Articulation sphéroïde (= énarthrose): 2 surfaces sphériques, l’une convexe et l’autre concave, s’emboîtant
l’une dans l’autre. Possède trois degrés de mouvement.
Articulation ellipsoïde (= condylienne): Paire de condyles très convexe emboîtée dans une deuxième paire
plus plane. Possède 2 degrés de mouvement.
Articulation en selle: Emboîtement réciproque de surfaces concaves opposées. Possède 2 voire 3 degrés de
mouvement.
Articulation ginglyme (= trochléenne): Enroulement d’une surface convexe dans une surface concave.
Possède 1 degré de mouvement.
Articulation trochoïde: Fonctionne grossièrement comme un essieu. Permet des mouvements de rotation
axiale et contribue notamment au mouvement de pronosupination rendu possible par les 2 articulations
radio-ulnaires. Possède un degré de mouvement.
Articulation plane (= arthrodie): Glissement de surfaces articulaires planes. Très peu mobile, possède ainsi
peu de liberté de mouvement.
1) Type articulaire
L'articulation sacro-iliaque est une des plus grosses articulations du corps humain. Il y en a une à droite et
une à gauche. Elles sont chacune renforcées par 3 ligaments.
Ces reliefs et leurs caractéristiques varient fortement selon les individus et au sein d’un individu même entre
l'articulation droite et l'articulation gauche. Leurs caractéristiques peuvent se modifier avec l'âge et notamment
souffrir des mêmes pathologies que les articulations synoviales ou autres articulations.
2) Moyens d’union
Ligament sacro-iliaque
● Situé en arrière du ligament sacro-iliaque interosseux
● Nait entre l’épine iliaque postéro-supérieure et la tubérosité iliaque
● Fibres courtes dans sa partie proximale qui constitue un véritable manchon fibreux renforçant la
capsule articulaire
● Fibres longues dans sa partie distale qui servent à suspendre le sacrum à l’os coxal.
Ligament sacro-sciatique lui même constitué du : ligament sacro-tubéral & ligament sacro-spinal:
Ligament sacro-tubéral
● Naît des épines iliaques postérieures du bord latéral du sacrum, du bord latéral des 1e et 2e
vertèbres coccygiennes.
● Fibres convergentes en dehors, en avant et en bas puis elles s’épanouissent de nouveau en
double éventail.
● Terminaison sur le bord de la tubérosité ischiatique.
Ligament sacro-spinal
● Ligament triangulaire et mince situé en dedans du ligament sacro-tubéral.
● Sa base se fixe sur le bord latéral des vertèbres sacrales S4-S5 et du coccyx. Son sommet
s’insère sur l’épine ischiatique.
● L’orientation des fibres réalise un système autobloquant.
● Lorsque le sacrum reçoit des charges lourdes provenant du rachis ou des forces latérales
s’exerçant sur les os coxaux, les fibres ont tendance à comprimer et stabiliser le sacrum. Les
fibres horizontales et obliques permettront également de limiter l’écartement des ischions.
● Détermine dans la partie inférieure du bassin le détroit inférieur.
3) Amplitudes et freins
a) Mouvements
Les mouvements du sacrum s'effectuent autour d'un axe transversal haut situé le long du ligament axile qui
passe par les tubérosités iliaques et sacrales. Les mouvements de la partie inférieure du sacrum seront
amplifiés puisque le bras du levier inférieur est plus long.
b) Nutation et contre-nutation
Dans les mouvements de contre-nutation, la base du sacrum bascule en arrière, entraînant des modifications
coxales inverses. Ces mouvements sont importants lors de l’accouchement.
c) Tonus musculaire
Le tonus musculaire constitue un facteur de contention majeur des articulations sacro-iliaques, notamment :
L’insertion du muscle ilio-psoas et plus précisément sa portion iliaque, intéresse la lèvre interne de la crête
iliaque. Sur la fosse iliaque, ce muscle s’insère sur l’aile du sacrum et l’articulation sacro-iliaque.
● Corps musculaire : épais et large
● Forme : triangulaire
● Terminaison : faces antérieures et latérales du tendon du gros psoas.
● Rôles :
- Flexion de hanche, mouvement de rotation externe de la cuisse.
- Flexion du rachis et rotation controlatérale lorsque le point fixe est le fémur.
- Maintien de la posture : en station debout, sa tension favorise la cohérence des surfaces
articulaires de la hanche alors qu’en station assise, sa contraction permet de contrôler les
mouvements du tronc.
1) Type articulaire
L’articulation coxo-fémorale est aussi appelée articulation de la hanche. Elle unit l’os coxal au fémur.
C’est une articulation dite synoviale et sphéroïde. Elle permet 3 degrés de mobilité.
Elle est constituée d’un acétabulum, d’un labrum acétabulaire, d’une tête fémorale, une capsule
articulaire et de ligaments péri-articulaires.
