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Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II

Filière de Formation en Sciences Géomatiques et Ingénierie


Topographique
1ère Année Cycle Ingénieur

Procédés topographiques

Introduction
L’objectif principal de ce cours est la détermination de la position d’un point inconnu.

On peut distinguer la position planimétrique et la position altimétrique.

La position planimétrique : sur le plan cette position est déterminée soit à partir des
coordonnées cartésiennes (x, y) soit à partir des coordonnées polaires (ρ, ө).sur la sphère sont
les coordonnées géographiques (𝜑, 𝜆)qui détermine la position du point M.

La position altimétrique : c’est la position relative à la hauteur, par rapport au centre de la


terre on l’a note Z, par rapport à l’ellipsoïde on l’a appelle la hauteur ellipsoïdale et on l’a
note h, par rapport au géoïde on l’a appelle la hauteur orthométrique on l’a note H.

Il y deux méthodes permettant le positionnement d’un point M.

 GPS : (le système du positionnement global) permet la détermination des coordonnées


tridimensionnel (x, y, z) dans un système global.
 D’une manière relative : à travers des observations des angles, des distances ou bien
les deux par rapport un ou plusieurs points connus en coordonnés.

Dans ce cours on s’intéresse à la 2éme méthode en étudiant les différents procédés


topographiques.

Un procédé topographique est un ensemble des observations effectuées sur terrain,


généralement les angles et/ou les distances. Ces observations seront traitées afin de
déterminer la position d’un ou plusieurs points inconnus. Tout procédé est composé d’une
partie terrain (l’ensemble des observations), et une partie bureau (développement du calcul).

Selon le type des observations effectuées sur le terrain on distingue :

ABDESSALAM ELKOURK 1
Les procédés basés uniquement sur les mesures des angles :

 L’intersection
 Relèvement
 Recoupement

Les procédés basés uniquement sur les mesures des distances :

 Trilateration

Les procédés basés sur les mesures des angles et des distances :

 Rayonnement
 Cheminement
 Rabattement

Les procédés topographiques pour la planimétrie

I) Les procédés topographiques basés uniquement sur les


mesures des angles :

1) L’intersection :
Notons toujours que notre objectif et de déterminer la position d’un point M inconnu
en coordonnées.

Données : - Connus en coordonnées (x, y)


Deux points A, B - Stationables
- Intervisibles entre eux

Mode opératoire :

On stationne dans A on vise le point M on aura la lecture L(A), on vise le point B on


aura L(B), donc on déduit l’angle α entre les deux directions.

De la même façon on stationne dans B et on déduit l’angle β

ABDESSALAM ELKOURK 2
Calcul :

∆𝑋
𝐺𝑡𝐴𝐵 = 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 + 𝑐𝑡𝑒
∆𝑌
𝐺𝑡𝐴𝑀 = 𝐺𝑡𝐴𝐵 − 𝛼

La loi de sinus nous permet d’écrire

𝐴𝑀 𝐵𝑀 𝐴𝐵
= =
sin(𝛽) sin(𝛼) sin(200 − 𝛼 − 𝛽)

D’où

𝐴𝐵sin(𝛽)
𝐴𝑀 =
sin(200 − 𝛼 − 𝛽)

Par conséquent

𝑋𝑀 = 𝑋𝐴 + 𝐴𝑀 sin 𝐺𝑡𝐴𝑀

𝑌𝑀 = 𝑌𝐴 + 𝐴𝑀 cos 𝐺𝑡𝐴𝑀

Méthode de contrôle :

On utilise un autre point C vérifiant les conditions citées au-dessus, et soit avec A, soit avec B
on détermine la position du point M.

2) Relèvement :
L’inconnu est un point M qui doit être stationable
Données : -Connus en coordonnées
3 points A, B, C -Visibles à partir du M

ABDESSALAM ELKOURK 3
Mode opératoire :

Je stationne dans le point M et je vise les trois autres points, je déduis les angles α et β
Calcul :

Les coordonnées du point M sont données par les relations suivantes :

XM = XC + (rp − sq) ∗ q/p2 + q2

YM = YC − (rp − sq) ∗ p/p2 + q2

Avec :

r = (Yc − Ya ) + (Xc − Xa )*cotg α

s = (X c − Xa ) - (Yc − Ya )*cotg α

p = (Xb − Xc ) − (Yc − Yb ) ∗cotg β+s

q = (Yb − Yc ) + (Xc − Xb ) ∗cotg β+r

Méthode de contrôle:

On ajoute un autre point pour avoir 4 déterminations

Exemple du développement du calcul :

Calcul de la précision sur les angles horizontaux (TP Relèvement)

α = L2moy − L1moy donc σ2α = σ2L2moy +σ2L1moy


Sachant que 𝜎𝐿2𝑚𝑜𝑦
2
= 𝜎𝐿1𝑚𝑜𝑦
2
d’où 𝜎𝛼 = √2𝜎𝐿1𝑚𝑜𝑦

𝐿1 (𝑆1)+𝐿1 (𝑆2)
𝐿1𝑚𝑜𝑦 = (Deux séries de mesures)
2
La loi de propagation des erreurs :
1
2
𝜎𝐿1𝑚𝑜𝑦 = ( 𝜎𝐿1
2
(𝑆1) + 𝜎𝐿1
2 (𝑆2)
) puisque 2
𝜎𝐿1 (𝑆1) = 𝜎𝐿1
2 (𝑆2)
4

