr ; β4 = 68,4200gr

DA-B = 43,210 m ; DB-C= 65,818 m ; DC-D = 60,778 m ; DD-A = 42,225 m

Les coordonnées du point de départ A sont: XA = 100,355 m ; YA= 550,397 m

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Pour le calcul des ajustements planimétriques, on a recours à la même méthode


que celle utilisée dans le cas du cheminement tendu (c’est -à -dire la méthode des
parallèles proportionnelles).

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TRIANGULATION ET
P0LYGONATION

GUIDE DES TRAVAUX PRATIQUES

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1. Calcul des coordonnées d’un point par intersection

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2. Calcul des coordonnées d’un point par relèvement.

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3. Calcul des coordonnées d’un point par multilatération.

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pratiques

4. Calcul du gisement d’une direction.

5. Calcul des coordonnées d’un point.

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6. Calcul d’un cheminement tendu.

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7. Calcul des coordonnées rectangulaires d’un cheminement


fermé.

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TRIANGULATION ET
P0LYGONATION

EVALUATION DE FIN DE MODULE

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Filière : T.S. Géomètre Topographe (APC)


Epreuve : Pratique
Niveau : Technicien Spécialisé
Barème : /60
Durée : 4 h

Sujet : Calcul des coordonnées rectangulaires d’un cheminement fermé


(figure 1.31)

Travail demandé: A l’aide d’un tachéomètre et accessoires, on vous


demande d’effectuer des lectures d’angles et de distances afin de calculer
les coordonnées rectangulaires de quatre points (B, C, D et E) à partir
d’un point A (figure 1.31). Les coordonnées du point A sont les suivantes :

A {XA = 5000 m ; YA = 2000 m} ; Le gisement de départ Gt départ = 100gr

1/2

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Marche à suivre :

/20
fermé.

Documents à remettre :

Après avoir terminé les travaux pratiques et les calculs, chaque stagiaire
doit présenter :

1. Le croquis du cheminement.

2. Les résultats des calculs reportés dans un tableau de calcul pour un /30
cheminement fermé

3. Rédigez un rapport technique.


/10

Total : /60
NB :
- Le travail doit être effectué par des groupes de 3 stagiaires ;
- Chaque stagiaire doit effectuer son propre travail pratique et des
calculs
2/2

OFPPT/DRIF/CDC /BTP 104

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III. LISTE BIBLIOGRAPHIQUE

AUTEUR TITLE EDITION


SERGE MILLES et TOPOGRAPHIE ET TOPOMETRIE 1999
JEAN LAGOFUN MODERNES
MICHEL MAÎTRISER LA TOPOGRAPHIE
BRABANT DES OBSERVATION AU PLAN 2000

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