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La Biomécanique

Realisé par :

Hanaa JABRI

Oliya ANOIRI

Meriem EL HAMIDI

Fatima-ezzahrae KASMI

Dirigé par :

KROUMI YOUSSEF
Table des matières
ELÉMENTS DE MÉCANIQUE HUMAINE...................................................................................................5
PARTICULARITÉS DE LA MACHINE HUMAINE.....................................................................................5
CENTRE DE GRAVITÉ HUMAIN............................................................................................................5
1. LES OS..........................................................................................................................................6
2. Variations...................................................................................................................................6
I. LES MUSCLES............................................................................................................................7
1. Modélisation du muscle..........................................................................................................7
II. LES ARTICULATIONS..................................................................................................................8
1. Epaule.......................................................................................................................................8
2. Hanche......................................................................................................................................8
3. Bassin........................................................................................................................................9
4. Genou........................................................................................................................................9
5. Cheville....................................................................................................................................10
6. Rachis......................................................................................................................................10

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INTRODUCTION
Histoire de la biomécanique :

Le développement de la biomécanique est tout d’abord né d’un intérêt scientifique pour le


corps humain et son anatomie. Les traces attestant d’un tel intérêt se retrouvent dans des
papyrus égyptiens datés de 1700-1600 av. J.-C., comme le papyrus Edwin Smith ou le
papyrus Ebers. Ces connaissances devaient certainement être nécessaires aux techniques
d’embaumement, néanmoins l’anatomie en était encore à un stade peu avancée. Aux
environs du 4ème siècle avant notre ère, Hippocrate (460-377 av. J.-C.) fonde la médecine
moderne, néanmoins l’interdiction de la dissection du corps humain limite les connaissances
anatomiques et physiologiques. Cependant, Hippocrate se base sur la logique et la réflexion
pour soigner les maladies et les blessures articulaires

Dans le courant du 2ème siècle, Claude Galien (130-201 ou 216), médecin de l’empereur
romain Marc Aurèle, a contourné l’interdiction de dissection du corps humain en étudiant
l’anatomie animale, et notamment celle du singe Magot. Ces connaissances anatomiques,
souvent erronées, resteront inchangées plus de 1300 ans – jusqu’aux dissections humaines
faites par le médecin flamand Andreas Vesalius (1514-1564) qui révolutionnera l’anatomie et
l’étude du corps humain.

Définition :

a. Le terme biomécanique combine les expressions bio (biologie, l’étude des


organismes) et mécanique (champ d’étude de la physique qui relève de la machine). Ainsi, la
biomécanique comprend l’application de concepts de physique mécanique à toutes les
échelles humaines, de la cellule au corps entier. Les concepts classiques en physique
mécanique tels la tension et la déformation des matériaux peuvent être appliqués aux tissus
humains. En effet, les avancées technologiques d’imagerie et de modélisation nous
permettent de mieux comprendre la mécanique des cellules et comment elles se dégradent
pour ainsi produire des blessures, que l’ergonomie cherche à éviter. Par ailleurs, à plus
grande échelle, la modélisation de l’interface humain-machine et de l’interaction mécanique

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entre les humains, permet d’aborder les mécanismes de blessures de façon globale. De cette
façon, l’ergonomie bénéficie des connaissances en biomécanique, par exemple en
permettant de cibler des mesures d’exposition aux risques de troubles
musculosquelettiques, et en quantifiant les effets des interventions sur ces mesures
d’exposition.
La biomécanique s’oriente autour de trois axes : la cinématique, la cinétique, et l’analyse
de l’activité musculaire.
b. La biomécanique est l’étude mécanique des mouvements biologiques du corps
humain. Elle consiste à étudier les fonctions et les propriétés du mouvement, en y
appliquant les lois de la mécanique.
Biomécanique vient de biologie (science du vivant) et de mécanique (science physique
d’étude du mouvement, des déformations ou des états d'équilibre des systèmes physiques).
La biomécanique consiste à appliquer les lois de la mécanique aux problèmes de biologie, de
physiologie et de médecine. C’est la physiologie du mouvement, c’est-à-dire l’étude des
fonctions et des propriétés du mouvement dans le corps humain. Plus précisément, c’est
l’étude du mouvement à partir des propriétés des muscles, du squelette jusqu’aux
déplacements des segments corporels sous l’effet de l’activation des muscles et de
l’environnement. La biomécanique permet de décrire les éléments structuraux de
l’organisme impliqués dans le mouvement et définir l’ensemble des forces qui leurs sont
impliquées.
Rôle de la biomécanique :

