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2. LA GEODESIE
C’est la science qui a pour objet l’étude qualitative et quantitative de la forme de la terre et de ses propriétés physiques (la gravité, le champ
magnétique…)
3. LA TOPOGRAPHIE
C’est un mot grec qui comprend : topo=lieu et graphien=dessiner. C’est l’art de représenter graphiquement un lieu sous forme de plan ou carte
Un plan est la représentation graphique à une certaine échelle de la projection orthogonal des détails de la surface terrestre, qu’ils soient naturels
(rivières, arbres..), artificiels (routes bâtiments...) Ou conventionnels (limites administratives)
4. LA PHOTOGRAMMETRIE
C’est la science qui permet d’obtenir des informations quantitatives et qualitatives au moyen de photos
5. L’ASTRONOMIE GEODESIQUE
Basée sur des principes d’astronomie et de trigonométrie sphérique, l’astronomie géodésique permet, à partir d’observations relatives
r aux astres, de
déterminer la position absolue de points et la direction absolue de lignes sur la surface de la terre.
i. Le degré (°) :
1° = 60’ = 3600’’ 1’ = 60’’
’ : Minute Sexagésimale.
’’ : Seconde Sexagésimale
km2=106 m2
hm2=104 m2
dam2=102 m2
dm2=10-2 m2
cm2=10-4 m2
mm2=10-6 m2
ii. le ar :a
1a=100 m²
1ca=1 m²
1ha=10000 m²
d) le volume
L’unité universelle de volume est le mètre cube (m3)
Km3=109 m3
Hm3=106 m3
Dam3=103 m3
Dm3=10-3 m3
Cm3=10-6 m3
Mm3=10-9 m3
2. coordonnées géographiques
• La longitude λ : c’est L’angle mesuré dans le plan de l’équateur entre le méridien origine de Greenwich et le méridien passant par le point.
• La latitude ф : c’est l’angle de hauteur au pôle par rapport a l’équateur .
3. représentation plane de la surface terrestre
En topographie, on considère la surface de la terre, objet du levé, comme plane. On ne commet, de ce fait, aucune erreur appréciable si la surface
levée est relativement réduite. L’hypothèse ne serait plus valable pour la représentation précise d’un territoire étendu. En effet, pas plus qu’on peut
parvenir à étendre sur une table une écorce d’orange sans la déchirer, on ne peut représenter une fraction importante du globe sans déformer les
distances et les angles.
Pour cela on opte pour un système de projection qui permet de représenter une portion terrestre sur un plan ou carte.
La projection peut être :
Au Maroc on adopte la projection Conique Conforme de Lambert. C’est-à-dire qu’il conserve les angles mesurés sur le terrain, dans la représentation
plane.
4. Les Axes :
a. Nord Lambert (NL) :
- Directions des Y positifs.
b. Nord Géographique (NG) :
Direction du point vers le pôle nord. L’angle entre le nord Lambert et le nord géographique est appelé « convergence des méridiens ».
c. Nord magnétique :
- Direction de la pointe bleue de l’aiguille aimantée.
5. Les Orientation :
a. Azimut :
L’azimut d’une direction est l’angle compté de 0gr à 400gr dans le sens des aiguilles d’une montre entre une direction de référence (Nord
Lambert, Nord géographique, Nord Magnétique). Et la direction considérée
-Azimut magnétique.
-Azimut géographique.
-Gisement.
b. Gisement :
Le gisement de la direction AB, GAB est l’angle compté de 0gr à 400gr dans le sens horaire entre le nord Lambert (axe des Y), et la
direction considérée.
6. Canevas Géodésique :
Le canevas est la charpente sur la quelle on va bâtir le lever. C’est un ensemble de points qui sont déterminés par
pa des mesures effectuées sur le terrain
(observations angulaires et mesures de longueurs), et dont on calcule les coordonnées XY dans un système unique.
