Proposition de correction de l’épreuve du baccalauréat 2022

mathématiques série C

EVALUATION DES RESSOURCES Téléphone 655 15 87 86

Exercices 1
Le plan complexe est muni du repère orthonormé direct (𝑂; ⃗⃗⃗ 𝑒2 ). On considère les points 𝐴, 𝐵, 𝐹 et 𝐺 d’affixes
𝑒1 , ⃗⃗⃗
respectives 𝑧𝐴 = 1 + 𝑖√3, 𝑧𝐵 = −1 − 𝑖√3, 𝑧𝐹 = 4 et 𝑧𝐺 = −4

1. Résolvons dans ℂ l’équation l’équation 𝑧 2 + 2 − 2𝑖√3 = 0.

On a 𝑧 2 + 2 − 2𝑖√3 = 0 ⟺ 𝑧 2 = −2 + 2𝑖√3
Donc les solutions de cette équation sont les racines carrées du nombre complexe ( −2 + 2𝑖√3)
Posons 𝛿 = 𝑥 + 𝑖𝑦 (𝑥, 𝑦 𝜖 ℝ), une telle racine carrée.

𝑥 2 − 𝑦 2 = −2 𝑥 2 − 𝑦 2 = −2
Alors on a : {𝑥 2 + 𝑦 2 = |−2 + 2𝑖√3| ⟺ {𝑥2 + 𝑦2 = 4
2𝑥𝑦 = 2√3 2𝑥𝑦 = 2√3

On obtient comme racine carrée 𝛿1 = 1 + 𝑖√3 et 𝛿2 = −1 − 𝑖√3.

D’où 𝑆ℂ = {1 + 𝑖√3, −1 − 𝑖√3}

2. Soit 𝑠 la similitude directe d’expression complexe 𝑧 ′ = (1 − 𝑖√3)𝑧.

a. Donnons les éléments caractéristiques de 𝒔.
L’expression complexe de 𝑠 est de la forme 𝑧 ′ = 𝑎𝑧 + 𝑏 avec 𝑎 = 1 − 𝑖√3 et 𝑏 = 0

On a |𝑎| = |1 − 𝑖√3| = 2. ⟹ 𝑘=2

1
cos 𝜃 = 2 𝜋
Posons arg(𝑎) = 𝜃 ⟹ { (𝜃 𝜖 ℝ) ⟹ 𝜃 = −3
√3
sin 𝜃 = − 2
𝑏
L’affixe du centre est donnée par la relation 𝜔 = 1−𝑎 = 0 (Origine du repère)
𝜋
Finalement 𝑠 est la similitude directe de centre 𝑂 de rapport 𝑘 = 2 et d’angle 𝜃 = − 3

b. Donnons les images par 𝒔 des points 𝑨 et 𝑩

- Image du point 𝐴
On a 𝑧 ′ = (1 − 𝑖√3)𝑧𝐴 = (1 − 𝑖√3)(1 + 𝑖√3) = 4. Donc l’image du point 𝐴 est le point 𝐹.
- Image du point 𝐵
On a 𝑧 ′ = (1 − 𝑖√3)𝑧𝐵 = (1 − 𝑖√3)(−1 − 𝑖√3) = −4. Donc l’image du point 𝐵 est le point 𝐺.
1
3. Soit (𝓔) l’ellipse de foyers 𝐴 et 𝐵 et d’excentricité 𝑒 = 2.
a. Déterminons une équation de l’image (𝓔′) de (𝓔) par la similitude 𝒔.
On sait que l’image d’une ellipse (𝓔) par une similitude directe, est une ellipse (𝓔′) de même excentricité et
dont les éléments caractéristiques sont images respectives de ceux de (𝓔).
Par conséquent,
𝑐
(𝓔′) a pour foyers 𝐹 et 𝐺, 𝑐=4 𝑒 = 𝑎 et 𝑐 = √𝑎2 − 𝑏 2 ⟹ 𝑎 = 8 et 𝑏 = 4√3

1
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mathématiques série C

𝑥2 𝑦2
D’où l’équation cherchée est : (𝓔′) ∶ + 2 =1
82 (4√3)

b. Construction de (𝓔′) puis de (𝓔).

