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Biomécanique et anatomie fonctionnelle
L’articulation genou
« Le genou est un valet soumis à deux mètres qui jongle être la stabilité podale sous-jacente
et l’équilibre corporel sus-jacente. »
Le bras de levier pour le moyen fessier a été développé en modifiant l’axe du col par rapport
à la diaphyse du fémur et sa taille au fur et à mesure des générations. Cela à désaligner
l’épiphyse distale du fémur en dedans créant le valgus physiologique.
I) Statique articulaire
E) Tendons stabilisateurs
Ils existent des facteurs actifs de la limitation de l’hyper extension : muscles de la
patte d’oie, biceps, gastrocnémiens. La mobilité́ est permise par le quadri (genou
fléchi) la stabilité́ est permise par pape papi (genou en extension)
A) Elle est indispensable pour contre balancer la portance du corps et désaxer en appui
unipodal. Elle est passive en extension, active en flexion.
L’élargissement des épiphyses il y a une meilleure stabilité́ et répartition des
contraintes. Pour un travail en charge décentré l’articulation bi condylaire nécessite
un haubanage latéral beaucoup moins fort que pour l’ellipsoïde ce qui améliore les
contraintes compressives sur l’interligne. Les ménisques jouent le rôle de cales
stabilisants mais malgré́ leurs présences il n’y a pas de concordance parfaite et pas de
congruence d’où l’importance du système capsule-ligamentaire et musculaire.
B) Les ménisques
Augmente la surface de contact donc améliore la réparation des contraintes. La
partie a est adhérentes à la capsule et adhérentes à la capsule et elle est innervée. La
partie b est axiale et fine
C) Ligaments collatéraux
Ils sont détendus des 30 degrés de flexion, les ligaments collatéraux assures la
stabilité́ latérale du genou en extension.
Le rayon de courbure du condyle augmente d’arrière en avant.
Quand on va vers l’extension, le condyle roule d’arrière en avant.
Le lct s’oppose au valgus philologique du genou
D) Les ligaments actifs pour la stabilité fémoraux tibial dans le plan frontal
Le tractus ilio tibial, il est mis en tension par le TFL et il aide puissamment le lcf aidé
également par le biceps fémoral et le poplité.
Les muscles de la patte d’oie avec le semi membraneux aide le lct en empêchant
l’excès de valgus
Les expansions direct et croises des quadriceps
E) Le hauban latéral
Les contraintes d’appui sont parfaitement repartis en bipodal mais pas en
monopodal. L’équilibre est retrouvé grâce au hauban latéral et facilité par les
ménisques. Le hauban latéral du genou est constitué du tractus ilio tibial et du lcf, la
même action au niveau de la hanche est permise par le moyen fessier.
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3. Stabilité fémoraux patellaire dans le plan frontal
1. Dynamique en flexion-extension
E) Dynamique de la patella
En flexion la patella glisse le long de la trochlée jusqu’à la fosse inter condylaire. La
face postérieure qui était frontal s’oriente en haut et en avant et ce mouvement est
rendu possible par des culs de sacs. Pour que le cul de sac sous quadricipital ne se
coince pas il est tendu vers le haut en extension par le muscle articulaire du genou.
C’est ce que l’on appelle la répartition du liquide dans les culs de sacs.
En extension les culs de sacs retro condylaire sont comprimé par la mise en tension
des jumeaux et le liquide est chassé vers l’avant.
En flexion, les culs de sacs sous quadricipitaux sont comprimés par la tension du
quadriceps et le liquide est chassé vers l’arrière.
La position de calvacité maximum c’est quand il y a autant de liquide devant que
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derrière, pour bien lubrifier l’ensemble du genou elle s’opère en semi flexion.
En extension, la force de coaptation dans la rayure de la trochlée par le quadriceps
fait que la patella est chassé en dehors par le valgus physiologique ce qui empêche sa
luxation c’est la joue externe de la trochlée qui est beaucoup plus saillante que
l’interne.
Cette tendance subluxants latéral de la patella en rectitude disparait avec la rotation
médiale automatique en flexion.
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H) Amplitude
En flexion de genou passive on a 135 degrés En actif Hanche tendu 120, hanche fléchi
140 Extension 0 degré
2. Dynamique en rotation
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D) Rotation automatique des condyles fémoraux
A cause des surfaces articulaires symétriques le condyle latéral recule plus que le
médial dans la flexion entrainant une rotation médiale du tibia.
Il y a un recul différenciel des condyles.
a. - L’inégalité́ de développement des contours des condyles. Le rayon du
médial est plus petit.
b. - La forme des glènes, le condyle médial est contenu dans une glène concave
donc plus stable. Le condyle latéral du fémur est contenu dans une glène
convexe donc plus mobile.
c. - La différence de taille des épines tibiales. La médial étant plus volumineuse
que la latéral, elle bloque l’avancée du condyle médial.
d. - L’orientation des ligaments collatéraux, le collatéral médial se tend plus
rapidement que le latéral.
L’action prédominante se fait en couple :
Patte d’oie, semi-membraneux, poplité́. Il travaille en synergie.
Il existe un couple re, ri. C’est la tension du ligament croisé antérieur qui va
principalement engendrer cette rotation. Il y a une prédominance de force
des rotateurs médiaux sur les rotateurs latéraux
F) Déplacement de la patella
Il se fait dans un plan frontal : en rotation neutre, le ligament patellaire est
légèrement oblique en bas et en dehors. En rotation médiale, le fémur tourne et
entraine la patella en dehors, le ligament devient encore plus oblique en bas et en
dehors. En rotation latérale c’est le contraire, le ligament patellaire devient
quasiment vertical.
I) Facteurs limitants
En rotation med :la tension des ligaments croisés, l’arrêt du jeu méniscal En rotation
lat : la tension des ligaments collatéraux
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J) Muscles moteurs
Re : La patte d’oie, semi membraneux, le poplité et le vaste médial. Ri : biceps
fémoral, TFL