Correction exercice de mathématiques : (6 points)

Question 1 : (0,5 point)

𝜋
On considère le nombre 𝑖 de module 1 et d’argument 2 .
5−3𝑖
On considère le nombre complexe 𝑧1 = .
2𝑖

Mettre 𝑧1 sous forme algébrique.

5−3𝑖 (5−3𝑖)×(−2𝑖) −2𝑖×5+2𝑖×3𝑖 −10𝑖+6𝑖² −10𝑖+6×(−1) 10𝑖 6 3 5
𝑧1 = = = = = =− − 4 = −2 − 2𝑖
2𝑖 2𝑖×(−2𝑖) −4𝑖² −4×(−1) 4 4

Question 2 : (1,25 point)

𝜋 4𝜋
Soit 𝑧2 le nombre complexe défini par : 𝑧2 = 3𝑒 𝑖 6 et 𝑧3 = 2𝑒 𝑖 3 .
a. Déterminer la forme algébrique de 𝑧2 .
𝜋
𝜋 𝜋 √3 1 3√3 3
𝑧2 = 3𝑒 𝑖 6 = 3 (cos (6 ) + 𝑖 sin (6 )) = 3 ( 2 + 2 𝑖) = + 2𝑖
2
b. Calculer 𝑧2 × 𝑧3 en donnant le résultat sous forme exponentielle.
𝜋 4𝜋 𝜋 4𝜋 𝜋 8𝜋 9𝜋 3𝜋
𝑧2 × 𝑧3 = 3𝑒 𝑖 6 × 2𝑒 𝑖 3 = 6𝑒 𝑖 6 +𝑖 3 = 6𝑒 𝑖 6 +𝑖 6 = 6𝑒 𝑖 6 = 6𝑒 𝑖 2
c. En déduire que 𝑧2 × 𝑧3 est un nombre imaginaire pur que l’on déterminera.
3𝜋 3𝜋
𝑧2 × 𝑧3 = 6 (cos ( 2 ) + 𝑖 sin ( 2 ))

𝑧2 × 𝑧3 = 6(0 + 𝑖 × (−1))

𝑧2 × 𝑧3 = −6𝑖 Donc 𝑧2 × 𝑧3 est bien un imaginaire pur.

Question 3 : (1,5 points)

On considère la fonction 𝑓 définie sur ℝ par 𝑓 (𝑥 ) = 3𝑥 2 + 𝑎𝑥 + 𝑏, où 𝑎 et 𝑏 sont des nombres réels fixés.
1. Calculer 𝑓(0). 𝑓(0) = 3 × 02 + 𝑎 × 0 + 𝑏 ; 𝒇(𝟎) = 𝒃.
On note 𝐶𝑓 la courbe représentative de la fonction 𝑓 tracée
dans le repère ci-contre.
La courbe 𝐶𝑓 passe par le point 𝐴(0 ; −2) et a une tangente
𝑇𝐵 au point 𝐵 d’abscisse 1 de coefficient directeur 2.
1. Lire graphiquement 𝑓(0) et en déduire la valeur de 𝑏.
Graphiquement, 𝑓 (0) = −2, d’où 𝒃 = −𝟐.
2.
a. Donner l’expression de la fonction dérivée de la
fonction 𝑓.
Pour tout réel 𝑥, 𝑓 ′(𝑥 ) = 3 × 2𝑥 + 𝑎 ;
𝒇′(𝒙) = 𝟔𝒙 + 𝒂
b. Lire graphiquement 𝑓′(1) et en déduire la
valeur de 𝑎.
Graphiquement, 𝑓′(1) est le coefficient directeur de la tangente à 𝐶𝑓 au point d’abscisse 1.
D’où, 𝑓 ′(1) = 2
Donc, 6 × 1 + 𝑎 = 2 ⇔ 6 + 𝑎 = 2 ⇔ 𝑎 = 2 − 6 ⇔ 𝒂 = −𝟒
3. Calculer 𝑓 ′(0) puis tracer sur le graphique ci-contre la tangente à la courbe 𝐶𝑓 au point 𝐴.
On la note 𝑇𝐴. 𝑓 ′(0) = 6 × 0 − 4 ; 𝒇′ (𝟎) = −𝟒 Voir figure
 4
Question 4 : (1,25 points) Soit 𝑔 la fonction définie sur ]0 ; +∞[ par : 𝑔 (𝑥 ) = 𝑥 + 𝑥