ABDESSALAM ELKOURK 4
1
Donc 𝜎𝐿1𝑚𝑜𝑦 = 𝜎𝐿1
√2
Le double retournement :
𝐿1 (𝐶𝐺)+𝐿1 (𝐶𝐷)
𝐿1 (𝑆1) =
2
Propagation des erreurs :
1
2
𝜎𝐿1 (𝑆1) = ( 𝜎𝐿1
2
(𝐶𝐺) + 𝜎𝐿1
2 (𝐶𝐷))
4
2
𝜎𝐿1 (𝐶𝐺)
Puisque : 2
𝜎𝐿1 (𝐶𝐺) = 𝜎𝐿1
2 (𝐶𝐷)
alors 2
𝜎𝐿1 (𝑆1) =
2

𝜎𝐿1 (𝐶𝐺)
D’où : 𝜎𝐿1 =
√2

𝐿𝑟𝑒𝑓 −𝐿𝑟𝑒𝑓′
De plus, on a : 𝐿1 (𝐶𝐺) = 𝐿𝐴 - ( )
2
2 2
( 𝜎𝑟𝑒𝑓 + 𝜎𝑟𝑒𝑓′ )
Propagation des erreurs : 2 (𝐶𝐺)
𝜎𝐿1 2
= 𝜎𝐿1 + 4
3
Puisque : 𝜎𝐿1 = 𝜎𝑟𝑒𝑓 = 𝜎𝑟𝑒𝑓′ = 𝜎𝐷 alors 2 (𝐶𝐺)
𝜎𝐿1 = 2 𝜎𝐷2

3 √3
Ainsi : 𝜎𝐿1 (𝐶𝐺) = √2 𝜎𝐷 donc 𝜎𝛼 = 2 𝜎𝐷

Application numérique : pour la station totale (𝜎𝐷 = 50𝑐𝑐 ) d’où 𝜎𝛼 = 43𝑐𝑐

On appliquant la propagation des erreurs on obtient :

𝜎𝑥𝑖 =
𝑞2 2 2 2 2 2 1 2 2 2 2 2 2
√(𝑝2 +𝑞2 )2 ((p. σr) +(𝑞 . σs )) + (𝑝2 +𝑞2 )4 ((r(𝑝 −𝑞 ) + (2pqs)) (p. σq) +(r(𝑞 −𝑝 ) + (2pqs)) (q. σp ))

σ𝒚𝒊 =
p2 2 1
√ 2 2 ((p. σr) +(q. σs 2 )) + 2 2 4
((s(q2 −p2 ) + (2pqr))2 (p. σq)2 +(s(p2 −q2 ) + (2pqr))2 (q. σp2 ))
(p +q2 ) (p + q )

(Xc−Xa).𝜎𝛼 (Yc−Ya).𝜎𝛼
Avec : σr = et σs =
sin(𝛼)2 sin(𝛼)2
(Yb−Yc) .𝜎𝛽 2 (Xc−Xb).𝜎𝛽 2
et σp = √( ) + 𝜎𝑠 2 et σq = √( ) + 𝜎𝑟 2
sin(𝛽)2 sin(𝛽)2

ABDESSALAM ELKOURK 5
3) Recoupement :

On ne peut pas stationner dans un point ou en général une condition manque,


donc pour remédier à ce problème on utilise ce qu’on appelle le Recoupement.

Inconnu : M(x, y) ?

Données : A, B connus en coordonnées

Direction AC connue (𝐺𝑡𝐴𝐶 connu)

Mode opératoire :

Calcul:

𝐺𝑡𝐴𝑀 = 𝐺𝑡𝐴𝐶 + 𝛾 = 𝐺𝑡𝐴𝐵 − 𝛼1

La loi de sinus nous permet d’écrire

𝐴𝑀 𝐴𝐵
= sin(𝛼) Avec 𝛽 = 200 − 𝛼 − 𝛼1
sin(𝛽)

D’où

ABDESSALAM ELKOURK 6
𝐴𝐵sin(𝛽)
𝐴𝑀 =
sin(𝛼)

Par conséquent

𝑋𝑀 = 𝑋𝐴 + 𝐴𝑀 sin 𝐺𝑡𝐴𝑀

𝑌𝑀 = 𝑌𝐴 + 𝐴𝑀 cos 𝐺𝑡𝐴𝑀

Remarque:

Pour contrôler les mesures on utilise un autre procédé on se basant sur un autre point pour
Effectuer soit l’intersection, soit relèvement, selon les données.

II) Les procédés basés uniquement sur les mesures des


distances :
1) Trilateration
Inconnu : M(x, y) ?
Données : 3 points connus

Mode opératoire :

On stationne dans le point M on vise les 3 points, et on prend juste les 3 distances
d1, d2, d3

Remarque :

Les coordonnées XM et YM sont dans le plan, donc on doit faire les réductions des
distances.
∆𝐻 2
a) Réduction à l’horizontalité 𝐶 = − 2𝐷𝑝
𝐻𝑚
b) Réduction à l’ellipsoïde 𝐷0 = 𝐷ℎ(1 − )
𝑅
c) Réduction au plan de projection 𝐷𝑟 = 𝐷0(1 − 𝑘)

ABDESSALAM ELKOURK 7
Calcul :

𝑋𝑀 = 𝑋𝐴 + 𝐴𝑀 sin 𝐺𝑡𝐴𝑀

𝑌𝑀 = 𝑌𝐴 + 𝐴𝑀 cos 𝐺𝑡𝐴𝑀

𝐺𝑡𝐴𝑀 = 𝐺𝑡𝐴𝐵 − 𝛼 & 𝐴𝑀 = 𝑑1

𝛼 𝑒𝑠𝑡 𝑜𝑏𝑡𝑒𝑛𝑢𝑒 à 𝑙 ′ 𝑎𝑖𝑑𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑟𝑒𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑 ′ 𝑎𝑙𝑘𝑎𝑐ℎ𝑦

𝐵𝑀2 = 𝐴𝐵2 + 𝐴𝑀2 − 2𝐴𝐵. 𝐴𝑀. 𝐶𝑂𝑆𝛼

III) Les procédés basés sur les mesures des angles et des
distances :

1) Rayonnement :
Le rayonnement est le procédé le plus utilisé, à cause sa facilité de calcul.

