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L’hygiène à l’hôpital est une notion extrêmement importante. Elle englobe, en tant
que discipline médicale, un grand nombre de concepts :
• l’antisepsie,
• et la stérilisation.
Les infections nosocomiales sont une réalité préoccupante dans les établissements
hospitaliers. Elles sont responsables d'une morbidité non négligeable. Elles retentissent sur
l'organisation des soins, sur le coût des hospitalisations et directement sur les malades.
La prévention de ses infections repose en fait sur une vigilance quotidienne dans
l'organisation des soins, sur le respect des bonnes pratiques en hygiène hospitalière,
pratiques assistées par l'élaboration et la diffusion de recommandations et de protocoles
écrits qui doivent être pris en charge par le comité de lutte contre l'infection nosocomiale
(CLIN) de l'établissement.
Nous ne traiterons ici que les infections liées aux soins dans le contexte hospitalier.
I DÉFINITION ET MÉCANISME DES INFECTIONS NOSOCOMIALES :
I.1 DÉFINITION :
Le terme nosocomial est issu du grec nosos (maladie), komein : soigner.Selon l' OMS,
une infection nosocomiale – ou infection hospitalière peut être définie comme suit :
Infection acquise à l’hôpital par un patient admis pour une raison autre que cette infection.
Infection survenant chez un patient à l’hôpital ou dans un autre établissement de santé et
chez qui cette infection n’était ni présente ni en incubation au moment de l’admission. Cette
définition inclut les infections contractées à l’hôpital mais qui se déclarent après la sortie, et
également les infections professionnelles parmi le personnel de l’établissement.
Si il y a mise en place d'un implant ou d'une prothèse, le délai est d’une l'année après
l'intervention.
Selon le comité des ministres du Conseil de l'Europe du 25 octobre 1984: c’est une «
infection hospitalière: toute maladie contractée à l'hôpital, due à des micro-organismes,
cliniquement ou microbiologiquement reconnaissables, qui affecte soit le malade du fait de
son admission à l'hôpital ou des soins qu'il y a reçus, en tant que patient hospitalisé ou en
traitement ambulatoire, soit le personnel hospitalier, du fait de son activité, que les
symptômes de la maladie apparaissent ou non pendant que l'intéressé se trouve à l'hôpital.
»
Selon le circulaire n° 263 du 13 octobre 1988 du décret 88-657 du 06 Mai 1988 relatif
à l'institution des comités de lutte contre les infections nosocomiales, il s’agit de :
Les agents infectieux responsables des infections nosocomiales sont des micro-
organismes : parasites et champignons, bactéries, virus, agents transmissibles non
conventionnels (ATNC) tel que le prion.
Les parasites
Les bactéries
Les virus
Chaque individu est porteur d’une flore qui lui est propre.
Les zones "d'habitat" préférentiel des micro-organismes sont les :
● Zones de plis : aisselles, plis sous-mammaires, ombilic, mains, sillons
interdigitaux, ongles, périnée, plis inguinaux
● Zones pileuses : cheveux et barbe, aisselle, pubis
● Muqueuses : nez et bouche, muqueuses génitale et anale.
I.3 LES TRANSMISSIONS :
Le conditionnement :
Quel que soit le conditionnement choisi, il doit présenter les qualités suivantes :
Maintenir avant stérilisation le niveau minimum de contamination initiale obtenu par le
nettoyage.
● Permettre le contact avec l’agent stérilisant ; le choix du conditionnement dépendra donc
du mode de stérilisation envisagé.
● Assurer le maintien de la stérilité jusqu’au moment de l’utilisation.
● Participer au maintien de l’intégrité des caractéristiques organoleptiques, physiques,
chimiques et mécaniques du matériel.
● Permettre l’extraction et l’utilisation de ce matériel dans des conditions aseptiques.
Il se réalise selon différentes modalités : containers+/- paniers, sachets, feuille de papier
crêpé et feuilles en non tissé.
Si le résultat du test n'est pas satisfaisant, le stérilisateur doit être considéré comme
défectueux, car la température souhaitée ne sera pas atteinte au cœur de la charge.
IV.3.3 Contrôles chimiques : indicateurs de passage
Ils indiquent qu'un des facteurs de stérilisation (la température par exemple) a été atteint,
mais ne prouvent pas l'obtention des autres facteurs nécessaires à une stérilisation efficace
(la durée de contact par exemple).
