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Aya Boulaid
Oumaima Hamouch
Youssef Sarrij
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I. Bases théoriques :
1 −𝜈 −𝜈
Ԑ𝑟 𝐸 𝐸 𝐸 𝜎𝑟
−𝜈 1 −𝜈
(Ԑθ ) = (𝜎𝜃 )
Ԑ𝑙 𝐸 𝐸 𝐸 0
−𝜈 −𝜈 1
(𝐸 𝐸 𝐸)
𝑃×𝑅1 2 1 𝑅2 2 𝜈 𝑅2 2
Ainsi Ԑ𝑟 = [ (1- )- (1+ )]
𝑅2 2 −𝑅1 2 𝐸 𝑟2 𝐸 𝑟2
𝑃×𝑅1 2 −𝜈 𝑅2 2 1 𝑅2 2
Ԑθ = 2 [
2 𝐸 (1- 2
)+ (1+ )]
𝑅2 −𝑅1 𝑟 𝐸 𝑟2
𝑃×𝑅1 2 −𝜈 𝑅2 2 𝜈 𝑅2 2
Ԑl = [ (1- )- 𝐸 (1+ )]
𝑅2 2 −𝑅1 2 𝐸 𝑟2 𝑟2
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II. Etude expérimentale :
b. Principe de fonctionnement :
Le principe de fonctionnement implique l'application d'une pression à l'intérieur du tube épais en utilisant la
pompe hydraulique, puis on mesure les déformations radiales et circonférentielles à l'aide des jauges de
déformation.
c. Mise en situation :
Le tube épais utilisé est fabriqué à partir d'un alliage d'aluminium de caractéristiques suivantes :
R1=18,5 mm R2= 75mm L=203mm E=73,1 kN/𝑚𝑚2 𝜗 = 0,33
L’emplacement des jauges de déformation :
Point Rayon (mm) Type de
déformation
1 28 Circonférentielle
2 28 Radiale
3 36 Circonférentielle
4 45 Radiale
5 45 Circonférentielle
6 45 Radiale
7 56 Circonférentielle
8 56 Radiale Figure 1: disposition des jauges de
9 63 Circonférentielle déformation
10 63 Radiale
11 18,5 Circonférentielle
12 75 Longitudinale
13 75 Circonférentielle
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2. Etude de déformation radiale et circonférentielle :
a. Les déformations :
Rayon en (mm) 28 36 45
Jauge n˚ 1 2 3 4 5 6
Jauge n˚ 7 8 9 10 11 12 13
Nature de
Circonférentielle Radiale Circonférentielle Radiale Circonférentielle Longitudinal Circonférentielle
déformation
Déformation
8,00E-06 -6,00E-06 7,00E-06 -5,00E-06 6,00E-05 -1,00E-06 4,00E-06
(mesurée)
Déformation
8,12E-06 -4,56E-06 6,79E-06 -3,23E-06 5,99E-05 -1,75E-06 5,31E-06
calculée
-3,50E-05 1,00E-05
Déformation radiale mesurée
0,00E+00
Déformation radiale calculée
18,5 28 36 45 56 63 75
Figure 3:Courbe des déformations radiales en fonction de r Figure 2:Courbe des déformations circonférentielles en fonction de r
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Figure 4:Courbes des déformations en fonction de r par méthode numérique
On remarque les valeurs calculées et réels ont la même monotonie quand le rayon diminue, les
déformations diminuent en mêmes, ce résultat, on peut le visualiser sur la figure du champ
déplacement qui donne les déformations calculées numériquement on constate qu’il y a une
différence ou erreur entre les valeurs expérimentales et théorique. Cette différence peut être
expliquée par les erreurs de mesures ou bien l’imperfection de l’outillage utilise en expérimentation et
en acquisition des résultats.
