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PLAN DE L’EXPOSE

-OBJECTIFS

I / CONCEPTS GENERAUX SUR LE MOUVEMENT

II / LES DIFFERENTS MODES DE DEPLACEMENT EN MILIEU


TERRESTRE

A / LA MARCHE

Exemple : CHEZ L’HOMME

A1 / LES ORGANES QUI INTERVIENNENT DANS LA MARCHE

A2 / LES ADAPTATIONS A LA MARCHE

B /LA COURSE

Exemple 1 : CHEZ LE CHEVAL

Exemple 2 : CHEZ LE CHIEN

B1 / LES ORGANES QUI INTERVIENNENT DANS LA COURSE

B2 / LES ADAPTATIONS A LA COURSE

C / LE SAUT

Exemple 1 : CHEZ LE KANGOUROU

Exemple 2 : CHEZ LA GRENOUILLE

C1 / LES ORGANES QUI INTERVIENNENT AU SAUT

C2 / LES ADAPTATIONS AU SAUT

D / LA REPTATION

Exemple 1 : CHEZ LE SERPENT

Exemple 2 : CHEZ L’ESCARGOT

D1 / LES ORGANES QUI INTERVIENNENT DANS LA REPTATION

D2 / LES ADAPTATIONS A LA REPTATION

E / LE FOUISSAGE
Exemple 1 : CHEZ LE LOMBRIC

Exemple 2 : CHEZ LA COURTILIERE

E1 / LES ORGANES QUI INTERVIENNENT AU FOUISSAGE

E2 / LES ADAPTATIONS AU FOUISSAGE

CONCLUSION

Objectifs
A partir d’observations et d’informations, reconnaitre une caractéristique de la
vie animale : la locomotion. Découvrir la diversité des modes de déplacement
des animaux et les mettre en lieu avec le milieu terrestre. Remarquer que les
animaux peuvent laisser des traces de leurs comportements lors des
déplacements.

Introduction

Les animaux se déplacent pour explorer leur milieu de vie (biotope) suite à des
stimuli. Ces stimuli peuvent être liés à la recherche de nourriture, de partenaires
sexuels, pour fuir pour défendre et conquérir leur territoire.

Différents modes de déplacements (marche, course, saut, reptation, fouissage


vol, nage…) sont utilises par ces derniers. Ces modes de déplacements sont en
relation avec le milieu de vie (air eau sol).

Cependant nous nous intéresseront aux déplacements des animaux en milieu


terrestre (marche, course saut reptation et fouissage). Pour cela, nous étudierons
les différents modes de déplacements, les organes de mouvement ainsi que les
adaptations

I / Concepts généraux sur le mouvement


Une expression du travail du vivant souvent prise comme caractéristique des
êtres vivants est le mouvement.

Le mouvement ne fait pas uniquement partie du travail de relation( pour


communiquer ou se défendre), même si l'on considère la locomotion d'un
animal, car selon la finalité biologique il peut être plutôt intégré à un travail de
nutrition (recherche de nourriture par exemple ) ou, à un travail de reproduction
(recherche d'un partenaire sexuel ou déplacement d'un gamète).

Le mouvement cesse à la mort et il n’y a pas que les êtres vivants à pouvoir
bouger car l’homme peut construire des machines qui ont un mouvement

- Quelques définitions:

 le mouvement est au sens propre "un changement de position dans l'espace


en fonction du temps, par rapport à un système de référence"
 le moteur est ce qui engendre le mouvement (le moteur de la course de
l'homme est le muscle qui réalise la contraction musculaire).
 la mobilité est un caractère (pour un individu) ou la propriété (pour une
structure) de ce qui peut se mouvoir ou être mû (un être vivant est souvent
doué de mobilité)
 se mouvoir se dit de la capacité à se déplacer, c'est-à-dire changer de place
et donc d'effectuer un mouvement
 la locomotion est un nom plus récent est désigne aussi l'action de se
mouvoir pour un être vivant.

II / LES DIFFERENTS MODES DE DEPLACEMENT EN MILIEU


TERRESTRE

A / LA MARCHE

Exemple : chez l’homme

La marche est une activité que l’homme valide imagine simple car il l’exécute
sans être obligé d’y penser.

