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La stabilité mécanique résulte de la compensation des forces d'attractions Fa par les forces
centrifuges Fr dues à la rotation des électrons autour du noyau.
L'avantage de ce modèle est qu'il ne fait appel qu'aux lois de la mécanique classique.
I.2.VALIDITE DU MODELE : CALCUL DE L’ENERGIE TOTALE DE
L’ELECTRON:
L’électron étant en mouvement circulaire uniforme possède 3 variables: rayon de l’orbite,
vitesse et énergie totale de l’électron.
2.1. Calcul de l’énergie totale de l’électron
L’électron est soumis à l’action de deux forces :
Ze 2
▪ Force d’attraction : ⃗⃗⃗⃗
Fa = 4πε r2
0
mv2
▪ Force centrifuge : ⃗⃗⃗
Fr = r
⃗⃗⃗𝑎 ‖ = ‖𝐹
L’électron est en équilibre sur la trajectoire circulaire si : ‖𝐹 ⃗⃗⃗𝑟 ‖
Ze2
mv 2 = (I)
4πε0 r
L’énergie totale ET est la somme de l’énergie cinétique (Ec) et l’énergie potentielle (Ep).
𝑍𝑒 2
Energie cinétique : 𝐸𝑐 = 1⁄2 mv 2 = 8𝜋𝜀 𝑟 (II)
0
Energie potentielle : l’énergie nécessaire pour ramener l’électron de l’infini à une distance r
r Ze2
du noyau : Ep = ∫∞ 4πε 2
dr
0r
Ze2
Energie potentielle : Ep = − (III)
4πε0 𝑟
L’énergie totale ET = Ec + Ep est donc donnée par l’expression suivante:
Ze2 Ze2 Ze2
ET = − =−
8πε0 r 4πε0 r 8πε0 r
2.2. Observations:
▪ L’expression établit selon le modèle de RHUDERFORD montre que l’énergie totale
de l’atome varie de façon continue en fonction du rayon r de l’atome. Cela veut dire que r
peut prendre toutes les valeurs possibles non nulles. Toutes les orbites de rayon r sont
permises.
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Module : C111-PARTIE ATOMISTIQUE
Ze2
▪ L’expression de l’énergie ET = − 8πε ; montre que l’énergie est une fonction
0r
continue et décroissante en fonction de r ; par conséquent l’électron finit par tomber sur le
noyau.
▪ L’expression ET est valable pour tout atome et en particulier pour l’atome
d’Hydrogène 1H (Z=1) ; or le spectre d’émission expérimental de l’atome d’hydrogène est un
spectre à raies (spectre discontinue).
2.3. Conclusion :
Le modèle planétaire proposé par RHUDERFORD pour l’atome est en désaccord avec la
réalité expérimentale.
II. MODELE DE L’ATOME DE BOHR
Le modèle de Bohr suppose aussi que le système (proton, électron) obéit aux lois de la
mécanique classique et impose deux postulats à l’électron.
II.1. POSTULATS DE BOHR:
1er postulat : L’électron en mouvement autour du proton dans l’atome d’hydrogène ne peut
avoir comme trajectoires que certaines orbites répondant à une relation de quantification du
moment cinétique: mvr = n (h /2 ) avec h: constante de Planck et n : nombre entier non nul
2ème postulat : Ces orbites sont stables, l’électron ne perd pas d’énergie.
II.2. CALCUL DU RAYON DE L’ORBITE DE L’ELECTRON :
En mécanique classique ; l’électron est en équilibre sur sa trajectoire: ⃗⃗⃗𝑎 ‖ = ‖𝐹
‖𝐹 ⃗⃗⃗𝑟 ‖
𝑍𝑒 2 𝑍𝑒 2
𝐸𝑐 = 1⁄2 𝑚𝑣 2 = 8𝜋𝜀 𝑚𝑣 2 = 4𝜋𝜀 (1)
0𝑟 0𝑟
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𝑚𝑒 4
Avec : 𝑅𝐻 = 8ℎ3 𝑐𝜀 2 = constante de Rydberg = 1.097x107 m-1
0
1 1 1
La formule de RITZ : = 𝑅𝐻 (𝑛2 − 𝑝2) permet donc de calculer la longueur d'onde
correspondant aux différentes raies du spectre d’émission d’Hydrogène. Chaque raie du
spectre correspond à une transition p → n.
V.2. DIFFERENTES SERIES COMPOSANT LE SPECTRE D’EMISSION DE
L’ATOME D’HYDROGENE
Le spectre d’émission d’Hydrogène comporte plusieurs séries selon la valeur de n ; on
distingue:
▪ Série Lyman : n = 1 et p>1 (p = 2,3…,∞) domaine UV
▪ Série Balmer : n = 2 et p>2 (p = 3,4…,∞) domaine visible
▪ Série Paschen : n = 3 et p>3 (p = 4,5…,∞) domaine IR
▪ Série Brachett : n = 4 et p>4 (p = 5,6…,∞) domaine IR
▪ Série Pfund : n = 5 et p>5 (p = 6,7…,∞) domaine IR
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Le domaine de longueur d’onde d’une série est définit par ses raies limites ; qui sont la 1ère et
la dernière raie d’une série.
Exemple : Série Lyman : n = 1 et p>1
1 raie apparait à 2 → 1 = 122 nm
ère
Dernière raie apparait à → 1 = 91 nm.
Donc le domaine de longueur d’onde de la série de lyman est [122-91] nm.
V.3. IDENTIFICATION DES TRANSITIONS OBSERVEES SUR LE SPECTRE
D’EMISSION DE L’HYDGROGENE
Les raies observées sur cette partie du spectre d’émission de l’atome d’Hydrogène
apparaissent au domaine du visible [400-800] nm ; il s’agit donc de la série de BALMER
correspond aux transitions d’émission de p2 vers n=2.
1 2 3 4
Les raies correspondent aux transitions sont regroupées dans le tableau ci-dessous :
Raie 1 Raie 2 Raie 3 Raie 4
(nm) 656 486 434 410
Nature de transition 3→2 4→2 5→2 6→2
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