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Institut des Métiers du Sport

Cours de Biomécanique

2022-2023 Pr. Youness TABOZ


Introduction

La biomécanique est une science interdisciplinaire qui étudie les concepts de la mécanique appliqués aux sciences du
vivant. Elle évolue à la frontière entre la biologie et la mécanique en s’appropriant les connaissances d’un grand nombre
d’autres disciplines scientifiques

L’une d’entre elles est la biomécanique du sport et de l’exercice qui a pour but d’étudier principalement le
mouvement du corps humain et son interaction avec le milieu dans lequel il évolue

Les applications de la biomécanique se développent et s’élargissent constamment, car pratiquement toute l’activité
humaine est liée à l’interaction mécanique entre le corps et le milieu dans lequel il évolue
Quel est l’intérêt de la biomécanique pour le sport ?

La description du mouvement et les causes de ce mouvement à l’aide de principes physiques et mécaniques


aide à quantifier des paramètres caractérisant le geste sportif

Ces paramètres sont ensuite utiles tant pour optimiser la performance que pour diminuer le risque lésionnel.

La biomécanique aide le préparateur et l’entraineur à comprendre les causes et les effets d’un mouvement

Cela peut donc lui permettre d’adapter des techniques spécifiquement à son athlète, comprendre les qualités et
les défauts de son athlète ou d’autres athlètes afin de s’en inspirer judicieusement
Quel est l’intérêt de la biomécanique pour le sport ?

La biomécanique du sport est la science qui peut être décomposée en 2 parties :

 la cinématique qui s’intéresse à décrire le mouvement (déplacement, vitesse,


accélération)

 la cinétique qui s’intéresse à décrire les forces qui créent ou qui résultent du
mouvement des corps
Histoire et développement de la biomécanique

Les traces de la biomécanique se retrouvent dans des papyrus égyptiens


datés de 1700-1600 av. J.-C.,

Ces connaissances devaient certainement être nécessaires aux techniques


d’embaumement

Aux environs du 4ème siècle avant notre ère, Hippocrate (460-377 av. J.-C.)
fonde la médecine moderne, néanmoins l’interdiction de la dissection du
corps humain limite les connaissances anatomiques et physiologiques.
Cependant, Hippocrate se base sur la logique et la réflexion pour soigner
les maladies et les blessures articulaires
Histoire et développement de la biomécanique

Dans le courant du 2ème siècle, Claude Galien (130-201 ou 216), médecin de l’empereur
romain, a contourné l’interdiction de dissection du corps humain en étudiant l’anatomie
animale jusqu’aux dissections humaines faites par le médecin flamand Andreas
Vesalius (1514-1564) qui révolutionnera l’anatomie et l’étude du corps humain

Leonard de Vinci (1452-1519) qui fut l’un des premiers à disséquer des êtres humains
en faisant de nombreuses descriptions anatomiques des os, des articulations et des
muscles. Il réalise les premières descriptions approfondies de la mécanique des
mouvements humains dans les différents plans de l’espace (Figure 2)

Il souligne d’ailleurs que "la science de la mécanique est très utile en comparaison à
toutes les autres sciences, et qu’il se peut que tous les organismes vivants ayant la
possibilité de se mouvoir soient régis selon ses lois" Figure 2: Étude des mouvements du
bras et de l'avant-bras
Histoire et développement de la biomécanique

La mécanique devient une science à part entière grâce à Galilée (1564-1642), qui s’est intéressé à la
mécanique et aux mouvements. Il étudie la médecine, la physique et la mécanique, il confirme plusieurs
théorèmes expérimentations et analyses sur la mécanique des systèmes vivants

L’un des premiers essais d’analyse scientifique du mouvement d’organismes vivants (la locomotion) dans
l’espace est de Giovanni Alfonso Borelli (1608– 1679). Il s’est appuyé sur la théorie de la mécanique de
Galilée. Il a comparé la locomotion de l’homme avec le mouvement d’une petite barque et de son rameur et
constate les similitudes entre l’appui du pied sur le sol et l’appui de la pelle de la rame dans l’eau.
Histoire et développement de la biomécanique

Borelli a étudié la locomotion sur terre, dans l’eau et dans l’air avec la marche des animaux, la nage des
poissons et le vol des oiseaux

Les premières recherches expérimentales de la locomotion humaine sont réalisées à Göttingen par les frères
Wilhelm and Eduard Weber en 1836
Ils établissent que le centre de masse du corps en position debout se situe à environ 56.7 % de la hauteur du
corps, mesuré à partir du sol.

Lors de la marche, ils mesurent la longueur et la fréquence des pas à différentes vitesses. Ils constatent que :

- Le centre de gravité du corps s’abaisse avec l’augmentation de la vitesse de la marche.


- Le temps du double appui (lorsque les deux pieds sont en appui au sol) diminue avec l’augmentation de la
vitesse de la marche
Histoire et développement de la biomécanique

L’intérêt de la recherche sur la locomotion humaine s’accroît lorsqu’Eadweard Muybridge (1830-1904)


réalise les premières photographies successives d’un mouvement dans l’espace

A l’époque, une polémique existait quant à savoir si lors d’un galop, les quatre
pattes du cheval pouvaient être en l’air simultanément

En 1878, Muybridge dispose 12 appareils photographiques sur une ligne. Un


cheval au galop s’élance et déclenche chaque appareil en passant devant lui

Cette première suite de photographies prouve qu’il existe une phase où les 4
pattes du cheval sont en l’air simultanément
Histoire et développement de la biomécanique

Au début du 20ème siècle Rudolf Fick publie un Manuel d’anatomie et mécanique des articulations, qui détaille
précisément chaque muscle et articulation

A cette époque, les travaux de Jules Amar (1879-1935) prennent une importance significative en liant les théories du
mouvement articulaire à la physiologie humaine pour la rééducation de patients amputés qui nécessitent des prothèses

De ce fait, l’attention de nombreux chercheurs (e.g., Mommsen (1918), Shede (1918), Bloch (1919), Schmetz
(1921), Verth (192 7), etc.) s’est portée sur l’étude du mouvement et la réalisation de prothèses

Entre 1938 et 1943, différentes expérimentations scientifiques menées par le scientifique américain Elftman se sont
déroulées dans une université colombienne. Il étudiait la répartition des masses au niveau des pieds, la fonction des
bras pendant la marche, les rotations du corps, les forces de réaction du sol pendant la marche, etc.

Cependant vers la fin du 20ème siècle, les sciences d'analyse du mouvement se développeront d’une manière
très poussée surtout avec l’avancée technologique
Domaine d’applications

Ergonomie
Domaine d’applications

Conception d’équipements sportifs Conception de prothèses et d’orthèses


Domaine d’applications

Robotique
Domaine d’applications
Domaine d’applications

Amélioration de la performance sportive Etude de la locomotion


Introduction

Exemple concret : étude du saut en longueur


I. Forces et moments de forces
Forces et moments de forces

La notion de force

Une force est le résultat d’une action exercée par un émetteur sur un récepteur. Une force peut mettre en
mouvement un objet, modifier son mouvement ou encore déformer l’objet. On représente une force par un vecteur
(une flèche) qui donne sa direction, son sens et son intensité (sa valeur)
Forces et moments de forces

La notion de force

Une force est une action mécanique exercée par un corps qui agit appeler
« acteur » sur un autre corps qui subit cette action appelé « receveur »

Acteur : fait l’action (agit)

Receveur : reçoit l’action (subit)


Forces et moments de forces

(3)
Les effets d’une force:
• mettre un corps en mouvement (1)
• modifier le mouvement d ’un corps, ou un état d’équilibre (2 et 3)
• déformer un corps (5)
• Empêcher le mouvement d’un corps (4)

Liée à l’analyse dynamique (analyse des causes du mouvement)

(5) (4) (2) (1)


Forces et moments de forces

La notion de force

Représentation mathématique

• Exprimée sous forme vectorielle F F


• direction
• sens
• norme = intensité
• point d ’application
• Unité : le Newton 
• Notation de la force : FA / B

21
Caractéristiques , représentation et mesure d’une force

Représentation:
Un garçon soulève son cartable verticalement vers le haut en lui appliquant une
force d’intensité 15N. Pour schématiser le soulèvement il suffit de tracer un
segment fléché appelle vecteur force noté F comme l’indique la figure

Caractéristiques de F
1. le point d’application.(lieu où la force est appliquée):A
2. la direction (ligne ou droite d’action):Verticale
3. Le sens (ou orientation):Vers le haut « Ascendant »
4. L’intensité (ou norme ou module ou valeur). F=15N

Mesure: Une force est mesurée à l’aide du dynamomètre


Nature des forces

1. Forces à distance
• Force électrostatique: créée par les électrons en mouvement

Loi de Coulomb

Avec (Ke= 9. 109 N.m2/C2)


Nature des forces

1. Forces à distance
• Force magnétique F (écran de TV, aimant sur métal)

La zone autour d'un aimant dans laquelle agissent les forces


magnétiques, c'est-à-dire là où l'aimant attire ou repousse d'autres
objets aimantés, est appelée champ magnétique.

