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2. Le plan complexe
Un nombre complexe étant défini par 2 nombres réels, on peut le représenter dans un plan appelé
« plan complexe » ou « plan de Gauss ».
1
4. Exponentielle complexe : formule d’Euler
5. Propriétés
′
Soient 𝑧 𝑒𝑡 𝑧 ′ deux nombres complexes tels que 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 = 𝜌𝑒 𝑖𝜃 𝑒𝑡 𝑧 ′ = 𝑎′ + 𝑖𝑏 ′ = 𝜌′𝑒 𝑖𝜃 .
𝑧𝑧 ∗ = 𝑎2 + 𝑏 2 = 𝜌2
(𝑧 ∗ )∗ = 𝑧
|𝑧| = |𝑧 ∗ |
|𝑧𝑧 ′ | = |𝑧||𝑧 ′ |
1 1
|𝑧| = |𝑧|
𝑧 |𝑧|
|𝑧′| = |𝑧′|
(𝑧𝑧′)∗ = 𝑧 ∗ 𝑧′∗
|𝑧 + 𝑧′| ≤ |𝑧| + |𝑧′|
6. Conséquences
Comme tout complexe, 𝑥̃ peut se mettre sous forme exponentielle. Donc il existe 𝐴 𝑒𝑡 𝜑 réels
tels que 𝑥̃ = 𝐴𝑒 𝑖𝜑 avec
𝐹 1
𝐴 = |𝑥̃| = |𝑚0 | 2 2 2 2
et
√(𝜔0 −𝜔 ) +(2𝛾𝜔)
𝐼𝑚(𝑥̃) −2𝛾𝜔
tan 𝜑 = = 2
ℛ𝑒(𝑥̃) 𝜔0 − 𝜔 2
2
Trigonométrie
1. Cercle trigonométrique
Nous rappelons tout d’abord que l’unité SI des mesures d’angle est le radian et qu’il est facile de retenir
qu’un tour complet de 360° correspond à 2𝜋 radians. On a donc
180° 𝜋
1 𝑟𝑎𝑑 = 𝜋 ou 1° = 180 𝑟𝑎𝑑
Si l’on munit le plan d’un système d’axes de coordonnées cartésiennes, le cercle trigonométrique est le
cercle de rayon 1 centré à l’origine du plan.
2. Symétries
Relations utiles à connaître qui découlent de symétries sur le cercle trigonométrique.
cos(−𝑥) = cos 𝑥 sin(−𝑥) = − sin 𝑥
cos(𝜋 − 𝑥) = − cos 𝑥 sin(𝜋 − 𝑥) = sin 𝑥
cos(𝜋 + 𝑥) = − cos 𝑥 sin(𝜋 + 𝑥) = − sin 𝑥
𝜋 𝜋
cos ( 2 − 𝑥) = sin 𝑥 sin ( 2 − 𝑥) = cos 𝑥
𝜋 𝜋
cos ( 2 + 𝑥) = − sin 𝑥 sin ( 2 + 𝑥) = cos 𝑥
3
3. Sommes et produits
Angle somme
cos(𝑥 + 𝑦) = cos 𝑥 cos 𝑦 − sin 𝑥 sin 𝑦 cos(𝑥 − 𝑦) = cos 𝑥 cos 𝑦 + sin 𝑥 sin 𝑦
sin(𝑥 + 𝑦) = sin 𝑥 cos 𝑦 + sin 𝑦 cos 𝑥 sin(𝑥 − 𝑦) = sin 𝑥 cos 𝑦 − sin 𝑦 cos 𝑥
𝑥+𝑦 𝑥−𝑦
cos 𝑥 + cos 𝑦 = 2 cos ( ) cos ( )
2 2
𝑥+𝑦 𝑥−𝑦
cos 𝑥 − cos 𝑦 = − 2 sin ( ) sin ( )
2 2
𝑥+𝑦 𝑥−𝑦
sin 𝑥 + sin 𝑦 = 2 sin ( ) cos ( )
2 2
𝑥−𝑦 𝑥+𝑦
sin 𝑥 − sin 𝑦 = 2 sin ( ) cos ( )
2 2
4. Fonctions hyperboliques
Les fonctions hyperboliques sont analogues aux fonctions trigonométriques. Par définition, pour tout
𝑥∈ℝ
𝑒 𝑥 +𝑒 −𝑥 𝑒 𝑥 −𝑒 −𝑥 𝑠𝑖𝑛ℎ(𝑥)
𝑐𝑜𝑠ℎ(𝑥) = 𝑠𝑖𝑛ℎ(𝑥) = 𝑡𝑎𝑛ℎ(𝑥) = 𝑐𝑜𝑠ℎ(𝑥)
2 2
Conséquence immédiate
𝑒 𝑥 = 𝑐𝑜𝑠ℎ(𝑥) + 𝑠𝑖𝑛ℎ(𝑥), 𝑒 −𝑥 = 𝑐𝑜𝑠ℎ(𝑥) − 𝑠𝑖𝑛ℎ(𝑥), ce qui implique
cosh2 𝑥 − sinh2 𝑥 = 1
5. Dérivées
1
cos′ 𝑥 = − sin 𝑥 sin′ 𝑥 = cos 𝑥 tan′ 𝑥 = cos2 𝑥 = 1 + tan2 𝑥
1
cosh′ 𝑥 = sinh 𝑥 sinh′ 𝑥 = cosh 𝑥 tanh′ 𝑥 = = 1 − tanh2 𝑥
cosh2 𝑥
4
Dérivation
1. Notion intuitive
Soit 𝑓 une fonction définie par 𝑦 = 𝑓(𝑥), dont la courbe est représentée sur la figure ci-dessous.
