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UE 1.

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Biomécanique et anatomie fonctionnelle

L’articulation genou

« Le genou est un valet soumis à deux mètres qui jongle être la stabilité podale sous-jacente
et l’équilibre corporel sus-jacente. »

C’est l’articulation intermédiaire du membre inférieur permettant de contrôler la distance


par rapport au sol. C’est une articulation non concordante et non congruente. Elle travaille
en compression sous l’action de la pesanteur. C’est principalement une articulation avec 1
degrés de liberté avec accessoirement un 2e degré de liberté́ de liberté, rotation quand le
genou est fléchi. Le genou doit être re stable en extension complète (risques de fractures et
ruptures ligamentaires) et mobile en flexion (avec risques de lésions ligamentaires et
méniscales).
En raison du décalage lié à la longueur du col fémoral, l’axe de la diaphyse du fémur (9
degrés par rapport à la verticale) est aligné avec l’axe du squelette jambiers qui est verticale.
Mais les 3 centres articulaires du membre inferieur sont aligné dans l’axe mécaniques du
membre inferieur.

Valgus = rentré vers l’intérieur


Varus = sorti vers l’extérieur

Le bras de levier pour le moyen fessier a été développé en modifiant l’axe du col par rapport
à la diaphyse du fémur et sa taille au fur et à mesure des générations. Cela à désaligner
l’épiphyse distale du fémur en dedans créant le valgus physiologique.

I) Statique articulaire

1. Stabilité fémoraux tibial dans le plan sagittal

A) Sur le plan osseux


L’élargissement des épiphyses favorisent une meilleure stabilité́ et une meilleure
réparation des contraintes. En très légère flexion la force représentant le poids du
corps passe en arrière de l’axe de flexion extension l’entrainant vers une flexion
contrôlé, par une contraction statique du quadriceps.

B) En légère flexion et en hyper extension


Le verrouillage est assuré passivement par les éléments postérieurs. En hyper
extension le verrouillage est assuré passivement par la partie post de la capsule
articulaire (A), ligaments collatéraux (B), ligaments croisés post (C), se tendent en
extension.

D) Plan fibreux postérieur


La partie post de la capsule renforcé par de puissant éléments fibreux appellé point
d’angle postéro interne et externes.
Papi : Le semi membraneux, coques condyliennes, ligament poplité obliques associé à
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la corde postérieure du ménisque interne associé au ligament collatéral médial
Pape : ligaments poplité arqué renforcé par le muscle poplité, biceps +tractus
Ilio tibial +ligament collatéral latéral +corde post du ménisque externe.

E) Tendons stabilisateurs
Ils existent des facteurs actifs de la limitation de l’hyper extension : muscles de la
patte d’oie, biceps, gastrocnémiens. La mobilité́ est permise par le quadri (genou
fléchi) la stabilité́ est permise par pape papi (genou en extension)

2. Stabilité fémoraux tibial dans le plan frontal

A) Elle est indispensable pour contre balancer la portance du corps et désaxer en appui
unipodal. Elle est passive en extension, active en flexion.
L’élargissement des épiphyses il y a une meilleure stabilité́ et répartition des
contraintes. Pour un travail en charge décentré l’articulation bi condylaire nécessite
un haubanage latéral beaucoup moins fort que pour l’ellipsoïde ce qui améliore les
contraintes compressives sur l’interligne. Les ménisques jouent le rôle de cales
stabilisants mais malgré́ leurs présences il n’y a pas de concordance parfaite et pas de
congruence d’où l’importance du système capsule-ligamentaire et musculaire.

B) Les ménisques
Augmente la surface de contact donc améliore la réparation des contraintes. La
partie a est adhérentes à la capsule et adhérentes à la capsule et elle est innervée. La
partie b est axiale et fine

C) Ligaments collatéraux
Ils sont détendus des 30 degrés de flexion, les ligaments collatéraux assures la
stabilité́ latérale du genou en extension.
Le rayon de courbure du condyle augmente d’arrière en avant.
Quand on va vers l’extension, le condyle roule d’arrière en avant.
Le lct s’oppose au valgus philologique du genou

D) Les ligaments actifs pour la stabilité fémoraux tibial dans le plan frontal
Le tractus ilio tibial, il est mis en tension par le TFL et il aide puissamment le lcf aidé
également par le biceps fémoral et le poplité.
Les muscles de la patte d’oie avec le semi membraneux aide le lct en empêchant
l’excès de valgus
Les expansions direct et croises des quadriceps

E) Le hauban latéral
Les contraintes d’appui sont parfaitement repartis en bipodal mais pas en
monopodal. L’équilibre est retrouvé grâce au hauban latéral et facilité par les
ménisques. Le hauban latéral du genou est constitué du tractus ilio tibial et du lcf, la
même action au niveau de la hanche est permise par le moyen fessier.

