Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Cours Epistémologie L2
Epistémologie L2
EPISTEMOLOGIE
La philosophie :
- Physique
- Biologie
- psychologie
Sophia : sagesse
Gnosis : aptitude
Epistémologie L2
L’UTILITE DE L’EPISTEMOLOGIE :
L’HISTOIRE:
- Modèle analogique : qui établi une comparaison, rapport entre deux objets,
éléments différents
Epistémologie L2
- Pour d’autres : principe premier est l’AIR : la justice : principe qui règle la
répartition des choses
Parménide :
Idée fondamentale : l’unité de l’être : L’Etre est Un, Eternel, Indestructible et
Immuable
Le monde physique des sens n’est qu’une illusion car
Le monde réel ou intelligible ne peut être connu que par l’intellect
La connaissance donnée par le sens n’est qu’une illusion
Zénon :
Paradoxe de la tortue : Achille ne rattrape jamais la tortue
Paradoxe de la flèche : n’arrive jamais à la cible qui se déplace
Infinité de points entre les points….
Le mouvement n’existe pas car il n’est pas explicable donc c’est une
illusion (mouvement : changement : inexistant car il faut cesser d’être
l’état A pour devenir l’état B et la non existence est impossible)
- HERACLITE D’EPHESE
Epistémologie L2
- LES SOPHISTES :
Il n’y a pas de vérité absolue mais une vérité pour chaque sujet : (la vérité
dépend de chaque sujet, chacun possède sa vérité propre)
Il n’existe pas UNE science mais une opinion qui dépend des
individus
Epistémologie L2
NOUVEAU PROBLEME :
Par exemple :
- Les processus cognitifs
- Les rêves (def : récit qu’en fait la personne)
- Le processus de connaissance est basé sur le flux entre l’objet et le sujet dont l’union
forme l’image
- PLATON :
Epistémologie L2
Monde sensible (ce qu’on capte par les sens, changeant et en perpétuel devenir) monde
des apparences changeant car une perception SENSORIELLE peut changer
Monde des idées (pour Platon les idées existent dans un monde accessible par l’intellect et
peuvent être pensées comme un modèle) éternelles et immuables archétypes ou
modèles transcendant
Le monde sensible n’est qu’une copie : il ya une dégradation ontologique : ce n’est qu’une
réalisation, une interprétation d’une idée « parfaite » établie
LE MYTHE DE LA CAVERNE :
- Mur avec prisonnier enchainé depuis la naissance qui observe des ombres d’objets sur
un mur : il n’a jamais vu les vrais objets
Pour lui les ombres seraient la réalité sensible et les objets du monde des idées
C’est le rôle du philosophe d’éclairer sur la réalité
Théorie de la réminiscence
Pour Platon :
Epistémologie L2
ARISTOTE :
- Il n’y a rien dans l’entendement qui n’est pas donné par l’expérience
- Le progrès dans la connaissance s’obtient par le travail d’un esprit bien entraîné
systématique
Epistémologie L2
- Sublunaire :
Air feu terre eau en différentes proportions : Tous les objets sont constitués
du mélange de ses éléments leur proportion définit leur comportement
Tous les objets ont une propension à se déplacer en ligne droite vers le haut
ou le bas en direction de leur lieu naturel pierre vers la terre car
constituée de terre en majorité
- Supralunaire :
Tous les astres sont faits d’éther et ont une tendance immanente à se déplacer
en cercle mouvement régulier
Epistémologie L2
Pour Arsitote :
- Est ce qui correspond à un principe immanent de mouvement et de repos (il n’y a rien
d’externe qui fait le grain se transforme en arbre)
- Ex : l’animal : il pousse
- Le feu monte spontanément
La forme :
- Correspond à l’essence de l’être
- Elle est ce qui détermine que quelque chose soit ce qu’il est, qui lui donne sa
capacités de développement et sa puissance
La puissance :
- Signifie capacité, puissance, possibilité
- Puissance active : le feu à la puissance de bruler le papier
- Puissance passive : le papier a la puissance d’être brulé par le feu
L’acte:
- Entelechia : accomplissement, produit fini, parfait
- Energeia : action d’accomplir, de produire quelque chose
Epistémologie L2
La cause:
DEF : La cause est ce par quoi quelque chose est et il se comporte comme ce qu’il est. La
connaissance scientifique est la connaissance de la cause
Ex : Statut de bronze
10
Epistémologie L2
DESCARTES :
- Dualisme :
La matière et l’esprit sont dissemblables (différents)
La matière a des propriétés quantitatives
Tandis que l’esprit à des propriétés qualitatives
11
Epistémologie L2
DESCARTES :
Il est impossible d’accéder à la nature des substances par le sens
- L’intellect humain peut percevoir la nature de la réalité par une perception purement
intellectuelle
- Les vérités fondamentales de la métaphysique sont connues via les idées innées
contenues dans l’esprit
Même s’il partage en certains points la théorie platonicienne, les sens sont
importants : ils ont deux fonctions :
Détecter ce qui est bon ou nuisible pour le corps
Observation de phénomènes particuliers dans la démarche scientifique
Comment connait-on ?
