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Anatomie fonctionnelle et

descriptive de la motricité

Mise à Niveau 3

Nady Hoyek

nady.hoyek@univ-lyon1.fr
Les mouvements du plan sagittal

Flexion
Dorsale

Flexion
Plantaire
Les mouvements du plan frontal

Abduction

Adduction

Inclinaison à droite Inclinaison à gauche


Les mouvements du plan horizontal
Abduction horizontale

Rotation latérale

Rotation médiale
Adduction horizontale

Rotation à gauche

Supination

Pronation

Rotation à Droite
Introduction à l’analyse fonctionnelle
du mouvement humain
Approche 1: du muscle vers le mouvement

Comment deviner la fonction d’un muscle?


1. On considère un des os fixe (le plus
fréquemment l’os proximal) et l’autre os mobile
(l’os distale).
2. On observe l’orientation des fibres du muscle et
la dispositions de leurs insertions.
3. On imagine le raccourcissement du muscle ou
de l’un de ses chefs suite à une contraction, on
peut ainsi imaginer le mouvement qui a été
effectué.
Exemple:
•Le trapèze: Le faisceau supérieur permet de
hausser les épaules. Le faisceau moyen permet de
rapprocher la scapula de la colonne vertébrale. Le
faisceau inférieur permet d’abaisser les épaules.
•Le grand dorsal: adduction du bras.
NB: Pour ces mêmes muscles si on considère
l’insertion distale le point fixe, on découvrira qu’ils
ont d’autres actions supplémentaires.
Exemple 1: Quelles sont les
fonctions de ce muscle

Réponse: extension, abduction et rotation latérale de la hanche


Exemple 2: Quelles sont les
fonctions de ce muscle

Réponse: extension du genou + flexion de la hanche


Exemple 3: Quelles sont les
fonctions de ces muscles

Réponse: extension de la hanche et flexion du genou


Exemple 4: Quelle est la fonction
de ces muscles

Réponse: adduction de la hanche


Exemple 5: Quelle est la fonction
de ces muscles

Réponse: flexion de la cheville


Exemple 6: Quelles sont les
fonctions de ce muscle

Réponse: extension de la cheville


Exemple 7: Quelles sont les fonctions
de ce muscle

Réponse: adduction et rotation médiale de l’épaule


Exemple 8: Quelles sont les fonctions
de ce muscle

Réponse: abduction de l’épaule + flexion …


Introduction à l’analyse fonctionnelle
du mouvement humain
Approche 2: du mouvement vers le muscle

Comment deviner les muscles responsables d’un


mouvement?
1. On observe le mouvement, on le visualise, on le
comprend. Dans quel sens il s’effectue?
2. Existe-t-il une charge ou une force extérieure qui
s’oppose au mouvement?
3. Selon quel régime de contraction s’effectue le
mouvement? Les muscles concernés se
raccourcissent, s’allongent ou ne changent pas de
taille?
Exemple:
1. L’extension de la hanche: le fémur part en arrière.
2. Il faut soulever le poids de la cuisse en arrière et
vers le haut, donc contre la pesanteur
3. Les muscles se trouvant derrière la hanche sont
concernés, ils se contractent concentriquement.
Les régimes de Contractions

 La flèche verte et le cube indiquent le sens de la charge ou de la


force extérieure.
 La flèche violette indique le sens du mouvement. L’absence de
flèche violette signifie qu’il n’y a pas de mouvement, il s’agit donc
d’une contraction isométrique.
 Les flèches bleues indiquent un raccourcissement (concentrique)
ou un allongement (excentrique) du muscle. L’absence de flèche
bleue signifie qu’il n’y a pas de mouvement, il s’agit donc d’une
contraction isométrique.
Exemple 1
Flexion du tronc sur le bassin

Flexion du tronc sur le bassin

Réponse: contraction concentrique des muscles abdominaux


Exemple 2
Flexion du tronc sur le bassin: mouvement freiné et ralenti

Réponse: contraction excentrique


des muscles postérieurs du tronc
Exemple 3
Flexion du tronc sur le bassin effectué avec force et rapidité