La biomécanique peut être utilisée dans différentes disciplines :

 dans le sport : l'entraîneur sportif utilise la biomécanique pour mesurer et rechercher


comment faire évoluer les techniques gestuelles de ses sportifs. Elle lui permet de connaître
le meilleur moyen de réaliser un mouvement pour une plus grande efficacité et les
éventuelles contraintes pour éviter les accidents. Comprendre le geste aide à améliorer la
performance et à optimiser le matériel ;
 dans le design/ la robotique : l’étude du corps pour y adapter les nouvelles technologies
permet de concevoir des équipements (bureau de travail, voiture, etc.) adaptés au
mouvement humain et d’optimiser des outils déjà existants. En robotique, la biomécanique
est d’une grande importance pour créer le mouvement ;
 En médecine : la biomécanique permet de mieux comprendre certaines pathologies,
d’optimiser des traitements, de soigner des pathologies et de concevoir des prothèses.
L’ingénieur en biomécanique médicale participe à la conception, à la modélisation et au
développement de solutions médicales qui répondent au mieux aux besoins des chirurgiens
et donc, des patients. La biomécanique est également une des spécialités possibles des
ostéopathes. L’ostéopathe spécialisé en biomécanique est à l’écoute du corps des patients
et travaille uniquement à l’aide de ses mains. Il soigne des pathologies réversibles variées
(articulations, muscles, mais aussi respiration, digestion, etc.) en fonction de la douleur
exprimée par le patient. La consultation d’ostéopathie consiste à faire un bilan du patient, à

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recueillir ses antécédents et en prendre compte, à faire évaluer sa douleur et à le manipuler
pour le soulager sur le court ou le long terme.

ELÉMENTS DE MÉCANIQUE HUMAINE

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PARTICULARITÉS DE LA MACHINE HUMAINE
On ne dispose pas des plans précis du corps humain, alors même qu'il
existe une grande variabilité interindividuelle :

 Forme
 Dimensions
 Résistance mécanique, fonctionnelle, physiologique
 Capacités fonctionnelles, cognitives, motrices
 Evolution / vieillissement des caractéristiques en
fonction du temps
 Réactivité et adaptation face au stimulus / aux Homme de Vitruve
agressions extérieures De Vinci
 Optimisation liée à l'évolution
 Réponse à l'entraînement...

Du point de vue du biomécanicien, le corps pourrait se décomposer de la façon suivante :

Structures
Fonctions Equivalent mécanique
humaines
Os, squelette Porter, supporter, donner une forme Structure, carrosserie
Articulations Déformation de la structure Axes
Tendons Maintien de la cohésion de la structure Liaisons mécaniques
Muscles Création du mouvement, stabilisation du corps Moteurs

CENTRE DE GRAVITÉ HUMAIN


%  du poids
Structure Localisation de Centre de Gravité
total

 Tête 6,9 %  Selle Turcique ou fosse sphénoïdale

 Cou 1,9 %  Extrémité inférieure de l'os occipital

 Tronc 51,1 %  Face antérieure de L1

 Tête + Cou +
59,9 %  Face antérieure de T11
Tronc

 Bras 2,7 %  Partie moyenne de l'humérus

 Avant-bras 1,6 %  Au-dessus de la partie moyenne de l'avant-bras

 Main 0,6 %  Partie moyenne du 3ième métacarpien

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Membre sup. 4,9%

 Cuisse 9,7 %  A la base du 1/3 sup du fémur (bord médial)

 Jambe 4,5 %  A la base du 1/3 sup du tibia (face postérieure)

 Pied 1,4 %  Au niveau post-inf de l'interligne C2 -C3

Membre inf. 15,6%

 env. = Corps de S2 en position de référence


 Corps humain 100 %
anatomique

1. LES OS

Le corps humain est composé de 206 os (tissu vivant : vascularisé et innervés en


remaniement permanent : les ostéoblastes fabriquent l'os (Ca+) alors que les ostéoclaste le
détruisent. les os sont légers : un squelette sec pèse environ 6/7kg (la teneur en eau en
augmente le poids)
Le squelette joue un rôle de :

 Soutien (posture) et support des leviers (mouvements)


 Protection
 Donne la forme, la silhouette

2. Variations

Dès l'âge de 25 ans, la résistance en traction, en compression et en flexion diminue car la


composition histologique évolue
Sexe : la femme présente une augmentation des risques de fracture après la ménopause
(associés à une ostéoporose post ménopause = processus hormonal)
Immobilisation : l'alitement entraîne un diminution des caractéristiques mécaniques des os
qui ne sont plus soumis à la gravité (Cf. astronautes)
la malnutrition, la qualité de la vascularisation osseuse et les facteurs héréditaires sont aussi
la causes de variations.

