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PARTIE II : ÉLECTROMAGNÉTISME

Série 1
Exercice 1
Une tige de cuivre MN, de masse 𝐦 = 𝟐𝟎𝐠 et de section
constante est placée sur deux rails parallèles et horizontaux (PQ)
et (RS), perpendiculairement aux rails.
Les rails sont reliés par un générateur débitant un courant
électrique d’intensité 𝐈 = 𝟑 𝐀.
L’ensemble est placé dans un champ magnétique uniforme 𝐁 ⃗,
vertical et descendant d’intensité 𝐁 = 𝟎, 𝟐𝐓. (Voir figure 1).
On admettra que la tige ne peut que glisser
sans frottement sur les rails.
1°) Faire le bilan des forces appliquées à la
tige et les représenter sur un schéma.
2°) Déterminer l’accélération de la tige et en
déduire la nature du mouvement.
3°) Établir les équations horaires 𝐕(𝐭)𝐞𝐭 𝐱(𝐭)
du mouvement.
4°) Déterminer la vitesse de la tige 0,5s après
la fermeture du circuit.
5°) De quel angle 𝛂 doit-on incliner les rails (PQ) et (RS) pour que la tige soit en équilibre dans les
deux cas suivants (voir figure 2) :
a°) ⃗𝐁 reste perpendiculaire aux rails.
b°) ⃗𝐁 est vertical.
On donne : 𝐦 = 𝟐𝟎𝐠 ; 𝐌𝐍 = 𝓵 = 𝟏𝟎 𝐜𝐦 ; 𝐁 = 𝟎, 𝟐𝐓 ; 𝐈 = 𝟑𝐀 ∶ 𝐠 = 𝟏𝟎𝐦. 𝐬 −𝟐.
Exercice 2
On enroule un fil conducteur sur un cadre en carton pour avoir un
enroulement constitué de 𝐍 = 𝟏𝟎𝟎𝟎 𝐬𝐩𝐢𝐫𝐞𝐬. La hauteur de cet enroulement est
𝐡 = 𝐀𝐂 = 𝟐𝟓 𝐜𝐦, sa largeur est 𝓵 = 𝐂𝐃 = 𝟒 𝐜𝐦 et sa masse est 𝐦 = 𝟏𝟐𝟎𝐠. Cet
enroulement est suspendu à un ressort, de raideur 𝐤 = 𝟒𝟎𝐍. 𝐦−𝟏 (voir figure 1).
1°) Calculer l’allongement ∆𝓵𝟎 du ressort à l’équilibre.
2°) L’enroulement est placé dans l’entrefer d’un aimant en 𝐔 où règne un
champ magnétique uniforme ⃗𝐁, de façon que sa partie horizontale supérieure
𝐀𝐄 ne baigne pas dans ce champ 𝐁 ⃗.
Lorsqu’on fait passer un courant électrique d’intensité 𝐈 = 𝟐 𝐀 dans les spires,
l’allongement du ressort devient ∆𝓵 = 𝟓 𝐜𝐦 (voir figure 2).
On notera par les résultantes respectives des forces de Laplace
s’exerçant sur les côtés 𝐂𝐃, 𝐀𝐂 𝐞𝐭 𝐃𝐄 de l’enroulement ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐅𝐂𝐃 , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐅𝐀𝐂 et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐅𝐃𝐄 .
2.1°) Représenter sur la figure 2 :
2.1.1°) Le sens du courant parcourant l’enroulement 𝐀𝐄𝐃𝐂.
2.1.2°) Les forces exercées sur l’enroulement parcouru par le courant d’intensité
I à l’équilibre.
2.2°) Écrire la condition d’équilibre de l’enroulement.
3°) En étudiant cet équilibre, établir l’expression du champ magnétique
en fonction de 𝐤, ∆𝓵, 𝐦, 𝐠, 𝐈, 𝓵 et 𝐍. Calculer sa valeur.
4°) On inverse le sens du courant sans changer sa valeur ni celle du champ magnétique.

