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Chapitre III : Théorème du moment cinétique
1- Motivation :
Exemple instructif : on considère une barre rigide AB soumise à un couple de forces
𝐹⃗ ; 𝐹⃗ 𝐹⃗ . Les frottements sont négligés.
O
B 𝑃⃗
𝐹⃗
ℳ⃗ 𝐹⃗ 𝑂𝐴⃗ ∧ 𝐹⃗ 0⃗
ℳ⃗ 𝐹⃗ 𝑂𝐵⃗ ∧ 𝐹⃗ 0⃗
𝐹⃗
B
Principe du levier
C’est ce moment des forces qui est à l’origine de la rotation de la barre.
C’est la grandeur physique pertinente pour étudier le mouvement de rotation.
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Par quel théorème ? Par un jeu de déduction, on peut le pressentir :
𝑑𝑝⃗ 𝑑
𝐹⃗ 𝑑 𝑜ù 𝑚𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑝⃗ 𝑚𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝐹⃗ 𝑠𝑜𝑖𝑡 ℳ⃗ 𝐹⃗
𝑑𝑡 𝑑𝑡
On appelle 𝑚𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑒𝑛 𝑂 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡é 𝑑𝑒 𝑚𝑜𝑢𝑣𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑝⃗ : moment cinétique en O et on le
notera 𝐿⃗ .
Cela mérite une construction rigoureuse. C’est le but fixé dans ce qui suit où tout sera détaillé
pas à pas. Nous commencerons par revisiter d’abord la notion de moment.
ℳ⃗ 𝐹⃗ 𝑂𝑀⃗ ∧ 𝐹⃗ ℛ 𝐹⃗
(unités : m.N)
O
NB : On retiendra que M est le point d’application de 𝐹⃗ . Pour mieux nous fixer les idées,
prenons un exemple concret, à savoir la tige précédente et exprimons le moment en B du couple
de forces agissant sur la tige. Le moment étant une grandeur vectorielle additive :
Propriétés :
Le sens de ℳ⃗ 𝐹⃗ est donné par la règle du tire-bouchon (ou 3 doigts de la main droite)
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3- Moment cinétique :
Ouverture sur le monde microscopique : vérifier que la grandeur quantique ℏ qui désigne
Propriétés :
NB : L’énoncé reste analogue en remplaçant O par tout point A, fixe, dans ℛ. Seul le
point M est mobile dans ℛ. Le cas où A est en mouvement dans ℛ ne sera pas envisagé
dans le cadre de ce cours.
b- Démonstration :
𝑑𝐿⃗ 𝑑 𝑑
𝑂𝑀⃗ ∧ 𝑝⃗ 𝑂𝑀⃗ ∧ 𝑚𝑣⃗ ⟹
𝑑𝑡 ℛ
𝑑𝑡 ℛ 𝑑𝑡 ℛ
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𝑑𝐿⃗ 𝑑𝑣⃗
𝑣⃗ ∧ 𝑚𝑣⃗ 𝑂𝑀⃗ ∧ 𝑚 0⃗ 𝑂𝑀⃗ ∧ 𝑚𝑎⃗ 𝑂𝑀⃗ ∧ 𝑚𝑎⃗ 𝑂𝑀⃗ ∧ 𝐹⃗ ℳ⃗ 𝐹⃗
𝑑𝑡 𝑑𝑡
d’où :
𝑑𝐿⃗
ℳ⃗ 𝐹⃗ 𝑂𝑀⃗ ∧ 𝐹⃗ 𝑂𝑀⃗ ∧ 𝐹⃗
𝑑𝑡
𝑑𝐿⃗
𝐿⃗ 𝐶𝑡𝑒⃗ ⟺ 0⃗ ⟺ ℳ⃗ 𝐹⃗ 0⃗ ⟺ 𝑂𝑀⃗ ∧ 𝐹⃗ 0⃗
𝑑𝑡
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d- Application : pendule simple
O 𝑘⃗
Question :
Etablir l’équation différentielle aux petits angles
Résolution : 𝑒⃗ 𝑒⃗
b) 𝐿⃗ 𝑂𝑀⃗ ∧ 𝑚𝑣⃗ ∧ 𝑚𝑙 𝜃 𝑘⃗ .