𝑎2 𝑎2
Les directrices de (𝓔′) sont (𝓓′𝟏 ) 𝑥 = = 16 et (𝓓′𝟐 ) 𝑥 = − = −16
𝑐 𝑐

8 −8 0 0
Les sommets de (𝓔′) sont 𝑆1 ′ ( ), 𝑆2 ′ ( ), 𝑆3 ′ ( ) et 𝑆4 ′ ( )
0 0 4√3 −4√3

La construction de (𝓔) se déduit de celle de (𝓔′) par la construction des images des sommets de (𝓔′) par la
1 𝜋
similitude inverse 𝑠 −1 : similitude directe de centre 𝑂 de rapport 𝑘 = et d’angle 𝜃 =
2 3

(𝓓′𝟐 ) (𝓓′𝟏 )
(𝓓𝟏 )
(𝓔′)
(𝓔) A
G F

(𝓓𝟐 )

4. Déterminons la probabilité de choisir deux points de l’axe focal de (𝓔′)

Soit l’évènement T : « AICHA choisit deux points de l’axe focal de (𝓔′) »
Comme le choix est successif et de points distincts, l’outil de calcul est l’arrangement. Des 5 points O, A, B, F et
G seul les points O, F et G appartiennent à l’axe focal de (𝓔′).
Le nombre de manière de choisir l’un après l’autre, deux points parmi trois est 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝑇) = 𝐴23 = 6
Le nombre de manière de choisir l’un après l’autre, deux points parmi cinq est 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝑈𝑛𝑖𝑣𝑒𝑟𝑠) = 𝐴25 = 20

La probabilité cherchée est notée : 𝑃(𝑇)

𝐶𝑎𝑟𝑑(𝑇) 6
On a 𝑃(𝑇) = 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝑈𝑛𝑖𝑣𝑒𝑟𝑠) = 20 = 0,3

Exercice 2
⃗ ) une base d’un espace vectoriel 𝐸. 𝑓 un endomorphisme de 𝐸.
Soit (𝑖, 𝑗, 𝑘
1. On pose 𝐸𝑘 = {𝑢 ⃗ ) = 𝑘𝑢
⃗ 𝜖𝐸 / 𝑓(𝑢 ⃗ , 𝑘𝜖ℝ}

2
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a. Démontrons que 𝑬𝒌 est un sous-espace vectoriel de 𝑬

Puisque ⃗0𝜖𝐸 et que 𝑓 est un endomorphisme de 𝐸, on a 𝑓(0

⃗ ) = ⃗0 = 𝑘. ⃗0, d’où ⃗0𝜖𝐸𝑘
Par conséquent 𝐸𝑘 est non vide ⊕
Soient 𝑢
⃗ et 𝑣 deux vecteurs de 𝐸𝑘 , soient 𝛼 et 𝛽 deux réels, montrons que 𝛼𝑢
⃗ + 𝛽𝑣 est un vecteur de 𝐸𝑘
On a 𝑓(𝛼𝑢 ⃗ + 𝛽𝑣) = 𝛼𝑓(𝑢 ⃗ ) + 𝛽𝑓(𝑣) car 𝑓 est linéaire.
Or 𝑢 ⃗ ) = 𝑘𝑢
⃗ et 𝑣 sont deux vecteurs de 𝐸𝑘 , donc on a 𝑓(𝑢 ⃗ et 𝑓(𝑣) = 𝑘𝑣
⃗ + 𝛽𝑣 ) = 𝛼(𝑘𝑢
On obtient alors 𝑓(𝛼𝑢 ⃗ ) + 𝛽(𝑘𝑣) = 𝑘(𝛼𝑢
⃗ + 𝛽𝑣 )
⃗ + 𝛽𝑣 est dans 𝐸𝑘 . Par conséquent 𝐸𝑘 est pour l’addition et le produit par un scalaire ⊖
Donc le vecteur 𝛼𝑢
Les conclusions en ⊕ et en ⊖ permettent d’affirmer que 𝐸𝑘 un sous-espace vectoriel de 𝐸

