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FORCES

1) Notion de force :
1.1. Les deux effets d’une force :
a). Effet dynamique :
Les actions mécaniques susceptible de mettre un objet en mouvement ou de modifier son mouvement sont dues à
des forces : C’est l’effet dynamique.
Exemples : ∗ Action mécanique, exercée par le pied du joueur sur le ballon, le met en mouvement. Le pied est
l’auteur de cette force, le ballon est le receveur.
∗ Les actions mécaniques, exercées par les mains du gardien de but sur le ballon, peuvent le détourner.
Les mains sont l’auteur de la force et le ballon est le receveur.
b). Effet statique :
Les actions susceptible de déformer un objet ou de le maintenir au repos sont dues aussi à des forces : C’est l’effet
statique.
Exemple : En comprimant une éponge par les doigts. On observe qu’elle est provisoirement déformée. Les forces
exercées par les doigts sur l’éponge ont eu pour effet la déformation d’une éponge. Après la déformation de
l’éponge, elle s’immobilise rapidement.
Parfois, l’effet d’une action mécanique n’est pas toujours perceptible.
La manifestation de l’un de ses effets nous permet de distinguer l’auteur et le receveur d’une force.
1.2. Définitions :
∗ On appelle force l’action mécanique d’un corps sur un autre.
∗ On appelle force toute action capable : −soit de produire ou de modifier le mouvement d’un corps ;
−soit de produire une déformation de ce corps.
1.3. Vecteur force :
Une force peut être modélisée par un vecteur force.
Après le choix d’une échelle, on représente un vecteur force ou une force par une flèche.
Exemple : Force exercée par le pied du joueur sur le ballon.
Ballon (B)
⃗𝑭𝑷→𝑩 ou ⃗𝑭𝑷/𝑩 lire : « force ⃗𝑭 exercée par le pied (P) sur le ballon (B) ».
A
Pied (P)
∙ P.A : le point de contact 𝐴.
Caractéristiques de 𝑭 ⃗ 𝑷→𝑩 ∙ D : la droite horizontale (𝐷) passant par 𝐴.
∙ S : de gauche vers la droite.
∙ I : valeur de la force 𝑭𝑷→𝑩 = ‖𝑭⃗ 𝑷→𝑩 ‖ en Newton (𝑁).
Remarques : ∗ Si la force s’exerce sur un point du corps, une telle force est dite localisée.
∗ Si la force s’exerce sur toutes les parties du corps, dans ce cas la force est dite répartie.
∗ Il est souvent possible de remplacer une force répartie par une force localisée ayant le même effet.
1.4. Somme de deux vecteurs forces faisant un angle 𝜶 entre elles :
𝑦
a).Expression d’un vecteur force dans le repère 𝒐𝒓𝒕𝒉𝒐𝒏𝒐𝒓𝒎é 𝓡(𝑶; 𝒊, ⃗ 𝒋):
Soit le repère orthonormé ℛ(O; i,⃗ j), l’expression du vecteur force 𝐹 dans ce repère est
⃗𝑭 = 𝑭𝒙 . 𝒊 + 𝑭𝒚 . 𝒋 , où 𝐹𝑥 et 𝐹𝑦 sont les coordonnées de 𝐹 dans la base (i⃗ ; j), alors : 𝐹𝑦
𝐹
⃗ |𝑭𝒙 , avec : 𝐹𝑥 = 𝐹. 𝑐𝑜𝑠𝛼 et 𝐹𝑦 = 𝐹. 𝑠𝑖𝑛𝛼
𝑭 j 𝛼
𝑭𝒚
b).Somme de deux vecteurs forces : O ⃗
i 𝐹𝑥 𝑥
Lorsque deux forces 𝐹1 et 𝐹2 agissent sur un même corps, elles ont sur le corps le même effet qu’une force unique
𝐹 , telle que 𝐹 = 𝐹1 + 𝐹2 : 𝐹 est appelé résultante ou somme de 𝐹1 et 𝐹2 .
𝒃𝟏 . Méthode analytique :
Dans cette méthode, on utilise les expressions de 𝐹1 et 𝐹2 en fonction de leurs coordonnées dans la même base (i⃗ ; j)
et on applique ensuite la règle étudiée en mathématique pour trouver le coordonnées de leur somme 𝐹 .
⃗ |𝑭𝒙 =𝑭𝟏𝒙 +𝑭𝟏𝒚
Soient les deux forces 𝐹1 |𝐹𝐹1𝑥 et 𝐹2 |𝐹𝐹2𝑥 ; 𝐹 = 𝐹1 + 𝐹2 ⇒ 𝑭 𝑦
1𝑦 2𝑦 𝑭𝒚 =𝑭𝟐𝑿 +𝒇𝟐𝒀
2
Norme ou module ou intensité de 𝐹 : 𝐅 = √𝐅𝐱𝟐 + 𝐅𝐲𝟐 , en Newton (N). ⃗𝑭
1 ⃗𝑭𝟐
Exemple : 𝐹1 |𝐹𝐹1𝑥 =2 et 𝐹2 |𝐹𝐹2𝑥 =1,5 ; 𝐹 |𝐹𝐹𝑥 =2+1,5=3,5 ; 𝐹 = √3,52 + 2,52 = √18,5 = 4,3𝑁. j ⃗𝑭𝟏
1𝑦 =0 2𝑦 =2,5 𝑦 =0+2,5=2,5
O i⃗ 1 2 3 𝑥
𝒃𝟐 . Méthode géométrique : graphique ou par calcul
Exemple : 𝐹1 = ‖𝐹1 ‖ = 2𝑁 ; 𝐹2 = ‖𝐹2 ‖ = 3𝑁 ; 𝛼 = (𝐹̂
1 ; 𝐹2 ) = 60°. Echelle : 1𝑁 pour 1𝑐𝑚.
2𝑁 pour 2𝑐𝑚 : longueur de 𝐹1
3𝑁 pour 3𝑐𝑚. longueur de 𝐹2
Règle du parallélogramme On construit un parallélogramme Triangle des forces On construit un triangle
𝑩 𝑴 dont les côtés consécutifs sont 𝑴 OAM en traçant, à partir de
𝐹1 et 𝐹2 , d’origine O. l’extrémité A de 𝐹1 , un
⃗𝑭𝟐 B ⃗𝑭 ⃗𝑭 ⃗𝑭𝟐
La résultante 𝐹 est représentée ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ équipollent
vecteur 𝐴𝑀
vectoriellement par la diagonale 𝜷 𝜶 à 𝐹2 . La résultante 𝐹 est
𝜶 𝜷
𝑶 𝑨
Issue du point O vers M de ce 𝑶 égale au vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀.
⃗𝑭𝟏 parallélogramme. ⃗𝑭𝟏 𝑨

∙ P.A : le point 𝑂.
⃗ =𝑭
Caractéristiques de 𝑭 ⃗ 𝟏+𝑭
⃗ 𝟐 ∙ D : la droite inclinée d’un angle 𝛽 avec l’horizontale et passant par 𝑂.
∙ S : de gauche vers la droite.
∙ I : − Par graphique, on mesure la longueur de OM avec une règle. A partir de
l’échelle, on calcul l’intensité 𝐹 de 𝐹 .

⃗ ‖ = √𝑭𝟐𝟏 + 𝑭𝟐𝟐 + 𝟐. 𝑭𝟏 . 𝑭𝟐 . 𝒄𝒐𝒔𝜶 en (𝑁).


− Par calcul, on utilise 𝑭 = ‖𝑭

A.N : 𝐹 = √22 + 32 + 2.2.3. 𝑐𝑜𝑠60° = √4 + 9 + 12.0,87 = √13 + 10,44 = √23,44 = 4,84𝑁.


