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KARL POPPER

 Réalisé PAR :
BJIJOU Racha
ADIB Zhour
EL OUAFI Hamza
AKESSOU Karim
Sir Karl Raimund Popper est un philosophe austro-britannique
 Né de e parents juifs convertis au protestantisme, il démarre sa vie active comme apprenti ébéniste. Puis il étudie à
l'Université de Vienne. En 1919, Il adhère un temps au Parti social-démocrate d'Autriche (à l'époque marxiste)
 En 1929, il devient enseignant au Lycée en mathématiques et physique, et l'année suivante, il se marie avec Josefine
Anna Henninger. Il côtoie le Cercle de Vienne (néopositiviste), qui le fait connaître, mais sans jamais y entrer. Sa pensée
est influencée par ses lectures de Frege, Tarski et Carnap.
 En 1934, il publie "Logique de la découverte scientifique". En 1936, il donne des conférences en Grande-Bretagne, où
il rencontre ses compatriotes Hayek et Gombrich. En 1937, il accepte une proposition de conférencier à Christchurch en No
uvelle-Zélande, où il reste le temps de la seconde guerre mondiale.
 Début 1946, il revient s'installer à Londres. Sur une proposition de Hayek, il devient professeur à la London School of
Economics. Il y fonde en 1946 le département de logique et de méthodologie des sciences. Il participe également à de
nombreux séminaires et conférences dans d'autres universités, notamment américaines.
 Il prend sa retraite d'enseignant en 1969. En 1985, il revient en Autriche où meurt sa femme. Il retourne l'année
suivante à Londres où il meurt, sans avoir eu le temps de rédiger la préface de son dernier recueil de conférences "Toute Vie
est Résolution de Problèmes".
 Membre de la British Academy, il est l'auteur entre autres de "La société ouverte et ses ennemis", "La connaissance
objective", "Conjectures et Réfutations" et "Le Réalisme et la science".
1 La conception méthodologique préalable

L’apport de Karl Popper 2

Les critiques de
3
l’infirmabilité poppériene

Conclusion
1- La conception méthodologique préalable :
- Auparavant, la méthodologie qui dominait était l’empirisme ou le vérificationnisme qui se basaient sur l’observation, c’est-à-
dire l’introspection, et à partir desquelles sont induites des lois et des théories, qui sont utilisés pour faire des prédictions.
- Une théorie scientifique est une idée ou une hypothèse qui est créée pour expliquer certains phénomènes. Les théories sont b
asées sur l'observation et elles sont confirmées ou pas par des expériences scientifiques.

Lois et théories

Induction Déduction

Faits établis par Prédiction et explications


l’observation
Induction Logique déductive + Abstraction
 Cette approche trouve ses bases sur le fait que :
La science est amorcée par l’observation
La base fiable d’une réflexion est l’observation

L’observation est un des régimes de la preuve scientifique : c'est une expérience d'accumulation et
de recueil d'informations sur un phénomène, un objet d'étude, sans contrôler les variables et les par
amètres (contrairement à une expérimentation ou expérience dite contrôlée) ou en absence de
variables. Elle permet de valider/invalider des hypothèses ou de vérifier des observations ou des
expérimentations antérieures. Ce stade de la recherche est indispensable dans tous les domaines
scientifiques, dans les sciences naturelles comme dans les sciences humaines ou sociales.
 Néanmoins, la logique d’induction a fait l’objet de plusieurs critiques dont deux majeures à savoir :
Critique de Hume : l’observation ne permet pas la généralisation.
Critique de Chalmers : les découvertes scientifiques ne sont pas le fruit de l’observation mais le fruit du hasard.

- David Hume (1711 - 1776) est un philosophe, économiste et historien écossais du XXème siècle.
- David Chalmers, né le 20 avril1966 à Sydney, est un philosophe australien spécialisé en philosophie de l'esprit.
 Contrairement à d'autres grands philosophes des sciences du XXème siècle — de Duhem à Lakatos, en passant par Carnap
ou Kuhn —, Karl Popper a consacré une part non négligeable de son travail à l'examen critique des buts et des méthodes
des sciences.

