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Equations différentielles
OBJECTIFS :
Ce thème vise à :
• modéliser quelques problèmes à l’aide d’une équation différentielle et en déduis une solution.
Commentaires
La notion d’équation différentielle est nouvelle pour les élèves en mathématiques. Cette théorie
ne sera donc appréhendée que sur quelques exemples parmi les plus simples.
Les élèves de terminale rencontrent en sciences physiques ces équations à travers l’étude de
systèmes physiques ou chimiques. Des exemples importants sont :
Ce thème correspond donc à une initiation à une théorie extrêmement importante en analyse et
en géométrie. Il n’ya donc pas lieu de développer exagérément cette initiation, mais plutôt de
Montre l’importance de ces équations à l’aide de quelques problèmes qui se modélisent sous
cette forme. Un des intérêts immédiats du cours de mathématiques sera donc la justification de
la nature des solutions de ces équations différentielles.
SAVOIRS SAVOIR-FAIRE
• Equation différentielle du type 𝑓𝑓’= 𝑘𝑘𝑘𝑘. • Résous une équation différentielle du type
𝑓𝑓’= 𝑘𝑘𝑘𝑘.
• Equation différentielle du type 𝑓𝑓’’= 0.
• Equation différentielle du type 𝑓𝑓’’= 0.
• Equation différentielle du type 𝑓𝑓’’= 𝑘𝑘𝑘𝑘.
• Equation différentielle du type 𝑓𝑓’’= 𝑘𝑘𝑘𝑘.
Remarques et suggestions
Ce thème comprend deux parties :
I- Définition :
On appelle équations différentielles, toutes équations faisant intervenir une fonction
(l'inconnue), ses dérivées et sa variable 𝑥𝑥 . Leur résolution consiste à Détermine toutes les
fonctions solutions.
a) Définition :
𝑓𝑓 étant une fonction définie et dérivable sur ℝ, la relation 𝒇𝒇′(𝒙𝒙) – 𝒂𝒂 𝒇𝒇(𝒙𝒙) = 0 ; où 𝑓𝑓 est une
fonction inconnue, est appelée équation différentielle linéaire du premier ordre à coefficients
constants, sans second membre. Cette équation est souvent notée 𝑦𝑦' – 𝑎𝑎𝑎𝑎 = 0.
b) Résolution :
Les solutions, définies sur ℝ, de l'équation différentielle 𝑦𝑦' – 𝑎𝑎𝑎𝑎 = 0 sont les solutions 𝑓𝑓𝑘𝑘 qui à
tout nombre réel 𝑥𝑥, associent 𝑓𝑓𝑘𝑘 (𝑥𝑥) = 𝑘𝑘𝑒𝑒 𝑎𝑎𝑎𝑎 , où 𝑘𝑘 est un nombre réel quelconque.
−𝑏𝑏 − √∆ −𝑏𝑏 + √∆
𝑟𝑟1 = et 𝑟𝑟1 = et 𝑆𝑆 = 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝑘𝑘1 𝑒𝑒 𝑟𝑟1 𝑥𝑥 + 𝑘𝑘2 𝑒𝑒 𝑟𝑟2 𝑥𝑥 Avec 𝑘𝑘1 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑘𝑘2 ∈ ℝ
2𝑎𝑎 2𝑎𝑎
−𝑏𝑏
* Si ∆ = 0, on a une solution doubles 𝑟𝑟0 tel que : 𝑟𝑟0 = et
2𝑎𝑎
Où 𝛼𝛼 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝛽𝛽 désignent respectivement les parties réelles et imaginaires des solutions 𝑟𝑟1 et 𝑟𝑟2
et S = 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = (𝑘𝑘1 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 + 𝑘𝑘2 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠)𝑒𝑒 𝛼𝛼𝛼𝛼 Avec 𝑘𝑘1 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑘𝑘2 ∈ ℝ
Ce type d'équation différentielle est très fréquent en sciences physiques. Sa résolution est suivit
d'une application.
Résolution :
La solution de telles équations est de la forme : S = 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝑘𝑘1 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 + 𝑘𝑘2 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠
Ce type d'équation différentielle est utilisé ici pour Résous une application concrète.
Résolution :
La solution de telles équation est de la forme : S = 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝑘𝑘1 𝑒𝑒 𝑤𝑤𝑤𝑤 + 𝑘𝑘1 𝑒𝑒 −𝑤𝑤𝑤𝑤
Exercices
Equations différentielles sans second membre.
1 Résous les équations différentielles suivantes :
2 Vérifie que les fonctions 𝑓𝑓 données sont solutions des équations différentielles (E)
correspondantes :
3 Détermine la solution 𝑓𝑓 des équations différentielles données, vérifiant les conditions données
suivantes :
6 Détermine la solution 𝑓𝑓 des équations différentielles données, dont la courbe (C) vérifie les
conditions données suivantes :
1) 𝑦𝑦′ – 3𝑦𝑦 = 0 ; (C) admet au point d'abscisse 0 une tangente parallèle à la droite d'équation
𝑦𝑦 = 𝑥𝑥.
3) 𝑦𝑦′′ + 2𝑦𝑦 = 0 ; (C) passe par le point de coordonnées ( 0 ; 0) et admet la droite d'équation
𝑦𝑦 = 𝑥𝑥 comme tangente en ce point.
4) 𝑦𝑦′′ – 4𝑦𝑦′ + 4𝑦𝑦 = 0 ; (C) passe par le point de coordonnées ( 0 ; 1) et admet en ce point
une tangente parallèle à l'axe des abscisses.
5) 𝑦𝑦′′ – 3𝑦𝑦′ + 2𝑦𝑦 = 0 ; (C) passe par le point coordonnées ( 𝑙𝑙𝑙𝑙2 ; 0 )et admet en ce point
une tangente de coefficient directeur −4
𝜋𝜋
6) 𝑦𝑦′′ – 2𝑦𝑦 + 2𝑦𝑦 = 0 ; (C) passe par le point de coordonnées � ; 0� et sa tangente au point
4
d'abscisse 0 est parallèle à l'axe des abscisses.
1
3) On pose 𝑔𝑔(𝑥𝑥) =
𝑓𝑓(𝑥𝑥)
a- Montre que l’équation (E) est équivalent à 𝑥𝑥 2 𝑔𝑔′ (𝑥𝑥) + 2𝑥𝑥𝑥𝑥(𝑥𝑥) = 1.
b- Déduis-en la résolution de l’équation (E).
1) Trouve tous les polynômes P du 3ème degré telles que∀ 𝑥𝑥 > 0; 𝑥𝑥 × 𝑃𝑃′(𝑥𝑥) – 3 × 𝑃𝑃(𝑥𝑥) = 0
2) Soit une fonction 𝑓𝑓 définie et dérivable sur ] 0 ; +∞[ telle que 𝑓𝑓(1) = 0 et soit ℎ la
fonction définie sur ] 0 ; +∞[ par la relation 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝑥𝑥 3× ℎ(𝑥𝑥)
3
b) Démontre que 𝑓𝑓 vérifie (E) si et seulement si∀ 𝑥𝑥 ∈ ] 0 ; +∞[ ; ℎ′(𝑥𝑥) = 4 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙
𝑥𝑥
c) On suppose que 𝑓𝑓 vérifie (E). Démontre que ℎ est définie sur ] 0 ; +∞[, par
𝑥𝑥 3
ℎ(𝑥𝑥) = ∫1 4 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑑𝑑𝑑𝑑
𝑡𝑡
d) Détermine ℎ(𝑥𝑥) en fonction de 𝑥𝑥 par une intégration par partie
e) Démontre qu'il existe une unique fonction 𝑓𝑓 solution du problème posé et Donne
l'expression de 𝑓𝑓(𝑥𝑥).
−2
11 On se propose de Résoudre l'équation différentielle : (E1) : 𝑦𝑦′ – 2𝑦𝑦 = −2𝑥𝑥1 + 𝑒𝑒
2) Soit 𝑓𝑓 une fonction dérivable sur ℝ, telle que 𝑓𝑓(0) = 𝑙𝑙𝑙𝑙2 et soit g la fonction définie par la
relation : 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝑒𝑒 2𝑥𝑥 × 𝑔𝑔(𝑥𝑥).
a- Calcule 𝑔𝑔(0)
−2𝑒𝑒 −2𝑥𝑥
c- Démontre que 𝑓𝑓 est solution de (E1) si et seulement si 𝑔𝑔′(𝑥𝑥) =
1 + 𝑒𝑒 −2𝑥𝑥
d- En déduis l'expression de 𝑔𝑔(𝑥𝑥), puis celle de 𝑓𝑓(𝑥𝑥) de telle sorte que 𝑓𝑓 soit solution de (E).
