Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Dr Claudine FEBVRE
Avril 2005
Infection nosocomiale
CCLIN
Centre de Coordination de Lutte contre les
Infections Nosocomiales
CLIN
Comité de Lutte contre les Infections
Nosocomiales
CTIN
Comité Technique National des Infections
Nosocomiales
2001 28 %
2002 33.5 %
2003 26 %
2004 21.5 %
Moyenne nationale : 33 – 44 %
Impact économique des IN
Etude de Lepoutre en 1995
IN
Stéroïdes, Chimiothérapie,
Chimiothérapie Dialyses, Stéroldes
Immunosuppresseurs
Diabète, Néoplasie
Dénutrition Lymphome...
Insuffisance,
rénale et hépatique
1- Transmission croisée ou exogène en grande
partie évitable si la qualité des soins est adaptée
• A partir d’un réservoir de germes constitué par une
proportion élevée de bactéries multi résistantes, les
micro organismes sont manuportes au cours des
soins (mains sales) ou par des instruments ou des
dispositifs médicaux présents dans l’environnement
du malade.
• 2 autres voies plus rares existent :
A: la transmission par voie aérienne à partir d’un
réservoir humain (tuberculose)
B : et la transmission à partir de réservoirs situés dans
l’environnement ou l’air (Legionellose, Aspergillose)
2 -La flore endogène est à l’origine de la plupart
des infections. Des sites normalement stériles
sont contaminés par la flore du patient à la faveur
d’une rupture des moyens de défense
Ce risque d’infection endogène (par exemple une
pneumopathie chez un malade en réanimation ventilé
artificiellement) paraît difficilement évitable, le côté de
plus en plus invasif et audacieux voire téméraire de la
médecine moderne aura même tendance à
l’augmenter
Lutte contre les IN
Programme de lutte
Identifier les réservoirs par la surveillance des BMR.
Mettre en place des barrières à la diffusion : isolement,
décontamination, hygiène des mains, protocoles de soins,
choix des antiseptiques, hygiène de l’environnement…
Diminuer la pression de sélection (en collaboration avec le
comité du médicament), en pratiquant le bon usage des
antibiotiques .
Conclusion
La lutte contre les IN est un élément fondamental de la
politique d’amélioration de la sécurité et de la qualité des
soins de tout établissement de santé.
Toutes les études réalisées en France dans le cadre des
réseaux de surveillance montrent que les taux d’IN sont
en diminution. Jamais la lutte n’a été aussi intense
qu’aujourd’hui mais, ces diminutions sont souvent
modestes.
Il paraît nécessaire de différencier les infections
nosocomiales évitables dont l’incidence devrait tendre
vers zéro comme l’ISO chez un malade à faible risque
(âge raisonnable, chirurgie courte et programmée, sans
pathologie associée) des infections « endogènes » liées à
la gravité de la maladie sous-jacente dont l’incidence ne
pourra jamais être amenée à zéro voire augmentera.
MERCI