2) Classification des forces :
2.1. Force à distance :
Ce sont des forces qui s’exercent sans qu’il y ait contact entre l’auteur et le receveur (système).
a). Poids d’un corps : 𝑮 (𝑺)
Le poids d’un corps est la force d’attraction exercée par la Terre sur ce corps.
Le poids existe même lorsque le corps considéré n’est pas en contact avec le sol. Distance ⃗𝑷
⃗ ou ⃗𝑭𝑻→𝑺

∙ P.A : centre de gravité 𝐺 du corps. ⃗𝒈



Caractéristiques de 𝑃⃗ ∙ D : la droite verticale passant par 𝐺. Terre (T)
∙ S : descendant ou de haut vers le bas. m: masse du corps en 𝑘𝑔.
∙ I : c’est la norme du vecteur 𝑃⃗ : 𝑷 = 𝒎. 𝒈 , 𝑃 : poids du corps en 𝑁.
𝑔 : intensité de la pesanteur en 𝑁. 𝑘𝑔−1 .
b). Force magnétique :
La force magnétique est exercée par un aimant qui a la propriété d’attirer les objets en fer.
c).Force électrostatique ou électrique :
Elle est due à un objet électrisé.
2.2. Forces de contact :
Ce sont des forces qui n’existent que s’il y a contact entre l’auteur et le receveur.
a). Tension d’un fil tendu :
On appelle tension d’un fil, la force de contact exercée par ce fil sur un objet accroché à l’une de ses extrémités. Elle
est notée par ⃗𝑻 .
𝒂𝟏 - Caractéristiques de la tension ⃗𝑻 :
fil (f)
∙ P.A : le point de contact ou d’attache 𝐶. ⃗ ou 𝑭
𝑻 ⃗ 𝒇→𝑺
⃗𝑻 ∙ D : même direction que le fil tendu. C
∙ S : va du point d’accrochage 𝐶 vers le milieu du fil. Solide (S)
∙ I :elle dépend du poids 𝑃⃗ d’un objet. ⃗𝑷

𝒂𝟐 - Propriété de la tension d’un fil :
L’intensité de la tension d’un fil inextensible et de masse négligeable est la même en tout point du fil.
Exemple : ⃗𝟏
𝑻 fil 1 ⃗𝟐
𝑻 poulie
Pour le fil (1) inextensible et de masse négligeable : T1=T2
⃗𝑻𝟑
Pour le fil (2) inextensible et de masse négligeable: T3=T4
fil 2
⃗𝟒
𝑻

⃗⃗
𝑷
b). Tension d’un ressort :
La tension d’un ressort est la force exercée par un ressort déformé sur un objet fixé à l’une de ses extrémités.
𝒃𝟏 - Si le ressort s’allonge :
Le solide (𝑆) est soumis à son poids 𝑃⃗, la tension 𝑇 ⃗ du ressort.
∙ P.A : le point de contact ou d’attache 𝐴.
Caractéristiques de 𝑻 ⃗ ∙ D : même direction que l’axe du ressort. 𝒍𝟎 𝒍
∙ S : du point d’attache 𝐴 vers le ressort. Position initiale
∙ I :elle dépend du poids 𝑃⃗ et l’allongement ∆𝒍 ou 𝒙 ⃗𝑻
A
∆𝑙 du ressort : 𝑻 = 𝒌∆𝒍 = 𝒌𝒙 = 𝒌(𝒍 − 𝒍𝟎 ) , avec :
𝑮 (𝑺)
𝑙0 : longueur initiale ou longueur naturelle ou longueur à vide du ressort (en 𝑚).
⃗⃗
𝑷
𝑙 : longueur finale du ressort ou longueur à l’équilibre (en 𝑚).
Ressort à vide Ressort en charge
∆𝑙 = 𝑙 − 𝑙0 = 𝑥 > 0 : allongement du ressort (en 𝑚).
𝑇 : force élastique ou force de rappel ou tension du ressort (en 𝑁).
𝑘 : constante de raideur du ressort (en 𝑁/𝑚 ou 𝑁. 𝑚−1 ). Il caractérise le ressort.
𝒃𝟐 - Si le ressort est comprimé : Position initiale
∙ P.A : le point de contact ou d’attache 𝐴.
⃗𝑻 ou ⃗𝑭𝑹→𝑺
Caractéristiques de ⃗𝑻 ∙ D : même direction que l’axe du ressort. ∆𝒍 ou 𝒙
𝑮 (𝑺)
∙ S : du milieu vers l’extrémité du ressort. 𝒍𝟎
∙ I :elle dépend du poids 𝑃⃗ et le raccourcissement
A
𝒍 ⃗⃗
𝑷
∆𝑙 du ressort : 𝑻 = 𝒌∆𝒍 = 𝒌𝒙 = 𝒌(𝒍𝟎 − 𝒍) , avec :
𝑇 : force élastique ou force de rappel ou tension du ressort (en 𝑁).

c). Réaction d’un plan ou d’un support :


Un objet placé sur un support est soumis de la part de celui-ci à une force répartie appelée réaction du support
équivalente à une force unique, notée par ⃗𝑹 ⃗.
𝒄𝟏 - Réaction dans le cas de contact sans frottement : (surface bien lisse)
⃗⃗
𝑹 (𝑺)
En l’absence de frottement, la réaction 𝑅⃗ est toujours normale au plan ⃗⃗
𝑹
ou support (horizontal ou incliné). Elle est appliquée à un point 𝑪 de la
C
zone de contact et orientée vers le haut car elle empêche le solide de s’ (𝑺) 𝜶
C 𝑷 ⃗⃗ ⃗

𝑷
enfoncer dans le support.
𝒄𝟐 - Réaction dans le cas de contact avec frottement : (surface rugueuse)
En présence de frottement, la réaction 𝑅⃗ est inclinée au sens opposé du mouvement qui pourrait se produire. En
effet, 𝑅⃗ possède deux composantes : sens du mouvement ⃗⃗ 𝑵
𝑹 ⃗⃗
𝑹
⃗⃗
∗ La composante normale 𝑹𝑵 : réaction normale. Elle est toujours orientée ⃗

𝑹𝑵 𝑹 ⃗⃗
𝜶 𝑹⃗⃗ 𝑻 ou 𝒇 ⃗
du plan (ou du support) vers le solide.
∗ La composante tangentielle ⃗𝑹 ⃗ 𝑻 = 𝑓 appelée réaction tangentielle ou ⃗⃗ 𝑻 ou 𝒇
𝑹 ⃗

force de frottement : elle s’oppose au mouvement et elle est due aux frottements du solide sur le support.

3) Principe d’interaction : (ou action et réaction ou des actions réciproques)


3.1. Enoncé :
⃗ 𝟏→𝟐 (action) et (𝑺𝟐 ) exerce une
Lorsque 2 solides (𝑆1 ) et (𝑆2 ) sont en interaction, (𝑺𝟏 ) exerce sur (𝑺𝟐 ) une force 𝑭

force 𝑭𝟐→𝟏 (réaction) sur (𝑺𝟏 ). Les deux forces qui caractérisent l’interaction sont directement opposées c’est-à-dire
que :
∗𝑭 ⃗ 𝟏→𝟐 = −𝑭 ⃗ 𝟐→𝟏 ;
∗ Les deux forces ont même droite d’action et même intensité : 𝑭𝟏→𝟐 = 𝑭𝟐→𝟏 .
3.2. Exemples d’interaction :
a). Interaction de contact entre un ressort et un corps suspendu au ressort :
Il y a interaction de contact entre le ressort (𝑅) et l’objet (𝑆). Le ressort (𝑅) exerce en 𝐴 une force 𝐹𝑅→𝑆 sur l’objet
(𝑆) accroché, l’objet (𝑆) accroché exerce en 𝐴 une force 𝐹𝑆→𝑅 , telle que :
⃗ 𝑹→𝑺 = −𝑭
𝑭 ⃗ 𝑺→𝑹 ou 𝑻 ⃗ = −𝑷⃗⃗ et ∆𝑙 en 𝑚 ; T en 𝑁. 𝑚−1 ;
𝑭𝑹→𝑺 = 𝑭𝑺→𝑹 ou 𝑻 = 𝑷 ou 𝒌∆𝒍 = 𝒎𝒈 , avec : m en 𝑘𝑔 ; g en 𝑁. 𝑘𝑔−1 .

b). Interaction gravitationnelle :