15 Dans une culture de microbes, le nombre de microbes à l’instant 𝑡𝑡, exprimé en heures, peut être
considéré comme une fonction numérique 𝑁𝑁 à variable réelle 𝑡𝑡. La vitesse de prolifération à
l’instant 𝑡𝑡 du nombre de microbes est la dérivée 𝑁𝑁′ de cette fonction. On a constaté que :
𝑁𝑁 ′ (𝑡𝑡) = −𝑘𝑘𝑘𝑘(𝑡𝑡) où 𝑘𝑘 est un coefficient réel strictement positif. On désigne par 𝑁𝑁0 le nombre
de microbes à l’instant 𝑡𝑡 = 0
1°/ Détermine 𝑁𝑁(𝑡𝑡) en fonction de 𝑁𝑁0 , 𝑘𝑘 et 𝑡𝑡.
16 Une substance se dissout dans l’eau avec une vitesse de dissolution proportionnelle à la
quantité non dissoute.
17 Le taux d’alcoolisme 𝑓𝑓(𝑡𝑡) (en g𝐿𝐿−1 ) d’une personne ayant absorbé, en jeun, une certaine
quantité d’alcool vérifie, sur ℝ+ , l’équation différentielle (E) : 𝑦𝑦′ – 2𝑦𝑦 = 𝑎𝑎𝑒𝑒 −𝑡𝑡 .
Où 𝑡𝑡 est le temps écoulé après l’ingestion (exprime en heures), et 𝑎𝑎 une constante qui dépend
des conditions expérimentales.
18 Un bloc de métallique est déposé dans un four dont la température constante est de 1000°C.
La température 𝜃𝜃 est une fonction du temps 𝑡𝑡 (𝑒𝑒𝑒𝑒 ℎ𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒) qui vérifie l’équation différentielle
19 A l’instant 𝑡𝑡 = 0, un corps à la température 𝜃𝜃0 = 60°𝐶𝐶 est placé dans l’air ambiant à la
température 𝜃𝜃1 = 20°𝐶𝐶. Au bout de 10 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚, la température du corps est 50°C.
𝑑𝑑𝑑𝑑 (𝑡𝑡)
= −𝑘𝑘[𝜃𝜃(𝑡𝑡) − 𝜃𝜃1 ] où 𝑘𝑘 est une constante réelle. On pose 𝑦𝑦(𝑡𝑡) = 𝜃𝜃(𝑡𝑡) − 𝜃𝜃1 .
𝑑𝑑𝑑𝑑
Solutions
=> 𝑆𝑆 = 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝐶𝐶1 𝑒𝑒 𝑟𝑟1 𝑥𝑥 + 𝐶𝐶2 𝑒𝑒 𝑟𝑟2 𝑥𝑥 => 𝑆𝑆 = 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝐶𝐶1 𝑒𝑒 𝑥𝑥 + 𝐶𝐶2 𝑒𝑒 3𝑥𝑥 . Avec (𝐶𝐶1 ; 𝐶𝐶2 ) ∈ ℝ2
4) 𝑦𝑦 ′′ + 2𝑦𝑦′ + 2𝑦𝑦 = 0
=> 𝛼𝛼 = −1 et 𝛽𝛽 = 1
Où 𝛼𝛼 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝛽𝛽 désignent respectivement les parties réelles et imaginaires des solutions 𝑟𝑟1 et 𝑟𝑟2
Et S = 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = (𝐶𝐶1 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 + 𝐶𝐶2 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠)𝑒𝑒 𝛼𝛼𝑥𝑥 = (𝐶𝐶1 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 + 𝐶𝐶2 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠)𝑒𝑒 −𝑥𝑥 . Avec (𝐶𝐶1 ; 𝐶𝐶2 ) ∈ ℝ2
5 5 √5
5) 4𝑦𝑦 ′′ + 5𝑦𝑦 = 0 𝑦𝑦 ′′ + 𝑦𝑦 = 0. Ici 𝑤𝑤 2 = => 𝑤𝑤 =
4 4 2
√5 √5
S = 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝐶𝐶1 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 + 𝐶𝐶2 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 => S = 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝐶𝐶1 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 𝑥𝑥 + 𝐶𝐶2 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 𝑥𝑥.
2 2
2
Avec (𝐶𝐶1 ; 𝐶𝐶2 ) ∈ ℝ
4
4 4
6) 7𝑦𝑦 ′ + 4𝑦𝑦 = 0 𝑦𝑦 ′ + 𝑦𝑦 = 0. Ici 𝑎𝑎 = − => 𝑆𝑆 = 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝑘𝑘𝑒𝑒 − 7 𝑥𝑥 . Avec (𝑘𝑘 ∈ ℝ)
7 7
4
=> S = 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = (𝐶𝐶1 𝑥𝑥 + 𝐶𝐶2 )𝑒𝑒 𝑟𝑟0 𝑥𝑥 = (𝐶𝐶1 𝑥𝑥 + 𝐶𝐶2 )𝑒𝑒 3𝑥𝑥 . Avec (𝐶𝐶1 ; 𝐶𝐶2 ) ∈ ℝ2
1 1
8) 4𝑦𝑦 ′′ − 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 + 𝑒𝑒 −2𝑥𝑥 = 0 4𝑦𝑦 ′′ = 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 − 𝑒𝑒 −2𝑥𝑥 => 𝑦𝑦 ′′ = 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 − 𝑒𝑒 −2𝑥𝑥
4 4
1 1 1 1
=> 𝑦𝑦 ′ = − 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 + 𝑒𝑒 −2𝑥𝑥 + 𝑘𝑘 et 𝑦𝑦 = − 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 − 𝑒𝑒 −2𝑥𝑥 + 𝑘𝑘𝑘𝑘 + 𝑘𝑘′
4 8 4 16
1 1
=> S = 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = − 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 − 𝑒𝑒 −2𝑥𝑥 + 𝑘𝑘𝑘𝑘 + 𝑘𝑘′
4 16
𝑒𝑒 𝑥𝑥
9) 2𝑥𝑥𝑥𝑥 + 𝑦𝑦′𝑥𝑥 2 = 𝑒𝑒 𝑥𝑥 (𝑥𝑥 2 × 𝑦𝑦)′ = 𝑒𝑒 𝑥𝑥 𝑥𝑥 2 × 𝑦𝑦 = 𝑒𝑒 𝑥𝑥 => 𝑦𝑦 = + 𝑘𝑘
𝑥𝑥 2
2 Vérifions que les fonctions 𝑓𝑓 données sont solutions des équations différentielles (E)
correspondantes :
La fonction 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 2𝑒𝑒 −2𝑥𝑥 + 3𝑒𝑒 2𝑥𝑥 est solution de (E) : 𝑦𝑦′′ – 4𝑦𝑦 = 0 si et seulement si
𝑓𝑓′′(𝑥𝑥) – 4𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 0 Avec : 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 2𝑒𝑒 −2𝑥𝑥 + 3𝑒𝑒 2𝑥𝑥 ; 𝑓𝑓 ′ (𝑥𝑥) = −4𝑒𝑒 −2𝑥𝑥 + 6𝑒𝑒 2𝑥𝑥 et
Alors 𝑓𝑓′′(𝑥𝑥) – 4𝑓𝑓(𝑥𝑥) = (8𝑒𝑒 −2𝑥𝑥 + 12𝑒𝑒 2𝑥𝑥 ) − 4(2𝑒𝑒 −2𝑥𝑥 + 3𝑒𝑒 2𝑥𝑥 )
Alors 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 2𝑒𝑒 −2𝑥𝑥 + 3𝑒𝑒 2𝑥𝑥 est solution de (E) : 𝑦𝑦′′ – 4𝑦𝑦 = 0
La fonction 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = ( 2𝑥𝑥 + 1)𝑒𝑒 −𝑥𝑥 est solution de (E) : 𝑦𝑦 ′′ + 2𝑦𝑦′ + 𝑦𝑦 = 0 si et seulement si
𝑓𝑓′′(𝑥𝑥) + 2𝑓𝑓′(𝑥𝑥) + 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 0 . Avec 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = ( 2𝑥𝑥 + 1)𝑒𝑒 −𝑥𝑥 ; 𝑓𝑓′(𝑥𝑥) = (−2𝑥𝑥 + 1)𝑒𝑒 −𝑥𝑥 et
Alors 𝑓𝑓′′(𝑥𝑥) + 2𝑓𝑓′(𝑥𝑥) + 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = (2𝑥𝑥 − 3)𝑒𝑒 −𝑥𝑥 + 2(−2𝑥𝑥 + 1)𝑒𝑒 −𝑥𝑥 + ( 2𝑥𝑥 + 1)𝑒𝑒 −𝑥𝑥
Puisque 𝑓𝑓′′(𝑥𝑥) + 2𝑓𝑓′(𝑥𝑥) + 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 0 . Alors 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = ( 2𝑥𝑥 + 1)𝑒𝑒 −𝑥𝑥 est solution de (E)