Les scientifiques représentent le champ magnétique par des lignes


appelées lignes de champ magnétique
Nature des forces

1. Forces à distance

• Force de gravitation (Le poids) P : attraction de tt objet sur un autre

La Terre exerce une force d’attraction sur tout corps placé à son voisinage : c’est
la loi de l’attraction universelle. Cette force d’attraction est encore appelée poids
(ou force de pesanteur)

Attraction terrestre (ou POIDS)


(force de la terre sur les objets)
25
Nature des forces
1. Forces à distance
Force de gravitation : attraction de tout objet sur un autre

Différence entre poids et masse

Le poids d’un objet ou force de pesanteur est la force d’attraction que la Terre exerce sur lui. Il s’exprime en Newton
(symbole : N). La masse d’un objet est la quantité de matière que contient l’objet. Elle s’exprime en kg et se mesure à
l’aide d’une balance

Le poids d’un objet est proportionnel à sa masse selon l’équation :


Nature des forces

Différence entre poids et masse

g est la constante de gravité et vaut environ 9,81N/kg sur Terre

Mais g varie en fait légèrement en fonction du lieu, de l’altitude sur Terre

Sur la lune, g a une valeur de 1,65 N/kg (les hommes pèsent alors environ 6 fois moins que sur Terre), les
astronautes semblent très légers quand ils s’y déplacent

Attention : leur masse reste identique


Nature des forces
Différence entre poids et masse

-Vertical, vers le bas



Poids : -Norme : PS = P = ms*g

(ms = masse du système)

PS -Point d’application: centre de gravité G du système S

G

P
Nature des forces
2. forces de contact
• Tension du fil ou ressort sur un objet
 
T P
fil


T
 
P
P
Nature des forces
2. forces de contact


T 
• Tension du ressort sur un objet T
C’est la force exercée par un ressort déformé sur
le corps auquel il est attaché
Nature des forces

 2. forces de contact
• Réaction R (appui sur un support)
C’est la force exercée par un support sur un corps posé sur ce support et qui l’empêche de tomber.



R

R
Saut en hauteur
31
Nature des forces
2. forces de contact

• Frottement
C’est la force exercée par une surface rugueuse sur un corps au cours de son déplacement

32
Nature des forces

2. forces de contact

• Poussée d’Archimède
Nature des forces

Définition de l’interface

 L’interface est une surface de contact entre deux milieux différents

 La création d'une interface entre deux milieux est toujours accompagnée d'une consommation d'énergie

 Cette énergie de surface est égale à l'aire de la surface multipliée par une quantité appelée tension de surface ou
encore tension superficielle

 On note l'énergie de surface :


Nature des forces

Exemple d’interfaces
Nature des forces

Certains phénomènes concernant les liquides ne peuvent être correctement compris si l’on ne tient
compte que de la seule force de pesanteur

Exemple
Certains insectes sont capables de marcher sur l’eau, alors
que leur densité est supérieure à celle de l’eau ; d’après le
principe d’Archimède, ils devraient donc couler !
Nature des forces

Comment expliquer ces phénomènes ?????


Nature des forces

Interface Liquide - Solide


 Tout corps plongé dans un fluide liquide subit de la part du fluide une force verticale, dirigée vers le haut.
En grandeur, la poussée d’Archimède est égale au poids du volume de liquide déplacé
MApp

Mréelle

V, s
 Reliée à une balance hydrostatique, un corps
plongé dans le fluide aura une masse apparente plus
V, s petite que sa masse réelle.
Nature des forces

Interface Liquide - Solide

m

V,m [g/cm³]

V [kg/m³] (unités MKS)

V, s
ur Si le solide coule (  sol   fluide)
F res
Nature des forces

Tension superficielle

 Ces exemples mettent en évidence l’existence d’une force (f) existant à la surface d’un liquide. La
surface liquide a donc des propriétés propres, différentes de celles du reste du liquide

 Forces de tension superficielle : résultante verticale non nulle qui


équilibre le poids de l’objet

ur
F

r
G
Nature des forces
Tension superficielle
Bilan ou inventaire des forces

Faire l’inventaire ou le bilan des forces agissant sur un objet revient à dresser la liste de toutes les forces auxquelles cet
objet est soumis

Pour tracer cet inventaire , on doit:


• Indiquer le système étudié
• Citer les forces exercées sur ce système
• Préciser les caractéristiques des forces et les représenter à une échelle choisie
Bilan ou inventaire des forces

Exemple: Tracer le bilan des forces exercées sur une boule accrochée à un ressort qui se repose sur
un plan incliné et préciser les caractéristiques des forces

1. Le système étudié: La boule


2. Les forces exercées sur la boule:
- Le poids de la boule P
- La tension du ressort T

- La réaction normale R
Bilan ou inventaire des forces

  
P T R
B A
Point d’application Centre de gravité G Contact ressort-boule Contact boule-plan
verticale Suivant le ressort Perpendiculaire au plan
Direction (fait α◦ avec horizontal)
Descendant B vers C Vers le haut
sens
Intensité P=mxg (N) T(N) R(N)
Forces et moments de forces
Le bilan des forces

• Définir le système considéré


• Classer les forces externes et internes :

Forces externes : proviennent des corps étrangers à S


Forces internes : interactions de tous les corps de S, assurent
la cohésion du système

 Système S : Joueur
P Force externe : Poids
Forces internes : forces musculaires
Forces et moments de forces
Exemples de bilans de forces externes

• Système S = bloc poussé :


– P : Poids
R – R : réaction du sol
F – f : frottement
f
– F : poussée

P
• Système S = un nageur :
Pa
Fr : Forces résistives Fp G FR
Fp : Forces propulsives
Ga
Pa= Pousée d’Archimède
P = Poids P
Forces et moments de forces

Exemples de bilans de forces externes


Forces et moments de forces
Le curling
Quelles sont les forces s'exerçant sur le palet au repos, puis lorsqu'il est en mouvement?
Représenter ces forces sur la photo

1) Palet au repos : il est immobile donc il est soumis à des


forces qui se compensent:
- la réaction de la glace sur le palet
- son poids P
Forces et moments de forces
Le curling
2) palet en mouvement Palet lancé :
il glisse d’un mouvement rectiligne. Sa vitesse diminue et il s’arrête au bout d’un parcourt plus ou
moins long. Une force supplémentaire s’exerce au cours du mouvement : la force de frottement
exercée par la glace sur le palet, dont l’effet se manifeste par la diminution de sa vitesse

Comment aller plus loin ? Les joueurs balaient la glace devant le palet pour réduire les forces de frottements qui lui
permet d’aller plus loin. Si on pouvait faire totalement disparaître les forces de frottements, le palet aurait un
mouvement rectiligne uniforme (trajectoire une droite et la vitesse constante)

Sens du mouvement
Forces et moments de forces

Equilibre d’un corps

On dit d’un objet qu’il est en équilibre stable quand il ne bouge pas au repos

Il est alors soumis à deux forces : la force de pesanteur et la réaction du support

C’est ce qui est présenté sur le schéma suivant (exemple d’une bille au repos sur le sol)
Forces et moments de forces
Equilibre d’un corps

Un solide soumis à plusieurs forces 𝑭𝟏, 𝑭𝟐 ,𝑭𝟑…… 𝑭𝒏 ,est en équilibre, lorsque la somme vectorielle des
ces forces est nulle.:

𝑭𝟏+ 𝑭𝟐 +𝑭𝟑+……+ 𝑭𝒏 = 𝟎

Un solide soumis à deux forces 𝑭𝟏 et 𝑭𝟐 est en équilibre si ces deux forces ont :

- la même direction
- la même intensité
- deux sens opposés

On peut alors écrire : 𝑭𝟏= - 𝑭𝟐 ou 𝑭𝟏+ 𝑭𝟐 = 𝟎 et F1=F 2


Forces et moments de forces
Equilibre d’un corps
Forces et moments de forces
Equilibre d’un corps

Vérification expérimentale
Une plaque de polystyrène est en équilibre entre deux fils tendus par deux dynamomètres. Ces deux
dynamomètres indiquent la même intensité et que les fils ont le même support
Forces et moments de forces

Le moment d’une force


On appelle moment d’une force par rapport à un point O, la capacité de la force à mettre en mouvement un corps
susceptible de tourner autour de ce point
Le moment de la force est noté Mo. Ce moment est proportionnel à l’intensité F de la force et à la distance
(appelée « bras de levier ») qui sépare le point d’application de la force du point O
Forces et moments de forces

Théorème des moments

Un solide est immobile autour d’un axe si la somme des moments des
forces qui visent à faire tourner ce solide dans un sens est égale à la
somme des moments qui visent à le faire tourner dans l’autre sens

Prenons l’exemple de la grue ci-dessous, à laquelle est fixée en B une


masse M et en A une masse Mc (c’est la masse du contrepoids)

Le moment du poids de la charge M par rapport à O s’exprime ainsi :

Mo = P x OB = M x g x OB (car P = M X g)
Forces et moments de forces

Théorème des moments

Si M et OB sont connus, on peut donc calculer le moment du poids de la charge M (il s’exprimera en N.m)

La grue restera en équilibre si le moment du poids de la charge M par rapport à O est égal au moment du poids
de la charge Mc par rapport à O, ce qui s’écrit :
Forces et moments de forces

Cas d’application
Forces et moments de forces

Quelle est la valeur de C pour réaliser l'équilibre ?


Écrivons la loi du levier donnant l'égalité des moments d'un côté et
de l'autre du point de suspension (ou du pivot).
a, b, c et d (cm)
A, B, C et D (N)
Forces et moments de forces

Principe de la balançoire

Le cas de la balançoire est similaire à celui de la grue précédente. On peut donc appliquer à la balançoire le
théorème des moments

Exercice d’application

Calculez le moment du poids de chaque enfant par rapport à O et appliquez le théorème des moments pour voir
si la balançoire est en équilibre

X: m1= 10 Kg d= 0,40 m

Y: m2=20 kg d= 0,20 m

Z: m3= 20 kg d= 0,50 m
Forces et moments de forces

Principe de la balançoire

Solution

M(F1) = M1 x (d1+ d2)x g


Application numérique (A.N.) : M(F1) = 10 x (0,40+0,20) x 9,81 = 58,86 N.m

M(F2) = M2 x d2 x g
Application numérique (A.N.) : M(F2) = 20 x 0,20 x 9,81 = 39,24 N.m

M(F3) = M3 x d3 x g Application numérique (A.N.) : M(F3) = 20 x 0,50 x 9,81 = 98,10 N.m

La balance sera en équilibre si M(F1) + M(F2) = M(F3)


Pour cet exemple, on a : 58,86 + 39,24 = 98,10 N.m

Conclusion : La balance est en équilibre


Forces et moments de forces

Sens de rotation
En physique, pour indiquer le sens de rotation d’un corps, on utilise le sens trigonométrique (encore
appelé sens géométrique).