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3. Stabilité fémoraux patellaire dans le plan frontal

A) Subluxation latéral naturelle


Le type ginglyme prédispose à la mobilité́ sagittale et à la stabilité dans le plan frontal
mais l’articulation fémoraux patellaire est flottante pour permettre les mouvements
de rotation ce qui l’expose à des déviations latérales lies au genou valgum, il existe
une tendance à un subluxation latéral de la patella en rectitude On mesure la
position de la tubérosité́ tibial par rapport à la gorge de la trochlée.

B) Facteurs limitants cette subluxation


La tendance subluxés de la patella est limité par des facteurs :
 Osseux : avec la patella il doit y avoir une correspondance patella- gorge-
trochléaire. Pour le fémur, la berge latérale est plus saillante et plus haute.
 Ligamentaires : le retinaculum patellaire médial est plus puissant. Les
ligaments méniscaux patellaire
Le vaste médial et les rotateurs médiaux (patte d’oie et semi membraneux)
4) stabilité rotatoire du complexe articulaire
A) rôle des ligaments croises
La rotation est impossible en extension par la tension des ligaments
collatéraux et croises. En amplitude forcé en extension les croises limitent la
rotation interne et le collatéraux limitent la rotation latérale

4. Stabilité rotatoire du complexe articulaire

A) Rôle des ligaments croisés


La rotation est impossible en extension par la tension des ligaments collatéraux et
croisés. En amplitude forcé en extension les croisés limitent la rotation interne et
le collatéraux limitent la rotation latérale

II) Dynamique articulaire

1. Dynamique en flexion-extension

A) Plan et axe des mouvements


Le plan est sagittale, l’axe est compris dans un plan frontal qui traverse
horizontalement les condyles. Chaque condyle fémoral présente une série de cir
résultant de l’asymétrie des deux compartiments. Les différentes propriétés
biomécaniques de chaque tissu du genou, la rotation automatique accompagnant la
flexion modifient les axes.

B) Dynamique des condyles fémoraux


La longueur de la surface de chaque condyle et près de deux fois celle des plateaux
tibiaux correspondant, ainsi le condyle fémoral au cours de la flexion : commencent
par rouler ensuite roule et glisse en fin de mouvement il glisse uniquement. Les
contraintes sont plus importantes en glissement qu’en roulement. Le point de
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contact entre les condyles et les glènes (moitié de plateau tibial) recule sur les glènes
lors de la flexion et avance lors de l’extension. En flexion le tibia va faire un
glissement antérieur et en extension un glissement postérieur

C) Dynamique des condyles tibiaux


Frontalement les deux concaves, sagittalement médial concave, latéral convexe. La
pente tibiale osseuse est de 5 à 10 degrés en arrière et vers le bas, compensé de 6
degrés par les ménisques. Sagittalement on voit la discordance des surfaces
articulaires car le tibial interne est concaves et l’externe est convexe et les rayons de
courbures des condyles et des glènes ne sont pas égaux. Le condyle externe roule
beaucoup plus que l’interne entrainant une rotation interne en flexion et donc une
rotation externe en extension à cause d’un plateau tibial externe convexe et d’un
condyle fémoral externe à rayon plus grand. Le glissement est réalisé́ par la
combinaison de facteurs :
Actif musculaire, par les extenseurs qui tirent le tibia vers l’avant et les fléchisseurs
qui tirent le tibia vers l’arrière. Au niveau du plateau tibial on dit qu’il y a deux
compartiments, un médial de stabilité et un latéral de mobilité. Il existe une rotation
interne automatique du genou en flexion

D) Dynamique des ménisques


Ils transmettent les efforts de compression entre le fémur et le tibia. Les ménisques
suivent les condyles fémoraux, en extension les ménisques sont antérieurs et en
flexion ils sont postérieurs. Ils se déforment en raison de leurs 2 points fixent, ce sont
les cornes méniscales. Le ménisque externe se déforme plus que l’interne car ses
insertions sont plus rapprochées.
Les facteurs responsables des mouvements des ménisques :
En passif : les condyles repoussent les ménisques devant comme un noyau d’olive
entre les doigts
En actif : lors de la flexion, le ménisques interne est tiré par le semi membraneux à sa
partie postérieure et par les fibres du croises antero externe pour sa partie
antérieure.
Le ménisque externe est tiré en flexion par le poplité́.
En actif : En extension, les ménisques son tires en avant par le retinaculum patellaire
tendu par l’avance de la patella. La corne postérieure du ménisque externe est
rappelée en avant par la tension du ligament menico-femoral et du croisé postérieur.