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4.1°) Quelle est la nouvelle tension 𝐓𝟐 du ressort ?
4.2°) En déduire le nouvel allongement ∆𝓵𝟐 du ressort.
5°) Quel sera l’allongement ∆𝓵 du ressort :
5.1°) Si tout le cadre est plongé dans le champ ?
5.2°) Si le champ magnétique s’annule ?
Exercice 3
Un cadre carré 𝐀𝐁𝐂𝐃 de côté 𝟐𝟎 𝐜𝐦 est constitué d’un fil conducteur. Il est
suspendu à un dynamomètre D comme l’indique la figure.
1°) Le côte 𝐂𝐃 du cadre est plongé dans un champ magnétique ⃗𝐁 uniforme
perpendiculaire au plan.
1.1°) Le dynamomètre 𝐃 indique 𝟐, 𝟓𝐍 lorsque le cadre n’est pas traversé par un
courant.
À quoi correspond cette valeur ?
1.2°) On fait passer maintenant dans le cadre un courant d’intensité
constante 𝐈 = 𝟏𝟎𝐀, le dynamomètre 𝐃 indique alors 𝟑, 𝟓𝐍.
1.2.1°) Faire un schéma sur lequel on représentera la force électromagnétique
appliquée au côté 𝐂𝐃 et on indiquera le sens du courant qui traverse 𝐂𝐃.
1.2.2°) Calculer l’intensité du champ magnétique 𝐁 ⃗.
2°) On plonge le cadre qui est parcouru par l’intensité 𝐈 = 𝟏𝟎𝐀, dans le
champ magnétique jusqu’aux points 𝐌 et 𝐍.
Montrer que l’indication du dynamomètre ne change pas.
3°) On inverse le sens du courant sans changer sa valeur ni celle du champ magnétique.
3.1°) Quelle est la nouvelle indication du dynamomètre ?
3.2°) Quelle sera l’indication du dynamomètre si le champ magnétique s’annule ?
Exercice 4
Une barre de cuivre MN, homogène, de masse m et de longueur 𝓵,
peut glisser, sans frottement, le long de deux rails métalliques AC
et 𝐀′ 𝐂 ′ contenus dans un plan incliné d'un angle 𝛂 par rapport
au plan horizontal (figure a). Pendant tout le mouvement, la barre
MN reste perpendiculaire aux rails AC et 𝐀′ 𝐂 ′ et maintient avec
eux le contact électrique en M et N.
On donne : 𝓵 = 𝟏𝟎−𝟏 𝐦; 𝐠 = 𝟗, 𝟖 𝐦. 𝐬 −𝟐 ; 𝐦 = 𝟐. 𝟏𝟎−𝟐 𝐤𝐠; 𝛂 = 𝟐𝟎°.
1°) La barre MN est lâchée sans vitesse initiale sur le plan incliné.
Après un parcours de longueur L, sa vitesse V vaut 𝟐, 𝟖𝟎 𝐦. 𝐬 −𝟏.
Calculer L.
2°) Les points A et 𝐀′ sont maintenant reliés par un fil de
résistance 𝐑 = 𝟎, 𝟐 𝛀, les résistances électriques des rails et de
la barre étant négligeables. Lorsque la barre a parcouru la
distance L, elle pénètre, à l'instant 𝐭 = 𝟎, avec la vitesse
𝐕 = 𝟐, 𝟖 𝐦. 𝐬 −𝟏 dans une région de l'espace où règne un champ
magnétique uniforme, vertical, ascendant, d'intensité 𝐁 = 𝟏 𝐓 (figure b).
a°) Quelle est l'intensité 𝐈𝟎 du courant qui apparaît dans le circuit 𝐀′ 𝐀𝐌𝐍 à l'instant 𝐭 = 𝟎 ? Indiquer
sur un schéma très clair le sens de ce courant.
b°) Quelles sont les caractéristiques de la force électromagnétique ⃗⃗⃗⃗ 𝐅𝟎 qui s'exerce sur la barre à
l'instant 𝐭 = 𝟎 ?
c°) Faire le bilan des forces qui s'exercent sur la barre à l'instant 𝐭 = 𝟎 et montrer que l'accélération
𝐚⃗ est de sens opposé à 𝐯⃗.
Expliquer qualitativement comment varie l'intensité du courant lorsque la barre continue à se
déplacer dans le champ magnétique et comment évolue le mouvement, les rails étant supposés
suffisamment longs.
3°) La barre, toujours sur ses rails inclinés de 𝛂 = 𝟐𝟎° acquiert maintenant dans le champ 𝐁 ⃗ un
mouvement rectiligne uniforme de vitesse 𝐕𝟏 . ⃗⃗⃗⃗
a°) Quelle est alors l'intensité de la force électromagnétique ⃗⃗⃗⃗
𝐅𝟏 qui agit sur la barre ?
b°) Calculer l'intensité 𝐈𝟏 du courant induit et la valeur 𝐕𝟏 de la vitesse.

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Exercice 5
Deux rails parallèles 𝐀𝐃 et 𝐀′ 𝐃′ , distants de
𝟏𝟐 𝐜𝐦, sont disposés selon les lignes de plus
grande pente d’un plan faisant un angle
𝛂 = 𝟖° avec le plan horizontal.
Les deux rails sont reliés à un générateur
électrique de f.e.m : 𝐄 = 𝟏𝐕 ; et le circuit est
fermé par une tige 𝐓 de masse 𝐦 = 𝟑𝟐𝐠, de
résistance 𝐑 = 𝟎, 𝟓𝛀 qui peut glisser sans
frottement en 𝐌 et en 𝐍 sur les rails en
restant horizontale.
1°) Un champ magnétique uniforme et
vertical s’exerce sur la tige.
a°) Calculer l’intensité du courant 𝐈.
b°) Représenter les trois forces qui s’exercent sur la barre 𝐌𝐍 en déterminant le sens et la norme
du vecteur champ magnétique ⃗𝐁 pour que la tige reste immobile.
2°) On supprime instantanément le champ magnétique à une date 𝐭 = 𝟎.
a°) Indiquer la nature du mouvement du centre d’inertie 𝐆 de la tige située au milieu de 𝐌𝐍.
b°) Préciser son équation horaire jusqu’aux extrémités 𝐃 et 𝐃′ des rails, supposées situées dans
un même plan horizontal.
c°) Calculer sa vitesse à ce moment si, à l’instant initial, elle occupe la position 𝐂𝐂 ′ telle que 𝐂𝐃 =
𝟏𝟓 𝐜𝐦.
3°) En réalité, la vitesse de 𝐆 est 𝟎, 𝟔𝟎 𝐦⁄𝐬. Expliquer les raisons de la différence avec la valeur
calculée précédemment.
Exercice 6
Deux rails rectilignes verticaux (𝐏𝐱) et (𝐍𝐲) sont branchés aux bornes d’un
générateur de force électromotrice 𝐄 = 𝟐𝟒𝐕 de résistance interne
𝐫 = 𝟐, 𝟒𝛀. La résistance des rails est négligeable.
Une barre de masse 𝐦, munie de deux crochets, s’adapte sur les rails. Elle
peut glisser en restant perpendiculaire aux rails. Le contact électrique avec
les rails est toujours assuré, et on suppose que le glissement s’effectue sans
frottements.
On néglige tout phénomène d’induction.
1°) Calculer l’intensité du courant dans la barre sachant que sa
résistance est également négligeable.
2°) Une partie du circuit se trouve dans un champ magnétique
uniforme, horizontal, perpendiculaire au plan des rails. Sur le figure
ci-contre, 𝐀𝐁𝐂𝐃 délimite la zone où règne le champ magnétique 𝐁. 𝐀𝐃 = 𝐝 = 𝟏𝟎 𝐜𝐦.
À l’instant 𝐭 = 𝟎𝐬, la barre dans la position 𝐊 𝟎 𝐌𝟎 est lâchée sans vitesse. 𝐊 𝟎 𝐀 = 𝟐𝟎𝐜𝐦.
a°) Déterminer le sens du champ magnétique et sa valeur 𝐁, pour que le mouvement de la barre
soit uniforme dans la région où règne le champ magnétique.
Données : 𝐈 = 𝟏𝟎𝐀 ; 𝐦 = 𝟐𝟎𝐠 ; écartement des rails 𝓵 = 𝟓 𝐜𝐦.
b°) Déterminer le temps de la barre depuis la position 𝐊 𝟎 𝐌𝟎 jusqu’à la position 𝐂𝐃.
3°) On modifie l’intensité du champ magnétique sans changer ses autres caractéristiques. On
ramène la barre à la position 𝐊 𝟎 𝐌𝟎 et on la lâche sans vitesse. Sa vitesse s’annule à la position 𝐂𝐃.
a°) Déterminer l’intensité 𝐁′ du champ magnétique.
b°) Quel est le mouvement de la barre après avoir atteint 𝐂𝐃 ?
Exercice 7
On néglige le phénomène d’induction dans les questions 1 et 2.
On dispose d’une barre de cuivre 𝐌𝐍 homogène, de masse
𝐦 = 𝟒𝟎𝐠, de deux rails également de cuivre distants de 𝐝 = 𝟐𝟎 𝐜𝐦
et d’un générateur 𝐆.
1°) Les rails sont disposés horizontalement comme le montre la
figure 1. La barre qui peut glisser sans frottement, le long des deux rails reste perpendiculaire aux
rails et maintient avec eux un contact électrique en 𝐌 et 𝐍.