12
Epistémologie L2
« Comment une substance peut affecter de manière causale une substance de type différent »
Méthode Cartésienne :
Problème :
13
Epistémologie L2
Intellect :
Volonté :
14
Epistémologie L2
- Il a une théorie « corpusculaire des idées qui provient d’une vision atomiste du
monde : il existe des idées simples qui se combinent pour former des idées complexes
Il existe :
- Des propriétés primaires celles des atomes : extension, solidité, forme, mouvement
- Des propriétés secondaires : couleur, odeur, goût
Connaissance populaire :
- Qualités apparentes, observables surtout les secondaires pour construire des idées qui
servent au propos de l’individu
Connaissance populaire :
15
Epistémologie L2
David HUME :
A treatise of human nature
- Il existe des perceptions faibles, les idées, qui proviennent des impressions plus
vivaces
- Principe atomiste :
Idées élémentaires et idées complexes
Inspiré de Newton : association des idées les unes aux autres par des lois :
Ressemblance
Contiguïté : une table une chaise
Cause – effet : quelque chose qui précède quelque chose (raquette et
balle)
Associationisme :
L’association constitue le principe de toutes pensées
Le moi : est expliqué comme le résultat d’un système composé par les
associations propres d’un individu
WILLIAM JAMES :
16
Epistémologie L2
- Flux de la conscience
- Critique associationisme :
On ne perçoit jamais des entités élémentaires
Point de vue objectif : pensée = changement constant
Ce qu’on perçoit en premier sont des entités complexes
L’extraction d’unités élémentaires serait un processus secondaire
Le flux de la conscience est une expression continue
- Réseau connexionniste : éléments liés entre eux (l’esprit est composé d’entités
individuelles qui se mettent en relation les unes avec les autres esprit modélisé)
- Un réseau doté d’un algorithme ne veut pas dire qu’il existe un soustrat physique qui
reproduit cette organisation réseau en fait neuronal
LE CERCLE DE VIENNE
- Positivisme logique
- Il mettent en avant :
L’esprit de rigueur
L’exigence de clarté
Justification rationnelle
17
Epistémologie L2
- Ces chercheurs ne trouvent pas de postes dans les universités (bannis à cause de leur
religion)
Le modèle central est : la science
Il faut comprendre ses principes, portée cognitive et ses limites
Leur adversaire :
LA METAPHYSIQUE :
CARNAP :
- un langage est un vocabulaire, un ensemble de mots avec des règles pour former
une phrase
- il faut évacuer toute « pseudo-affirmation » qui semble vraie mais qui n’a pas de sens
18
Epistémologie L2
2. Sous quelles conditions A est vraie et sous quelles conditions elle est fausse
- Empirisme : tout ce qui est significatif doit être sanctionné par l’expérience
- Logique : l’expérience doit être mise en forme par la logique et les mathématiques
Le modèle
Dans toute approche scieniiques, il y a le problème de créer un modèle.
19
Epistémologie L2
Présupposé dans le modèle scieniique contemporain : le modèle des sciences dures sont plus
objecifs que ce des sciences humaines.
On peut traiter l’individu de la même façon qu’un objet inanimé : d’un point de vu scieniique, on ne
peut pas réduire un individus à l’ensemble de ses caractérisiques.
Mathémaisaion
Tendance à transférer notre façon de décrire le monde à d’autre domaine. Au niveau de l’atome, de la
mecanique quanique : deux concepte de la mecanique classique : localisaion, vitesse ne marche pas
comme dans le monde macroscopique.
On en peut pas deteminer la vitessed ‘une pariculre et l locaisaion en même temps de facon exacte :
principe d’inceitue de rinseberg
Principe de la nature.
Dans la physique elle même l’observateur modiie le système qu’il observe. A quelle macroscopique,
les efet de l’observateur peuvent être négligeable.
- Pour voir un stylo, il faut de la lumière. Le photon n’afecte pas la posiion de ce stylo :
interacion de l’ordre de grandeur de ce stylo.
- Voir La formule de Dieu.
20
Epistémologie L2
Ca va changer la mesure.
Modèle
Modulus = mesure arbitraire pour établir les rapports de proporion entre les paries d’un ouvrage.
Procède à des réducions pour construire un modèle : garde/laisse de côté certains aspects.
Types de modèles
- Modèle iconique : il représente physiquement un prototype, a une structure similaire.
- Modèle analogique : il est basé sur l’analogie (ressemblance), il ne reproduit par les
propriétés du prototype exactement.