E) Dynamique de la patella
En flexion la patella glisse le long de la trochlée jusqu’à la fosse inter condylaire. La
face postérieure qui était frontal s’oriente en haut et en avant et ce mouvement est
rendu possible par des culs de sacs. Pour que le cul de sac sous quadricipital ne se
coince pas il est tendu vers le haut en extension par le muscle articulaire du genou.
C’est ce que l’on appelle la répartition du liquide dans les culs de sacs.
En extension les culs de sacs retro condylaire sont comprimé par la mise en tension
des jumeaux et le liquide est chassé vers l’avant.
En flexion, les culs de sacs sous quadricipitaux sont comprimés par la tension du
quadriceps et le liquide est chassé vers l’arrière.
La position de calvacité maximum c’est quand il y a autant de liquide devant que

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derrière, pour bien lubrifier l’ensemble du genou elle s’opère en semi flexion.
En extension, la force de coaptation dans la rayure de la trochlée par le quadriceps
fait que la patella est chassé en dehors par le valgus physiologique ce qui empêche sa
luxation c’est la joue externe de la trochlée qui est beaucoup plus saillante que
l’interne.
Cette tendance subluxants latéral de la patella en rectitude disparait avec la rotation
médiale automatique en flexion.

F) Les ligaments collatéraux


Ils sont détendus dès 30 degrés de flexion, le rayon de courbure du condyle
augmente d’arrière en avant. Quand on va vers l’extension le condyle roule d’arrière
en avant et donc il vient s’interposer entre la glènes et l’insertion des ligaments
collatéraux se qui les mets en tension.

G) Les ligaments croisés


Le ligaments croisés ant vient se coucher en flexion à 45 degrés
Au cours de la flexion le ligament croisé post se verticalise et il a un mouvement bien
plus important. Le lct va découper la fosse inter condylaire séparant ainsi les deux
joues de la trochlée. Les croisés assurent la stabilité antero post du genou et
permettent des mouvements de charnière tout en maintenant les surfaces
articulaires en contact. Pour bien comprendre la dynamique d’un ligament on ne
peut pas le considérer comme une corde fixé avec une insertion ponctiforme.
Il faut prendre en considération 3 éléments quand on parle d’un ligament :
o - L’épaisseur (la résistance est proportionnelle à l’épaisseur)
o - La structure, les fibres n’ont pas toutes la même longueur, chaque fibre
N’est pas recruté́ au même moment e qui fait varier la résistance et son
Élasticité
o - L’étendue et la direction des fibres, elles sont souvent organisées suivant
des
Plans tordus par leurs lignes d’insertion souvent obliques, enroules et
torsades à la manière d’un câble d’acier. La direction relative des insertions
varie au cours du mouvement ce qui contribue au recrutement différenciel.
Cela modifie la direction d’action du ligament dans les 3 plans de l’espace
Pour les croisés il n’y a pas seulement 2 points de charnière mais toute une série
alignée sur la courbe des condyles avec une mise en tension successive des fibres de
chacun des ligaments au cours du mouvement ce qui fait que les ligaments croisés
restent toujours tendus par certaines de leurs fibres. En extension et en hyper
extension c’est le croisés ant qui est le plus tendus en hyper extension le fond de la
fosse inter condylaire viens s’appuyer sur le lca, il met en tension. Le lca est un frein à
l’hyper extension.
Lors de la flexion, le lca est responsable du glissement du condyle vers l’avant associé
au roulement vers l’arrière, il est un frein au glissement ant du tibia sous le fémur.
Lors de l’extension, le lcp est responsable du glissement du condyle vers l’arrière
associé au roulement vers l’avant. Il est un frein au glissement post du tibia sous le
fémur (le tiroir post). L’action croisée avec les ligaments collatéraux renforcé cette
action anti-tiroir. Le croisement par rapport au ligament collatéral homologue (lcp
avec lct) (lca avec lcf)

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H) Amplitude
En flexion de genou passive on a 135 degrés En actif Hanche tendu 120, hanche fléchi
140 Extension 0 degré

I) Facteurs limitants la flexion extension


En flexion : rencontre des muscles gastrocnémiens et ischios jambiers
En extension : les coques condyliennes renforcées par les gastrocnémiens, les
ligaments collatéraux et sur une hanche en flexion les ischios jambiers

J) Muscles moteurs : l’extension


Le quadriceps : il est trois fois plus puissant que les fléchisseurs et il lutte contre la
pesanteur
Le vaste médial descend plus bas et est plus puissant que le latéral afin de lutter et de
s’opposer à la luxation externe de la patella
Le droit fémoral est à la fois fléchisseuse de hanche et extenseur de genou son
efficacité́ dépend de la position de la hanche et du genou. En flexion de hanche il se «
raccourci » son efficacité́ diminue. Les 3 autres chefs du quadri ne se raccourcissant
pas sont beaucoup plus efficaces que le droit fémoral.