𝑓𝑓′′(𝑥𝑥) + 2𝑓𝑓′(𝑥𝑥) + 2 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 0 . Avec 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝑒𝑒 −𝑥𝑥 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 ; 𝑓𝑓′(𝑥𝑥) = (𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 − 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠)𝑒𝑒 −𝑥𝑥 et
Alors 𝑓𝑓′′(𝑥𝑥) + 2𝑓𝑓′(𝑥𝑥) + 2 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = (−2𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐)𝑒𝑒 −𝑥𝑥 + 2(𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 − 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠)𝑒𝑒 −𝑥𝑥 + 2𝑒𝑒 −𝑥𝑥 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠
= −2𝑒𝑒 −𝑥𝑥 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 + 2𝑒𝑒 −𝑥𝑥 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 − 2𝑒𝑒 −𝑥𝑥 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 + 2𝑒𝑒 −𝑥𝑥 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 = 0
Puisque 𝑓𝑓′′(𝑥𝑥) + 2𝑓𝑓′(𝑥𝑥) + 2 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 0. Alors 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝑒𝑒 −𝑥𝑥 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 est solution de (E)
1) 𝑦𝑦′′ – 2𝑦𝑦′ + 𝑦𝑦 = 0
𝑦𝑦′′ – 2𝑦𝑦′ + 𝑦𝑦 = 0
=> S = 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = (𝐶𝐶1 𝑥𝑥 + 𝐶𝐶2 )𝑒𝑒 𝑟𝑟0 𝑥𝑥 = (𝐶𝐶1 𝑥𝑥 + 𝐶𝐶2 )𝑒𝑒 𝑥𝑥 . Avec (𝐶𝐶1 ; 𝐶𝐶2 ) ∈ ℝ2
𝑓𝑓′(𝑥𝑥) = (𝐶𝐶1 𝑥𝑥 + 𝐶𝐶1 + 𝐶𝐶2 )𝑒𝑒 𝑥𝑥 Alors 𝑓𝑓 ′(0) = 1 𝐶𝐶1 + 𝐶𝐶2 = 1. Or 𝐶𝐶2 = 1 => 𝐶𝐶2 = 0
2) 𝑦𝑦′′ + 4𝑦𝑦 = 0
S = 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝐶𝐶1 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 + 𝐶𝐶2 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 => S = 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝐶𝐶1 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐2𝑥𝑥 + 𝐶𝐶2 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠2𝑥𝑥 . Avec (𝐶𝐶1 ; 𝐶𝐶2 ) ∈ ℝ2
𝑓𝑓′(𝑥𝑥) = −2𝐶𝐶1 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠2𝑥𝑥 + 2𝐶𝐶2 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐2𝑥𝑥 Alors 𝑓𝑓′(0) = 10 2𝐶𝐶2 = 10 => 𝐶𝐶2 = 5
S = 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝐶𝐶1 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 + 𝐶𝐶2 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 => S = 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝐶𝐶1 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 + 𝐶𝐶2 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠. Avec (𝐶𝐶1 ; 𝐶𝐶2 ) ∈ ℝ2
4) 𝑦𝑦′′ – 3 𝑦𝑦′ + 2 𝑦𝑦 = 0
=> 𝑆𝑆 = 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝐶𝐶1 𝑒𝑒 𝑟𝑟1 𝑥𝑥 + 𝐶𝐶2 𝑒𝑒 𝑟𝑟2 𝑥𝑥 => 𝑆𝑆 = 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝐶𝐶1 𝑒𝑒 𝑥𝑥 + 𝐶𝐶2 𝑒𝑒 2𝑥𝑥 Avec (𝐶𝐶1 ; 𝐶𝐶2 ) ∈ ℝ2
D’où 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = −𝑒𝑒 −1 × 𝑒𝑒 𝑥𝑥 + 2𝑒𝑒 −2 × 𝑒𝑒 2𝑥𝑥 = −𝑒𝑒 𝑥𝑥−1 + 2𝑒𝑒 2𝑥𝑥 −2 = 2𝑒𝑒 2𝑥𝑥 −2 − 𝑒𝑒 𝑥𝑥−1
(1) 𝑦𝑦′ + 4𝑍𝑍 = 2𝑒𝑒 2𝑥𝑥 => 𝑦𝑦′′ + 4𝑍𝑍′ = 4𝑒𝑒 2𝑥𝑥
𝑦𝑦′′ + 4(𝑦𝑦 + 𝑒𝑒 2𝑥𝑥 ) = 4𝑒𝑒 2𝑥𝑥 𝑦𝑦 ′′ + 4𝑦𝑦 + 4𝑒𝑒 2𝑥𝑥 = 4𝑒𝑒 2𝑥𝑥 𝑦𝑦 ′′ + 4𝑦𝑦 = 0
D’où l'équation différentielle du second ordre (E) à la quelle satisfait 𝑦𝑦(𝑥𝑥) est
(E) : 𝑦𝑦 ′′ + 4𝑦𝑦 = 0.
Alors 𝑦𝑦(𝑥𝑥) = 𝐶𝐶1 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 + 𝐶𝐶2 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑤𝑤𝑤𝑤 = 𝐶𝐶1 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐2𝑥𝑥 + 𝐶𝐶2 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠2𝑥𝑥 avec (𝐶𝐶1 ; 𝐶𝐶2 ) ∈ ℝ2
1 1 1
=> 𝑍𝑍(𝑥𝑥) = 𝐶𝐶1 � 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠2𝑥𝑥� + 𝐶𝐶2 �− 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐2𝑥𝑥� + � 𝑒𝑒 2𝑥𝑥 �
2 2 2
𝐶𝐶1 𝐶𝐶2 1 1
=> 𝑍𝑍(𝑥𝑥) = 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠2𝑥𝑥 + − 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐2𝑥𝑥 + 𝑒𝑒 2𝑥𝑥 = (𝐶𝐶1 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠2𝑥𝑥 − 𝐶𝐶2 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐2𝑥𝑥 + 𝑒𝑒 2𝑥𝑥 )
2 2 2 2
𝟏𝟏
𝒁𝒁(𝒙𝒙) = (𝑪𝑪𝟏𝟏 𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔 − 𝑪𝑪𝟐𝟐 𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄 + 𝒆𝒆𝟐𝟐𝟐𝟐 )
𝟐𝟐
1
Si 𝑍𝑍 = −1 Pour 𝑥𝑥 = 0 alors on a : −1 = (𝐶𝐶1 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠0 − 𝐶𝐶2 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐0 + 𝑒𝑒 0 )
2
(E.C) : 𝑟𝑟 2 − 6𝑙𝑙𝑙𝑙5𝑟𝑟 + (3𝑙𝑙𝑙𝑙5)2 = 0 => ∆= 0. (∆= 0). Alors 𝑟𝑟1 = 𝑟𝑟2 = 𝑟𝑟0 = 3𝑙𝑙𝑙𝑙5
=> 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = (𝐶𝐶1 𝑥𝑥 + 𝐶𝐶2 )𝑒𝑒 𝑟𝑟0 𝑥𝑥 = (𝐶𝐶1 𝑥𝑥 + 𝐶𝐶2 )𝑒𝑒 3𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥 5 . Avec (𝐶𝐶1 ; 𝐶𝐶2 ) ∈ ℝ2
Alors si 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = (𝐶𝐶1 𝑥𝑥 + 𝐶𝐶2 )𝑒𝑒 3𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥 5 = 𝐶𝐶1 𝑥𝑥𝑒𝑒 3𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥 5 + 𝐶𝐶2 𝑒𝑒 3𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥 5
Posons 𝐴𝐴(𝑥𝑥) = 𝐶𝐶1 𝑥𝑥𝑒𝑒 3𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥 5 et 𝐵𝐵(𝑥𝑥) = 𝐶𝐶2 𝑒𝑒 3𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥 5 puis cherchons une primitive de 𝐴𝐴 et 𝐵𝐵.