⃗ 𝝐𝑰𝒎𝒇 si et seulement si 𝒖
b. On suppose 𝒇𝒐𝒇 = 𝟐𝒇. Montrons que 𝒖 ⃗ 𝝐𝑬𝟐
- Soit 𝑢
⃗ 𝜖𝐼𝑚𝑓 montrons que 𝑢
⃗ 𝜖𝐸2
Comme ⃗ 𝜖𝐼𝑚𝑓, il existe 𝑣 dans 𝐸 tel que 𝑓(𝑣) = 𝑢
𝑢 ⃗
⟹ )
𝑓𝑜𝑓(𝑣 = 𝑓(𝑢 ⃗)
⟹ 2𝑓(𝑣) = 𝑓(𝑢 ⃗)
⟹ 2𝑢⃗ = 𝑓(𝑢
⃗)
Par conséquent 𝑢⃗ est dans 𝐸2
- Soit 𝑢 ⃗ 𝜖𝐼𝑚𝑓. C’est-à-dire cherchons 𝑣 𝜖𝐸 tel que 𝑓(𝑣) = 𝑢
⃗ 𝜖𝐸2 , montrons que 𝑢 ⃗
Puisque 𝑢 ⃗ ) = 2𝑢
⃗ 𝜖𝐸2 on a 𝑓(𝑢 ⃗
1
⟹ 𝑢
⃗ = 2 𝑓(𝑢
⃗)
1
⟹ 𝑢
⃗ = 𝑓(2 𝑢
⃗) car 𝑓 est linéaire
1
⟹ 𝑢
⃗ = 𝑓(𝑣) avec 𝑣 = 2 𝑢
⃗ 𝜖𝐸2 ⊂ 𝐸
Par suite 𝑢
⃗ 𝜖𝐼𝑚𝑓.
Les deux sens étant démontrés on conclut que 𝑢
⃗ 𝜖𝐼𝑚𝑓 si et seulement si 𝑢
⃗ 𝜖𝐸2

2. On suppose ⃗ ) = ⃗0
𝑓(𝑖 + 𝑗) = 2𝑖 + 2𝑗, 𝑓(𝑖 − 𝑗) = 2𝑖 − 2𝑗, 𝑓(𝑖 − 𝑗 + 𝑘
a. Montrons que 𝒇(𝒊) = 𝟐𝒊, 𝒇(𝒋) = 𝟐𝒋 et 𝒇(𝒌⃗ ) = −𝟐𝒊 + 𝟐𝒋

𝑓(𝑖 + 𝑗) = 2𝑖 + 2𝑗 𝑓(𝑖) + 𝑓(𝑗) = 2𝑖 + 2𝑗 𝑓(𝑖) = 2𝑖

On a : { 𝑓(𝑖 − 𝑗) = 2𝑖 − 2𝑗 Par linéarité { 𝑓(𝑖) − 𝑓(𝑗) = 2𝑖 − 2𝑗 ⟹ {𝑓(𝑗) = 2𝑗
⃗ ) = ⃗0
𝑓(𝑖 − 𝑗 + 𝑘 ⃗ ) = ⃗0
𝑓(𝑖) − 𝑓(𝑗) + 𝑓(𝑘 𝑓(𝑘⃗ ) = −2𝑖 + 2𝑗

D’où le résultat
b. Donnons la matrice de 𝒇 dans la base (𝒊, 𝒋, ⃗𝒌)

⃗
𝑓(𝑖) = 2𝑖 + 0𝑗 + 0𝑘 2 0 −2
On a : ⃗
{ 𝑓(𝑗) = 0𝑖 + 2𝑗 + 0𝑘 D’où la matrice est : 𝑀𝑓 = [0 2 2]
⃗ ) = −2𝑖 + 2𝑗 + 0𝑘
𝑓(𝑘 ⃗ 0 0 0

