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turbomachines
SEHLI Abdelkrim
E-mail : abdelkrim.sehli@gmail.com
22/05/2018
3.1
Índice
I - Information sur le cour 4
II - Présentation du cour 5
III - Contenu 6
IV - Pré-tequis 7
V - Exercice 8
Département Génie Mécanique Public cible : 3éme année Licence, spécialité Gène mécanique énergétique de
l'université BECHAR
Crédit : 04
Coefficient : 02
Durée : 15 semaines
Salle : K 5 et K 3
Enseignant :
Disponibilité
Au bureau : tout les jours 11h00- 12h30 Par mail : je m engage à répondre
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Présentation du cour
Présentation du cour
II
Le présent cour a pour but de dégager les principes de fonctionnement de ces machines, de rappeler ou d'établir
les lois physiques qui gouvernent le transfert de travail et qui pourront servir de base à l'étude particulière de
chaque type d'appareil et, enfin, de définir et d'analyser les rendements qui caractérisent leur rôle énergétique.
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Contenu
Contenu
III
Tout processus énergétique consiste à organiser des transferts de travail et de chaleur et à les réaliser dans des
appareils appropriés. Les turbomachines – pompes, ventilateurs, compresseurs et turbines – jouent dans ce
concert un rôle fondamental d'échangeur de travail entre un fluide et un organe mécanique en mouvement
constitué par un rotor.
CHAPITRE 1 :
1. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
2. LOIS MECANIQUE DE L'ECOULEMENT
3. LOIS THERMODYNAMIQUE
4. PERTES ET BILANS ENERGETIQUE
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Pré-tequis
Pré-tequis
IV
Pré-test
Le test pour d'évaluer de quelque des connaissances de l'étudiant et ses utilisations dans les principes éléments
du turbomchine.
Les Pré-requis
Pour pouvoir suivre ce module, l'étudiant doit d'avoir des pré-requis avec de nombreux exemples très
progressifs, et avant tout sur l'observation et le simple " bon sens " pour l'amener à comprend la vraie nature des
problèmes et à l'aider à formuler au fur et à mesure les aspects théorique qui permettrons de généraliser ce qui
l'on a pu observer.
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Exercice
Exercice
V
Quelles sont les grands différent Familles de turbomachine ?
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Description sommaire et principes de fonctionnement
Description sommaire et
principes de VI
fonctionnement
Selon le sens de l'échange d'énergie, la turbomachine sera dite génératrice lorsqu'elle communique de l'énergie
au fluide et réceptrice lorsqu'elle en reçoit de celui-ci. Puisqu'elle consomme ou recueille de l'énergie
mécanique sur son arbre, elle doit être nécessairement accouplée à une autre machine jouant un rôle de moteur
dans le premier cas (moteur électrique, moteur Diesel, turbomachine réceptrice) ou de machine entraînée dans
le second (dynamo, alternateur, turbomachine génératrice).
Comme d'une manière générale un apport d'énergie au fluide s'accompagne d'une augmentation de sa pression
et qu'inversement un emprunt d'énergie est associé à une diminution de pression, on parle indistinctement de
turbomachine génératrice ou de compression et de turbomachine réceptrice ou de détente.
Parmi les différentes familles de turbomachines, les hélices marines et aériennes, le plus souvent génératrices,
tiennent une place particulière du fait qu'elles empruntent et rejettent le fluide dans un même milieu illimité.
Toutes les turbomachines de détente portent le nom de turbines, alors que celles de compression se subdivisent en
pompes, ventilateurs, compresseurs ou soufflantes, selon la nature liquide ou gazeuse du fluide véhiculé et sa
compressibilité.
Le fluide en mouvement est liquide pour les pompes, gazeux pour les ventilateurs et les compresseurs. Dans le
cas des pompes et des ventilateurs, la variation de son volume massique est respectivement nulle ou négligeable
au cours de la traversée de la machine et l'on dit alors que le fluide se comporte de manière incompressible ; il
n'en est pas de même dans le cas des soufflantes, où sa compressibilité intervient.