Elle est, en effet, d’une grande complexité. Marcher est un travail difficile,
ancien : les australopithèques, il ya 3 Millions d’années marchaient déjà.

Parmi les marches bipèdes, l’homme est le seul à adopter l’attitude érigée
comme sa position naturelle.
A1 / LES ORGANES QUI INTERVIENNENT DANS LA MARCHE

Parmi les organes qui interviennent à la marche on a d’abord des organes que
l’on ne voit pas à l’œil nue. Ces organes sont le système nerveux et les nerfs
sensitifs et moteurs.

L’Homme effectue des actes volontaires et involontaires. Les actes volontaires


se déroulent en trois phases.

- phase d’initiation : recueil d’information sensorielle et changement de


l’environnement intérieur et extérieur
- phase de propagation ou intégration : traitement des informations
sensorielles reçues pour élaborer une action à entreprendre en réponse au
stimulus
- phase d’exécution : réponse motrice = activation des organes effecteurs de
la réponse comportementale.

Le système nerveux recueille l’information par le biais de nerfs sensitifs. Cette


information est sous forme de l’influx nerveux sensitif qui arrive au niveau du
centre nerveux.

Le centre nerveux le propage au niveau des effecteurs par l’intermédiaire des


neurones moteurs. Cet influx nerveux sensitif se transforme en influx nerveux
moteur. C’est cet influx nerveux moteur qui provoque la réaction de l’effecteur.
Cet ensemble de comportement est à l’origine de la marche chez l’homme.

Ensuite on note le mouvement des organes effecteurs pour accomplir la marche

Dans le modèle humain on observe l’élargissement des ailes iliaques avec


raccourcissement de la symphyse pubienne, constituent « un bassin », les
membres inférieurs qui sont passés du stade transversal au stade parasagital
dressé, et sont très mobiles dans ce plan en antéropostérieur.

L’allongement du fémur est important accompagné d’une excentration et un


renforcement du col fémoral. Il existe par ailleurs une solidarisation du tibia à la
fibule avec absence de rotation dans le genou et la cheville, une faible inversion
du pied, une marche plantigrade avec une voûte plantaire longitudinale et
transversale rigide.

A2 / Les adaptations à la marche


Le pied rentre en contact avec le sol par le talon suivi du bord extérieur du pied
et de la tête de cinq métatarsiens et des orteils ; c’est le déroulement du pas du
talon à la pointe. Puis le talon quitte le sol, le pied restant rigide, les articulations
métatarso-phalangienne en hyper extension.

La phase d’appui prend fin lorsque le pied quitte le sol. Le tout dernier contact
se fait par le gros orteil.

La figure 1 permet d’analyser l’évolution angulaire de la hanche, du genou et de


la cheville lors du déroulement de la marche.

Dans la figure 2, nous avons mobilisé les membres inférieurs sous forme de
chaînons en respectant les valeurs angulaires de la figure 1, à 3 instants précis :
début d’appui, déroulement du pas au moment où la cheville est à 0°, lever du
pas.

Lors de la phase d’oscillation, le genou se fléchit jusqu’à sa valeur maximale au


même où la cuisse passe par la verticale, puis se remet en extension au moment
du début d’appui, le heel contact. Sa durée est toujours inférieure à celle de
l’appui.

L’homme est un plantigrade vrai, dans le sens où la totalité de la face plantaire


rentre en contact avec le sol au cours du cycle locomoteur. C’est par ailleurs un
heel strike plantigrade, le pied rentre en contact avec le support en premier par le
talon.

Sur le plan articulaire, les seuls anatomiques autorisent inversion et éversion


comme un couple d’arthrodies avec le calcaneus et la médiotarsienne tournant
autour du condyle talo-naviculaire. Cela s’oppose au modèle simiesque.

Description de la phase d’appui (stance phase) : (Fig. 1)


Fig. 1 : cinématique de la marche chez l’homme

Fig. 2 : modélisation sous forme de chaînons des membres inférieurs, à trois


instants de l’appui chez l’homme
B / LA COURSE

La course est un mode de déplacement plus rapide que la marche. Lors de la


course, l’animal reste en l’air un moment sans appui.

