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Définition
On dit qu’un mobile M est soumis à une force centrale, lorsque sa direction passe
constamment par un point fixe O de l’espace appelé centre de force ou pôle.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀
𝐹⃗ = 𝐹. 𝑒⃗𝑟 = 𝐹. 𝑒⃗𝑟 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗‖
𝑟 = ‖𝑂𝑀
𝑟 𝑟
𝑞 𝑞2 𝑞 𝑞
Interaction électrostatique : 𝐹⃗ = 4𝜋𝜀1 2
𝑒⃗𝑟 1 2
𝐾 = − 4𝜋𝜀
0𝑟 0
Ici l’interaction gravitationnelle est toujours attractive, alors que l’interaction coulombienne
dépend du signe des charges q1 et q2.
Force Newtonienne
Une force Newtonienne est une force centrale en 1/r2 qu’on peut écrire sous la forme :
𝐾
𝐹⃗ = − 𝑒⃗
𝑟2 𝑟
Si K > 0 la force est dite attractive
Mouvement plan
1
Mécanique du point – Partie 2 TAMANI Mohammed
𝑑𝜎⃗𝑂 (𝑀/𝑅)
⃗⃗⃗⃗𝑂 (𝐹⃗ ) = 𝑂𝑀
| =ℳ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝐹⃗ = 𝑟𝑒⃗𝑟 ∧ 𝐹𝑒⃗𝑟 = ⃗0⃗
𝑑𝑡 𝑅
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝑚𝑉
𝜎⃗𝑂 (𝑀/𝑅) = 𝑂𝑀 ⃗⃗ = 𝑐𝑠𝑡𝑒 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗0 ∧ 𝑚𝑉
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑂𝑀 ⃗⃗0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ est perpendiculaire à 𝜎⃗𝑂 (𝑀/𝑅) qui est un vecteur constant, donc le mobile M décrit une
𝑂𝑀
trajectoire plane orthogonale à 𝜎⃗𝑂 (𝑀/𝑅) et contenant le centre de force O.
Du fait que la trajectoire est plane, l’étude du problème à forces centrales sera ramenée aux
coordonnées polaires.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 = 𝑟𝑒⃗𝑟 ⟹ ⃗⃗ (𝑀/𝑅) = 𝑟̇ 𝑒⃗𝑟 + 𝑟𝜃̇𝑒⃗𝜃
𝑉
La surface dS représente la moitié de celle du parallélogramme et qui peut être déterminée par
𝑂𝑀 ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
le module du vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝑀′
2
Mécanique du point – Partie 2 TAMANI Mohammed
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀′ (𝑡 + 𝑑𝑡) − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀(𝑡) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀′ = lim 𝑑𝑡 = ⃗⃗ (𝑀/𝑅)𝑑𝑡
𝑑𝑡 = 𝑉
𝑑𝑡→0 𝑑𝑡 𝑑𝑡
1 1
𝑑𝑆 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
‖𝑂𝑀 𝑀𝑀′‖ = ‖𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝑉
⃗⃗ (𝑀/𝑅)‖𝑑𝑡
2 2
𝐶
𝑑𝑆 = 𝑑𝑡
2
𝐶
: est la vitesse aréolaire.
2
𝐶
𝑆= 𝑡
2
Le rayon vecteur balaie des surfaces égales en des intervalles de temps égaux.
L’énergie mécanique d’un mobile soumis à une force centrale dont l’énergie potentielle est
Ep(r) s’écrit :
𝐸𝑚 = 𝐸𝑐 + 𝐸𝑝
1
𝐸𝑚 = 𝑚𝑉 2 (𝑀/𝑅) + 𝐸𝑝 (𝑟)
2
1
𝐸𝑚 = 𝑚(𝑟̇ 2 + 𝑟 2 𝜃̇ 2 ) + 𝐸𝑝 (𝑟)
2
𝐶
𝐶 = 𝑟 2 𝜃̇ ⇒ 𝜃̇ = 𝑟 2
1 1 𝐶2
𝐸𝑚 = 𝑚𝑟̇ 2 + 𝑚 2 + 𝐸𝑝 (𝑟)
2 2 𝑟
3
Mécanique du point – Partie 2 TAMANI Mohammed
1
𝐸𝑚 = 𝑚𝑟̇ 2 + 𝐸𝑝𝑒𝑓𝑓 (𝑟)
2
1 𝐶2
Avec 𝐸𝑝𝑒𝑓𝑓 (𝑟) = 2 𝑚 𝑟 2 + 𝐸𝑝 (𝑟) appelé énergie potentielle effective ne dépendant que de r.