Il existe entre deux corps (exemples : Soleil et Terre, Terre et Lune,…), indépendamment de toute autre interaction,
des actions mutuelles liées à leurs masses. Les forces gravitationnelles (ou forces de gravitation) qu’ils s’exercent
l’une sur l’autre sont attractives.
Il y a interaction à distance entre le solide ponctuel (𝑆1 ), de masse 𝑚1 et le solide ponctuel (𝑆2 ), de masse 𝑚2 .
Le solide (𝑆1 ) exerce sur (𝑆2 ) une force 𝐹1→2 (action) et le solide (𝑆2 ) exerce une force 𝐹2→1 (réaction) sur (𝑆1 ), telle
que :
𝒎𝟏 .𝒎𝟐 𝑺𝟏 (𝒎𝟏 ) 𝑺𝟏 (𝒎𝟏 )
𝑭𝟏→𝟐 = 𝑭𝟐→𝟏 = 𝑮. 𝒅𝟐
. C’est la loi de gravitation.
𝑮𝟏 ⃗𝑭𝟐→𝟏 ⃗𝑭𝟏→𝟐 𝑮𝟐
𝑮 est une constante appelée constante de gravitation universelle.
Dans le système international d’unité : 𝑚1 et 𝑚2 en 𝑘𝑔, 𝑑 en 𝑚, ⃗𝑭𝒅
𝟏→𝟐
𝐹1→2 et 𝐹2→1 en 𝑁, 𝐺 = 6,67.10−11 𝑁. 𝑚2 𝑘𝑔−2
FORCES
1) Notion de force :
1.1.Les deux effets d’une force :
a). Effet dynamique :
Les actions mécaniques susceptible de mettre un objet en mouvement ou de modifier son mouvement sont dues à
des forces : C’est l’effet dynamique.
Exemples : ∗ Action mécanique, exercée par le pied du joueur sur le ballon, le met en mouvement. Le pied est
l’auteur de cette force, le ballon est le receveur.
∗ Les actions mécaniques, exercées par les mains du gardien de but sur le ballon, peuvent le détourner.
Les mains sont l’auteur de la force et le ballon est le receveur.
b). Effet statique :
Les actions susceptible de déformer un objet ou de le maintenir au repos sont dues aussi à des forces : C’est l’effet
statique.
Exemple : En comprimant une éponge par les doigts. On observe qu’elle est provisoirement déformée. Les forces
exercées par les doigts sur l’éponge ont eu pour effet la déformation d’une éponge. Après la déformation de
l’éponge, elle s’immobilise rapidement.
Parfois, l’effet d’une action mécanique n’est pas toujours perceptible.
La manifestation de l’un de ses effets nous permet de distinguer l’auteur et le receveur d’une force.
1.2.Définitions :
∗ On appelle force l’action mécanique d’un corps sur un autre.
∗ On appelle force toute action capable : −soit de produire ou de modifier le mouvement d’un corps ;
−soit de produire une déformation de ce corps.
1.3.Vecteur force :
Une force peut être modélisée par un vecteur force.
Après le choix d’une échelle, on représente un vecteur force ou une force par une flèche.
Exemple : Force exercée par le pied du joueur sur le ballon.
Ballon (B)
⃗𝑭𝑷→𝑩 ou ⃗𝑭𝑷/𝑩 lire : « force ⃗𝑭 exercée par le pied (P) sur le ballon (B) ».
A
Pied (P)
∙ P.A : le point de contact 𝐴.
Caractéristiques de 𝑭 ⃗ 𝑷→𝑩 ∙ D : la droite horizontale (𝐷) passant par 𝐴.
∙ S : de gauche vers la droite.
∙ I : valeur de la force 𝑭𝑷→𝑩 = ‖𝑭 ⃗ 𝑷→𝑩 ‖ en Newton (𝑁).
Remarques : ∗ Si la force s’exerce sur un point du corps, une telle force est dite localisée.
∗ Si la force s’exerce sur toutes les parties du corps, dans ce cas la force est dite répartie.
∗ Il est souvent possible de remplacer une force répartie par une force localisée ayant le même effet.
1.4.Somme de deux vecteurs forces faisant un angle 𝜶 entre elles :
Exemple : 𝐹 = ‖𝐹 ‖ = 2𝑁 ; 𝐹 = ‖𝐹 ‖ = 3𝑁 ; 𝛼 = (𝐹̂
1 1 2 2 ; 𝐹 ) = 60°. Echelle : 1𝑁 pour 1𝑐𝑚.
1 2
2𝑁 pour 2𝑐𝑚 : longueur de 𝐹1 et 3𝑁 pour 3𝑐𝑚 : longueur de 𝐹2
Règle du parallélogramme On construit un parallélogramme Triangle des forces On construit un triangle
𝑩 𝑴 dont les côtés consécutifs sont 𝑴 OAM en traçant, à partir de
𝐹1 et 𝐹2 , d’origine O. l’extrémité A de 𝐹1 , un
⃗𝟐
𝑭 B ⃗
𝑭 ⃗ ⃗𝟐
La résultante 𝐹 est représentée 𝑭 𝑭 vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑀 équipollent
vectoriellement par la diagonale 𝜷 𝜶 à 𝐹2 . La résultante 𝐹 est
𝜶 𝜷
𝑶 𝑨
Issue du point O vers M de ce 𝑶 égale au vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀.
⃗𝟏 ⃗𝑭𝟏 𝑨
𝑭 parallélogramme.
∙ P.A : le point 𝑂.
⃗ =𝑭
Caractéristiques de 𝑭 ⃗ 𝟏+𝑭
⃗𝟐 ∙ D : la droite inclinée d’un angle 𝛽 avec l’horizontale et passant par 𝑂.
∙ S : de gauche vers la droite.
∙ I : − Par graphique, on mesure la longueur de OM avec une règle. A partir de
l’échelle, on calcul l’intensité 𝐹 de 𝐹 .
⃗ ‖ = √𝑭𝟐𝟏 + 𝑭𝟐𝟐 + 𝟐. 𝑭𝟏 . 𝑭𝟐 . 𝒄𝒐𝒔𝜶 en (𝑁).
− Par calcul, on utilise 𝑭 = ‖𝑭
A.N : 𝐹 = √22 + 32 + 2.2.3. 𝑐𝑜𝑠60° = √4 + 9 + 12.0,87 = √13 + 10,44 = √23,44 = 4,84𝑁.
2) Classification des forces :
2.1. Forces à distance :
Ce sont des forces qui s’exercent sans qu’il y ait contact entre l’auteur et le receveur (système). 𝑮 (𝑺)
a). Poids d’un corps :
Le poids d’un corps est la force d’attraction exercée par la Terre sur ce corps. Distance ⃗⃗ ou 𝑭
𝑷 ⃗ 𝑻→𝑺

Le poids existe même lorsque le corps considéré n’est pas en contact avec le sol. ⃗𝒈

∙ P.A : centre de gravité 𝐺 du corps. Terre (T)
Caractéristiques de 𝑃⃗ ∙ D : la droite verticale passant par 𝐺. m: masse du corps en 𝑘𝑔.
∙ S : descendant ou de haut vers le bas. 𝑃 : poids du corps en 𝑁.
∙ I : c’est la norme du vecteur 𝑃⃗ : 𝑷 = 𝒎. 𝒈 , 𝑔 : intensité de la pesanteur en 𝑁. 𝑘𝑔−1 .
b). Force magnétique :
La force magnétique est exercée par un aimant qui a la propriété d’attirer les objets en fer.
c).Force électrostatique ou électrique :
Elle est due à un objet électrisé.
2.2. Forces de contact :
Ce sont des forces qui n’existent que s’il y a contact entre l’auteur et le receveur.
a). Tension d’un fil tendu :
On appelle tension d’un fil, la force de contact exercée par ce fil sur un objet accroché à l’une de ses extrémités. Elle
est notée par ⃗𝑻 .
𝒂𝟏 - Caractéristiques de la tension 𝑻 ⃗ :
fil (f)
∙ P.A : le point de contact ou d’attache 𝐶. ⃗𝑻 ou ⃗𝑭𝒇→𝑺
⃗𝑻 ∙ D : même direction que le fil tendu. C
∙ S : va du point d’accrochage 𝐶 vers le milieu du fil. Solide (S)

