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Cours Epistémologie L2

Épistémologie et logique (Université Catholique de Lille)

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Epistémologie L2

EPISTEMOLOGIE

La philosophie :

« Synthèse de l’explication rationnelle de l’univers »

Elle entraine une division des savoirs :

- Physique
- Biologie
- psychologie

LA CONNAISSANCE CHEZ LES GRECQUES :

 Sophia : sagesse

 Gnosis : aptitude

 Dixa : opinion, sens commun

 Epistémè : ce qui connait la vérité


- ALETHEIA : dévoiler, dés oublier  purification de l’esprit
pour arriver à un savoir organisé et fondé : Ordre rationnel
 purifier pour organiser la pensée : pensée rationnelle =
claire

EPISTEMOLOGIE : fait référence à la connaissance scientifique

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Epistémologie L2

 L’UTILITE DE L’EPISTEMOLOGIE :

- Saisir le mécanisme à la base de la compréhension


- Entendre la capacité de comprendre la réalité
- Donner du sens aux phénomènes observés
- Répondre à un problème par une démarche systémaique et bien fondée

 Disinguer la science authenique de la pseudo science


 Disinguer une intuiion approfondie d’une supericielle
 Développement méthodologique pour criiquer les progrès de recherche et
permet de suggérer une nouvelle perspecive

 LES PROBLEMES POSES PAR L’EPISTEMOLOGIE :

- Relations épistémiques entre individus et objets


- Objets et sujets sont-ils indépendants ?
- Peut-on penser le sujet sans tenir compte du monde ?
- Le langage est-il un objet ?
- Comment connait-on les objets fictifs ?

 L’HISTOIRE:

- A l’époque, le modèle analogique est le modèle météorologique, les éléments avaient


des propriétés vitales donc vitales = possibilités : l’orage pousse à l’observation de la
vapeur d’eau qui amène à se questionner sur la formation de nuage etc

 Ce modèle va permettre d’expliquer la formation des astres : début du


questionnement sur les choses  Comment se forment les astres ? recherche de
liens de causalité par la comparaison donc début de l’idée de réflexion scientifique

- Modèle analogique : qui établi une comparaison, rapport entre deux objets,
éléments différents

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- ANAXIMANDRE : la matière de base de la vie s’appellerait « apeiron » infini


qui est lié à l’infinité de possibilités  dynamisme (tout est possible dans
l’univers)

- Pour d’autres : principe premier est l’AIR : la justice : principe qui règle la
répartition des choses

- ZENON ET PARMENIDE : école des Eléate :

 Parménide :
 Idée fondamentale : l’unité de l’être : L’Etre est Un, Eternel, Indestructible et
Immuable
 Le monde physique des sens n’est qu’une illusion car
 Le monde réel ou intelligible ne peut être connu que par l’intellect
 La connaissance donnée par le sens n’est qu’une illusion

 Zénon :
 Paradoxe de la tortue : Achille ne rattrape jamais la tortue
 Paradoxe de la flèche : n’arrive jamais à la cible qui se déplace
 Infinité de points entre les points….
 Le mouvement n’existe pas car il n’est pas explicable donc c’est une
illusion (mouvement : changement : inexistant car il faut cesser d’être
l’état A pour devenir l’état B et la non existence est impossible)

- HERACLITE D’EPHESE

 Rien dans le monde n’est identique à soit même


 Personne n’a « créer » la matière elle a toujours existé
 Rien n’est « tout » : tout change sans cesse rien n’est permanent

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 La guerre entre contraires est la loi de l’univers : la seule : c’est


l’opposition de chose qui mène au questionnement  seule chose qui ne
change pas

- LES SOPHISTES :

 La connaissance de la réalité est soumise aux différences individuelles :


 la connaissance dépend de chacun

 Il n’y a pas un seul savoir universel est unique

 Le caractère d’un objet dépend de la relation avec les autres

 La qualité qu’on attribut à un objet dépend de l’impression qu’il produit


sur notre corps (connaissance individuelle)

 « L’homme est la mesure de toutes choses »

 Il n’y a pas de vérité absolue mais une vérité pour chaque sujet : (la vérité
dépend de chaque sujet, chacun possède sa vérité propre)

 Ils enseignent la rhétorique, maniement de la parole indépendamment de


tous soucis de vérité
 Ils inaugurent une réflexion sur les mots et deviennent ainsi les
précurseurs de la linguistique dans le sens moderne  relation équivoque
entre objet et mot : représentation de l’objet  individuelle
 Les premiers à ouvrir la question de l’environnement (psychologique,
social…) pour étudier l’objet

 Il n’existe pas UNE science mais une opinion qui dépend des
individus

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 NOUVEAU PROBLEME :

 Comment séparer le caractère subjectif de tout savoir pour accéder


véritablement à la connaissance de l’objet ?

Par exemple :
- Les processus cognitifs
- Les rêves (def : récit qu’en fait la personne)

 DANS LA CONNAISSANCE ANTIQUE :

- La connaissance a un lien étroit avec ce quelle représente

- Le processus de connaissance est basé sur le flux entre l’objet et le sujet dont l’union
forme l’image

 La participation créative du sujet n’est pas nécessaire

 Quand la connaissance intervient, elle est de l’ordre d’une opinion ou de la


subjectivité, jamais du coté de la vérité : distorsion car pas de garantie de la
connaissance vraie

- PLATON :

Il compare le sujet avec une tablette en cire

Et l’objet de la perception avec un seau qui marque la cire

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Monde sensible (ce qu’on capte par les sens, changeant et en perpétuel devenir)  monde
des apparences  changeant car une perception SENSORIELLE peut changer