Ainsi on a ramené l’étude d’un mobile d’un cas plan à un cas unidimensionnel radial dont
l’énergie potentielle effective est composée de l’énergie potentielle du mobile et d’une partie
de son énergie cinétique.
Une force 𝐹⃗ est dite conservative si elle dérive d’une fonction scalaire appelée énergie
potentielle Ep telle que
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝐸𝑝 = −𝛿𝑊 = −𝐹⃗ . 𝑑𝑂𝑀
𝐾
Dans le cas d’une force Newtonienne, on a : 𝐹⃗ = − 𝑟 2 𝑒⃗𝑟
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 = 𝑟𝑒⃗𝑟 ⇒ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑑𝑟𝑒⃗𝑟 + 𝑟𝑑𝑒⃗𝑟
𝑑𝑂𝑀
𝐾 𝐾 𝐾
𝑑𝐸𝑝 = 𝑒
⃗𝑟 . (𝑑𝑟𝑒
⃗𝑟 + 𝑟𝑑𝑒
⃗𝑟 ) = 𝑑𝑟 + 𝑒⏟
⃗ 𝑑𝑒⃗
𝑟2 𝑟2 𝑟 𝑟 𝑟
=0
𝐾 𝐾
𝐸𝑝 (𝑟) = ∫ 2
𝑑𝑟 = − + 𝑐𝑠𝑡𝑒
𝑟 𝑟
L’interaction Newtonienne existant entre deux masses infiniment éloignées est nulle, et
l’énergie potentielle correspondante est prise égale à zéro.
𝐸𝑝 (∞) = 0 ⇒ 𝑐𝑠𝑡𝑒 = 0
𝐾
𝐸𝑝 (𝑟) = −
𝑟
1 𝐶2 𝐾
𝐸𝑝𝑒𝑓𝑓 (𝑟) = 𝑚 −
2 𝑟2 𝑟
La notion d’énergie potentielle effective permet une étude qualitative des trajectoires
possibles décrites par le mobile.
4
Mécanique du point – Partie 2 TAMANI Mohammed
Lois de Binet
Les formules de Binet permettent de déterminer l’équation de la trajectoire 𝑟(𝜃), soit en
utilisant la conservation de l’énergie mécanique par introduction de la première formule de
Binet, soit en utilisant le principe fondamental de la dynamique en introduisant sa deuxième
formule.
𝑑𝑟 𝑑𝑟 𝑑𝑢 𝑑𝜃
𝑟̇ = =
𝑑𝑡 𝑑𝑢 𝑑𝜃 𝑑𝑡
1 𝑑𝑢
𝑟̇ = − ( ) 𝜃̇
𝑢2 𝑑𝜃
𝐶
𝜃̇ = = 𝐶𝑢2
𝑟2
𝑑𝑢
𝑟̇ = −𝐶
𝑑𝜃
𝑑𝑢
⃗⃗ (𝑀/𝑅) = 𝐶 (−
𝑉 𝑒⃗ + 𝑢𝑒⃗𝜃 )
𝑑𝜃 𝑟
𝑑𝑢 2
𝑉 = 𝐶 (( ) + 𝑢2 )
2 2
𝑑𝜃
1 𝐾
𝐸𝑚 = 𝑚𝑉 2 −
2 𝑟
1 𝑑𝑢 2
𝐸𝑚 = 𝑚𝐶 (( ) + 𝑢2 ) − 𝐾𝑢
2
2 𝑑𝜃
𝑑𝑢 2 2(𝐸𝑚 + 𝐾𝑢)
( ) + 𝑢2 =
𝑑𝜃 𝑚𝐶 2
Par dérivation de cette équation on trouve l’équation différentielle du mouvement du mobile
5
Mécanique du point – Partie 2 TAMANI Mohammed
⃗⃗ (𝑀/𝑅)
𝑑𝑉
𝑎⃗(𝑀/𝑅) = | = (𝑟̈ − 𝑟𝜃̇ 2 )𝑒⃗𝑟 + (𝑟𝜃̈ + 2𝑟̇ 𝜃̇)𝑒⃗𝜃
𝑑𝑡 𝑅
𝑟 2 𝜃̈ + 2𝑟𝑟̇ 𝜃̇ = 0
𝑑𝜃̇ 𝑑(𝑟 2 )
𝑟2
+ 𝜃̇ = 0
𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑑 2
(𝑟 𝜃̇) = 0 ⇒ 𝑟 2 𝜃̇ = 𝐶
𝑑𝑡
L’accélération devient donc :