Exemple 1 : CHEZ LE CHEVAL

Le cheval est un animal quadrupède. Ses membres locomoteurs sont appelés


des jambes et non des pattes. Le cheval porte une crinière et une queue dont
les poils sont appelés crins

Pour se déplacer, le cheval mobilise ses membres dans un certain ordre qui
permet de caractériser les allures, c'est-à-dire les différentes façons de se
déplacer .L’allure est définie par l’ordre dans lequel le cheval pose ses pieds
dans le sol. Les allures naturelles sont le pas et la course (trot et galop)

- Le galop est une succession de bonds qui résulte de l’enchainement de


plusieurs mouvements. Dans le galop, les jambes se lèvent et se reposent au sol
dans un ordre et un rythme variable.

-Le trot est une allure diagonale à deux temps, où le cheval saute d’un diagonal
sur l’autre. Au temps 1, l'antérieur gauche se pose sur le sol simultanément au
postérieur droit.

Chez le cheval, la pointe des doigts repose sur le sol (pointe protégé par un
revêtement corné).c’est un onguligrade. C’est une adaptation à une course
encore plus plus rapide
Cinétique du pied du cheval (Antérieur) 7
A : Amortissement B : Soutènement C : Propulsion D : Ramener E : Suspensio
n F : Embrassée
NB: Lors du poser (ABC), le sabot est immobile sur le sol

Exemple 2 : CHEZ LE CHIEN

Le chien est un animal digitigrade (c'est-à-dire qui marche sur les doigts) il
s'appuie sur le sol par la troisième phalange, protégée par les coussinets
palmaires ou plantaires. Son adaptation à la course se traduit également par un
allongement et un redressement de la main et du pied. Au repos, les différents
segments des membres ne sont pas alignés mais forment des angles, ce qui offre
une plus grande facilité aux mouvements de détente

B1 / LES ORGANES QUI INTERVIENNENT DANS LA COURSE

Les animaux courent, pour certains de deux façons: ils trottent ou ils
galopent. Le cheval ou le chien. Lors de la course, les membres postérieurs
repliés sous le train arrière se détendent l'un après l'autre. Le chien ainsi projeté
en avant, se reçoit sur une patte antérieure, puis sur l'autre. Par une flexion de sa
colonne vertébrale, il ramène ses pattes postérieures en avant et amorce un
nouveau bond. Des membres très longs, une surface d'appui réduite sur le sol,
des muscles puissants, une cage thoracique développée, une colonne vertébrale
souple constituent des caractères d'adaptation à la course.

B2 / LES ADAPTATIONS A LA COURSE

l'adaptation à la course quadrupède (chez les vertébrés) est réalisée par :


- un allongement des membres qui permet principalement d'augmenter la
longueur de la foulée
- le relèvement progressif de la partie terminale de la jambe (autopode) : c'est-à-
dire que la course est d'autant plus rapide que le pied avant ou arrière repose
moins à plat sur le sol : la course est moins rapide chez les plantigrades
(homme) que chez les digitigrades (chien, chat, et surtout que chez les
onguligrades (cheval, antilope...).c’est une adaptation à une course encore plus
rapide.
- la réduction du nombre de doigts (chez le cheval).

C / LE SAUT

Le saut est un mode de déplacement que peuvent pratiquer les humains et


Certains animaux consistant à se propulser dans l'air en exerçant une poussée sur
le Sol, souvent en enchaînant une contraction suivie d'une extension rapide d'un
ou plusieurs membres. Dans ce mode de locomotion, le membre est un ressort à
Compression. Les trois segments des membres postérieurs (fémur,

tibia-péroné et pied) ont une longueur équivalente. Le Système de saut est le


même chez les grenouilles, les kangourous, les lièvres avec cependant deux
modalités :

EXEMPLE 1 : LE KANGOUROU

Comment sautent-ils ? Ces animaux ont de longues pattes arrières et se


déplacent rapidement et en sautant. Leur longue queue sert à contrebalancer le
poids du corps quand ils sautent. Pour marcher, les kangourous utilisent leurs
pattes avant et leur queue pour supporter leur poids, puis ils balancent leurs
pattes arrière en avant. Ces dernières les soutiennent alors, tandis qu'ils avancent
leurs pattes avant et leur queue. Leurs pattes arrière longues et fines ont quatre
doigts, dont deux sont gros. Les deux autres petits et réunis. Le tout forme un
"peigne" pour entreprit le poil.