𝜎𝑟 1 𝜗 0 𝜀𝑟
𝐸 𝜗 1 0
[ 𝜎𝜃 ] = [ 𝜀
1 − 𝜗] [ 𝜃 ]
𝜎𝑟𝜃 1 − 𝜗2 𝜀𝑟𝜃
0 0
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Contrainte calculée Contrainte déduite
Rayon (mm)
𝜎𝜃 𝜎𝑟 𝜎𝜃 𝜎𝑟
18,5 3,389 -3,000
28 1,589 -1,200 1,403 -1,730
36 1,038 -0,649 1,038 -0,770
45 0,734 -0,346 0,714 -0,495
56 0,543 -0,154 0,494 -0,276
63 0,470 -0,081 0,439 -0,221
75 0,389 0 0,389 0,000
-2,000 2,000
1,500
-2,500
1,000
-3,000
0,500
-3,500 0,000
Contrainte calculée Contraintemesurée 18,5 28 36 45 56 63
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c. Analyse comparative et interprétation
On remarque que les allures des contraintes sont presque identiques aussi bien pour les
valeurs calculées que pour les valeurs déduites. De surcroît, nous pouvons aussi dire que les formes
sont identiques à celles prélevées numériquement. Sur ce, nous validons la théorie établie
analytiquement aussi bien que numériquement en raison de leur concordance avec les résultats
expérimentaux. Nous pouvons donc nous fier à ces modèles pour poursuivre une telle étude. La
puissance du numérique réside dans la finesse des calculs, nous pouvons obtenir des résultats nous
permettant de visualiser tous les recoins du sujet d’études pour d’éventuelles concentrations de
contraintes ou anomalies au niveau de la structure, aussi complexe qu’elle soit.
Pour cette partie, on se réfère à « Ansys mechanical APDL » pour modéliser le problème
en main. Au début on considère l’état Plan de contrainte, celui d’un tube épais soumis à
une pression interne .
Donc une simplification de calcul pourra se faire en un modèle 2D.
Dans ce qui suit on va discuter des étapes nécessaires pour préparer le modèle, tels que la
création de la géométrie de la plaque mince, la définition des propriétés du matériau, la définition des
conditions aux limites et la création du maillage.
Puis nous allons analyser les résultats de la simulation et puis les interpréter.
Données :
• Structure :Tube épais en état plan de contrainte.
• Les Dimensions :Rayon interne 75 mm et épaisseur 56,5 mm
• Matériau : E=73.1 GPa et 𝜐 = 0,33
• Condition aux limites : appuie sur une partie de la surface interne
• Chargement : Pression uniforme de 3 MPa normal a la surface interne
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Modèle sous Ansys (solveur Mechanical APDL )
Etape 1 : On définit le matériau Aluminium (E=73.1 GPa et 𝜐 = 0,33 ), on fixe le modèle à adopter
puis on passe à la représentation géométrique .
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Etape 3 : On lance la résolution on obtient les résultats suivants :
✓ Déplacements :
✓ Contraintes:
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La 1ère direction principale des
contraintes.
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✓ Courbes obtenues :
Synthèse :
Contraintes (Mpa)
Rayon Circonférentielles Radiales
(mm) Expérimentales Analytiques Numériques Expérimentales Analytiques Numériques
45 0,714 0,734 0,72 -0,495 -0,346 0,32
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IV. Conclusion
Les tubes épais avec pression interne se comportent différemment des tubes à paroi mince dans
les mêmes conditions. Lorsqu'un tube à paroi épaisse est soumis à une pression interne, plusieurs
composantes de contrainte différentes sont induites à l'intérieur des parois du tube.
La contrainte circonférentielle, qui est la contrainte agissant circonférentiellement autour du tube,
est la composante de contrainte la plus importante induite dans un tube à paroi épaisse. L'amplitude
de la contrainte circonférentielle augmente linéairement avec la pression interne et est la plus élevée
à la surface la plus interne du tube. Cette composante de contrainte est le principal contributeur à la
résistance globale du tube.
La contrainte radiale, qui est la contrainte agissant radialement vers l'intérieur ou vers l'extérieur
depuis le centre du tube, est également induite à l'intérieur des parois du tube. Cependant, cette
composante de contrainte est généralement beaucoup plus petite que la contrainte circonférentielle
dans les tubes à paroi épaisse.
De plus, les tubes à paroi épaisse peuvent également subir une contrainte axiale, qui est la
contrainte agissant sur la longueur du tube. Cette composante de contrainte est induite par la force de
réaction des extrémités des tubes contre la pression interne.
En général, le comportement d'un tube à paroi épaisse avec pression interne est complexe et
dépend de plusieurs facteurs, notamment l'épaisseur des parois du tube, les propriétés matérielles du
tube et la pression interne. Les considérations de conception pour les tubes à paroi épaisse doivent
tenir compte de ces diverses composantes de contrainte pour garantir que le tube peut résister aux
conditions de fonctionnement prévues.
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