Monde des idées (pour Platon les idées existent dans un monde accessible par l’intellect et
peuvent être pensées comme un modèle)  éternelles et immuables  archétypes ou
modèles transcendant

Le monde sensible n’est qu’une copie : il ya une dégradation ontologique : ce n’est qu’une
réalisation, une interprétation d’une idée « parfaite » établie

 Il oppose la connaissance sensible au savoir de la vérité


 L’idée, objet de la pensée, sert de modèle pour connaitre et agir sur le monde
 L’ignorance est le produit des habitudes et de l’éducation :

 LE MYTHE DE LA CAVERNE :

- Mur avec prisonnier enchainé depuis la naissance qui observe des ombres d’objets sur
un mur : il n’a jamais vu les vrais objets

 Pour lui les ombres seraient la réalité sensible et les objets du monde des idées
 C’est le rôle du philosophe d’éclairer sur la réalité

Comment connaitre la vérité si la connaissance ne vient pas du


monde ou des autres ?

 Théorie de la réminiscence

Pour Platon :

- Siège de la connaissance : l’âme immortelle

- La connaissance provient d’une vie antérieure  l’âme séparée du corps a pu


contempler ses idées : âme rejoins le corps  oublie ses idées

- Il s’agit de souvenirs, de réveiller les souvenirs de l’âme et faire l’effort de


réminiscence

 La méthode de Platon est une discursive dialectique : en utilisant les dialogues il


confronte les hypothèses pour connaitre la vérité

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Epistémologie L2

Platon se pose la question : « Qu’est ce qu’une image ? »

- C’est un deuxième objet (par rapport au modèle) copié sur le véritable


- Dans l »image il y’a l’être et le non être enchevêtrés d’une façon étrange

 ARISTOTE :

La connaissance du savoir ne repose pas sur l’abstraction du mysticisme

- Il a un souci des choses matérielles de faire des inventaires et de systématiser les


résultats pour comprendre les effets et les causes

- Il n’y a rien dans l’entendement qui n’est pas donné par l’expérience

- Il est rationaliste : la vraie connaissance provient de la raison, de l’universel et non


du particulier

La connaissance : début division des savoirs

- Sciences théoriques : empirique et non empirique (physique, astronomie, biologie)

- Sciences pratiques : comportement de l’homme et la question du bien

- Sciences productives : possibilité de produire des artéfacts (agriculture, médecine,


musique)

Aristote procède à l’étude rationnelle et systématique de certains problèmes conceptuels

- Il n’a pas une démarche empirique

- Il cherche une explication causale et non pas une simple description

- Nos facultés ne sont ni trompeuses ni infaillibles

- Le progrès dans la connaissance s’obtient par le travail d’un esprit bien entraîné
systématique

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Le monde selon Aristote :

 Deux régions distinctes :

- Sublunaire :

 Entre la terre au centre et à la limite inférieure de l’orbite de la lune

 Se caractérise par le changement la corruption…

 Air feu terre eau en différentes proportions : Tous les objets sont constitués
du mélange de ses éléments  leur proportion définit leur comportement

 Tous les objets ont une propension à se déplacer en ligne droite vers le haut
ou le bas en direction de leur lieu naturel  pierre vers la terre car
constituée de terre en majorité

 Se pause la question du Pourquoi ?

 Les lieux naturels des éléments expliquent les mouvements spontanés

- Supralunaire :

 Entre l’orbite de la lune et la limite extérieure de l’univers

 Ether : se déplace en cercle parfait autour du centre de l’univers : élément


inaltérable

 Tous les astres sont faits d’éther et ont une tendance immanente à se déplacer
en cercle  mouvement régulier

 Mouvement circulaire en orbite parfaite

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Pour Arsitote :

L’être naturel (physis)

- Est ce qui correspond à un principe immanent de mouvement et de repos (il n’y a rien
d’externe qui fait le grain se transforme en arbre)
- Ex : l’animal : il pousse
- Le feu monte spontanément

L’être artificiel (techné)

- Pas de principe de mouvement immanent


- Ils sont grâce à un principe externe à eux-mêmes
- L’artisan

La forme :
- Correspond à l’essence de l’être

- Elle est ce qui détermine que quelque chose soit ce qu’il est, qui lui donne sa
capacités de développement et sa puissance

 Tout être naturel est composé de matière et forme

 La puissance :
- Signifie capacité, puissance, possibilité
- Puissance active : le feu à la puissance de bruler le papier
- Puissance passive : le papier a la puissance d’être brulé par le feu

 L’acte:
- Entelechia : accomplissement, produit fini, parfait
- Energeia : action d’accomplir, de produire quelque chose

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 On peut penser la matière comme « matière première »


 Dans le sens de puissance passive de recevoir une forme
 La forme est ce qui actualise la matière, la rend définie, déterminée (le bois : on
pense à la matière comme représentation)

 La cause:

La valeur de la science pour Aristote repose sur la notion de cause

Lié à la forme, la constitution d’un objet

DEF : La cause est ce par quoi quelque chose est et il se comporte comme ce qu’il est. La
connaissance scientifique est la connaissance de la cause

Quatre types de cause :

- Cause matérielle : en relation à la substance  ex : caillou tombe vers le sol car


composé majoritairement de terre
- Cause formelle : ce qu’est quelque chose, sa forme, son essence
- Cause efficiente : ce qui produit quelque chose  cause extérieure, ce qui permet
d’expliquer les mouvements non naturels, quelque chose qui agit
- Cause finale : but

Ex : Statut de bronze

- Cause matérielle : bronze


- Cause formelle : ce qu’elle représente
- Cause efficiente : le sculpteur, artisan
- Cause finale : ornementation