7. Canevas altimétrique
Nous savon que les altitudes sont les hauteurs des points au dessus du niveau moyen de la mer. Il serait impensable que l’on soit obligé de faire toutes
les mesures en partant chaque fois du bord de la mer. Il est donc nécessaire que des repères, d’altitudes préalablement calculées, soient répartis sur
tout le territoire. On obtient alors les altitudes des points à déterminer en mesurant les différences de niveau entre ces points et les repères connus. Il
est souhaitable que la densité des repères soit suffisante pour l’utilisateur sans être trop importante à cause du prix de revient.
- Nivellement complémentaire :
- 3éme ordre 3 mm au km
- 4éme ordre 4 mm au km
Le mesurage linéaire, généralement appelé chaînage, est la base de tout opération topo métrique. Même si le chaînage semble à première vue très
simple, il faut se méfier ; il faut lui apporter toute l’attention possible et utiliser la bonne technique. D’une façon générale, la distance entre deux
points est toujours ramenée à l’horizontale soit par calculs, soit par méthode utilisée lors du mesurage.
Ruban métallique enroulé dans un boitier. D’un maniement aisé il est utilisé pour la mesure de détails (hauteur des tourillons, mesures en
renforcement…..).
Cette méthode permet de mesurer rapidement les dimensions de certains détails pour les levés à petit échelle (1/2 000 et en - dessous). Elle
permet également de vérifier si une erreur importante n’a pas été commis sur la mesure d’une distance.
Montée dans un boitier avec un sans marche, elle est d’un emploi plus aisé.Elle est munie, soit d’un ruban plastifié (très sensible aux différences de
tempéra –tures, allongement important) soit d’un ruban d’acier, de 10, 20, 30 ou 50 m. Graduations tous les centimètres.
b) Mesurage à plat
le terrain est horizontal
L’opérateur se place à l’arrière, l’aide à l’avant, en se mettant sur le côte du ruban ; L’opérateur place l’extrémité 0 du ruban sur le repère, aligne
l’aide qui tend le ruban et marque son extrémité en enfonçant une fiche au sol. Cette fiche doit être enfoncée perpendiculairement au ruban et inclinée
vers le sol. La même opération se répète autant de fois qu’il est nécessaire.
le terrain est incliné, la pente régulière
∆
Pente = Tan(i) = (%)
- Si on mesure Dp et i :
Cos(i) =
Dh=Dp*cos(i)
- Si on mesure Dp et ∆H
Sin(i)= ∆H/ Dp
I=arcsin(∆H/ Dp) ou Dh=√( 2 −∆H2)
Dh=Dp*cosi
Terrain Incliné Pente Irrégulière :
On décompose la distance en tronçons d’égale inclinaison, on mesure le site ou la dénivelée de chaque tronçon.
c) Précisions de Mesurage
i. Les fautes
Une faute est due à un oubli ou une maladresse de l’opérateur. Elle engendre un écart très important en rasions duquel il faut refaire les
observations. On cite :
- Oublie d’une portée.
- Faute de lecture.
- Faute de transcription.
Se sont les erreurs qui se produisent souvent .elle sont bien étudiées et l’opérateur doit les corriger soit par calcul, soit lors du mesurage. On cite :
•Erreurs D’étalonnage :
On détermine une base d’étalonnage et on mesure cette base avec le ruban pour déterminé l’erreur d’étalonnage à corriger pour chaque
mesure.
Exemple :
Si on mesure une base de 20m avec un ruban on trouve 20.15m.
- Calculer la distance corrigée si le ruban affiche 15.73m.
Réponse :
La distance exacte est D=15.73*20/20.15=15.61m
• Erreur De Dilatation :
Changement de longueur causé par la température.
• Erreur De D’élasticité :
Force d’élasticité appliquée sur un ruban tendu excessivement.
Distance mesuré < Distance exact.
• Erreur De Chainette :
Erreur du au ruban non tendu. Distance mesuré > Distance exact.
• Erreur D’alignement :
• Erreur D’horizontalité :
a. Méthode Parallactique :
i. Matériel Utilise :
- Théodolite.
- Trépied.
- Stadia (2m)
ii. Mode opératoire :
= <<==>> = (m).
Exemple :
On veut mesurer la distance AB avec la méthode parallactique sachant que l’angle α=4gr.