L’ensemble que constitue la tête, le col et la diaphyse fémorale réalise un système en porte-à-faux. On
compare ce système a une grue ou encore une potence. Le col du fémur constitue la barre supérieure et
horizontale de la potence alors que la diaphyse fémorale constitue le mât qui lui est vertical. L’effort vertical
tend à cisailler la barre horizontale au rat de sa jonction avec le mât. Afin d’éviter ce cisaillement de la base du
col fémoral, l’extrémité supérieure du fémur possède une structure particulière. En effet, l’os spongieux dans la
tête du fémur ainsi que le début de la diaphyse s’organisent en travées osseuses.
Profonde excavation stéroïde de 180° Anneau fibro cartilagineux triangulaire Correspond aux ⅔ d’une sphère de
de valeur angulaire circonscrite par à la coupe avec une hauteur de 6 à 25 mm de rayon soit une valeur
un rebord faillant qui surplombe 15 mm. angulaire de 240° environ.
limbus acétabulaire. Regarde médialement en haut et un
S’insère sur le limbus acétabulaire. peu en avant.
2 parties
• Surface semi-lunaire : Plusieurs faces Présente en dessous et en arrière de
périphérique, enroulée de cartilage, Face axiale : concave articulaire, en son centre de dépression du cartilage
forme un croissant concave vers le continuité avec la surface la fovea capitis qui donne naissance
bas. semi-lunaire. au ligament rond.
• Fosse acétabulaire : centrale, non Face périphérique : non articulaire,
articulaire, rugueuse et comblée d’un où s’insère la capsule articulaire Reste de la tête encroutée de
paquet adipeux, sur laquelle cartilage qui correspond à une zone
s’insèrent des fibres du ligament de la de fortes contraintes mécaniques.
tête fémorale
Dans son prolongement, le col
fémoral donne l’orientation. Il regarde
médialement en haut et en avant,
l’angle d’antéversion est d’environ
15°.
Le bourrelet acétabulaire passe un pont au-dessus de l’incisure acétabulaire et adhère au ligament transverse
de l’acétabulum. L’ensemble acétabulum + bourrelet constitue un ⅔ de sphère creuse avec une valeur
angulaire d’environ 180°.
L’articulation coxo-fémorale est une articulation considérée comme congruente, car la sphère pleine que
représente la tête fémorale est profondément enfoncée dans la cavité creuse représentée par l’acétabulum et
le labrum.
Parallèlement, les mouvements qui se font dans l’articulation coxo-fémorale se font autour de centre de la
tête fémorale. L'égalité des rayons de courbure entre la surface acétabulaire, le labrum et la tête fémorale
entraîne une grande concordance des surfaces articulaires. Ceci explique qu’il n’y ait pas de glissements
entre les surfaces articulaires mais plutôt un pivotement autour d’un axe unique.
Il existe donc des moyens d’union solides en avant de l’articulation de façon à compenser cette fragilité
antérieure.
2) Moyens d’union
Pour assurer un renforcement antérieur de l’articulation coxo-fémorale, il existe des moyens d’unions actifs et
des moyens d’unions passifs.
• Capsule articulaire
Elle s’insère médialement sur le limbus acétabulaire et sur la face externe du bourrelet acétabulaire.
Latéralement, la capsule s’insère sur la ligne inter-trochantérique au-dessus du petit trochanter et en
dedans du grand trochanter. Elle s’insère sur la face postérieure du col près de son tiers latéral.
• Ligaments péri-articulaires
Il existe 2 ligaments en avant et 1 ligament en arrière de l’articulation.
En avant :
● Ligament ilio-fémoral de Bertin : Triangulaire et très résistant. Renforce en avant la capsule
articulaire. Son sommet s’insère au-dessus de l’épine iliaque antéro-inférieure. Sa base se fixe
sur la ligne intertrochantérique. Ses bords plus épais forment un faisceau supérieur horizontal
qui s’insère sur la face antérieur du grand trochanter. Enfin un faisceau inférieur vertical s'insère
en avant du petit trochanter.
● Ligament pubo-fémoral : Renforce la face antéro-inférieure de la capsule.
Naît de l'éminence ilio-pubienne de la partie pubienne du limbus acétabulaire et de la crête
obturatrice. Ses fibres convergent vers la partie inférieure de la ligne intertrochantérique.
En arrière :
● Ligament ischio-fémoral : Spiralé. Renforce et contourne les faces dorsale et supérieure de
l’articulation.
Nait de la partie supérieure de la tubérosité ischiatique et de la partie ischiatique du limbus
acétabulaire. Terminaison en avant de la fosse trochantérique et sur la zone orbiculaire de la
capsule.
●
● Ligament de la tête fémorale = ligament rond
Propre à l’Homme, il contribue à la vascularisation de la tête fémorale. Très résistant et souple, il mesure
environ 3 cm. Il est arrondi et épais à son origine dans la fovéa capitis et s’étale ensuite en 3 vaisseaux. Ce
ligament à la particularité d’être creux et renferme l’artère de la tête fémorale.
Il joue un rôle mineur dans la limitation des mouvements de la hanche mais protège l’artère qu’il encercle.
3) Amplitudes
Nous allons maintenant évoquer les amplitudes articulaires de la hanche. Nous nous référençons à la
position anatomique qui est celle de l’Homo Erectus Garde-à-vous, position debout, pieds joints.