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c. Montrons que 𝒇𝒐𝒇 = 𝟐𝒇

Il suffit de montrer que pour tout vecteur 𝑢
⃗ de 𝐸, 𝑓𝑜𝑓(𝑢⃗ ) = 2𝑓(𝑢
⃗ ). Autrement dit il suffit de monter que cette
relation est vraie pour chacun des vecteurs d’une base de 𝐸.
𝑓(𝑖) = 2𝑖 𝑓𝑜𝑓(𝑖) = 𝑓(2𝑖 )
On a { 𝑓(𝑗) = 2𝑗 ⟹ { 𝑓𝑜𝑓(𝑗) = 𝑓(2𝑗)
𝑓(𝑘⃗ ) = −2𝑖 + 2𝑗 𝑓𝑜𝑓(𝑘⃗ ) = 𝑓(−2𝑖 + 2𝑗 )

𝑓𝑜𝑓(𝑖) = 2𝑓(𝑖 ) 𝑓𝑜𝑓(𝑖) = 2𝑓(𝑖 )

Par linéarité de 𝑓, { 𝑓𝑜𝑓(𝑗) = 2𝑓(𝑗) ⟹ { 𝑓𝑜𝑓(𝑗) = 2𝑓(𝑗)
⃗ ) = −2𝑓(𝑖) + 2𝑓(𝑗 )
𝑓𝑜𝑓(𝑘 ⃗ ) = −4𝑖 + 4𝑗 = 2𝑓(𝑘
𝑓𝑜𝑓(𝑘 ⃗)

Comme cette relation est vérifiée pour chaque vecteur d’une base de 𝐸, on déduit qu’elle est pour tout vecteur de
𝐸 et donc cette relation est globalement vraie sur 𝐸.

d. Déterminons le noyau 𝒌𝒆𝒓𝒇 de 𝒇

Par définition, 𝑘𝑒𝑟𝑓 = {𝑢 ⃗ ) = ⃗0}

⃗ 𝜖𝐸 / 𝑓(𝑢
2 0 −2 𝑥 0
On a ⃗ ) = ⃗0
𝑓(𝑢 ⟺ [0 2 2 ] (𝑦) = (0)
0 0 0 𝑧 0
2𝑥 − 2𝑧 = 0
⟺ {2𝑦 + 2𝑧 = 0 ⟹ 𝑥 = 𝑧 et 𝑦 = −𝑧
0=0
Donc 𝑢 ⃗ = (𝑧, −𝑧, 𝑧) = 𝑧(1, −1,1)
⃗ (𝑥, 𝑦, 𝑧)𝜖𝑘𝑒𝑟𝑓 ⟹ 𝑢

Par conséquent ⃗ >, ⟹ Une base de 𝑘𝑒𝑟𝑓 est 𝐵𝑘𝑒𝑟𝑓 = {𝑖 − 𝑗 + 𝑘

𝑘𝑒𝑟𝑓 =< 𝑖 − 𝑗 + 𝑘 ⃗}

e. Déterminons l’image 𝑰𝒎𝒇 de 𝒇

Première méthode
On a montré que 𝑓𝑜𝑓 = 2𝑓 et que 𝑢 ⃗ 𝜖𝐼𝑚𝑓 si et seulement si 𝑢 ⃗ 𝜖𝐸2 , donc 𝐼𝑚𝑓 = 𝐸2 . Comme 𝑖 𝑒𝑡 𝑗 sont dans 𝐸2
car 𝑓(𝑖) = 2𝑖 et 𝑓(𝑗) = 2𝑗, on déduit que la famille {𝑖, 𝑗} engendre 𝐸2 , étant libre, elle forme une base de 𝐸2