Δ𝑦 𝑓(𝑥2 )−𝑓(𝑥1 )
Soit 𝑃1 (𝑥1 , 𝑓(𝑥1 )) et 𝑃2 (𝑥2 , 𝑓(𝑥2 )) deux points sur cette courbe et 𝑎 = Δ𝑥 = le coefficient
𝑥2 −𝑥1
directeur de la droite passant par ces deux points.
Si on rapproche P1 de P2, la droite (𝑃1 𝑃2 ) se confond avec la tangente à la courbe en P2, 𝑎 représente
alors la valeur de la dérivée 𝑓′ de 𝑓 au point P2. On dit que 𝑓′(𝑥2 ) est la limite de 𝑎 lorsque P1 tend vers
P2, autrement dit
𝑓(𝑥2 ) − 𝑓(𝑥1 )
𝑓 ′ (𝑥2 ) = lim 𝑎 = lim
𝑃1 →𝑃2 𝑥1 →𝑥2 𝑥2 − 𝑥1
Soit 𝑓 𝑒𝑡 𝑔 deux fonctions réelles définies dans ℝ, 𝑎, 𝛼 deux réels et 𝑘 un entier naturel
(𝑎𝑓)′ = 𝑎𝑓′
𝑓 ′ 𝑓 ′ 𝑔−𝑓𝑔′
Dérivée d’un quotient : (𝑔) = 𝑔2
1 ′ 𝑓′
Dérivée d’une puissance : (𝑓 𝛼 )′ = 𝛼𝑓′𝑓 𝛼−1 , ce qui donne (𝑓) = − 𝑓2 avec 𝛼 = −1
𝑑𝑓
La dérivée de la fonction 𝑓 par rapport à la variable réelle 𝑡 pourra s’écrire 𝑑𝑡 si 𝑓 ne dépend que de la
𝜕𝑓
seule variable t et 𝜕𝑡 si 𝑓 dépend de plusieurs variables (on parle alors de dérivée partielle).
5
3. Applications
𝐹 𝐹 𝐹
ℎ(𝜔) = [(𝜔0 2 − 𝜔2 )2 + (2𝛾𝜔)2 ]−1⁄2 = (𝑓𝑜𝑔)(𝜔) = 𝑓(𝑔(𝜔))
𝑚 𝑚 𝑚
avec 𝑓(𝑥) = 𝑥 −1⁄2 et 𝑔(𝜔) = (𝜔0 2 − 𝜔2 )2 + (2𝛾𝜔)2 , alors
𝐹
ℎ′ (𝜔) = 𝑔′(𝜔)𝑓′(𝑔(𝜔))
𝑚
1𝐹
=− [−4𝜔(𝜔0 2 − 𝜔2 ) + 8𝛾 2 𝜔][(𝜔0 2 − 𝜔2 )2 + (2𝛾𝜔)2 ]−3⁄2
2𝑚
Intégration
Théorème fondamental du calcul intégral
Soit 𝑓 une fonction dont on cherche l’intégrale sur un intervalle [𝑎, 𝑏]. Si 𝐹 est une fonction définie et
dérivable sur [𝑎, 𝑏] telle que 𝐹 ′ = 𝑓, alors
𝑏
∫𝑎 𝑓(𝑡)𝑑𝑡 = 𝐹(𝑏) − 𝐹(𝑎).
𝐹 est une primitive de f et on note 𝐹 = ∫ 𝑓 ou encore 𝐹(𝑡) = ∫ 𝑓(𝑡). Pour savoir intégrer, il suffit
donc de savoir dériver. Cependant, la primitive d’une fonction f (t) donnée est toujours définie à une
constante près.
Par définition, 𝐹(𝑏) − 𝐹(𝑎) est la valeur de l’aire S située entre l’axe des abscisses et la courbe
représentative de 𝑓 entre les abscisses 𝑎 et 𝑏.