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Le circuit ainsi constitué est placé dans un champ magnétique uniforme 𝐁 ⃗ , dont la direction reste
toujours perpendiculaire au plan des rails et de valeur constante 𝐁 = 𝟎, 𝟓𝐓.
L’intensité 𝐈 du courant électrique qui parcourt le circuit peut varier.
a°) Quelle est la direction et le sens de 𝐁⃗ pour que la barre s’éloigne du
générateur 𝐆.
b°) Calculer l’intensité de la force électromagnétique qui s’exerce sur la barre
𝐌𝐍 si 𝐈 = 𝟓𝐀.
2°) On dispose maintenant les rails verticalement comme l’indique la figure 2
ci-contre. La barre est munie de deux crochets qui s’adaptent sur les rails
permettant le glissement.
a°) Quelle est maintenant la direction et le sens de 𝐁⃗ pour que la barre 𝐌𝐍 glisse sans frottement
vers 𝐆.
b°) Déterminer la valeur minimale de l’intensité du courant 𝐈 à partir de laquelle
la barre commence à monter.
c°) La barre est maintenant reliée à l’extrémité supérieure d’un ressort parfaitement
élastique de raideur 𝐊 = 𝟏𝟎𝐍⁄𝐦 dont l’autre extrémité est fixe comme le montre la
figure 3.
La barre s’équilibre lorsque le ressort s’allonge de 𝟏 𝐜𝐦. Calculer alors l’intensité du
courant.
3°) On remplace dans la figure 3 le générateur par un fil conducteur et on supprime le
ressort. On constate que la barre commence à se déplacer vers le bas. La résistance
totale du circuit ainsi constitué est 𝐫 = 𝟐𝛀.
a°) Exprimer en fonction de la vitesse 𝐕 de la barre, la force électromotrice 𝐞 induite dans le circuit
et l’intensité 𝐢 du courant induit qui le parcourt, en précisant le sens de ce courant dans la barre.
b°) Déterminer la direction et le sens de la force électromagnétique 𝐟 qui agit sur la barre 𝐌𝐍
animée de la vitesse 𝐕. Exprimer le module de cette force en fonction de 𝐕.
Exercice 8
Une tige 𝐓 se déplace sans frottement à la vitesse constante 𝐕 ⃗ = 𝐕𝐢 sur deux glissières rectilignes
𝐓𝟏 et 𝐓𝟐 , horizontales et parallèles, distantes de 𝓵. La tige 𝐓 est perpendiculaire aux glissières (voir
figure ci-contre). On exerce une force 𝐅 = 𝐅𝐢.
La tige, les glissières et la résistance 𝐑 constituant un
circuit électrique, lequel est placé dans un champ
magnétique uniforme vertical 𝐁 ⃗ d’intensité 𝐁 = 𝟎, 𝟒𝐓.
1°) Expliquer pourquoi il apparaît un courant induit 𝐢
dans le circuit.
2°) Quel est le sens du courant induit 𝐢 ?
3°) Le circuit est orienté dans le sens du courant
induit 𝐢. Montrer que le flux du champ magnétique à travers la surface délimitée par le circuit s’écrit :
𝚽 = 𝚽𝟎 + 𝐚𝐭, où 𝐚 est une constante que l’on déterminera.
4°) En déduire la f.é.m induite dans le circuit et l’intensité du courant induit 𝐢. (On négligera la
résistance des rails et de la tige devant 𝐑).
5°) Analyser les forces qui s’exercent sur la tige. Quelle force 𝐅 doit-on exercer sur la tige pour
maintenir sa vitesse constante.
6°) Calculer 𝐞, 𝐢 𝐞𝐭 𝐅.
Application numérique : 𝓵 = 𝟏𝟐𝐜𝐦 ; 𝐕 = 𝟐𝐦. 𝐬 −𝟏 ; 𝐑 = 𝟐𝛀
Exercice 9
1°) On réalise le montage électrique schématisé sur la
figure 1 : le solénoïde représenté, supposé infiniment long,
possède 1000 spires par mètre ; il est parcouru par un
courant d’intensité constante 𝐈 = 𝟏, 𝟐𝐀. Quelles sont les
caractéristiques du vecteur champ magnétique 𝐁 ⃗ à
l’intérieur du solénoïde ?
(On rappelle que 𝛍𝟎 = 𝟒𝝅. 𝟏𝟎−𝟕 𝐒. 𝐈.).