1
𝑣𝑣′(𝑥𝑥) = 𝑒𝑒 3𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥 5 => 𝑣𝑣(𝑥𝑥) = 𝑒𝑒 3𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥 5
3𝑙𝑙𝑙𝑙 5
𝐶𝐶1 𝑥𝑥 𝐶𝐶 𝐶𝐶1 𝑥𝑥 𝐶𝐶
=� 𝑒𝑒 3𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥 5 − (3𝑙𝑙𝑙𝑙1 𝑒𝑒 3𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥 5 � = 𝑒𝑒 3𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥 5 − (3𝑙𝑙𝑙𝑙1 𝑒𝑒 3𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥 5
3𝑙𝑙𝑙𝑙 5 5)2 3𝑙𝑙𝑙𝑙 5 5)2
𝐶𝐶1 𝑥𝑥 𝐶𝐶
=> 𝐴𝐴(𝑥𝑥) = 𝑒𝑒 3𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥 5 − (3𝑙𝑙𝑙𝑙1 𝑒𝑒 3𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥 5
3𝑙𝑙𝑙𝑙 5 5)2
𝐶𝐶2
Si 𝐵𝐵(𝑥𝑥) = 𝐶𝐶2 𝑒𝑒 3𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥 5 alors la primitive de 𝐵𝐵 est : 𝑒𝑒 3𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥 5
3𝑙𝑙𝑙𝑙 5
6 Déterminons la solution 𝑓𝑓 des équations différentielles données, dont la courbe (C) vérifie les
conditions données suivantes :
- La courbe (Cf) admet au point 𝑨𝑨 �𝒙𝒙𝒚𝒚𝟎𝟎 � une tangente parallèle à l’axe des abscisses c'est-à-
𝟎𝟎
dire l’axe o𝑥𝑥 si et seulement si 𝒇𝒇′(𝒙𝒙𝟎𝟎 ) = 𝟎𝟎.
- La courbe (Cf) admet au point 𝑨𝑨 �𝒙𝒙𝒚𝒚𝟎𝟎 � une tangente parallèle à la droite (D) d’équation :
𝟎𝟎
𝒚𝒚 = 𝒂𝒂𝒂𝒂 + 𝒃𝒃 si et seulement si 𝒇𝒇′(𝒙𝒙𝟎𝟎 ) = 𝒂𝒂.
- La courbe (Cf) admet au point 𝑨𝑨 �𝒚𝒚𝒙𝒙𝟎𝟎 � une tangente de coefficient directeur 𝒌𝒌 si et
𝟎𝟎
seulement si 𝒇𝒇′(𝒙𝒙𝟎𝟎 ) = 𝒌𝒌.
1) 𝑦𝑦′ – 3𝑦𝑦 = 0 ; (C) admet au point d'abscisse 0 une tangente parallèle à la droite d'équation
𝑦𝑦 = 𝑥𝑥.
1 1
Alors 𝑓𝑓′(0) = 1 3𝑘𝑘𝑒𝑒 0 = 1 3𝑘𝑘 = 1 => 𝑘𝑘 = . D’où 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝑒𝑒 3𝑥𝑥
3 3
3) 𝑦𝑦′′ + 2𝑦𝑦 = 0 ; (C) passe par le point de coordonnées ( 0 ; 0) et admet la droite d'équation
𝑦𝑦 = 𝑥𝑥 comme tangente en ce point.
Alors 𝑆𝑆 = 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝐶𝐶1 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 + 𝐶𝐶2 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 = 𝐶𝐶1 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐√2𝑥𝑥 + 𝐶𝐶2 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠√2𝑥𝑥 avec (𝐶𝐶1 ; 𝐶𝐶2 ) ∈ ℝ2
1 √2 √2
𝑓𝑓′(0) = 1 𝐶𝐶2 √2 = 1 => 𝐶𝐶2 = = . D’où 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠√2𝑥𝑥
√2 2 2
4) 𝑦𝑦′′ – 4𝑦𝑦′ + 4𝑦𝑦 = 0 ; (C) passe par le point de coordonnées ( 0 ; 1) et admet en ce point
une tangente parallèle à l'axe des abscisses.
=> S = 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = (𝐶𝐶1 𝑥𝑥 + 𝐶𝐶2 )𝑒𝑒 𝑟𝑟0 𝑥𝑥 = (𝐶𝐶1 𝑥𝑥 + 𝐶𝐶2 )𝑒𝑒 2𝑥𝑥 . Avec (𝐶𝐶1 ; 𝐶𝐶2 ) ∈ ℝ2
(C) admet au point( 0 ; 1) une tangente parallèle à l'axe des abscisses si et seulement si :
𝑓𝑓′(0) = 0. Car l’axe des abscisses a pour équation 𝑦𝑦 = 0 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑓𝑓′(𝑥𝑥) = (2𝐶𝐶1 𝑥𝑥 + 𝐶𝐶1 + 2𝐶𝐶2 )𝑒𝑒 2𝑥𝑥
5) 𝑦𝑦′′ – 3𝑦𝑦′ + 2𝑦𝑦 = 0 ; (C) passe par le point coordonnées ( 𝑙𝑙𝑙𝑙2 ; 0 )et admet en ce point
une tangente de coefficient directeur −4
=> 𝑆𝑆 = 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝐶𝐶1 𝑒𝑒 𝑟𝑟1 𝑥𝑥 + 𝐶𝐶2 𝑒𝑒 𝑟𝑟2 𝑥𝑥 => 𝑆𝑆 = 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝐶𝐶1 𝑒𝑒 𝑥𝑥 + 𝐶𝐶2 𝑒𝑒 2𝑥𝑥 Avec (𝐶𝐶1 ; 𝐶𝐶2 ) ∈ ℝ2
(C) passe par le point coordonnées ( 𝑙𝑙𝑙𝑙2 ; 0 ) => 𝑓𝑓(𝑙𝑙𝑙𝑙2) = 0 𝐶𝐶1 𝑒𝑒 𝑙𝑙𝑙𝑙 2 + 𝐶𝐶2 𝑒𝑒 2𝑙𝑙𝑙𝑙 2 = 0
(C) admet au point ( 𝑙𝑙𝑙𝑙2 ; 0 ) une tangente de coefficient directeur −4 => 𝑓𝑓′(𝑙𝑙𝑙𝑙2) = −4
𝑓𝑓′(𝑙𝑙𝑙𝑙2) = −4 𝐶𝐶1 𝑒𝑒 𝑙𝑙𝑙𝑙 2 +2 𝐶𝐶2 𝑒𝑒 2𝑙𝑙𝑙𝑙 2 = −4 𝐶𝐶1 𝑒𝑒 𝑙𝑙𝑙𝑙 2 +2 𝐶𝐶2 𝑒𝑒 𝑙𝑙𝑙𝑙 4 = −4 2𝐶𝐶1 + 8 𝐶𝐶2 = −4
𝐶𝐶 + 2𝐶𝐶2 = 0 𝐶𝐶 + 2𝐶𝐶2 = 0
� 1 � 1
𝐶𝐶1 + 4 𝐶𝐶2 = −2 −𝐶𝐶1 − 4 𝐶𝐶2 = 2
𝜋𝜋
6) 𝑦𝑦′′ – 2𝑦𝑦 + 2𝑦𝑦 = 0 ; (C) passe par le point de coordonnées � ; 0� et sa tangente au point
4
d'abscisse 0 est parallèle à l'axe des abscisses.
=> 𝛼𝛼 = 1 et 𝛽𝛽 = −1
Où 𝛼𝛼 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝛽𝛽 désignent respectivement les parties réelles et imaginaires des solutions 𝑟𝑟1 et 𝑟𝑟2
Et S = 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = (𝐶𝐶1 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 + 𝐶𝐶2 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠)𝑒𝑒 𝛼𝛼𝛼𝛼 = (𝐶𝐶1 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 − 𝐶𝐶2 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠)𝑒𝑒 𝑥𝑥 . Avec (𝐶𝐶1 ; 𝐶𝐶2 ) ∈ ℝ2
𝜋𝜋
𝜋𝜋 𝜋𝜋 √2 √2
(C) passe par le point de coordonnées � ; 0� => 𝑓𝑓 � � = 0 � 𝐶𝐶1 − 𝐶𝐶2 � 𝑒𝑒 4 = 0
4 4 2 2
√2 √2
𝐶𝐶1 − 𝐶𝐶2 = 0 𝐶𝐶1 − 𝐶𝐶2 = 0 (1)
2 2
(C) admet au point d'abscisse 0 une tangente parallèle à l'axe des abscisses => ′(0) = 0 .
Avec 𝑓𝑓′(𝑥𝑥) = (𝐶𝐶1 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 + 𝐶𝐶2 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 + 𝐶𝐶2 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 − 𝐶𝐶1 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠)𝑒𝑒 𝑥𝑥 .
𝐶𝐶 − 𝐶𝐶2 = 0
� 1
𝐶𝐶1 + 𝐶𝐶2 = 0
D’où 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 0
7 Soient les équations différentielles (E) : 𝑦𝑦′ + 2𝑦𝑦 = 𝑥𝑥 2 et (E′) : 𝑦𝑦′ + 2𝑦𝑦 = 0
1) Déterminons une fonction polynôme 𝑔𝑔, de degré deux, solution de (E).