ℳ⃗ 𝐹⃗ 𝑚𝑙𝑔𝑠𝑖𝑛𝜃𝑘⃗ .
⃗
d) 𝑚𝑙 𝜃 𝑘⃗.
𝑑𝐿⃗ 𝑔
ℳ⃗ 𝐹⃗ ⟺ 𝑚𝑙 𝜃 𝑚𝑙𝑔𝑠𝑖𝑛𝜃 ⇒ 𝜃 𝑠𝑖𝑛𝜃
𝑑𝑡 𝑙
𝑔
𝜃 𝜃 𝜔 𝜃
𝑙
𝑔
𝜔
𝑙
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II- Mouvement d’un mobile dans un champ de force centrale
On va notamment montrer que ces mouvements sont régis par les lois de Kepler déjà vues
en classe de Terminale.
Cette notion a été introduite précédemment. On dit qu’un mobile est soumis à un champ de
force centrale si à tout instant le vecteur force 𝐹⃗ est colinéaire au vecteur 𝑂𝑀⃗ : 𝐹⃗ ∥ 𝑂𝑀⃗ ∀ 𝑡, de
même sens ou de sens opposé. ∀ 𝑡, le support de la force 𝐹⃗ passe par le centre fixe dit foyer O.
Exemples :
Electron (‐e)
S S
𝐹⃗
𝐹⃗ 𝐹⃗ Proton (+e)
T
𝑑𝐿⃗
ℳ⃗ 𝐹⃗ 0⃗ ⇒ 𝐿⃗ 𝐶𝑠𝑡𝑒⃗
𝑑𝑡
𝐿
𝐿⃗ 𝐶𝑡𝑒 𝐿 ⇔ 𝑂𝑀⃗ ∧ 𝑚𝑣⃗ 𝐿 ⇔ 𝑂𝑀⃗ ∧ 𝑣⃗ 𝐶𝑠𝑡𝑒
𝑚
𝑵𝑩: "𝐶𝑠𝑡𝑒" 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑖𝑓𝑖𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑎 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡é 𝑒𝑥𝑝𝑟𝑖𝑚é𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑎𝑢 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑑𝑢 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑚𝑎𝑖𝑠
𝑖𝑙 𝑒𝑠𝑡 à 𝑛𝑜𝑡𝑒𝑟 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑎 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑎𝑡𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑖𝑓𝑓è𝑟𝑒 é𝑣𝑖𝑑𝑒𝑚𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑 𝑢𝑛𝑒 𝑔𝑟𝑎𝑛𝑑𝑒𝑢𝑟 à 𝑢𝑛𝑒 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒.
𝑣⃗
Rappel : ‖𝑣⃗ ∧ 𝑣⃗ ‖ aire du parallèlogramme formé par 𝑣⃗ 𝑒𝑡 𝑣⃗
𝑣⃗
𝑑𝑟⃗ 𝑣⃗𝑑𝑡
O M
𝑟⃗
𝑑𝑠 : aire balayée par le vecteur
position pendant 𝑑𝑡 ; elle
correspond à la moitié de la surface
du parallélogramme formé par 𝑟⃗ 𝑒𝑡 𝑑𝑟⃗
On en déduit :
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𝐿 𝑑𝑠 𝑑𝑠 𝑂𝑀⃗ ∧ 𝑣⃗ 𝐿 𝐶
𝑂𝑀⃗ ∧ 𝑣⃗ 2 𝐶 ⇒ ,
𝑚 𝑑𝑡 𝑑𝑡 2 2𝑚 2
où qui s’exprime en en m2.s-1, est la surface balayée par unité de temps. On l’appelle
𝑣𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑎𝑟é𝑜𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 . On vient de montrer que la vitesse aréolaire reste constante au cours
du mouvement d’un mobile à force centrale :
𝑑𝑠 𝐿 𝐶
𝐶𝑠𝑡𝑒
𝑑𝑡 2𝑚 2
Conclusion : Au cours d’un mouvement à force centrale, les aires balayées à intervalles de
temps réguliers sont égales.