∙ I :elle dépend du poids 𝑃 d’un objet. ⃗⃗
𝑷
𝒂𝟐 - Propriété de la tension d’un fil :
L’intensité de la tension d’un fil inextensible et de masse négligeable est la même en tout point du fil.
Exemple : ⃗𝟏
𝑻 fil 1 ⃗𝟐
𝑻 poulie
Pour le fil (1) inextensible et de masse négligeable : T1=T2
⃗𝑻𝟑
Pour le fil (2) inextensible et de masse négligeable: T3=T4
fil 2
⃗𝟒
𝑻

⃗⃗
b). Tension d’un ressort :𝑷
La tension d’un ressort est la force exercée par un ressort déformé sur un objet fixé à l’une de ses extrémités.
𝒃𝟏 - Si le ressort s’allonge :
Le solide (𝑆) est soumis à son poids 𝑃⃗, la tension 𝑇 ⃗ du ressort.
∙ P.A : le point de contact ou d’attache 𝐴.

Caractéristiques de 𝑻 ∙ D : même direction que l’axe du ressort. 𝒍𝟎 𝒍
∙ S : du point d’attache 𝐴 vers le ressort. Position initiale
∙ I :elle dépend du poids 𝑃⃗ et l’allongement ∆𝒍 ou 𝒙 ⃗𝑻
A
∆𝑙 du ressort : 𝑻 = 𝒌∆𝒍 = 𝒌𝒙 = 𝒌(𝒍 − 𝒍𝟎 ) , avec :
𝑮 (𝑺)
𝑙0 : longueur initiale ou longueur naturelle ou longueur à vide du ressort (en 𝑚).
⃗⃗
𝑷
𝑙 : longueur finale du ressort ou longueur à l’équilibre (en 𝑚).
Ressort à vide Ressort en charge
∆𝑙 = 𝑙 − 𝑙0 = 𝑥 > 0 : allongement du ressort (en 𝑚).
𝑇 : force élastique ou force de rappel ou tension du ressort (en 𝑁).
𝑘 : constante de raideur du ressort (en 𝑁/𝑚 ou 𝑁. 𝑚−1 ). Il caractérise le ressort.
𝒃𝟐 - Si le ressort est comprimé : Position initiale
∙ P.A : le point de contact ou d’attache 𝐴. ⃗ ou 𝑭
𝑻 ⃗ 𝑹→𝑺
∆𝒍 ou 𝒙

Caractéristiques de 𝑻 ∙ D : même direction que l’axe du ressort. 𝑮 (𝑺)
𝒍𝟎
∙ S : du milieu vers l’extrémité du ressort. A
∙ I :elle dépend du poids 𝑃⃗ et le raccourcissement 𝒍 ⃗𝑷

∆𝑙 du ressort : 𝑻 = 𝒌∆𝒍 = 𝒌𝒙 = 𝒌(𝒍𝟎 − 𝒍) , avec :


𝑇 : force élastique ou force de rappel ou tension du ressort (en 𝑁).
c). Réaction d’un plan ou d’un support :
Un objet placé sur un support est soumis de la part de celui-ci à une force répartie appelée réaction du support
équivalente à une force unique, notée par ⃗𝑹 ⃗.
𝒄𝟏 - Réaction dans le cas de contact sans frottement : (surface bien lisse)
⃗⃗
𝑹 (𝑺)
En l’absence de frottement, la réaction 𝑅⃗ est toujours normale au plan ⃗𝑹⃗
ou support (horizontal ou incliné). Elle est appliquée à un point 𝑪 de la
C
zone de contact et orientée vers le haut car elle empêche le solide de s’ (𝑺) 𝜶
C 𝑷 ⃗⃗ ⃗⃗
𝑷
enfoncer dans le support.
𝒄𝟐 - Réaction dans le cas de contact avec frottement : (surface rugueuse)
En présence de frottement, la réaction 𝑅⃗ est inclinée au sens opposé du mouvement qui pourrait se produire. En
effet, 𝑅⃗ possède deux composantes : sens du mouvement ⃗𝑹
⃗𝑵 ⃗𝑹

⃗⃗
∗ La composante normale 𝑹𝑵 : réaction normale. Elle est toujours orientée ⃗⃗ 𝑵 𝑹
𝑹 ⃗⃗
du plan (ou du support) vers le solide. 𝜶 ⃗𝑹⃗ 𝑻 ou ⃗𝒇

∗ La composante tangentielle 𝑹 ⃗⃗ 𝑻 = 𝑓 appelée réaction tangentielle ou ⃗ 𝑻 ou ⃗𝒇


⃗𝑹

force de frottement : elle s’oppose au mouvement et elle est due aux frottements du solide sur le support.
3) Principe d’interaction : (ou action et réaction ou des actions réciproques)
3.1. Enoncé :
⃗ 𝟏→𝟐 (action) et (𝑺𝟐 ) exerce une
Lorsque 2 solides (𝑆1 ) et (𝑆2 ) sont en interaction, (𝑺𝟏 ) exerce sur (𝑺𝟐 ) une force 𝑭

force 𝑭𝟐→𝟏 (réaction) sur (𝑺𝟏 ). Les deux forces qui caractérisent l’interaction sont directement opposées c’est-à-dire
que :
∗𝑭 ⃗ 𝟏→𝟐 = −𝑭 ⃗ 𝟐→𝟏 ;
∗ Les deux forces ont même droite d’action et même intensité : 𝑭𝟏→𝟐 = 𝑭𝟐→𝟏 .
3.2. Exemples d’interaction :
a). Interaction de contact entre un ressort et un corps suspendu au ressort :
Il y a interaction de contact entre le ressort (𝑅) et l’objet (𝑆). Le ressort (𝑅) exerce en 𝐴 une force 𝐹𝑅→𝑆 sur l’objet
(𝑆) accroché, l’objet (𝑆) accroché exerce en 𝐴 une force 𝐹𝑆→𝑅 , telle que :
⃗ 𝑹→𝑺 = −𝑭
𝑭 ⃗ 𝑺→𝑹 ou 𝑻 ⃗ = −𝑷 ⃗⃗ et ∆𝑙 en 𝑚 ; T en 𝑁. 𝑚−1 ;
𝑭𝑹→𝑺 = 𝑭𝑺→𝑹 ou 𝑻 = 𝑷 ou 𝒌∆𝒍 = 𝒎𝒈 , avec : m en 𝑘𝑔 ; g en 𝑁. 𝑘𝑔−1 .
b). Interaction gravitationnelle :
Il existe entre deux corps (exemples : Soleil et Terre, Terre et Lune,…), indépendamment de toute autre interaction,
des actions mutuelles liées à leurs masses. Les forces gravitationnelles (ou forces de gravitation) qu’ils s’exercent
l’une sur l’autre sont attractives.
Il y a interaction à distance entre le solide ponctuel (𝑆1 ), de masse 𝑚1 et le solide ponctuel (𝑆2 ), de masse 𝑚2 .
Le solide (𝑆1 ) exerce sur (𝑆2 ) une force 𝐹1→2 (action) et le solide (𝑆2 ) exerce une force 𝐹2→1 (réaction) sur (𝑆1 ), telle
que :
𝒎𝟏 .𝒎𝟐 𝑺𝟏 (𝒎𝟏 ) 𝑺𝟏 (𝒎𝟏 )
𝑭𝟏→𝟐 = 𝑭𝟐→𝟏 = 𝑮. . C’est la loi de gravitation.
𝒅𝟐 𝑮𝟏 𝑮𝟐
⃗ 𝟐→𝟏
𝑭 ⃗ 𝟏→𝟐
𝑭
𝑮 est une constante appelée constante de gravitation universelle.
Dans le système international d’unité : 𝑚1 et 𝑚2 en 𝑘𝑔, 𝑑 en 𝑚, ⃗𝒅
𝑭 𝟏→𝟐
𝐹1→2 et 𝐹2→1 en 𝑁, 𝐺 = 6,67.10−11 𝑁. 𝑚2 𝑘𝑔−2
EQUILIBRE D’UN SOLIDE
1) Equilibre d’un solide soumis à deux forces :
Un solide est en équilibre, dans un repère déterminé, s’il n’effectue aucun mouvement par rapport à ce repère.
1.1. Condition d’équilibre :
Un solide soumis à 2 forces 𝐹1 et 𝐹2 est en équilibre, si 𝐹1 et 𝐹2 ont :
∗ même direction (ou droite d’action) ;
∗ de sens contraires (ou opposés) : ⃗𝑭𝟏 =−𝑭 ⃗ 𝟏 ou ⃗𝑭𝟏 + ⃗𝑭𝟐 = ⃗𝟎.
⃗ 𝟐 ou ⃗𝑭𝟐 =−𝑭
1.2. Applications :
a). Détermination des caractéristiques d’une force :
Un solide (𝑆) de masse 𝑚 = 0,5𝑘𝑔 repose sur un plan incliné d’un angle 𝛼 = 30°, rugueux. Le solide reste immobile.
Déterminer , à l’équilibre, la réaction 𝑅⃗ exercée par le plan incliné sur le solide. Représenter-le.
On donne : 𝑔 = 10𝑁. 𝑘𝑔−1.
Solution :
∗ Système : Le solide (𝑆) , de masse 𝑚.
∗ Bilan des forces appliquées (B.F.A) :Poids 𝑃⃗ ; réaction 𝑅⃗.
Le solide (𝑆) est soumis à 2 forces.
∗ Condition d’équilibre : 𝑃⃗ + 𝑅⃗ = 0 ⃗ ⇒ 𝑅⃗ = −𝑃⃗
⃗𝑃 et 𝑅⃗ ont la même direction.
∗ Caractéristiques de 𝑅⃗ : ∗ Représentation de 𝑅⃗ : ⃗⃗
𝑹
∙ D : droite verticale. G (S)
𝑅⃗ = −𝑃⃗ ∙ S : sens contraire à 𝑃⃗ c’est-à-dire vers le haut. C
∙ I : 𝑅 = 𝑃 = 𝑚𝑔 = 0,5 × 10 = 5𝑁. 𝑘𝑔. ⃗⃗
𝑷 𝜶