𝑑𝑟̇ 𝑑 𝑑𝑢 𝑑 𝑑𝑢 𝑑𝜃
𝑟̈ = = (−𝐶 ) = −𝐶 ( )
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝜃 𝑑𝜃 𝑑𝜃 𝑑𝑡
𝑑2 𝑢 𝑑2𝑢
𝑟̈ = −𝐶𝜃̇ = −𝐶 2 2
𝑢 ( )
𝑑𝜃 2 𝑑𝜃 2
𝑑2 𝑢 1 2 4
𝑎⃗(𝑀/𝑅) = [−𝐶 2 𝑢2 ( ) − 𝐶 𝑢 ] 𝑒⃗𝑟
𝑑𝜃 2 𝑢
𝑑2𝑢2 2
𝑎⃗(𝑀/𝑅) = −𝐶 𝑢 [( 2 ) + 𝑢] 𝑒⃗𝑟
𝑑𝜃
2
𝑑2𝑢 2 2
−𝐾𝑢 𝑒⃗𝑟 = −𝑚𝐶 𝑢 [( 2 ) + 𝑢] 𝑒⃗𝑟
𝑑𝜃
6
Mécanique du point – Partie 2 TAMANI Mohammed
𝑑2 𝑢 𝐾
( 2
)+𝑢 =
𝑑𝜃 𝑚𝐶 2
1
𝑚𝑟̇ 2 = 𝐸𝑚 − 𝐸𝑝𝑒𝑓𝑓 (𝑟) ≥ 0
2
Les mouvements possibles du mobile dans le cadre de la mécanique classique sont ceux qui
répondent à la condition 𝐸𝑝𝑒𝑓𝑓 (𝑟) ≤ 𝐸𝑚
1 𝐶2 𝐾
𝐸𝑝𝑒𝑓𝑓 (𝑟) = 𝑚 2 −
2 𝑟 𝑟
𝐾 < 0 (interaction répulsive)
1 𝐶2 𝐾
𝐸𝑝𝑒𝑓𝑓 (𝑟) = 𝑚 − >0
2 𝑟2 𝑟
Le mobile est astreint à se déplacer entre une valeur rd appelée distance minimale d’approche
et pas de distance maximale, c.-à-d. que la particule s’approche du centre de force jusqu’à la
distance rd puis s’éloigne indéfiniment.
7
Mécanique du point – Partie 2 TAMANI Mohammed
Dans cette étude l’énergie mécanique peut prendre les valeurs E0, E1, E2.
𝑚𝐶 2
𝐸𝑚 = 𝐸0 = 𝐸𝑒𝑓𝑓 (𝑟) on a une solution unique 𝑟(𝑡) = 𝑟0 = (minimum de Epeff (r))
𝐾
𝐶
D’autre part : 𝑟 2 𝜃̇ = 𝐶 ⇒ 𝜃̇ = 𝑟 2 = 𝜃̇0 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
0
Le mobile reste confiné dans le domaine compris entre les rayons 𝑟1 et 𝑟1′ attiré par le centre
de force en décrivant de manière périodique une trajectoire fermée (ellipse).
𝐸𝑚 = 𝐸2 ≥ 0 toutes les valeurs de r telles que 𝑟 > 𝑟2 sont possibles, on n’a pas une
limite supérieure de r. la particule peut s’éloigner jusqu’à l’infini.
𝑑2𝑢
−𝐾𝑢2 𝑒⃗𝑟 = −𝑚𝐶 2 𝑢2 [( 2 ) + 𝑢] 𝑒⃗𝑟
𝑑𝜃
𝑑2 𝑢 𝐾
( 2 )+𝑢 =
𝑑𝜃 𝑚𝐶 2
C’est l’équation différentielle d’une particule soumise à une force centrale qui est une
équation différentielle du second ordre avec second membre.
𝐾
On pose le changement de variable 𝑢̃ = 𝑢 − 𝑚𝐶 2
𝑑 2 𝑢̃
( 2 ) + 𝑢̃ = 0
𝑑𝜃
𝐾
𝑢̃(𝜃) = 𝐴 cos(𝜃 − 𝜃0 ) ⇒ 𝑢(𝜃) = 𝐴 cos(𝜃 − 𝜃0 ) +
𝑚𝐶 2
A et 𝜃0 sont des constantes qui peuvent être déterminées à partir des conditions initiales. On
peut choisir l’axe focal confondu avec l’axe polaire de sorte à avoir 𝜃0 = 0.