Le sens trigonométrique positif correspond au sens de rotation contraire à celui des aiguilles d’une montre. Le sens
trigonométrique négatif correspond au sens de rotation identique à celui des aiguilles d’une montre.
Forces et moments de forces

Expérience d’introduction
Un disque peut tourner librement autour d’un axe horizontal passant par son centre. On peut accrocher
des masses à différents points du disque

Ajoutons les vecteurs force des poids sur toutes les figures (échelle 1 cm ˆ=100 N).

Situation 1 : Accrochons deux masses de 200g, m1 et m2, telles que leurs


points d’application se trouvent horizontalement alignés avec l’axe de
rotation et qu’ils se trouvent à distance égale de cet axe

On constate : lorsqu’on lâche le disque, il reste au repos. Il est en équilibre de rotation.

les masses exercent deux forces égales sur le disque (leurs poids P⃗1 et P⃗2 : ils ont même
norme, même sens et même direction). Le disque est en équilibre de rotation.
Forces et moments de forces

Situation 2 : Déplaçons m2 vers la droite (par rapport sa position initiale)

On constate : lorsqu’on lâche le disque, il commence à tourner dans le sens négatif (-).

ce sont les mêmes forces qui s’exercent sur le disque. Mais comme le
disque n’est plus en équilibre de rotation (il commence à tourner),
c’est la distance des forces à l’axe de rotation qui doit jouer un rôle
Forces et moments de forces

Situation 3 : Maintenant, déplaçons m2 vers la gauche (par rapport sa position initiale)

On constate : lorsqu’on lâche le disque, il commence à tourner dans le sens positif (+)

ce sont les mêmes forces qui s’exercent sur le disque. Mais comme le disque n’est plus
en équilibre de rotation (il commence à tourner), c’est la distance des forces à l’axe de
rotation qui doit jouer un rôle
Forces et moments de forces

Situation 4 : Maintenant, déplaçons m2 verticalement vers le bas (par rapport sa position initiale)

la distance de l’origine du poids de m2 à l’axe de rotation est plus grande que


dans la situation 1. Pourtant, le solide reste toujours en équilibre. Ce n’est
donc pas la distance entre l’origine des forces et l’axe de rotation qu’il faut
considérer ! Cependant, la distance entre la ligne d’action des deux forces à
l’axe de rotation est la même ! Et en effet, c’est cette distance qu’il faut
considérer en analysant l’effet de rotation d’une force sur un corps ! Cette
distance portera le nom de «bras de levier».

On constate : lorsqu’on lâche le disque, il ne tourne pas. Il est en équilibre de rotation.


Forces et moments de forces

Situation 5 : Finalement, plaçons une masse m′ 2 = 300 g à l’endroit initial de m2

la distance des lignes d’action des deux poids à l’axe de rotation est
la même. Cependant, la norme des forces n’est pas identique. La
norme d’une force appliquée sur un objet a donc une influence sur la
rotation de l’objet autour d’un axe

On constate : lorsqu’on lâche le disque, il tourne dans le sens négatif (-).


Forces et moments de forces

Le bras de levier
Forces et moments de forces

Le bras de levier

Signe d’un moment de rotation

Si une force fait tourner un objet dans le sens trigonométrique


positif, son moment est un moment positif : M∆(F⃗ ) = F · a

Si une force fait tourner un objet dans le sens trigonométrique


négatif, son moment est un moment négatif : M∆(F⃗ ) = −F · a

Dans l’exemple de la figure :


M∆(F⃗1) = −F1 · a1 (moment négatif)
M∆(F⃗2) = F2 · a2 (moment positif)
Forces et moments de forces

Equilibre d’un solide en rotation

Si la somme des moments de toutes les forces qui s’appliquent à un solide au repos est
positive, le solide va commencer à tourner dans le sens positif

Si la somme des moments de toutes les forces qui s’appliquent à un solide au repos est négative,
le solide va commencer à tourner dans le sens négatif
Forces et moments de forces
Equilibre d’un solide en rotation

Il s’en suit la «loi d’équilibre pour un corps en rotation»

Un solide qui peut tourner autour d’un axe est en


équilibre de rotation si et seulement si la somme des
moments de toutes les forces qui s’appliquent au
solide vaut nulle

Dans l’exemple de la figure

Le solide est en équilibre de rotation !


Forces et moments de forces

Force appliquée à une distance perpendiculaire de l’axe de rotation

Le mouvement de rotation est donc modulé par:


• la grandeur de la force appliquée
• la longueur du bras de levier
Forces et moments de forces

Force appliquée à une distance perpendiculaire de l’axe de rotation


Le mouvement de rotation est donc modulé par:
• la grandeur de la force appliquée
• la longueur du bras de levier
Forces et moments de forces

Quelle est la force développée par le biceps?


Forces et moments de forces

Quelle est la force développée par le biceps?


Forces et moments de forces

Soulever une charge par une brouette


Forces et moments de forces

Application

Un jardinier exerce une force de 500 N pour transporter une charge totale de 1500 N

1. Isolez l’objet sur lequel on effectue l’inventaire des moments


2. Dressez l’inventaire des forces qui s’exercent sur le système étudié
3. Identifier l’axe de rotation
4. Déterminez le bras de levier de chacune des forces
5. Calculez le moment de chaque force par rapport à l’axe de rotation
Forces et moments de forces

Application
1. Le système étudié est la brouette et son chargement.
2. Les trois forces qui s’exercent sur le système étudié sont:
– la force F exercée par le jardinier sur la brouette et son chargement;
– la force R exercée par le sol sur la brouette et son chargement;
– le poids P de la brouette et son chargement.

3. L’axe de rotation ∆ est l’axe de rotation de la roue de la brouette.


4. Le bras de levier de la force F exercée par le jardinier sur le système est dF = 1,05 m (035 + 0,70).
. Le bras de levier de la force R exercée par le sol sur le système est nul dR = 0 m
. Le bras de levier du poids P du système est dP = 0,35 m.

5. Moment de la force F: ∆(F) = F × d ; ∆(F) = 500 × 1,05 = 525 Nm


Moment de la force R: ∆(R) = R × d ; ∆(R) = R × 0 = 0 Nm
Moment du poids P: ∆(P) = P × d ; ∆(P) = 1500 × 0,35 = 525 Nm
On peut remarquer que le moment du poids P est le même que le moment de la force F du jardinier, mais que
la force F fait tourner la brouette autour de son axe de rotation dans un sens alors que le poids fait tourner
la brouette autour de son axe de rotation en sens inverse
Forces et moments de forces

Vecteurs et forces

Toute force peut être représentée par un vecteur dont les 4 caractéristiques sont :
• Point d’application : point où l’action s’exerce sur le corps
• Direction : droite selon laquelle l’action s’exerce
• Sens : sens selon lequel l’action s’exerce
• Intensité : la valeur de la force en Newton (N)
Forces et moments de forces

Forces et vecteurs

On sait que la force est une quantité vectorielle, or une quantité vectorielle est une quantité dirigée,
c'est-à-dire pas complètement déterminée par une valeur numérique

On définit une quantité vectorielle à l'aide de sa grandeur, sa direction et son sens

La direction d'une force est donnée par l'angle que fait sa ligne d'action (ou une droite parallèle à
celle-ci) avec un axe de référence connu

En général, on donne l'angle formé par rapport à l'axe des x positif en mesurant l'angle dans le sens
anti horaire
Forces et moments de forces

Forces et vecteurs
Forces et moments de forces

Forces et vecteurs

Définitions usuelles

Vecteurs colinéaires:
Des vecteurs sont colinéaires s'ils possèdent la même ligne d'action

Vecteurs coplanaires:
Des vecteurs sont coplanaires s'ils sont dans le même plan.
Deux vecteurs non colinéaires sont toujours
coplanaires car ils forment un plan entre eux
Forces et moments de forces

Forces et vecteurs

Vecteurs concourants:
Des vecteurs sont concourants si leurs lignes d'action
passent par un point unique

Vecteurs non-concourants:
Des vecteurs sont non-concourants si leurs lignes
d'action ne passent pas toutes par un point unique
Forces et moments de forces

Forces et vecteurs

Vecteur résultant

Ou résultante, c'est le vecteur unique capable de remplacer un système de vecteurs donnés pour
produire le même effet. Les vecteurs peuvent être concourants ou non.
Lorsque l'on calcule une résultante on doit donner toutes ses caractéristiques comme tout autre
vecteur: sa grandeur, son sens, sa direction.

Vecteur équilibrant

Ou équilibrante, c'est un vecteur unique qui permet d'équilibrer un système de vecteurs.


L'équilibrante est en fait l'inverse de la résultante:
Forces et moments de forces

Détermination géométrique et algébrique de la résultante de plusieurs forces

• soit translater les vecteurs tel que l’origine du deuxième vecteur soit placée à l’extrémité du premier (ou
inversement). Si on relie l’origine du premier vecteur à l’extrémité du deuxième vecteur, on obtient la résultante :
Forces et moments de forces

Détermination géométrique et algébrique de la résultante de plusieurs forces

• soit dresser le parallélogramme des forces : C’est le parallélogramme qui a comme côtés les deux
forces à additionner. La résultante correspond à la diagonale.
Forces et moments de forces

Détermination géométrique et algébrique de la résultante de plusieurs forces

Intensité de la résultante …Attention !

Addition de deux forces de même direction et même sens

Si les deux forces F1 et F ont même sens et même direction, alors l’intensité (la norme, la longueur) de la
résultante ∑ F est égale à la somme des intensités (normes) des forces composantes :
Forces et moments de forces

Détermination géométrique et algébrique de la résultante de plusieurs forces

Intensité de la résultante …Attention !