b). Détermination de la tension 𝑻 d’un ressort vertical :


Le solide (𝑆) , de masse 𝑚, est accroché à un ressort. Déterminer, à l’équilibre, la tension 𝑇 et la constante de
raideur 𝑘 du ressort.
∗ Système : Le solide (𝑆) , de masse 𝑚.
∗ Bilan des forces appliquées (B.F.A) : Poids 𝑃⃗ ; tension 𝑇
⃗ du ressort. 𝒍𝟎 𝒍
Le solide (𝑆) est soumis à 2 forces.
⃗𝑻
∗ Condition d’équilibre : 𝑃⃗ + 𝑇⃗ =0⃗ ⇒𝑇 ⃗ = −𝑃⃗ ∆𝒍 ou 𝒙
A
∗ La tension 𝑇 : 𝑇 = 𝑃 or 𝑃 = 𝑚𝑔, d’où : 𝑇 = 𝑚𝑔
(𝑺)
∗ La constante de raideur k : 𝑇 = 𝑃 or 𝑃 = 𝑚𝑔 et 𝑇 = 𝑘∆𝑙, d’où :
𝑚𝑔 ⃗⃗
𝑷
𝑘∆𝑙 = 𝑚𝑔 ; 𝑘 =
∆𝑙 O’
2) Rappels mathématiques :
2.1. Egalités d’angles : X

∗ Deux angles à côtés respectivement perpendiculaires sont égaux : 𝜷

𝑂𝑋 ⊥ 𝑂′𝑋′ ⇒ 𝜶 = 𝜷 (angles aigus)


𝑂𝑌 ⊥ 𝑂′𝑌′ 𝜶 Y
O
Y’ X’
∗ Angles déterminés par 2 droites parallèles coupés par une sécante :
−Deux angles alternes-internes sont égaux : 𝟑̂=𝟓 ̂ et 𝟒
̂=𝟔 ̂
(D1) 1 2
−Deux angles correspondants sont égaux :
̂=𝟓
𝟏 ̂;𝟐 ̂=𝟔 ̂ ;𝟑̂=𝟕 ̂=𝟖
̂ et 𝟒 ̂. 4 3
−Deux angles opposés par le sommet sont égaux : (D2) 5 6
̂=𝟑
𝟏 ̂;𝟐 ̂=𝟒 ̂ ;𝟓̂=𝟕 ̂=𝟖
̂ et 𝟔 ̂.
8 7
2.2. Composantes ou coordonnées d’un vecteur :
sécante
a). Vecteurs confondus ou parallèles aux axes x’Ox et y’Oy :
y

𝑹𝒚 ⃗⃗
𝑹 𝐹 |𝐹𝐹𝑥 =+𝐹
=0
𝑃⃗ |𝑃𝑃𝑥=−𝑃
= 0
𝑦 𝑦

x’ 𝒇𝒙 ⃗𝑭 x
O 𝑭𝒙 𝑓 |𝑓𝑓𝑥 =−𝑓
=0
𝑅⃗ |𝑅𝑅𝑥=+𝑅
= 0
𝑦 𝑦

𝒇 ⃗⃗ 𝑷𝒚
𝑷
y’
b). Vecteurs inclinés d’un angle avec x’Ox et y’Oy :
∗ Vecteur 𝐹 incliné d’un angle 𝛼 avec x’Ox :
𝐹 |𝐹𝐹𝑥 =+?
=+?
Dans le triangle 𝑂𝐴𝐵, rectangle en 𝐵 : y y
𝑦
𝑂𝐵 𝐹𝑥 𝑸𝒙
𝑐𝑜𝑠𝛼 = 𝑂𝐴 = ; 𝐹𝑥 = 𝐹. 𝑐𝑜𝑠𝛼. D’où : ⃗ | 𝑭𝒙 =+𝑭.𝒄𝒐𝒔𝜶
𝑭 𝑭𝒙 A
𝐹 𝑭 =+𝑭.𝒔𝒊𝒏𝜶
𝒚
𝐴𝐵 𝐹𝑦 𝑭𝒚 ⃗𝑭 𝑭𝒚 𝑸𝒚 ⃗𝑸
⃗ 𝑸𝒚
𝑠𝑖𝑛𝛼 = 𝑂𝐴 = 𝐹 ; 𝐹𝑦 = 𝐹. 𝑠𝑖𝑛𝛼.
∗ Vecteur 𝑇⃗ incliné d’un angle 𝛾 avec y’Oy : x’ 𝑻𝒙 𝜶 x x’ 𝜷 𝑺𝒙 x

Dans le triangle 𝑂𝐶𝐷, rectangle en 𝐶 : O 𝑭𝒙 B 𝑸𝒙 O



𝑺 𝑺𝒚
𝑂𝐶 𝑇𝑦 𝑻𝒚 ⃗𝑻 𝜸 𝑻𝒚
𝑐𝑜𝑠𝛾 = 𝑂𝐷 = 𝑇 ; 𝑇𝑦 = 𝑇. 𝑐𝑜𝑠𝛾. D’où : ⃗𝑻 | 𝑻𝒙 =−𝑻.𝒔𝒊𝒏𝜸 𝑺𝒚 𝜽
𝑻 =−𝑻.𝒄𝒐𝒔𝜸
𝒚
D 𝑻𝒙 C 𝑺𝒙
𝐶𝐷 𝑇
𝑠𝑖𝑛𝛾 = 𝑂𝐷 = 𝑇𝑥 ; 𝑇𝑥 = 𝑇. 𝑠𝑖𝑛𝛾.
y’ y’
⃗ | 𝑸𝒙 =−𝑸.𝒄𝒐𝒔𝜷
⃗ incliné d’un angle 𝛽 avec x’Ox : ⃗𝑸
∗ Vecteur 𝑄 𝑸 =+𝑸.𝒔𝒊𝒏𝜷 𝒚