Inconnu : M(x, y) ?

Données : A connu en coordonnées et stationable

Direction AC connue (𝐺𝑡𝐴𝐶 connu)

Mode opératoire :

Calcul :

ABDESSALAM ELKOURK 8
𝐺𝑡𝐴𝑀 = 𝐺𝑡𝐴𝐶 + 𝛼

𝑋𝑀 = 𝑋𝐴 + 𝐴𝑀 sin 𝐺𝑡𝐴𝑀

𝑌𝑀 = 𝑌𝐴 + 𝐴𝑀 cos 𝐺𝑡𝐴𝑀

Remarque :

Dans cette méthode on dit qu’on a rayonné M à partir de A. si on ajoute un autre point
B connu, stationnable, telle que M est visible à partir de ce point B on parle dans ce cas
de : double rayonnement.

Dans ce cas on adopte la moyenne des deux résultats avec les conditions suivantes :

- Urbaine : ∆x < 5 cm et ∆y < 10 cm


- Rurale : ∆x < 10 cm et ∆y < 10 cm
2) Cheminement (Polygonale): (toujours présent dans les examens)
C’est une succession du rayonnement, en partant d’un point connu et d’une direction
connu, on peut calculer un ensemble de points intermédiaires.

Remarque :
On utilise cette méthode souvent pour établir les plans topographiques.

Inconnu : M(x, y) ?
Données :
- 2 points connus
- 2 directions connues

Calcul :

1) Calcul du Gt départ 𝐺𝑡𝐴𝐶


2) Calcul du Gt arrivé 𝐺𝑡𝐵𝐷/𝑓𝑖𝑥
3) Calcul des Gt intermédiaires
ABDESSALAM ELKOURK 9
𝐺𝑡𝐴𝑀 = 𝐺𝑡𝐴𝐶 + 𝛼1
𝐺𝑡𝑀1𝑀2 = 𝐺𝑡𝑀1𝐴 + 𝛼2 = 𝐺𝑡𝐴𝐶 +(𝛼1 + 𝛼2 ) + 200
𝐺𝑡𝑀2𝑀3 = 𝐺𝑡𝑀2𝑀1 + 𝛼3 = 𝐺𝑡𝐴𝐶 +(𝛼1 + 𝛼2 + 𝛼3 ) + 2 ∗ 200
𝐺𝑡𝑀3𝐵 = 𝐺𝑡𝑀3𝑀2 + 𝛼4 = 𝐺𝑡𝐴𝐶 +(𝛼1 + 𝛼2 + 𝛼3 + 𝛼4 ) + 3 ∗ 200
𝐺𝑡𝐵𝐷/𝑜𝑏𝑠 = 𝐺𝑡𝐵𝑀3 + 𝛼5 = 𝐺𝑡𝐴𝐶 +(𝛼1 + 𝛼2 + 𝛼3 + 𝛼4 + 𝛼5 ) + 4 ∗ 200

Si on veut généraliser on aura 𝐺𝑡𝐵𝐷/𝑜𝑏𝑠 = 𝐺𝑡𝑑é𝑝 +∑𝑛𝑖=1 𝛼𝑖 + (𝑛 − 1) ∗ 200

Avec n : nbre des observations

4) Calcul de la fermeture angulaire


𝑓𝛼 =𝐺𝑡𝐵𝐷/𝑓𝑖𝑥 − 𝐺𝑡𝐵𝐷/𝑜𝑏𝑠
5) Calcul de la tolérance angulaire
𝑇𝛼 =2.7*𝜎𝑓𝛼

𝜎𝑓𝛼 𝑒𝑠𝑡 𝑜𝑏𝑡𝑒𝑛𝑢𝑒 𝑒𝑛 𝑎𝑝𝑝𝑙𝑖𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑙𝑜𝑖 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑎𝑔𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑒𝑟𝑟𝑒𝑢𝑟𝑠

6) Comparaison entre Tα et fα :
Si fα >= Tα 1. Refaire les calcules
2. refaire les observations
Si fα <= Tα on compense les Gisements.
7) Compensation (correction) des Gt :

