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Sommaire
1. Définition de la biomécanique.
2. Grands domaines d’analyses et d’application.
3. Les grands objectifs.
4. Modélisation biomécanique du corps humain
5. Plans et axes du mouvement
5.1. Plans anatomiques.
5.2. Axes de rotation.
5.3. Mouvements articulaires.
6. Les leviers.
7. Description du mouvement.
8. lois ou principes de la mécanique.
1. Définition de la biomécanique.
La biomécanique est considérée comme étant l'application de la physique à
l'étude de tout organisme vivant, à l'étude des forces générées ou subies par
l'organisme et de leurs effets sur son mouvement ou ses déformations.
Approche de la structure et du fonctionnement des êtres vivants s’appuyant
sur les lois de la mécanique et les méthodes du mécanicien ayant pour
objectif de connaître et comprendre afin d’exploiter, d’améliorer ou de
restaurer les capacités fonctionnelles de ces êtres (voir Fig. N°1). Et la
mécanique par définition est : Etude du comportement des corps solides,
liquides ou gazeux lorsque différentes actions, appelées forces, s’exercent sur
eux.
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Propriétés
mécaniques des Propriétés neuromusculaires
tissus
Dynamique
Statique Biomécanique
Cinématique Cinétique
Angulaire Linéaire
* La statique
La statique étudie les corps en équilibre (au repos ou en mouvement rectiligne
uniforme).
Cet état résulte de l'annulation des forces qui agissent sur les corps.
* La dynamique
La dynamique relie le mouvement des corps aux forces qui le produisent; ainsi
que l’analyse de sa position, sa trajectoire, sa vitesse et son accélération
Compréhension du geste
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Amélioration de la performance
Adaptation du matériel
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* En médecine c’est :
Dynamique Milieux
Dynamique des continus
du solide écoulements
Confort et
Médecine Sports Ergonomie Handicap Sécurité
des
transports
Figure N°2 : les grands domaine d’analyse et d’application de la biomécanique
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3. Les grands objectifs (voir Fig. N°3).
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4. Modélisation biomécanique du corps humain
* Pourquoi modéliser ?
* Chaînon corporel
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* Donc, chaque tige rigide inclue dans la modélisation représente un segment
corporel.
* Mais cette simplification implique trois (3) conditions :
- Les os sont parfaitement rigides et n’amortissent aucune force exercée par les
muscles impliqués.
- Les segments sont symétriques ;متماثلةla masse est donc répartie de façon
constante. Ce qui implique que les muscles ne subissent aucun changement de
forme, et maintiennent ainsi leur forme tout au long des contractions.
- Toutes les articulations ont des axes de rotation immobile.
* Modèles
La reconstitution en trois dimensions du mouvement d’un athlète nécessite
l’utilisation d’un modèle anthropométrique. Nous avons recours à deux modèles
distincts :
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La représentation la plus souvent utilisée lorsqu’il s’agit d’étudier
mécaniquement le mouvement de l’athlète est décrite à la figure 4 qui
définit le corps à l’aide de 14 segments : tête - cou, tronc, 2 avant-bras, 2 bras,
2 mains, 2cuisses, 2 jambes, 2 pieds, de masse mi, de centre de gravité Gi. Par
hypothèse, les segments du corps sont considérés rigides compte tenue des
difficultés actuelles, théoriques et expérimentales, de prendre en compte les
déformations musculaires.
Au cours d’un geste, les mouvements des différents segments sont captés à
l’aide de plusieurs caméras synchronisées ; des procédures de calcul spécifiques
déterminent dans l’espace, à partir des positions des axes articulaires et de tables
anthropométriques, les positions, les vitesses et les accélérations des centres de
gravité segmentaires Gi et global G de l’athlète. On peut définir ainsi, les
mouvements en 3D de chaque segment qui reflètent l’activité musculaire que
nous analysons à l’aide des lois de la mécanique.
Les figures ci-après (6,7) illustrent une séance expérimentale pour l’étude du
départ de sprint et le passage aux 30m, conformément au cahier des charges fixé
par l’entraîneur.
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Figure N°8
Figure N°9
Comme consigne : Ne pas pousser dans les starting blocs mais jaillir c’est à
dire communiquer les plus grandes quantités d’accélération aux segments libres
pour générer la meilleure impulsion définie par l’aire sous la courbe ; Il s’agit
par exemple de propulser la jambe arrière vers l’avant pour partir vite.
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* Chaîne articulée.