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2°) Une bobine plate, de surface 𝐒 = 𝟐𝟎 𝐜𝐦𝟐 , comprenant 20 spires, de résistance 𝐑 = 𝟏𝟎𝛀 est
placée dans le solénoïde.
L’axe de symétrie du solénoïde est perpendiculaire au plan de la
bobine.
a°) Quelle est la valeur du flux d’induction magnétique à travers
la bobine ?
b°) On coupe le courant dans le solénoïde, ce dernier s’annule
en 𝟒. 𝟏𝟎−𝟐 𝐬.
Calculer la valeur moyenne de la force électromotrice dans la
bobine.
c°) Calculer la charge transportée par le courant induit dans la
bobine utilisée en circuit fermé.
3°) Maintenant l’intensité du courant dans le solénoïde subit des variations périodiques dont une
période est représentée sur la figure 2. Que détecte un oscillographe branché, comme il est indiqué
sur la figure, aux bornes de la bobine utilisée en circuit ouvert ?
Représenter dans l’intervalle [𝟎 𝐬; 𝟏𝟎−𝟑 𝐬 ] les variations de la f.é.m. d’induction en fonction du
temps.
On prendra comme échelles :
- en abscisse : 1 cm pour 𝟏𝟎−𝟒 𝐬 ;
- en ordonnée : 1 cm pour 𝟎, 𝟓 𝐦𝐕.
Exercice 10
On néglige le phénomène d’auto-induction.
Une bobine plate est formée de 𝐍 = 𝟓𝟎𝟎 𝐬𝐩𝐢𝐫𝐞𝐬 de fil conducteur. Chaque spire circulaire a une
surface 𝐒 = 𝟏𝟎𝟎 𝐜𝐦𝟐 .
La bobine tourne à vitesse angulaire constante autour d’un axe ∆, diamétral et vertical dans un
champ magnétique uniforme horizontal et constant dans le temps noté 𝐁 ⃗.
Des contacts électriques mobiles permettent de relier les extrémités A et C du conducteur
respectivement à l’entrée Y et à la masse M d’un oscillographe.
1°) Le balayage horizontal étant réglé à 𝟏𝟎𝐦𝐬⁄𝐝𝐢𝐯𝐢𝐬𝐢𝐨𝐧 et la
sensibilité verticale étant réglée sur 𝟏𝐕⁄𝐝𝐢𝐯𝐢𝐬𝐢𝐨𝐧, on observe la
courbe n°1 sur l’écran de l’oscillographe.
a°) Justifier l’existence d’une tension entre A et C lors de la rotation
de la bobine.
b°) Déterminer la valeur 𝛚𝟏 de la vitesse angulaire de la bobine.
c°) Déterminer l’intensité B du champ magnétique.
2°) On fait tourner la bobine deux fois moins vite.
En supposant que le réglage de l’oscillographe n’est pas modifié, donner, sur le document joint,
l’allure de la courbe décrite par le spot (courbe n°2) en précisant sa période et son amplitude.
3°) La bobine a une résistance 𝐑 = 𝟏𝟎𝟎𝛀 ; on branche entre les extrémités A et C un conducteur de
résistance 𝐑′ = 𝟐𝟎𝟎𝛀. La bobine tournant à la vitesse angulaire 𝛚𝟏 calculée dans la première
question et l’oscillographe étant toujours branché et réglé de la même manière ; donner l’allure de
la courbe observée sur l’écran en la justifiant (courbe n°3).

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Exercice 11
On considère deux rails conducteurs (OA) et (OC) horizontaux et soudés au point O tel qu’ils font
entre eux un angle 𝛂 = 𝟒𝟓°. Une tige MN conductrice de même section que les rails et de longueur
𝒂, se déplace à vitesse constante 𝐕 = 𝟒𝐦⁄𝐬 sur les rails parallèlement à (OA).
Le mouvement a commencé de 𝐎 à l’instant 𝐭 = 𝟎.
L’ensemble est plongé dans un champ magnétique
uniforme d’intensité 𝐁 = 𝟎, 𝟓𝐓, dirigé verticalement et
orienté vers le haut.
A un instant 𝐭, la position de la tige (MN) est repérée
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝒙. 𝐢 dans le repère (𝐎; 𝐢) lié
par le vecteur position 𝐎𝐌
au rail (OA).
La résistance d’une portion de circuit de longueur x est
𝐑 𝐱 = 𝛌. 𝐱 (𝛌 : résistance de l’unité de longueur) ;
𝛌 = 𝟐𝟎𝛀⁄𝐦.
𝐁∙𝐕
1°) Montrer que l’intensité du courant induit dans le circuit est : 𝒊 = .
(𝟐+√𝟐)∙𝛌
2°) Déterminer le sens et l’intensité de la force magnétique exercée sur la tige (MN) lors de son
𝒂
passage par la position d’abscisse 𝒙 = 𝟐.
3°) Trouver l’expression de la quantité d’électricité 𝐪 induite dans le circuit à un instant 𝐭 en fonction
de 𝐁, 𝛌 et 𝐱.
Calculer sa valeur lorsque MN atteint l’extrémité A du rail (OA).
Exercice 12
1°) Une spire carrée ABCD de côté 𝟏𝟎 𝐜𝐦 est placée dans un champ magnétique uniforme 𝐁 ⃗ (figure
1) dont la norme varie en fonction du temps comme l’indique le graphe 1.
a°) Déterminer le sens du courant induit qui apparaît dans la spire.
b°) Quelle est l’intensité du courant induit pour 𝐭 ≥ 𝟐𝐬 ?
2°) La spire précédente est connectée aux bornes d’un oscillographe comme l’indique la figure 2. Le
champ magnétique varie périodiquement avec le temps comme l’indique le graphe 2.
a°) Que visualise l’oscilloscope ?
b°) Trouver, en fonction du temps, l’expression du flux magnétique à travers la spire dans une
période. En déduire les valeurs de la f.é.m. induite 𝐞 dans cette période.
c°) Représenter la courbe 𝐞 = 𝐟(𝐭).

Exercice 13
On considère un solénoïde formé de 800 spires par mètre parcouru par un courant de
𝟓. 𝟏𝟎−𝟏 𝐀.
1°) a°) Faire le schéma du solénoïde en précisant un sens pour le courant, et
donner les caractéristiques du champ magnétique créé par ce courant en son centre C.
On donne : 𝛍𝟎 = 𝟒𝛑. 𝟏𝟎−𝟕 𝐒. 𝐈.
b°) Déterminer l’angle de déviation d’une petite aiguille
aimantée sur pivot placée en son centre si l’axe ∆ du solénoïde est
perpendiculaire au méridien magnétique (schéma obligatoire).
2°) L’aiguille aimantée est retirée et remplacée par une bobine
plate carré de côte 8 cm comportant 100 spires. Le solénoïde est
traversé par un courant variable :
𝛑
𝐈 = 𝟐. 𝟏𝟎−𝟏 𝐜𝐨𝐬 (𝟏𝟎𝟎𝛑𝐭 + 𝟐).