Quel que soit αi


αi𝑐𝑜𝑟𝑟𝑖𝑔é = αi + fα/n
𝐺𝑡𝐴𝐶 =𝐺𝑡𝐴𝑐

𝐺𝑡𝐴𝑀/𝑐𝑜𝑚𝑝𝑒𝑛𝑠é = 𝐺𝑡𝐴𝐶 + 𝛼1 + 5
2∗fα
𝐺𝑡𝑀1𝑀2/𝑐𝑜𝑚𝑝𝑒𝑛𝑠é = 𝐺𝑡𝐴𝐶 +(𝛼1 + 𝛼2 ) + + 200
5
3∗fα
𝐺𝑡𝑀2𝑀3/𝑐𝑜𝑚𝑝𝑒𝑛𝑠é = 𝐺𝑡𝑀2𝑀1 + 𝛼3 = 𝐺𝑡𝐴𝐶 +(𝛼1 + 𝛼2 + 𝛼3 ) + + 2 ∗ 200
5
4∗fα
𝐺𝑡𝑀3𝐵/𝑐𝑜𝑚𝑝𝑒𝑛𝑠é = 𝐺𝑡𝑀3𝑀2 + 𝛼4 = 𝐺𝑡𝐴𝐶 +(𝛼1 + 𝛼2 + 𝛼3 + 𝛼4 ) + + 3 ∗ 200
5
5∗fα
𝐺𝑡 𝐵𝐷 = 𝐺𝑡𝐵𝑀3 + 𝛼5 = 𝐺𝑡𝐴𝐶 +(𝛼1 + 𝛼2 + 𝛼3 + 𝛼4 + 𝛼5 ) + + 4 ∗ 200
/𝑐𝑜𝑚𝑝𝑒𝑛𝑠é 5
𝑜𝑏𝑠
𝐺𝑡 𝐵𝐷 𝑑𝑜𝑖𝑡 é𝑔𝑎𝑙𝑒 𝑎𝑢 𝐺𝐵𝐷/𝐹𝑖𝑥𝑒 , 𝑠𝑖 𝑛𝑜𝑛 𝑜𝑛 𝑑𝑜𝑖𝑡 𝑣𝑒𝑟𝑖𝑓𝑒𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙𝑠
/𝑐𝑜𝑚𝑝𝑒𝑛𝑠é
𝑜𝑏𝑠

8) Calcule des coordonnées approchées des Mi :


𝑋𝑀1/𝑎𝑝𝑝 = 𝑋𝐴 + 𝑑1. sin 𝐺𝑡𝐴𝑀/𝑐𝑜𝑚𝑝𝑒𝑛𝑠é
𝑌𝑀1/𝑎𝑝𝑝 = 𝑌𝐴 + 𝑑1 cos 𝐺𝑡𝐴𝑀/𝑐𝑜𝑚𝑝𝑒𝑛𝑠é

𝑋𝑀2/𝑎𝑝𝑝 = 𝑋𝑀1 + 𝑑2. sin 𝐺𝑡𝑀1𝑀2/𝑐𝑜𝑚𝑝𝑒𝑛𝑠é


𝑌𝑀2/𝑎𝑝𝑝 = 𝑌𝑀1 + 𝑑2 cos 𝐺𝑡𝑀1𝑀2/𝑐𝑜𝑚𝑝𝑒𝑛𝑠é

𝑋𝑀3/𝑎𝑝𝑝 = 𝑋𝑀2 + 𝑑3. sin 𝐺𝑡𝑀2𝑀3/𝑐𝑜𝑚𝑝𝑒𝑛𝑠é

ABDESSALAM ELKOURK 10
𝑌𝑀3/𝑎𝑝𝑝 = 𝑌𝑀2 + 𝑑3 cos 𝐺𝑡𝑀2𝑀3/𝑐𝑜𝑚𝑝𝑒𝑛𝑠é

𝑋𝐵/𝑎𝑝𝑝 = 𝑋𝑀3 + 𝑑4. sin 𝐺𝑡𝑀3𝐵/𝑐𝑜𝑚𝑝𝑒𝑛𝑠é


𝑌𝐵/𝑎𝑝𝑝 = 𝑌𝑀3 + 𝑑4 cos 𝐺𝑡𝑀3𝐵/𝑐𝑜𝑚𝑝𝑒𝑛𝑠é

Remarque :
Les coordonnées approchées sont obtenus à partir des 𝐺𝑡𝐶𝑜𝑚𝑝𝑒𝑛𝑠é
10) Fermeture linéaire :
𝑓𝑥 = 𝑥𝐵/𝐹𝑖𝑥𝑒 − 𝑥𝐵/𝑎𝑝𝑝
𝑓𝑦 = 𝑦𝐵/𝐹𝑖𝑥𝑒 − 𝑦𝐵/𝑎𝑝𝑝