- Calculer DAB.
Correction :
DAB= ( )
= . .
b. Méthode Stadimétrique :
i. Matériel utilisé :
- Théodolite.
- La mire.
ii. Mode opératoire.
- On met en station l’appareil au point (A) et la mire au point (B).
- On vise la mire et on prend les observations suivantes :
LSUP
LNIV
LINF
V : angle vertical.
- On calcule la distance horizontale par la Formule :
Exercice 1 :
On veut mesurer une distance avec la méthode stadimétrique. Les observations sont :
LSUP = 1.527
LNIV = 1.409
LINF = 1.292
V = 98gr
Calculer DAB.
Réponse :
DAB=100(1.527-1.292)*(sin 98)2 = 23.4768m
!= "# ∗ %
• Avec Les Angles :
VI. Gisement :
1. Définition :
Le gisement de la direction A et B, GAB est l’angle compté de 0gr à 400gr dans le sens horaire entre le nord Lambert (axe des Y), et la
direction considérée.
2. Formule de Calcul :
∆Y
C=400gr
C=0gr
∆X
C=200gr
C=200gr
Exercice1
Exercice 2
Sachant que l’angle entre la direction AB et la direction AC est α=41.008gr, calculer le gisement de la direction AC
3. Calcul Des Coordonnées à Partir Du Gisement Et Distance :
b. Mode Opératoire :
o Portée avant est la distance entre le point de station et le point B (point avant) :
DSB=100*(Lsup-Linf)
2. Visées Réciproques :
a) Principe
Cette méthode est utilisée lorsqu’un obstacle empêche de stationner à mi-chemin entre les points A et B
b) Mode opératoire
- Mettre en station le niveau en S1 derrière A d’une distance d et prendre la lecture arrière au point A et la lecture avant au point B.
∆H1 = HB – HA = LAR1 -LAV1
- Mettre en station l’appareil au point S2 derrière B de la même distance d et prendre la lecture arrière au point A et la lecture avant
au point B
∆H2 = HB – HA = LAR2 -LAV2
∆ + ∆
∆ =
Mettre en station l’appareil au point S de telle façon que S puisse viser le maximum possible de points à déterminer
- Viser le repère RN et prendre LAR.
- Viser le point A et prendre LAVA.
- Viser le point B et prendre LAVB.
- Viser le point C et prendre LAVC.
- Viser le point D et prendre LAVD.
- Viser le point E et prendre LAVE.
c) Calcul des altitudes
Etc.…..
HA = HRN +LAR-LAVA
HB = HRN +LAR-LAVB
HC = HRN +LAR-LAVC
Etc…….
HRN+LARRN=HV : Altitude De Plan De Visée.
HA = HV- LAVA
HB = HV- LAVB
HC = HV- LAVC
HD = HV- LAVD
HE = HV- LAVE
• Carnet de Nivellement par rayonnement :
Station P.V LAR LAV ∆H H
RN LAR HRN
1 LAV1 ∆H1= LAR-LAV1 H1= HRN+∆H1
2 LAV2 ∆H2= LAR-LAV2 H2= HRN+∆H2
S
3 LAV3 ∆H3= LAR-LAV3 H3= HRN+∆H3
4 LAV4 ∆H4= LAR-LAV4 H4= HRN+∆H4
5 LAV5 ∆H5= LAR-LAV5 H5= HRN+∆H5
EXERCICE
b. Mode opératoire
Exercice:
∑LAR = 5.222
∑LAV = 4.808
∑∆H = 0.414
H4 = HRN +∑∆H
H4 = 196.251 + 0.414
d. Types de Cheminement :
Point de départ Point d’arrivée
Lancé Connu Inconnu
Encadré Connu Connu et différent du point de départ
Fermé ou bouclé Connu Le même que le point départ
H2 Corrige = Hobservé + C2
'
* = ∗
Hi Corrige = Hi Observé + Ci
'
Ci= i *
,
# ='∗
, 5,
# ='∗
, 5, 5,
# ='∗
, 5, 5, …5,
# ='∗ ='
7 8
∆%
C1 = ' ∗ ∑+
:9 ∆%
∆% 5∆%
C2 = ' ∗ ∑+:9 ∆%
∆% 5∆% 5∆%
C3 = ' ∗ ∑+:9 ∆%
6. Cheminement Mixte :
a. Principe :
Le cheminement mixte consiste à faire un cheminement tout en levant les points de détail par rayonnement.