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a°) Donner les expressions du flux magnétique à
travers la bobine et de la force électromagnétique induite en
fonction du temps et déterminer leurs valeurs maximales
(figure 1).
b°) Que détecte un oscilloscope branché aux bornes de la
bobine en circuit ouvert. Donner l’allure de cette courbe pour
𝐭 ∈ [𝟎; 𝟐𝟎𝐦𝐬].
3°) On réalise le montage de la figure 2 qui comporte le
solénoïde précédent de résistance 𝐫 = 𝟒𝛀 et d’inductance
𝐋 = 𝟎, 𝟏𝐇 monté en série avec un dipôle ohmique de résistance
𝐑 = 𝟏𝟎𝛀.
Le circuit est alimenté par un générateur de tension délivrant des signaux triangulaires.
On observe sur la voie 1 la courbe de la figure 3.
Trouver les expressions de la tension 𝐔𝐂𝐃 aux bornes de la bobine visualisée sur la voie.
Exercice 14
On dispose d’un générateur basse fréquence délivrant une
tension triangulaire. On associe en série à ce générateur
𝐆 une bobine d’inductance L, de résistance négligeable et un
conducteur ohmique de résistance 𝐑 = 𝟐𝟎𝟎𝛀.
1°) a°) Quelle est la grandeur électrique observée sur la voie
A?
Quelle est celle observée sur la voie B ?
Reproduire sur la copie le schéma électrique du circuit et
représenter les deux grandeurs électriques précédentes.
b°) Les réglages de l’oscilloscope sont les suivants :
- Sensibilité verticale voie A : 𝟐𝟎𝟎 𝐦𝐕⁄𝐝𝐢𝐯𝐢𝐬𝐢𝐨𝐧.
- Sensibilité verticale voie B : 𝟓 𝐕⁄𝐝𝐢𝐯𝐢𝐬𝐢𝐨𝐧.
- Durée de balayage horizontal : 𝟏 𝐦𝐬⁄𝐝𝐢𝐯𝐢𝐬𝐢𝐨𝐧.
Après avoir réglé les niveaux zéros (courbe 1) des deux voies, on
obtient les oscillogrammes représentés ci-contre (courbe 2).
Quelle est la fréquence de la tension délivrée par le générateur ?
2°) a°) Nommer le phénomène mis en évidence dans cette expérience.
Ecrire la relation entre la tension 𝐔𝐀𝐌 aux bornes de la bobine
d’inductance L et l’intensité instantanée i du courant dans le circuit.
𝐋 𝐝𝐔
b°) Etablir la relation 𝐔𝐀𝐌 = − 𝐑 𝐝𝐭𝐁𝐌 où 𝐔𝐀𝐌 𝐞𝐭 𝐔𝐁𝐌 sont
respectivement les tensions aux bornes de la bobine et du conducteur
ohmique.
c°) Des deux oscillogrammes notés (𝐚) 𝐞𝐭 (𝐛), retrouver celui qui
correspond à la voie A et celui qui correspond à la voie B.
3°) En utilisant les réglages de l’oscilloscope :
a°) Déterminer les valeurs extrêmes de la tension 𝐔𝐀𝐌 aux bornes de la bobine.
b°) Calculer L.
Exercice 15
Deux rails conducteurs 𝐀𝐓 𝐞𝐭 𝐀′ 𝐓 ′ rectilignes parallèles, distants
de 𝓵 sont disposés suivant deux lignes de plus grande pente d’un
plan incliné d’un angle 𝛂 = 𝟏𝟑° par rapport au plan horizontal.
Une tige conductrice MN de masse 𝐦 = 𝟏𝟎𝟎𝐠, de
résistance 𝐫 = 𝟎, 𝟓𝛀 et de longueur sensiblement égale à
𝓵 = 𝟏𝟎 𝐜𝐦 peut glisser sur les rails.
Les extrémités supérieures des rails sont reliées par
l’intermédiaire d’un interrupteur K et d’un résistor de résistance
𝐑 = 𝟎, 𝟓𝛀.
On négligera les résistances des rails.
L’ensemble est placé dans un champ magnétique uniforme 𝐁 = 𝟐𝐓, vertical ascendant.

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1°) L’interrupteur K étant ouvert, on abandonne à la date 𝐭 = 𝟎, sans vitesse initiale, la tige MN du
haut des rails : le milieu de la tige coïncide alors avec
l’origine 𝐎 du repère d’étude 𝐱 ′ 𝐎𝐱. On relève les valeurs 𝐱
de l’abscisse du milieu de la tige et les dates 𝐭
correspondantes. Ce qui a permis de tracer la courbe
𝐱 = 𝐟(𝐭 𝟐 ).
a°) Déterminer, à partir du graphe, la nature du
mouvement de la tige.
b°) Montrer qu’il existe des forces de frottement.
Exprimer et calculer leur intensité supposée constante.
2°) On ferme l’interrupteur K à la date 𝐭 𝟏 = 𝟏𝐬 lorsque la
tige a acquis une vitesse de norme 𝐕𝟏 .
a°) Evaluer la valeur de la vitesse 𝐕𝟏 à l’instant où on
ferme K.
b°) Exprimer puis calculer l’intensité 𝐈𝟏 du courant qui
apparaît dans le circuit 𝐀𝐌𝐍𝐀′ à la date 𝐭 𝟏 . Préciser son sens sur un schéma clair et justifier.
c°) Pour 𝐭 = 𝐭 𝟏 , appliquer le théorème du centre d’inertie à la tige et en déduire que le vecteur
accélération 𝐚⃗ est opposé au vecteur vitesse 𝐕 ⃗ . Décrire le mouvement ultérieur de la tige.
d°) Etablir l’équation différentielle vérifiée par la vitesse 𝐕(𝐭) de la tige pour 𝐭 > 𝐭 𝟏 . En déduire la
valeur de la vitesse limite 𝐕𝟐 atteinte par la tige.
Exercice 16
Soit un montage schématisé ci-contre. Il comprend :
 un rail horizontal 𝐲 ′ 𝐲 ;
 un rail horizontal 𝐱 ′ 𝐱 comportant une portion résistante de résistance 𝐑 = 𝟎, 𝟐𝟓𝛀 ;
 une tige 𝐂𝐃, en appelant 𝐂 et 𝐃 les points de contact avec les rails ;
 une tige 𝐂 ′ 𝐃′ : 𝐂 ′ 𝐃′ = 𝐂𝐃 = 𝓵 = 𝟎, 𝟏𝟐𝐦.
L’ensemble est baigné par un champ magnétique uniforme, vertical,
ascendant, de mesure 𝐁 = 𝟎, 𝟏𝟓𝐓. On néglige toutes les résistances
devant 𝐑. On néglige les frottements sur les parties mobiles.
1°) La tige 𝐂 ′ 𝐃′ est maintenue fixe. On imprime à la tige 𝐂𝐃 un
mouvement de translation, tel que 𝐂𝐃 reste perpendiculaire au rail, de
vecteur vitesse 𝐕 ⃗ parallèle à 𝐱 ′ 𝐱, de sens 𝐱 ′ vers 𝐱, de module
𝐕 = 𝟔𝐦. 𝐬 −𝟏 .
a°) Quelle est l’intensité du courant induit dans le circuit 𝐂𝐂 ′ 𝐃′ 𝐃 ?
b°) Quelles sont les caractéristiques de la force électromagnétique agissant sur 𝐂 ′ 𝐃′ ?
c°) Quelle force horizontale 𝐓 ⃗ doit-on appliquer à 𝐂𝐃 ?
d°) Quelle est la puissance de 𝐓 ⃗ ? La comparer à la puissance électrique dissipée par effet joule dans
𝐑. Conclure.
2°) La tige 𝐂𝐃 ayant le mouvement précédent, on laisse la tige 𝐂 ′ 𝐃′ libre de glisser sur les rails en
restant perpendiculaire à ceux-ci.
a°) Dans quel sens se déplace-t-elle ?
b°) Exprimer l’intensité du courant induit en fonction de 𝐕 ′ acquise par 𝐂 ′ 𝐃′ .
c°) Pour quelle valeur de 𝐕 ′ l’intensité du courant induit est-elle nulle ? Que devient alors le
mouvement de 𝐂 ′ 𝐃′ ?
Exercice 17
Deux rails 𝐱𝐱 ′ et 𝐲𝐲 ′ sont situés dans le même plan horizontal.
Ils sont distants de 𝒂.
Deux traverses 𝐀𝐀′ et 𝐂𝐂 ′ sont posées perpendiculairement
à ces rails. Elles sont initialement distantes de 𝒂. L’ensemble
est placé dans un champ magnétique vertical 𝐁 ⃗ . Les traverses
sont déplacées à partir de la date 𝐭 = 𝟎 avec des vitesses respectives constantes 𝐕𝟏 et 𝐕𝟐 avec
𝐕𝟏 > 𝐕𝟐 .
1°) Donner à une date 𝐭 quelconque, l’expression de la distance 𝐝 qui sépare les traverses.
2°) Donner à cette date, l’expression de la force électromotrice induite.