Réponse: contraction concentrique des muscles abdominaux


Exemple 4
Flexion de l’avant-bras sur le bras (flexion du coude)

Réponse: contraction concentrique des muscles antérieurs du bras


(Ex: biceps)
Exemple 5
Flexion de la cuisse sur le bassin (flexion de la hanche)

Réponse: contraction concentrique des muscles situés devant la


hanche. Ex: l’ilio-psoas
Exemple 6
Abduction de l’épaule

Abduction de la hanche

Réponse: contractions concentriques des muscles situés en dehors


de l’épaule (Ex: le deltoïde) et de la hanche (Ex: les muscles fessiers)
Exemple 7
Adduction lente et freinée de l’épaule

Adduction lente et freinée de la hanche

Réponse: contractions excentriques des muscles situés en dehors de


l’épaule (Ex: le deltoïde) et de la hanche (Ex: les muscles fessiers)
Introduction à l’anatomie de l’appareil locomoteur
L’appareil locomoteur se compose des os, des articulations et des muscles. Il est divisé en 3
parties principales :
Ø Le tronc (tête, colonne vertébrale, thorax, bassin)
Ø Le membre inférieur (cuisse, jambe, pied)
Ø Le membre supérieur (bras, avant-bras, main)

Premièrement le squelette :
Le squelette humain est composé de 206 os constants et d'un nombre variable d'os
surnuméraires en fonction des individus. Ces os sont reliés et unis par des ligaments,
tendons, muscles, fascias et du cartilage.
Le rôle du squelette est double. Il constitue à la fois la charpente du corps, sur laquelle les
muscles et autres structures pourront se fixer et il assure également une fonction de
protection pour certains organes, comme ceux situés dans la cage thoracique (cœur,
poumons) ou le cerveau, protégé par les os du crâne et permet le mouvement du corps.
On distingue :
Ø Le squelette axial : Il est nommé ainsi car il forme l’axe de soutien du corps humain. Il est
formé par le crâne, la colonne vertébrale, le sacrum et la cage thoracique.
Ø Le squelette appendiculaire : c’est le squelette des membres supérieurs et inférieurs et
leurs ceintures respectives :
- la ceinture scapulaire (de scapula anciennement appelée omoplate) pour le
membre supérieur
- la ceinture pelvienne (de pelvis, c’est à dire le bassin) pour le membre
inférieur
Les ceintures sont tout simplement un ensemble d’os qui permettent de relier les
membres inférieurs et supérieurs au tronc.

L’illustration ci-dessous est une schématisation très simplifiée des ceintures scapulaire et
pelvienne autour de l’axe du tronc.

Deuxièmement les articulations :


L’articulation est la zone de contact entre deux extrémités osseuses. Deux facteurs
permettent aux os de s’articuler et de rester en contact:
Ø Des surfaces articulaires permettant un glissement plus ou moins important en fonction du
type d’articulation.
Ø Des moyens d’unions permettant le rapprochement et le maintien des os en contact. Ces
moyens d’unions peuvent être passifs comme la capsule et les ligaments ou actifs comme
les muscles.

L’illustration ci-dessous montre comment des moyens d’union passifs (ici les ligaments
en blanc et les disques intervertébraux en vert) et des moyens d’union actifs (ici les
muscles en rouge) renforcent et unissent les vertèbres.

Finalement les muscles squelettiques:


Il existe 3 types de muscles : les muscles squelettiques, le cœur et les muscles lisses. Dans
le cadre de ce cours nous allons uniquement étudier les muscles squelettiques !
Les muscles squelettiques ont deux fonctions d’une grande importance dans la motricité :

Ø Une fonction articulaire : les muscles relient les os entre os et en se contractant protègent
nos articulations afin d’éviter les entorses, luxations ou les hernies discales (figure A ci-
dessous).