En conclusion 𝐼𝑚𝑓 = 𝐸2 une base est 𝐵𝐼𝑚𝑓 = {𝑖, 𝑗}

Deuxième méthode
⃗⃗⃗ 𝜖 𝑓(𝐸), 𝑡𝑒𝑙𝑞𝑢′ 𝑖𝑙 𝑒𝑥𝑖𝑠𝑡𝑒 𝑢
Par définition 𝐼𝑚𝑓 = {𝑢′ ⃗ ) = ⃗⃗⃗
⃗ 𝜖𝐸 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 𝑙 ′ 𝑜𝑛 𝑎𝑖𝑡 𝑓(𝑢 𝑢′ }
Soit ⃗⃗⃗
𝑢′𝜖𝐼𝑚𝑓, alors il existe 𝑢 ⃗ ) = ⃗⃗⃗
⃗ 𝜖𝐸 tel que 𝑓(𝑢 𝑢′ . Posons ⃗⃗⃗
𝑢′ (𝑥 ′ , 𝑦 ′ , 𝑧 ′ ) et 𝑢
⃗ (𝑥, 𝑦, 𝑧)
2 0 −2 𝑥 𝑥′ 2𝑥 − 2𝑧 = 𝑥′
Alors on a : [0 2 2 ] (𝑦) = (𝑦′) ⟺ {2𝑦 + 2𝑧 = 𝑦′ (𝑧 ′ = 0)
0 0 0 𝑧 𝑧′ 0 = 𝑧′
Donc ⃗⃗⃗ 𝑢′ = (𝑥 ′ , 𝑦 ′ , 𝑧 ′ ) = (𝑥 ′ , 𝑦 ′ , 0) = 𝑥(1,0,0) + 𝑦(0,1,0). Donc 𝐼𝑚𝑓 est engendré par la famille {𝑖, 𝑗}, étant
libre, elle forme une base de 𝐼𝑚𝑓
Par conséquent une base de 𝐼𝑚𝑓 est 𝐵𝐼𝑚𝑓 = {𝑖, 𝑗}

4
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Exercice 3
𝑓 est une fonction définie sur [0; 2𝜋] par 𝑓(𝑥) = 𝑒 −𝑥 𝑐𝑜𝑠𝑥, (𝒞𝑓 ) sa courbe représentative.

1. Montrons que 𝒇′′ (𝒙) + 𝟐𝒇′ (𝒙) + 𝟐𝒇(𝒙) = 𝟎

𝑓 est deux fois dérivable sur [0; 2𝜋] et pour tout 𝑥 de l’intervalle [0; 2𝜋], on a successivement :
Dérivée première 𝑓 ′ (𝑥) = −𝑒 −𝑥 𝑐𝑜𝑠𝑥 − 𝑒 −𝑥 𝑠𝑖𝑛𝑥
Dérivée seconde 𝑓 ′′ (𝑥) = 𝑒 −𝑥 𝑐𝑜𝑠𝑥 + 𝑒 −𝑥 𝑠𝑖𝑛𝑥 + 𝑒 −𝑥 𝑠𝑖𝑛𝑥 − 𝑒 −𝑥 𝑐𝑜𝑠𝑥 = 2𝑒 −𝑥 𝑠𝑖𝑛𝑥
Donc on a 𝑓 ′′ (𝑥) + 2𝑓 ′ (𝑥) + 2𝑓(𝑥) = 2𝑒 −𝑥 𝑠𝑖𝑛𝑥 + 2(−𝑒 −𝑥 𝑐𝑜𝑠𝑥 − 𝑒 −𝑥 𝑠𝑖𝑛𝑥) + 2𝑒 −𝑥 𝑐𝑜𝑠𝑥

= 2𝑒 −𝑥 𝑠𝑖𝑛𝑥 − 2𝑒 −𝑥 𝑠𝑖𝑛𝑥 + 2𝑒 −𝑥 𝑐𝑜𝑠𝑥 − 2𝑒 −𝑥 𝑐𝑜𝑠𝑥

=0
D’où le résultat
2. Etude des variations de 𝒇.
On a 𝑓(0) = 1 et 𝑓(2𝜋) = 𝑒 −2𝜋
On a 𝑓 ′ (𝑥) = 0 ⟺ −𝑒 −𝑥 (𝑐𝑜𝑠𝑥 + 𝑠𝑖𝑛𝑥) = 0
⟺ 𝑐𝑜𝑠𝑥 + 𝑠𝑖𝑛𝑥 = 0
𝜋
⟺ √2cos(𝑥 − 4 ) = 0
𝜋 𝜋
𝑥 − 4 = 2 + 2𝑘𝜋
⟺ { 𝜋 𝜋 𝑘𝜖ℤ
𝑥 − 4 = − 2 + 2𝑘𝜋
3𝜋 7𝜋
Comme 𝑥𝜖[0; 2𝜋], on a 𝑓 ′ (𝑥) = 0 ⟺ 𝑥 = ou 𝑥 =
4 4
𝟑𝝅 𝟕𝝅
𝑥 0 𝟒 𝟒 2𝜋
𝑐𝑜𝑠𝑥 + 𝑠𝑖𝑛𝑥 + - +
𝑓′(𝑥) - + -