𝐾 1
𝑢(𝜃) = 𝐴 cos 𝜃 + ⇒ 𝑟(𝜃) =
𝑚𝐶 2 𝐾
+ 𝐴 cos 𝜃
𝑚𝐶 2
𝑚𝐶 2
𝑟(𝜃) = 𝐾
𝐴𝑚𝐶 2
1 + 𝐾 cos 𝜃
𝑃
Qui est l’équation polaire d’une conique de la forme 𝑟(𝜃) = 1+𝑒 cos 𝜃 dont le paramètre
𝑚𝐶 2 𝐴𝑚𝐶 2
𝑃= et l’excentricité 𝑒 = = 𝐴𝑃 où O est l’un des foyers.
𝐾 𝐾
Cette conique peut être selon la valeur de l’excentricité e, une parabole, une hyperbole, une
ellipse ou en particulier un cercle.
𝑑𝑢 2 2(𝐸𝑚 + 𝐾𝑢)
( ) + 𝑢2 =
𝑑𝜃 𝑚𝐶 2
𝑑𝐸𝑚
La conservation de l’énergie mécanique permet d’écrire =0
𝑑𝑡
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Mécanique du point – Partie 2 TAMANI Mohammed
𝑑𝐸𝑚 𝑑𝐸𝑚 𝑑𝜃
=
𝑑𝑡 𝑑𝜃 𝑑𝑡
𝑑𝐸
Si 𝜃̇ = 0 le mouvement est rectiligne, sinon on a : 𝑑𝜃𝑚 = 0
𝑑𝑢 𝑑 2 𝑢 𝑑𝑢 2 𝑑𝐸𝑚 𝑑𝑢
2 ( ) 2 + 2𝑢 ( ) = 2
( +𝐾 )
𝑑𝜃 𝑑𝜃 𝑑𝜃 𝑚𝐶 𝑑𝜃 𝑑𝜃
𝑑𝐸𝑚
Tenant compte de = 0, on a :
𝑑𝜃
𝑑𝑢 𝑑 2 𝑢 𝑑𝑢 2𝐾 𝑑𝑢
2( ) 2 + 2𝑢 ( ) =
𝑑𝜃 𝑑𝜃 𝑑𝜃 𝑚𝐶 2 𝑑𝜃
On trouve finalement :
𝑑2 𝑢 𝐾
2
+𝑢 =
𝑑𝜃 𝑚𝐶 2
On retrouve bien l’équation différentielle établie dans le cas de l’application du principe
fondamentale de la dynamique
𝑃
𝑟(𝜃) =
1 + 𝑒 𝑐𝑜𝑠 𝜃
Dont P est le paramètre et e l’excentricité
Vecteur excentricité
⃗⃗ (𝑀/𝑅)
𝑑𝑉 𝐾
𝑚 = − 2 𝑒⃗𝑟
𝑑𝑡 𝑟
𝑑𝑒⃗𝜃 1 𝑑𝑒⃗𝜃
= −𝜃̇𝑒⃗𝑟 ⟹ 𝑒⃗𝑟 = −
𝑑𝑡 𝜃̇ 𝑑𝑡
⃗⃗ (𝑀/𝑅)
𝑑𝑉 𝐾 𝑑𝑒⃗𝜃 𝐾 𝑑𝑒⃗𝜃
𝑚 = 2 =
𝑑𝑡 𝑟 𝜃̇ 𝑑𝑡 𝐶 𝑑𝑡
Donc on a :
𝑑 𝑚𝐶
(−𝑒⃗𝜃 + ⃗⃗ (𝑀/𝑅)) = 0
𝑉
𝑑𝑡 𝐾
𝑚𝐶
𝑒⃗ = −𝑒⃗𝜃 + ⃗⃗ (𝑀/𝑅)
𝑉
𝐾
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Mécanique du point – Partie 2 TAMANI Mohammed
Le vecteur 𝑒⃗ est donc un vecteur constant au cours du mouvement, appelé vecteur excentricité
𝑚𝐶
𝑒⃗. 𝑒⃗𝜃 = −1 + 𝑟𝜃̇
𝐾
𝑚𝐶 2
𝑒⃗. 𝑒⃗𝜃 = −1 +
𝐾𝑟
Soit encore :
𝑚𝐶 2 /𝐾
𝑟=
1 + 𝑒⃗𝑒⃗𝜃
Établissement de la trajectoire
𝑚𝐶 2 /𝐾
𝑟=
1 + 𝑒 cos(𝜃 − 𝜃0 )
𝜃0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗‖ = ℎ).
La droite (∆) orthogonale à (𝐷) et passant par O coupe celle-ci en L. (𝑑(𝑂, 𝐷) = ‖𝑂𝐿
𝒞 = {𝑀 ∈ 𝒫 ∕ 𝑂𝑀 = 𝑒𝑀𝐻}
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Mécanique du point – Partie 2 TAMANI Mohammed
Un tel ensemble constitue une famille de courbes planes appelées coniques de directrice (𝐷),
de foyer 𝑂 et d’excentricité e.
𝐼 𝐽
𝑀 𝐻
𝑟 𝑃
𝑒𝑟
⃗⃗⃗⃗
𝜃
𝑂 𝑖⃗ 𝑁 𝐿 (∆)
ℎ
(𝐷)
Soit
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐿 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 ̂
𝑖⃗ = 𝑒⃗𝑟 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗‖
𝑟 = ‖𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝜃 = (𝑂𝐿 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗)
, 𝑂𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗‖
‖𝑂𝐿 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗‖
‖𝑂𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑁𝐿
𝑀𝐻 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑂𝑁
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑂𝐿 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗. 𝑖⃗). 𝑖⃗
= ℎ𝑖⃗ − (𝑂𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗. 𝑖⃗)) . 𝑖⃗
= (ℎ − (𝑂𝑀
= (ℎ − 𝑟 cos 𝜃). 𝑖⃗
𝑟 2 = 𝑒 2 (ℎ − 𝑟 cos 𝜃)2
𝜀𝑒ℎ
𝑟=
1 + 𝜀𝑒 cos 𝜃
Si 𝜀 = 1
𝑒ℎ
𝑟1 (𝜃) =
1 + 𝑒 cos 𝜃
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Mécanique du point – Partie 2 TAMANI Mohammed
Si 𝜀 = −1
−𝑒ℎ
𝑟2 (𝜃) =
1 − 𝑒 cos 𝜃
On trouve a priori deux courbes d’équations polaires 𝑟1 (𝜃) et 𝑟2 (𝜃)
Il suffit donc de choisir entre ces deux solutions une seule équation polaire, soit en posant
𝑃 = 𝑒ℎ appelé paramètre de la conique.
𝑃
𝑟(𝜃) =
1 + 𝑒 cos 𝜃
1
Dans le cas où 𝑒 ≥ 1, les valeurs de 𝜃 telles que cos 𝜃𝑚 = ± 𝑒 correspondent aux directions
asymptotiques des courbes correspondantes.
Trajectoire circulaire
𝑚𝐶 2
M
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗‖ = 𝑃 =
𝑒 = 0 La conique est un cercle de rayon 𝑟 = ‖𝑂𝑀 ⃗𝑭⃗
𝐾
0 < 𝑒 < 1 La trajectoire est une ellipse de centre 𝜔 et dont le centre de force 𝑂 occupe l’un
des foyers. Ce type de trajectoires correspond à un état lié.
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Mécanique du point – Partie 2 TAMANI Mohammed
𝑃
Il est obtenu pour 𝜃 = 0 et est situé à une distance 𝑟𝑝 =
1+𝑒
Lorsque le foyer de l’ellipse est occupé par le soleil, le péricentre est appelé périhélie
et l’apocentre c’est l’aphélie.
Lorsque le foyer de l’ellipse est occupé par la terre, le péricentre est appelé périgée et
l’apocentre c’est l’apogée.