Soit 𝑔𝑔(𝑥𝑥) = 𝑎𝑎𝑥𝑥 2 + 𝑏𝑏𝑏𝑏 + 𝑐𝑐 ce polynôme de degré deux solution de (E) telque :
Par identification on a :
1
⎧ 𝑎𝑎 = 2
2𝑎𝑎 = 1 ⎪ 1
𝑏𝑏 = − 1 1 1
�2𝑎𝑎 + 2𝑏𝑏 = 0 => 2 . D’où 𝑔𝑔(𝑥𝑥) = 𝑥𝑥 2 − 𝑥𝑥 +
⎨ 𝑐𝑐 = 1 2 2 4
𝑏𝑏 + 2𝑐𝑐 = 0
⎪ 4
⎩
2) Démontrons qu’une fonction 𝑓𝑓 est solution de (E) si, et seulement si, 𝑓𝑓 – 𝑔𝑔 est solution de
l'équation (E′)
NB :
𝐴𝐴 => 𝐵𝐵
Montre que 𝐵𝐵, revient à montré que � 𝑒𝑒𝑒𝑒
𝐵𝐵 => 𝐴𝐴
Ainsi pour Montre qu’une fonction 𝑓𝑓 est solution de l'équation (𝑬𝑬) si et seulement si 𝑓𝑓 − 𝑔𝑔 est
solution de (𝑬𝑬′), on montre que :
- Montrons que 𝑓𝑓 est solution de l′ équation (𝑬𝑬) => 𝑓𝑓 − 𝑔𝑔 est solution de (𝑬𝑬′)
• 𝑓𝑓 est solution de l’équation (𝑬𝑬) si et seulement si 𝑓𝑓 ′ (𝑥𝑥) + 2𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝑥𝑥 2 (1)
• 𝑔𝑔 est solution de l’équation (𝑬𝑬) si et seulement si 𝑔𝑔′ (𝑥𝑥) + 2𝑔𝑔(𝑥𝑥) = 𝑥𝑥 2 (2)
- Montrons que 𝑓𝑓 − 𝑔𝑔 est solution de (𝑬𝑬′) => 𝑓𝑓 est solution de l′ équation (𝑬𝑬)
[𝑓𝑓 ′ (𝑥𝑥) − 𝑔𝑔′ (𝑥𝑥)] + 2[𝑓𝑓(𝑥𝑥) − 𝑔𝑔(𝑥𝑥) ] = 0 𝑓𝑓 ′ (𝑥𝑥) − 𝑔𝑔′ (𝑥𝑥) + 2 𝑓𝑓(𝑥𝑥) − 2𝑔𝑔(𝑥𝑥) = 0
1 1 1 1
𝑓𝑓 ′ (𝑥𝑥) + 2𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝑔𝑔′ (𝑥𝑥) +2 𝑔𝑔(𝑥𝑥). Avec 𝑔𝑔(𝑥𝑥) = 𝑥𝑥 2 − 𝑥𝑥 + et 𝑔𝑔′ (𝑥𝑥) = 𝑥𝑥 − .
2 2 4 2
1 1 1 1
Alors 𝑓𝑓 ′ (𝑥𝑥) + 2𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝑔𝑔′ (𝑥𝑥) +2 𝑔𝑔(𝑥𝑥)𝑓𝑓 ′ (𝑥𝑥) + 2𝑓𝑓(𝑥𝑥) = �𝑥𝑥 − � + 2 � 𝑥𝑥 2 − 𝑥𝑥 + �
2 2 2 4
𝑓𝑓 ′ (𝑥𝑥) + 2𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝑥𝑥 2
Alors une fonction 𝑓𝑓 est solution de l'équation (𝑬𝑬) si et seulement si 𝑓𝑓 − 𝑔𝑔 est solution de
(𝑬𝑬′). (Ce qu’il fallait Démontre).
Par identification des deux solutions, on a : 𝑓𝑓(𝑥𝑥) − 𝑔𝑔(𝑥𝑥) = 𝑘𝑘𝑒𝑒 −2𝑥𝑥 => 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝑘𝑘𝑒𝑒 −2𝑥𝑥 + 𝑔𝑔(𝑥𝑥).
1 1 1 1 1 1
Or 𝑔𝑔(𝑥𝑥) = 𝑥𝑥 2 − 𝑥𝑥 + . Alors 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝑘𝑘𝑒𝑒 −2𝑥𝑥 + 𝑥𝑥 2 − 𝑥𝑥 +
2 2 4 2 2 4
Soit 𝑔𝑔(𝑥𝑥) = 𝑎𝑎𝑥𝑥 2 + 𝑏𝑏𝑏𝑏 + 𝑐𝑐 ce polynôme de degré deux solution de (E) telque :
Par identification on a :
𝑎𝑎 = 1
𝑎𝑎 = 1
𝑏𝑏 = −2
� 4𝑎𝑎 + 𝑏𝑏 = 2 => � . D’où 𝑔𝑔(𝑥𝑥) = 𝑥𝑥 2 − 2𝑥𝑥
𝑐𝑐 = 0
2𝑎𝑎 + 2𝑏𝑏 + 𝑐𝑐 = −2
2) Démontrons qu’une fonction 𝑓𝑓 est solution de (E) si, et seulement si, 𝑓𝑓 – 𝑔𝑔 est solution de
l'équation (E′)
NB :
𝐴𝐴 => 𝐵𝐵
Montre que 𝐵𝐵, revient à montré que � 𝑒𝑒𝑒𝑒
𝐵𝐵 => 𝐴𝐴
Ainsi pour Montre qu’une fonction 𝑓𝑓 est solution de l'équation (𝑬𝑬) si et seulement si 𝑓𝑓 − 𝑔𝑔 est
solution de (𝑬𝑬′), on montre que
- Montrons que 𝑓𝑓 est solution de l′ équation (𝑬𝑬) => 𝑓𝑓 − 𝑔𝑔 est solution de (𝑬𝑬′)
𝑓𝑓 est solution de l’équation (𝑬𝑬) si et seulement si 𝑓𝑓′′(𝑥𝑥) + 2𝑓𝑓′(𝑥𝑥) + 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝑥𝑥 2 + 2𝑥𝑥 – 2 (1)
𝑔𝑔 est solution de l’équation (𝑬𝑬) si et seulement si 𝑔𝑔′′(𝑥𝑥) + 2𝑔𝑔′(𝑥𝑥) + 𝑔𝑔(𝑥𝑥) = 𝑥𝑥 2 + 2𝑥𝑥 – 2 (2)
(1) − (2) : [𝑓𝑓′′ (𝑥𝑥) − 𝑔𝑔′′ (𝑥𝑥)] + 2[𝑓𝑓′(𝑥𝑥) − 𝑔𝑔′(𝑥𝑥) ] + [𝑓𝑓(𝑥𝑥) − 𝑔𝑔(𝑥𝑥)] = 0
(𝑓𝑓 − 𝑔𝑔)′ ′(𝑥𝑥) + 2(𝑓𝑓 − 𝑔𝑔)′(𝑥𝑥) + (𝑓𝑓 − 𝑔𝑔)(𝑥𝑥) = 0 => 𝑓𝑓 − 𝑔𝑔 est solution de (𝑬𝑬′)
- Montrons que 𝑓𝑓 − 𝑔𝑔 est solution de (𝑬𝑬′) => 𝑓𝑓 est solution de l′ équation (𝑬𝑬)
Alors une fonction 𝑓𝑓 est solution de l'équation (𝑬𝑬) si et seulement si 𝑓𝑓 − 𝑔𝑔 est solution de
(𝑬𝑬′). (Ce qu’il fallait Démontre).
=> S = (𝐶𝐶1 𝑥𝑥 + 𝐶𝐶2 )𝑒𝑒 𝑟𝑟0 𝑥𝑥 = (𝐶𝐶1 𝑥𝑥 + 𝐶𝐶2 )𝑒𝑒 −𝑥𝑥 . Avec (𝐶𝐶1 ; 𝐶𝐶2 ) ∈ ℝ2
Par identification des deux solutions, on a : 𝑓𝑓(𝑥𝑥) − 𝑔𝑔(𝑥𝑥) = (𝐶𝐶1 𝑥𝑥 + 𝐶𝐶2 )𝑒𝑒 −𝑥𝑥 =>
′ 𝑥𝑥 1
∫�𝑥𝑥 2 × 𝑓𝑓(𝑥𝑥)� 𝑑𝑑𝑑𝑑 = ∫ 1𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑥𝑥 2 × 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝑥𝑥 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝑥𝑥 2 => 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝑥𝑥
1 1 𝑔𝑔′ (𝑥𝑥)
𝑔𝑔(𝑥𝑥) = 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = et 𝑓𝑓 ′ (𝑥𝑥) = −
𝑓𝑓(𝑥𝑥) 𝑔𝑔(𝑥𝑥) 𝑔𝑔²(𝑥𝑥)
1 𝑔𝑔′ (𝑥𝑥)
En remplaçant 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = et 𝑓𝑓 ′ (𝑥𝑥) = − par leur valeur dans l’équation (E), on a :
𝑔𝑔(𝑥𝑥) 𝑔𝑔²(𝑥𝑥)
D’où l’équation (E) est équivalent à 𝑥𝑥 2 𝑔𝑔′ (𝑥𝑥) + 2𝑥𝑥𝑥𝑥(𝑥𝑥) = 1. (Ce qu’il fallait Démontre).