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 La révolution épistémologique de l’illustration (Descartes, Locke,


Hume)

Le subjectif comme quelque chose de différent de la substance matérielle et logiquement


opposée

Le problème de la connaissance va se développer en rapport étroit avec les Sciences naturelles

 Introduction de la subjectivité comme logiquement opposée au monde naturel

DESCARTES :

- L’auto conscience du sujet est un principe fondamental


- L’acte même de douter suppose le « je »  expérience interne déterminée comme
l’apparence vitale de la conscience

- Dualisme :
 La matière et l’esprit sont dissemblables (différents)
 La matière a des propriétés quantitatives
 Tandis que l’esprit à des propriétés qualitatives

Sujet  substance pensante  res cogitans

Objet  substance matérielle  res extensa

Le problème de la connaissance se pose

Descartes fonde la science moderne et sa méthode :


- Il travaille sur la géométrie, l’optique…

- Il fonde les bases de la science en démantelant la philosophie Naturelle d’Aristote


- Si Aristote partait des qualités des corps, il dira que le physicien doit travailler sur la
forme, la taille, le mouvement, la position  quantités mesurables

 Il avance vers la physique mathématique

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Ex : le problème du vide. La controverse Descartes -Newton :

- Tout objet doit avoir une extension, occuper un espace


- L’extension est un attribut  le néant ne peut avoir d’attribut
- L’univers est plein et les objets sont séparés par leur surface
- Newton : le mouvement serait impossible si l’univers était plein

DESCARTES :
Il est impossible d’accéder à la nature des substances par le sens

- L’intellect humain peut percevoir la nature de la réalité par une perception purement
intellectuelle

- Les vérités fondamentales de la métaphysique sont connues via les idées innées
contenues dans l’esprit

 Même s’il partage en certains points la théorie platonicienne, les sens sont
importants : ils ont deux fonctions :
 Détecter ce qui est bon ou nuisible pour le corps
 Observation de phénomènes particuliers dans la démarche scientifique

 Comment connait-on ?

Deux types de connaissances :

- Les premiers principes métaphysiques sont connus par l’action de l’intellect


- La connaissance pratique qui nous montre les bénéfices et les danger donnés par les
sens

La science connait par la combinaison des deux :


- L’intellect nous dit quelles propriétés peut avoir l’objet
- Les gens nous disent quelles instances particulières de ses propriétés à un corps

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Problème de la vision dualiste :

« Comment une substance peut affecter de manière causale une substance de type différent »

 Méthode Cartésienne :

1. Eviter toute précipitation


- Recevoir comme vrai ce qui se présente de façon claire et distincte
- Appliquer le doute universel, hyperbolique et systématique

2. Diviser chaque difficultés en parties pur mieux résoudre


- Analyse : diviser en différentes parties pour étudier mieux

3. Aller du simple au complexe pour aller de la connaissance du simple vers celle du


complexe en supposant qu’il existe un ordre
- Synthèse : rassembler les idées, savoir n’est pas contradictoire : sciences est un
ensemble plus large

4. Systématiser le savoir dans un cadre général

Problème :

- Les idées claires et distinctes : marge de subjectivité


- Supposition que le système complexe peut se décomposer en éléments plus simple à
diviser puis recomposer

Il applique cette méthode à la philosophie :

- Rejet de tout ce qui peut nous tromper


- Tout ce qu’il y’a dans l’esprit n’est plus vrai qu’un rêve
- Les sens nous trompent parfois
- Ceci peut dépendre des conditions extérieures
- Même dans les conditions optimales
- Le sujet peut avoir des déficiences (fous)
- Donc je dois douter de toutes mes opinions tant qu’il ne soit établit que je ne suis pas
fou
- Je ne suis pas fou parce que les fous sont dépourvus de raison  la folie est générale

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On ne peut pas distinguer certains rêves de ma perception :


- Dieu trompeur
- Malin génie : qui me trompe tout le temps : tout ce que je vois est tromperie :
comment en sortir ?

Première vérité indubitable : Je pense donc je suis


- Comment arriver à des idées claires et distinctes ?
- Comment connaître la réalité ?
- Comment sortir du solipsisme ?

 J’existe parce que je pense

L’esprit et la pensée en plus d’avoir existence et durée comme la matière il a deux


facultés : intellect et volonté

Intellect :

- Pur : dépend de l’esprit (son siège)


- Imagination : dépend du corps pour son fonctionnement : ne me donne pas accès à la
connaissance vraie de l’objet : la connaissance du monde n’est pas sensible mais
mathématique : donnée par l’entendement
- Perception sensorielle : dépend du corps pour son fonctionnement
- Connaitre n’est pas percevoir par les sens et imaginer : connaître c’est concevoir :
activité de l’esprit de l’entendement dans la connaissance  c’est gâce au concept que
je connais

Volonté :

- Différents mode : dénis, doute


- Nécessite un contenu intellectuel

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John Locke : l’Empirisme Anglais :

Quelles sont les limites de la connaissance humaine ?