𝑓𝐿 = √𝑓𝑥 2 + 𝑓𝑦 2
11) Tolérance linéaire théorique :
𝑇𝑙 2 = 𝑇𝑥 2 + 𝑇𝑦 2

Avec 𝑇𝑥 = 2.7 ∗ 𝜎𝑓𝑥 𝑒𝑡 𝑇𝑦 = 2.7 ∗ 𝜎𝑓𝑦

Ainsi 𝜎𝑓𝑥 = 𝜎𝑥𝐵/𝑎𝑝𝑝 𝑒𝑡 𝜎𝑓𝑦 = 𝜎𝑦𝐵/𝑎𝑝𝑝

Or
𝑋𝐵/𝑎𝑝𝑝 = 𝑋𝑀3 + 𝑑4. sin 𝐺𝑡𝑀3𝐵/𝑐𝑜𝑚𝑝𝑒𝑛𝑠é
=𝑋𝐴 + 𝑑1. sin 𝐺𝑡𝐴𝑀/𝑐𝑜𝑚𝑝𝑒𝑛𝑠é + ⋯ + 𝑑4. sin 𝐺𝑡𝑀3𝐵/𝑐𝑜𝑚𝑝𝑒𝑛𝑠é
𝑌𝐵/𝑎𝑝𝑝 = 𝑌𝑀3 + 𝑑4 cos 𝐺𝑡𝑀3𝐵/𝑐𝑜𝑚𝑝𝑒𝑛𝑠é
=𝑦𝐴 + 𝑑1. cos 𝐺𝑡𝐴𝑀/𝑐𝑜𝑚𝑝𝑒𝑛𝑠é + ⋯ + 𝑑4. cos 𝐺𝑡𝑀3𝐵/𝑐𝑜𝑚𝑝𝑒𝑛𝑠é
Donc il suffit d’appliquer la loi de la propagation des erreurs pour obtenir 𝜎𝑓𝑥 𝑒𝑡 𝜎𝑓𝑦
12) Tolérance linéaire pratique :
∑𝑑
 Urbain : 𝑇𝑙 = 0.05 + 2000𝑖 (m)
∑𝑑
 Rural : 𝑇𝑙 = 0.10 + 1000𝑖 (m)
13) Comparaison entre Tα et fα :
Si 𝑓𝐿 > 𝑇𝑙 1. Refaire les calcules
2. refaire les observations

Si 𝑓𝐿 <= 𝑇𝑙 --compensation des données.

14) compensation des données :

- méthode des moindres carrés

- méthodes des parallèles proportionnelles (souvent utilisée en topo)

ABDESSALAM ELKOURK 11
𝑑1
𝑑𝑋𝑀1 = 𝑓𝑥 ∗
∑ 𝑑𝑖
𝑑1 + 𝑑2
𝑑𝑋𝑀2 = 𝑓𝑥 ∗
∑ 𝑑𝑖
𝑑1 + 𝑑2 + 𝑑3
𝑑𝑋𝑀3 = 𝑓𝑥 ∗
∑ 𝑑𝑖
𝑑1 + 𝑑2 + 𝑑3 + 𝑑4
𝑑𝑋𝐵 = 𝑓𝑥 ∗ = 𝑓𝑥
∑ 𝑑𝑖
𝐷𝑒 𝑚é𝑚𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑌
Les coordonnées définitives :
𝑋𝑀1 = 𝑋𝑀1/𝑎𝑝𝑝 + 𝑑𝑋𝑀1
𝑌𝑀1 = 𝑌𝑀1/𝑎𝑝𝑝 + 𝑑𝑌𝑀1

𝑋𝑀2 = 𝑋𝑀2/𝑎𝑝𝑝 + 𝑑𝑋𝑀2


𝑌𝑀2 = 𝑌𝑀2/𝑎𝑝𝑝 + 𝑑𝑌𝑀2

𝑋𝑀3 = 𝑋𝑀3/𝑎𝑝𝑝 + 𝑑𝑋𝑀3


𝑌𝑀3 = 𝑌𝑀3/𝑎𝑝𝑝 + 𝑑𝑌𝑀3

3) Classification des cheminements selon la nature des points de départ et des


points d’arrivés :
On distingue 2 types de cheminement :
- cheminement principal :
Les points A et B sont connus et issus de la triangulation
- cheminement secondaire :
Les points A et B sont connus ne sont pas issus de la triangulation

Remarque :
Un point nodal : est un point d’intersection en 3 cheminements
- si un cheminement part d’un point nodal et se ferme sur un point nodal on dit que c’est un
cheminement principal

4) Classification du cheminement selon la forme :


Si les 2 points A et B sont confondus on dit que c’est un cheminement fermé
Si les 2 points A et B sont différents on dit que c’est un cheminement ouvert
- Les angles αi soient tendus (tend vers 200)
- Les distances di soient homogènes

5) Point sur l’alignement :


Tous ce qu’on a fait jusqu’à aujourd’hui c’est de lever un point c’est-à-dire de le ramener du
terrain vers le plan, maintenant on va faire l’inverse, ce qu’on appelle implantation.
Exemple d’utilisation : tracer les lignes d’assainissement.

ABDESSALAM ELKOURK 12
I = milieu de [I1, I2]
Calcul :

𝑋𝐼 = 𝑋𝐴 + 𝐴𝐼. 𝑆𝑖𝑛𝐺𝑡𝐴𝐵
𝑌𝐼 = 𝑌𝐴 + 𝐴𝐼. 𝐶𝑜𝑠𝐺𝑡𝐴𝐵

𝑋𝐵 = 𝑋𝐼 + 𝐵𝐼. 𝑆𝑖𝑛𝐺𝑡𝐴𝐵
𝑌𝐵 = 𝑌𝐼 + 𝐵𝐼. 𝐶𝑜𝑠𝐺𝑡𝐴𝐵

𝑓𝑥 = 𝑋𝐵𝐹𝑖𝑥𝑒 − 𝑋𝐵𝑜𝑏𝑠
𝑓𝑦 = 𝑌𝐵𝐹𝑖𝑥𝑒 − 𝑌𝐵𝑜𝑏𝑠

𝑓𝐼 = √𝑓𝑥 2 + 𝑓𝑦 2

𝐴𝐼
𝑋𝐼/𝑐𝑜𝑚𝑝𝑒𝑛𝑠é = 𝑋𝐼/𝑜𝑏𝑠 + 𝑓𝑋 ∗
𝐴𝐵
𝐴𝐼
𝑌𝐼/𝑐𝑜𝑚𝑝𝑒𝑛𝑠é = 𝑌𝐼/𝑜𝑏𝑠 + 𝑓𝑌 ∗
𝐴𝐵

6) Rabattement:
Partie terrain:
1) Choisir M et P (les triangles MAN et NAP ---- équilatéraux)
2) S’assurer qu’à partir de N il y a une référence B.