1 1
D’après la question 1), on a : 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = et D’après la question 2)-a , on a : 𝑓𝑓(𝑥𝑥) =
𝑥𝑥 𝑔𝑔(𝑥𝑥)
1 1
Par identification, on a : = 𝑔𝑔(𝑥𝑥) = 𝑥𝑥
𝑔𝑔(𝑥𝑥) 𝑥𝑥
1) Trouvons toutes les fonctions polynômes 𝑃𝑃 du 3ième degré telles que, pour tout réel 𝑥𝑥, on ait
𝑥𝑥 × 𝑃𝑃′(𝑥𝑥) – 3 × 𝑃𝑃(𝑥𝑥) = 0.
Soit 𝑃𝑃(𝑥𝑥) = 𝑎𝑎𝑥𝑥 3 + 𝑏𝑏𝑥𝑥 2 + 𝑐𝑐𝑐𝑐 + 𝑑𝑑 où 𝑎𝑎 ; 𝑏𝑏 ; 𝑐𝑐 𝑒𝑒 𝑑𝑑 sont tous des réels ce polynômes de degré 3
tel que : 𝑃𝑃′(𝑥𝑥) = 3𝑎𝑎𝑥𝑥 2 + 2𝑏𝑏𝑏𝑏 + 𝑐𝑐.
3𝑎𝑎𝑥𝑥 3 + 2𝑏𝑏𝑥𝑥 2 + 𝑐𝑐𝑐𝑐 − 3𝑎𝑎𝑥𝑥 3 − 3𝑏𝑏𝑥𝑥 2 − 3𝑐𝑐𝑐𝑐 − 3𝑑𝑑 = 0 −𝑏𝑏𝑥𝑥 2 − 2𝑐𝑐𝑐𝑐 − 3𝑑𝑑 = 0
2) Soit une fonction 𝑓𝑓 définie et dérivable sur ] 0 ; +∞[ telle que 𝑓𝑓(1) = 0 et soit ℎ la
fonction définie sur ] 0 ; +∞[ par la relation 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝑥𝑥 3× ℎ(𝑥𝑥)
𝑓𝑓(𝑥𝑥) 𝑓𝑓(1) 0
𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝑥𝑥 3× ℎ(𝑥𝑥) => ℎ(𝑥𝑥) = et ℎ (1) = = =0
𝑥𝑥 3 13 13
3
b-Démontrons que 𝑓𝑓 vérifie (E) si et seulement si∀ 𝑥𝑥 ∈ ] 0 ; +∞[ ; ℎ′(𝑥𝑥) = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙
𝑥𝑥 4
𝑥𝑥[3𝑥𝑥 2 ℎ(𝑥𝑥) + 𝑥𝑥 3 ℎ′(𝑥𝑥)]– 3[𝑥𝑥 3 × ℎ(𝑥𝑥)] = 3𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 3𝑥𝑥 3 ℎ(𝑥𝑥) + 𝑥𝑥 4 ℎ′(𝑥𝑥) − 3𝑥𝑥 3 ℎ(𝑥𝑥) = 3𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙
3
𝑥𝑥 4 ℎ′ (𝑥𝑥) = 3𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 => ℎ′(𝑥𝑥) = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙
𝑥𝑥 4
3
D’où 𝑓𝑓 vérifie (E) si et seulement si∀ 𝑥𝑥 ∈ ] 0 ; +∞[ ; ℎ′(𝑥𝑥) = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 (Ce qu’il fallait
𝑥𝑥 4
Démontre).
3 3
ℎ (1) = 0 et ℎ′(𝑥𝑥) = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙. Alors ℎ est la primitive de ℎ′ : 𝑥𝑥 → 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 qui s’annule en 1.
𝑥𝑥 4 𝑥𝑥 4
𝑥𝑥 3
D’où ℎ est définie sur ] 0 ; +∞[, par ℎ(𝑥𝑥) = ∫1 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑑𝑑𝑑𝑑
𝑡𝑡 4
1
Posons : 𝑢𝑢(𝑡𝑡) = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 => 𝑢𝑢(𝑡𝑡) =
𝑡𝑡
3 1
𝑣𝑣′(𝑡𝑡) = => 𝑢𝑢(𝑡𝑡) = −
𝑡𝑡 4 𝑡𝑡 3
𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 1 1
=> ℎ(𝑥𝑥) = − − +
𝑥𝑥 3 3𝑥𝑥 3 3
e-Démontrons qu'il existe une unique fonction 𝑓𝑓 solution du problème posé et Donne
l'expression de 𝑓𝑓(𝑥𝑥).
𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 1 1
𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝑥𝑥 3 × ℎ(𝑥𝑥). Or ℎ(𝑥𝑥) = − − +
𝑥𝑥 3 3𝑥𝑥 3 3
𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 1 1 1 𝑥𝑥 3
=> 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝑥𝑥 3 � − − + � = −𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 − +
𝑥𝑥 3 3𝑥𝑥 3 3 3 3
2) Soit 𝑓𝑓 une fonction dérivable sur ℝ, telle que 𝑓𝑓(0) = 𝑙𝑙𝑙𝑙2 et soit g la fonction définie par la
relation : 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝑒𝑒 2𝑥𝑥 × 𝑔𝑔(𝑥𝑥).
a- Calculons 𝑔𝑔(0)
−2𝑒𝑒 −2𝑥𝑥
c- Démontrons que 𝑓𝑓 est solution de (E1) si et seulement si 𝑔𝑔′(𝑥𝑥) =
1 + 𝑒𝑒 −2𝑥𝑥
2
(E1) : 𝑦𝑦′ – 2𝑦𝑦 =
1 + 𝑒𝑒 −2𝑥𝑥
2
𝑓𝑓 est solution de (E1) si et seulement si 𝑓𝑓′ – 2𝑓𝑓 = − .
1 + 𝑒𝑒 −2𝑥𝑥
Or 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝑒𝑒 2𝑥𝑥 𝑔𝑔(𝑥𝑥) et 𝑓𝑓′(𝑥𝑥) = 2𝑒𝑒 2𝑥𝑥 𝑔𝑔(𝑥𝑥) + 𝑒𝑒 2𝑥𝑥 𝑔𝑔′(𝑥𝑥) = 𝑒𝑒 2𝑥𝑥 [ 𝑔𝑔′(𝑥𝑥) + 2𝑔𝑔(𝑥𝑥)]
2 2
𝑓𝑓′ – 2𝑓𝑓 = − . 𝑒𝑒 2𝑥𝑥 [ 𝑔𝑔′(𝑥𝑥) + 2𝑔𝑔(𝑥𝑥)] − 2𝑒𝑒 2𝑥𝑥 𝑔𝑔(𝑥𝑥) = −
1 + 𝑒𝑒 −2𝑥𝑥 1 + 𝑒𝑒 −2𝑥𝑥
2 2
𝑒𝑒 2𝑥𝑥 𝑔𝑔′(𝑥𝑥) + 2𝑒𝑒 2𝑥𝑥 𝑔𝑔(𝑥𝑥) − 2𝑒𝑒 2𝑥𝑥 𝑔𝑔(𝑥𝑥) = − 𝑒𝑒 2𝑥𝑥 𝑔𝑔′(𝑥𝑥) = −
1 + 𝑒𝑒 −2𝑥𝑥 1 + 𝑒𝑒 −2𝑥𝑥
2 −2𝑒𝑒 −2𝑥𝑥
𝑔𝑔′(𝑥𝑥) = − (1 => 𝑔𝑔′(𝑥𝑥) = .
+ 𝑒𝑒 −2𝑥𝑥 )𝑒𝑒 2𝑥𝑥 1 + 𝑒𝑒 −2𝑥𝑥
−2𝑒𝑒 −2𝑥𝑥
D’où 𝑓𝑓 est solution de (E1) si et seulement si 𝑔𝑔′(𝑥𝑥) =
1 + 𝑒𝑒 −2𝑥𝑥
d- En déduisons l'expression de 𝑔𝑔(𝑥𝑥), puis celle de 𝑓𝑓(𝑥𝑥) de telle sorte que 𝑓𝑓 soit solution de
(E).
𝑏𝑏
=> 𝑍𝑍 ′ = 𝑘𝑘𝑒𝑒 (1−𝑛𝑛)𝑎𝑎𝑎𝑎 −
𝑎𝑎
𝑏𝑏
𝑦𝑦(𝑥𝑥) = 𝑘𝑘𝑒𝑒 𝑎𝑎𝑎𝑎 − . Cette équation est appelée : équation de Bernoulli.