1. On admet que 𝑔 est dérivable sur ]0 ; +∞[ et on note 𝑔’ sa fonction dérivée.

Montrer que pour tout 𝑥 appartenant à ]0 ; +∞[,
(𝑥 − 2)(𝑥 + 2)
𝑔 ′ (𝑥 ) =
𝑥²
4 𝑥² 4 𝑥 2 −4 (𝑥−2)(𝑥+2)
Pour tout réel 𝑥, 𝑔 𝑥 = 1 − 𝑥² ; 𝑔 𝑥 = 𝑥² − 𝑥² ; 𝑔′ (𝑥 ) = 𝑥² ; 𝑔′ (𝑥 ) =
′( ) ′( )
𝑥²
2. Déterminer les variations de la fonction 𝑔 sur ]0 ; +∞[.
Pour tout réel 𝑥∈]0 ; +∞[, 𝑥² > 0, donc 𝑔’(𝑥) est du signe de (𝑥 − 2)(𝑥 + 2).
Les racines du polynôme (𝑥 − 2)(𝑥 + 2) sont −2 et 2 et le coefficient 𝑎 vaut 1 > 0 (la courbe
sourit).
4
D’où, comme de plus 𝑔(2) = 2 + = 4 2
𝑥 0 2 +∞
𝑔′(𝑥) ‖ − 𝟎 +

3. En déduire que 𝑔 admet un minimum, dont on précisera la valeur exacte sur ]0 ; +∞[.
Donc, 𝑔 a un minimum qui vaut 4 atteint en 2.

Question 5 : (1,5 points)

Rappels : Pour 𝑎 et 𝑏 deux nombres réels, on a les formules suivantes :
• cos(𝑎 + 𝑏) = cos(𝑎) cos(𝑏) − sin(𝑎) sin(𝑏)
• cos(𝑎 − 𝑏) = cos(𝑎) cos(𝑏) + sin(𝑎) sin(𝑏)
• sin(𝑎 + 𝑏) = sin(𝑎) cos(𝑏) + cos(𝑎) sin(𝑏)
• sin(𝑎 − 𝑏) = sin(𝑎) cos(𝑏) − cos(𝑎) sin(𝑏)

La tension 𝑢 (exprimée en volt) aux bornes d’un dipôle en fonction du temps 𝑡 (exprimé en seconde) est
donnée par : 𝑢(𝑡) = 2 cos(10𝑡) − 2√3 sin(10𝑡)

La tension 𝑢 est exprimée en volt et le temps 𝑡 est exprimé en seconde.

a. Transformer l’écriture de 𝑢 sous la forme 𝑢(𝑡) = 𝑈𝑚𝑎𝑥 cos(𝜔𝑡 + 𝜑) où :
• 𝑈𝑚𝑎𝑥 représente la tension maximale (exprimée en 𝑉) ;
• 𝜔 représente la pulsation (exprimée en 𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1 ) ;
• 𝜑 représente le déphasage (exprimé en 𝑟𝑎𝑑) .

√22 + (2√3)² = √4 + 4 × 3 = √16 = 4

2 2√3
Or, 𝑢(𝑡) = 4 (4 cos(10𝑡) − sin(10𝑡))
4
1 √3
𝑢(𝑡) = 4 (2 cos(10𝑡) − sin(10𝑡))
2
𝜋 𝜋
𝑢(𝑡) = 4 (cos (3 ) cos(10𝑡) − sin ( 3 ) sin(10𝑡))
𝜋
𝑢(𝑡) = 4 cos (10𝑡 + 3 )
𝜔 10
b. En déduire la fréquence correspondante 𝑓 = 2𝜋. Arrondir le résultat à l’unité. 𝑓 = 2𝜋 ; 𝑓 ≈ 2 à l’unité
près.