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3°) Donner l’expression de l’intensité 𝐢 du courant, la résistance des rails et des traverses par unité
de longueur est 𝐫.
On envisage les deux cas :
a°) les traverses se déplacent dans le même sens, celui de 𝐕 ⃗𝟏;
b°) les traverses se déplacent en sens contraires.
Exercice 18
Un solénoïde S est formé de 𝐍 = 𝟐𝟎𝟎 𝐬𝐩𝐢𝐫𝐞𝐬 de longueur de 𝓵 = 𝟎, 𝟓 𝐦,
sa résistance est 𝐑 = 𝟑𝛀. Son axe est horizontal et
perpendiculaire au plan du méridien magnétique terrestre.
1°) Le solénoïde est traversé par un courant d’intensité
𝐈𝟏 = 𝟏𝟎𝟎 𝐦𝐀. Déterminer les caractéristiques du vecteur champ
magnétique créé par le courant au centre du solénoïde ⃗⃗⃗⃗ 𝐁𝐒 .
Faire une figure et préciser le sens du courant électrique.
Application numérique : 𝛍𝟎 = 𝟒𝛑. 𝟏𝟎−𝟕 𝐒. 𝐈.
2°) On place au centre du solénoïde une petite aiguille aimantée
pouvant pivoter autour d’un axe vertical. Quelles sont les positions de
cette aiguille en l’absence de courant dans le solénoïde, puis quand
le courant d’intensité 𝐈𝟏 traverse ce solénoïde. Dans chaque cas,
déterminer l’angle que fait l’aiguille avec l’axe du solénoïde.
On donne : 𝐁𝐇 = 𝟐. 𝟏𝟎−𝟓 𝐓.
3°) On tourne le solénoïde autour d’un axe vertical passant par son centre, d’un angle 𝛂 = 𝟑𝟎° dans
le sens tel que l’angle entre ⃗⃗⃗⃗
𝐁𝐒 𝐞𝐭 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐁𝐇 soit aigu.
a°) Calculer l’angle 𝛃 que fait l’aiguille avec la direction de ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐁𝐇 . Faire une figure claire.
b°) Calculer l’intensité du champ magnétique au centre du solénoïde.
4°) On néglige le champ magnétique terrestre et tout
effet d’induction. On place à l’intérieur du solénoïde 𝐒, un
deuxième solénoïde 𝐒 ′ constitué de 𝐍 ′ = 𝟐𝟎𝟎 𝐬𝐩𝐢𝐫𝐞𝐬 par
mètre, de rayon de base 𝐫 = 𝟎, 𝟓 𝐜𝐦, de longueur
𝓵′ = 𝟏𝟎 𝐜𝐦 et de résistance 𝐑′ = 𝟏𝛀. Les deux solénoïdes
ont le même axe et ils sont branchés en série aux bornes
d’un générateur de force électromotrice 𝐄 = 𝟏𝟐 𝐕.
a°) Calculer l’intensité du courant parcourant 𝐒 𝐞𝐭 𝐒 ′ .
b°) Calculer l’intensité du champ magnétique ⃗𝐁 à
l’intérieur de 𝐒𝟐 . Deux cas sont à envisager et un schéma
clair sur lequel on précisera les bornes du générateur et le branchement de 𝐒 𝐞𝐭 𝐒 ′ à chaque cas est
exigé.
5°) On débranche 𝐒 ′ du circuit et on le laisse en circuit ouvert. On branche 𝐒 aux bornes du
générateur.
a°) Calculer l’intensité du courant qui circule dans 𝐒.
b°) Calculer le flux magnétique dans le solénoïde 𝐒 ′ .
c°) Calculer la valeur moyenne de la f.e.m induite apparaissant dans 𝐒 ′ si l’intensité du courant
traversant 𝐒 s’annule en 𝟓𝟎 𝐦𝐬.
d°) En déduire l’intensité du courant induit circulant dans 𝐒 ′ lors de cette variation et préciser
son sens, en fermant son circuit.
6°) Le générateur précédent est remplacé par un autre générateur qui fait circuler un courant dont
l’intensité 𝐢 varie comme l’indique la courbe.
a°) Donner l’expression de 𝐢(𝐭).
b°) Calculer les différentes valeurs de la f.e.m induite (𝐞) dans 𝐒 ′ . La représenter.
Exercice 19
I°) Un solénoïde de longueur 𝓵 = 𝟏𝟎𝐜𝐦, de diamètre 𝐝 = 𝟏𝐦𝐦, comporte 𝐍 = 𝟏𝟎𝟒 spires et a une
résistance négligeable. On le branche aux bornes d’un générateur de courant continu, de f.é.m. 𝐄 =
𝟗𝐕 et de résistance interne 𝐫 = 𝟗𝛀.
On donne : 𝛍𝟎 = 𝟒𝛑. 𝟏𝟎−𝟕 𝐒. 𝐈.
1.1°) Donner l’expression de l’intensité I du courant dans le circuit et la calculer.