𝑋 𝑋2 𝑌2
𝒞 = {𝑀 ( ) ∈ 𝒫 ∕ 2 + 2 = 1}
𝑌 𝑎 𝑏
Une ellipse de centre 𝜔 de foyers 𝑂 et 𝑂′ et dont le demi grand axe est a et le demi petit axe
est b, est définie par l’ensemble de points 𝒞 vérifiant l’équation bifocale :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗‖ + ‖𝑂
𝒞 = {𝑀 ∈ 𝒫 ∕ ‖𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
′ 𝑀‖ = 2𝑎}
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = 𝑎
En particulier lorsque M est en B on a : ‖𝑂𝐵 ⟹ 𝑎2 = 𝑏 2 + 𝑐 2
Donc 𝑐 = √𝑎2 − 𝑏 2
D’après la figure 5 :
𝑟𝑝 = 𝑎 − 𝑐
{𝑟 = 𝑎 + 𝑐
𝑎
𝑝 𝑝 2𝑝
2𝑎 = 𝑟𝑝 + 𝑟𝑎 = + =
1 + 𝑒 1 − 𝑒 1 − 𝑒2
𝑝
𝑎= ⟹ 𝑝 = 𝑎(1 − 𝑒 2 )
1 − 𝑒2
𝑝 𝑝 2𝑝𝑒
2𝑐 = 𝑟𝑎 − 𝑟𝑝 = − =
1 − 𝑒 1 + 𝑒 1 − 𝑒2
𝑝
𝑐= 𝑒 = 𝑎𝑒
1 − 𝑒2
𝑐
𝑒=
𝑎
De ceci on déduit
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Mécanique du point – Partie 2 TAMANI Mohammed
𝑐2 𝑎2 − 𝑐 2 𝑏 2
𝑝 = 𝑎 (1 − ) ⟹ 𝑝 = =
𝑎2 𝑎 𝑎
Paramètres polaires :
𝑏2 𝑐 √𝑎2 − 𝑏 2
𝑝= 𝑒= =
𝑎 𝑎 𝑎
Paramètres cartésiens
𝑝 𝑝 𝑝
𝑎= 𝑏= 𝑐= 𝑒
1 − 𝑒2 √1 − 𝑒 2 1 − 𝑒2
Trajectoire parabolique 𝑌
𝑝
𝑃2 = 𝑎 (− ) ⟹ 𝑎 = −2𝑝
2
L’équation devient donc :
𝑌 2 = −2𝑝𝑋
Trajectoire hyperbolique
𝑒 > 1 la trajectoire est une hyperbole composée de deux branches dont l’une correspond au
mouvement à interaction attractive (branche à concavité vers le centre de force O), et l’autre
au mouvement à interaction répulsive. L’une des deux branches représente l’ensemble de
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Mécanique du point – Partie 2 TAMANI Mohammed
𝑃
𝑟1 (𝜃) =
1 + 𝑒 cos 𝜃
Pour la seconde branche, l’équation polaire est :
−𝑃
𝑟2 (𝜃) =
1 − 𝑒 cos 𝜃
L’hyperbole est l’ensemble des points vérifiant |𝑂𝑀 − 𝑂′ 𝑀| = 2𝑎 et qui représente la
réunion des deux branches.
1
1 + ecos 𝜃 = 0 ⟹ cos 𝜃 = − (𝑒 > 1)
𝑒
𝜋 3𝜋 1
∃𝜃𝑚 ∈ ] , [ / cos 𝜃𝑚 = −
2 2 𝑒
𝜃 = 𝜃𝑚 + 2𝑘𝜋
⟹ { 𝑜𝑢 (𝑘 ∈ ℤ)
𝜃 = −𝜃𝑚 + 2𝑘𝜋
L’ensemble des angles possibles dans ce domaine est : −𝜃𝑚 < 𝜃 < 𝜃𝑚
1 1
1 − ecos 𝜃 = 0 ⟹ cos 𝜃 = ⟹ −cos 𝜃 = cos(𝜋 − 𝜃) = − = cos 𝜃𝑚
𝑒 𝑒
𝜋 − 𝜃 = 𝜃𝑚 + 2𝑘𝜋
⟹ {𝑜𝑢
𝜋 − 𝜃 = −𝜃𝑚 + 2𝑘𝜋
𝜃 = 𝜋−𝜃𝑚 + 2𝑘𝜋
⟹ {𝑜𝑢 (𝑘 ∈ ℤ)
𝜃 = 𝜋+𝜃𝑚 + 2𝑘𝜋
𝑋 𝑋2 𝑌2
𝒞 = {𝑀 ( ) ∈ 𝒫 ∕ 2 − 2 = 1}
𝑌 𝑎 𝑏
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Mécanique du point – Partie 2 TAMANI Mohammed
Les directions asymptotiques sont obtenues lorsque X et Y tendent vers l’infini, c.-à-d.