∗ Vecteur 𝑆 incliné d’un angle 𝜃 avec y’Oy : ⃗𝑺 | 𝑺𝒙 =+𝑺.𝒔𝒊𝒏𝜽


𝑺𝒚 =−𝑺.𝒄𝒐𝒔𝜽
3) Equilibre d’un solide soumis à 3 forces :
3.1. Condition d’équilibre :
Si un solide soumis à 3 forces 𝐹1 , 𝐹2 et 𝐹3 est en équilibre :
∗ les 3 forces ⃗𝑭𝟏 , ⃗𝑭𝟐 et ⃗𝑭𝟑 sont coplanaires et concourantes ;
∗ la somme vectorielle des 3 forces est nulle : ⃗𝑭𝟏 + ⃗𝑭𝟐 + ⃗𝑭𝟑 = ⃗𝟎.
3.2. Méthode générale de résolution d’un problème de statique à 3 forces :
∗ Préciser le système à étudier (ou le solide pour lequel vous allez appliquer la condition d’équilibre).
∗ Faire le bilan des forces appliquées (B.F.A) sur le solide.
∗ Exprimer la condition d’équilibre : 𝛴𝐹𝑎𝑝𝑝𝑙 = 0 ⃗ ou 𝐹1 + 𝐹2 + 𝐹3 = 0
⃗ (E)
re
1 Méthode : Méthode des composantes.
∗ Choisir deux axes perpendiculaires x’x et y’y puis écrire les composantes des 3 forces.
∗ En faisant la projection orthogonale sur ces 2 axes :
−Projection sur x’x : Σ𝐹𝑥 = 0 ou 𝐹1𝑥 + 𝐹2𝑥 + 𝐹3𝑥 = 0 (1)
A
−Projection sur y’y : Σ𝐹𝑦 = 0 ou 𝐹1𝑦 + 𝐹2𝑦 + 𝐹3𝑦 = 0 (2) ⃗𝟑
𝑭
2e Méthode : Méthode graphique. C
⃗𝟏
𝑭
On utilise l’échelle des forces. La construction de la somme vectorielle
⃗𝑭𝟐
des 3 forces, à partir de triangle des forces, donne 𝐹1 + 𝐹2 + 𝐹3 = 0 ⃗. B
3e Méthode : Méthode des triangles quelconque.
𝑨𝑩 𝑩𝑪 𝑨𝑪 𝑭𝟏 𝑭𝟐 𝟑𝑭
On utilise la relation : ̂
𝒔𝒊𝒏𝑪
= 𝒔𝒊𝒏𝑨̂ = 𝒔𝒊𝒏𝑩̂ ou ̂
𝒔𝒊𝒏𝑪
= 𝒔𝒊𝒏𝑨
̂ = 𝒔𝒊𝒏𝑩
̂
5.3. Application : Solide posé sur un plan incliné
Un solide (𝑆), de poids 𝑃 = 4𝑁, est placé sur une table inclinée d’un angle 𝛼 = 30° sur l’horizontale. Il est maintenu
en équilibre grâce à un fil dont la direction est parallèle à la table. Déterminer :
→ la réaction 𝑅⃗ de la table sur le solide ;
→ la tension 𝑇⃗ du fil.
Solution :
∗ Système : Le solide (𝑆).
y
∗ Bilan des forces appliquées (B.F.A) :Son poids 𝑃⃗ ; réaction 𝑅⃗ de la table ; x
⃗⃗
𝑹 ⃗
𝑻
tension 𝑇⃗ du fil. Le solide (𝑆) est soumis à 3 forces.
(𝑺)
∗ Condition d’équilibre : 𝑃⃗ + 𝑅⃗ + 𝑇 ⃗ = ⃗0 (E)
x’
1re Méthode : Méthode des composantes. 𝜶 𝑷 ⃗⃗ 𝜶
∗ Axes : x’Gx parallèle à la table ; y’Gy perpendiculaire à la table.
Composantes des 3 forces : 𝑇 ⃗ |𝑇𝑥 =+𝑇 𝑅⃗ | 𝑅𝑥 = 0 𝑃⃗ | 𝑃𝑥 =−𝑃.𝑠𝑖𝑛𝛼 y’
𝑇𝑦 =0 𝑅𝑦 =+𝑅 𝑃𝑦 =−𝑃.𝑐𝑜𝑠𝛼
∗ Projection de (E) suivant : x’Gx : 𝑃𝑥 + 𝑅𝑥 + 𝑇𝑥 = 0 ; −𝑃. 𝑠𝑖𝑛𝛼 + 0 + 𝑇 = 0 (1)
y’Gy : 𝑃𝑦 + 𝑅𝑦 + 𝑇𝑦 = 0 ; −𝑃. 𝑐𝑜𝑠𝛼 + 𝑅 + 0 = 0 (2)
→ la réaction 𝑅⃗ de la table sur le solide : (2) ⇒ 𝑅 = 𝑃. 𝑐𝑜𝑠𝛼 , A.N : 𝑅 = 4. 𝑐𝑜𝑠30° = 4.0,87 ; 𝑅 = 3,48𝑁
⃗ du fil :
→ la tension 𝑇 (1) ⇒ 𝑇 = 𝑃. 𝑠𝑖𝑛𝛼 , A.N : 𝑇 = 4. 𝑠𝑖𝑛30° = 4.0,5 ; 𝑇 = 2𝑁
2e Méthode : Méthode graphique. Echelle : 1𝑐𝑚 ↔ 1𝑁
𝑮 4𝑐𝑚 ↔ 4𝑁 ; La longueur de 𝑃⃗ est 4cm.
On trouve : Pour 𝑇⃗ : 2𝑐𝑚 ↔ 𝑇 1𝑁×2𝑐𝑚
1𝑐𝑚 ↔ 1𝑁 ⇒𝑇 = ; 𝑇 = 2𝑁
𝜶 1𝑐𝑚
⃗𝑹

⃗⃗
𝑷
Pour 𝑅⃗ : 3,5𝑐𝑚 ↔ 𝑅 1𝑁×3,5𝑐𝑚
1𝑐𝑚 ↔ 1𝑁 ⇒𝑅 = ; 𝑅 = 3,5𝑁
1𝑐𝑚
𝜷 ⃗𝑻 B
𝜶
𝑨
e
3 Méthode : Méthode des triangles quelconque.
𝑇 𝑅 𝑃
On utilise la relation : 𝑠𝑖𝑛𝛼 = 𝑠𝑖𝑛𝛽 = 𝑠𝑖𝑛90°
𝑇 𝑃 𝑃.𝑠𝑖𝑛𝛼 𝑃.𝑠𝑖𝑛𝛼
𝑠𝑖𝑛𝛼
= 𝑠𝑖𝑛90° ; = 𝑠𝑖𝑛90° = 1
, d’où : 𝑇 = 𝑃. 𝑠𝑖𝑛𝛼 , A.N : 𝑇 = 4. 𝑠𝑖𝑛30° = 4.0,5 ; 𝑇 = 2𝑁
𝑅 𝑃 𝑃.𝑠𝑖𝑛𝛽 𝑃.𝑠𝑖𝑛𝛽
𝑠𝑖𝑛𝛽
= 𝑠𝑖𝑛90°
; = 𝑠𝑖𝑛90°
= 1
, d’où : 𝑅 = 𝑃. 𝑠𝑖𝑛𝛽 , A.N : 𝑅 = 4. 𝑠𝑖𝑛60° = 4.0,87 ; 𝑅 = 3,48𝑁

4) Généralisation : Equilibre d’un solide soumis à n forces


Si un solide soumis à 𝑛 forces est en équilibre, la somme vectorielle de ces 𝑛 forces est nulle :
⃗𝑭𝟏 + ⃗𝑭𝟐 + ⃗𝑭𝟑 + ⋯ + ⃗𝑭𝒊 + ⋯ + ⃗𝑭𝒏 = ⃗𝟎

5) Equilibre d’un solide mobile autour d’un axe fixe :


5.1. Rappel mathématique : Distance d’un point à une droite
H (∆)
La longueur du segment [𝑀𝐻] est la mesure de la distance 𝒅 du point 𝑀 à la droite (∆).
d Le point 𝐻 est obtenu en projetant orthogonalement le point 𝑀 sur la droite (∆).