- Modèle théorique : il atribue à un objet ou à un système une structure interne, une
composiion ou mécanisme pour rendre compte des propriétés observées.
- Modèle imaginaire : décrit un système à l’aide d’un ensemble de supposiions, mais sans faire
atenion à la vérité de ces supposiions.
Exemple :
Les equaions qui decrivent cacun de ses elements foncionnent d'une manière homologue.
21
Epistémologie L2
22
Epistémologie L2
Il
23
Epistémologie L2
- son rôle de subsitut d’une expérience réelle soit impossible à réaliser soit qu’on ne peut pas
faire pour des raisons éthiques.
- Par sa capacité à donner des résultats sur le monde réel à parir d’un ordre conceptuel.
- Je peux imaginer certains éléments à parir d’une théorie et aller vériier si les
résultats sont coherents.
Ex : Aristote airme que le corps plus lourd tombe plus vite que le corps plus leger il fait experience
de la tour de piz…
24
Epistémologie L2
Dans l’experience on produit un modèle raionelle ou un schema cojérent du réel, das lequel la
pensée en accord avec elle même mais aussi avec les phénomènes qu’elle modélise.
Alan CHALMERS
Critique de l’inductivisme
- Expériementation
- Mesure
La science commence par la démarche d’un observateur scientifique qui possède des organes
et des fonctions cognitives normales
Les énoncés observationnels sont établis comme vrais de façon directe à travers le sens
25
Epistémologie L2
Il s’agit d’énoncés singuliers : ce qui se réfère à une personne ou un objet précis (pas
scientifiques car ne s’appliquent qu’à un seul cas)
INDUCTIVISME
Il n’y a pas de garantie logique dans la généralisation d’un énoncé (méthode inductive)
Dans la déduction, la préservation est garantie par la logique (si je pars d’un postulat vrai
je ne peux avoir un résultat faux)
26
Epistémologie L2
Si un grand nombre de fois « A » a été observé dans des circonstances variées, et s’il on
observe que tous les « A » sans exceptions possèdent la propriété « B » alors on peut
affirmer que tous les A ont la propriété B
Pour le I-N la science se construit sur des énoncés observationnels surs et progresse par
accumulation d’un corpus d’observation toujours plus grand
Induction : singulier général (j’ai un cœur je suis humain tous les humains ont un
cœur)
Déduction : général singulier (tous les humains ont un cœur je suis humain j’ai un
cœur)
Ce deuxième pas se fait par déduction, processus qui nous permet de passer d’énoncés vrais
(prémisses) à des conclusions vraies
Critiques
27
Epistémologie L2
Les I-N supposent que tous les observateurs voient la même chose du même point de vue
Les illusions d’optique : les images sur la rétine sont toujours les mêmes mais l’expérience
est différente
- Pour la mémoire
Education
Temps de sommeil de la nuit dernière
Conditions d’éclairage
Couleur de vernis à ongles
Pour définir les variables on ne peut pas faire abstraction de la connaissance théorique
et de la situation et des mécanismes présents
28
Epistémologie L2
Cette araignée a 8 pattes, celle-ci aussi, celle-ci aussi… toutes les araignées ont 8 pattes
La prochaine en aura-t-elle 6 ?
- Inspiration
- Accident
- Esthétique
FALSIFICATIONNISME
Les théories sont des suppositions pour résoudre certains problèmes et expliquer certains
aspects de l’univers
Déduction valide
Donc l’énoncé A est faux
29
Epistémologie L2
Une hypothèse est falsifiable si la logique autorise l’existence d’un énoncé d’observation
qi serait contradictoire avec la théorie, c’est-à-dire qui falsifierait s’il s’avérait vrai
Ex : Tous les étudiants de psycho viennent de L les anges sont visibles ou ils sont invisibles
A différence des inductivistes qui avancent prudemment leurs théories en s’appuyant sur
l’expérience, les falsisficationnistes acceptent les hypothèses les plus osées si elles sont
falsifiables, claires et précises
30
Epistémologie L2
1922 – 1996
La révolution scientifique
Abandon d’une théorie et substitution par une autre
31
Epistémologie L2
Paradigme
Lois
Techniques
Il est ouvert
(Anomalie)
Crise
Révolution
Nouveau paradigme
32
Epistémologie L2
- Elle est une anomalie grave si elle touche les fondements de la science normale
Ex : paradigme aristotélicien
- Logiques
- Degré de complexité
- Rapport de nécessité sociale
L’abandon d’un paradigme est le fait d’une communauté scientifique et non pas d’un seul
chercheur
33
Epistémologie L2
La science contient en même temps ses propres procédures pour rompre avec un paradigme et
passer à un autre : la révolution scientifique
1922 - 1974
Noyau dur :
Ceinture protectrice :
- Hypothèses auxiliaires
- Conditions initiales
- Enoncés d’observation
Ceinture protectrice
34
Noyau
Téléchargé par mohammed Ben (mohammedben005@gmail.com)
lOMoARcPSD|6122331
Epistémologie L2
Heuristique positive :
Ce que les scientifiques doivent faire pour :
- Prédire
- Expliquer
- Enrichir le noyau dur
Nouvelles techniques
Nouvelles méthodologies
Nouvelles hypothèses auxiliaires
Heuristique négative :
Exigence de maintenir le noyau du programme inchangé
35
Epistémologie L2
Un programme est dit dégénérescent quand le développement théorique est en retard par
rapport au développement empirique
LAKATOS met en garde sur les possibilités d’hégémonie d’un programme sur les autres
Il n’existe pas un canon stricte et uniforme pour la méthode scientifique qui devrait être
commun et obligatoire pour tout programme de recherche tel que l’épistémologie positive
pouvait l’affirmer.