Lorsqu’on parle d'amplitude articulaire dans l'articulation de la hanche, on fait référence à l’axe mécanique.
a) Flexion
ACTIF PASSIF
Lors de la flexion de hanche, il s’exerce un pivotement de la tête fémorale dans l’acétabulum. Le pôle
supérieur de la tête pivote vers l'arrière et le bas. Le système ligamentaire est alors détendu, ce qui crée une
instabilité de hanche dans sa partie antérieure.
b) Extension
La différence des amplitudes articulaires selon que le genou soit tendu ou fléchi est conditionnée par la mise
en tension des muscles antérieurs à la hanche et au genou à savoir le muscle droit fémoral.
En effet, ce muscle étant bi-articulaire il forme en avant l’articulation de la hanche et l’articulation du genou.
Lorsque la hanche est en extension et le genou fléchi, le muscle droit fémoral est en tension maximale. Alors
que, lorsque la hanche est en extension et que le genou est tendu, le muscle sera moins en tension, lui
permettant donc un mouvement plus ample.
c) Abduction
Muscle piriforme
d) Adduction
Le mouvement d’adduction de la hanche consiste à porter la cuisse en dedans et ainsi la rapprocher du plan
sagittal voir même le croiser. Ce mouvement se déroule dans le plan frontal passant par le centre de la tête
fémorale. L’adduction suit l’axe à l’intersection des plans sagittal et transversal passant par le centre de la
tête fémorale. Donc ce mouvement se fait dans un plan frontal suivant un axe sagittal situé dans le plan
transversal.
Ce n’est pas un mouvement pur. En effet, les deux membres inférieurs sont en contact l’un contre l’autre en
position anatomique de référence. L’adduction est donc gênée par le membre inférieur controlatéral. On parle
ainsi de mouvements d’adduction relative.
Par exemple, lorsque le membre inférieur est en abduction préalable, on le ramène en position neutre en
réalisant une adduction. On peut également réaliser une adduction associée à un mouvement de flexion de la
hanche ou d’extension afin de passer au-delà du muscle inférieur controlatéral. Enfin, on peut réaliser une
adduction homolatérale lorsqu’est associée une abduction controlatérale.
L’adduction pure est donc nulle. Une adduction est possible lorsque le bassin est en décubitus dorsal et
qu’on associe une abduction opposée au muscle inférieur controlatéral. L’adduction dans ce cas est de 30°.
On a également l’adduction associée à un mouvement de flexion de hanche qui sera de 40°, et lorsque
l’adduction est associée à un mouvement en extension de hanche l’adduction est alors de 20°.
e) Rotation latérale
Le mouvement de rotation latérale vise à porter la pointe du pied et la face antérieure de la cuisse en
dehors (lorsque le genou est tendu), et le pied et le squelette jambier en dedans (lorsque le genou est
fléchi). Il s’effectue dans un plan transversal passant par le centre de la tête fémorale. Ce mouvement suit un
axe à l’intersection des plans sagittal et frontal passant par le centre de la tête fémorale. Le mouvement
latéral se fait donc dans un plan transversal suivant un axe sagittal situé dans un plan frontal.
f) Rotation médiale
La rotation médiale est le mouvement qui porte la pointe du pied et la face antérieure
de la cuisse en dedans (genou tendu), et le pied et le squelette jambier en dehors
(genou fléchi). Il se déroule dans un plan transversal passant par le centre de la tête
fémorale. Ce mouvement suit un axe se situant à l’intersection des plans sagittal et
frontal passant par le centre de la tête fémorale. Le mouvement se fait donc dans un plan
transversal suivant un axe sagittal situé dans un plan frontal.
L’articulation coxo fémorale étant une articulation sphéroïde avec 3 degrés de mouvement est capable
d’assurer des mouvements complexes de circumduction. Ce terme correspond à la combinaison des
mouvements élémentaires effectués simultanément autour des trois axes.
L’axe du membre inférieur va décrire dans l'espace un cône de circumduction dont le sommet correspond
au centre de l’articulation coxo-fémorale. Ce cône a des pourtours irréguliers car il est la résultante de
mouvements combinés en flexion, abduction et rotation latérale.
Nous venons de voir une description des mouvements lorsque le mouvement
s’effectue en chaîne ouverte, c’est-à-dire bassin fixe, fémur mobile et pied hors
du sol. Nous pouvons aussi regarder la description du mouvement en chaîne
fermée c’est-à-dire pied cloué au sol, fémur fixe et bassin mobile.
D’après ce tableau:
- Une flexion de hanche quand le point fixe est le bassin correspond à une antéversion du bassin
quand le point fixe est le fémur.
- Une extension de hanche quand le point fixe est le bassin correspond à une rétroversion de la
hanche quand le point fixe est le fémur.
- L’abduction quand le bassin est un point fixe correspond à une élévation de l’hémi bassin opposé
quand le fémur est un point fixe.
- La rotation latérale quand le bassin est un point fixe correspond à un recul de l’hémi-bassin opposé
quand le fémur est un point fixe.