M
(∆) axe de rotation
5.2. Mouvement de rotation d’un solide autour d’un axe :
Certains solides sont mobiles autour d’un axe fixe (exemples : une porte, un disque,
la roue d’une automobile, le volant d’une voiture, la couverture d’un cahier,… ). mur
1er exemple : Une porte. Gonds

La porte peut tourner dans un sens ou dans l’autre sens autour de la droite (∆).
On dit que :
∗ la porte a un mouvement de rotation.
∗ la rotation se fait autour de la droite (∆), appelée axe de rotation (∆).
Cet axe, vertical, relie les deux gonds.
2e exemple : Un disque ou une roue.
plan (P) du disque
∗ Le disque est en mouvement de rotation autour de l’axe (∆)
O (∆)
axe de rotation horizontal perpendiculaire à son plan (P).

vue dans le plan (P)


5.3. Effets de certaines forces sur la rotation du solide :
a). Observation : (∆) axe de rotation
∗ Le poids 𝑃⃗ de la porte dont la droite d’action est parallèle à
l’axe (∆) et le 𝑃⃗ d’un disque dont la droite d’action coupe l’axe
(∆) ne fait pas tourner la porte et le disque: ⃗𝑷
⃗ n’a pas un G G (∆)
(∆)
G
effet de rotation sur la porte et le disque.
∗ La force 𝐹 contenue dans le plan (P) du disque perpendiculaire ⃗⃗⃗𝑭
𝑷 ⃗⃗
𝑷
et dont la droite d’action ne coupe pas l’axe (∆) fait tourner le plan (P) du disque ⃗𝑭

⃗ a un effet de rotation sur le disque.


disque : 𝑭
b). Conclusion :
∗ Le moment d’une force par rapport à un axe fixe mesure sa capacité à faire tourner le solide autour de cet axe.
∗ Le moment d’une force, dont la droite d’action parallèle à l’axe ou coupe l’axe, est nul.
∗ Le moment d’une force, dont la droite d’action est orthogonale à l’axe et ne coupe pas cet axe, est non nul.
5.4. Moment d’une force par rapport à un axe fixe :
a). Définition : A
⃗𝑭 d
Le moment, par rapport à un axe (∆) d’une force 𝐹 orthogonale à cet axe O (∆)
est une grandeur algébrique obtenue en multipliant l’intensité de la
force 𝐹 par la distance 𝒅 séparant sa droite d’action à l’axe (∆).
𝓜𝑭⃗/ (∆) = ±𝑭. 𝒅 , avec : 𝐹 en 𝑁𝑒𝑤𝑡𝑜𝑛 (𝑁) ; 𝑑 en 𝑚è𝑡𝑟𝑒 (𝑚) ; ℳ𝐹/ (∆) en 𝑁𝑒𝑤𝑡𝑜𝑛 − 𝑚è𝑡𝑟𝑒 (𝑁. 𝑚).
On lit ℳ𝐹/ (∆) : moment de la force 𝐹 par rapport à l’axe de rotation (∆).
b). Convention de signe :
On choisit un sens positif ⊕ de rotation :
∗ 𝓜⃗𝑭/ (∆) = +𝑭. 𝒅 lorsque 𝐹 tend à faire tourner le solide dans le sens positif choisi.
∗ 𝓜𝑭⃗/ (∆) = −𝑭. 𝒅 lorsque 𝐹 tend à faire tourner le solide dans le sens contraire au sens positif choisi.


𝑭
A A
⃗ d d
𝑭
O (∆) O (∆)

𝓜𝑭⃗/ (∆) = +𝑭. 𝒅 𝓜𝑭⃗/ (∆) = −𝑭. 𝒅


c). Exemple :
Une règle, de poids négligeable, peut tourner autour d’un axe (∆) passant par 𝑂. Elle est soumise à un ensemble des
forces orthogonales à l’axe. Ces forces ont pour valeur : 𝐹1 = 50𝑁 ; 𝐹2 = 25𝑁 ; 𝐹3 = 20𝑁 .
On donne : 𝑂𝐴 = 16𝑐𝑚 ; 𝑂𝐵 = 30𝑐𝑚 ; 𝑂𝐶 = 60𝑐𝑚 .
Calculer le moment de ces forces par rapport à l’axe (∆).
⃗𝟐
𝑭
O A 60° ⃗𝑭𝟑

(∆) B C
⃗𝟏
𝑭

(𝑫𝟏 )
Solution : O 𝒅𝟏 A
∗ Moment de la force 𝐹1 par rapport à l’axe (∆) : (∆) ⃗𝟏
𝑭
ℳ𝐹⃗⃗ / (∆) = −𝐹1 . 𝑑1 , or 𝑑1 = 𝑂𝐴 ; d’où : ℳ𝐹1 / (∆) = −𝐹1 . 𝑂𝐴
1
A.N : ℳ𝐹1 / (∆) = −50.0,16 = −8𝑁. 𝑚 < 0. (𝑫𝟐 )
𝑯𝟐
∗ Moment de la force 𝐹2 par rapport à l’axe (∆) :
𝒅𝟐
ℳ𝐹2 / (∆) = +𝐹2 . 𝑑2 = +𝐹2 . 𝑂𝐻2 , or 𝑂𝐻2 = 𝑂𝐵. 𝑠𝑖𝑛60° ; d’où : ⃗𝑭𝟐
O 60°
ℳ𝐹2 / (∆) = +𝐹2 . 𝑂𝐵. 𝑠𝑖𝑛60°
⃗𝑭𝟑
B
A.N : ℳ𝐹2 / (∆) = +25.0,3.0,87 = +6,5𝑁. 𝑚 > 0. (∆)

∗ Moment de la force 𝐹3 par rapport à l’axe (∆) : (𝑫𝟑 ) O O C ⃗𝑭𝟑

ℳ𝐹3 / (∆) = 0 , car la droite d’action (𝐷3) de 𝐹3 coupe l’axe (∆). (∆) C
5.5. Théorème des moments :
Si un solide, mobile autour d’un axe fixe (∆), est en équilibre sous l’action de deux ou plusieurs forces, la somme
algébrique des moments par rapport à cet axe est nécessairement nulle.