𝑎𝑎
D’autre part, l’équation différentielle 𝑦𝑦 ′ − 𝑎𝑎𝑎𝑎 = 0 a pour solution : 𝑦𝑦(𝑡𝑡) = 𝑘𝑘𝑒𝑒 𝑎𝑎𝑎𝑎 . (𝑘𝑘 ∈ ℝ∗ )
𝑦𝑦(𝑡𝑡 + 10) = 2𝑦𝑦(𝑡𝑡) 𝑘𝑘𝑒𝑒 𝑎𝑎(𝑡𝑡+10) = 2𝑘𝑘𝑒𝑒 𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑒𝑒 𝑎𝑎(𝑡𝑡+10) = 2𝑒𝑒 𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑒𝑒 (𝑎𝑎𝑎𝑎 +10𝑎𝑎) = 2𝑒𝑒 𝑎𝑎𝑎𝑎
𝑙𝑙𝑙𝑙 2
𝑒𝑒 𝑎𝑎𝑎𝑎 × 𝑒𝑒 10𝑎𝑎 = 2𝑒𝑒 𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑒𝑒 10𝑎𝑎 = 2 => 10𝑎𝑎 = 𝑙𝑙𝑙𝑙2 => 𝑎𝑎 =
10
𝑙𝑙𝑙𝑙 2
D’où 𝑦𝑦(𝑡𝑡) = 𝑘𝑘𝑒𝑒 10 𝑡𝑡 avec (𝑘𝑘 ∈ ℝ∗ )
𝑦𝑦(𝑡𝑡 + 𝑇𝑇) = 3𝑦𝑦(𝑡𝑡) 𝑘𝑘𝑒𝑒 𝑎𝑎(𝑡𝑡+𝑇𝑇) = 3𝑘𝑘𝑒𝑒 𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑒𝑒 𝑎𝑎(𝑡𝑡+𝑇𝑇) = 3𝑒𝑒 𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑒𝑒 (𝑎𝑎𝑎𝑎 +𝑎𝑎𝑎𝑎 ) = 3𝑒𝑒 𝑎𝑎𝑎𝑎
𝑙𝑙𝑙𝑙 3 𝑙𝑙𝑙𝑙 2
𝑒𝑒 𝑎𝑎𝑎𝑎 × 𝑒𝑒 𝑎𝑎𝑎𝑎 = 3𝑒𝑒 𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑒𝑒 𝑎𝑎𝑎𝑎 = 3 => 𝑎𝑎𝑎𝑎 = 𝑙𝑙𝑙𝑙3 => 𝑇𝑇 = . Or 𝑎𝑎 =
𝑎𝑎 10
𝑙𝑙𝑙𝑙 3 10𝑙𝑙𝑙𝑙 3
=> 𝑇𝑇 = 𝑙𝑙𝑙𝑙 2 = ≈ 15,85 à 10−2 près.
𝑙𝑙𝑙𝑙 2
10
Il faut donc attendre 15 ans, 10 mois et 6 jours (aux jours près) pour que le volume du tronc de
baobab puisse tripler de volume.
𝑁𝑁(𝑡𝑡 + 2) = 3𝑁𝑁(𝑡𝑡) 𝑁𝑁0 𝑒𝑒 𝑎𝑎(𝑡𝑡+2) = 3𝑁𝑁0 𝑒𝑒 𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑒𝑒 𝑎𝑎(𝑡𝑡+2) = 3𝑒𝑒 𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑒𝑒 (𝑎𝑎𝑎𝑎 + 2𝑎𝑎) = 3𝑒𝑒 𝑎𝑎𝑎𝑎
𝑙𝑙𝑙𝑙 3
𝑒𝑒 𝑎𝑎𝑎𝑎 × 𝑒𝑒 2𝑎𝑎 = 3𝑒𝑒 𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑒𝑒 2𝑎𝑎 = 3 => 2𝑎𝑎 = 𝑙𝑙𝑙𝑙3 => 𝑎𝑎 =
2
𝑙𝑙𝑙𝑙 3
𝑡𝑡
D’où 𝑁𝑁(𝑡𝑡) = 𝑁𝑁0 𝑒𝑒 2 avec (𝑁𝑁0 ∈ ℝ∗ )
𝑁𝑁(𝑡𝑡 + 𝑇𝑇) = 4𝑁𝑁(𝑡𝑡) 𝑁𝑁0 𝑒𝑒 𝑎𝑎(𝑡𝑡+𝑇𝑇) = 4𝑁𝑁0 𝑒𝑒 𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑒𝑒 𝑎𝑎(𝑡𝑡+𝑇𝑇) = 4𝑒𝑒 𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑒𝑒 (𝑎𝑎𝑎𝑎 +𝑎𝑎𝑎𝑎 ) = 4𝑒𝑒 𝑎𝑎𝑎𝑎
𝑙𝑙𝑙𝑙 4 𝑙𝑙𝑙𝑙 3
𝑒𝑒 𝑎𝑎𝑎𝑎 × 𝑒𝑒 𝑎𝑎𝑎𝑎 = 4𝑒𝑒 𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑒𝑒 𝑎𝑎𝑎𝑎 = 4 => 𝑎𝑎𝑎𝑎 = 𝑙𝑙𝑙𝑙4 => 𝑇𝑇 = . Or 𝑎𝑎 =
𝑎𝑎 2
𝑙𝑙𝑙𝑙 4 2𝑙𝑙𝑙𝑙 4
=> 𝑇𝑇 = 𝑙𝑙𝑙𝑙 3 = ≈ 3.
𝑙𝑙𝑙𝑙 3
2
Il faut donc attendre à peu près 3 ans, pour que la teneur du nombre d’atome de radium soit
quadruplée.
15 Dans une culture de microbes, le nombre de microbes à l’instant 𝑡𝑡, exprimé en heures, peut être
considéré comme une fonction numérique 𝑁𝑁 à variable réelle 𝑡𝑡. La vitesse de prolifération à
l’instant 𝑡𝑡 du nombre de microbes est la dérivée 𝑁𝑁′ de cette fonction. On a constaté que :
𝑁𝑁 ′ (𝑡𝑡) = −𝑘𝑘𝑘𝑘(𝑡𝑡) où 𝑘𝑘 est un coefficient réel strictement positif. On désigne par 𝑁𝑁0 le nombre
de microbes à l’instant 𝑡𝑡 = 0
1°/ Déterminons 𝑁𝑁(𝑡𝑡) en fonction de 𝑁𝑁0 , 𝑘𝑘 et 𝑡𝑡.
𝑁𝑁0
Si, après un temps T, le nombre de microbes a été divisé par 2, on peut écrire 𝑁𝑁(𝑡𝑡) = .
2
𝑁𝑁0 1 1 1
On a donc : 𝑁𝑁(𝑡𝑡) = 𝑁𝑁0 𝑒𝑒 −𝑘𝑘𝑘𝑘 = 𝑒𝑒 −𝑘𝑘𝑘𝑘 = = 𝑒𝑒 𝑘𝑘𝑘𝑘 = 2.
2 2 𝑒𝑒 𝑘𝑘𝑘𝑘 2
𝑙𝑙𝑙𝑙 2
𝑒𝑒 𝑘𝑘𝑘𝑘 = 2 𝑘𝑘𝑘𝑘 = 𝑙𝑙𝑙𝑙2 => 𝑇𝑇 =
𝑘𝑘
16 Une substance se dissout dans l’eau avec une vitesse de dissolution proportionnelle à la
quantité non dissoute.
A l’instant 𝑡𝑡 = 0 (en minutes), on place 20 grammes de cette substance dans une grande
quantité d’eau. Sachant que les 10 premiers grammes se dissolvent en 5 minutes.
Les solutions sont de la forme, pour tout 𝑡𝑡 ∈ ℝ+ : 𝑓𝑓(𝑡𝑡) = 𝑘𝑘𝑒𝑒 −𝑎𝑎𝑎𝑎 + 20.
𝑓𝑓(0) = 0
=> 𝐶𝐶 + 20 = 0
=> 𝐶𝐶 = −20
𝑓𝑓(5) = 10
1
=> 𝑒𝑒 −5𝑎𝑎 =
2
𝑙𝑙𝑙𝑙 2
=> 𝑎𝑎 = ≈ 0,14 à 10−2 près.
5
𝑙𝑙𝑙𝑙 2 𝑡𝑡
On a donc, pour 𝑡𝑡 ∈ ℝ+ : 𝑓𝑓(𝑡𝑡) = 20 �1 − 𝑒𝑒 − 5
𝑡𝑡
� = 20 �1 − 2− 5 �
17 Le taux d’alcoolisme 𝑓𝑓(𝑡𝑡) (en g𝐿𝐿−1 ) d’une personne ayant absorbé, en jeun, une certaine
quantité d’alcool vérifie, sur ℝ+ , l’équation différentielle (E) : 𝑦𝑦′ – 2𝑦𝑦 = 𝑎𝑎𝑒𝑒 −𝑡𝑡 .