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1.2°) Etablir l’expression de l’inductance L en fonction de 𝛍𝟎 , 𝐍, 𝓵 et 𝐝. La calculer.
2°) Déterminer la valeur du champ magnétique au centre du solénoïde.
II°) On monte la bobine précédente en série avec un conducteur ohmique de résistance 𝐑 = 𝟏𝟎𝟎𝛀.
L’ensemble est cette fois-ci alimenté par un générateur basse fréquence (voir schéma 1). On désire
visualiser la tension 𝐔𝐁𝐌 à la voie B d’un oscillographe bi-courbe et la tension 𝐔𝐀𝐌 à la voie A.
1°) Proposer, sur un schéma clair, le branchement de l’oscillographe.
2°) Trouver une relation entre 𝐔𝐀𝐌 et 𝐔𝐁𝐌, et justifier la forme de l’oscillographe de la voie B par
rapport à celle de la voie A (voir schéma 2). Entre quelles valeurs varient les tensions observées.
3°) Déterminer l’inductance L du solénoïde et la comparer à la valeur de la partie 1.

Exercice 20
On réalise le montage de la figure 1.
1°) Soit 𝐢(𝐭) l’intensité à l’instant 𝐭.
a°) Exprimer les tensions 𝐔𝟏 (𝐭) 𝐞𝐭 𝐔𝟐 (𝐭) en fonction de 𝐢(𝐭).
b°) Sur la voie 𝐘𝟐 de l’oscillographe, on observe la courbe
de la figure 2. Représenter 𝐢 en fonction de 𝐭
(échelle : abscisse 1 cm = 5ms ; ordonnée : 1 cm = 50 mA.)
2°) Sur la voie 𝐘𝟏 de l’oscillographe, on observe la courbe de la figure 3.
a°) En déduire la valeur de l’inductance propre 𝐋 de la bobine.
b°) Quelle est l’énergie 𝐖𝐋 emmagasinée par la bobine aux temps 𝐭=
𝟓𝐦𝐬; 𝟏𝟎𝐦𝐬; 𝟏𝟓𝐦𝐬; 𝟐𝟎𝐦𝐬? Conclure.

Exercice 21
Dans un laboratoire de recherche, une bobine servant à créer
des champs magnétiques très intenses est assimilée à un solénoïde
long de longueur 𝓵 = 𝟏 𝐦 et comportant 𝐍 = 𝟏𝟔 𝟎𝟎𝟎 𝐬𝐩𝐢𝐫𝐞𝐬 de
rayon 𝐑 = 𝟐𝟎 𝐜𝐦. On appellera A et B les deux bornes de la bobine
et on l’orientera de A vers B.
1°) Donner les caractéristiques du champ magnétique dans la
bobine créé par le passage d’un courant d’intensité 𝐢 = 𝟐𝟎𝟎 𝐀.
Donnée : 𝛍𝟎 = 𝟒𝛑. 𝟏𝟎−𝟕 𝐒. 𝐈.
𝐍𝟐
2°) L’inductance 𝐋 du solénoïde est donnée par la relation : 𝐋 = 𝛍𝟎 ∙ ∙ 𝛑𝐑𝟐 .
𝓵
a°) Calculer numériquement 𝐋.
b°) Comment augmenter 𝐋 ?

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3°) La bobine de résistance 𝐫 = 𝟏𝟎𝛀 est parcourue par un courant dont l’intensité varie avec le
temps comme l’indique le schéma ci-dessus.
a°) Donner le schéma électrique équivalent de la bobine.
b°) Sur chaque intervalle de temps, donner :
- La f.e.m induite.
- La tension 𝐔𝐀𝐁 (𝐭) aux bornes de la bobine.
c°) Représenter graphiquement cette tension 𝐔𝐀𝐁 en fonction du temps.
4°) Calculer l’énergie magnétique maximale emmagasinée.
Exercice 22
Deux rails parallèles MN et PQ sont reliés par
l’intermédiaire d’un conducteur ohmique de résistance
R. Une tige conductrice AD, horizontale de masse m, et
de longueur 𝓵 peut glisser sans frottement sur les
rails tout en restant perpendiculaire à ces derniers.
Au milieu de la tige AD, est attaché un fil conducteur,
inextensible, parallèle aux rails relié à un solide S de
masse M. Le fil passe par la gorge d’une poulie de
masse 𝐦′ et de rayon r.
Le circuit est entièrement plongé dans un champ magnétique 𝐁 ⃗ uniforme vertical dirigé vers le haut.
On néglige les frottements.
1°) A l’ instant 𝐭 = 𝟎𝒔, on abandonne le solide S sans vitesse initiale.
a°) Montrer qu’on observe le phénomène d’induction électromagnétique.
b°) Etablir l’expression de la f.é.m induite en fonction de 𝐁, 𝓵 𝐞𝐭 𝐕 (vitesse de la tige à la date 𝐭).
En déduire l’expression et le sens du courant induit.
c°) Donner les caractéristiques de la force de Laplace s’exerçant sur la tige AD.
2°) a°) En utilisant la R.F.D, établir l’expression de l’accélération 𝒂 de la tige en fonction de
𝐌, 𝐦′ , 𝐠, 𝓵, 𝐑 𝐞𝐭 𝐕. En déduire la nature du mouvement de la tige.
b°) Montrer que la tige atteinte au bout d’un certain temps une vitesse limitée 𝐕 = 𝐕𝐋𝐢𝐦𝐢𝐭é𝐞 .
Donner l’expression de 𝐕𝐋𝐢𝐦𝐢𝐭é𝐞 en fonction de 𝐌, 𝐁, 𝓵, 𝐑 𝐞𝐭 𝐠.
3°) La tige se déplace maintenant dans le champ magnétique 𝐁 ⃗ d’un mouvement rectiligne uniforme
de vitesse 𝐕 = 𝐕𝐋𝐢𝐦𝐢𝐭é𝐞 .
a°) Déterminer l’intensité i du courant induit.
b°) Calculer la puissance électrique consommée dans le conducteur ohmique.
c°) Calculer la puissance mécanique développée par le poids du solide. En déduire le rendement
du moteur. Justifier.
Exercice 23
Un cadre indéformable ACDE, de largeur 𝐚 = 𝟖, 𝟎 𝐜𝐦 et de longueur
𝐛 = 𝟐𝟓, 𝟎 𝐜𝐦, comportant 𝐍 = 𝟏𝟎 𝐬𝐩𝐢𝐫𝐞𝐬, peut tourner autour d’un axe ∆
passant par les milieux des côtés AC et DE. Les spires sont orientées dans
le sens ACDE. Ce cadre est placé dans un champ magnétique uniforme ⃗𝐁
orthogonal à ∆.
La normale du plan du cadre fait un angle 𝛉, orienté autour de l’axe,
orienté autour de l’axe (∆, 𝐤), avec la direction du champ 𝐁 ⃗.
Données : 𝐁 = 𝟑𝟏𝟖 𝐦𝐓; 𝛉 = 𝛚𝐭 = 𝟏𝟎𝟎𝛑. 𝐭(𝐞𝐧 𝐫𝐚𝐝); 𝐑 = 𝟏𝟎 𝛀.
1°) Calculer le flux du champ magnétique à travers une spire, puis à
travers l’ensemble de la bobine.
2°) La bobine tourne à la vitesse angulaire constante 𝛚 autour de ∆.
Montrer qu’il apparaît dans la bobine une f.e.m. induite sinusoïdale.
Préciser l’amplitude de cette f.e.m.
3°) Calculer l’intensité maximale et la fréquence N du courant induit.
4°) Le cadre, en cours de rotation, est relié aux bornes d’un oscilloscope afin de visualiser la tension
𝐔𝐊𝐌 à ses bornes.
Les réglages de l’oscilloscope sont :
 Balayage horizontal : 5 ms par division ;
 Sensibilité verticale : 10 V par division.