Addition de deux forces opposées

Si les deux forces F1 et F2 ont des directions parallèles, mais des sens opposés, alors l’intensité de la résultante
Σ⃗F est égale à la valeur absolue de la différence des intensités des forces composantes :
Forces et moments de forces

Détermination géométrique et algébrique de la résultante de plusieurs forces

Si les deux composantes ont des directions perpendiculaires, on peut facilement calculer leurs normes
(intensités) si on connaît la norme (intensité) F et l’angle α qu’elle fait avec l’horizontale

Dans ce cas, on peut facilement calculer l’intensité de la résultante en se servant du théorème de Pythagore
Forces et moments de forces

Fonctions trigonométriques
Forces et moments de forces

Quelles sont les valeurs des forces appliquées en B et en G pour


maintenir ce système dans cette position?
Forces et moments de forces
Forces et moments de forces

Détermination géométrique et algébrique de la résultante de plusieurs forces


Forces et moments de forces

Détermination géométrique et algébrique de la résultante de plusieurs forces


Forces et moments de forces

Détermination géométrique et algébrique de la résultante de plusieurs forces

Rx

Ry
Forces et moments de forces

Détermination géométrique et algébrique de la résultante de plusieurs forces


Forces et moments de forces

Détermination géométrique et algébrique de la résultante de plusieurs forces


Forces et moments de forces

Détermination géométrique et algébrique de la résultante de plusieurs forces


Forces et moments de forces

Détermination géométrique et algébrique de la résultante de plusieurs forces


Forces et moments de forces

Détermination géométrique et algébrique de la résultante de plusieurs forces

On veut déterminer géométriquement et algébriquement la résultante des trois forces appliquées sur un objet
indéformable de centre de gravité G.

On prendra : F1= 5N F2= 2N F3= 4N et α = 30 °


Forces et moments de forces

1. translater les forces (les vecteurs) de telle sorte que leur point d'application coïncident avec le centre gravité
Forces et moments de forces

2. Choisir deux axes perpendiculaires entre eux selon des directions judicieusement choisies (axes X et axe Y)
Forces et moments de forces

3. Décomposer les forces présentes selon ces deux directions et déterminer l'intensité des composantes obtenues
Forces et moments de forces

4. Additionner vectoriellement les composantes en considérant chaque direction séparément et


déterminer l'intensité des résultantes obtenues

F4y= F1y - F3y = 2,5-4 = 1,5 N


Forces et moments de forces

5. additionner vectoriellement les résultantes obtenues et déterminer l'intensité finale


Forces et moments de forces

Les moments (ou couple) de force créent les mouvements de rotation

Notion importante car dans le corps humain, tous les segments sont en
rotation autour du centre articulaire

Leviers du corps humain


Les leviers
Les leviers
Les leviers

Exemple: Levier inter-appui

Bob n’arrive pas à soulever le poids. Que pourrait-il faire ?


A. Demander de l’aide pour appliquer une plus grande force ? Vers quelle direction ?
B. Utiliser un plus petit levier ?
C. Déplacer le pivot plus près de la boîte ?
D. Combiner plusieurs idées ? Lesquelles ?
Les leviers
Les leviers

Exemple: Levier inter-résistance

Bob peine à supporter le poids. Que pourrait-il faire ?


A. Demander de l’aide pour appliquer une plus grande force ? Vers quelle direction ?
B. Se rapprocher du poids ?
C. Demander à quelqu’un de rapprocher le poids du pivot ?
Les leviers
Les leviers

Exemple: Levier inter-moteur

Bob souffre. Que pourrait-il faire ?


A. Demander de l’aide pour appliquer une plus grande force ? Vers quelle direction ?
B. Se rapprocher du poids ?
C. Demander à quelqu’un de rapprocher le poids du pivot ?
Les leviers anatomiques

Dans le corps, on peut faire une analogie entre ces termes :


Les Leviers anatomiques
Les leviers anatomiques
Les leviers anatomiques

Caractéristiques d’un système de levier :


• Force développée (F).
• Force de résistance (R).
• Point d’appui (axe de rotation).
• Bras de levier: bras de force (BF ) et bras de résistance (BR )
Les leviers anatomiques

• R = 40N => MR = 40*0,03 = 1,20 N.m

MR = ? et F = ?

MF doit être de même intensité mais de sens opposé

=> MF = F*0,04 => F = MF /0,04 = 30 N


Statique et équilibre postural
Les Leviers anatomiques
Statique et équilibre postural
Les Leviers anatomiques
Les leviers anatomiques
Les leviers anatomiques
Les leviers anatomiques
Les leviers anatomiques
II. Statique et équilibre postural
Statique et équilibre postural

Le centre de masse

Le centre de masse est un concept que l’on utilise pour faciliter la description des phénomènes mécaniques,
pour cela on fait l’hypothèse que la masse entière est située en un seul point appelé centre de masse (CM)

C’est le point d'application de la résultante des forces de gravité ou de pesanteur (centre de gravité). Pour une
distribution uniforme de la matière le centre de masse est situé au centre de la matière qui le constitue
Statique et équilibre postural

Le centre de masse

Par contre il n’est pas toujours situé au centre physique pour une distribution non uniforme, il
est déporté vers l’extrémité la plus lourde
Statique et équilibre postural

Le centre de masse

Le CM d’un corps à densité non uniforme est plus difficile à déterminer, le corps humain est de densité non
uniforme, de forme irrégulière et peut adopter différentes postures: son CM se déplace constamment (Mobile)

CM Corporel Centre de masse du corps


humain est localisé au niveau de la
seconde vertèbre sacré S2
Statique et équilibre postural

Le centre de masse

Le CM d’un corps à densité non uniforme est plus difficile à déterminer, le corps humain est de densité non
uniforme, de forme irrégulière et peut adopter différentes postures: son CM se déplace constamment (Mobile)
Statique et équilibre postural

Le centre de masse
Qu’est-ce qu’une posture ?
Une posture est définie par une position particulière des segments corporels les uns par rapport aux autres à un instant donné.
Il existe un grand nombre de postures pouvant être adoptées par un être humain. Parmi elles, la station debout et assise

Maintien de la posture ou équilibre postural


D’un point de vue mécanique, trois conditions doivent être
réunies :
1. reconnaître la verticale gravitaire
2. stabiliser le centre de gravité de l’ensemble du corps
(appliqué au centre de masse)
3. disposer d’un polygone de sustentation ou base d’appui
Statique et équilibre postural
Le centre de masse
Statique et équilibre postural

Base de support (Polygone de sustentation) et équilibre postural

Il s'agit de la surface au sol sur laquelle une personne tient debout sur ses deux pieds. Le polygone de
sustentation, qu'on appelle aussi "surface d'appui", est la surface créée par ses deux pieds : une sorte de
rectangle qui entoure ses pieds

Le polygone de sustentation est le plus petit polygone reliant l’ensemble des points par lequel un corps
repose sur un plan horizontal. Plus simplement, il s’agit de la surface entre l’extrémité des points d’appui
Statique et équilibre postural

Facteurs biomécaniques de l’équilibre postural

La stabilité d’un corps en équilibre est dépendante de 5 principaux facteurs:

1. Plus la surface de la Base de Support (Polygone de sustentation) est grande plus l’équilibre posturale est
grand et inversement
Statique et équilibre postural

2. la hauteur du centre de masse au-dessus de


cette Base (Polygone) plus le centre de gravité est
bas, et plus l’équilibre est stable, et inversement
Statique et équilibre postural

3. le poids du sujet influe aussi sur l’équilibre. Plus le poids est important, et plus la stabilité est grande. Ce facteur
est une des raisons évidentes de la division des athlètes en catégories de poids dans certains sports de combat
Statique et équilibre postural

4. la position de la ligne d’action de la gravité par rapport à la surface de sustentation


Plus cette ligne d’action passe au milieu de la base de support, et plus la stabilité est grande
Plus la ligne d’action de G est proche du périmètre de la surface des appuis, et plus la stabilité est faible

Sur le dessin de droite, la distance entre la ligne de gravité et les limites de la surface de sustentation est
plus importante que sur le dessin de gauche, ce qui entraîne un équilibre plus stable
Statique et équilibre postural

5. Adhérence au sol : une bonne adhérence entre les surfaces de contact telles que les pieds et le sol
apporte un plus grand équilibre postural

Principe N° 01 de la biomécanique L’équilibre postural est assuré aussi longtemps que le centre de masse
demeure à l’intérieur du périmètre de la base du support (polygone de sustentation)
Statique et équilibre postural

Principe de la biomécanique: L’équilibre postural est assuré aussi


longtemps que le centre de masse demeure à l’intérieur du périmètre
de la base du support (polygone de sustentation)
Statique et équilibre postural
Centre de masse

Le centre de masse est un point fixe qui représente la distribution des éléments d’un corps ou d’un segment.
Statique et équilibre postural
Localisation du centre de masse

Centre de masse d’un système de plusieurs particules en deux dimensions

De façon générale, le CM d'un système de N particules se calcule au moyen des


formules ci-contre:

• xCM : Position du centre de masse selon l'axe x (m)

• yCM : Position du centre de masse selon l'axe y (m)

• mi : La masse de la particule i (kg), c'est le coefficient de pondération

• xi : La position selon l'axe x de la particule i (m)

• yi : La position selon l’axe y de la particule i (m)

• N : Le nombre de particules qui constituent l'objet

• mtot : La masse totale des particules du système (kg)


Statique et équilibre postural
Localisation du centre de masse

Exemple: Système de quatre masses

Où est le centre de masse de ces 4 masses?

