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-OBJECTIFS
A / LA MARCHE
B /LA COURSE
C / LE SAUT
D / LA REPTATION
E / LE FOUISSAGE
Exemple 1 : CHEZ LE LOMBRIC
CONCLUSION
Objectifs
A partir d’observations et d’informations, reconnaitre une caractéristique de la
vie animale : la locomotion. Découvrir la diversité des modes de déplacement
des animaux et les mettre en lieu avec le milieu terrestre. Remarquer que les
animaux peuvent laisser des traces de leurs comportements lors des
déplacements.
Introduction
Les animaux se déplacent pour explorer leur milieu de vie (biotope) suite à des
stimuli. Ces stimuli peuvent être liés à la recherche de nourriture, de partenaires
sexuels, pour fuir pour défendre et conquérir leur territoire.
Le mouvement cesse à la mort et il n’y a pas que les êtres vivants à pouvoir
bouger car l’homme peut construire des machines qui ont un mouvement
- Quelques définitions:
A / LA MARCHE
La marche est une activité que l’homme valide imagine simple car il l’exécute
sans être obligé d’y penser.
Elle est, en effet, d’une grande complexité. Marcher est un travail difficile,
ancien : les australopithèques, il ya 3 Millions d’années marchaient déjà.
Parmi les marches bipèdes, l’homme est le seul à adopter l’attitude érigée
comme sa position naturelle.
A1 / LES ORGANES QUI INTERVIENNENT DANS LA MARCHE
Parmi les organes qui interviennent à la marche on a d’abord des organes que
l’on ne voit pas à l’œil nue. Ces organes sont le système nerveux et les nerfs
sensitifs et moteurs.
La phase d’appui prend fin lorsque le pied quitte le sol. Le tout dernier contact
se fait par le gros orteil.
Dans la figure 2, nous avons mobilisé les membres inférieurs sous forme de
chaînons en respectant les valeurs angulaires de la figure 1, à 3 instants précis :
début d’appui, déroulement du pas au moment où la cheville est à 0°, lever du
pas.
Pour se déplacer, le cheval mobilise ses membres dans un certain ordre qui
permet de caractériser les allures, c'est-à-dire les différentes façons de se
déplacer .L’allure est définie par l’ordre dans lequel le cheval pose ses pieds
dans le sol. Les allures naturelles sont le pas et la course (trot et galop)
-Le trot est une allure diagonale à deux temps, où le cheval saute d’un diagonal
sur l’autre. Au temps 1, l'antérieur gauche se pose sur le sol simultanément au
postérieur droit.
Chez le cheval, la pointe des doigts repose sur le sol (pointe protégé par un
revêtement corné).c’est un onguligrade. C’est une adaptation à une course
encore plus plus rapide
Cinétique du pied du cheval (Antérieur) 7
A : Amortissement B : Soutènement C : Propulsion D : Ramener E : Suspensio
n F : Embrassée
NB: Lors du poser (ABC), le sabot est immobile sur le sol
Le chien est un animal digitigrade (c'est-à-dire qui marche sur les doigts) il
s'appuie sur le sol par la troisième phalange, protégée par les coussinets
palmaires ou plantaires. Son adaptation à la course se traduit également par un
allongement et un redressement de la main et du pied. Au repos, les différents
segments des membres ne sont pas alignés mais forment des angles, ce qui offre
une plus grande facilité aux mouvements de détente
Les animaux courent, pour certains de deux façons: ils trottent ou ils
galopent. Le cheval ou le chien. Lors de la course, les membres postérieurs
repliés sous le train arrière se détendent l'un après l'autre. Le chien ainsi projeté
en avant, se reçoit sur une patte antérieure, puis sur l'autre. Par une flexion de sa
colonne vertébrale, il ramène ses pattes postérieures en avant et amorce un
nouveau bond. Des membres très longs, une surface d'appui réduite sur le sol,
des muscles puissants, une cage thoracique développée, une colonne vertébrale
souple constituent des caractères d'adaptation à la course.
C / LE SAUT
EXEMPLE 1 : LE KANGOUROU
EXEMPLE 2 : LA GRENOUILLE
Comment sautent la grenouille ?
Lorsque l'animal est au repos, les membres ne sont pas directement sous le
corps, mais forment un angle droit.
_ La forme des pattes « en Z « c’est à dire une longueur équivalente entre les
trois segments des pattes arrières adaptés au saut ;
Postérieurs.
D.LA REPTATION
La reptation, c’est une manière d’avancer sans patte, c’est l’action de ramper. Le
principe de base de la reptation est de pousser vers l’arrière sur le sol pour
permettre au corps d’avancer. Les animaux rampants peuvent se déplacer sur et
dans la terre, dans l’eau et sur la glace. Connais-tu des animaux qui utilisent la
reptation pour se déplacer? Le ver de terre a des poils en soie sur son corps qui
l’aident à s’ancrer dans le sol et à se déplacer. Le serpent, quant à lui, a
développé différents types de glisse. Il utilise la friction de ses écailles pour
pousser sur le sol avec ses muscles puissants, Si son corps était complètement
lisse, il se tortillerait sur place sans efficacité. L’escargot, un mollusque, se sert,
quant à lui, de son pied musculaire qui agit en faisant une sorte de vague avec
ses muscles : c’est une super danse du ventre! Il n’y a pas que les petits
animaux qui rampent, le morse aussi le fait pour se déplacer sur la glace.