Deux types d’expérience :


- La réflexion : sens interne qui nous informe des processus mentaux engagés de la
pensée

- Il a une théorie « corpusculaire des idées qui provient d’une vision atomiste du
monde : il existe des idées simples qui se combinent pour former des idées complexes

- On ne peut pas créer des idées simples

- L’esprit est actif dans la combinaison

L’esprit accomplit trois types de tâches :

- Combinaison entre idées simples pour en produire des complexes


- Evocation conjointe des idées pour réduire l’association
- Production d’idées générales par l’abstraction à partir d’idées particulières

Il existe :

- Des propriétés primaires celles des atomes : extension, solidité, forme, mouvement
- Des propriétés secondaires : couleur, odeur, goût

Deux types de connaissance :

Connaissance populaire :

- Qualités apparentes, observables surtout les secondaires pour construire des idées qui
servent au propos de l’individu

Connaissance populaire :

- Essaie de déterminer les connexions nécessaires entre propriétés les accords et


désaccords

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David HUME :
A treatise of human nature

- Précurseur des sciences cognitives actuelles

- Toute la matière de la pensée, les perceptions, vient soit de la sensation soit de la


réflexion

- Il existe des perceptions faibles, les idées, qui proviennent des impressions plus
vivaces

David HUME ET LOCKE :


- Faire des principes d’association et de son étude l’objet de la psychologie comme une
objet scientifique

- La découverte d’une organisation dans les contenus mentaux va être à l’origine du


succès de l’associationisme en psychologie

 Inspirés du succès des lois de la physique comme les lois de la gravitation

- Principe atomiste :
 Idées élémentaires et idées complexes

 Inspiré de Newton : association des idées les unes aux autres par des lois :
 Ressemblance
 Contiguïté : une table une chaise
 Cause – effet : quelque chose qui précède quelque chose (raquette et
balle)

 Unification : lois expliquent les associations (cognition, attention , mémoire…


répondent aux même lois)

 Associationisme :
 L’association constitue le principe de toutes pensées
 Le moi : est expliqué comme le résultat d’un système composé par les
associations propres d’un individu

WILLIAM JAMES :
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- Flux de la conscience
- Critique associationisme :
 On ne perçoit jamais des entités élémentaires
 Point de vue objectif : pensée = changement constant
 Ce qu’on perçoit en premier sont des entités complexes
 L’extraction d’unités élémentaires serait un processus secondaire
 Le flux de la conscience est une expression continue

Aujourd’hui Associationisme: Collectionist network

- L’essence de certains processus comme l’apprentissage associatif peuvent s’expliquer


par des algorithmes qui régissent les fonctionnement des réseaux

- Réseau connexionniste : éléments liés entre eux (l’esprit est composé d’entités
individuelles qui se mettent en relation les unes avec les autres esprit modélisé)

- Un réseau doté d’un algorithme ne veut pas dire qu’il existe un soustrat physique qui
reproduit cette organisation  réseau en fait neuronal

LE CERCLE DE VIENNE

Rudolf CARNAP et Moritz SCHLICK

- Positivisme logique

- Mouvement philosophique : dispersion à cause de la guerre vers Angleterre et Etats


Unis (chercheurs juifs)

- Tout ramener à la science  elle est rationnelle et empiriste

- Il mettent en avant :
 L’esprit de rigueur
 L’exigence de clarté
 Justification rationnelle

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- Ces chercheurs ne trouvent pas de postes dans les universités (bannis à cause de leur
religion)
 Le modèle central est : la science
 Il faut comprendre ses principes, portée cognitive et ses limites

Leur adversaire :

LA METAPHYSIQUE :

- Inclut les philosophies spéculatives et idéalistes


- Le vitalisme (les organismes vivants contiennent un éléments « non physique » et sont
gouvernés par d’autres principes non réductibles à ceux qui gouvernent les principes

- L’organicisme : les totalités abordés par les sciences de la vie et de la société


répondent à des principes non réductibles à ceux qui gouvernent les parties

- décomposer analyser puis reconstruire

CARNAP :

- un langage est un vocabulaire, un ensemble de mots avec des règles pour former
une phrase

- il faut évacuer toute « pseudo-affirmation » qui semble vraie mais qui n’a pas de sens

- Pour qu’un énoncé est une signification il doit satisfaire :


 Le critère de signifiance cognitive
 Le critère de signifiance empirique
 Les énoncés métaphysiques sont dépourvus de sens

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Epistémologie L2

- Critères pour qu’une phrase atomique A soit significative

1.a . Explorer quelles phrases peuvent être déduites de A

1.b. Explorer de quelles phrases A peut être déduite

2. Sous quelles conditions A est vraie et sous quelles conditions elle est fausse

3. déterminer les phrases vérifiables qu’on peut déduire de A : énoncés


observationnels

 La signification se détermine par un critère empirique


 « le feu est le principe de l’univers »

Pourquoi Empirisme et Logique ?

- Empirisme : tout ce qui est significatif doit être sanctionné par l’expérience

- Logique : l’expérience doit être mise en forme par la logique et les mathématiques

Deux manières de catégoriser un objet


- Description par les propriétés
- Description par les relations

Le modèle
Dans toute approche scieniiques, il y a le problème de créer un modèle.

Ce n’est pas propre à la science : modèle de l’ariste.

Modèle : quelque chose à parir de laquelle on va construire une représentaion.

Diférents types de modélisaion : croquis, schéma…

… par rapport à la théorie :

En sciences, il y a le modèle planétaire, modèle atomique, modèle des ariculaions.

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Epistémologie L2

Présupposé dans le modèle scieniique contemporain : le modèle des sciences dures sont plus
objecifs que ce des sciences humaines.

● Repose sur la supposiion


○ On peut déinir l’objet de façon indépendante de l’observateur à travers un processus
de mesure de ces propriétés.
○ La possibilité d’exprimer dans descripion dans un langage mathémaique.


○ Deiniion d’un object sans applicaions usbjetcif ???

Il y a des domaines de la psychologie, où avoir un certain nombre de caractérisique de la “normalité”


est uile comme la psychologie du développement. Il ne faut pas oublier que chaque individus est
unique. Se réduire au rôle d’un technicien face au sujet, peut être très dangereux.