Observations :

ABDESSALAM ELKOURK 13
Calcul :

𝐴𝑁 𝑀𝑁 𝑀𝑁. sin(𝑀)
= → 𝐴𝑁 =
sin(𝑀) sin(𝐴1) sin(𝐴1)

𝐺𝑡𝐴𝑁 = 𝐺𝑡𝐴𝐵 + 𝛼

On a : 𝛼 = 200 − 𝛽 − 𝛾
𝐴𝐵 𝐴𝑁 𝐴𝑁.sin(𝛾)
Or : sin(𝛾) = sin(𝛽) → 𝛽 = 𝐴𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛( AB
)

𝐴𝑁. sin(𝛾)
𝐺𝑡𝐴𝑁 = 𝐺𝑡𝐴𝐵 + 200 − 𝛾 − 𝐴𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛( )
AB
Donc :

𝑋𝑁 = 𝑋𝐴 + sin 𝐺𝑡𝐴𝑁
{
𝑌𝑁 = 𝑌𝐴 + sin 𝐺𝑡𝐴𝑁

Calcul de la précision sur les coordonnées :


D’après la loi de propagation des erreurs on a :
𝑋𝑁 = 𝑋𝐴 + 𝐴𝑁 × sin(𝐺𝑡𝐴𝑁 ) ⟹ 𝝈²𝑋𝑁 = (𝐬𝐢𝐧 𝐺𝑡𝐴𝑁 )² ∗ 𝝈²𝑨𝑵 + (𝑨𝑵 ∗ 𝐜𝐨𝐬 𝐺𝑡𝐴𝑁 )² ∗ 𝝈²𝐺𝑡𝐴𝑁

sin(𝑀) sin(𝑃) sin(𝑀) sin(𝑃)


𝐴𝑁1 + 𝐴𝑁2 [(𝑁𝑀 × sin( 𝐴1 )) + (𝑁𝑃 × sin( 𝐴2 ))] [(𝑁𝑀 × sin( 𝑁1 + 𝑀)) + (𝑁𝑃 × sin( 𝑁2 + 𝑃))]
AN = = =
2 2 2
sin(𝛾)
𝐺𝑡𝐴𝑁 = 𝐺𝑡𝐴𝐵 + 𝛼 = 𝐺𝑡𝐴𝐵 + 200 − (𝛽 + 𝛾) = 𝐺𝑡𝐴𝐵 + 200 − (arcsin(𝐴𝑁 × ) + 𝛾)
{ AB

On aura alors :
2 2
1 𝑠𝑖𝑛(𝑀) 𝑁𝑀 𝑠𝑖𝑛(𝑁1 )
𝜎²𝐴𝑁 = [( ) 𝜎 2 𝑁𝑀 + ( ) 𝜎2𝑀
4 𝑠𝑖𝑛(𝑁1 + 𝑀) 𝑠𝑖𝑛(𝑁1 + 𝑀)2
2 2
𝑁𝑀 𝑠𝑖𝑛(𝑀) 𝑐𝑜𝑠(𝑁1 + 𝑀) 𝑠𝑖𝑛(𝑃)
+( 2 ) 𝜎 2 𝑁1 + ( ) 𝜎²𝑁𝑃
𝑠𝑖𝑛(𝑁1 + 𝑀) 𝑠𝑖𝑛(𝑁2 + 𝑃)
2 2
𝑁𝑃 𝑠𝑖𝑛(𝑁2 ) 𝑁𝑃 𝑠𝑖𝑛(𝑃) 𝑐𝑜𝑠(𝑁2 + 𝑃)
+( ) 𝜎²𝑃 + ( ) 𝜎²𝑁2 ]
𝑠𝑖𝑛(𝑁2 + 𝑃)² 𝑠𝑖𝑛(𝑁2 + 𝑃)²

ABDESSALAM ELKOURK 14
𝟐 𝟐

sin(𝛾) 𝐴𝑁 cos(𝛾)
𝝈²𝐺𝑡𝐴𝑁 = 𝝈²𝛾 + ∗ 𝝈²𝑨𝑵 + ∗ 𝝈²𝛾
√ 𝐴𝑁 sin(𝛾) √ 𝐴𝑁 sin(𝛾)
[𝑨𝑩 𝟏 − ( 𝐴𝐵 )²] [𝑨𝑩 𝟏 − ( 𝐴𝐵 )²]

√3
Avec : 𝜎𝑀 = 𝜎𝑃 = 𝜎𝑁1 = 𝜎𝑁2 = 𝜎𝛾 = 𝜎𝐷 = 43𝑐𝑐 tel que 𝜎𝐷 = 50𝑐𝑐
2
Et : 𝜎𝑁𝑀 = 𝜎𝑁𝑃 = 3 𝑚𝑚

Remarque : Pour contrôler les coordonnées obtenues par le rabattement, on ajoute une autre
référence, et si c’est possible on contrôle par d’autre procédé.