WUNDT
Paradigme béhavioriste :
Seul objet possible : le comportement observable
Le béhaviorisme réduit toute différence entre le comportement animal et celui des humains
36
Epistémologie L2
La question du caractère scientifique de la psychanalyse ne doit pas être posée à partir d’une
position épistémologique qui ne contemple pas la spécificité du champs analytique
Textes :
- Introduction à la psychanalyse
- Nouvelles conférences sur la psychanalyse
- Abrégé de psychanalyse
- La technique psychanalytique
RICOEUR :
37
Epistémologie L2
Le fait :
- Pas le même statut que le fait dans la loi
- Première chose à écouter : le dire
Problème : est ce qu’on pose à la psychanalyse la même question que nous posons à une
science de l’observation ?
Première thèse : la théorie psychanalytique est la codification de ce qui prend place dans la
situation analytique
Ainsi, les observables doivent être cherchés dans la situation analytique
Ceci suscite une sélection parmi les faits susceptibles d’être pris en comte par la théorie
Un rêve n’est un fait pour la psychanalyse que si il a été raconté, produit en séance. apres que
je puisse faie une théore des reves sera toujouts incomplet.
tout evenement ou fait ne sert pas comme fait psychanalytique mais quand on theoriqe on
parle de queque cjose qui se produit dans les scenes analytique.
38
Epistémologie L2
Le désir comme les affects (traduit le corps affectée par le langage : colère,
honte…) en tant que signification capable d’être déchiffrée, traduite et
interpretée : le desire n’est pas un elan, c’est toujours quelque chose qui passe par le
langage.
(Attention, question sur les productions non verbales, acting out, passge à l’act… )
- la situation analytique ne selectionne pas seulement ce qui est dicible mais aussi ce qui
met le désire en rapport a autruit : pas simplement le discours mais le discours adressé
a quelqu’un.
Notion essentielle est le transfert
Le désire humain il est susceptible d’étre dit, d’être porté au langage et il est adressé à
autrui :DIMENSION INTERSUBJECTIVE DU DÉSIRE.
freud dit quon passe du souvenir, a quelque chose qui se repete a l’insut du patien dans
l’analyse.
ce qui se passe entre les partien et analyste ne peut pas se reproduire. cas par cas donc cest pas
une science ? mais cest un ensemble conceptuelle qui me peremet de parler des nevrose,
psychitque, traumatisme…
Cette dimention de transefrt veut dire que par rapport au désir, la problématique se pose
toujours avec une adresse et en supposant quelqu’un qui serait en capacité de répondre :
39
Epistémologie L2
il faut tenir compte de la “realité psychique” : il ne s’agit plus d’observable dans le sens
commun ou scientifique mai de ce qui presene une coherence et une resistance comparable a
celle de la realité materielle ce qui presente une organisation hautement structurée.
- fantasme fondamentaux
- objet abandoné
- objets structurés
- On retient, de l’experience d’un sujet ce qui est capable d’entrer dans une histoire ou
un recit
(par exemple un symptome comme une claustrophobie devra rentrer dans un recit pour etre
considéré comme un fait pour la psychanalyse)
Un souvenir n’est pas l’evocation d’un evenment isolé mais la formation d’une séquence
signifiante et des connexiosn ordonnées.
Le souvenir “isolé” devient que le fragment d’un recir donc lexistace du souvcenir a une
stucture narative.
Ca s’analyse en contexte.
40
Epistémologie L2
methode de traitement
faits
1. Quelle relation existe entre théorie et experience en psychanalyse, quelle place pour la
méthode d’investigation et le traitement thérapeutique ?
2. Quelle type de validation ou de preuve peut-on attendre de la psychanalyse ?
Lien entre theorie et experience est fait par les ennoncés observationnels en science.
contat
41