EXEMPLE 2 : LA GRENOUILLE
Comment sautent la grenouille ?

La colonne vertébrale des Amphibiens est rigide. La ceinture pelvienne des


grenouilles est particulièrement robuste et permet de transférer les forces des
jambes au corps.

Lorsque l'animal est au repos, les membres ne sont pas directement sous le
corps, mais forment un angle droit.

C1 / LES ORGANES QUI INTERVIENNENT AU SAUT

Deux constantes semblent se retrouver pour les animaux adaptés au saut :

_ La forme des pattes « en Z « c’est à dire une longueur équivalente entre les
trois segments des pattes arrières adaptés au saut ;

la présence du système musculaire tendineux ou articulaire de stockage de


l’énergie élastique.

Chez la grenouille, sauteur quadrupède, la propulsion est réalisée par les


membres

Postérieurs et la réception est assurée par les membres antérieurs.

Chez les kangourous, sauteurs bipèdes, propulsion et réception sont assurées


par les membres

Postérieurs.

C2 / LES ADAPTATIONS AU SAUT


– augmentation de la longueur (jambe, cuisse, pied) repliés en forme de Z avant
le saut et se détendent comme un ressort pour l'impulsion du saut et projeter le
corps de l'animal vers le haut et vers l'avant
– les muscles, tendons, articulations servent à stocker l'énergie élastique pour le
saut.

Dans ce mode locomotion ; le membre est un ressort à compression. Les trois


segments ont une longueur équivalente.

Le système de saut est le même chez le kangourou et la grenouille ; on a


toutefois deux modalités de sauts (réceptions).

-Chez la grenouille ; sauteur quadrupède ; la propulsion est réalisée par les


membres postérieurs et la réception est assurée par les membres antérieurs.
- Chez le kangourou sauteur bipède ; propulsion et réception est assuré par les
membres postérieurs.

D.LA REPTATION

La reptation, c’est une manière d’avancer sans patte, c’est l’action de ramper. Le
principe de base de la reptation est de pousser vers l’arrière sur le sol pour
permettre au corps d’avancer. Les animaux rampants peuvent se déplacer sur et
dans la terre, dans l’eau et sur la glace. Connais-tu des animaux qui utilisent la
reptation pour se déplacer? Le ver de terre a des poils en soie sur son corps qui
l’aident à s’ancrer dans le sol et à se déplacer. Le serpent, quant à lui, a
développé différents types de glisse. Il utilise la friction de ses écailles pour
pousser sur le sol avec ses muscles puissants, Si son corps était complètement
lisse, il se tortillerait sur place sans efficacité. L’escargot, un mollusque, se sert,
quant à lui, de son pied musculaire qui agit en faisant une sorte de vague avec
ses muscles : c’est une super danse du ventre! Il n’y a pas que les petits
animaux qui rampent, le morse aussi le fait pour se déplacer sur la glace.

EXEMPLE 1 : CHEZ LE SERPENT

Les serpents, marins ou terrestres se déplacent par reptation, c'est-à-dire qu'ils


utilisent l'ensemble de leur corps pour se mouvoir. Les serpents dont le corps est
important (comme chez les serpents à sonnettes) peuvent également se déplacer
en ligne droite en alternant un mouvement avant de la peau et un ancrage des
écailles du ventre qui sont orientées vers l'extrémité postérieure, suivi d'un
mouvement vers l'avant de la partie interne du corps. Dans des lieux plus exigus,
certaines espèces utilisent des mouvements d'accordéon ou télescopiques : le
serpent ancre son extrémité postérieure par quelques courbes horizontales, étend
son corps puis ancre à nouveau son extrémité antérieure et tire la partie arrière
vers l'avant. La forme la plus spécialisée de reptation est le roulement ou zigzag
latéral qui n'est utilisable que sur des substrats mous et chauds tel que le sable
dans le désert. L'animal recourbe son corps en S, pour ne toucher le sable qu'en
deux endroits, puis il fait progressivement "glisser" ces deux points de contact le
long de son corps, vers l'arrière, en avançant vers l'avant : le déplacement est
alors latéral par rapport à l'axe du corps.