Les procédés topographiques pour l’altimétrie


1) Rappel et définitions :
Géoïde : c’est une surface équipotentiel de champ de la pesanteur qu’on approxime au
niveau moyen des mers et qu’on prend comme référence pour les observations
altimétriques .
Remarque : Tous les procédés mesurent H (hauteur orthométrique), alors que GPS mesure h
(hauteur ellipsoïdale).
Repère de nivellement général : fait partie d’un réseau du nivellement (installé sur un
endroit fixe pour indiquer l’altitude d’un point).
RNGM : Réseau de Nivellement General du Maroc (son origine est un point du port
de Casablanca).
Nivellement : l’ensemble des opérations et des procédés permettant de déterminer
directement ou indirectement la hauteur ou l’altitude des points par rapport à une surface de
référence , il permet aussi de calculer la différence d’altitude entre les points (dénivelé)
2) Types de nivellement :
Directe :
Nivellement ordinaire :
Appelé aussi le nivellement géométrique, il est utilisé souvent en topographie, sa
précision est de l’ordre de quelques cm/km, ce type de nivellement nécessite un
niveau N3, et deux mires
Nivellement de précision :
 Utilisé en géodésie
 Précision de l’ordre 1 mm/km
 On utilise : niveau N3, Mire invar (codé)
Indirecte :
trigonométrique Géodésique
Portée : D < 300 m D=400 m -----> 4 km
Utilisation en : Topographie Géodésie
Précision Quelques cm à quelques dm
On mesure :
- Angle verticale
- Distances

Barométrique :
On utilise Nivellement Barométrique pour savoir l’allure du terrain

ABDESSALAM ELKOURK 15
2.1) le nivellement géométrique

1) Matériels utilisés :
 Niveau N2
 Mire (échelle graduée en cm estimée en mm, σL = 2 mm)
 Trépieds (à pied non coulissant).
Mesure d’un dénivelé :
On Choisit un point M à mi- distance (milieu de AB)
ou on stationne le niveau, et on vise A (fs, fn, fi)
On aura
∆HAB = HB - HA = LR – Lv
Avec : LR : lecture arrière
Lv : lecture avant

Mode opératoire :
1) Stationner à quasi-égale distance entre A et B. (pas de centrage à faire)
2) Vérifier si N2 est réglé :
|LCG – LCD |< ε=0.003
Soit on règle de N2, soit on prend la moyenne des 2 lectures : L=LCD+LCG2
3) Placer une mire en A et viser cette mire
4) Corriger l’erreur de collimation verticale
5) Lire : fs, fn, fi
6) Contrôler : Δ1 = fs - fn Δ2 = fn - fi

| Δ1 - Δ2 | < ε=0.003
7) Refaire les mêmes étapes pour B (à partir de 3éme étape)
8) Calcule de distance D1 = 100 (fs - fi) pour A D2 = 100 (fs - fi) pour B

| D1 - D2| < 1 m
9) ΔHAB = LR – LV

ABDESSALAM ELKOURK 16
Remarque :
 Ni la hauteur de l’instrument, ni la position de point M, ni son
altitude n’interviennent dans la détermination du dénivelé ∆HAB
 Eviter les visés rasantes (< 50 cm ; afin de minimiser l’effet de la
courbure terrestre, et l’effet atmosphérique).

2.2) Cheminement Altimétrique (directe)

Réglage :
Procédure de réglage de N2 :

∆HAB = LR – Lv
∆HAB = L’R – L’v =(LR + e) – (Lv + e) = LR – Lv

∆HAB = L’’R – L’’v =(LR + e) – (Lv + e’) = LR – Lv + (e – e’) = LR – Lv + AB* tg(ε)


ε  e, e’
L’’R , e ------ > LR = L’’R – e

ABDESSALAM ELKOURK 17
L’’V , e’  LV = L’’V – e’
∆HAC = LR1 – Lv1 ∆HCD = LR2 – Lv2 ∆HBD = LR3 – Lv3
𝑛

∆𝐻𝐴𝐵 = ∆𝐻𝐴𝐶 + ∆𝐻𝐶𝐷 + ∆𝐻𝐷𝐵 = ∑(𝐿𝑅𝑖 − 𝐿𝑉𝑖 )


𝑖=1

Mode opératoire :
1) Choisir les points tournants
2) Refaire les étapes de mesure d’un dénivelé sur chaque tronçon : AC, CD, BD

On note les observations sur la fiche d’observation (pour faciliter les calculs).

Procédure de calcule :
1) Calcule des Happrochées des points tournants
ΔHAC = HC - HA = LR1 – Lv1 ---- > HC app = HA + (LR1 – Lv1)
ΔHCD = HD – HC = LR2 – Lv2 ---- > HD app = HC app + (LR2 – Lv2)=HA + (LR1 – Lv1)
+ (LR2– Lv2)
ΔHDB = HB – HD = LR3 – Lv3 ---- > HB app = HD app + (LR3 – Lv3)
= HA + (LR1 – Lv1) + (LR2 – Lv2) + (LR3 – Lv3)
HBapp = HA + LRi3i=1− LVi3i=1
2) fa = HB fixe – HB app
3) Ta =2,7* σHB app

On a HBapp = HA + LRini=1− LVini=1


Donc on appliquant la loi de propagation des erreurs on aura :
σ2 HB app = f (σ2L) avec : σ2L = 3 mm
σ2L dépend de : l’opérateur et le Grossissement de l’appareil, et la distance mire-station total
4) Comparaison de fa et Ta :

𝑇𝑎pratique = cte ∗ √𝑘
K : en (mm)