Exemple : Satellite (de masse m) gravitant sur une orbite elliptique autour de la terre (MO)
En A et P, 𝑣⃗ ⊥ 𝑟⃗
𝑣⃗ A : Apogée
𝐿⃗ 𝑚𝑟 𝑣 𝑚𝑟 𝑣
A O P P : Périgée
𝑟 𝑟 ⟹𝑣 𝑣
𝑣⃗
𝐿⃗ 𝐶𝑠𝑡⃗ ∥ 𝑒⃗
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a) Faire un schéma. Y reporter 𝑟, 𝜃, 𝑒⃗ 𝑒𝑡 𝑒⃗ .
y 𝑅 𝑂𝑥𝑦𝑧 é
⃗∧ ⃗
𝑑𝑠 𝑒⃗
𝑑𝑟⃗ 𝑣⃗𝑑𝑡
𝑒⃗
M
𝑟 𝐹⃗
𝜃
0 x
Force gravitationnelle
(comme exemple de force centrale)
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5- Etude énergétique - Trajectoires possibles :
1 1 𝐿
𝐸 𝑚𝑟 𝑚𝑟 ⇒
2 2 𝑚 𝑟
1 1 𝐿
𝐸 𝑚𝑟
2 2 𝑚𝑟
1
𝐸 𝑚𝑟 𝐸 𝑟 𝐶𝑠𝑡𝑒,
2
avec 𝐸 𝑟 l’énergie potentielle effective à expliciter.
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En utilisant les résultats des questions a) et b), on obtient :
1 1 𝐿 𝐺𝑀 𝑚
𝐸 𝐸 𝐸 𝑚𝑟
2 2 𝑚𝑟 𝑟
On voit bien que le problème est réduit à une seule variable 𝑟 (mouvement radial), car
𝜃 𝑓 𝑟 . L’énergie 𝐸 se met bien sous la forme :
1
𝐸 𝑚𝑟 𝐸 𝑟 ,
2
avec
𝐺𝑀 𝑚 1 𝐿
𝐸 𝑟
𝑟 2 𝑚𝑟
0 r0 r
𝐸 𝑟 𝑈 terme attractif
Présente un
Minimum en 𝑟 𝑟
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La nature du mouvement sera discutée en respectant les règles établies au chapitre précédent :
droite horizontale 𝐸 𝐶𝑠𝑡𝑒 pour que l’état soit accessible ⟹ le mouvement soit
possible.
Coniques :
vide.
et hyperbole.
La première loi généralisée de Kepler stipule que la trajectoire du satellite (ou tout mobile
soumis à une force centrale) est plane et que celle-ci correspond à l’une de ces coniques dont
le foyer est occupé par l’astre attracteur.
Conjecture :
Une idée nous vient alors à l’esprit : il n’y a pas de satellisation si l’énergie 𝐸 du satellite
est trop faible! C’est au-delà d’un certain seuil que le satellite peut se mettre sur une orbite
autour de la terre. Il est alors dans un état lié et sa trajectoire est circulaire ou elliptique.
Pour des valeurs encore plus élevées de 𝐸 , le satellite parviendra à se libérer de son centre
attracteur pour partir à l’infini. Il évolue alors sur une trajectoire ouverte à savoir parabole
ou hyperbole. On dit alors qu’il est dans un état libre.
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𝐸 𝑟
Etat libre (hyperbole)
𝐸
Etat de libération (parabole)
𝐸 𝑟 𝑟 𝑟 𝑟
0
𝐸 Orbite elliptique
Etats liés
𝐸 𝑈 Orbite circulaire
𝐸
𝐹⃗
𝑟 𝐹 ≡ 𝑂 𝑟
Plus 𝐸 ↗, plus l’éllipse s’allonge et lorsque 𝐸 0 , l’un des foyers tend vers l’infini.
Il en résulte une trajectoire parabolique :
𝐹 ≡ 𝑂
Parabole
(Voir 4ème cas)
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4ème cas : 𝐸 0∶𝑟 𝑟 ∞ ⟹ la trajecroire est parabolique (état de libération).