Dans les années 30, il a annoncé véritablement le déclin du vérificationnisme. Il a montré que la connaissance scientifique
évolue par un processus sélectif, et non pas par accumulation continue. Les théories survivent parce qu’elles réussissent
aux tests d’infirmation ou de réfutation.
Karl Popper : le critère de réfutation

Avant la logique de la découverte scientifique, une théorie est considérée comme vraie, si elle est vérifiée. Les résultats
scientifiques ont donc un caractère certain; un énoncé scientifique peut s'avérer vrai, à partir du moment où il est confirmé par
les faits. Une science vraie est donc une science vérifiée.
Les travaux de Karl Popper vont profondément changer la perception de la science, en remettant en cause l'idée de vérité
définitive telle qu'elle existait.
Selon cette logique, K. Popper est donc porteur d'un pluralisme critique (est l’attitude qui consiste à considérer qu’il est
impossible de détenir la vérité absolue ; mais à considérer aussi, qu’il est possible de rectifier ses erreurs et donc de s’approcher
de la vérité. Plusieurs théories peuvent être en concurrence mais celles qui sont réfutées par l’expériences sont clairement
fausses)
Pour l'épistémologue Karl Popper, il convient d'admettre que les observations qui coïncident avec les prédictions des hypothèses,
ne permettent en aucun cas de conclure à la véracité de la théorie.
De ce fait, une science ne peut être considérée comme vraie. Elle peut au mieux se prévaloir d'être provisoirement vraie ou
jugée comme non fausse.
Selon le critère de réfutabilité : si aucun fait expérimental ne vient infirmer la théorie, celle-ci est corroborée.
A l'inverse, un seul fait expérimental (observation) ne corroborant pas la théorie suffit à l'infirmer (la théorie est
alors reconnue sans doute possible comme fausse).
Par conséquent, tant qu'une théorie réfutable n'est pas réfutée, elle est dite "corroborée". La corroboration remplace
ici la vérification (vérité absolue). La réfutation repose sur l’idée qu’une accumulation de faits ne permet jamais
d’attester de la véracité d’une proposition (Popper 1973).

Conclusion :Une « bonne » théorie est par conséquent une théorie qui a résisté jusqu'à date à toutes les tentatives de
réfutation, à l'instar de la théorie de la relativité qui a été systématiquement mise à l'épreuve des faits. Dans la conception
Popperienne, on peut donc démontrer rigoureusement qu'une théorie est fausse (certitude scientifique négative), mais on ne
peut attester qu'une théorie est définitivement vraie (absence de certitude scientifique positive).
3 - Les critiques de l’infirmabilité poppériene

 La négligence de l’aspect social:


Popper néglige le rôle de la communauté, au sens large, dans l'évaluation des connaissance scientifiques et plus
généralement du contexte sociohistorique.
 Critique de la falsifiabilité comme critère de démarcation:
D. Hausman trouve que le procès du réfutationnisme comme philosophie générale des sciences s'instruit dans le cad
re plus étroit et plus strict.
Le critère de démarcation lui-même n'est jamais caractérisé par K Popper en des termes « méthodologiques ».
 Critique du critère de démarcation; qu’est ce que la science?

On a d’abord souligné qu’une théorie est un tout dont il est difficile d’isoler des morceaux à réfuter

On aboutit à ce qu’on appelle aujourd’hui le relativisme postmoderne ou l’on dit que la science ne se
sépare pas du mythe, faute d’avoir pu définir, malgré les efforts de Popper, un critère satisfaisan
t de démarcation entre science et non science
Conclusion générale : Il convient de mettre au crédit de Karl Popper l'esprit critique qu'il a
inculqué à une génération de chercheurs et de scientifiques, toutes disciplines confondues.

« Si j’ai appris une chose au cours de ma longue vie, c’est que toute notre
science, confrontée à la réalité, apparait primitive et enfantine, et pourtant,
c’est ce que nous possédons de plus précieux »

ALBERT EINSTEIN
Sources bibliographiques

 Michel-Bechet Jacques, (2013), « Le critère de démarcation de Karl Popper et son applicailité », Hal
 Archives ouvertes.fr, Université Paul Valéry-Montpellier III - Arts et Lettres, Langues et Sciences Humaine
s et Sociales.
 Robert, Nadeau. (1993), Popper et la méthodologie économique: un profond malentendu. Revue de synthèse.
 Cherkaoui Abdelhai, (2003), « Initiation à l’épistémologie et à la méthodologie économique », collection méthode.
 Bernard GUY , « Qu’est-ce que la vérité? Introduction à la philosophie des sciences de Karl Popper », Ecole
Nat. Sup. des Mines de Saint-Etienne (1999, 2005).
 Benoit Malbranque, « Introduction à la méthodologie économique », Collectif la Main Invisible, Institut COPPET

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