Les tubes témoins contiennent une poudre colorée dont le point de fusion se situe à une
température connue.
Les rubans, pastilles ou étiquettes adhésives sont impressionnés d'une encre spéciale qui
vire à une température donnée. L'encre témoin utilisée varie selon le mode de stérilisation :
chaleur sèche ou humide, oxyde d'éthylène.
IV.3.4 Contrôles chimiques : tests colorimétriques
Ils prennent en compte deux paramètres.
Les tubes de Brown: utilisés pour la stérilisation à la chaleur sèche (points verts et bleus) ou
la vapeur d'eau saturée sous pression (points noirs et jaunes). Ce sont des ampoules scellées
dont le liquide vire progressivement, en fonction de la température et du temps de contact.
Les tests de Brown : pour la stérilisation au formaldéhyde. C'est un papier imprégné d'un
réactif virant au violet en présence des vapeurs de formol, et qui est enfermé dans un sachet
plastique dont la perméabilité fait intervenir le temps de contact.
IV.3.5 Contrôles chimiques : les intégrateurs
Les intégrateurs prennent en compte tous les paramètres : température, temps de contact,
saturation en vapeur d'eau, et concentration en gaz pour la stérilisation à l'oxyde d'éthylène.
La courbe de lecture des réactions chimiques est parallèle à celle de la destruction des
spores. Il existe:
● des cartes avec des spots qui changent de couleur graduellement et par séquence
autonomes au fur et à mesure que les paramètres de stérilisation sont atteints.
● des réservoirs de cire colorée, scellés entre deux feuilles d'aluminium. En fonction des
paramètres souhaités, la cire fond graduellement, visualisant la courbe d'efficacité de la
stérilisation.
Tous ces tests sont archivés, soit en stérilisation centrale, soit dans les dossiers des patients
(traçabilité).
IV.3.6 Contrôles batériologiques
Ils utilisent le degré de survie de certaines spores non pathogènes. Il existe des tests:
● qui nécessitent le recours à un bactériologiste : ces tests doivent être adressés au
laboratoire pour mise en culture sur un milieu approprié et observation des résultats
quelques jours plus tard.
● qui ne nécessitent pas le recours au bactériologiste et sont prêts à l'emploi.
Puis stockage du matériel (verticalité, écritures sur le papier, etc...)
Stocker le matériel dans un endroit propre, sec, tempéré et à l'abri de la poussière; le ranger
par catégories en évitant les entassements.
Le temps de validité de la stérilité du matériel varie selon le moyen et l'emballage utilisé :
Figure 2 :
Dans l’antiquité.
Au Moyen âge :
Celle ci n’a pas été linéaire, mais on peut dire qu’avant de devenir ce qu’elle maintenant
(caritative, soins, enseignement), la mission a varié selon les époques.
Mission caritative :
Mission initiale des hôpitaux dans le monde chrétien Héberger les pauvres et les
pèlerins et éventuellement les soigner (existai aussi en Islam).
Mission de soin :
Apparu au VI et VIIème siècle AJC, Au début c’était des soins infirmiers comme dans
les Valetudinariums et ensuite des soins Médicaux et chirurgicaux mais beaucoup plus
tard. Le mélange Charité et soins coexistera jusqu’au 19ème siècle.
Mission d’enseignement :
Inauguré par les Arabes (Al Magusi aux 10ème siècle), l’enseignement au lit du malade
en Europe apparaît très tardivement, et connaitra apogée avec méthode Anatomo
clinique de Laennec.
Dans ces époques, plusieurs phénomènes ont pu jouer : grand nb de malades non séparés,
avec des infecté et des dénutri = Terrain favorable.
Le personnel soignant n’ayant aucune notion d’asepsie, les locaux sont impropres a un usage
médical, et les thérapeutiques agressives comme la chirurgie sont sans asepsie.
Facteurs liés aux malades : Importante promiscuité, partage des lits, et séparation par
sexe et non par patho, coexistence de malade dénutris et infecté , ou simplement de
mendiants non malade mais susceptible de contracter maladies contagieuses.
Facteurs lié au personnel soignant : Au XVIème Fracastor disait déjà : « Le médecin peut
aggraver le mal comme il peut le guérir ». personnel soignant peu formé a la
medecine, soins délivré par des religieux dévoués mais peu savants. Pas d’asepsie et
pas de stérilisation.