- La rotation médiale quand le bassin est un point fixe correspond à une avancée de l’hémi-bassin
opposé quand le fémur est un point fixe.
g) Antéversion
Le mouvement de rétroversion, par opposition au mouvement d’antéversion, est le mouvement situé dans le
plan sagittal par rapport à un axe frontal, qui:
- abaisse les EIPS
- élève les EIAS.
Le facteur limitant est le système ligamentaire antérieur. Les muscles assurant ce mouvement de
rétroversion sont les muscles abdominaux-fessiers et les muscles ischio-jambiers.
ANTÉVERSION RÉTROVERSION
Schéma
i) Translation
Le bassin peut également assurer un mouvement de translation. Ce mouvement est réalisé dans un axe
sagittal dans un plan transversal. Les mouvements de translation peuvent être antérieurs et consistent en
un recul de l’hémi-bassin opposé. Par opposition, les mouvements de translation peuvent être postérieurs
et consistent en une avancée de l’hémi-bassin opposé.
j) Élévation et abaissement
Le bassin peut aussi être le siège de mouvements d’élévation et d’abaissement. Ces mouvements sont
situés dans le plan frontal par rapport à un axe sagittal.
1) Type articulaire
Cette articulation a de grands rôles, le premier est d'assurer une grande stabilité en
particulier lorsque le genou est en extension mais également d'apporter une importante
mobilité permettant les mouvements de flexion et autorisant la course. Cette articulation
est extrêmement sollicitée sur le plan mécanique. Il existe une mauvaise concordance
des surfaces articulaires. L'appareil tendino-musculaire permettra d'apporter de la
stabilité à cette articulation.
L'ensemble de ce complexe articulaire possède 2 degrés de liberté. Cette articulation permet les
mouvements de flexion-extension mais également quelques degrés de rotation lorsque le genoux est en
flexion.
L'articulation du genou a pour caractéristique d'avoir des surfaces articulaires dissymétriques, que ce soit
dans le compartiment latéral ou bien dans le compartiment médial.
Lorsqu'on regarde les condyles fémoraux, on s'aperçoit que l'axe du condyle latéral diverge par rapport à
l'axe du condyle médial. Aussi, le condyle latéral est plus large que le condyle médial qui lui est plus étroit. Le
condyle médial est également plus long avec une longueur de 10 cm que le condyle latéral qui lui est court et
une longueur de 8 cm. À noter également que le condyle latéral est moins saillant en arrière et en bas que le
condyle médial.
Maintenant lorsqu'on regarde les plateaux tibiaux, il existe également une dysmétrie latérale et médiale. En
effet, la surface articulaire latérale est plus large que la surface articulaire médiale qui elle est plus étroite.
Aussi, sur une vue sagittale, on constate que la surface articulaire latérale est convexe vers le haut alors que
la surface articulaire médiale est concave.
L'articulation du genou compte deux ménisques articulaires. Un médial et l'autre latéral. Ils assurent la
congruence des surfaces articulaires des condyles fémoraux et tibiaux. Ils sont adhérents à la capsule
articulaire en leur périphérie. Il faut noter que ces ménisques ne transmettent pas les forces qui elles,
passent uniquement par les surfaces articulaires des condyles fémoraux et tibiaux.
L'articulation du genou est une articulation synoviale constituée d'une capsule articulaire. La capsule est
formée dans sa partie externe d'une membrane fibreuse qui s'insère à 15 mm environ au-dessus de la
surface patellaire sur le fémur. L'insertion se rapproche ensuite du cartilage sur les côtés puis s' en éloigne
pour passer à 10 mm au-dessus des condyles fémoraux avant de se perdre dans la fosse intercondylaire sur
les ligaments croisés.
Sur le tibia, la capsule articulaire s'insère à 5 mm environ des bords des surfaces articulaires. Sur la patella,
la capsule se fixe au contact du cartilage. La membrane fibreuse est épaisse et résistante surtout en arrière
des condyles fémoraux où elle forme les coques condyliennes.
La membrane synoviale tapisse la capsule articulaire dans sa partie interne. Cette membrane est détendue
et complexe. Elle présente à sa partie supérieure, un profond cul de sac nommé la bourse supra-patellaire. Il
faut noter que le ménisque latéral, contrairement au ménisque médial, est adhérent à la capsule articulaire.
Les ligaments croisés sont considérés comme intracapsulaires mais extra synoviaux.
L'articulation du genou est renforcée en dedans par le ligament collatéral tibial et en dehors par le
ligament collatéral fibulaire.
● ligament collatéral fibulaire : cordon épais long de 5 cm. Naît de l'épicondyle latéral et chemine
obliquement en bas et en arrière pour se terminer sur le versant antéro-latéral de la tête fibulaire.
● ligament collatéral tibial : bandelette fibreuse longue de 10 cm. Naît de l'épicondyle médial et se
porte ensuite obliquement en bas et légèrement en avant pour finir par se fixer sur la partie proximale
de la face médiale du tibia. Ce ligament est constitué d'un feuillet superficiel et d'un feuillet profond qui
est adhérent avec la capsule articulaire.