On peut traiter l’individu de la même façon qu’un objet inanimé : d’un point de vu scieniique, on ne
peut pas réduire un individus à l’ensemble de ses caractérisiques.

Mathémaisaion

Toute caractérisique humaine n’est pas un principe quaniiable.

Tendance à transférer notre façon de décrire le monde à d’autre domaine. Au niveau de l’atome, de la
mecanique quanique : deux concepte de la mecanique classique : localisaion, vitesse ne marche pas
comme dans le monde macroscopique.

On en peut pas deteminer la vitessed ‘une pariculre et l locaisaion en même temps de facon exacte :
principe d’inceitue de rinseberg

au moment d’augmenter la precision de la vitesse

Principe de la nature.

Dans la physique elle même l’observateur modiie le système qu’il observe. A quelle macroscopique,
les efet de l’observateur peuvent être négligeable.

- Pour voir un stylo, il faut de la lumière. Le photon n’afecte pas la posiion de ce stylo :
interacion de l’ordre de grandeur de ce stylo.
- Voir La formule de Dieu.

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- L’interacion à un impact sur la donnée relevé.


Lors d’observaion, la présence change le comportement observé.

Ca va changer la mesure.

Modèle
Modulus = mesure arbitraire pour établir les rapports de proporion entre les paries d’un ouvrage.

● Reproducion, parfois d’une matérialisaion d’un objet.


● Toujours une construcion ariicielle
● Apparient au registre de l’invenion
● 1 foncion heurisique (= engendrer une connaissance) comme intermédiaire entre une
quesion et une situaion énigmaique.

Procède à des réducions pour construire un modèle : garde/laisse de côté certains aspects.

Des penseurs proposent de séparer éléments du modèle en deux :

● Representors : coïncide avec la réalité


● Artefacts : coincide pas à la réalité

Types de modèles
- Modèle iconique : il représente physiquement un prototype, a une structure similaire.
- Modèle analogique : il est basé sur l’analogie (ressemblance), il ne reproduit par les
propriétés du prototype exactement.
- Modèle théorique : il atribue à un objet ou à un système une structure interne, une
composiion ou mécanisme pour rendre compte des propriétés observées.
- Modèle imaginaire : décrit un système à l’aide d’un ensemble de supposiions, mais sans faire
atenion à la vérité de ces supposiions.
Exemple :

Au niveau du foncionnement, il y a un foncionnement analogique : le circuit électrique foncionne


de la même manière qu’un ressort avec une résistance.

Analogie de système tel qui réponde à des simulaions externes.

Les equaions qui decrivent cacun de ses elements foncionnent d'une manière homologue.

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Epistémologie L2

Il

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pose la quesion de comment un message se transmet : desinateur qui transmet un message au


récepteur. Contexte, contact, code : sont à prendre en compte.

Ces trois modele de montre que la communicaion peut etre moduler.


Ce sont des schema, des modeles qui vont nous permetre de penser les interacions avec les autres
de manière determiné.

L'expérience de pensée est un processus méthodologique du raisonnement scieniique qui est


efectué dans le contexte d’une scène imaginaire et qui mène à une connaissance nouvelle du monde
réel.

● Imaginaire/réel : idée contradictoire.

L'expérience de pensée se caractérise par :

- son rôle de subsitut d’une expérience réelle soit impossible à réaliser soit qu’on ne peut pas
faire pour des raisons éthiques.
- Par sa capacité à donner des résultats sur le monde réel à parir d’un ordre conceptuel.
- Je peux imaginer certains éléments à parir d’une théorie et aller vériier si les
résultats sont coherents.

On part d’une idéalisaion

Par exemple “modélisaion”// image simpliié ou idéalisé d’un phénomène

Système solaire, lux linéaire de luides, un gaz comme ensemble de billes.

Ou aussi simulaion, par exemple simulaion numériques

L'expérience de pensée sera le processus dynamique qui permetra de criiquer la modélisaion.

on part de cete modélisaion (image idealisé d’un système??)

Ex : Aristote airme que le corps plus lourd tombe plus vite que le corps plus leger il fait experience
de la tour de piz…

galilé dit non.

L'expérience de pensée a une dynamique propre.

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Epistémologie L2

- Point de départ = évenement iniiale (départ de la terre, situaion dans la préhistoire)


- La suite a une structure narraive
- Elle inclut d’une temporalité
- Elle est une expérience vécue par le sujet lui-même, car l’ensemble de représentaions
mentales peuvent changer avec l’expérience de pensée : ne pas oublier que ce qui permet
aux choses dans l’esprit du chercheur vont se reariculer a parir de l’experiencee
- Elle nous apprend quelque chose qu’on ne savait pas avant : pas simplement associasionisme,
mais surgit qquelque chose denouveau :
- Elle peut avoir une foncion “monstraive”, démonstraive, heurisique ou prédicive :
- Elle vise la réalité mais non pas comme vériicaion directe puisqu’il s’agit d’une icion :vise la
realité comme repondant à une structure

L’experience de pensée comme méthode se trouve entre le raionnalisme et l’empirisme

Dans l’experience on produit un modèle raionelle ou un schema cojérent du réel, das lequel la
pensée en accord avec elle même mais aussi avec les phénomènes qu’elle modélise.