𝑋2 𝑌2 𝑏
− =0 ⟹𝑌=± 𝑋
𝑎2 𝑏 2 𝑎
La tangente verticale en A, coupe les deux asymptotes en deux points dont l’abscisse est (−𝑎)
et d’ordonnées (±𝑏)
B
Interaction attractive M Interaction répulsive
𝑐
⃗𝑭⃗
𝑏
𝜃
𝑂 𝐴𝑎 𝜔 𝐴′ 𝑂′
𝑐 = 𝑒𝑎
On a d’après la figure 7 :
𝑃
𝑂𝐴 = 𝑟1 (0) = =𝑐−𝑎
1+𝑒
−𝑃
𝑂𝐴′ = 𝑂′ 𝐴 = 𝑟2 (0) = =𝑐+𝑎
1−𝑒
𝑃 𝑃 𝑃(𝑒 + 1 − 𝑒 + 1) 2𝑃
2𝑎 = − = 2
= 2
𝑒−1 𝑒+1 𝑒 −1 𝑒 −1
𝑃
𝑎=
𝑒2 −1
𝑃 𝑃 𝑃(𝑒 + 1 + 𝑒 − 1) 2𝑒𝑃
2𝑐 = + = 2
= 2
𝑒−1 𝑒+1 𝑒 −1 𝑒 −1
𝑒𝑃
𝑐=
𝑒2 − 1
𝑐 = 𝑒𝑎
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Mécanique du point – Partie 2 TAMANI Mohammed
1 𝑎
|cos 𝜃𝑚 | = = ⟹ 𝜔𝐵 = 𝑒𝑎 = 𝑐
𝑒 𝜔𝐵
Donc : 𝑐 2 = 𝑎2 + 𝑏 2
𝑐2 𝑐 2 − 𝑎2 𝑏2
𝑝= (𝑒 2 − 1)𝑎 = ( 2 − 1) 𝑎 = =
𝑎 𝑎 𝑎
Paramètres polaires :
𝑏2 𝑐 √𝑎2 + 𝑏 2
𝑝= 𝑒= =
𝑎 𝑎 𝑎
Paramètres cartésiens
𝑝 𝑝 𝑝𝑒
𝑎= 𝑏= 𝑐=
𝑒2 − 1 √𝑒 2 − 1 𝑒2 − 1
Dans le cas d’une trajectoire parabolique ou hyperbolique, (𝑒 ≥ 1), on parle d’un état libre ou
de diffusion.
L’énergie mécanique d’une particule soumise à une force Newtonienne dans le cas d’un état
lié est :
𝐸𝑚 = 𝐸𝑐 + 𝐸𝑝
1 𝐾 𝑃 1
𝐸𝑚 = 2 𝑚𝑉 2 (𝑀/𝑅) − 𝑟 𝑟 = 1+ecos 𝜃 = 𝑢
𝐾
𝐸𝑝 = − (1 + 𝑒 cos 𝜃)
𝑃
𝑑𝑢 2
𝑉 2 = 𝐶 2 ((𝑑𝜃 ) + 𝑢2 ) (1ère formule de Binet)
1 𝐶2
𝐸𝑐 = 𝑚 2 (𝑒 2 sin2 𝜃 + 𝑒 2 cos 2 𝜃 +2𝑒 cos 𝜃 + 1)
2 𝑃
1 𝐶2 𝑚𝐶 2
𝐸𝐶 = 2 𝑚 𝑃2 (𝑒 2 + 2𝑒 cos 𝜃 + 1) 𝑃= 𝐾
𝐾 2
𝐸𝐶 = (𝑒 + 2𝑒 cos 𝜃 + 1)
2𝑃
𝐾 2
𝐸𝑚 = (𝑒 + 2𝑒 cos 𝜃 + 1 − 2 − 2𝑒 cos 𝜃)
2𝑃
𝐾 2
𝐸𝑚 = (𝑒 − 1)
2𝑃
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Mécanique du point – Partie 2 TAMANI Mohammed
𝐾 𝐾
𝑒 = 0, la trajectoire est un cercle de centre O et de rayon 𝑟0 = 𝑃. 𝐸𝑚 = − =− <0
2𝑃 2𝑟0
𝐾
0 < 𝑒 < 1, la trajectoire est une ellipse dont l’un des foyers est O. − 2𝑃 < 𝐸𝑚 < 0
𝐾 𝐾
𝐸𝑚 = − (1 − 𝑒 2 ) = −
2𝑃 2𝑎
𝑒 = 1, la trajectoire est une parabole de foyer le point O. 𝐸𝑚 = 𝑂.
𝑒 > 1, la trajectoire est une hyperbole dont l’un des foyers est O. 𝐸𝑚 > 0
Conclusion
Lois de Kepler
Les trois lois de Kepler décrivent le mouvement des planètes autour du soleil à partir des
observations expérimentales. Ces lois sont découvertes par Johannes Kepler.