2) Moyens d’unions
La dissymétrie des surfaces articulaires du genou est responsable d'un serrage des ligaments collatéraux
lors de l'extension du genou. Par opposition, un mouvement de flexion est responsable d'un relâchement de
ces mêmes ligaments collatéraux. En effet, cette dysmétrie des surfaces articulaires est responsable d'une
faible rotation externe automatique lorsque le tibia est en extension. Ainsi en extension, on assiste à une mise
en tension des ligaments collatéraux.
Dans la partie supérieure du genou viennent s'insérer les muscles droits fémoral, le muscle vaste externe
qui constitue la portion externe du muscle quadriceps et le muscle vaste interne constituant la partie
médiale du muscle quadriceps.
→ Ces 3 muscles donnent naissance à un tendon commun qui est le tendon quadricipital qui se
termine sur la partie crâniale de la patella.
- La partie caudale de la patella donne naissance au tendon patellaire qui se termine sur la tubérosité
tibiale antérieure.
- La partie latérale et médiale de la patella donne naissance au rétinaculum patellaire transversal
médial et le rétinaculum patellaire transversal latéral.
- Le plan ligamentaire antérieur de genou est également constitué par le rétinaculum patellaire
longitudinal médial. Ce rétinaculum naît d'une portion directe du muscle vaste interne et d'une portion
croisée du muscle vaste externe. De façon symétrique, le rétinaculum patellaire longitudinal latéral
né d'une expansion tendineuse direct du muscle vaste externe et une extension croisé du muscle
vaste interne.
Le plan ligamentaire postérieur de genou limite l'extension de genou. Les coques condyliennes correspondent
à la partie postérieure de la capsule articulaire. Sur ces coques condyliennes viennent s'insérer :
● Dans la partie supérieure, le chef médial et latéral des muscles gastrocnémiens.
● À la partie distale, s’insère le muscle poplité.
● La face postérieure de genou donne insertion aux terminaisons du muscle semi-membraneux. Cette
terminaison se fait en plusieurs faisceaux : d'abord, le faisceau direct qui se termine sur la face
postérieure du condyle médiale du tibia. La terminaison du muscle semi-membraneux a également
deux expansions qui se détachent du tendon direct. L'expansion médiale appelée tendon réfléchi,
longe la face médiale du condyle médiale du tibia sous le ligament collatéral tibial pour se fixer à la
partie antérieure de ce condyle. L'expansion latérale encore appelée ligament poplité oblique se
dirige latéralement et en haut pour se terminer sur la coque condylienne latérale. Le ligament poplité
arqué naît de l'apex de la tête fibulaire. Il se dirige en haut et se divise en deux vaisseaux vertical et
axifort. Le faisceau vertical sincère sur la coque condylienne latérale la fabella et la fosse
intercondylaire. Le faisceau arciforme se fixe sur le tibia en formant une arcade au-dessus du muscle
poplité.
Les ligaments croisés antérieur et postérieur sont des ligaments de la région intercondylaire du genou. Ils
sont croisés dans le plan frontal et sagittal. Ces ligaments sont extra synoviaux mais intracapsulaires.
Le ligament croisé antérieur naît sur le versant antérieur de l'aire intercondylaire antérieure. Presque
horizontal, il se dirige obliquement en haut, en arrière et latéralement. Il se termine sur la partie postérieure de
la face axiale du condyle latéral du fémur. Il est croisé avec le ligament collatéral fibulaire dans le plan
sagittal.
Le ligament croisé postérieur naît sur la partie postérieure de l'aire intercondylaire postérieure. Presque
vertical, il se dirige obliquement en haut en avant et médialement. Il se termine sur la partie antérieure de la
face axiale du condyle médiale du fémur. Il est accompagné par les ligaments ménisco-fémoraux.
Les ligaments croisés antérieur et postérieur se croisent entre eux dans le plan sagittal et frontal. Les
ligaments croisés croisent également les ligaments collatéraux dans le plan sagittal. En effet, le ligament
croisé antérieur croise le ligament collatéral fibulaire alors que le ligament croisé postérieur croise le
ligament collatéral tibial.
De par sa configuration anatomique, le ligament croisé antérieur est tendu lorsque le genou est en
extension. Lorsque le tibia exerce un mouvement de tiroir et de translation antérieur, le ligament croisé
antérieur est également tendu. À l'inverse, le ligament croisé postérieur est tendu en extension( en
flexion sur la diapo). Ce ligament croisé postérieur est également tendu lors des mouvements de
translation ou de tiroir postérieur. On peut donc dire que les ligaments croisés limitent les
mouvements de flexion et d'extension mais également les mouvements de translation ou de tiroir
antéro-postérieur.
3) Amplitudes
Le genou possède 1 degré de liberté, correspondant au mouvement de flexion/extension. Cependant, la
dysplasie des surfaces articulaires offre au genoux un second degré de liberté dit accessoire
correspondant à un mouvement de rotation.
La longueur de surface des condyles fémoraux étant près de deux fois celle du condyle tibial, cela empêche
le mouvement unique de rotation. Le genou est alors le siège de mouvement de roulement et de glissement.