Ø Une fonction motrice : les muscles squelettiques permettent le mouvement du corps


humain. En se contractant, ils exercent une force de traction sur un de leur tendon et
mobilisent ainsi les os (figure B ci-dessous).
!
La figure A montre comment un muscle (en rouge) La figure B montre comment un muscle (en rouge)
se contracte pour équilibrer et bien répartir les se contracte pour tirer un des os du pied pour se
forces exercées sur une vertèbre afin de protéger un mettre sur la pointe des pieds
disque intervertébral (en vert).
VIDEOS : « LA COLONNE VERTEBRALE SIMPLIFIEE ET LA VERTEBRE
TYPE »
(Onglet : Tronc, rachis)

Vertèbres, disque intervertébral et canal vertébral schématiques


Le tronc est la partie supérieure du corps humain en le considérant sans les membres et la
tête. Il est soutenu par la colonne vertébrale encore appelée rachis1.
La colonne vertébrale est un long tube situé en arrière du tronc ; elle constitue « le squelette
axial ».

En haut, elle supporte le crâne :

En bas, elle est encastrée entre les deux os coxaux :

La moitié antérieure du tube est pleine. La moitié postérieure est creuse.

1
Rachidien signifie donc : « qui a un rapport avec le rachis ».
La moitié postérieure est donc un canal. Ce canal est appelé le canal vertébral. Il entoure et
protège la moelle épinière.

La vertèbre est une tranche horizontale du tube. On compte vingt quatre vertèbres mobiles.
La partie inférieure du tube est formée de cinq vertèbres soudées qui constituent le sacrum.

Sur une tranche de vertèbre, on observe :


- une partie antérieure pleine, en forme de demi-cylindre
- une partie postérieure, creuse, en forme de demi anneau.
Entre deux parties pleines se trouve le disque intervertébral, en abrégé : DIV.

Le DIV occupe exactement l’espace entre les deux corps vertébraux.

Il a donc une forme de demi-cylindre aplati.


Les courbures vertébrales
La colonne vertébrale présente trois courbures telles que la partie postérieure de la tête, du
dos et des fesses sont alignées le long d'un axe rectiligne.
Ces courbures correspondent à 3 régions vertébrales mobiles encore appelées « colonnes » :
- En haut : une courbure concave en arrière : la colonne cervicale, formée de 7 vertèbres
cervicales, nommées de haut en bas : C1, C2, … C7,
- Au milieu, une courbure convexe en arrière : la colonne thoracique, formée de 12
vertèbres thoraciques, nommées de haut en bas T1, T2… T12.
- en bas, une courbure concave en arrière : la colonne lombaire, formée de 5 vertèbres
lombaires, nommées L1, L2… L5.
Une courbure concave en arrière est une lordose. Une courbure convexe en arrière est une
cyphose. Ainsi, la colonne présente une lordose cervicale, une cyphose thoracique et une
lordose lombaire.

Les 24 vertèbres mobiles reposent sur le sacrum. Cet os est concave en avant et en bas et sa
face supérieure fait un angle de 40° avec l’horizontale.
Sur une vue antérieure ou postérieure, la colonne vertébrale est rectiligne.

Rôle des courbures vertébrales


- Elles augmentent la solidité de la colonne vertébrale.
Plus une colonne présente de courbures, mieux elle résiste à un écrasement. Une colonne
présentant trois courbures régulières est plus solide qu’une colonne rectiligne. Les courbures
jouent donc un rôle essentiel dans la prévention des accidents vertébraux.
- Elles facilitent la gestion de l’équilibre du tronc :
Les trois courbures permettent un rattrapage des déséquilibres bien plus efficacement
qu’une colonne rectiligne.

Respect des courbures vertébrales


Tous les individus présentent ces trois courbures mais leurs amplitudes varient. Lorsque les
courbures sont normales, l’épaisseur d’un DIV est uniforme et les pressions se répartissent
harmonieusement en chaque point de sa surface.
Lorsque les courbures varient, c’est le DIV qui se déforme : il s’écrase aux endroits où les
pressions sont les plus fortes tandis que son épaisseur augmente aux endroits où les
pressions sont les plus faibles.