Les trajectoires des centres des planètes sont des ellipses dont le soleil occupe l’un des foyers
Les rayons vecteurs balaient des aires égales pendant des intervalles de temps égaux. C’est la
loi des aires.
La surface balayée par le rayon vecteur joignant la ligne soleil-planète pendant une période de
révolution T est une ellipse de surface S.
𝐶
𝑆= 𝑇
2
𝐶
𝜋𝑎𝑏 = 𝑇
2
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Mécanique du point – Partie 2 TAMANI Mohammed
B
m
b ⃗𝑭⃗
A 𝜃 P
𝑂 ′ 𝜔 𝑂(𝑀)
𝑟𝑝
2 2 2
𝐶2 2
𝜋 𝑎 𝑏 = 𝑇 (𝑏 2 = 𝑝𝑎)
4
2 3
𝐶2 2 𝑚𝐶 2
𝜋 𝑎 𝑝= 𝑇 (𝑝 = )
4 𝐾
𝑚 𝑇2 𝐾
𝜋 2 𝑎3 = ( = 𝐺𝑀)
𝐾 4 𝑚
𝐺𝑀 2
𝑎3 = 𝑇
4𝜋 2
Le cube du demi grand axe de l’ellipse est proportionnel au carré de la période de révolution.
𝐺𝑚𝑀𝑇
𝐹⃗ = − 𝑒⃗𝑟 𝑟 = 𝑅𝑇 + ℎ
𝑟2
h : altitude du satellite.
𝐹⃗ = 𝑚𝑎⃗(𝑆/𝑅)
20
Mécanique du point – Partie 2 TAMANI Mohammed
2
𝐺𝑚𝑀𝑇 𝑚𝑉𝑐1
− = −
𝑟02 𝑟0
𝐺𝑀𝑇 2
= 𝑉𝑐1
𝑟0
𝐺𝑀𝑇
𝑉𝑐1 = √
𝑟0
1 2
𝐺𝑚𝑀𝑇
𝐸𝑚 = 𝑚𝑉𝑐1 −
2 𝑟0
𝐺𝑚𝑀𝑇
𝐸𝑚 = −
2𝑟0
Dans le cas où le rayon de l’orbite est voisin du rayon de la terre, la vitesse de satellisation
correspond à la première vitesse cosmique.
𝐺𝑀𝑇
𝑉𝑐1 = √ 𝑟0 = 𝑅𝑇 + ℎ et ℎ ≪ 𝑅𝑇
𝑅𝑇
La vitesse de libération ou vitesse d’évasion est la vitesse minimale 𝑉𝑐2 pour laquelle l’état de
la planète est libre, l’orbite dans ces conditions est parabolique. Le satellite s’échappe
définitivement de l’attraction gravitationnelle terrestre. L’énergie mécanique correspondante
est nulle. Pour une orbite voisine de la terre on a :
1 2
𝐺𝑚𝑀𝑇
𝐸𝑚 = 𝑚𝑉𝑐2 −
2 𝑅𝑇
2
2𝐺𝑀𝑇
𝑉𝑐2 =
𝑅𝑇
2𝐺𝑀𝑇
𝑉𝑐2 = √ = √2𝑉𝑐1
𝑅𝑇
Pour ne pas perdre un satellite, il est recommandé de l’envoyer depuis la terre et de préférence
de l’équateur avec une vitesse 𝑉0 telle que 𝑉𝑐1 ≤ 𝑉0 < 𝑉𝑐2.
Satellite géostationnaire
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Mécanique du point – Partie 2 TAMANI Mohammed
On appelle satellite géostationnaire un satellite qui reste fixe pour un observateur lié à la terre.
C’est un satellite qui a la même vitesse de rotation que celle de la terre donc la même période
de révolution que fait la terre autour d’elle-même, soit T = 24 h = 86400 s.
La trajectoire d’un satellite géostationnaire est circulaire contenue dans le plan équatorial à
une altitude h de la terre.
𝐺𝑀𝑇 2
(𝑅𝑇 + ℎ)3 = 𝑇
4𝜋 2
3 𝐺𝑀
𝑇
ℎ = √ 2 𝑇 2 − 𝑅𝑇
4𝜋
ℎ ≃ 36000 𝑘𝑚
Satellite géosynchrone
On appelle satellite géosynchrone un satellite qui a la même période de rotation que celle de
la terre, mais n’apparait qu’une seule fois par jour pour un observateur lié à la terre.
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