Lors de la flexion :
● le condyle fémoral roule puis associe un mouvement de roulement et de glissement se terminant par
un unique mouvement de glisse dans l'articulation (cf.schéma du dessus)
● les ménisques glissent légèrement en arrière, le latéral reculant plus que le médial.
● l'appui condylien sera postérieur notamment pour le conduit latéral.
● la patella représente le point d'appui d'une poulie dont la puissance est le quadriceps et la
résistance le ligament patellaire. Elle est maintenue en place, par la proéminence de la facette
latérale de la surface patellaire.
L'amplitude du mouvement de flexion variera selon que le mouvement soit actif ou passif.
● Si le mouvement est passif (imposé par une force extérieure), l'amplitude pourra atteindre jusqu'à
150°. exemple : une personne assise sur les talons.
● Si le mouvement est actif (contraction musculaire volontaire), l'amplitude est de 120° avec la hanche
tendue et de 140° avec la hanche fléchie.
○ Cette différence s'explique par la mise en tension des muscles ischio-jambiers bi-articulaires
lors de la flexion de la hanche associée à la flexion du genou.
● L' extension du genou se situe entre 0 et 5°.
4) Muscles périarticulaires
a) Quadriceps
Muscle antérieur de cuisse = appareil extenseur du genou. Il assure la stabilité du genou dans le plan sagittal
et comprend 4 chefs :
Ces quatre chefs se terminent dans leur proportion distale par le tendon
quadricipital s'insérant sur la partie crâniale de la patella.
● Le Sartorius (1)
● Le Poplité (4)
● Le Graciles (5)
1) Type articulaire
Toutes ces surfaces forment des mortaises tibio-fibulaire solides et plus large en avant qu'en arrière.
● La trochlée du talus est une volumineuse saillie articulaire présentant 3 surfaces articulaires :
2) Moyens d’union
L’articulation talo-crurale est une articulation avec 1 degré de liberté ne permettant que des mouvements de
flexions extensions (ou flexion dorsale et flexion plantaire pour éviter les confusions).
L’axe de mouvement est transversal, légèrement oblique latéralement et en arrière et est perpendiculaire
à l’axe de la trochlée du talus qui fait 15° avec l’axe sagittal. Ce phénomène explique que la déviation du
pied se fait en dehors, cela constitue un valgus physiologique du pied.
a) Flexion dorsale
La flexion dorsale de cheville correspond à un mouvement faisant passer le pied au-dessus du plan horizontal
et passant par l’axe bi-malléolaire.
L’amplitude de cheville est de 20° genou fléchi, alors qu’il est de 15° genou tendu, cette différence réside
dans la mise en tension des gastrocnémiens lorsque que le genou est tendu alors qu’ils sont relachés lorsque
le genou est fléchi: la flexion dorsale de cheville est alors plus importante.
Pour permettre une stabilité antéro/postérieur, il existe des facteurs limitant la flexion dorsale de cheville afin
de maintenir le talus dans l’articulation.
La flexion plantaire de cheville correspond à un passage du bout du pied en dessous du plan horizontal
passant par l’axe bimalléolaire. L’amplitude de ce mouvement varie de 30 à 50° selon les individus.
Dans un soucis de maintien de la stabilité antéro postérieur de l’articulation talo-crurale, il existe des facteurs
limitants le déplacement postérieur du talus, ils peuvent être:
- osseux, représentés par le bord postérieur de la surface articulaire inférieure du tibia et le
rétrécissement postérieur de la mortaise tibio fibulaire
- ligamentaires, dans le plan postérieur
- musculaires, les muscles fléchisseurs dorsaux de cheville
c) Mouvements associés
La configuration anatomique du talus offre la possibilité à l’articulation talo-crural d’exercer des mouvements
accessoires. Ainsi, lors de la flexion plantaire, et spécifiquement lorsque celle-ci est extrême, pourra
s’associer un mouvement de rotation médiale. De la même façon, lorsque l’individu réalise une flexion
dorsale importante, s’y associe un mouvement de rotation latéral de 5 à 6°.
Les articulations du tarse sont composés des articulations subtalaires et médio tarsiennes.
C’est une articulation synoviale de type ellipsoïde : elle possède donc 2 degrés de mouvements.
Elle unit le talus au calcaneus.
Talus Calcaneus
Les surfaces articulaires de l’articulation sous-talienne sont ovalaires, à grand axe oblique en avant
latéralement et en bas. Elles sont constituées de :
● La surface calcanéenne postérieure du talus
● La surface talaire postérieure du calcaneus, très convexe, située sur la partie moyenne de la face
dorsale du calcaneus
L’articulation sous-talienne est constituée d’une capsule articulaire, ainsi que d’un appareil ligamentaire : ce
sont les moyens d’union de l’articulation.
La capsule articulaire se fixe en bordure du cartilage articulaire sauf en arrière de l’articulation, où elle s’en
éloigne un peu.