Seules certains maladies sont suspectes d’être contagieuses, c’est au XIVème siècle
après les épidémie de peste de 1348 que l’on avance que la contagion résulte d’un
contact direct.
On méconnait la transmission indirecte.
C’est Fracastor en 1546à l’occasion de l’épidémie de syphilis qu’il évoque le rôle de
« Seminaria Contagiosis ».
1ère visualisation d’un microbe par Leeuwenhoek dans le tartre dentaire, puis Marc
Antoine Plenciz parle de Germinale Verminosum.
Facteurs liés aux locaux : Lavoisier disait dans son rapport sur l’hôtel Dieu : « Les
hôpitaux sont plein de vermine, de corruption = tableau affligeant pour l’humanité ».
o Locaux non individualisé, pas de séparation des malades et des indignes,
plusieurs malades par lit. (4).
o Bâtiments mal situés, mal aéré, construit en matériaux non lavables (plancher
dans le bloc opératoire), pas d’abduction d’eau ni d’évacuation des eaux usées,
bâtiment mal entretenu.
C’est a cette époque que 1 malade sur 5 mourrait a l’Hôtel Dieu de paris augmentation
des séjours a l’hosto car surinfection, (Dionis et son trépan, et Cabanis au 18ème énonce le
fait que dans les grand hôpitaux, les plais les plus simples deviennent grave).
La gale est omniprésente (endémique), fièvre purpurale fait des ravages systématique
chez les femmes qui accouchent a l’hôtel dieu, alors qu’elle est rare a domicile.
Causes liées aux malades : mieux connues, et on connaît les terrains réceptifs (immuno
dépression et diabète).
Causes liés aux personnels sont connues.
Causes liés a la thérapeutique : acte de cathétérisme qui agressent barrière cutanée , et
antibio qui sélection des germes résistants.
VI.1.4.Organisation de la lutte contre l’infection a l’hôpital :
1ère règle d’hygiène date de Turgot au 18ème , qui avait chargé Lavoisier et Tenon de faire
un rapport sur l’hygiène.
Ce fut donc a l’origine d’un début de réaménagement des hôpitaux :
Structure pavillonnaire, prescription de fumigation aux aromates et vapeur de chlore
pour désinfecter les locaux , un malade par lit , aération des locaux
D’autres solutions appliqué plus tard : hôpitaux dans des endroits exposés au vent,
adduction d’eau et évacuation des eaux usées (latrines) , salles de bains choix des
matériaux ,circuit du propre et du salle.
B.A l’heure pasteurienne :
3 noms à retenir :
Semmelweis : En 1845 découvre a Vienne découvre relation entre les femmes décédé de
fière purpurale et les médecins décédé de piqures anatomiques.
Conclut que Fièvre purpurale est transmise par les étudiants qui ont pratiqués
des autopsies et vont ensuite accoucher des patientes Lavage des mains
très critiqué et fini a l’asile.
Lister Origine de l’antisepsie Utilise le carbolic spray.
Pasteur Origine de l’asepsie Stérilisation des instruments et étuvage du linge.
C.Actuellement, l’antisepsie mais surtout l’asepsie ont vu leur usage généralisé.
Dépistage des porteurs sains de microbes lors des visites de médecine du travail.
Progrès dans l’organisation des bâtiments : circuit du propre/ sale, flux laminaire.
Existence d’un service d’hygiène hospitalière.
Réflexion sur une législation :
Au moyen âge: L’hygiène est rejetée Fin du XI éme siècle(NECKER): Suggère de ne soigner
qu’un malade par lit.
1870 - PASTEUR: « Ce qui cause la maladie est le médecin et son personnel qui transporte le
microbe d’une femme malade à une femme saine… »
1889 - EDILLE ROUX: Première autoclave chirurgical (BICHAT): l’asepsie est née.
Le Comité peut faire appel à toute personne susceptible de l’assister dans ses tâches.
Le comité de lutte contre les infections nosocomiales jouera un rôle central dans l’action et
la coopération multidisciplinaires et dans le partage de l’information.
Il devra représenter un large éventail des programmes et personnels concernés, par exemple
administration, médecins et autres soignants, microbiologie clinique, pharmacie,
approvisionnement central, maintenance, entretien des locaux, formation. Il doit relever
directement soit de l’administration de l’établissement soit de l’équipe médicale afin de
promouvoir la visibilité et l’efficacité des programmes. En cas d’urgence (comme une
flambée épidémique) il doit être capable de réagir rapidement.