𝐹 ≡ 𝑂
𝑑𝑣 𝑣
𝑎⃗ 𝑒⃗ 𝑒⃗
𝑑𝑡 𝑟
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d) Par projection selon 𝑒⃗ , exprimer 𝑣 en fonction de r.
𝐺𝑀 𝑚 𝑣 𝐺𝑀
𝑚 ⇔𝑣
𝑟 𝑟 𝑟
Il vient :
𝑔
𝑣 𝑅
𝑟
2𝜋𝑟 2𝜋
𝑇 𝑟
𝑣 𝐺𝑀
4𝜋 𝑇 4𝜋
⟹𝑇 𝑟 ⇔ ,
𝐺𝑀 𝑟 𝐺𝑀
NB : Plus 𝑟 ↗ 𝑣 ↘ 𝑇 ↗
C’est la 3ème loi de Kepler qui se généralise ainsi pour une orbite elliptique :
𝑇 4𝜋
𝐶𝑠𝑡𝑒,
𝑎 𝐺𝑀
𝐹⃗
𝑟 𝐹 ≡ 𝑂 𝑟
2𝑎 𝑟𝐴 𝑟𝑃
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1) A l’aide d’une représentation graphique judicieuse, vérifier que ces données sont en
accord avec la 3ème loi de Kepler.
1) Déduire de ces données la masse de la terre. Préciser le référentiel d’étude. Faire l’A.N.
3) A une altitude de 400 km de la terre se trouve la station ISS. Déterminer sa période ainsi
que sa vitesse de rotation.
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7- Vitesse de libération :
𝑣 ? S(m)
Quelle vitesse 𝑣 (minimale) doit-on communiquer au satellite pour
qu’il puisse s’échapper à l’attraction terrestre, c’est-à-dire l’envoyer à
l’infini (𝑟 → ∞) avec une vitesse minimale (𝑣 → 0) : r
Etat initial : 𝑟 𝑂𝑆 𝑟 ; 𝑣 𝑣 ?
Etat finale : 𝑟 →∞ ; 𝑣 → 0.
O(M0)
Utilisons la conservation de l’énergie mécanique 𝐸 :
𝐺𝑀 𝑚 1
𝐸 𝐸 ⟺ 𝑚𝑣 0 0 0
𝑟 2
On en déduit :
2𝐺𝑀
𝑣 → vitesse indépendante de m aussi
𝑟
2𝐺𝑀 2𝐺𝑀 𝑅
𝑣 2𝑔 𝑅 11,2𝑘𝑚/𝑠.
𝑅 𝑅
Exercice 3 : Les molécules de l’air sont en perpétuelle agitation thermique. Elles sont ainsi
animées d’une vitesse, dite vitesse d’agitation thermique, dont la valeur quadratique moyenne,
à température T (en K), est donnée par la relation :
3𝑅𝑇
𝑣 ,
𝑀
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𝑟 1 1 v0
c) A quelle condition sur rmin l’astéroïde ne s’écrase-t-il pas sur terre ?
d) On suppose que cette condition est vérifiée. Faire une représentation graphique de la trajectoire.
→
On indiquera O, A, b, rmin ainsi que la force 𝐹 et la vitesse →𝑣 , à un instant t quelconque.
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On note 𝑢⃗ le vecteur unitaire normal au plan de l’orbite. L’électron est repéré par ses coordonnées
polaires (r, ) comme indiqué sur la figure et (𝑢⃗ , 𝑢⃗ ) est la base locale correspondante. On néglige
l’interaction gravitationnelle entre l’électron et le proton. On note 𝜀 la permittivité𝑭⃗électrique
du
vide. Le référentiel d’étude, d’origine O, est galiléen.
1) Donner l’expression de la force électrique 𝐹⃗ exercée par le proton sur l’électron. Représenter-
la sur un schéma.
𝑒
𝐹⃗ 𝑢⃗
4𝜋𝜀 𝑟
2) Etablir que l’énergie potentielle électrostatique de l’électron est : 𝐸 .