Concernant l’appareil ligamentaire, on compte 4 ligaments :
● Ligament talo-calcanéen latéral : ligament court, il naît du versant antérieur du processus latéral du
talus, et se dirige obliquement en arrière et en bas. Il se termine sur la face latérale du calcanéus
au-dessous de la surface talaire postérieure.
● Ligament talo-calcanéen médial : ligament très mince, tendu du tubercule médial du talus au bord
postérieur du sustentaculum tali.
● Ligament talo-calcanéen postérieur : ligament court, tendu du tubercule latéral du talus à la face
supérieure du calcanéus.
● Ligament talo-calcanéen interosseux : considéré comme une lame fibreuse transversale, courte,
épaisse, et résistante. Il est tendu verticalement dans le sinus talo-calcanéen. Il est constitué de deux
plans (antérieur et postérieur) séparés par du tissu adipeux, parfois par une bourse synoviale.
b) Articulation médio-carpienne
Elle unit le tarse antérieur et le tarse postérieur. C’est une unité fonctionnelle composée par les articulations :
- Calcanéo-cuboïdienne
- Talo-calcanéo-naviculaire
Ces deux articulations juxtaposées sont distinctes du point de vue morphologique, mais possèdent un
ligament commun, appelé ligament bifurqué. Elles participent simultanément aux mêmes mouvements, en
s’associant à ceux de l’articulation sub-talienne.
● Ligament bifurqué : fort, il forme un Y, et s’insère en arrière sur la face dorsale du calcanéum, proche
du bord latéral de la surface talaire antérieure. En avant, il se bifurque pour s’insérer sur la partie
dorso-latérale de l’os naviculaire, et sur la partie dorso-médiale du cuboïde. Il forme ainsi un faisceau
naviculaire et un faisceau cuboïdien.
● Ligament plantaire long : étalé en éventail, il s’insère en arrière entre les deux processus de la
tubérosité du calcanéum, et en avant sur la tubérosité du cuboïde et la face plantaire de la base des
métatarsiens 2 et 5.
L’articulation talo-calcanéo-naviculaire :
➢ La tête du talus
→ Sphéroïde, plus étendue sur la face plantaire, est subdivisée en trois surfaces par deux crêtes et
mousses :
1. La surface naviculaire est antérieure, ovalaire, et convexe. Son grand axe est oblique de bas et
médialement, formant avec l’horizontale un angle de 45° ou angle de rotation.
2. La surface calcanéenne antérieure est plane et triangulaire. Elle répond à la surface talaire
antérieure du calcanéus et au ligament calcanéo-naviculaire.
3. La surface calcanéenne moyenne est ovalaire et légèrement convexe. Elle répond à la surface
talaire moyenne du calcanéus.
Comme pour les autres articulations synoviales, les moyens d’union de l’articulation talo-calcanéo-naviculaire
sont constitués de la capsule articulaire et l’appareil ligamentaire.
c) L’articulation tarso-métatarsienne
L’articulation cunéo-naviculaire unit les trois os cunéiformes à l’os naviculaire. C’est une articulation
synoviale condylaire.
Os naviculaire
3 Os cunéiformes
Ses surfaces articulaires comprennent :
➢ Les faces postérieures planes des os cunéiformes, qui se disposent selon une concavité transversale
L’articulation cuboïdo-naviculaire
L’articulation cuboïdo-naviculaire unit l’os cuboïde et l’os naviculaire. Le plus souvent, cette articulation est
une syndesmose.
Dans 40% des cas, elle est une articulation synoviale plane. Elle est
maintenue par les ligaments cuboïdo-naviculaires plantaire, dorsal, et
inter-osseux ; ce dernier est plus épais et plus
résistant, et s’insère en arrière des surfaces Os naviculaire
articulaires en présence. Os cuboïde
Ce sont des articulations synoviales planes, dont les cavités synoviales communiquent avec celle de
l’articulation cunéo-naviculaire.
Ces 2 articulations sont maintenues par des ligaments plantaires et dorsaux, ainsi que par des ligaments
inter-osseux. Ces derniers sont très résistants, s’insèrent en arrière des surfaces articulaires, et contribuent
au maintien de l’arc du pied.
d) Articulation sub-talaire
C’est une articulation ellipsoïde elle possède donc par définition deux degrés de libertés
Pour comprendre comment se font les mouvements il faut tout d'abord replacer le centre au centre du
mouvement
Le talus est lui immobile et coincé dans la mortaise tibio-fibulaire.
Autour des axes sagittal et transverse, le calcanéus est mobilisé « comme un bateau agité par la houle »
selon Farabeuf.
Autour de l'axe vertical s'effectue des mouvements d'abduction et d'adduction dans ce cas Farabeuf disait
du calcanéus « qu'il vire »
Autour de l'axe transversal s'effectue des mouvements de rotation antéro-postérieur dans ce cas Farabeuf
définit le calcanéus « qu'il tangue ».
d) Articulation talo-calcanéo-naviculaire
C’est une articulation sphéroïde présentant 3 degrés de liberté
Le centre du mouvement est défini par la courbure de la tête du talus et est représenté sur le schéma par la
lettre ‘o’. Le mouvement se fait selon l'axe sagittal en effectuant des mouvements de rotation latérale et
médiale de l’os naviculaire
Autour de l'axe transversal s'effectue des mouvements de rotations supérieur et inférieur de l'os naviculaire
s'associant à la flexion/extension du pied.