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I. LES MUSCLES
Rappel :
Les muscles sont dotés de propriétés : Contractilité / Elasticité / Tonicité qui ne sont pas
également réparties.

La forme du muscle (fusiforme / penné / segmenté / large) a un impact sur sa section


physiologique et la force maximale qui peut générer.

Leur rôle est de créer le mouvement, pour cela ils interviennent sur les os et les articulations
pour former des leviers. Il est possible de regrouper les muscles en 2 grandes catégories :

Muscles du déplacement Muscle des postures

Courts, plats, compacts. Souvent pennés (fibres et


Longs, fins, fusiformes (fibres et muscle ont la même
Forme direction du muscle n'ont pas la même direction ce qui
direction, ce qui est favorable au déplacement)
favorise la puissance par rapport au déplacement)

dans les extrémités, squelette distal, c'est à dire les Squelette proximal, tronc, gouttière vertébrale (fessiers,
Lieux
membres abdos)

Travaillent dans des leviers Inter Puissants (les plus Travaillent dans des leviers inter résistant ou inter appuis
nombreux) Les leviers IP privilégient la vitesse et le Les leviers IR privilégient la force à la vitesse et au
déplacement à la force. déplacement.
Typologie
Les fibres musculaires sont plutôt élastiques, peu Les fibles sont généralement moins élastiques mais plus
toniques, fortement et rapidement contractile, mais toniques. Elles présentent une grande résistance à la
fatigable fatigue

Contractions dynamiques. Efforts sous maximaux mais de longues durées,


S'entrainent par
Efforts maximal à vitesse maximale avec de nombreuses répétitions

Cette différenciation n'est pas stricte ; certains muscles peuvent participer de ces 2 catégories ou,
selon l'utilisation que l'on en fait, changer de statut (ex. porter longtemps un bébé avec un bras préférentiel).

1. Modélisation du muscle
(1) Composante visqueuse

Transfert liquidien du muscle joue le rôle d'un amortisseur visqueux

(2) Composante contractile

Fibres musculaires contractiles génératrices de forces

(3) Composante élastique passive

Tissu conjonctif du corps musculaire

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II. LES ARTICULATIONS
1. Epaule
Rappel anatomique :
L'épaule s'oppose à la hanche (stabilité -- ; mobilité ++) : évolution par libération de l'appui
(de l'appui à la suspension puis libre). Cette liberté, si elle est synonyme de mobilité entraîne
de fait une diminution de la stabilité. L'articulation de l'épaule est la plus sujette
aux luxations mais présente rarement de l'arthrose (peu d'usure).
La flexion totale du membre supérieur aboutit à une préhension, une supination, une flexion
du coude et un amené à la bouche : c'est pourquoi le biceps brachial est considéré comme
un "muscle nourricier".

Paradoxe de Colman :

1. Position initiale : bras le long du corps avec la main ouverte, pouce vers le DH
2. Faire une abduction
3. Faire une flexion horizontale
4. Faire une extension vers la position de référence anatomique
5. Position finale : la main a tourné, le pouce est
maintenant orienté en AV

2. Hanche

Rappel anatomique : 
La hanche s'oppose à l'épaule (stabilité ++ ; mobilité --), latérale chez la plupart des
mammifères, elle s'est verticaliste chez l'homme. Elle participe à la marche (20 à 30°).
Angle entre l'épiphyse supérieure et la diaphyse (angle cervico-diaphysaire) diminue avec
âge : passant de 140/145° chez l'enfant à 125°/130° chez l'adulte, jusqu'à 120° chez le
vieillard.
La tête du fémur regarde vers le HAUT et l'AV (15°), l'acétabule (old. cotyle) aussi. Avec le
temps, l'usure de cette articulation peut être importante (risque d'arthrose). Importance du
sourcil (ou toit) de l'acétabulum dans la résistance aux contraintes verticales subies par cette
articulation.