Nous avons :

m1 = 1 kg, m2 = 4 kg, m3 = 1 kg, m2 = 6 kg


mtot = m1 + m2 + m3 + m4 = 1 + 4 + 1 + 6 = 12 kg.

xCM = (1 x - 5 + 4 x - 2 + 1 x 2 + 6 x 5)/12 = 24/12 = 2 unités,


yCM = (1 x 0 + 4 x 3 + 1 x 4 + 6 x - 2)/12 = 4/12 = 1/3 = 0.33 =
1/3 unité

La position du centre de masse des quatre boules est:


xCM = 2
yCM = 1/3
Statique et équilibre postural
Localisation du centre de masse par la méthode de Borelli (système levier)

Pour localiser la position du CM d’un individu, on fait appel au principe de levier (Figure). Cette méthode a été
proposée par Borelli
Ce système représente un levier inter résistant, l’effet de la planche est négligé

a. système de mesure du CM corporel ; la longueur de la


planche 2m ; la taille du sujet est de 1,70m ; son poids 700N

2m b. Diagramme représentant le système de levier ; F1= 329N


indiquée par la balance ; P= 700N ; F2 ? au point d’appui A.
On cherche la distance Lp entre le point d’appui podal et la
position du CM
Statique et équilibre postural
- Calcul de F2:
Comme le système est en équilibre la 1ère condition d’équilibre est
applicable:

∑F= 0
F1 – P + F2 = 0
F2 = P - F1
F2 = 700 - 329 = 371N

Calcul de Lp:
Comme le système est en équilibre la 2ème condition d’équilibre est
applicable:

∑MA= 0
MP + MF1 + MF2 =0
-Px Lp + F1 xLF1 + F2 x LF2 =0 le centre de masse de notre sujet se situe à
0,94m du point d’appui podal.
On a: MF2= 0 car LF2 = 0 donc: Lp= F1 xLF1 / Px
Lp= 329 x 2/ 700 Cela représente 55% de la taille
Lp= 0.94m
Statique et équilibre postural

Localisation du centre de masse par la méthode segmentaire


.

La méthode de Borelli ne permet pas de mesurer les variations en temps réel de la position du CM au
cours des mouvements

Pour analyser ces variations on réalise un enregistrement vidéo du sujet en mouvement.

La vidéo est ensuite numérisée pour repérer la position de certains repères anatomiques (épaule,
coude, hanche, genou, cheville, etc.)

On obtient une représentation du corps, chaque trait représente un segment du corps, c’est la
méthode segmentaire

Cette méthode s’appuie sur les masses segmentaires et leurs centres de masse
Statique et équilibre postural
Localisation du centre de masse par la méthode segmentaire

Masse et longueur segmentaire:

La branche de l’anthropologie physique qui a pour objet la mesure du corps humain s’appelle
l’anthropométrie

Ces mesures anthropométriques sont souvent présentées sous forme de tableaux où les valeurs sont
normalisées, c’est-à- dire généralisées à l’ensemble des individus d’âges, de masses et de sexes
différents

Ainsi, tout comme notre corps a un centre de masse, chacun de ses segments possède le sien
Statique et équilibre postural
Localisation du centre de masse par la méthode segmentaire

Position des centres de masse segmentaires exprimée en


pourcentage de la longueur du segment

Contrairement au centre de masse corporel qui peut se déplacer


selon le mouvement des bras ou des jambes, le centre de masse
segmentaire est fixe à l’intérieur du segment

Résultat : centre de masse corporel est mobile centre de masse


segmentaire est immobile

La masse d‘un segment (ms) est une valeur identifiant sa


quantité de matière; elle dépend de la nature des différents tissus
(os, muscles, graisse, peau, liquides) qui le composent
Statique et équilibre postural

Chaque partie/segment du corps possédant une masse est affecté par son propre poids. L’effet mécanique des
poids de chaque segment est équivalent à celui d’un poids résultant s’appliquant au CM du corps, considéré
comme un point matériel contenant toute la masse du corps
Statique et équilibre postural

Un corps est dit en équilibre statique s’il n’a ni mouvement de translation, ni mouvement de
rotation par rapport à un référentiel galiléen. Le corps est au repos, immobile
Statique et équilibre postural
Statique et équilibre postural
Localisation du centre de masse par la méthode segmentaire

Conclusion:
Le centre de masse corporel est mobile
Le centre de masse segmentaire est immobile
Statique et équilibre postural
Statique et équilibre postural
Statique et équilibre postural
Statique et équilibre postural

Longueurs des segments corporels (Table de Winter )


Statique et équilibre postural

Longueurs des segments corporels (Table de Winter )


Statique et équilibre postural

Longueurs des segments corporels (Table de Winter )


Statique et équilibre postural
Longueurs des segments corporels (Table de Winter )

• Table de D. Winter (1990)


• H = taille du sujet

Exemple :

la longueur de la jambe est (0.285-0.039)


H=0.246H
Si H=1.80 m
la longueur de la jambe devrait être de :
0.246 x 1.8 = 0.4428 m
Statique et équilibre postural
Centre de masse

Exemple :
le CM de la jambe se trouve à une distance de 43,3% de sa longueur par rapport à l’extrémité proximale.
Cf : Table de Winter (1990)
Sachant que la jambe mesure 0.4428 m (cf. avant), le CM est situé à 0.433 x 0.4428 = 0.192 m du point proximal
(c-à-d l’articulation du genou).
Statique et équilibre postural
Centre de masse

Masse (ou inertie) : grandeur physique qui caractérise la quantité de matière contenue dans un corps.
Elle quantifie la résistance à la mise en translation d’un corps.

Unité : le kg
Ci-contre, données pour un individu moyen.
En pourcentage de la masse totale de l’individu.
Les véritables valeurs changent évidemment d’un
individu à l’autre !
Statique et équilibre postural
Centre de masse

Exemple :

La masse de la jambe est 4,33% de la masse


totale du corps.
Si M=80 kg, la masse de la jambe peut-être
évaluée à :

0.0433 x 80 = 3.464 kg

La masse d’une seule jambe est donnée… C’est pourquoi le total n’est pas égal à 100% de la masse de l’individu
Statique et équilibre postural
Centre de masse
Statique et équilibre postural
Eléments de Mécanique Humaine

Du point de vue du biomécanicien, le corps pourrait se décomposer de la façon suivante :


Statique et équilibre postural
Eléments de Mécanique Humaine

Du point de vue du biomécanicien, le corps pourrait se décomposer de la façon suivante :


Statique et équilibre postural
Eléments de Mécanique Humaine

Du point de vue du biomécanicien, le corps pourrait se décomposer de la façon suivante :


Statique et équilibre postural
Eléments de Mécanique Humaine

Du point de vue du biomécanicien, le corps pourrait se décomposer de la façon suivante :


Statique et équilibre postural
Les Muscles

Les Muscles

Les muscles sont dotés de propriétés :


Contractilité / Elasticité / Tonicité qui ne sont
pas également réparties. La forme du muscle
(fusiforme / penné / segmenté / large) a un
impact sur sa section physiologique et la force
maximale qui peut générer
Statique et équilibre postural

Les Muscles

Leur rôle est de créer le mouvement, pour cela ils interviennent sur
les os et les articulations pour former des leviers. Il est possible de
regrouper les muscles en 2 grandes catégories :

• Les muscles du déplacement


• Les muscles de la posture
Statique et équilibre postural

Les Muscles
Statique et équilibre postural

Les Muscles
Les Muscles

Modélisation du muscle

(1) Composante visqueuse : Transfert liquidien


du muscle joue le rôle d'un amortisseur visqueux

(2) Composante contractile Fibres musculaires


contractiles génératrices de forces

(3) Composante élastique passive Tissu


conjonctif du corps musculaire
Statique et équilibre postural

il faut différencier le rôle stabilisateur du rôle


moteur d'un muscle, en fonction de son point
fixe dans le mouvement.

• un rôle : satbilisateur du complexe articulaire


du coude qu'il comprime quand le point fixe
est le bras

• un rôle moteur plus important quand le point


fixe est l'avant-bras et la main.
III. Description anatomique du mouvement
Description anatomique du mouvement
Plans et axes de référence

Pour décrire une position ou un mouvement, il est nécessaire de


pouvoir expliquer quelle est la situation du sujet par rapport à
l'observateur et de quelle manière le sujet effectue son mouvement

Le sujet effectue une rotation mais est-ce d'avant en arrière, de droite


à gauche ?

Pour répondre à ces interrogations, nous allons nous servir des plans
et des axes de référence qui sont définis par rapport à la position
standard anatomique humaine, position dite de Paul Poirier
Description anatomique du mouvement

Plans et axes de référence

Cette position anatomique de référence se décrit de la manière suivante :

• Le sujet est en position debout, face à l'observateur.


• Le regard est droit, à l'horizontale, tourné vers l’avant, perpendiculaire au
grand axe du corps.
• les bras sont sur les cotés, étendus le long du corps.
• Les paumes des mains sont tournées vers l’avant, c'est-à-dire en supination.
• Les pieds sont serrés et parallèles. Leurs pointes sont légèrement écartées.
Description anatomique du mouvement Plans de référence

À partir de la position anatomique de


référence, on décrit trois plans imaginaires
en 2 dimensions qui passent par le centre
de gravité du corps humain et qui sont
perpendiculaires les uns par rapport aux
autres

On distingue le plan sagittal, le plan


frontal et le plan transversal. Ils sont
représentés et décrits ci-après.

Le plan est une vue 2D d'un corps ou d'un


objet
Description anatomique du mouvement
Plans de référence

Le plan sagittal
C'est un plan vertical qui passe par la ligne médiane
du corps et le divise en deux parties symétriques,
droite et gauche.

C’est dans ce plan que des activités telles que la


marche, la course à pied et le saut en longueur par
exemple sont le plus souvent étudiées.
Description anatomique du mouvement
Plans de référence

Le plan frontal
C'est un plan vertical perpendiculaire au plan
sagittal qui divise le corps en deux parties
symétriques, antérieure (ventrale) et postérieure
(dorsale).

C’est dans ce plan que les mouvements de


déhanchement au cours de la marche et de la course
à pied, l'aire projetée des cyclistes ou la torsion des
chevilles sont étudiés.
Description anatomique du mouvement Plans de référence
Description anatomique du mouvement
Plans de référence

Le plan transversal
C'est un plan horizontal, parallèle au sol, qui divise le corps en deux
parties symétriques, supérieure (du côté de la tête) et inférieure (du
côté des pieds). C’est dans ce plan que les torsions des épaules par
rapport aux hanches seront observées
Description anatomique du mouvement

Axes de référence

Vous pouvez vous représenter un axe comme une ligne


imaginaire autour de laquelle s’effectue une rotation ou bien
comme une ligne qui représente une direction que suit un
objet

Les axes peuvent être définis par l’intersection de deux plans


Ils sont au nombre de 3 :
• antéro-postérieur
• transversal
• longitudinal

Ils sont définis perpendiculairement aux plans de que nous


venons de décrire
Description anatomique du mouvement

Axes de référence

L'axe antéro-postérieur
Il passe horizontalement d'arrière en avant et est formé
par l'intersection des plans sagittaux et transversaux. Il
est perpendiculaire au plan frontal

Lorsqu'une gymnaste effectue une roue, son corps


tourne autour de cet axe.
Description anatomique du mouvement

Axes de référence

L'axe transversal
Il passe horizontalement de gauche à droite et est
formé par l’intersection des plans frontaux et
transversaux. Il est perpendiculaire au plan sagittal.