K) Muscles moteurs de la flexion


Tout ces muscles bi-articulaire sauf le chef court du biceps fémoral et le poplité́ vont
être extenseurs, ils vont être extenseurs de hanche et leurs actions sur le genou
dépend de la position de la hanche
Principaux fléchisseurs : ischios jambiers et gracile
Accessoires : Sartorius, poplité́, le plantaire et les gastrocnémiens
Plus la hanche est fléchie plus les ischios de tendent ceci peut être compenser
jusqu’à 40 degrés par une flexion de genou. Cette mise en tension accroit l’efficacité́
des muscles en tant que fléchisseur de genou.

2. Dynamique en rotation

A) Plan axe et mouvement


Le plan est transversal passant par l’interligne articulaire et l’axe est la jambe passant
par l’épine tibial interne. La rotation est impossible quand le genou est en extension
complète.
Amplitude : 45 degrés rl, 30 degrés ro

C) Dynamique des condyles fémoraux


En rotation latéral, le condyle fémoral latéral avance dans la convexité de la glène
latéral pendant que la médial recule. Le déplacement est plus important dans le
compartiment latéral, le compartiment médial est plus stable. En rotation médiale, le
condyle fémoral médial avance faiblement dans la concavité́ de la glène médiale
pendant que le latéral recule. L’axe de rotation axiale est le massif des épines tibiales
et plus précisément la médiale. L’épine tibial médial est plus haute que l’externe,
c’est un véritable heurtoir sur lequel viens buter le condyle médial.

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D) Rotation automatique des condyles fémoraux
A cause des surfaces articulaires symétriques le condyle latéral recule plus que le
médial dans la flexion entrainant une rotation médiale du tibia.
Il y a un recul différenciel des condyles.
a. - L’inégalité́ de développement des contours des condyles. Le rayon du
médial est plus petit.
b. - La forme des glènes, le condyle médial est contenu dans une glène concave
donc plus stable. Le condyle latéral du fémur est contenu dans une glène
convexe donc plus mobile.
c. - La différence de taille des épines tibiales. La médial étant plus volumineuse
que la latéral, elle bloque l’avancée du condyle médial.
d. - L’orientation des ligaments collatéraux, le collatéral médial se tend plus
rapidement que le latéral.
L’action prédominante se fait en couple :
Patte d’oie, semi-membraneux, poplité́. Il travaille en synergie.
Il existe un couple re, ri. C’est la tension du ligament croisé antérieur qui va
principalement engendrer cette rotation. Il y a une prédominance de force
des rotateurs médiaux sur les rotateurs latéraux

E) Déplacement des ménisques


Les ménisques suivent le déplacement des condyles en se déformant. En rotation
latérale, le ménisque latéral est entrainé vers l’avant et le latéral vers l’arrière.
En rotation médiale c’est l’inverse. Le ménisque médial est fortement adhéré au
ligament collatéral médial.

F) Déplacement de la patella
Il se fait dans un plan frontal : en rotation neutre, le ligament patellaire est
légèrement oblique en bas et en dehors. En rotation médiale, le fémur tourne et
entraine la patella en dehors, le ligament devient encore plus oblique en bas et en
dehors. En rotation latérale c’est le contraire, le ligament patellaire devient
quasiment vertical.

G) Déplacement des ligaments croisés en extension


En rotation neutre, dans un plan horizontal les croisés sont parallèles. Lors de la
rotation médiale, les ligaments sont encore plus croisés, ils s’enroulent l’un autour de
l’autre, et bloque la rotation médiale. Lors de la rotation latérale, ils perdent contact
l’un et l’autre et bloque moins le mouvement.

H) Déplacement des ligaments collatéraux en extension.


En rotation médial leur enroulement diminue ce qui va être compensé par la tension
des croisés, c’est lors de la rotation latérale qu’ils enroulent l’un de l’autre verrouille

I) Facteurs limitants
En rotation med :la tension des ligaments croisés, l’arrêt du jeu méniscal En rotation
lat : la tension des ligaments collatéraux

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J) Muscles moteurs
Re : La patte d’oie, semi membraneux, le poplité et le vaste médial. Ri : biceps
fémoral, TFL

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