ABDESSALAM ELKOURK 18
Cte : longueur total du
cheminement

Comparaison de fa et Ta :
Si fa > Ta 1. Refaire les calcules
2. refaire les observations
Si fa <= Ta
5) Compensation :
 Si fa est petite  repartir fa également sur les différentes ∆Hi
𝑓𝑎
𝑑(∆𝐻𝑖 ) =
𝑛
 Si fa est importante :
 Terrain plat
𝑓𝑎 ∗ 𝑑𝑖
𝑑(∆𝐻𝑖 ) =
𝑛
 Terrain accidenté
𝑓𝑎 ∗ ∆𝐻𝑖
𝑑(∆𝐻𝑖 ) =
∑|∆𝐻𝑖 |
⟹ ∆𝐻𝑐𝑜𝑚𝑝𝑒𝑛𝑠é = ∆𝐻𝑎𝑝𝑝 + 𝑑(∆𝐻𝑖 )

3) Nivellement indirecte :
- Nivellement trigonométrique
- Nivellement géodésique

Définition : effectuer un nivellement indirect entre A et B, c’est de calculer le dénivelé entre


A et B (en utilisant la mesure des distances et des angles verticales)
Nivellement indirecte permet de déterminer la différence d’altitude entre 2 points via des
mesures d’angles verticaux et de distance.

∆ℎ𝑛
𝑡𝑔𝛼 = 𝑑ℎ
⟹ ∆ℎ𝑛 = 𝑑ℎ ∗ 𝑡𝑔𝛼

ABDESSALAM ELKOURK 19
Avec 𝛼 = 100 − 𝑉

∆𝐻𝐴𝐵 = ℎ𝑖 + ∆ℎ𝑛 − ℎ𝑣

∆𝐻𝐴𝐵 = 𝑑ℎ ∗ 𝑡𝑎𝑛𝛼 + ℎ𝑖 − ℎ𝑣

3.1) Cheminement altimétrique (indirecte)

1) Choisir les points intermédiaires C et D


2) Calculer la 1ér dénivelé ΔhAC
3) Calculer les autres tronçons
4) ΔHAB = ΔHini=1 avec n : nombre des stations.
Calcule des Hi approchées :
ΔH1 approché = DH1 * tgα1 + hi1 - hV1
ΔH2 approché = DH2 * tgα2 + hi2 - hV2
ΔH3 approché = DH3 * tgα3 + hi3 - hV3

∆𝐻𝐴𝐵 =∑ 𝑑ℎ𝑖 ∗ 𝑡𝑔𝛼𝑖 + ∑ ℎ𝑖 − ∑ ℎ𝑣

σ2ΔH app = f (σ2D, σ2α, σ2hi, σ2hv)


Avec : σ2hi = σ2hv
σ2D ----> a + b * ppm
5) fa = ΔHAB fixe – ΔHAB app
6) Ta =2,7* σΔH app
ABDESSALAM ELKOURK 20
7) Comparaison de fa et Ta :

Si fa > Ta
 Refaire les calcules
 refaire les observations
Si fa <= Ta
 compensation des altitudes (dénivelés).
8) Compensation :
 Si fa est petite  repartir fa également sur les différentes ∆Hi
𝑓𝑎
𝑑(∆𝐻𝑖 ) =
𝑛
 Si fa est importante :
 Terrain plat
𝑓𝑎 ∗ 𝑑𝑖
𝑑(∆𝐻𝑖 ) =
𝑛
 Terrain accidenté
𝑓𝑎 ∗ ∆𝐻𝑖
𝑑(∆𝐻𝑖 ) =
∑|∆𝐻𝑖 |
⟹ ∆𝐻𝑐𝑜𝑚𝑝𝑒𝑛𝑠é = ∆𝐻𝑎𝑝𝑝 + 𝑑(∆𝐻𝑖 )

3) Correction du niveau apparente


 Erreur du à la courbure terrestre

ΔHréel = Bb’ (sans tenir compte de la courbure terrestre S)


Avec S : erreur de sphéricité, erreur de courbure terrestre.
Ob = R0 + S

ABDESSALAM ELKOURK 21
On a ob² = Ab² + R02
(R0 + S) ² = D² + R0²
S² + 2SR0 = D²
𝑫𝟐
𝑺=
𝟐𝑹𝟎
 Erreur du à la réfraction atmosphérique

Soit b : le point visé en tenant compte de la réfraction


atmosphérique.
Et B : le point visé sans tenant compte de la réfraction
atmosphérique.
r : erreur de la réfraction atmosphérique.

𝜃 𝐷 𝐷
= 𝜌 𝑒𝑡 𝜃 = 𝑡𝑔𝜃 = → 𝜌 =
2 𝑅 2𝑅
𝜌 = 𝑡𝑔𝜌= r/D  r=D* ρ = 𝐷²⁄2𝑅 ∗ 𝑅0⁄𝑅0
Soit k=R0/R
𝐷2
On a 𝑟=𝑘∗
2𝑅0
avec k :coefficient de réfraction atmosphérique.
R :rayon de trajectoire de visé
R0 : rayon terrestre
ρ: angle de réfraction.
Remarque :
On a 0,11 < k < 0,15
[ 12h – 15h] ---> la période ou k est petit
Pour nous on prend k= 0,16
ABDESSALAM ELKOURK 22
Correction du niveau apparent Na :
𝐷2 𝐷2 𝐷2
Na = S – r = 2𝑅0−k∗2𝑅0= 2𝑅0 (1−k)
𝐷2
𝑁𝑎 =
15
Donc :

 ΔHAB = DH * tgα + hi - hV + Na

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Référence : Notes du cours Procédés topographiques Mme : ELMANSOURI LOUBNA

Bon succès

ABDESSALAM ELKOURK 23

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