Enfin, les appareils constitués par la combinaison d'une turbomachine génératrice et d'une turbomachine
réceptrice portent quelquefois un nom ambigu. C'est le cas des moteurs couramment appelés « turbines à gaz »
mais qui en réalité comprennent, au sens strict des termes, un compresseur et une turbine.
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2. Principaux organes constitutifs. Rôle physique
2.1. Machines monocellulaires
Afin de donner un aperçu concret, on va sommairement décrire deux turbomachines classiques sous leur forme
la plus simple :
Cette pompe est représentée sur la figure 1. La machine se raccorde à deux tuyauteries cylindriques : la
conduite d'aspiration T1 , qui sert à amener le fluide à l'entrée de la pompe et s'y trouve fixée par la bride B1 ,
et la conduite de refoulement T2 , fixée à la pompe par la bride B2 .
[cf. ]
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Figure 2 – Turbine monocellulaire : coupes
Le fluide entre dans la turbine par une conduite C de section circulaire qui débouche dans une capacité T
présentant une symétrie de révolution autour de OO' et qui, de ce fait, porte le nom de tore d'admission ; cette
partie de la machine apparaît sur la coupe AA.
Le rôle du tore est d'alimenter une couronne d'aubages fixes F, qui possède par rapport à OO' une symétrie
d'ordre nf et dans laquelle chaque particule de fluide se déplace sur une trajectoire inscrite sur un cylindre de
révolution qui admet également OO' pour axe. Pour mieux faire apparaître la forme des aubages fixes, encore
appelés distributeurs, parce qu'ils amènent le fluide au rotor en orientant sa vitesse, on a coupé la machine par
l'un de ces cylindres, de génératrice BB.
Aussi bien dans le tore que dans la couronne d'aubage fixes, l'écoulement est permanent dans l'espace fixe. En
outre, le tracé des canaux fixes, délimités par les distributeurs successifs, est tel que le fluide subit un
accroissement de vitesse, c'est-à-dire qu'il y a conversion de son énergie piézométrique en énergie cinétique.
Comme il s'agit d'un écoulement de détente, on utilise également pour désigner les distributeurs le terme de
tuyères.
Le rotor R, appelé également roue, porte une couronne d'aubages mobiles ou ailettes M qui présentent une
symétrie d'ordre nr par rapport à OO' ; deux ailettes consécutives délimitent un canal mobile où, sous la réserve
d'effets instationnaires, l'écoulement est considéré comme permanent par rapport à un repère solidaire du rotor.
Les trajectoires des particules de fluide y restent inscrites sur les mêmes cylindres de révolution que dans les
distributeurs, ce qui classe la turbine décrite ici dans la catégorie des machines axiales, caractérisées par le fait
qu'à la traversée des aubages fixes et mobiles la distance de chaque particule à l'axe OO' varie peu.
Dans une turbomachine rigoureusement axiale, les méridiennes π1 et π2 des surfaces de révolution qui limitent
les couronnes d'aubages fixes et mobiles sont des droites parallèles à l'axe de rotation OO'. Plus généralement,
la même famille contient toutes les machines pour lesquelles la tangente en chaque point de π1 et π2 fait avec
OO' un angle modéré.
Le fluide, en sortant des distributeurs, vient pousser les aubes mobiles en exerçant sur chacune d'elles un effort
qui correspond à l'existence d'une surpression sur l'intrados et d'une dépression sur l'extrados. S'il n'y a pas de
détente entre l'entrée et la sortie des canaux mobiles, les efforts aérodynamiques ainsi appliqués aux ailettes
résultent seulement du changement de direction que le fluide subit au contact des ailettes et la turbine est dite à
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action ; dans le cas contraire, où une détente complémentaire vient augmenter la vitesse du fluide à la sortie des
aubages mobiles, elle est dite à réaction. Dans les deux circonstances, le fait essentiel est que, entraînant le rotor
à vitesse angulaire constante, ces efforts aérodynamiques produisent un travail moteur, recueilli sur l'arbre de la
turbine, et il
À sa sortie du rotor, le fluide est collecté par une capacité D, appelée fond d'échappement, d'où partent les
conduites G qui assurent l'évacuation du fluide.