Lors d'une roulade ou d'un salto, le corps tourne


autour de cet axe.
Description anatomique du mouvement

Axes de référence

L'axe longitudinal
Il passe verticalement de haut en bas et est formé par
l'intersection des plans sagittaux et frontaux. Il est
perpendiculaire au plan transversal

En danse classique, lors d'une pirouette, le corps


tourne autour de cet axe
Description anatomique du mouvement

Orientation dans l'espace

Les plans et les axes représentent la structure


globale de l'analyse descriptive d'une position
ou d'un mouvement.

Néanmoins, il convient d'utiliser des termes qui


permettent d'être encore plus précis pour
décrire selon quel point de vue nous observons
un corps, mobile ou non.
Description anatomique du mouvement
Orientation dans l'espace

Antérieur vs. Postérieur

Antérieur (ou ventral) : Si vous regardez le


corps humain dans le plan sagittal, le plan frontal
ou l'axe longitudinal divise le corps en deux
parties. Antérieur correspond à la partie avant du
corps. Par exemple, le nez se situe sur la face
antérieure de la tête et les pectoraux sont sur
la face antérieure du corps humain.
Postérieur (ou dorsal) : Si vous regardez le
corps humain dans le plan sagittal, le plan frontal
ou l'axe longitudinal divise le corps en deux
parties. Postérieur correspond à la partie arrière
du corps. Par exemple, les omoplates et les
fesses se situent sur la face postérieure du
corps humain. Dorsal désigne aussi la face
arrière de la main et la face supérieure du pied
Description anatomique du mouvement
Orientation dans l'espace

Médial vs. Latéral

Médial : Lorsque vous observez le plan frontal, ce qui est


médial est proche de l'axe longitudinal du corps humain.
Par exemple, dans le plan frontal, les yeux sont plus
médians que les oreilles.

Latéral : Lorsque vous observez le plan frontal, ce qui est


latéral est éloigné de l'axe longitudinal du corps humain.
Par exemple, les oreilles sont latérales par rapport aux
yeux.
Description anatomique du mouvement
Orientation dans l'espace

Inférieur vs. Supérieur

Supérieur (ou Crânial) : Le corps humain est


divisé en deux parties par le plan transversal, la
partie supérieure correspond à la partie haute, c'est-
à-dire la portion la plus éloignée des pieds en
position debout. Par exemple, la poitrine est
supérieure à l'abdomen.

Inferieur (ou Caudal): Le corps humain est divisé


en deux parties par le plan transversal, la partie
inférieure correspond à la partie basse, c'est-à-dire
la portion la plus éloignée de la tête en position
debout. Par exemple, les jambes sont inférieures
aux cuisses
Description anatomique du mouvement
Orientation dans l'espace

Proximal vs. Distal

Proximal : Le terme proximal désigne ce qui est


proche du point d’attache au corps.
Par exemple, le coude est dit proximal par
rapport au poignet. En effet, le coude est plus
proche de l'articulation de l'épaule (le point
d'attache au corps) que ne l'est le poignet.

Distal : A l'inverse, distal désigne ce qui est


éloigné du point d’attache au corps.
Par exemple, la cheville est dit distale par
rapport au genou. En effet, la cheville se trouve
plus près de l'extrémité du membre inférieur que
le genou.
Description anatomique du mouvement
Orientation dans l'espace

Superficiel vs. Profond

Superficiel (près de la surface) : Cela


correspond aux structures proches de la surface
du corps. Par exemple, la peau est superficielle
par rapport aux muscles.

Profond (à l’intérieur) : Cela correspond aux


structures éloignées de la surface. Par exemple,
les os sont profonds par rapport à la peau. Vous
entendrez également parler des muscles
profonds, comme les muscles érecteurs du
rachis, par exemple
Description anatomique du mouvement
Références anatomiques corporelles

Pour l'analyse du geste sportif, il est possible de décomposer le corps en


un ensemble de segments assemblés les uns autres grâce aux articulations.

Il devient ainsi plus simple de décrire les mouvements effectués

Segments corporels et articulations

Bien qu'il soit une structure très complexe, vous


pouvez réduire le corps humain a une structure
basique composé de segments

Ces segments sont reliés entre eux par des


articulations. Comme leur nom l'indique, les
articulations servent à articuler les segments les uns
par rapport aux autres. Elles permettent donc le
mouvement
Description anatomique du mouvement
Segments corporels
Pour délimiter les segments corporels sur un sportif, les biomécaniciens utilisent des repères anatomiques osseux
précis, palpables sous la peau

Les segments corporels utilisés en biomécanique :


o Tête et cou : Sommet du crâne - Vertèbres C7-T1
o Tronc (Thorax, Abdomen et Bassin) : Acromion - Grand trochanter
o Membres supérieurs (reliés entre eux par la ceinture scapulaire) :
• Bras : Acromion - Olécrane
• Avant-bras : Olécrane - Processus styloïde de l'Ulna
• Main : Processus styloïde de l'Ulna - Bout des doigts
o Membres inférieurs (reliés entre eux par la ceinture pelvienne) :
• Cuisse : Grand trochanter - Condyle fémoral externe
• Jambe : Condyle fémoral externe - Malléole externe
• Pied : Malléole externe - Bout du pied
Description anatomique du mouvement
Articulations

Lors de l'analyse du mouvement, seules les principales articulations sont généralement prises compte.
Comme vous l'avez vu pour les segments corporels, les articulations principales sont donc :

•Articulation du cou
•Articulation de l’épaule
•Articulation du coude
•Articulation du poignet
•Articulation de la hanche
•Articulation du genou
•Articulation de la cheville
Description anatomique du mouvement
Type d’articulation

Le corps humain comprend trois principaux types d'articulation. Chacune d'elles offre une mobilité différente

1. Articulation fibreuse
Dans ce type d'articulation, les os sont unis par du tissu fibreux. Ces articulations ne permettent aucune mobilité, on parle alors
de synarthrose. Il existe 3 sous-catégories :
• Synarthrose : Les deux os sont unis par du tissu fibreux. Exemple : l'articulation tibio-fibulaire distale (Fig 1).
• Suture : Le tissu fibreux qui unissait initialement les os se réduit puis s’ossifie. Seuls les os du crâne sont unis par suture (Fig 2)
• Gomphose : Articulation de la dent à la mâchoire. Un ligament fixe la dent à l’os (Fig 3)

Fig 3

Fig 2
Fig 1
Description anatomique du mouvement
Type d’articulation

2. Articulation cartilagineuse
Ce sont des articulations composées de cartilage hyalin ou de fibrocartilage et unissant ainsi les os.
Ces articulations permettent une mobilité réduite, on parle alors d'amphiarthrose. Il existe 2 sous-catégories :
•Articulation cartilagineuse primaire (ou synchondrose) : Les deux os sont unis par du tissu cartilagineux.
Exemple : Articulation du sternum (Fig 1)
•Articulation cartilagineuse secondaire (ou symphyse) : Les deux os sont unis par du fibro-cartilage.
Exemple : Symphyse pubienne, disques intervertébraux (Fig 2)

Fig 1 Fig 2
Description anatomique du mouvement
Type d’articulation

3. Articulation synoviale
Ce sont des articulations très communes dans le corps humain. Ce sont elles qui unissent principalement les
segments corporels. Les os sont solidement attachés l'un à l'autre par des ligaments.

Elle se caractérise par la présence d'une capsule articulaire composée d'une membrane fibreuse et d'une membrane
synoviale, sécrétant un liquide particulièrement lubrifiant : la synovie. Ce liquide permet d'éviter l'usure précoce des
cartilages articulaires présents sur chaque os.
Ces articulations permettent une grande mobilité, on parle alors de diarthrose.

L'amplitude de mouvement articulaire et les degrés de liberté possibles sont fonction de la forme géométrique de
l'articulation. Elles sont classées en 6 types différents
Description anatomique du mouvement
Type d’articulation

3. Articulation synoviale

Articulation sphéroïde ou énarthrose

Une tête sphérique convexe vient se loger dans une


cavité sphérique concave.
Exemple : L'articulation coxo-fémorale (la hanche) ou
l'articulation scapulo-humérale (l'épaule).
Ce type d'articulation permet 3 degrés de liberté et donc
une très grande mobilité : flexion / extension, abduction /
adduction, rotation externe / interne et circumduction.
Description anatomique du mouvement
Type d’articulation

3. Articulation synoviale

Articulation en selle

Deux têtes concaves viennent s'emboiter


perpendiculairement. Exemple : L'articulation
trapezo-metacarpienne le pouce).
Ce type d'articulation permet 2 degrés de liberté :
flexion / extension et abduction / adduction.
Description anatomique du mouvement
Type d’articulation

3. Articulation synoviale

Articulation condylienne

Une tête ellipsoïdique convexe vient se loger dans une


cavité ellipsoïdique concave. Exemple : L'articulation
radio-carpiale (le poignet). Ce type d'articulation permet 2
degrés de liberté : flexion / extension et abduction /
adduction.
Description anatomique du mouvement
Type d’articulation

3. Articulation synoviale

Articulation trochléenne ou ginglyme

L'articulation forme une charnière. Exemple :


L'articulation olécranienne (le coude) ou l'articulation
fémoro-patellaire (entre le fémur et la patella). Ce type
d'articulation ne permet qu'un seul degré de liberté :
flexion / extension.
Description anatomique du mouvement
Type d’articulation

3. Articulation synoviale

Articulation trochoïde

Un cylindre convexe vient se loger dans un cylindre


concave. Exemple : L'articulation radio-ulnaire
( l'avant-bras). Ce type d'articulation ne permet qu'un
seul degré de liberté : rotation externe / interne.
Description anatomique du mouvement
Type d’articulation

3. Articulation synoviale

Articulation plane ou arthrodie

Deux surfaces planes sont en contact.