Il est chargé de :
- Examiner et approuver un programme d’activité annuel en matière de surveillance et
de prévention.
- Examiner les données de la surveillance épidémiologique et identifier les secteurs
d’intervention.
- Evaluer et promouvoir des pratiques améliorées à tous les niveaux de l’établissement
de santé.
- Assurer la formation appropriée du personnel en matière de lutte contre l’infection
et de sécurité.
- Examiner les risques associés aux nouvelles technologies et surveiller les risques
infectieux liés aux nouveaux dispositifs et produits avant leur approbation pour
utilisation.
- examiner et appuyer les investigations en cas d’épidémies.
- Communiquer et coopérer avec les autres comités hospitaliers partageant le même
domaine d’intérêt, comme le comité pharmaceutique et thérapeutique ou le comité
sur l’utilisation des anti-infectieux, et le comité de transfusion sanguine.
Rôle du microbiologiste:
Le microbiologiste est chargé de :
- effectuer les tests de sensibilité aux anti-infectieux suivant des méthodes reconnues
au plan international, et produire des rapports de synthèse sur la prévalence de la
résistance.
- surveiller la stérilisation, la désinfection et si nécessaire l’environnement hospitalier.
Rôle du pharmacien d’hôpital
- Le pharmacien d’hôpital est chargé de :
- Se procurer, stocker et distribuer les préparations pharmaceutiques selon des
pratiques qui limitent la transmission potentielle d’agents infectieux aux patients.
- dispenser les anti-infectieux et tenir les registres appropriés (activité,
incompatibilités, conditions de stockage détérioration).
- se procurer et stocker les vaccins et sérums et les distribuer selon les besoins.
- tenir des registres des antibiotiques distribués dans les différents services.
Rôle de l’équipe de lutte contre l’infection (service d’hygiène hospitalière)
Le service d’hygiène hospitalière est chargé de :
- participer à l’élaboration et à la fourniture de programmes éducatifs destinés au
personnel médical, aux infirmiers et aux autres soignants ainsi qu’à toutes les autres
catégories de personnel.
- vérifier l’efficacité des méthodes de désinfection et de stérilisation et l’efficacité des
systèmes mis en place pour améliorer la propreté à l’hôpital.
- assurer que les pratiques de soins sont adaptées au niveau de risque chez le patient.
- participer avec la pharmacie à l’élaboration d’un programme de supervision de
l’utilisation des anti-infectieux
- organiser un programme de surveillance épidémiologique des infections
nosocomiales
- fournir des avis autorisés et des analyses et jouer un rôle moteur dans l’investigation
et la maîtrise des flambées épidémiques.
- vérifier l’efficacité des méthodes de désinfection et de stérilisation et l’efficacité des
systèmes mis en place pour améliorer la propreté à l’hôpital.
- participer à l’élaboration et à la fourniture de programmes éducatifs destinés au
personnel médical, aux infirmiers et aux autres soignants ainsi qu’à toutes les autres
catégories de personnel.
- fournir des avis autorisés et des analyses et jouer un rôle moteur dans l’investigation
et la maîtrise des flambées épidémiques.
- participer à l’élaboration et à la mise en œuvre d’initiatives régionales et nationales
de lutte contre les infections nosocomiales.
Le service d’hygiène hospitalière peut également apporter une aide aux établissements de
plus petite taille et entreprendre des recherches en matière d’hygiène hospitalière et de
lutte contre les infections nosocomiales au niveau de l’établissement et au niveau local,
national ou international.
Constitution du CLIN: (2 étapes)
1) mise en place de ressources humaines
2) désignation d’un président technique CLIN
1ère étape : mise en place de ressources humaines
- Président: DG (délégué le SG)
- Microbiologiste; pharmacien; épidémiologiste; chirurgien; volontaires; économe;
DSS; SG;
- Recrutement de référents (prolongement du CLIN dans les services) (application des
recommandations du CLIN).
IIX Axes de l’hygiène hospitalière
Désignation de groupes de travail avec coordinateurs sur 10 axes principaux:
1- Déchets hospitaliers
2- Hygiène environnementale (eau et assainissement)
Eau :
Entretien des sanitaires Les sanitaires mal entretenus sont un lieu de multiplication et
d’échange des germes. Leur entretien est la base de la prévention des infections aux germes
tels que le pseudomonas, proteus et les serratias.