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Dimensions de l’écran de l’oscilloscope :
 Hauteur : 6 cm ;
 Largeur : 8 cm ;
 Une division de l’écran : 1 cm.
Représenter l’oscillogramme observé sur l’écran.
Exercice 24
Un solénoïde de résistance 𝐑 = 𝟒𝛀 comprend 𝐍 = 𝟐𝟎𝟎𝟎 𝐬𝐩𝐢𝐫𝐞𝐬 jointives réparties sur une
longueur 𝐋 = 𝟔𝟎 𝐜𝐦.
1°) Dans un premier temps, les extrémités du solénoïde sont branchées aux bornes d’un générateur
𝐆𝟎 de f.é.m. 𝐄𝟎 = 𝟐𝟒𝐕 et de résistance interne 𝐫 = 𝟐𝛀.
a°) Préciser les caractéristiques du vecteur champ magnétique à l’intérieur du solénoïde.
Faire un schéma du solénoïde où on indiquera clairement le sens du courant et où on représentera
le vecteur champ magnétique à l’intérieur.
On donne : perméabilité du vide : 𝛍𝟎 = 𝟒𝝅. 𝟏𝟎−𝟕 𝐒. 𝐈.
b°) On introduit à l’intérieur du solénoïde une bobine plate d’aire 𝐒 = 𝟓 𝐜𝐦𝟐 (par spire) comportant
𝐧 = 𝟓𝟎 𝐬𝐩𝐢𝐫𝐞𝐬. L’axe du solénoïde est orthogonal au plan de la bobine.
Calculer le flux d’induction magnétique à travers la bobine.
2°) On remplace le générateur 𝐆𝟎 par un autre générateur 𝐆 qui débite dans le solénoïde un courant
d’intensité périodique (figure 1).
On relie ensuite les extrémités de la bobine intérieure à un oscillographe. La base des temps est sur
la graduation 𝟎, 𝟓 𝐦𝐬. 𝐜𝐦−𝟏 . La sensibilité verticale est sur la graduation 𝟎, 𝟐𝟓 𝐕. 𝐜𝐦−𝟏 .
a°) Expliquer pourquoi la bobine est le siège d’un phénomène d’induction. Calculer la f.é.m.
d’induction.
b°) Représenter la tension observée sur l’écran de l’oscillographe. On fera un schéma clair où seront
représentées l’orientation choisie sur la bobine et ses connexions à l’oscillographe.
3°) Cette fois-ci on considère une bobine plate formée de 𝐍 ′ = 𝟓𝟎𝟎 𝐬𝐩𝐢𝐫𝐞𝐬. Chaque spire a une
surface de 𝐒 ′ = 𝟏𝟎𝟎 𝐜𝐦𝟐 . La bobine tourne à la vitesse angulaire constante 𝛚 autour d’un axe (∆)
diamétral et vertical dans un champ magnétique uniforme horizontal de vecteur ⃗𝐁. Des contacts
électriques mobiles permettent de relier les extrémités A et C du conducteur respectivement à
l’entrée Y et à la masse M d’un oscillographe (figure 2). Le balayage horizontal étant réglé sur
𝟏𝟎 𝐦𝐬. 𝐝𝐢𝐯 −𝟏 et la sensibilité verticale sur 𝟏 𝐕. 𝐝𝐢𝐯 −𝟏 , on observe la courbe de la figure 3 sur
l’oscillographe.
a°) Justifier qualitativement l’existence d’une tension entre A et C lors de la rotation de la bobine.
b°) Montrer que la bobine est le siège d’une f.é.m. induite donnée par l’expression
𝐄 = 𝐤 𝐬𝐢𝐧(𝛚𝐭 + 𝛉𝟎 ) où 𝐤 et 𝛉𝟎 sont des constantes.
Exprimer 𝐤 en fonction de 𝛚, 𝐍 ′ , 𝐒 ′ 𝐞𝐭 𝐁.
c°) En déduire l’expression de la tension 𝐔𝐀𝐂 .
d°) Déterminer alors, en utilisant l’oscillographe de la figure 3, la vitesse angulaire 𝛚 de la bobine
ainsi que l’intensité 𝐁 du champ magnétique.

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