DEMONSTRATION AU PROGRAMME DE LA TC-SI/ TD

COMBINATOIRE, DENOMBREMENT ET PROBABILITES

1. Démontrer à l’aide de la formule du binôme de Newton la relation :

𝑛

∑ 𝐶𝑛𝑘 = 2𝑛
𝑘=0
2. Démonstrations de la relation de Pascal (par le calcul, par une méthode
combinatoire)
𝑘−1 𝑘
𝐶𝑛𝑘 = 𝐶𝑛−1 + 𝐶𝑛−1
GEOMETRIE DE L’ESPACE

1. Démontrer l’existence et l’unicité du barycentre de trois points pondérés.

2. Soit G le barycentre des points pondérés ( A ;a) , (B ;b), (C ;c),(D ;d) et
(E ;e).Démontrer que si H est le barycentre des points pondérés (A ;a),(B ;b) et
(C ;c) et T le barycentre des points pondérés (D ;d) et (E ;e) alors G est le
barycentre des points pondérés (H ;h) et (T ;t) avec ℎ = 𝑎 + 𝑏 + 𝑐 et 𝑡 = 𝑑 + 𝑒 .
3. L’espace est muni d’un repère orthonormé (O ; I ; J ; K). Démontrer que si
⃗ 𝑎 pour coordonnées(𝑥; 𝑦; 𝑧) et 𝑣 a pour coordonnées (𝑥 ′ ; 𝑦 ′ ; 𝑧 ′ ) alors 𝑢
𝑢 ⃗ .𝑣 =
′ ′
𝑥𝑥 + 𝑦𝑦 + 𝑧𝑧′.
4. A, B et C sont trois points non alignés de l’espace. Démontrer que l’aire du
1
triangle ABC est égale à 2 ‖𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ (en unité d’aire).
⃗⃗⃗⃗⃗ ⋀𝐴𝐶

SUITES NUMERIQUES

1. Toute suite croissante non majorée tend vers +∞.

2. Limite de (𝑞 𝑛 ), après démonstration par récurrence de l’inégalité de Bernoulli.
Pour tout entier 𝑛 > 1 et tout réel 𝑥 non nul supérieur ou égal à −1, on a :
(1 + 𝑥)𝑛 > 1 + 𝑛𝑥
3. Soit 𝑛 un entier naturel non nul et 𝑞 un nombre réel différent de 1.
Démontrer à l’aide d’un raisonnement par récurrence que :
𝑛 𝑛 𝑛
1 1 − 𝑞 𝑛+1 𝑛(𝑛 + 1)(𝑛 + 2)
(1) ∑ 𝑘 = 𝑛(𝑛 + 1) ; (2) ∑ 𝑞 𝑘 = ; (3) ∑ 𝑘(𝑘 + 1) =
2 1−𝑞 3
𝑘=1 𝑘=0 𝑘=1
𝑛 𝑛
𝑛(𝑛 + 1)(𝑛 + 2)(𝑛 + 3) 𝑛(𝑛 + 1)(𝑛 − 1)
(4) ∑ 𝑘(𝑘 + 1)(𝑘 + 2) = ; (5) ∑ 𝑘(𝑛 − 𝑘) =
4 6
𝑘=1 𝑘=1
𝑛 𝑛
1 𝑛
(6) ∑ = ; (7) ∑ 𝑘2𝑘−1 = (𝑛 − 1)2𝑛 + 1
𝑘(𝑘 + 1) 𝑛 + 1
𝑘=1 𝑘=1

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FONCTIONS NUMERIQUES

1. Faire la démonstration des limites suivantes :

𝒆𝒙
2. 𝐥𝐢𝐦 𝒙𝒏 𝒆𝒙 = +∞ ; 𝐥𝐢𝐦 𝒙𝒏 = + ∞ ; 𝐥𝐢𝐦𝒙𝒍𝒏𝒙 = 𝟎
𝒙→+∞ 𝒙→+∞ 𝒙→𝟎
>
3. Soit 𝑓 une fonction dérivable sur un intervalle 𝐼, 𝑎 et 𝑏 deux éléments de
𝐼(𝑎 < 𝑏). Soit 𝑚 et 𝑀 deux réels tels que pour tout 𝑥 de l’intervalle [𝑎 ; 𝑏] :
𝑚 ≤ 𝑓 ′ (𝑥) ≤ 𝑀.
Démontrer que :𝑚(𝑏 − 𝑎) ≤ 𝑓(𝑏) − 𝑓(𝑎) ≤ 𝑀(𝑏 − 𝑎).

CALCUL INTEGRAL

1. Démontrer que pour toute fonction continue 𝑓 sur [𝑎, 𝑏], la fonction
𝑥
𝑥 ⟼ ∫𝑎 𝑓(𝑡) 𝑑𝑡 est une primitive de 𝑓 sur [𝑎, 𝑏].
2. Soit 𝑓 et 𝑔 deux fonctions continues sur un intervalle 𝐼, 𝑎 et 𝑏 deux éléments
de 𝐼(𝑎 < 𝑏).
𝑏 𝑏
Démontrer que si 𝑓 ≥ 𝑔, alors ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≥ ∫𝑎 𝑔(𝑥)𝑑𝑥.
3. Soit 𝑓 une fonction continue sur un intervalle 𝐼, 𝑎 et 𝑏 deux éléments de tel
que 𝑎 < 𝑏 ; soit 𝑚 et 𝑀 deux réels tels que pour tout 𝑥 de l’intervalle [𝑎 ; 𝑏] :
𝑚 ≤ 𝑓(𝑥) ≤ 𝑀.
𝑏
Démontrer que : 𝑚(𝑏 − 𝑎) ≤ ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≤ 𝑀(𝑏 − 𝑎).
4. Démontrer la formule d’intégration par parties.