𝓜⃗𝑭𝟏/ (∆) + 𝓜⃗𝑭𝟐/ (∆) + … + 𝓜⃗𝑭𝒊 / (∆) + … + 𝓜⃗𝑭𝒏 / (∆) = 𝟎


Cette condition est nécessaire mais non suffisante.
5.6. Conditions générales d’équilibre d’un solide mobile autour d’un axe fixe :
Lorsqu’un solide susceptible de tourner autour d’un axe et soumis à plusieurs forces, est en équilibre dans un repère
terrestre, alors :
∗ La somme algébrique des moments par rapport à l’axe (∆) est nulle :
𝓜𝑭⃗𝟏/ (∆) + 𝓜𝑭⃗𝟐/ (∆) + … + 𝓜𝑭⃗𝒊 / (∆) + … + 𝓜𝑭⃗𝒏 / (∆) = 𝟎
∗ La somme vectorielle de toutes les forces appliquées est nulle :
⃗ 𝟏+𝑭
𝑭 ⃗ 𝟐 + …+ 𝑭 ⃗ 𝒊 + …+ 𝑭 ⃗𝒏=𝟎 ⃗
5.7. Application : La poulie
∗ Une poulie de poids 𝑃0 = 20𝑁 est mobile sans frottement autour de son axe (∆) fixe.
∗ Nous appliquons sur l’extrémité 𝐴 d’une corde de poids négligeable, passant dans la gorge de la poulie, une force
𝐹 d’intensité 𝐹 = 300𝑁 dont la direction fait un angle de 60° avec la verticale.
a). Déterminer la force verticale 𝑇 ⃗ qu’il faut appliquer sur l’autre extrémité 𝐵 de la corde pour réaliser l’équilibre.
b). Déterminer alors la réaction 𝑅⃗0 exercée par l’axe sur la poulie.
Solution :
a). Détermination de 𝑇 ⃗ : ⃗⃗ 𝟎
𝑹
∗ Système : l’ensemble {𝑐𝑜𝑟𝑑𝑒, 𝑝𝑜𝑢𝑙𝑖𝑒}
𝑨
∗ B.F.A : → à distance : le poids 𝑃⃗0 de la poulie. ⃗𝑭
→ de contact : ∙ la force 𝐹 appliquée en 𝐴.
∙ la force 𝑇⃗ appliquée en 𝐵. 𝑩 ⃗⃗ 𝟎
𝑷
∙ la réaction 𝑅⃗0 exercée par l’axe. ⃗
𝑻
∗ Conditions d’équilibre : 𝑃⃗0 + 𝐹 + 𝑇 ⃗ + 𝑅⃗0 = 0 ⃗ (1)
ℳ𝑃⃗0 / (∆) + ℳ𝐹/ (∆) + ℳ 𝑇⃗/ (∆) + ℳ𝑅⃗0 / (∆) = 0 (2)
Utilisons le théorème des moments (2) :
∙ ℳ𝑃⃗0 / (∆) = 0 car la droite d’action de 𝑃⃗0 coupe l’axe (∆).
∙ ℳ𝑅⃗0 / (∆) = 0 pour la même raison.
∙ ℳ 𝑇⃗/ (∆) = +𝑇. 𝑟 et ℳ𝐹/ (∆) = −𝐹. 𝑟.
(2)⇒ 0 + 0 + 𝑇. 𝑟 − 𝐹. 𝑟 = 0 ⇒ 𝑇 = 𝐹 = 300𝑁 .
Les forces de part et d’autre de la poulie ont même intensité. Seules leurs directions changent.
b). Détermination de 𝑅⃗0 : y
∗ Système : l’ensemble {𝑐𝑜𝑟𝑑𝑒, 𝑝𝑜𝑢𝑙𝑖𝑒}
∗ Conditions d’équilibre : 𝑃⃗0 + 𝐹 + 𝑇 ⃗ + 𝑅⃗0 = ⃗0 (1) ⃗𝑹
⃗ 𝟎 𝜶 𝑹𝒀
re
1 Méthode : Méthode des composantes. x’ 𝑭𝒙 x
∗ Composantes des 4 forces : 𝑹 𝒙 O ⃗
𝑭
𝑃 = 0 𝑇 = 0 𝐹 = 𝐹.𝑠𝑖𝑛60° 𝑅 = −𝑅 .𝑠𝑖𝑛𝛼
𝑃⃗0 | 0𝑥
𝑃0𝑦 =−𝑃0
⃗ | 𝑥
𝑇 𝑇𝑦 =−𝑇
𝐹| 𝑥𝐹𝑦 =−𝐹.𝑐𝑜𝑠60°
𝑅⃗0 | 0𝑥 0
𝑅0𝑦 =+𝑅0 .𝑐𝑜𝑠𝛼
⃗⃗ 𝟎 60°
𝑷

𝑻
∗ Projection de (1) : ∙ sur x’x : 𝑃0𝑥 + 𝐹𝑥 + 𝑇𝑥 + 𝑅0𝑥 = 0
Y’
𝐹. 𝑠𝑖𝑛60° − 𝑅0 . 𝑠𝑖𝑛𝛼 = 0 ; 𝑅0 . 𝑠𝑖𝑛𝛼 = 𝐹. 𝑠𝑖𝑛60° (3)
∙ sur y’y : 𝑃0𝑦 + 𝐹𝑦 + 𝑇𝑦 + 𝑅0𝑦 = 0
−𝑇 − 𝑃0 − 𝐹. 𝑐𝑜𝑠60° + 𝑅0 . 𝑐𝑜𝑠𝛼 = 0 ; 𝑅0 . 𝑐𝑜𝑠𝛼 = 𝑇 + 𝑃0 + 𝐹. 𝑐𝑜𝑠60° (4)
(3) 𝑅0 .𝑠𝑖𝑛𝛼 𝐹.𝑠𝑖𝑛60° 300.0,87
Détermination de 𝛼 : : = = ; 𝑡𝑎𝑛𝛼 = 0,552 soit 𝛼 = 𝑡𝑎𝑛−1 (0,552) = 29°.
(4) 𝑅0 .𝑐𝑜𝑠𝛼 𝑇+𝑃0 +𝐹.𝑐𝑜𝑠60° 300+20+300.0,5
𝐹.𝑠𝑖𝑛60° 300.𝑠𝑖𝑛60° 300.0,87
D’après (3) : 𝑅0 = 𝑠𝑖𝑛𝛼
= 𝑠𝑖𝑛29° = 0,48 = 543,75𝑁.
∙ D : celle de la droite qui fait un angle 𝛼 = 29° avec la verticale . ⃗𝑷
⃗𝟎

⃗𝑅0 ∙ S : vers le haut.


∙ I : 𝑅 = 543,75𝑁. 𝜶
2 Méthode : Méthode graphique. Echelle : 1𝑐𝑚 ↔ 100𝑁
e

𝑻 ⃗⃗ 𝟎
𝑹
1𝑐𝑚×20𝑁
𝑃⃗0 : 100𝑁 = 0,2𝑐𝑚 = 2𝑚𝑚 ; La longueur de 𝑃⃗0 est 2𝑚𝑚.
⃗ : 1𝑐𝑚×300𝑁 = 3𝑐𝑚 ; La longueur de 𝑇
𝑇 ⃗ et 𝐹 est 3𝑐𝑚.
100𝑁
100𝑁×5,4𝑐𝑚
∗ On trouve pour 𝑅⃗0 : 1𝑐𝑚 ↔ 100𝑁 𝑅0 = 1𝑐𝑚
; 𝑅0 = 540𝑁 𝟔𝟎°

𝑭
5,4𝑐𝑚 ↔ 𝑅0
∗ La droite d’action de 𝑅⃗0 fait l’angle 𝛼 = 28° avec la verticale.
Remarque : Détermination de la réaction 𝑅0 .
𝑅0 . 𝑠𝑖𝑛𝛼 = 𝐹. 𝑠𝑖𝑛60° (3) En élevant au carré : 𝑅02 . 𝑠𝑖𝑛2 𝛼 = 𝐹 2 . 𝑠𝑖𝑛2 60°
𝑅0 . 𝑐𝑜𝑠𝛼 = 𝑇 + 𝑃0 + 𝐹. 𝑐𝑜𝑠60° (4) 𝑅02 . 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼 = (𝑇 + 𝑃0 + 𝐹. 𝑐𝑜𝑠60° )2
2 2
Addition membre à membre : 𝑅0 . 𝑠𝑖𝑛 𝛼 + 𝑅0 . 𝑐𝑜𝑠 𝛼 = 𝐹 . 𝑠𝑖𝑛 60° + (𝑇 + 𝑃0 + 𝐹. 𝑐𝑜𝑠60° )2
2 2 2 2

𝑅02 . (𝑠𝑖𝑛2 𝛼 + 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼) = 𝐹 2 . 𝑠𝑖𝑛2 60° + (𝑇 + 𝑃0 + 𝐹. 𝑐𝑜𝑠60° )2 , or : 𝑠𝑖𝑛2 𝛼 + 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼 = 1


𝑅02 = 𝐹 2 . 𝑠𝑖𝑛2 60° + (𝑇 + 𝑃0 + 𝐹. 𝑐𝑜𝑠60° )2 ; 𝑅0 = √𝐹 2 . 𝑠𝑖𝑛2 60° + (𝑇 + 𝑃0 + 𝐹. 𝑐𝑜𝑠60° )2
A.N : 𝑅0 = √3002 . 0,75 + (300 + 20 + 300.0,5)2 = √67500 + 220900 = √288400 ; 𝑅0 = 537,03𝑁

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