Où 𝑡𝑡 est le temps écoulé après l’ingestion (exprimé en heures), et 𝑎𝑎 une constante qui dépend
des conditions expérimentales.
Puisque 𝑓𝑓 est solution de (E) sur ℝ+ : 𝑔𝑔′(𝑡𝑡) = 𝑎𝑎. D’où 𝑔𝑔(𝑡𝑡) = 𝑎𝑎𝑎𝑎 + 𝑏𝑏.
𝑔𝑔(𝑡𝑡)
On sait que : 𝑔𝑔(𝑡𝑡) = 𝑓𝑓(𝑡𝑡)𝑒𝑒 𝑡𝑡 => 𝑓𝑓(𝑡𝑡) = = 𝑔𝑔(𝑡𝑡)𝑒𝑒 −𝑡𝑡
𝑒𝑒 𝑡𝑡
𝑓𝑓(𝑡𝑡) = 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑒𝑒 −𝑡𝑡 . Puis que 𝑎𝑎 = 5. Alors 𝑓𝑓(𝑡𝑡) = 5𝑡𝑡𝑒𝑒 −𝑡𝑡 et 𝑓𝑓′(𝑡𝑡) = 5𝑒𝑒 −𝑡𝑡 (1 − 𝑡𝑡)
Posons 1 − 𝑡𝑡 = 0 => 𝑡𝑡 = 1
𝑥𝑥 0 1 +∞
𝑓𝑓′(𝑥𝑥) + 0 −
𝑓𝑓(𝑥𝑥) 5𝑒𝑒 −1
0 0
D’après le tableau :
2
5𝑒𝑒 −1
0 1 2 3 4 5 x
Graphiquement le taux d’alcoolémie maximal est donné par : 5𝑒𝑒 −1 ≈ 1,83 g𝐿𝐿−1 et cette valeur
est atteinte à l’instant 𝑡𝑡 = 1 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚
c-Donnons une valeur du délai 𝑇𝑇 ( à l’heure près par excès ) au bout duquel le taux
d’alcoolémie de cette personne est inférieur à 0,5 en g𝐿𝐿−1 .
La valeur du délai 𝑇𝑇 au bout duquel le taux d’alcoolémie de cette personne est inférieur à 0,5
en g𝐿𝐿−1 est obtenue en résolvant l’inéquation :𝑓𝑓(𝑡𝑡) ≤ 0,5.
Résous algébrique l’inéquation :𝑓𝑓(𝑡𝑡) ≤ 0,5 est pratiquement impossible, alors utilisons le
théorème de la bijection sur l’intervalle [1 ; +∞[.
Pour tout 𝑡𝑡 ∈ [1 ; +∞[; 𝑓𝑓 est définie, continue et strictement décroissante, donc réalise une
bijection de [1 ; +∞[ vers [0 ; 5𝑒𝑒 −1 ].
Il faut donc 4 heures ( à l’heure près par excès) pour pouvoir, par exemple, reprendre le volant.
18 Un bloc de métallique est déposé dans un four dont la température constante est de 1000°C.
La température 𝜃𝜃 est une fonction du temps 𝑡𝑡 (𝑒𝑒𝑒𝑒 ℎ𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒) qui vérifie l’équation différentielle
On sait que 𝑦𝑦(𝑡𝑡) = 𝜃𝜃(𝑡𝑡) − 1000 => 𝜃𝜃(𝑡𝑡) = 𝑦𝑦(𝑡𝑡) + 1000 𝜃𝜃(𝑡𝑡) = 𝐴𝐴𝑒𝑒 −𝑘𝑘𝑘𝑘 + 1000
Ainsi la solution générale de (𝐸𝐸) est : 𝑡𝑡 ↦ 𝜃𝜃(𝑡𝑡) = 𝐴𝐴𝑒𝑒 −𝑘𝑘𝑘𝑘 + 1000 ; avec 𝑘𝑘 ∈ ℝ.
=> 𝜃𝜃(1) = 160 −960𝑒𝑒 −𝑘𝑘 + 1000 = 160 −960 𝑒𝑒 −𝑘𝑘 = −840
−840 7 7
𝑒𝑒 −𝑘𝑘 = −960
𝑒𝑒 −𝑘𝑘 = 8
−𝑘𝑘 = 𝑙𝑙𝑙𝑙 �8�
7 500 𝑙𝑙𝑙𝑙�500
960 � 7
𝑡𝑡𝑙𝑙𝑙𝑙 �8� ≤ 𝑙𝑙𝑙𝑙 � 960 � => 𝑡𝑡 ≥ car 𝑙𝑙𝑙𝑙 � � < 0 => 𝑡𝑡 ≥ 5. D’où 𝑇𝑇 = 5 heures.
𝑙𝑙𝑙𝑙�78� 8
19 A l’instant 𝑡𝑡 = 0, un corps à la température 𝜃𝜃0 = 60°𝐶𝐶 est placé dans l’air ambiant à la
température 𝜃𝜃1 = 20°𝐶𝐶. Au bout de 10 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚, la température du corps est 50°C.
𝑑𝑑𝑑𝑑 (𝑡𝑡)
= −𝑘𝑘[𝜃𝜃(𝑡𝑡) − 𝜃𝜃1 ] où 𝑘𝑘 est une constante réelle. On pose 𝑦𝑦(𝑡𝑡) = 𝜃𝜃(𝑡𝑡) − 𝜃𝜃1 .
𝑑𝑑𝑑𝑑
𝑑𝑑𝑑𝑑(𝑡𝑡)
On sait que : 𝑦𝑦′(𝑡𝑡) = 𝜃𝜃′(𝑡𝑡) = = −𝑘𝑘[𝜃𝜃(𝑡𝑡) − 𝜃𝜃1 ] = −𝑘𝑘𝜃𝜃(𝑡𝑡) + 𝑘𝑘𝑘𝑘1 .
𝑑𝑑𝑑𝑑
Donc 𝑦𝑦′(𝑡𝑡) = −𝑘𝑘𝜃𝜃(𝑡𝑡) + 𝑘𝑘𝑘𝑘1 𝑦𝑦′(𝑡𝑡) = −𝑘𝑘[𝑦𝑦(𝑡𝑡) + 𝜃𝜃1 ] + 𝑘𝑘𝑘𝑘1 = −𝑘𝑘𝑘𝑘(𝑡𝑡) − 𝑘𝑘𝜃𝜃1 + 𝑘𝑘𝑘𝑘1
b- Déterminons 𝑦𝑦.
On sait que 𝑦𝑦(𝑡𝑡) = 𝜃𝜃(𝑡𝑡) − 𝜃𝜃1 𝜃𝜃(𝑡𝑡) = 𝑦𝑦(𝑡𝑡) + 𝜃𝜃1 . Or 𝑦𝑦(𝑡𝑡) = 𝐴𝐴𝑒𝑒 −𝑘𝑘𝑘𝑘
30
=> 𝜃𝜃(10) = 50 40𝑒𝑒 −10𝑘𝑘 + 20 = 50 40𝑒𝑒 −10𝑘𝑘 = 30 𝑒𝑒 −10𝑘𝑘 =
40
3 3 1 3
𝑒𝑒 −10𝑘𝑘 = 4
−10𝑘𝑘 = 𝑙𝑙𝑙𝑙 � 4
� => −𝑘𝑘 = 𝑙𝑙𝑙𝑙 � �
10 4
𝟏𝟏 𝟑𝟑
D’où l’expression de 𝜃𝜃(𝑡𝑡) en fonction de 𝑡𝑡 est : 𝜽𝜽(𝒕𝒕) = 𝟒𝟒𝟒𝟒𝒆𝒆𝟏𝟏𝟏𝟏𝒍𝒍𝒍𝒍� 𝟒𝟒
�𝐭𝐭
+ 𝟐𝟐𝟐𝟐
1 3
La température du corps diminuera de moitié si 𝜃𝜃(𝑡𝑡) = 30 40𝑒𝑒 10𝑙𝑙𝑙𝑙 � 4
�t
+ 20 = 30
1 3 1 1 3 1 1 3
𝑒𝑒 10𝑙𝑙𝑙𝑙 � 4
�t
= 𝑙𝑙𝑙𝑙 � � t = 𝑙𝑙𝑙𝑙 � � 10 𝑙𝑙𝑙𝑙 � � t = −𝑙𝑙𝑙𝑙4
4 10 4 4 4
10𝑙𝑙𝑙𝑙4
t=− ≈ 48 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚.
𝑙𝑙𝑙𝑙� 34 �
1 3
𝜃𝜃(60) = 40𝑒𝑒 10𝑙𝑙𝑙𝑙 � 4
�×60
+ 20 ≈ 27