Jusqu'à maintenant, on pensait que le serpent pour se déplacer plaquait ses flancs
contre les aspérités du sol. Cette manière de se déplacer ne pouvait, par contre,
s'appliquer sur les serpents qui vivent dans les déserts sableux.
David Hu et son équipe de l'Université de New York pensent que le serpent
utilise également les écailles de son ventre pour accrocher les irrégularités du
sol. Les frictions ainsi créées sont plus importantes dans la direction avant que
sur les côtés.

EXEMPLE 2 : CHEZ LES ESCARGOTS


Les escargots, comme les limaces, ont un corps mou avec un large pied charnu.
Les escargots se déplacent par une série de contractions musculaires
ondulatoires se propageant le long de la base du pied.
La tête porte des tentacules oculaires (portant les yeux) + une seconde paire de
tentacules plus petits, à fonction tactile.
La coquille en spirale, dans laquelle l'escargot se retire, sert principalement de
protection contre les prédateurs et contre la déshydratation. Les intestins sont
dans un sac à l’intérieur de cette coquille.
D1 / LES ORGANES QUI INTERVIENNENT DANS LA REPTATION
CHEZ L’ESCARGOT

L’escargot se déplace seulement vers l’avent grâce à son, qui est formé de très
puissant muscles qui se contractent et s’allonge alternativement. Des glandes
secrètent aussi différent types de mucus (sa bave) contenant de nombreux
composés qui lui permettent à la foi d’avancer plus facilement en glissant sur
les obstacles et de se fixer même verticalement sur certains parois. Le mucus est
épais, il durcit et sèche au contact de l’air en laissant une trainée brillante à la
lumière.
LE SERPENT

La peau d'un serpent est composée de deux parties distinctes : des zones
épaissies, les écailles, et des zones flexibles et plus minces entre les écailles, la
peau interstitielle. Contrairement aux écailles des poissons, celles des serpents
ne peuvent être arrachées, mais la couche externe de la peau est régulièrement
perdue pour permettre la croissance.
Les écailles protègent le serpent des rugosités du sol. Elles lui fournissent
aussi une défense contre les parasites, les insectes piqueurs, les petits prédateurs
et ses propres proies, lorsqu'elles résistent.
Les écailles peuvent faciliter la locomotion. Des aspérités, en particulier au bord
des écailles ventrales, aident le serpent à s'agripper et à progresser.
Les écailles contribuent aussi à minimiser la perte d'eau par évaporation.
Cette propriété est importante chez les espèces déserticoles, dont les écailles
fournissent une protection plus importante contre la déshydratation que celle des
autres espèces, tels les serpents des forêts tropicales humides.

La colonne vertébrale est constituée d'un grand nombre de vertèbres (160 à 400)
très bien articulées les unes par rapport aux autres ; les ondulations du corps sont
donc possibles grâce à cette structure d'une part et d'autre part grâce à l'existence
de muscles latéraux qui présentent la particularité d'avoir leurs insertions
apophysaires opposées fort éloignées les unes des autres (jusqu'à 30 vertèbres
d'écart)

D2 / LES ADAPTATIONS A LA REPTATION

On regroupe sous le nom de « serpents » ou « ophidiens » des reptiles tous


dépourvus de pattes ; leur corps, recouvert de fines écailles et de plaques
cornées, est de forme cylindrique et allongée. Leurs yeux ont des paupières
soudées et transparentes qui leur confèrent un regard fixe. Il existe des serpents
de toutes tailles et de toutes couleurs. Ils sont tous zoophages ; la plupart sont
ovipares mais quelques-uns sont ovovivipares, surtout dans les régions froides :
l'ovoviviparité est probablement une adaptation nécessaire là où la période
estivale est courte

E / LE FOUISSAGE

IL est pratiqué par un certain nombre d’animaux comme le rat, le lombric, la


courtilière etc. Ces derniers mènent une vie souterraine.