3𝜋 7𝜋
Pour tout 𝑥𝜖 [0; [ ⋃ ] 4 ; 2𝜋], la fonction dérivée 𝑓 ′ (𝑥) est négative au sens strict et donc la fonction 𝑓 est
4
3𝜋 7𝜋
strictement décroissante sur l’intervalle [0; [ et sur l’intervalle ] 4 ; 2𝜋].
4
3𝜋 7𝜋 ′ (𝑥)
Pour tout 𝑥𝜖 ] 4 ; [, la fonction dérivée 𝑓 est positive strictement et donc la fonction 𝑓 est strictement
4
croissante sur cet intervalle.
Tableau de variation 𝟑𝝅 𝟕𝝅
𝑥 0 𝟒 𝟒 2𝜋
𝑓′(𝑥) - + -

𝟏 √𝟐 −7𝜋
𝒆 4
𝟐
𝑓(𝑥)

√𝟐 −3𝜋
− 𝒆 4
𝟐 𝑒 −2𝜋

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3.
a. Démontrons que −𝒆−𝒙 ≤ 𝒇(𝒙) ≤ 𝒆−𝒙

Pour tout 𝑥𝜖[0; 2𝜋] −1 ≤ 𝑐𝑜𝑠𝑥 ≤ 1 ⟹ −𝑒 −𝑥 ≤ 𝑒 −𝑥 𝑐𝑜𝑠𝑥 ≤ 𝑒 −𝑥 car 𝑒 −𝑥 > 0

Finalement on a ∀, 𝑥𝜖[0; 2𝜋] −𝑒 −𝑥 ≤ 𝑓(𝑥) ≤ 𝑒 −𝑥

b. Coordonnées des points d’intersection

- (𝒞𝑓 ) et la courbe d’équation 𝑦 = 𝑒−𝑥

On a 𝑓(𝑥) = 𝑒 −𝑥 ⟺ 𝑒 −𝑥 𝑐𝑜𝑠𝑥 = 𝑒 −𝑥
⟺ 𝑐𝑜𝑠𝑥 = 1
⟺ 𝑥 = 0 ou 𝑥 = 2𝜋
Donc (𝒞𝑓 ) et la courbe d’équation 𝑦 = 𝑒 se coupent aux points de coordonnées (0; 1) et (2𝜋; 𝑒 −2𝜋 )
−𝑥

- (𝒞𝑓 ) et la courbe d’équation 𝑦 = −𝑒−𝑥

On a 𝑓(𝑥) = −𝑒 −𝑥 ⟺ 𝑒 −𝑥 𝑐𝑜𝑠𝑥 = −𝑒 −𝑥
⟺ 𝑐𝑜𝑠𝑥 = −1
⟺ 𝑥=𝜋
Donc (𝒞𝑓 ) et la courbe d’équation 𝑦 = −𝑒 se coupent au point de coordonnée (𝜋; −𝑒 −𝜋 )
−𝑥

4. Tracer des courbes

L’échelle donnée sur les axes ne permet pas de bien apprécier les points singuliers de ces graphes

𝑦 = 𝑒−𝑥 DOMAINE
(𝒞𝑓 )