Cet écrasement expose le DIV à des traumatismes aux conséquences parfois graves et
douloureuses. C’est pourquoi les courbures vertébrales doivent être impérativement
respectées dans tous les actes de la vie quotidienne ou sportive.

Présentation schématique du disque intervertébral (DIV)

Le DIV est formé de deux parties :


- un anneau de fibrocartilage
Un fibrocartilage est un cartilage dans lequel sont noyées des fibres résistantes et légèrement
élastiques2. Il amortit les chocs subis par l’articulation. Il se déforme en fonction des
pressions qu’il subit. Il peut jouer un rôle de ligament, lorsque ses fibres s’enfoncent dans
l’épaisseur des os.
- au centre de l’anneau, une zone très dure appelée le nucleus. Pour faciliter la
compréhension, on considérera que le nucleus est une sphère.

La colonne vertébrale doit être considérée comme un empilement de sphères et de vertèbres.


Cet empilement instable est un facteur important de la mobilité des régions vertébrales.
Cette mobilité est contrôlée et limitée par :
- les processus 3 des vertèbres dont l’orientation et le rôle varient suivant la région
vertébrale,
- des ligaments,
- des DIV,
- des muscles.

2
Cette structure augmente les qualités du cartilage (le béton armé repose sur le même principe : des fils d’acier
noyés dans du béton en augmentent les qualités).
3
Un processus est un prolongement osseux (ancienne dénomination : apophyse).
La mobilité des régions vertébrales
La colonne vertébrale doit être à la fois stable et mobile. Chaque région vertébrale subit des
contraintes et assume des rôles spécifiques. Mobilité et solidité sont des qualités
contradictoires : la structure de la vertèbre sera donc un compromis entre ces deux qualités.
La vertèbre type

La vertèbre type réunit tous les caractères communs aux vertèbres, mais elle n’existe pas en
réalité.
Elle correspond à une tranche de tube et supporte sept processus. La partie antérieure de la
tranche de tube est un demi-cylindre aplati. C’est le corps vertébral. Il est d’autant plus épais
qu’il supporte une pression importante. Son épaisseur augmente donc de haut en bas de la
colonne vertébrale. Il peut supporter des charges importantes, de l’ordre de plusieurs
centaines de kilos.
La partie postérieure de la tranche de tube est un demi-anneau concave en avant appelé arc
vertébral.

La partie antérieure de l’arc vertébral s’appelle le pédicule. Les parties inférieure et


supérieure du pédicule sont creusées de telle sorte que deux vertèbres l’une sur l’autre
délimitent un orifice.

La partie postérieure de l’arc vertébral est formée de deux parties soudées appelées les
lames.
A la soudure pédicule-lame, se trouvent les processus articulaires. On décrit deux processus
articulaires supérieurs (un droit et un gauche) et deux processus articulaires inférieurs. Ils
présentent des surfaces articulaires recouvertes de cartilage4.

Les processus articulaires supérieurs sont orientés en arrière, légèrement en dehors et en


haut.

Les processus articulaires inférieurs d’une vertèbre ont une orientation inverse. Ils sont donc
orientés en avant et légèrement en dedans et en bas.

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Les surfaces articulaires sont les zones de contact des os. Lorsqu’elles glissent l’une sur l’autre, elles sont
recouvertes de cartilage articulaire. De couleur blanc nacré, ce tissu réunit plusieurs qualités : très lisse, il
facilite le glissement des surfaces articulaires ; il est résistant à l’usure ; il est souple et amortit les chocs.
Entre les processus articulaires supérieurs et inférieurs se soudent les processus transverses,
obliques en arrière et en dehors.

A la soudure des deux lames se soude le processus épineux. Il est oblique en arrière
légèrement en bas.
On décrira les vertèbres lombaires, thoraciques et cervicales en les comparant à une vertèbre
type. Toutes les vertèbres d’une région présentent les mêmes caractéristiques sauf celles qui
sont situées en haut ou en bas d’une région (C1, C2, C7, T1, T12, L1, L5, S1).