ARITHMETIQUE (TC & SI uniquement)

1. Si un entier naturel 𝑑 divise 𝑎 et 𝑏 alors il divise toute combinaison linéaire de
𝑎 et 𝑏.
2. Pour tout triplet d’entiers relatifs (𝑥; 𝑦; 𝑧) et tout entier naturel 𝑛:
(𝒙 ≡ 𝒚[𝒏] 𝒆𝒕 𝒚 ≡ 𝒛[𝒏]) ⟹ 𝒙 ≡ 𝒛[𝒏]
3. Soit 𝑎, 𝑏 et 𝑐 trois entiers relatifs non nuls. Si 𝑎 divise 𝑏𝑐, 𝑎 et 𝑏 premiers
entre eux, alors 𝑎 divise 𝑐.
GEOMETRIE PLANE et TRIGONOMETRIE
1. Soit 𝑓 une isométrie du plan et 𝐴 un point.
Démontrer qu’il existe une unique isométrie 𝑔 et une unique translation 𝑡
telles que :𝑔(𝐴) = 𝐴 et 𝑓 = 𝑡 ∘ 𝑔
2. Soit 𝐴, 𝐵, 𝐴′ et 𝐵′ quatre points du plan tels que :𝐴𝐵 = 𝐴′𝐵′.
Il existe un déplacement 𝑓 et un seul tel que 𝑓(𝐴) = 𝐴′ et 𝑓(𝐵) = 𝐵′.
Démontrer cette propriété en désignant 𝑓 comme la composée d’une
translation et d’une rotation à préciser.

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3. Dans le plan complexe muni d’un repère orthonormé (0, 𝑢 ⃗ , 𝑣 ), 𝑀 est le point
d’affixe 𝑧 et 𝑀′ le point d’affixe 𝑧 , image de 𝑀 par la similitude directe 𝑠 de
′

centre Ω, d’angle 𝜃 et de rapport 𝑘 .

Démontrer que 𝑠 a pour écriture complexe 𝑧 ′ = 𝑎𝑧 + 𝑏 (avec 𝑎 ∈ ℂ∗ 𝑒𝑡 𝑏 ∈ ℂ).
4. Soit 𝐴, 𝐵, 𝐴′ et 𝐵′ quatre points du plan tels que :𝐴 ≠ 𝐵 𝑒𝑡 𝐴′ ≠ 𝐵′.
Il existe une similitude directe 𝑓 et une seule telle que : 𝑓(𝐴) = 𝐴′ et 𝑓(𝐵) = 𝐵′.
Démontrer cette propriété en désignant 𝑓 comme la composée d’une
translation et d’une rotation à préciser.
𝑝+𝑞 𝑝−𝑞 𝑝+𝑞 𝑝−𝑞
5. Pour tous nombres réels 𝑝 et 𝑞 ,vérifier que 𝑝 = + et 𝑞 = − ,
2 2 2 2
𝑝+𝑞 𝑝−𝑞
puis démontrer que ; 𝑐𝑜𝑠𝑝 + 𝑐𝑜𝑠𝑞 = 2𝑐𝑜𝑠 𝑐𝑜𝑠 .
2 2
6. Dans le plan complexe muni d’un repère orthonormé (0, 𝑢 ⃗ , 𝑣 ), 𝑧 et 𝑧′ sont
deux nombres complexes.
Démontrer que : |𝑧 × 𝑧′| = |𝑧| × |𝑧′| et/ou 𝑎𝑟𝑔(𝑧𝑧′) ≡ arg(𝑧) + arg (𝑧 ′ )[2𝜋].
7. Dans le plan complexe muni d’un repère orthonormé (0, 𝑢 ⃗ , 𝑣 ), 𝑧 et 𝑧′ sont
deux nombres complexes.
𝑧 |𝑧| 𝑧
Démontrer que : |𝑧′| = |𝑧′| et 𝑎𝑟𝑔 (𝑧′) ≡ arg(𝑧) − arg (𝑧 ′ )[2𝜋]
8. Dans le plan complexe muni d’un repère orthonormé (0, 𝑢 ⃗ , 𝑣 ), 𝑧 est un
nombre complexe et 𝑛 un entier naturel non nul.
A l’aide d’une récurrence, Démontrer que : |𝑧 𝑛 | = |𝑧|𝑛 et/ou 𝑎𝑟𝑔(𝑧 𝑛 ) ≡
𝑛 × arg(𝑧) [2𝜋]
9. Soit (Γ) une conique d’excentricité 𝑒 et d’axe focal (∆).
Démontrer que si 𝑒 ≠ 1, alors (Γ) coupe (∆) en deux points distincts 𝐴 et 𝐴′.

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