Alan CHALMERS

Critique de l’inductivisme

« La science commence par l’observation » basée sur l’expérience et l’observation


rigoureuse de faits

- Expériementation
- Mesure

La science commence par la démarche d’un observateur scientifique qui possède des organes
et des fonctions cognitives normales

Les énoncés observationnels sont établis comme vrais de façon directe à travers le sens

Exemple d’énoncé observationnel :

 L’arbre du jardin voisin a perdu toutes ses feuilles


 En ajoutant de l’huile à ce verre contenant de l’eau l’huile ne se mélange pas avec
l’eau
 Le patient M a pris une substance Y et les hallucinations ont disparues

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Epistémologie L2

 Il s’agit d’énoncés singuliers : ce qui se réfère à une personne ou un objet précis (pas
scientifiques car ne s’appliquent qu’à un seul cas)

 Certaines espèces végétales perdent leur feuilles périodiquement


 L’huile et l’eau sont des substances non miscibles
 Le médicament y est un anti psychotique qui élimine les hallucinations

 Il s’agit d’énoncés universels : ils peuvent appartenir à la sciences.

INDUCTIVISME

Il n’y a pas de garantie logique dans la généralisation d’un énoncé (méthode inductive)

Dans la déduction, la préservation est garantie par la logique (si je pars d’un postulat vrai
je ne peux avoir un résultat faux)

Conditions pour passer d’un énoncé singulier à universel :

1) Le nombre d’énoncés d’observation est élevé (« élevé » est subjectif)

2) Les observations sont répétées dans une grande variétés de conditions

3) Aucun énoncé d’observation accepté ne contredit la loi universelle dérivée

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Epistémologie L2

Le type de raisonnement qu’à partir d’une série d’énoncés observationnels aboutit à un


énoncé général, c’est-à-dire ; qui fait passer du singulier l’universel s’appelle raisonnement
inductif

Le principe d’induction peut s’énoncer de la manière suivante :

Si un grand nombre de fois « A » a été observé dans des circonstances variées, et s’il on
observe que tous les « A » sans exceptions possèdent la propriété « B » alors on peut
affirmer que tous les A ont la propriété B

Pour le I-N la science se construit sur des énoncés observationnels surs et progresse par
accumulation d’un corpus d’observation toujours plus grand

Induction : singulier  général (j’ai un cœur  je suis humain  tous les humains ont un
cœur)

Déduction : général  singulier (tous les humains ont un cœur  je suis humain  j’ai un
cœur)

La science ne se contente pas d’observer et de décrire elle cherche l’explication des


phénomènes

Ce deuxième pas se fait par déduction, processus qui nous permet de passer d’énoncés vrais
(prémisses) à des conclusions vraies

La déduction permet de passer de l’universel au particulier de façon valide  base de la


prédiction scientifique

Critiques

L’observation peut être réalisée par n’importe quel observateur normal

La subjectivité n’a pas de place

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Epistémologie L2

Premier problème : l’observation

Les I-N supposent que tous les observateurs voient la même chose du même point de vue

Or l’expérience vécue par chacun est différente

Elle dépend aussi de la culture, des attentes, de la formation

Les illusions d’optique : les images sur la rétine sont toujours les mêmes mais l’expérience
est différente

Deuxième problème : la variation des conditions

Quelles sont les variables importantes ?


- Point d’ébullition de l’eau
 Température
 Pression
 Dimension du laboratoire
 Pointure des chaussures du chercheur
 Couleur des murs du labo

- Pour la mémoire
 Education
 Temps de sommeil de la nuit dernière
 Conditions d’éclairage
 Couleur de vernis à ongles

Pour définir les variables on ne peut pas faire abstraction de la connaissance théorique
et de la situation et des mécanismes présents

Donc : la théorie précède l’observation

Troisième problème : la généralisation

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Epistémologie L2

Passer du singulier à l’universel

Cette araignée a 8 pattes, celle-ci aussi, celle-ci aussi…  toutes les araignées ont 8 pattes

La prochaine en aura-t-elle 6 ?

Version probabiliste du principe d’induction :


Si un grand nombre de fois « A » a été observé dans des circonstances variées, et si l’on
observe que tous les « A » sans exception possèdent la propriété « B » alors on peut
affirmer que tous « A » a probablement la propriété « B »

Problème : déterminer le degrés de probabilité

Les théories ne sont pas nécessairement une conséquence directe de l’expérience

- Inspiration
- Accident
- Esthétique

FALSIFICATIONNISME

Ce courant admet que l’observation est guidée par la théorie


Il ne prétend pas établir la vérité des théories

Les théories sont des suppositions pour résoudre certains problèmes et expliquer certains
aspects de l’univers

La science avance par suppositions et réfutations

La réfutation est logiquement garantie :

A : tous les métaux sont conducteurs

B1 : on a observé un métal x au temps y qui n’est pas conducteur

B2 : donc tous les métaux ne sont pas conducteurs

 Déduction valide
 Donc l’énoncé A est faux

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Epistémologie L2

Une hypothèse est falsifiable si la logique autorise l’existence d’un énoncé d’observation
qi serait contradictoire avec la théorie, c’est-à-dire qui falsifierait s’il s’avérait vrai

Ex : Tous les étudiants de psycho viennent de L  les anges sont visibles ou ils sont invisibles

La science progresse par essai erreur :

La falsification est un point de repère essentiels pour la réussite de la science

A différence des inductivistes qui avancent prudemment leurs théories en s’appuyant sur
l’expérience, les falsisficationnistes acceptent les hypothèses les plus osées si elles sont
falsifiables, claires et précises

Schéma de progrès de la science

- Un problème se pose en relation à un phénomène du monde

- On formule des hypothèses

- Elles sont testées et certaines sont éliminées

- Celles qui résistent deviennent des théories

- Quand une observation falsifie la théorie  nouveau problème

Face aux problèmes il existe des hypothèses prudentes et d’autres audacieuses

 La falsification des hypothèses prudentes ou la confirmation des audacieuses font


progresser la science

Ex : l’énergie et la masse sont des manifestations différentes d’un même phénomène