Vues d’une vertèbre type

Vue latérale

Vue antéro-inférieure et latérale


Vue postéro-latérale et supérieure

Vue supérieure

Les trois points d’appui de deux vertèbres

Deux vertèbres reposent l’une sur l’autre au niveau de trois points d’appui :

- le corps vertébral, par l’intermédiaire du DIV,


- les deux processus articulaires de chaque vertèbre.
Ce trépied d’appui est soumis à des contraintes très importantes. Ces contraintes augmentent
lors de la pratique sportive : mouvements de grande amplitude, charges lourdes, etc.

Une réduction de la hauteur du DIV modifie les rapports des processus articulaires et donc
la statique vertébrale. Ces données expliquent de nombreuses pathologies, dont l’arthrose.

Les charnières

Les vertèbres d’une région vertébrale présentent des caractéristiques morphologiques qui
déterminent des systèmes mécaniques différents. Chaque région pourra ainsi assumer des
fonctions spécifiques. Les zones de transition entre deux régions vertébrales - et donc entre
deux systèmes mécaniques différents - sont appelées « charnières » et assument des
fonctions spécifiques. Les vertèbres constituant ces charnières présentent des
caractéristiques particulières.

Le foramen intervertébral

Les deux pédicules de deux vertèbres sont creusés et déterminent un orifice appelé le
foramen intervertébral. Ses limites sont donc :
- en avant : le DIV
- en haut et en bas : les pédicules
- en arrière : le massif des processus articulaires.

Le canal vertébral

Le canal vertébral est limité en avant par le corps vertébral et en arrière par l’arc vertébral.
Son orifice supérieur débouche dans le crâne. Son orifice inférieur se situe en bas du
sacrum.
La moelle épinière est logée dans le canal vertébral.
Les nerfs rachidiens sont issus de la moelle épinière et sortent de la colonne vertébrale par
les foramen intervertébraux.
Il est extrêmement important de consulter les supports des cours de mise à niveau
avant de lire celui-ci !

La colonne lombaire
VIDEO « VERTEBRE LOMBAIRE ET MOBILITE DE LA REGION LOMBAIRE »
(Onglet : Tronc, rachis)

La colonne lombaire doit être stable et solide car elle supporte plus de la moitié du poids du
corps. Elle doit également être mobile et permettre des mouvements amples pour orienter le
tronc et les membres supérieurs. Elle s’est adaptée à ces deux impératifs contradictoires.

La vertèbre lombaire type:

Par rapport à la vertèbre type, la vertèbre lombaire présente deux différences majeures :

- elle est plus massive : son corps vertébral est très volumineux pour résister aux pressions
importantes qu’il subit. Il a une forme de rein1.

- ses processus articulaires supérieurs sont orientés vers le dedans, légèrement vers l’arrière.

Par conséquent ses processus articulaires inférieurs sont orientés vers le dehors, légèrement
vers l’avant.

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On dit qu’il est réniforme
La mobilité de la colonne lombaire

La partie antérieure de la colonne lombaire est un empilement de corps vertébraux et de


DIV. C’est au niveau lombaire, qu’ils sont les plus épais. Plus un DIV est épais par rapport à
la hauteur du corps vertébral, plus la région vertébrale est mobile. L’épaisseur du DIV
lombaire est d’environ un centimètre.

L’anneau de fibrocartilage du DIV étant compressible et le nucleus se comportant comme


une sphère très dure, la colonne lombaire est donc un empilement de sphères et de corps
vertébraux. Si l’on enlève les processus articulaires, cet empilement est très instable.

La solidité, la mobilité de la colonne lombaire et le contrôle des différents mouvements sont


en partie assurés par l’orientation des processus articulaires supérieurs et inférieurs.
Cette orientation limite les mouvements de rotation.

Elle permet et contrôle les mouvements d’inclinaison.


Elle permet et contrôle des mouvements de flexion-extension amples.

Les déformations du DIV permettent cette mobilité. Il s’écrase en avant lors des mouvements
de flexion.

Il s’écrase en arrière lors des mouvements d’extension, déterminant en arrière des bourrelets
qui débordent dans le canal vertébral.

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