Jusqu'à maintenant, on pensait que le serpent pour se déplacer plaquait ses flancs
contre les aspérités du sol. Cette manière de se déplacer ne pouvait, par contre,
s'appliquer sur les serpents qui vivent dans les déserts sableux.
David Hu et son équipe de l'Université de New York pensent que le serpent
utilise également les écailles de son ventre pour accrocher les irrégularités du
sol. Les frictions ainsi créées sont plus importantes dans la direction avant que
sur les côtés.
L’escargot se déplace seulement vers l’avent grâce à son, qui est formé de très
puissant muscles qui se contractent et s’allonge alternativement. Des glandes
secrètent aussi différent types de mucus (sa bave) contenant de nombreux
composés qui lui permettent à la foi d’avancer plus facilement en glissant sur
les obstacles et de se fixer même verticalement sur certains parois. Le mucus est
épais, il durcit et sèche au contact de l’air en laissant une trainée brillante à la
lumière.
LE SERPENT
La peau d'un serpent est composée de deux parties distinctes : des zones
épaissies, les écailles, et des zones flexibles et plus minces entre les écailles, la
peau interstitielle. Contrairement aux écailles des poissons, celles des serpents
ne peuvent être arrachées, mais la couche externe de la peau est régulièrement
perdue pour permettre la croissance.
Les écailles protègent le serpent des rugosités du sol. Elles lui fournissent
aussi une défense contre les parasites, les insectes piqueurs, les petits prédateurs
et ses propres proies, lorsqu'elles résistent.
Les écailles peuvent faciliter la locomotion. Des aspérités, en particulier au bord
des écailles ventrales, aident le serpent à s'agripper et à progresser.
Les écailles contribuent aussi à minimiser la perte d'eau par évaporation.
Cette propriété est importante chez les espèces déserticoles, dont les écailles
fournissent une protection plus importante contre la déshydratation que celle des
autres espèces, tels les serpents des forêts tropicales humides.
La colonne vertébrale est constituée d'un grand nombre de vertèbres (160 à 400)
très bien articulées les unes par rapport aux autres ; les ondulations du corps sont
donc possibles grâce à cette structure d'une part et d'autre part grâce à l'existence
de muscles latéraux qui présentent la particularité d'avoir leurs insertions
apophysaires opposées fort éloignées les unes des autres (jusqu'à 30 vertèbres
d'écart)
E / LE FOUISSAGE
On note chez les animaux vivant sous terre un corps en fuseau lisse et sans
aspérités.
Ils ont des organes ou des membres spécialisés au fouissage. La plupart de ces
animaux ont le corps recouvert de mucus qui maintient la peau humide comme
chez le lombric. Chez d’autres animaux les pattes antérieures très développées
les permettent de s’adapter au fouissage : c’est le cas de la taupe.
Homme
Sous-embranchement : Vertébrés
Classe : Mammifères
Ordre : Primates
Famille : Hominidés
Genre : Homo
Espèce : sapiens
Cheval
Embranchement : Chordés
Sous-embranchement : Vertébrés
Classe : Mammifères
Ordre : Primates
Famille : Equidés
Genre : Equus
Espèce : cabalus
Chien
Embranchement : Chordés
Sous-embranchement : Vertébrés
Classe : Mammifères
Ordre : Carnivores
Famille : Canidés
Genre : Canis
KANGOUROU
Embranchement : Chordés
Sous-embranchement : Vertébrés
Classe : Mammifère
Ordre : Diprotodonte
Famille : Macropodidés
Genre : Macropus
Grenouille
Embranchement : Chordés
Sous-embranchement : Vertébrés
Ordre : Anoures
Famille : Ranidés
Genre : rana
Espèce : esculenta
Escargot
Embranchement : mollusque
Sous-embranchement : Invertébrés
Classe : Gastéropodes
Ordre : Pulmonés
Genre : Helix
Courtilière
Embranchement : Arthropodes
Sous-embranchement : Invertébrés
Classe : Insectes
Ordre : Orthoptères
Genre : Gryllotalpa
Espèce : gryllotalpa
Embranchement : Annélides
Sous-embranchement : Invertébrés
Classe : Clitellate
Ordre : Oligochètes
Famille : Lombricidés
Genre : Lumbricus
Espèce : terrestris
CONCLUSION
Le milieu terrestre est composé de plusieurs espèces animales qui sont différents
suivant leurs façons de se déplacer. Parmi ces animaux certains qui présentent
les mêmes modes de déplacement ont presque la même forme et partagent
d’autres caractères liés à leur adaptation. Ainsi cette étude à permis de mieux
comprendre diversité des animaux mais aussi la variété de leurs différents
modes de déplacements sus terre.