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3. Bassin
Problématique de l'accouchement : un mobile (le fœtus), des
contraintes (le bassin et son col), un mécanisme moteur (les
contractions et efforts expulsifs),Les mouvements pendant
l'accouchement

1 : Contre nutation : le sacrum avance, les ailes des os coxaux (old. os iliaque) s'écartent, les
ischions se rapprochent : le bébé commence sa descente augmentation du diamètre du
détroit supérieur). La contre nutation favorise l'engagement.
2 : Nutation (passage du détroit inférieur) : le sacrum bascule vers l'ARR, le coccyx aussi. Les
ischions s'écartent, les ailes iliaques se rapprochent. Elle réduit l'hyperlordose. La nutation
sacrée facilite l'expulsion du bébé en fin d'accouchement. La nutation favorise le
dégagement.

4. Genou
Le genou est très sollicité lors de la marche ou de la course et supporte d’importantes
contraintes, il doit être particulièrement stable pour éviter les chutes. Les pathologies du
genou peuvent être d’origine traumatique ou dégénérative (liées à l’âge, la pratique
professionnelle ou la pratique sportive).

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5. Cheville
C'est une articulation synoviale de type ginglyme (anciennement trochléenne) c'est-à-dire
mettant en rapport un segment de poulie plein à un segment de poulie creux.
Une cheville adulte est composée, au point de vue osseux, de l'épiphyse inférieure
du tibia (malléole interne et plafond), de l'épiphyse inférieure de la fibula (ou péroné)
(malléole externe) et du talus (ou astragale).
Les ligaments maintiennent la cheville et le pied en reliant les os entre eux. A l'extérieur de
la cheville, on observe trois principaux ligaments : le ligament talo-fibulaire antérieur, le
ligament fibulo-calcanéen, et le ligament talo-fibulaire postérieur. A l'intérieur de la cheville,
il y a le ligament deltoïde plus résistant.
Les tendons relient les muscles aux os. Le tendon d'Achille relie les muscles du mollet au
calcanéum, l'os du talon. Les tendons fibulaires permettent de tourner le pied vers
l'extérieur. Le tendon tibial antérieur permet de lever le pied. Le tendon tibial postérieur
permet de tourner le pied vers l’intérieur.

6. Rachis
La colonne vertébrale ou rachis est composé de plusieurs parties

 Le rachis cervical s’articule avec la tête en haut et le rachis dorsal en bas. Il comprend 7


vertèbres.
 Le rachis dorsal s’articule avec le rachis cervical en haut, le rachis lombaire en bas, les
côtes latéralement. Il comprend 12 vertèbres.
 Le rachis lombaire s’articule avec le rachis dorsal en haut, le sacrum en bas. Il comprend 5
vertèbres.
 Le sacrum s’articule avec le rachis lombaire en haut, le coccyx en bas. Il comprend 5
vertèbres soudées entre elle.

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CONCLUSION

Nous pouvons déduire la relation entre les efforts exercés sur le plateau de la plate-forme et
la variation de résistance. Le signal électrique obtenu est donc proportionnel à la grandeur
physique recherchée. Les capteurs peuvent détecter simultanément plusieurs paramètres.

Par une disposition judicieuse des jauges de contrainte et des capteurs de forces, les
composantes d'une force exercée sur le plateau d'une plate-forme sont mesurées
séparément selon les trois axes orthogonaux. Un effort F, appliqué au centre de la plaque, se
répartit identiquement sur l'ensemble des capteurs. Un effort décentré provoque des
moments autour des axes X, Y et Z. La valeur des forces et des moments est obtenue par des
sommations ou des différences de signaux issus par les capteurs.

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Les références

http://calamar.univ-ag.fr/uag/staps/cours/anat/new/biom.htm

https://www.passeportsante.net/fr/specialites-medicales/Fiche.aspx?doc=biomecanique-
sur-etude-mouvements-corps-humain#:~:text=La%20biom%C3%A9canique%20est%20l
%27%C3%A9tude,les%20lois%20de%20la%20m%C3%A9canique

https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://eduscol.education.fr/
sti/sites/eduscol.education.fr.sti/files/ressources/pedagogiques/14306/14306-introduction-
la-biomecanique-ensps.pdf&ved=2ahUKEwjy-
8uo2dX8AhVCPuwKHcpoD6QQFnoECDYQAQ&usg=AOvVaw0rw4cPJ-E2tyGO32jjp1WW

http://euro-fitness-federation.eu/

https://www.euro-fitness-federation.eu/

https://public.larhumatologie.fr/rachis-colonne-vertebrale-fiche-anatomie#:~:text=La
%20colonne%20vert%C3%A9brale%20ou%20rachis,en%20bas%2C%20les%20c%C3%B4tes
%20lat%C3%A9ralement.

https://www.chirurgie-hanchegenou.fr/anatomie-genou/

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