3- Hygiène alimentaire
4- Hygiène des locaux : De nombreuses surfaces (lit, table de nuit, Chaise…) sont
proches du malade.
Entretien des sols : Les sols hospitaliers sont souvent contaminés par les nombreuses allées
et venues. La technique de nettoyage doit être efficace pour détruire les germes.
Entretien des chambres : Le nettoyage désinfectant quotidien des chambres permet des
soins dans les conditions d’asepsie correcte.
Entretien des blocs opératoires Le bloc opératoire doit être rigoureusement propre pour
permettre de travailler dans des conditions d’asepsie rigoureuse.
5- Hygiène du transport :
Hygiène de transport des aliments: Les aliments doivent être transportés dans un véhicule
répondant aux normes d’hygiène et de sécurité alimentaire
Hygiène du transport du malade: Le véhicule destiné au transport des malades (Ambulance)
doit répondre aux normes d’hygiène et de sécurité.
6- Désinfection – Stérilisation : Désinfection quotidienne réduire le risque des infections
acquises par les malades à la suite d’une contamination portée par les mains du
personnel. Surfaces ou se font les préparations de médicaments, d’aliments doivent
être propres.
7- Circuit du linge
Objectif : Le linge hospitalier doit être fourni aux services utilisateurs « propre » et «
non contaminé » voire stérile dans certain cas.
Le linge hospitalier doit être en quantité suffisante pour être changé dès qu’il est
souillé et la rigueur de son circuit est impérative.
Pour éliminer la possibilité d’infection par le linge: des méthodes adéquates sont
essentielles pour :
Sa collecte
Son transport
Son traitement
Son stockage
8- Désinsectisation – Dératisation ;
9- Surveillance des Infections Nosocomiales ;
10- Formation ;
CONCLUSION
Aujourd’hui il y a une très grande convergence d’objectifs et d’attitudes professionnelles
entre l’hygiène hospitalière avec ses principes et ses méthodes issues de l’étude des risques
infectieux, et ce qui constitue maintenant un mouvement de fond dans le champ de la santé
orienté sur l’évaluation et la promotion de la qualité des soins et particulièrement de la
qualité hospitalière dans ses différentes dimensions. La qualité des soins et l’hygiène
hospitalière sont complémentaires. Ce sont les mêmes démarches qui concourent à la fois à
la qualité globale des pratiques hospitalières et à la sécurité des patients. C’est ainsi que
l’hygiène hospitalière possède les outils nécessaires de la qualité. Parmi ces outils on peut
citer la surveillance des infections nosocomiales qui constitue l’épidémiologie hospitalière
qui traite des notions de base de microbiologie permettant de définir et de comprendre les
infections nosocomiales. Elle constitue une base des connaissances indispensables à la mise
en application des mesures d'hygiène à prendre dans les différentes unités de soins et à la
mise en œuvre de la prévention des infections nosocomiales à l'hôpital.
La clé de la prévention de ces infections passe donc par un meilleur contrôle de l'hygiène, au
cours des procédures ou des soins effectués chez les malades, qui seul devrait conduire à
une réduction des coûts humains et économiques des infections nosocomiales.
Bibliothèque :
1. BÜCKER G. Infections nosocomiales et environnement hospitalier. Médecine
Sciences Flammarion. 1998.
2. Exner M., Lajoie L., Hartemman Ph. Hommage à Folrence Nitenghale. HygieneS 2004 ;
XII (2) : 161-166
3. Rogues MA., Hajjar J. ; L’équipe opérationnelle d’hygiène hospitalière et de prévention
des infections nosocomiales dans les établissements de santé ; HygieneS
2001 ; IX (6) : 380-382.
4. Freney J., Fabry J.; L’hygiène hospitalière: émergence d’une fonction; Revue HygieneS
2001; IX (6) : 371-379.
5. Pr S.BOUAOUD; cours de hygiène hospitalière université de Sétif 2020.2021
6.DUCEL G, Prévention des infections nosocomiales: Guide pratique, 2ème Edition, OMS,
Genève, 2008, 71 p.
http://www.cclinparisnord.org/Inciso/2011/Protocole_INCISO2011.pdf
http://www.cclinparisnord.org/Guides/guide_desinfectant.pdf
http://www.utc.fr/~mastermq/public/publications/qualite_et_biomedical/UTC/dess_tbh/
99-00/Projets/Infections_Nosocomiales/Sommaire.html#SOMMAIRE