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UE 1.

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Biomécanique et anatomie fonctionnelle

Le pied

Les articulations du pied sont nombreuses et complexe pour s’adapter au sol, elles jouent un
triple rôle :
 Orienté le pied dans le plan transversale et verticale
 Modifié la forme et la courbure de la voute plantaire pour s’adapter et amortir
 Un rôle de fixité pour maintenir l’appuie avant la propulsion
Il y a la présence de muscles intrinsèques et extrinsèques comme à la main.

I) Statique articulaire

1) Le médio-pied :
La talo-crurale est lié mécaniquement à la sous-talienne et à la transverse du tarse. On
dissocie l’arrière-pied du tarse postérieur et tarse antérieur de l’avant pied métatarsien et
phalange, le tarse antérieur (cuboïde) est appelé médio-pied il représente une barre de
torsion transversale entre l’arrière-pied et l’avant-pied.

2) Soutient de la voute plantaire :


La suspension de la voute : la gouttière du cuboïde
devient un canal ostéo-fibreux parcouru par le
long fibulaire et en interne le tibial postérieur et le
LFH passent sous le ligament calcanéo--naviculaire
plantaire c’est le glénoïdien ces éléments sont
essentiels au maintien de la voute plantaire. Le
tibial postérieur et le long fibulaire forme l’étrier
du pied et va permettre de sus tendre la voute
plantaire.
3) Compartiment médiale et latérale du pied :
Le compartiment médial est plus
mobile garce au ligament glénoïdien
qui permet à cette interligne de se
fermer sur lui-même en ADD et
supination de pied cela permet un
meilleur amorti.
Le compartiment latéral n’est pas
aussi mobile, plus stable, moins
élastique, allant former un bras de
levier rigide lors de la propulsion.
Les deux compartiment latérale et
médiale font un verrouillage /
déverrouillage du tars antérieur grâce aux ligament interosseux et plantaire très puissant qui
interviennent dans le mécanisme de barre de torsion réalisé à ce niveau.

4) L’entrait plantaire :
Rôle d’amortisseur de l’entrait plantaire et de la barre de torsion
L’entrait plantaire est le système ligamentaire profond. La barre de torsion est constituée
par un bras de levier postérieur = le calcanéus, un bras de levier antérieur le 1 er rayon, une
barre de torsion c’est cuboïde + cunéiforme +++

5) Le talus : os relai :
Situé au sommet du tarse postérieur il répartit le poids du corps
(flèche 1) et les efforts transmis par la pince bimalléolaire dans 3
directions :
 Grosse tubérosité du calcanéus (flèche 2) par l’intermédiaire
de l’articulation talo-calcanéenne postérieur
 L’arche interne par l’intermédiaire de l’articulation talo-
naviculaire (flèche 3)
 L’arche externe de la voute par l’articulation talo-calcanéenne antérieur (flèche 4)
Le talus ne comporte aucune insertion musculaire mais il est encagé / entouré par 13
tendons. Il est couvert de surfaces articulaires et d’insertion ligamentaires

6) L’articulation sous-talienne :
L’association dans une même articulation de deux types de surfaces de natures différentes :
une sphère et un cylindre fait que Cette articulation n’a qu’une seule position de congruence
des surfaces articulaires. En dehors des positions d’appui il existe un jeu de mécanique
important par non-coïncidence des surfaces. La position de congruence « parfaite » est ni
l’inversion ni l’éversion. La talo-calcanéus antérieur et postérieur forme une interligne
articulaire en ligne brisé mobile en décharge forme un système auto-stable sous l’effet de la
charge.
Le ligament interosseux talo-calcanéen joue un rôle essentiel dans la statique et la
dynamique de l’articulation situé dans le prolongement de l’axe jambier et va travailler
autant en torsion qu’en élongation.

II) Dynamique articulaire

1) Mouvement simple dans l’arrière-pied

a) La flexion-extension
Ce mouvement se faite essentiellement dans l’articulation de la cheville mais il faut associer
sa fonction à celle du pied. La mobilité du pied s’effectue dans les trois plans de l’espace.

b) L’abduction-adduction
L’abduction porte la pointe du pied latéralement et l’adduction médialement, on a 15° à 20°
d’ABD et d’ADD.

c) Les rotations médiales et latérale


Se font dans le sous-talienne car l’amplitude est plus modérée quand le pied est en charge.
La rotation médiale on l’appelle supination elle porte la plante de pied en médiale de 50°.
La rotation latérale on l’appelle pronation elle porte la pointe du pied en latérale de 20°.
La somme de ses mouvements va donner l’inversion et l’éversion.

d) L’inversion-éversion
Mouvements complexe
L’inversion associe rotation médiale et adduction et on rajoute de la flexion plantaire : 30°
d’amplitude.
L’éversion associe rotation latérale et abduction et on rajoute de la flexion dorsale : 25°
d’amplitude.