Exemple : Les articulations entre les os du carpe (la
main). Ce type permet 3 degrés de liberté mais avec très
peu d'amplitude.
Description anatomique du mouvement
Mouvements articulaires

1. Flexion / Extension
La flexion est un mouvement qui diminue l'angle au niveau de l’articulation en mouvement en rapprochant les uns des
autres les segments d'un membre. Tandis que l'extension augmente l'angle au niveau de l'articulation en mouvement en
alignant les segments d'un membre. De nombreux types d’articulations synoviales sont capables de flexion et d'extension.
Cela comprend l'articulation de l'épaule, de la hanche, du coude, du poignet et du genou
Description anatomique du mouvement
Mouvements articulaires

1. Flexion / Extension
Description anatomique du mouvement
Mouvements articulaires

2. Abduction / Adduction
Si on observe dans le plan frontal, le corps
humain en position anatomique de
référence, l'abduction correspond à une
rotation latérale d'un segment corporel qui
s'éloigne du corps. A l'inverse, l'adduction
correspond à une rotation médiale qui
rapproche le segment corporel du corps.
C’est le cas du mouvement articulaire au
niveau de l'épaule et de la hanche
Description anatomique du mouvement
Mouvements articulaires

Abduction / Adduction
Description anatomique du mouvement
Mouvements articulaires

3. Rotation externe / interne


La rotation est un mouvement d’un os autour de
son axe longitudinal et s'effectue dans le plan
transversal. Lorsque la face antérieure de l'os
tourne et s'éloigne de la ligne médiane du corps,
on parle de rotation externe. À l'inverse, lorsque
la face antérieure de l'os tourne et se rapproche
de la ligne médiane, c'est la rotation interne.
Les articulations qui permettent les rotations
externe et interne comprennent, entres autres,
l'épaule et la hanche
Description anatomique du mouvement
Mouvements articulaires

Rotation externe / interne


Description anatomique du mouvement
Mouvements articulaires

4. Pronation / Supination
Au niveau de l'avant-bras, la supination et la
pronation désignent la position relative du
radius et de l'ulna (les deux os de l'avant-
bras). En supination, position anatomique de
référence, le radius est latéral par rapport à
l'ulna, et la paume de la main est orientée vers
l'avant. En pronation, le radius passe en avant
de l'ulna, et la main effectue une rotation
interne, pour finalement que la paume soit
orientée vers l'arrière
Description anatomique du mouvement
Mouvements articulaires

5. Valgus / Varus
Varus et valgus caractérisent l'éloignement ou le
rapprochement de la partie distale d'un segment
par rapport à l'axe longitudinal du corps. Dans le
cas du genou, le varus correspond à une rotation
externe du fémur, ce qui éloigne latéralement
l'articulation du genou se traduisant visuellement
par des jambes arquées. A l'opposé, le valgus est
une rotation interne du fémur qui rapproche le
genou de l'axe longitudinal, avec pour résultat
des genoux dits "cagneux" ou "en X"
Description anatomique du mouvement
Mouvements articulaires

6. Inversion / Eversion
Ces deux termes sont spécifiques à l'articulation de la cheville. L'éversion correspond à une rotation externe latérale. Dans le
cas de l'os du talon (le calcaneum), la plante de pied est orientée latéralement. À l'inverse, l'inversion est une rotation interne
médiale. La plante de pied est orientée médialement.
Description anatomique du mouvement
Mouvements articulaires

7. Circumduction
La circumduction est un mouvement circulaire
combinant les mouvement d'abduction,
d'adduction, de flexion et d’extension de
l’articulation. Par exemple, dessiner un cercle
avec le membre supérieur tendu représente une
circumduction
On retrouve ce type de mouvement au niveau
de l'épaule et de la hanche.
Description anatomique du mouvement

Coordonnées

Coordonnées 2D
Dans un espace bidimensionnel, c'est-à-dire un
plan, se trouvent deux axes perpendiculaires l'un
à l'autre : un axe vertical (l'abscisse et un axe
horizontal (l'ordonnée). L'intersection de ces deux
axes forme l'origine, c'est-à-dire le point 0. Sur ce
plan 2D, la position d'un point est décrite par 2
valeurs : une valeur horizontale et une valeur
verticale. Ce sont ses coordonnées
Description anatomique du mouvement
Coordonnées

Coordonnées 3D
Un troisième axe, l’axe z est nécessaire pour décrire
le mouvement dans un espace tridimensionnel. Cet
axe passe par l’origine et est perpendiculaire aux axes
X et Y décrits ci-dessus. La Figure montre ce
troisième axe et les plans définis par ces trois axes.
Dans ce cas, la position d'un point sera décrite par 3
valeurs : une valeur horizontale, une valeur verticale
et une valeur de profondeur
Description anatomique du mouvement
Systèmes de coordonnées

Cette figure illustre la relation entre deux


systèmes de coordonnées lors de l'analyse
du mouvement en développé couché. Le
système de coordonnées global est
immobile, tandis que le système de
coordonnées local se déplace avec le corps
ou le segment auquel il est attaché.
Cinématique du mouvement

C’est l’étude du (des) mouvement(s) indépendamment des causes qui le(s) produise(nt)

Les 3 variables cinématiques fondamentales:


• La vitesse d’un objet (ou d’un point matériel) représente la variation de la position par unité de temps;
• La position d’un objet (ou d’un point matériel) correspond à sa localisation dans l’espace à un instant t donné;
• L’accélération d’un objet (ou d’un point matériel) représente la variation de la vitesse par unité de temps.
Cinématique du mouvement

Notion de mouvement
Les notions de mouvement et d’immobilité sont relatives
Nécessité de définir un référentiel

Cinématique du solide : On parle du mouvement d’un objet S par rapport à un repère R.


Cinématique du point : On parle du mouvement d’un point P, appartenant à un objet, S par
rapport à un repère R.
Mouvement rectiligne et uniforme

Le mouvement est rectiligne et uniforme lorsque la vitesse du mouvement est constante. Dans ce
cas la vitesse instantanée est toujours égale à la vitesse moyenne :

Trajectoire : ligne droite

Vitesse linéaire : constante

Accélération linéaire : nulle (= 0)


Mouvement rectiligne et uniforme

Exemple :
Un athlète court dans une ligne droite, il parcoure 150m en 50s.
Considérant que sa vitesse est constante.
1- Donnez sa vitesse moyenne ?
2- Quelle est sa position quant t=3s ?
3- Quelle est le temps qu’il faut pour atteindre x=100m ?
Réponses
- La trajectoire est une ligne droite
- La vitesse est constante
Donc : le mouvement est rectiligne uniforme
Mouvement rectiligne et uniformément varié

Le mouvement est rectiligne et uniformément varié lorsque l’accélération du mouvement est constante. Dans ce
cas l accélération instantanée est toujours égale à l’accélération moyenne :

Trajectoire : ligne droite


Vitesse linéaire : variable
Accélération linéaire : constante

X(t)= ½.a.(t-t0)2+v0.(t-t0)+x0
V(t)= a.(t-t0)+v0
V2-V02= 2.a.(x-x0)
Mouvement rectiligne et uniformément varié

Exemple :
Un cycliste conduit son vélo dans une ligne droite, avec une accélération de 2m/s2. Sachant que sa
vitesse initiale est de 10m/s.
1- Calculez sa vitesse après 300m ?
2- Quelle est sa position quant t=8s ?
3- Quelle est le temps qu’il faut pour atteindre v=18m/s ?

Réponses
- La trajectoire est une ligne droite
- L’accélération est constante
Donc : le mouvement est rectiligne uniformément varié
La vitesse instantanée (v) plus importante Elle spécifie “à quelle vitesse” et dans quelle direction on bouge
à un point et à un instant donné
Analyse du mouvement en rotation
Analyse du mouvement en rotation
Analyse du mouvement en rotation
Analyse du mouvement en rotation
Analyse du mouvement en rotation
Analyse du mouvement en rotation
Analyse du mouvement en rotation
Analyse du mouvement en rotation
Analyse du mouvement en rotation

Exemple :

Un ballon tourne avec une vitesse angulaire constante de 5rad/s.


1- Calculez le temps qu’il faut pour faire 10 tours?
2- Quelle est sa position quant t=6s ?
Réponses
- La trajectoire est une ligne droite
- La vitesse est constante
Donc : le mouvement est rectiligne uniforme
Analyse du mouvement en rotation

Exemple:
Une flexion du coude se fait avec une accélération angulaire constante de
1rad/s2.considérant que la vitesse angulaire finale est de 10 rad/s.
1- Calculez la vitesse angulaire initiale pour ϴ= 60º? Et calculez le temps qu’il faut ?
2- Quelle est sa position quant t=2s ?
Réponses
- La trajectoire est une ligne droite
- La vitesse est constante
Donc : le mouvement est rectiligne uniforme
Analyse énergétique du mouvement
Analyse énergétique du mouvement
Analyse énergétique du mouvement
Analyse énergétique du mouvement

Exercice :

Calculer l'énergie cinétique d'une voiture de masse 1,25 tonne roulant à la vitesse de 50 km.h-1.

Calculer cette énergie si elle roule à 100 km.h-1.

Quel est le rapport des énergies si la vitesse est doublée ?