𝑒
𝐸 𝐹⃗ . 𝑑𝑟⃗ 𝑑𝑟 ⇒
4𝜋𝜀 𝑟
𝑒
𝐸 𝐶𝑡𝑒
4𝜋𝜀 𝑟
𝑂𝑟 𝐸 𝑟→∞ 0 ⇒ 𝐶𝑡𝑒 0
d’où:
𝑒
𝐸 0
4𝜋𝜀 𝑟
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Il vient :
𝑑𝑣 𝑣 𝑒
𝑚 𝑒⃗ 𝑒⃗ 𝑒⃗
𝑑𝑡 𝑟 4𝜋𝜀 𝑟
𝐸 𝐸 𝐸
Avec :
𝑒
𝐸
4𝜋𝜀 𝑟
Et
1 𝑒 𝐸
𝐸 𝑚𝑣
2 8𝜋𝜀 𝑟 2
D’où :
𝐸 𝐸
𝐸 𝐸
2 2
𝐿⃗ 𝐿⃗ 𝑂𝑀⃗ ∧ 𝑚𝑣⃗
𝐿⃗ 𝑚𝑟𝑢⃗ ∧ 𝑣𝑢⃗
𝑒
𝐿⃗ 𝑚𝑟 𝑢⃗
4𝜋𝜀 𝑚𝑟
𝑚𝑟
𝐿⃗ 𝑒 𝑢⃗
4𝜋𝜀
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FCE2, Moment cinétique - Forces centrales Y Androussi & A Akjouj
En 1913, Bohr a postulé que L est un multiple entier de ℏ en posant 𝐿 𝑛ℏ , où n est un entier
strictement positif et où ℏ est la constante de Planck réduite. Pour de tels états du modèle de
Bohr, dits stationnaires, l’électron en mouvement circulaire uniforme, bien qu’accéléré, ne rayonne
pas d’énergie.
6) De la relation 𝐿 𝑛ℏ, déduire que la relation de quantification du rayon rn de l’orbite
caractérisée par l’entier n s’écrit sous la forme rn = n2𝑎 , avec 𝑎 le rayon de Bohr qu’on exprimera
en fonction de me, e, 𝜀 𝑒𝑡 ℏ.
𝑚𝑟
𝐿 𝑛ℏ ⟺ 𝑒 𝑛ℏ
4𝜋𝜀
On en déduit :
4𝜋𝜀 ℏ
𝑟 𝑛
𝑚𝑒
Soit :
𝑟 𝑛 𝑎 ;𝑛 1, 2, 3, … , ∞
En posant :
4𝜋𝜀 ℏ
𝑎
𝑚𝑒
𝑅
𝐸 ; 𝑛 1, 2, 3, … , ∞
𝑛
En posant :
𝑒
𝑅
8𝜋𝜀 𝑎
𝑟 𝑎 ,𝑟 4𝑎 , 𝑟 9𝑎 , … , 𝑟 𝑛 𝑎 ,…
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FCE2, Moment cinétique - Forces centrales Y Androussi & A Akjouj
𝑒 9 10 1,602 10
𝑅 13,6 𝑒𝑉
8𝜋𝜀 𝑎 2 x 0,528 10
Comme le suggère le document ci-dessus, la transition hyperfine (= 21 cm) s’explique par le couplage
spin nucléaire - spin électronique, couplage à l’origine du « split » constaté sur le niveau fondamental 1s.
La notion de spin est une caractéristique intrinsèque purement quantique, introduite beaucoup plus tard par
Pauli.
Cette observation tout comme tant d’autres mettent en évidence les limites du modèle semi-classique de
Bohr. De nos jours, la description de l’atome, et plus largement le monde microscopique, passe par la théorie
quantique où le concept de trajectoire est obsolète car, pour faire simple, on doit raisonner en termes de
probabilités de présence de l’électron en un endroit donné autour du noyau : une orbitale atomique (voir
figure) est une zone de l'espace où cette probabilité est, par convention, supérieure à ou égale 95%.
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