e) Mouvement d’inversion-éversion en sous-talienne


Le calcanéus tangue, roule et vire sous le talus comme un bateau agité dans la houle, le talus
étant coincé dans la pince tibio-fibulaire c’est le calcanéus qui va virer en dessous.
 Tangue : Le proue (avant du bateau) plonge dans la vague rotation antéro-postérieur
autour d’un axe transversal (figure 1)
 Viré : en portant la prou latéralement (mouvement d’ABD et ADD) autour d’un axe
verticale (fig.2)
 Roule : s’incline rotation latérale et médiale autour d’un axe sagittal qui se confond
avec l’axe de MT2. (Figure 3)
2) Inversion-éversion dans l’articulation naviculaire-cuboïde

a) Le naviculaire
Tout est associé, l’os cuboïde suis les mouvements du naviculaire au quelle il est solidarisé
par le ligament bifurqué.
 En inversion dans le mouvement de virage le naviculaire glisse ne dedans et tourne
de 5° le cuboïde le suis le calcanéus avance et tourne sous le talus de 5°, bord
postérieur en dehors et bord antérieur en dedans, ces trois rotations s’effectuent
tous dans le mouvement de l’ADD de 5°.
Pour le naviculaire qui glisse en dedans et tourne de 5° c’est l’action du tibial postérieur qui
lui permet ça il est limité par le ligament talo-naviculaire dorsale. Le cuboïde va suivre le
naviculaire.
Les ligaments calcanéo-naviculaire plantaire le bord inférieur du ligament deltoïde et le
faisceaux interne du ligament bifurqué se détendent vers l’inversion car le naviculaire se
rapproche du calcanéus. Le naviculaire fait ainsi remonter le talus sur la surface talienne
postérieur du calcanéus.
B) le cuboïde
En inversion, le cuboïde suit le naviculaire du faisceau latéral du ligament bifurqué par
l’intermédiaire des ligaments naviculo-cuboïdien le mouvement du cuboïde est limité
seulement par le ligament calcanéo-cuboïdien dorsal.

3) Plan frontal et inversion


En roulage, le naviculaire tourne de 25°, le cuboïde tourne de 18°, pied droit de dos, le
calcanéus glisse en dedans sous le talus de 20° les trois rotations se font dans le sens de la
supination.
Le tangage, le naviculaire glisse sous la tête du talus et tourne sur lui-même de 45°, sa face
antérieure regarde en bas limité par la tension du ligament talo-naviculaire dorsale, le
cuboïde glisse vers le bas par rapport au calcanéus et au talus et tourne faiblement de 12°, le
mouvement est limité par la tension du faisceau externe du ligament bifurqué, le calcanéus
avance par rapport au talus et tourne sur lui-même de 10°.
L’éversion : le long fibulaire tire le cuboïde en dehors et en arrière et va entrainer par
l’intermédiaire des ligaments naviculo-cuboïdien le naviculaire. Le mouvement vers le haut
du cuboïde est très limité par la sailli du grand processus antérieur du calcanéus et la tension
du ligaments calcanéo-cuboïdien plantaire.

4) Fonctionnement global des articulations du tarse postérieur


a) Axe de Henke :
L’axe de Henke : un mouvement dont on connait les composantes élémentaires par rapport
à 3 axes peut être ramener à un mouvement simple autour d’un seul axe oblique par rapport
au trois autres. Dans le cas du calcanéus cette axe est oblique de haut en bas de dedans en
dehors et d’avant en arrière. Cet axe est non seulement l’axe de l’articulation sous-talienne
mais il conditionne celui de la transverse du tarse, tous les mouvements de l’arrière-pied
sous la cheville se font autour de cet axe.

b) Couple cubo-naviculaire / talus fixe : inversion :


Le tibial postérieur tir sur le naviculaire, le naviculaire entraine le cuboïde, le cuboïde
entraine le calcanéus qui plonge ne avant sous le talus. Le couple cubo-naviculaire est attiré
en dedans et tourne autour d’un axe antéro-postérieur passant par le ligament bifurqué.
Cette rotation par élévation du naviculaire et abaissement du cuboïde réalise une
supination. La plante du pied s’oriente en dedans. Le couple cubo-naviculaire est attiré en
dehors et il y a abaissement et ABD du cuboïde.

c) Chaine ligamentaires limitant l’inversion :


Aucune butté osseuse ne limite se mouvement la chaine ligamentaire d’inversion est le seul
facteur limitant. C’est une ligne de tension principale qui part de la malléole latérale en
passant par le ligament talo-fibulaire antérieur, en passant aussi par des faisceaux du
ligament interosseux talo-calcanéen, passa ensuite par le fasceaux calcanéo-cuboïdien du
ligament bifurqué, le ligament calcanéo dorsal et plantaire et transmission au naviculaire par
l’autre fasceaux du ligament bifurqué.

d) Chaine ligamentaire limitant l’éversion :


Ligne de tension accessoire : elle part de la malléole latérale, passe par le ligament talo-
fibulaire postérieur et le ligament fibulo-calcanéen. On voit bien que le ligament bifurqué
assure la cohésion calcanéo-cubo-naviculaire dans les 2 mouvements. Globalement
l’inversion à une limite ligament et l’éversion a une limitation osseuse et ligamentaire.
Ligne de tension principal :

e) Action des muscles extrinsèques du pied :