Les machines qui viennent d'être décrites comportent deux couronnes d'aubages : l'une fixe, l'autre mobile, et
des capacités qui assurent l'alimentation en fluide et le recueil de celui-ci. Cet ensemble d'organes constitue un
étage ou une cellule de turbomachine, et l'on retient que chacun d'eux remplit toujours la même fonction :
- la couronne d'aubages mobiles, qui est portée par une roue animée d'un mouvement de rotation à vitesse
angulaire constante, opère un échange d'énergie mécanique entre le fluide et l'arbre. L'écoulement
relatif à l'espace tournant y est globalement permanent ;
- la couronne d'aubages fixes, qui est située en aval de la roue dans une machine génératrice et en amont
dans une machine réceptrice, est le siège d'une transformation entre les deux formes piézométrique et
cinétique de l'énergie du fluide. L'écoulement y est globalement permanent par rapport à un repère fixe ;
- les capacités d'entrée et de sortie participent à un degré plus ou moins grand à la conversion des énergies
cinétique et piézométrique. Là encore, l'écoulement est globalement permanent.
Cependant, le sens des échanges d'énergie s'inverse dans chaque organe, selon qu'il s'agit d'une machine
génératrice ou réceptrice.
Les couronnes d'aubages, qu'elles soient fixes ou mobiles, sont fréquemment appelées grilles d'aubes.
Par rapport à la description de principe qui vient d'être faite, il existe quelques exceptions importantes :
On se trouve alors dans la situation dite d'injection partielle où le fluide est amené au rotor, soit sous la forme
d'un ou de quelques jets (cas des turbines hydrauliques Pelton), soit au moyen d'un secteur d'aubages fixes
(figure 3b ).
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Figure 3 – Particularités de certaines cellules de turbomachine
Lorsqu'il faut opérer sur un débit donné de fluide un transfert de travail supérieur à celui réalisable dans une
seule cellule, on empile autour d'un même axe de rotation une succession de cellules élémentaires fonctionnant
en série de manière à ajouter les énergies échangées dans chacune d'elles.
On a ainsi constitué une machine multicellulaire dont un exemple est illustré par la figure 4, où l'on voit les
couronnes d'aubages mobiles M solidaires d'un même rotor et les couronnes d'aubages fixes F portées par le
stator. Chaque cellule porte aussi le nom d'étage.
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Représentation de l'écoulement
• les machines centrifuges ou centripètes, selon que les particules fluides s'éloignent ou se rapprochent de l'axe
OO' mais chaque fois dans un plan sensiblement perpendiculaire à OO',
• les machines hélicocentrifuges ou hélicocentripètes, moins nombreuses en pratique, mais qui correspondent au
cas général où la veine de fluide est contenue entre deux surfaces de révolution quelconques ;
4. Représentation de l'écoulement
On a vu que l'écoulement dans une couronne d'aubages était, à des effets secondaires près, qualifié de
permanent par rapport à un repère solidaire des aubes, que celles-ci soient fixes ou mobiles. Par conséquent, le
champ d'écoulement se trouve défini par la connaissance du vecteur vitesse en chaque point du domaine, et,
selon que celui-ci est fixe ou mobile, on considère la vitesse absolue V ou la vitesse relative W.
avec u ⃗ vitesse d'entraînement créée au point M considéré par le mouvement de rotation autour de l'axe OO' ;
cette vitesse est perpendiculaire au plan défini par M et OO', orientée dans le sens de la rotation et égale en
valeur absolue à ωr avec ω vitesse angulaire constante de rotation et r distance du point considéré à l'axe OO'.
Pratiquée graphiquement, la composition des vitesses donne lieu au tracé d'un triangle de vitesses :
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4.2. Composantes des vitesses d'écoulement
On se trouve naturellement incité à représenter le champ de vitesses dans un système de coordonnées cylindro-
polaires autour de l'axe OO' pris comme axe des z et à décomposer les vitesses v ou w considérées en un point
M de l'écoulement en deux composantes
orthogonales :
- une composante projetée sur u, dite tangentielle, désignée par vu ou wu et mesurée positivement dans le
sens de la rotation ;
- une composante projetée dans le plan (Oz, M), dite méridienne, désignée par vm ou wm et mesurée
positivement dans le sens des z croissants qui coïncide, en règle générale, avec celui de l'écoulement; les
vitesses méridiennes sont donc, en principe, toujours positives, sauf dans des régimes de
fonctionnement perturbés.