b. Mode opératoire :
RN 2.591
1 1.292
2 1.922
3 1.047
A 2.813 1.528
B 1.675 1.046
4 1.226
5 1.925
C 1.604 1.639
D 2.904
7. Point Nodal : Cheminement Nodaux
Un point nodal est un point d’intersection de 2 ou plusieurs cheminements.
Pour N on Adopte :
; ; ;
> + > +
; = T1 T2 T3>
+ +
T1> T2> T3>
On effectue un 2ème cheminement entre RN2 ; P’1…..P’i , R ,P’j…..RN1.ce qui nous permet de déterminer une 2ème altitude du
nouveau repère R (HR2)
CARNET DE NIVELLEMENT
P1 Larg1 Lavg1 Lard1 Lavd1 larg1-lard1 lavg1-lavd1 ∆Hg1=LarRN-Lavg1 ∆Hd1=LarRN-Lav1 H1G=HRN+∆Hg1 H1D=HRN+∆Hd1
S2
P2 Larg2 Lavg2 Lard2 Lavd2 larg2-lard2 lavg2-lavd2 ∆Hg2=larg1-lavg2 ∆Hd2=Lar1-Lav2 H2G=H1+∆Hg2 H2D=H1D+∆Hd2
S3
P3 Larg3 Lavg3 Lard3 Lavd3 larg3-lard3 lavg3-lavd3 ∆Hg3=larg2-lavg3 ∆Hd3=Lar2-Lav3 H3G=H2+∆Hg3 H3D=H2D+∆Hd3
S4
R LavR LavR ∆Hg4=larg3-lavR ∆Hd4=Lar3-LavR HRG=H3+∆Hg4 HRD=H3D+∆Hd4
HR=(HRg+HRd)/2
9. Précision :
a. Faute :
- Calage.
- Faute de lecture.
- Faute de transcription.
b. Erreur :
i. Erreur Systématique :
- Etalonnage de la mire.
- Verticalité de la mire.
- Erreur de talon de la mire
- Erreur de collimation : erreur d’horizontalité de l’axe optique de l’appareil.
- Erreur du niveau apparent : erreur liée a la courbure terrestre.
ii. Erreur Accidentelles :
- Erreur de lecture
- Erreur de flamboiement
- Erreur de calage.
c. Elimination de la collimation
i. Appareil à mi chemin
∆HErronée = L’AR – L’AV= (LAR+e) - (LAV+e) = (LAR - LAV) + (e-e)= (LAR - LAV)= ∆HExacte
Conclusion :
l’erreur de collimation est éliminée en stationnant l’appareil à mi-chemin entre les points visés.
ii. Visée réciproques
Conclusion :
Dans le cas de visées réciproques l’erreur de collimation est éliminée en s’éloignant de la même distance des points visés.
d. Vérification de la collimation
er
1 méthode :
On fixe 2 points A et B
∆ ST0U/F − ∆ SV.+éF
tan R =
2éme méthode : visées réciproques
1. Matériel utilisé
• Théodolite
• La mire
• La roulette
2. Mode opératoire
Soit R le repère de nivellement utilisé comme rattachement altimétrique et P le point à déterminer en altitude
Mettre en station l’appareil (théodolite) au point R
Mesurer la hauteur de l’appareil ha
Viser la mire placée au point P et prendre les observations suivantes
o Lsup
o Lniv
o Linf
o V (angle vertical)
(NZ)
∆HRP = Y + − J X
(X)
HP=HR+ ∆HRP
Exemple
On donne LSUP = 1.321
LNIV = 1.218
LINF = 1.115
V=98gr
Ha = 1.6m
Calculer ∆HRP