Ils ont une fonction plus dynamique que statique, le tibial antérieur impose l’inclinaison
antérieur de la jambe, le tibial postérieur coapte tous les interlignes centraux et plantaire. Le
long fibulaire est l’équivalent latérale du tibial poste il croise la voute selon l’autre diagonale.
Le bord médial du pied est contrôlé par ses trois muscles. Tibial postérieur et long fibulaire
forme un étrier qui soutient transversalement la voute. LEO et LEH sont surtout extenseur
(flexion dorsale) avant que leur action sur les orteils apparaisse. Le LFH stabilise le talus et le
calcanéus : en passant entre ces tubercules postérieurs et s’oppose au recule du talus sous la
poussée du naviculaire, en passant sous le relief du sustentaculum tali il relève l’extrémité
antérieur du calcanéus qui reçois la poussé verticale de la tête du talus. Contribue au
changement de l’arche interne. L’interligne tarso-métatarsiennes il est oblique bas dehors et
arrière comme l’axe de Henke qui facilite l’inversion et l’éversion.
5)
b) Focus sur la talo-métatarsienne :
Les articulations externes ont des oblicités non perpendiculaires a l’axe des métatarses elles
ne se déplace pas dans un plan sagittal en flexion elle se déplace e même temps vers l’axe du
pied. MT avec une ADD de 15°, MT avec une ADD de 5°, ceci entraine un accroissement de
courbure de l’arche antérieur.

c) Les muscles intrinsèques du pied


Ils sont responsables de l’équilibration du pied en statique. Les intrinsèques de l’hallux
permettent de stabiliser les cales osseuses du LFH. Les lombricaux et les interosseux sont
conscripteurs. Le CFO forme à la suite du triceps avec un relai sur le calcanéus un appareil
tricipitaux calcanéo-plantaire qui permet de retenir le calcanéus dans l’inclinaison de la
jambe.

d) Stabilité en charge pied à plat en sagittal


Stabilisé par un rôle amortisseur de l’entrait et la barre de torsion. Dans le plan frontal,
l’obliquité du calcanéus et la stabilisation des muscles rétro-malléolaire. Il existe un étrier
tendineux long fibulaire et tibial post qui assure le serrage transversal. L’architecture de la
plante du pied peut être définie comme une voute sous tenue par trois arches avec trois
points d’appui la tête de MT1, la tête de MT5, et le calcanéus il y a trois arches interne,
externe et antérieur. On voit l’ensemble des éléments musculaires allant délimiter un
quadrillage plantaire assurant le maintien de la voute. L’arche interne est composée de MT1
qui repose sur le sol par sa tête, composé aussi de C suspendu par sa tête, la navicule est la
clé de voute de l’arche, le talus reçois les efforts transmis par la jambe, le calcanéus repose
sur le sol par son extrémité postérieur.
La concavité vers le bas de la voute est maintenue grâce à des ligaments et des muscles : le
ligament cunéo-métatarsiens, le ligament naviculo-cunéen mais surtout calcanéo-naviculaire
inférieur et talo-calcanéos. Il résiste à l’effort violent mais de courte de durée mais ce sont
les muscles qui s’opposent aux déformations prolongées. Le tibial post son action ramène le
naviculaire en abs et en arrière sous la tête du Talus.

De plus les expansions plantaires de ses tendons se tissent avec les ligaments plantaires et
agissent sur les trois métatarsiens médians. Le long fibulaire comme il fléchie MT1 sur C1
augmente la concavité de la voute vers le bas. Le LFH est aidé par le LFO pour augmenter
l’élasticité de la voute de l’arche interne. L’ABD de MT1 augmente la concavité de l’arche
interne en rapprochant ses deux extrémités. A l’inverse LEO et LEH et tibial diminue la
courbure de l’arche interne. Elle est peu élevée par rapport à l’arche interne et prend
contact du sol par l’intermédiaire des parties molles. Constituer de MT5 point d’appui
antérieur, la tête du cuboïde et le calcanéus. Sa rigidité a elle
Alors que l’arche externe est tout en souplesse grâce à la mobilité du talus sur le calcanéus,
beaucoup plus rigide afin de transmettre l’impulsion motrice du triceps. Maintenu aussi par
le ligament plantaire long et le calcanéo-cuboïdien plantaire qui empêche le bayement
inférieur de ses articulations sous le poids du corps. On a trois muscles qui constitue
l’élasticité de l’arche externe : le court fibulaire, le long aussi par son passage au niveau de
son calcanéus et le ABD de MT5. Les muscles qui vont diminuer la courbure de l’arche
externe sont : le 3ème fibulaire, LEO.
L’arche antérieur : la concavité est peu marquée repose au sol par l’intermédiaire des parties
molles, cette arche est sous-tendue par le ligament inter-métatarsiens surtout le faisceaux
transverse de l’ADD de MT1 le tendon du long fibulaire sous les cunés qui participe aussi à sa
stabilité.

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