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4.3. Théorie unidimensionnelle des machines à aubages courts
[cf. ]
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4.4. Théorie axisymétrique des machines à aubages longs
On se trouve dans cette situation chaque fois que la hauteur h des aubages, mesurée perpendiculairement aux
surfaces moyennes d'écoulement, n'est plus négligeable devant le rayon local r et excède environ 5 % de celui-ci
dans tout le domaine à considérer.
Cette théorie repose sur une hypothèse arbitraire, consistant à admettre que toutes les particules qui, en
projection méridienne, passent par un même point quelconque M, circulent à travers toute la turbomachine sur
une surface de révolution qui leur est commune.
L'espace occupé par les aubages fixes ou mobiles et limité par les surfaces Σ1 et Σ2 , qui possèdent pour
méridiennes π1 et π2 , est alors découpé à l'aide de surfaces de courant intermédiaires Σ', Σ'',... que l'on
assimile à des surfaces de révolution définies par leurs
méridiennes π', π'', ... La distance d entre deux surfaces voisines telles que Σ' et Σ'' mesurée sur une normale à
une surface moyenne Σm, dont la méridienne πm est équidistante de π' et π'', doit être en tout point de Σm
petite devant le rayon r au point considéré.
Deux surfaces voisines telles que Σ' et Σ'' délimitent une nappe d'écoulement qui se prête alors au mode
d'analyse unidimensionnel déjà établi pour les aubages courts.
En considérant ainsi un état moyen du fluide sur tout cercle centré sur OO', l'écoulement se trouve décrit au
moyen de :
- sa projection méridienne, appelée encore spectre méridien (figure 7) et constituée par les lignes de
courant méridiennes π1 , ..., π', π'', ..., π2 ;
- la connaissance, en tout point M de ces lignes, des grandeurs suivantes :
• la vitesse méridienne moyenne vm ou wm, tangente à la ligne de courant méridienne correspondante ; on sait
que : vm = wm ,
• les quantités (pression, température, volume massique) fixant l'état physique moyen du fluide.
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Figure 7 – Spectre d'écoulement méridien d'une machine à aubages longs
On aboutit finalement à une représentation tridimensionnelle approchée de l'écoulement réel, dans laquelle on
combine l'écoulement moyen axisymétrique avec l'écoulement bidimensionnel qui, sur chaque surface de
révolution, s'établit d'aube à aube dans les canaux. Mais cette démarche nécessite, en principe, plusieurs
itérations afin d'harmoniser les valeurs moyennes qui interviennent dans l'écoulement axisymétrique avec les
valeurs locales ressortant du calcul d'aube à aube.
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S'appuyant sur la puissance toujours accrue des ordinateurs, de grands efforts sont actuellement faits pour
établir une modélisation fine et rigoureuse de l'écoulement réel dans une turbomachine.
Au-delà de la théorie axisymétrique, qui fait maintenant l'objet de logiciels couramment exploités par les
constructeurs, les progrès récents du calcul numérique, basés en particulier sur l'emploi d'algorithmes dits « à
pas de temps », permettent de créer des modèles entièrement tridimensionnels.
Dans une première étape, ceux-ci ont exclu l'instationnarité, ce qui oblige à moyenner l'écoulement à la sortie
de chaque grille, et n'ont pris en compte les effets visqueux que d'une manière globale et approchée. Il est
raisonnable de prévoir que l'interaction entre grilles fixes et mobiles pourra être couramment représentée dans
quelques années mais que la modélisation complète des couches limites et des écoulements secondaires en état
instationnaire demandera encore quelques décennies de travail.
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Lois mécaniques de l'écoulement
Lois mécaniques de
l'écoulement VII
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Lois thermodynamiques du transfert d'énergie
Lois thermodynamiques
du transfert d'énergie VIII
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Pertes et bilan énergétique d'une turbomachine
Pertes et bilan
énergétique d'une IX
turbomachine
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