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Epistémologie L2

 La falsification des hypothèses audacieuses et ou la confirmation des prudentes ne


font pas progresser

Ex : l’azote gazeux se transforme en liquide à base température

Le degré « d’audace » dépend de l’époque. (ex : hypothèse de la circulation du sang)

THEORIES EPISTEMOLOGIQUES DU XXe SIECLE :

Thomas KUHN « La structure des révolutions scientifiques »

1922 – 1996

La science : ensemble de théories scientifique

Théorie scientifique : structure complexe


Il faut confronter la science à l’analyse historique

La révolution scientifique
Abandon d’une théorie et substitution par une autre

- Le progrès scientifique est toujours révolutionnaire


- Importance centrale des caractéristiques sociologiques des communautés
scientifiques

La science normale : paradigme


- Constitué d’hypothèses théoriques générales des lois et des techniques nécessaires
à leur application
- Les membres d’une communauté scientifiques vont adopter
- Ceux qui se situent dans le paradigme : pratiquent la science normale
- Paradigme : permet de distinguer la science de la non science

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Epistémologie L2

Paradigme

Hypothèses théoriques générales

Lois

Techniques

Adoptées par une communauté scientifique

Il inclut aussi des grands principes métaphysiques généraux

Il est ouvert

Progrès de la science par Kuhn :

Préscience : désaccord presque total des fondements

Science normale : s’appuie sur l’accord à propos des fondement de la science

(Anomalie)

Crise

Révolution

Nouveau paradigme

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Epistémologie L2

Nouvelle science normale

La science normale vise à résoudre des énigmes théoriques et


expérimentales :

- Différent du falsisficationnisme : l’échec à résoudre une énigme ne met pas en échec


le paradigme, mais il constitut une anomalie

- Dans sa formation, l’homme de science acquiert la connaissance plus ou moins tacite


du paradigme

- Une anomalie ne constitue pas nécessairement une crise

- Elle est une anomalie grave si elle touche les fondements de la science normale

- Les anomalies ne viennent pas simplement du champ théorique

- Elles peuvent provenir des nécessités sociales (épidémie du Sida)

Le paradigme est une vision de l’univers

Ex : paradigme aristotélicien

Le changement de paradigme implique plusieurs facteurs

- Logiques
- Degré de complexité
- Rapport de nécessité sociale

L’abandon d’un paradigme est le fait d’une communauté scientifique et non pas d’un seul
chercheur

Les différents paradigmes sont incommensurables : on ne peux pas les comparer

Il n’existe pas d’algorithme neutre pour comparer deux paradigmes

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Epistémologie L2

La vision de Kuhn est dynamique

L’existence d’un paradigme = un moment d’exploration, complexification

Le paradigme a une certaine élasticité pour évoluer sans se dissoudre

La science contient en même temps ses propres procédures pour rompre avec un paradigme et
passer à un autre : la révolution scientifique

 Différent de la vision accumulative des inductivistes

Imre LAKATOS « The methodology of scientific research programs»

1922 - 1974

S’inspire de la théorie de Kuhn et va parler de la théorie comme structure

Concept fondamental : programme de recherche scientifique


Il s’agit d’une structure qui guide la recherche future

Noyau dur :

- Hypothèses théoriques générales infaisables par décision

Ceinture protectrice :
- Hypothèses auxiliaires
- Conditions initiales
- Enoncés d’observation

Ceinture protectrice

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Noyau
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Epistémologie L2

Heuristique positive :
Ce que les scientifiques doivent faire pour :

- Prédire
- Expliquer
- Enrichir le noyau dur

 Nouvelles techniques
 Nouvelles méthodologies
 Nouvelles hypothèses auxiliaires

Heuristique négative :
Exigence de maintenir le noyau du programme inchangé

Ex : psychologie beaucoup de paradigmes et théories mais si on change le noyau dur la


théorie change

Le rôle des heuristiques est d’orienter la configuration


- Conceptuel
- Empirique
- Méthodologique

Aussi définir le cadre conceptuel et le langage caractéristique du programme scientifique

La valeur d’un programme scientifique peut être évaluée par :

- Sa cohérence qui permet de définir la recherche future


- Sa capacité de conduite vers la découverte de phénomènes nouveaux

Un programme est progressiste si son développement théorique devance son développement


empirique

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Epistémologie L2

Un programme est dit dégénérescent quand le développement théorique est en retard par
rapport au développement empirique

LAKATOS met en garde sur les possibilités d’hégémonie d’un programme sur les autres

- Aucun programme ne doit se transformer en un canon de rigueur scientifique

Il n’existe pas un canon stricte et uniforme pour la méthode scientifique qui devrait être
commun et obligatoire pour tout programme de recherche tel que l’épistémologie positive
pouvait l’affirmer.

WUNDT

Ne traiter comme matériaux empirique légitime de la psychologie que le phénomène de la


conscience directe obtenue par introspection

Pas de psychologie animale

Paradigme béhavioriste :
Seul objet possible : le comportement observable

Le milieu auquel l’organisme est exposé détermine les comportements de se dernier

Si la psychologie expérimentale de Wundt s’élargie vers des « fonctions supérieures »


(mémoire blablabla)  Gestalt

Le béhaviorisme réduit toute différence entre le comportement animal et celui des humains

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Epistémologie L2

Paul RICOEUR : «La psychanalyse confrontée à l’épistémologie »

La théorie analytique se construit sur un ensemble conceptuel logique mais incomplet

Se concentre ici sur la question du statut épistémologique de la psychanalyse

- Comment vérifier les théories ?


- Comment les authentifier ?