6
Équations différentielles : quelques éléments
1. Équations différentielles linéaires d’ordre 1 à coefficients constants
Démonstration
𝑐
On pose 𝑌 = 𝑦 − 𝑏. Alors l’équation devient 𝑎𝑌 ′ + 𝑏𝑌 = 0 que l’on peut encore écrire
𝑑𝑌 𝑑𝑌 𝑏
𝑎 𝑑𝑥 + 𝑏𝑌 = 0 ⟺ = − 𝑎 𝑑𝑥
𝑌
En intégrant on obtient
𝑏
𝑙𝑛𝑌 = − 𝑎 𝑥 + 𝐾, où 𝐾 est une constante d’intégration. En prenant l’exponentielle,
𝑏 𝑏
𝑌 = 𝑒 (− 𝑎𝑥+𝐾) = 𝐶𝑒 − 𝑎𝑥 , avec 𝐶 = 𝑒 𝐾 = constante.
𝑏
𝑐 𝑐
Finalement, 𝑦 = 𝑌 + 𝑏 = 𝐶𝑒 − 𝑎𝑥 + 𝑏 . 𝐶𝑄𝐹𝐷
On cherche des solutions de la forme 𝒚 = 𝑪𝒆𝒓𝒙 où C est une constante et r doit vérifier l’équation ci-
dessous, appelée « équation caractéristique » de l’équation homogène
𝒂𝒓𝟐 + 𝒃𝒓 + 𝒄 = 𝟎
2
On notera Δ = 𝑏 − 4𝑎𝑐 le discriminant de cette équation caractéristique.
Les solutions de l’équation homogène s’écrivent différemment suivant les différentes solutions de
l’équation caractéristique :
−𝑏+√Δ −𝑏−√Δ
a) Si 𝚫 > 0, l’équation caractéristique admet 2 solutions réelles 𝑟1 = 2𝑎 et 𝑟2 = et les
2𝑎
solutions de l’équation homogène sont de la forme
𝒇(𝒙) = 𝑪𝟏 𝒆𝒓𝟏 𝒙 + 𝑪𝟐 𝒆𝒓𝟐 𝒙 , 𝐶1 𝑒𝑡 𝐶2 constantes
7
𝑏
b) Si 𝚫 = 𝟎, l’équation caractéristique admet une solution réelle unique 𝑟 = − 2𝑎 et les solutions
de l’équation homogène sont de la forme
𝑓(𝒙) = (𝑪𝟏 𝒙 + 𝑪𝟐 )𝒆𝒓𝒙 , 𝐶1 𝑒𝑡 𝐶2 constantes
−𝑏+𝑖√−Δ
c) Si 𝚫 < 0, l’équation caractéristique admet 2 solutions complexes conjuguées 𝑟1 = et
2𝑎
−𝑏−𝑖√−Δ
𝑟2 = 2𝑎 , que l’on écrira 𝑟1 = 𝛼 + 𝑖𝛽 et 𝑟2 = 𝛼 − 𝑖𝛽, et les solutions de l’équation
homogène sont de la forme
𝒇(𝒙) = 𝑪𝟏 𝒆𝒓𝟏 𝒙 + 𝑪𝟐 𝒆𝒓𝟐 𝒙 = (𝑲𝟏 𝐜𝐨𝐬 𝜷𝒙 + 𝑲𝟐 𝐬𝐢𝐧 𝜷𝒙)𝒆𝜶𝒙 = 𝑪 𝒄𝒐𝒔(𝜷𝒙 + )𝒆𝜶𝒙
𝐶1 𝑒𝑡 𝐶2 constantes complexes, 𝐾1 , 𝐾2 , C et constantes réelles.
Démonstration du point c)
En Physique, on ne souhaite que les solutions réelles, donc la partie imaginaire doit être nulle ce qui
équivaut à 𝑘1 = 𝑙1 et 𝑘2 = −𝑙2, d’où finalement
𝑓(𝑥) = 𝑒 𝛼𝑥 [(2𝑘1 ) cos 𝛽𝑥 − (2𝑘2 ) sin 𝛽𝑥] = 𝑒 𝛼𝑥 [𝐾1 cos 𝛽𝑥 + 𝐾2 sin 𝛽𝑥], en posant 𝐾1 = 2𝑘1 et
𝐾2 = −2𝑘2 .
Les solutions générales de l’équation différentielle complète s’obtiennent en ajoutant une solution
particulière aux solutions de l’équation homogène.
Si on doit résoudre une équation du type 𝒂𝒚′′ + 𝒃𝒚′ + 𝒄𝒚 = 𝒅(𝒕), avec 𝑦 = 𝑓(𝑡) et
𝑖𝜔𝑡
𝑑(𝑡) = 𝐴 cos 𝜔𝑡, on cherchera une solution particulière sous la forme 𝑦0 (𝑡) = ℛ𝑒(𝑎
̃𝑒0 ), où 𝑎
̃0
constante complexe.