𝑦 = −𝑒−𝑥

5. Calculons l’aire de la partie du plan délimitée par (𝓒𝒇 ) et la courbe d’équation 𝒚 = 𝒆−𝒙 sur [𝟎; 𝟐𝝅]

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On a montré que ∀, 𝑥𝜖[0; 2𝜋] −𝑒 −𝑥 ≤ 𝑓(𝑥) ≤ 𝑒 −𝑥 . Donc cette aire est définie par :
2𝜋
𝐴 = ∫0 [𝑒 −𝑥 − 𝑓(𝑥)]𝑑𝑥 UA
1
Or d’après la question1, on a 𝑓(𝑥) = − 2 𝑓 ′′ (𝑥) − 𝑓 ′ (𝑥)
2𝜋 1
L’aire devient 𝐴 = ∫0 [𝑒 −𝑥 − (− 2 𝑓 ′′ (𝑥) − 𝑓 ′ (𝑥))] 𝑑𝑥 UA
2𝜋 1
= ∫0 [𝑒 −𝑥 + 2 𝑓 ′′ (𝑥) + 𝑓 ′ (𝑥)] 𝑑𝑥 UA
1 2𝜋
= [−𝑒 −𝑥 + 2 𝑓 ′ (𝑥) + 𝑓(𝑥)] UA
0
1 1
= −𝑒 −2𝜋 + 2 𝑓 ′ (2𝜋) + 𝑓(2𝜋) − (−1 + 2 𝑓 ′ (0) + 𝑓(0)) UA

On a 𝑓 ′ (2𝜋) = −𝑒 −2𝜋 , 𝑓 ′ (0) = −1, 𝑓(2𝜋) = 𝑒 −2𝜋 et 𝑓(0) = 1

1 1
Donc l’aire devient 𝐴 = −𝑒 −2𝜋 + 2 (−𝑒 −2𝜋 ) + 𝑒 −2𝜋 − (−1 + 2 (−1) + 1) UA
1
= 2 (1 − 𝑒 −2𝜋 ) UA

Soit 𝐴 = 4(1 − 𝑒 −2𝜋 ) 𝑐𝑚2

EVALUATION DES COMPETENCES

Tâche 1 Nombre d’années pour l’épuisement du gisement A

Soit (𝑢𝑛 )𝑛𝜖ℕ , la suite correspondante aux quantités (en milliards de 𝑚3 ) de gaz extraites du gisement A pendant
les années successives 𝑛 nécessaires pour épuiser complètement ce gisement.
𝑢0 = 0
D’après les données on a { 𝑢1 = 5,01
∀ 𝑛 ≥ 1, 𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 + 0,75
Le gaz total du gisement A s’épuisera à la date 𝑛 lorsque la somme des quantités extraites de ce gisement pendant
les 𝑛 années successives d’exploitation sera égale à la quantité initiale de gaz de ce gisement.
Calculons la somme des quantités extraites 𝑆𝑛
On a 𝑆𝑛 = 𝑢1 + 𝑢2 + ⋯ + 𝑢𝑛
𝑆𝑛 est la somme des termes d’une suite arithmétique de premier terme 𝑢1 = 5,01 et de raison 0,75
(𝑢1 +𝑢𝑛 )𝑛
Donc on a 𝑆𝑛 = Or 𝑢𝑛 = 𝑢1 + 0,75(𝑛 − 1)
2

(𝑢1 + 𝑢1 + 0,75(𝑛 − 1))𝑛

𝑆𝑛 =
2
9,27𝑛 + 0,75𝑛2
𝑆𝑛 =
2

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A l’épuisement total du gaz on aura :

𝑆𝑛 = 100 ⟺ 9,27𝑛 + 0,75𝑛2 = 200

⟺ −200 + 9,27𝑛 + 0,75𝑛2 = 0
⟺ 𝑛 = 11,28 ≈ 12 𝑎𝑛𝑠 s
Donc c’est en 12 𝑎𝑛𝑠 que le gisement A sera complètement épuisé
Tâche 2 Nombre d’années d’extraction de gaz pour l’épuisement du gisement B
On a 𝑞(𝑡) la quantité totale (en milliards de 𝑚3 ) de gaz extraite du gisement B à la date 𝑡. Ainsi le gaz de ce
gisement sera épuisé à l’année 𝑡 lorsque la quantité totale de gaz extraite de ce gisement à cette date, sera égale
à la quantité initiale de gaz contenu dans ce gisement.
1
D’après les données on a 𝑞(0) = 0 et 𝑞 ′ (𝑡) = 2𝑡+1 + 0,02𝑡

Trouvons 𝑞(𝑡)
1 2
On a 𝑞 ′ (𝑡) = 2 (2𝑡+1) + 0,02𝑡
1
L’ensemble des primitives est 𝑞(𝑡) = 2 ln(2𝑡 + 1) + 0,01𝑡 2 + 𝑐

D’après les conditions initiales 𝑞(0) = 0, donc 𝑐 = 0

1
Finalement 𝑞(𝑡) = 2 ln(2𝑡 + 1) + 0,01𝑡 2

Vérifions l’existence d’une telle date 𝑡

On a 𝑞(0) = 0 et lim 𝑞(𝑡) = +∞.