Exemple 1:chez le Lombric

Le ver de terre appelé aussi Lombric appartient à l’embranchement des


annélides. Le corps est annelé c’est-à-dire composé d’anneaux ou segments. Ces
segments ont un rôle particulier : pointe pour le premier, bouche située
ventralement pour le deuxième et anus pour le dernier.

Exemple 2 : chez la courtilière

On l’appelle Taupe- grillon, ce qui illustre


bien les principales caractéristiques de cet
étonnant insecte. Membre de l’ordre des orthoptères, qui comprend criquets,
sauterelles et grillon, il comporte comme eux pattes postérieures sauteuses

très développées et est capable de produire un chant, des stridulations assez


douces. Les pattes antérieures fortes sont adaptées au fouissage. La courtilière
vit dans le sol meuble, léger et frais, jardins pépinières, prairies etc.

La "Courtilière" ou "Taupe-grillon" (Gryllotalpa gryllotalpa),

E1/ LES ORGANES QUI INTERVIENNENT AU FOUISSAGE

Le lombric et la courtilière partagent le même mode de déplacement mais leurs


organes qui effectuent le déplacement sont différents.

Le lombric se déplace grâce à la contraction de nombreux muscles contenus


dans chaque anneau. Il s’accroche aux aspérités du sol par les soies de la face
ventrale pour se déplacer.

Par ailleurs chez la courtilière on observe de véritable pelles armées de dents


coupantes, qui leur permettent de creuser les galeries ou elles vivent et, pour
notre malheur de couper toutes les racines qu’elle trouve sur leur passage. Les
ailes développés transparentes, dépassent l’abdos »en au repos. Elles permettent
à l’insecte de voler malgré sa conformation particulière.
E2 / LES ADAPTATIONS AU FOUISSAGE

On note chez les animaux vivant sous terre un corps en fuseau lisse et sans
aspérités.

Ils ont des organes ou des membres spécialisés au fouissage. La plupart de ces
animaux ont le corps recouvert de mucus qui maintient la peau humide comme
chez le lombric. Chez d’autres animaux les pattes antérieures très développées
les permettent de s’adapter au fouissage : c’est le cas de la taupe.

CLASSIFICATION DES ANIMAUX PRESENTES :

Homme

Embranchement : Chordés vertébrés

Sous-embranchement : Vertébrés

Classe : Mammifères

Ordre : Primates

Famille : Hominidés

Genre : Homo

Espèce : sapiens

Cheval

Embranchement : Chordés

Sous-embranchement : Vertébrés

Classe : Mammifères

Ordre : Primates

Famille : Equidés

Genre : Equus

Espèce : cabalus

Chien
Embranchement : Chordés

Sous-embranchement : Vertébrés

Classe : Mammifères

Ordre : Carnivores

Famille : Canidés

Genre : Canis

Espèce : domestica ou familiaris

KANGOUROU

Embranchement : Chordés

Sous-embranchement : Vertébrés

Classe : Mammifère

Ordre : Diprotodonte

Famille : Macropodidés

Genre : Macropus

Grenouille

Embranchement : Chordés

Sous-embranchement : Vertébrés

Classe : Batraciens ou Amphibiens

Ordre : Anoures

Famille : Ranidés

Genre : rana

Espèce : esculenta

Escargot

Embranchement : mollusque
Sous-embranchement : Invertébrés

Classe : Gastéropodes

Ordre : Pulmonés

Genre : Helix

Courtilière

Embranchement : Arthropodes

Sous-embranchement : Invertébrés

Classe : Insectes

Ordre : Orthoptères

Genre : Gryllotalpa

Espèce : gryllotalpa

Lombric ou ver de terre

Embranchement : Annélides

Sous-embranchement : Invertébrés

Classe : Clitellate

Ordre : Oligochètes

Famille : Lombricidés

Genre : Lumbricus

Espèce : terrestris

CONCLUSION

Le milieu terrestre est composé de plusieurs espèces animales qui sont différents
suivant leurs façons de se déplacer. Parmi ces animaux certains qui présentent
les mêmes modes de déplacement ont presque la même forme et partagent
d’autres caractères liés à leur adaptation. Ainsi cette étude à permis de mieux
comprendre diversité des animaux mais aussi la variété de leurs différents
modes de déplacements sus terre.

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