Analyse énergétique du mouvement

Exercice :

Étudier le freinage d'une voiture : Une voiture de masse m = 800 kg roule à 60 km.h-1 sur une
route horizontale. La conductrice freine et la voiture s'arrête.
1. Quelle est l'énergie cinétique initiale de la voiture?
2. 2. Quelle est l'énergie perdue par la voiture lors de son arrêt ou quelle est la variation
d’énergie cinétique entre le début et la fin du freinage? Comment est dissipée cette énergie?
Analyse énergétique du mouvement

Exercice :

Lors d'une figure de freestyle, une kitesurfeuse de


masse m = 50 kg réussit à s'élever à 7,0 m au-dessus
de la mer.
En prenant le niveau de la mer comme référence des
énergies potentielles, calculer son énergie potentielle
de pesanteur au point le plus haut de son saut
Analyse énergétique du mouvement
Analyse énergétique du mouvement
Analyse énergétique du mouvement
Analyse énergétique du mouvement
Analyse énergétique du mouvement
La chute libre

Introduction
Définition: un corps en chute libre est un corps se déplaçant en pesanteur sans contact avec
l'environnement.
• Pas de contact avec le sol
• Les frottements de l'air sont négligés
1 seul force: le poids (mg)
Corps en chute libre à la surface de la Terre

En montant, la vitesse
diminue de 9,8 m/s
à chaque seconde.

En descendant, la vitesse
augmente (négativement)
de 9,8 m/s
à chaque seconde.
Exemple 1 (vers le HAUT)

• Calculer l’accélération si tu choisis 49 m/s pour vitesse initiale et 0 m/s pour vitesse finale et
un temps de 5 secondes.

Vi = 49 m/s a = vf – vi
t
Vf = 0 m/s
t=5s
a= ?
a = 0m/s – 49 m/s
5s

a = - 9.8 m/s
s
L’accélération est de - 9,8 m/s² en montant.
Exemple 2 (vers le BAS)

• Calculer l’accélération si tu choisis-19,6 m/s pour vitesse initiale et -39,2 m/s pour
vitesse finale et un temps de 2 secondes.

a = vf – vi
Vi = -19,6 m/s
Vf = - 39,2 m/s t
t=2s
a=? a = - 39.2 m/s + 19.6 m/s
2s

a = -19.6 m/s
2s
L’accélération est de - 9,8 m/s² en descendant.
Accélération gravitationnelle

L’accélération gravitationnelle sur la Terre a une valeur moyenne de – 9,8 m/s²

Le signe “négatif” devant une vitesse ou une accélération signifie vers le bas

Une absence de signe ( donc une accélération ou une vitesse positive) signifie vers le haut

L’accélération gravitationnelle est toujours dirigée vers le bas car c’est une force
d’ attraction gravitationnelle de la Terre (gravité) qui produit cette accélération.
La chute libre

• Par exemple, si tu lances une balle verticalement vers le haut à une vitesse de

49 m/s et qu’elle prend 5 secondes à atteindre sa hauteur maximale, elle aura une

vitesse de -49 m/s après 5 secondes de descente.


Exemple 3

Si on laisse tomber un cellulaire d’une fenêtre, il met 1,4 s à toucher le sol.


À quelle vitesse va-t-il lorsqu’il touche le sol?

a = vf – vi
Vi = 0 m/s
Vf = ? t
t = 1,4 s
a = -9,8 m/s²
vf = vi + at

vf = 0 m/s + (- 9.8 m/s2 x 1.4 s)

Vf = 13.7 m/s
Le cellulaire aura une vitesse de -13,7 m/s lorsqu’il touchera le sol.
Exemple 4

On lance une balle directement vers le haut, à une vitesse de 27 m/s. Combien de temps
prendra la balle à inverser son mouvement? À quelle vitesse reviendra-t-elle dans notre main?

Vi = 27 m/s a = vf – vi t = vf – vi
Vf = 0 m/s
t a
a = -9,8 m/s²
t=? t = 0 m/s – 27 m/s
- 9.8 m/s2
t = 2.8 s
La balle prendra 2,8 s à inverser son mouvement. Elle reviendra dans notre main avec une
vitesse de -27 m/s.
Exemple 5

• Un objet est lancé verticalement vers le haut à une vitesse initiale de 54 m/s. Combien de temps
cet objet prendra-t-il à atteindre la hauteur maximale?

Vi = 54 m/s a = vf – vi t = vf – vi
Vf = 0 m/s
t=? t a
a = -9,8 m/s²
t = 0 m/s – 54 m/s
- 9.8 m/s2
t = 5.5 s

L’objet prendra 5,5 s à atteindre la hauteur maximale.


Exemple 5...

• Quelle sera sa vitesse lorsqu’il reviendra au point de départ?


On sait que la vitesse d’arrivée a la même valeur (sauf négative, donc - 54 m/s ) que la vitesse
initiale puisque l’attraction gravitationnelle est la même et que la durée du mouvement est la
même aussi. Ceci dit, on peut aussi faire le calcul pour le prouver. . .

Vf = ?
Vi = 0 m/s a = vf – vi
t = 5,5 s t
a = -9,8 m/s²
vf = vi + at
vf = 0 m/s + (- 9.8 m/s2 x 5.5 s)
La vitesse de la balle lorsqu’elle
revient au point de départ est Vf = - 54 m/s
de -54 m/s.
La chute libre

Expressions vectorielles
D'après la RFD: ma = ΣFext = mg
a=g
La chute libre
La chute libre

a=g

v=gt+v0
La chute libre

Coordonnées de la position
Analyse du mouvement

Le projectile

Rappelons que les projectiles sont des objets qui ont une accélération verticale uniforme non nulle tout en se
déplaçant horizontalement avec une vitesse constante. Le mouvement de projectile fait référence au
mouvement de tout projectile - par exemple, une masse qui est lâchée d’une certaine hauteur ou une balle
qui est projetée

La figure ci-dessous présente un projectile de masse 𝑚 lancé avec une vitesse de départ de 𝑣 et un angle
de 𝜃par rapport à l’horizontale.
Analyse énergétique du mouvement

Le projectile

La vitesse vectorielle horizontale du projectile 𝑣x est égale à 𝑣cos𝜃. De même, la vitesse vectorielle verticale
du projectile 𝑣y est égale à 𝑣sin𝜃.
Les trois grandeurs importantes que nous calculerons sont :
• le temps de vol du projectile ;
• la portée (la distance horizontale parcourue par le projectile) ;
• la hauteur maximale, ou flèche (la distance verticale maximale parcourue par le projectile).
Ces trois grandeurs sont illustrées pour un projectile lancé à partir du même mouvement vertical que celui
auquel il termine son mouvement dans le schéma ci-dessous.
Analyse énergétique du mouvement

Le projectile
Analyse énergétique du mouvement

Le projectile
Analyse énergétique du mouvement

Le projectile

Exemple 1: Calculer le temps de vol d’un projectile

Un projectile a une vitesse initiale de 25 m/s et est propulsé avec un angle de 48∘ au-dessus du plan

horizontal. Quel est le temps nécessaire entre le moment où le projectile quitte le sol et celui où il y

retourne à la même hauteur initiale ?


Analyse énergétique du mouvement

Le projectile

Réponse
Commençons par dessiner un schéma de ce scénario
Analyse énergétique du mouvement

Le projectile
Analyse énergétique du mouvement

Le projectile
Analyse énergétique du mouvement

Le projectile

Exemple 2: Calcul de la portée d’un projectile

Un projectile a une vitesse initiale de 15 m/s avec un angle de 28∘ au-dessus de l’horizontale. Quel est

le mouvement horizontal du projectile entre sa position de départ (lieu où le projectile est lancé) et

son lieu d’atterrissage?


Analyse énergétique du mouvement

Le projectile
Analyse énergétique du mouvement

Le projectile
Analyse énergétique du mouvement

Le projectile

Exemple 3: Calculer l’angle de projection d’un projectile à partir de sa hauteur maximale

Un projectile est propulsé à une vitesse initiale de 28 m/s et atteint une hauteur maximale par rapport à sa

position de départ de 4,4 m. Quel est l’angle au-dessus de l’horizontale auquel le projectile est-il projeté ?
Analyse énergétique du mouvement

Le projectile
Analyse énergétique du mouvement

Le projectile
Fiche de révision
Fiche de révision
Fiche de révision
Fiche de révision
Fiche de révision
Fiche de révision
Fiche de révision
Fiche de révision
Fiche de révision
Fiche de révision
Fiche de révision
Pour le tir d’un coup franc, Ronaldo se tient sur le talon de son pied gauche avec une flexion de 20° avec le sol.
Le bout du pieds est à 18 cm de la cheville et le pied a 25 cm de long. Ronaldo a une masse de 85 kg. On suppose
que le tendon d’Achille fait une force perpendiculaire au pied.

a) Quelle est la force exercée par le tendon d’Achille de la jambe gauche si la force exercée par le sol sur le
pied est de 416,9 N ?
b) Quelle sont les composantes H et V de la force exercée sur le pied par le tibia (force fait par le pivot à la
cheville) ?
L’angle entre la force du tendon et l’horizontal : 110°
Au moment de tirer, le joueur remarqué que le gardien est loin de son but, ainsi il a donné un
tir lobé avec une vitesse initiale v0 de 132 m·s−1 et un angle α de 45° avec le sol.

1. Quel est le temps nécessaire entre le moment où le ballon quitte le sol et celui où il y retourne à la même
hauteur initiale ?
2. Quel est le mouvement horizontal du ballon entre sa position de départ (lieu où le projectile est lancé) et son
lieu d’atterrissage ?
3. Calculer la hauteur maximale que peut atteindre le ballon par rapport à sa position de départ
4. Calculer l’énergie potentielle du ballon avant le tir, au moment de sa hauteur maximale et au moment de son
atterrissage, sachant que le poids du ballon est de 450 g. Déduire la variation de cette énergie entre le
piont de la hauteur maximale et le point d’atterrissage (les frottements de l’air sont négligés)
5. Calculer l’énergie cinétique du ballon avant et après le tir, au moment de sa hauteur maximale et au moment
de son atterrissage, sachant que la vitesse reste constante entre le point de tir et la hauteur maximale.
6. Comment évolue l'énergie mécanique du système ? Justifier la réponse.

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