La question du caractère scientifique de la psychanalyse ne doit pas être posée à partir d’une
position épistémologique qui ne contemple pas la spécificité du champs analytique

Pour Freud, il s’agit d’une psychologie scientifique


L’interprétation des rêves est une science et pas une construction fantastique
La psychanalyse se rapporte à ce qui est intelligible, qui prêtant être vrai

Textes :
- Introduction à la psychanalyse
- Nouvelles conférences sur la psychanalyse
- Abrégé de psychanalyse
- La technique psychanalytique

RICOEUR :

 Qu’est ce qui vaut comme « fait » en psychanalyse ?

 Quelle relations entre théorie et expérience ? Quelle place pour la méthode


et le traitement thérapeutique ?

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Epistémologie L2

 Quelle type de validation ou de preuve peut-on attendre de la


psychanalyse ?

Début psychanalyse : qu’est ce qui est « vrai »

Le fait :
- Pas le même statut que le fait dans la loi
- Première chose à écouter : le dire

Les critères du fait en psychanalyse :


En général : une théorie consiste en propositions dont le rôle est de systématiser, d’expliquer
et de prédire des phénomènes comparables à ceux qui vérifient ou falsifient les théories dans
les sciences naturelles, ou humaines qui comme la psychologie académique adoptent pour
elles-mêmes l’épistémologie des sciences naturelles

Problème : est ce qu’on pose à la psychanalyse la même question que nous posons à une
science de l’observation ?

 Première thèse : la théorie psychanalytique est la codification de ce qui prend place dans la
situation analytique
Ainsi, les observables doivent être cherchés dans la situation analytique

 Ceci suscite une sélection parmi les faits susceptibles d’être pris en comte par la théorie

Un rêve n’est un fait pour la psychanalyse que si il a été raconté, produit en séance. apres que
je puisse faie une théore des reves sera toujouts incomplet.

tout evenement ou fait ne sert pas comme fait psychanalytique mais quand on theoriqe on
parle de queque cjose qui se produit dans les scenes analytique.

4 critèeres pour la selection des faits en psychanalyse :

- Il ne rentre dans le champ d’investigation et de traitement qe la part d’experiene


pulsionnelle qui susceptible d’être dite. du fait d’etre humain on est dans le langage.

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Epistémologie L2

A l’exclusion de toute satisfaction substituée aussi bien que de toute regression à


l’acting out ( act mais pas qui est simplement sorti quelque chose destiné à quelqu’un
vs passage a l’act : acces boulimique par exemple, il ne sont plus la quand il
ingurgite).

Le désir comme les affects (traduit le corps affectée par le langage : colère,
honte…) en tant que signification capable d’être déchiffrée, traduite et
interpretée : le desire n’est pas un elan, c’est toujours quelque chose qui passe par le
langage.

(Attention, question sur les productions non verbales, acting out, passge à l’act… )

- la situation analytique ne selectionne pas seulement ce qui est dicible mais aussi ce qui
met le désire en rapport a autruit : pas simplement le discours mais le discours adressé
a quelqu’un.
Notion essentielle est le transfert

Le désire humain il est susceptible d’étre dit, d’être porté au langage et il est adressé à
autrui :DIMENSION INTERSUBJECTIVE DU DÉSIRE.

freud dit quon passe du souvenir, a quelque chose qui se repete a l’insut du patien dans
l’analyse.

ce qui se passe entre les partien et analyste ne peut pas se reproduire. cas par cas donc cest pas
une science ? mais cest un ensemble conceptuelle qui me peremet de parler des nevrose,
psychitque, traumatisme…

Cette dimention de transefrt veut dire que par rapport au désir, la problématique se pose
toujours avec une adresse et en supposant quelqu’un qui serait en capacité de répondre :

- Qui repond ou refuse de repondre


- qui gratifie ou qui menace
- un autre reel ou fantasmé
- un autre présent ou absent
- un autre source d’angoisse.

- existence de la réalité psychique comme realité materielle


Les categorie du “savoir” ccommun et de l psuchologie academique : “imagianire” et “réel”
ne sont pas suffisant.

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Epistémologie L2

il faut tenir compte de la “realité psychique” : il ne s’agit plus d’observable dans le sens
commun ou scientifique mai de ce qui presene une coherence et une resistance comparable a
celle de la realité materielle ce qui presente une organisation hautement structurée.

le reel : ce contre quoi on se cogne (lacan), c’est résistant.

Exemple de réalité psychique :

- fantasme fondamentaux
- objet abandoné
- objets structurés

- On retient, de l’experience d’un sujet ce qui est capable d’entrer dans une histoire ou
un recit
(par exemple un symptome comme une claustrophobie devra rentrer dans un recit pour etre
considéré comme un fait pour la psychanalyse)

Un souvenir n’est pas l’evocation d’un evenment isolé mais la formation d’une séquence
signifiante et des connexiosn ordonnées.

Le souvenir “isolé” devient que le fragment d’un recir donc lexistace du souvcenir a une
stucture narative.

Ca s’analyse en contexte.

la psychanalyse : procedure d’investigation, methode de traitement et theorie.

version tripartite comme :

- procedure dinvestigation des processus psychique


- jamais dissocié d’une methode de traitement des desordres nevotiques
- une collection de conception psychologiques qui constituent une nouvelle discipline
scientifique :

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Epistémologie L2

methode de traitement

faits

théorie proc”dé d’invesigaion

ineterpretation aura touché la vérité mais on le sera que apres coup.

1. Quelle relation existe entre théorie et experience en psychanalyse, quelle place pour la
méthode d’investigation et le traitement thérapeutique ?
2. Quelle type de validation ou de preuve peut-on attendre de la psychanalyse ?

Lien entre theorie et experience est fait par les ennoncés observationnels en science.

contat

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