𝑡→+∞
1
Pour tout 𝑡 ≥ 0, la fonction dérivée 𝑞′ est positive ( 𝑞 ′ (𝑡) = 2𝑡+1 + 0,02𝑡 ≥ 0) donc la fonction 𝑞 est croissante
sur [0; +∞[. Par conséquent elle réalise une bijection de l’intervalle [0; +∞[ vers l’intervalle image [0; +∞[. Et
comme le nombre 100 appartient à l’intervalle image (100𝜖[0; +∞[), l’équation 𝑞(𝑡) = 100 admet une solution
unique dans l’intervalle de départ [0; +∞[. Cette solution correspond approximativement à la date recherchée.
Par observation de l’ordre de grandeur des coefficients de 𝑞(𝑡), on a 𝑞(100) = 102,65, 𝑞(99) = 100,65,
𝑞(98) = 98,68. Donc 𝑞(98) < 100 < 𝑞(99)
Par suite 98 < 𝑡 < 99
On conclut que 99 années d’extraction suffiront pour épuiser le contenu du gisement B.

Tâche 3 Nombre d’années qu’il faudra à ce pays pour vider le gisement C de son contenu

On a 𝑞(𝑡) la quantité totale (en milliards de 𝑚3 ) de gaz extraite du gisement C à la date 𝑡. Ainsi le gaz de ce
gisement sera épuisé à l’année 𝑡 lorsque la quantité totale de gaz extraite de ce gisement à cette date, sera égale
à la quantité initiale de gaz contenu dans ce gisement.
D’après les données on a 𝑞′(1) = 𝑞(1) = 5,01 et 𝑞′(𝑡) = 𝛼𝑞(𝑡)
On que constate la quantité totale de gaz extraite du gisement C vérifie une équation différentielle de premier
ordre et sans second membre dont les solutions sont de la forme :

𝑞(𝑡) = 𝑘𝑒 𝛼𝑡

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Le taux d’extraction est :

𝑞′(𝑡) = 𝛼𝑘𝑒 𝛼𝑡
𝑞(1) = 5,01 𝑘𝑒 𝛼 = 5,01
Des conditions initiales on a : { ⟺ {
𝑞′(1) = 5,01 𝛼𝑘𝑒 𝛼 = 5,01
𝛼=1
⟹ {
𝑘 = 5,01𝑒 −1
Par conséquent 𝑞(𝑡) = 5,01𝑒 −1 𝑒 𝑡 = 5,01𝑒 𝑡−1
Vérifions l’existence d’une telle date

Le taux d’extraction 𝑞′(𝑡) est positif (𝑞 ′ (𝑡) = 5,01𝑒 𝑡−1 > 0), donc la fonction 𝑞 est strictement croissante sur
l’intervalle [0; +∞[. Par conséquent, la fonction 𝑞 réalise une bijection de l’intervalle [0; +∞[ vers son image
[𝑞(0); lim 𝑞(𝑡)[ = [5,01𝑒 −1 ; +∞[. Comme 100𝜖[5,01𝑒 −1 ; +∞[, l’équation 𝑞(𝑡) = 100 admet une solution
𝑡→+∞
unique sur l’intervalle [0; +∞[. Cette solution correspond approximativement à la date recherchée.

On peut donc écrire 𝑞(𝑡) = 100 ⟺ 5,01𝑒 𝑡−1 = 100

100
⟹ 𝑡 = 1 + ln (5,01)
⟹ 𝑡 = 3,99 ≈ 4
Par conséquent il faudra à ce pays 4 𝑎𝑛𝑠 après inauguration pour vider le contenu du gisement C

Pour mon humble contribution

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