- Les chaînes ouvertes, dont l'extrémité distale n'est soumise à aucune résistance
extérieure appréciable qui limite ou empêche son mouvement (ex, flexion du
coude effectuée sans charge ou oscillation du membre inférieur pendant la
marche);
- Les chaînes fermées, dans le cas contraire (ex, flexion du coude empêchée par
une résistance quelconque ou encore phase d'appui du membre inférieur dans la
marche).
* Degré de liberté.
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5. Plans et axes du mouvement (voir Fig. N°4).
L'étude du mouvement d'un corps quelconque ne peut s'envisager sans fixer des
repères à partir desquels pourra faire tous les calculs et les analyses. On se base
donc sur les outils déjà utilisés en anatomie et en mécanique.
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* Le plan sagittal est formé par les axes vertical et sagittal ; il délimite la partie
droite de la partie gauche du corps.
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* Le plan frontal est formé par les axes vertical et transverse ; il permet de
distinguer l'avant de l'arrière.
Il convient de préciser aussi les axes de rotation des différentes parties du corps
ou segment corporel. Le centre articulaire où les segments se rejoignent sert
dans ce cas de référence ou d'origine au système d'axes articulaires. Le
mouvement à l'articulation s'effectue toujours autour d'un axe de rotation
perpendiculaire au plan dans lequel le segment se déplace et coïncide avec
un des axes articulaires.
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5.3. Mouvements articulaires.
Les mouvements effectués autour de chacun des axes articulaires portent des
noms spécifiques au plan d'exécution et par conséquent à l'axe de rotation.
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6. Les leviers
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* Levier du 3è genre ou inter puissant.
Il est caractérisé par le fait que la force (effort musculaire) se trouve entre le
point d'appui et la résistance R ou du poids P. La plupart des leviers du corps
humain appartiennent à ce genre car il permet de produire des mouvements
rapides et de grande amplitude.
C'est aussi un levier de vitesse du fait, que le bras de levier de la résistance est
plus long que celui de la force.
7. Description du mouvement.
* Position et déplacement.
La position d'un objet se réfère à sa localisation dans l'espace par rapport à une
ligne de base ou un axe de référence. Par exemple, l'expression " plongeoir de
3m " indique la position de la planche au-dessus de la surface de l'eau. De
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même, la hauteur d'un saut à la perche est donnée par rapport au sol, la position
de la ligne d'arrivée dans une course est référée à la ligne de départ.
* Rapidité et Vitesse.
Quand on dit qu'un objet s'est déplacé, on fait référence à la partie spatiale du
mouvement, c'est-à-dire le changement de localisation de l'objet. Par contre, si
l'on prend en compte à la fois la partie spatiale et la partie temporel du
mouvement alors cela implique de faire appel à d'autres notions : la rapidité
(vélocité) et la vitesse.
* Accélération.
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d'arrivée. En effet, on sait intuitivement que le coureur n'a pas atteint cette
vitesse de façon instantanée, mais qu'il est passé par des phases de transition où
la vitesse a d'abord augmentée jusqu'à un certain plateau pour ensuite diminuer
après que le sportif est passé la ligne d'arrivée. Le taux de variation de vitesse
exprimé par rapport au temps s'appelle l'accélération.
- grandeurs :
V
Y
VX X
V
Z
Z
- Les unités
Les unités mécaniques légales sont :
. La seconde (s) ; unité de temps pour mesurer des durées.
. Le mètre (m) ; unité de longueur pour mesurer des positions
. Le mètre par seconde (m/s) ; unité de vitesse pour mesurer l’accroissement de
position par seconde
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. Le mètre par seconde par seconde (m/s²) ; unité d’accélération pour mesurer
l’accroissement de vitesse par seconde)
. Le kilogramme (kg) ; unité de masse
. Le newton (N) ; unité de force
. Le joule (J) ; unité de travail et d’énergie (1 J = 1 N.m)
. Le watt (W) ; unité de puissance (1W = 1J/s).
Et
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Ou F désigne les forces exercées sur l'objet, m sa masse, et a l'accélération de
son centre d’inertie G.
Soit deux points matériels M et M' ne subissant que des forces d'action mutuelle.
Soit F la force exercée sur M de la part de M' et F' la force exercée sur M' de la
part de M.
Le principe de l'action et de la réaction énonce que la force exercée par M sur M'
est directement opposée a la force par M' sur M:
Chaque fois qu’un objet exerce une force sur un second objet, celui-ci exerce en
retour une force égale mais opposée.
A chaque action correspond une réaction égale mais opposée
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