Autour de l'axe vertical s'effectue des mouvements d'abduction et d'adduction.
e) Articulation calcanéo-cuboïdienne
C’est une articulation sphéroïde présentant 3 degrés de liberté. Ses axes de mouvements vertical et
transversal se confondent avec ceux de l'articulation articulation talo-calcanéo-naviculaire.
L'os cuboïde suit donc les mouvements transversaux et verticaux de l'os naviculaire auquel il est solidarisé par
le ligament bifurqué.
4) Articulations du tarse
Elles sont responsables de mouvements simples et de mouvement complexes.
a) Mouvements simples
Les mouvements simples correspondent à des mouvements d'abduction-adduction ou des mouvements de
rotation
b) Mouvements complexes
Les mouvements complexes correspondent à des mouvements spécifiques, pour chaque articulation
s'associant simultanément au cours des mouvements du pied et se traduisant par des mouvements
complexes à savoir l'inversion et l'éversion.
● L'inversion associe la rotation médiale et l'adduction dans ce mouvement la plante du pied regarde
médialement et le bord médial du pied se soulève. Ce mouvement est facilité par l'extension du pied.
Son amplitude est d'environ 30 degrés
● L'éversion associe la rotation latérale et l'abduction dans ce mouvement la plante du pied regarde
latéralement et le bord latéral se soulève. Ce mouvement est facilité par la flexion du pied. Son
amplitude est d'environ 25 degrés
5) Les articulations de l'avant-pied
Les articulations de l’avant-pied comprennent :
● Articulations tarso-métatarsiennes
● Articulations métatarso-phalangiennes
● Articulations inter-métatarsiennes
● Articulations interphalangiennes
6) L’articulation tarso-métatarsienne
Il y a 3 articulations tarso-métatarsiennes :
● Médiale : entre le cunéiforme médial et le métatarsien numéro 1 (Tout à droite sur le schéma). Les
mouvements de l'articulation tarso-métatarsienne médiale se traduisent par des mouvements
composés de flexion-adduction ou bien d'extension-abduction.
● Intermédiaire : unit les cunéiformes intermédiaire et latéral aux métatarsiens 2 et 3 (Au milieu sur le
schéma). L'articulation tarso-métatarsienne intermédiaire et presque immobile en raison de
l'encastrement des métatarsiens 2 et 3.
- Le métatarsien 2 est en retrait de 8 mm sur le métatarsien 1 et de 4 mm sur le métatarsien 3.
- Le métatarsien 4 et en retrait de 2 mm sur le métatarsien 3.
● Latérale : joint le cuboïde aux métatarsiens 4 et 5 (A gauche sur le schéma)
Les surfaces articulaires sont constituées des bases des cinq métatarsiens, des faces antérieures des
trois cunéiformes et de la face antérieure du cuboïde. Il décrit une ligne brisée à concavité postérieure dû à
l'emboîtement de la base des métatarsiens 2 et 4 dans le tarse distinct.
a) Ligaments tarso-métatarsiens
Il existe 3 capsules articulaires distinctes.
La cavité synoviale de l'articulation tarso-métatarsienne médiale est indépendante. Les cavités synoviales des
articulations tarso-métatarsienne intermédiaire et latérale communiquent souvent avec celles des articulations
inter-cunéenne et cunéo-cuboïdienne.
● Ligaments tarso-métatarsiens dorsaux : petites lames fibreuses unissant les faces dorsales des os
● Ligaments tarso-métatarsiens plantaires : sont les mêmes lames fibreuse mais qui unissent cette
fois-ci les faces plantaires des os
● Ligament interosseux médial : une puissante lame fibreuse unit la surface latérale du cunéiforme
médial à l'angle adjacent du métatarsien numéro 2. Il constitue la clé de l'articulation
tarso-métatarsienne au cours d'une désarticulation.
● Ligament interosseux moyen : unit le cunéiforme intermédiaire et latéral au métatarsien 2 et 3. Ce
ligament est extra-synovial.
● Ligament latéral : unit le cunéiforme latéral au métatarsien numéro 5
Cette articulation possède 2 degrés de liberté permettant essentiellement des mouvements de flexion
extension et abduction adduction
Concernant l'extension, elle a une amplitude croissante du petit orteil jusqu'à l'hallux. Au niveau de l'hallux
elle atteint jusqu'à 60 degrés d'extension, l'extension passive peut atteindre 90 degrés. Au cours de la marche
cette extension est d'environ 25 degrés. Les muscles extenseurs correspondent au muscle court et long
extenseur des orteils et le long extenseur de l'hallux
La flexion quant à elle peut atteindre jusqu'à 40 degrés. Les muscles
responsables de la flexion de cette articulation pour les métatarsiens le 2 au
5ème sont les muscles court et long fléchisseurs des orteils, les muscles
lombricaux et interosseux ainsi que le muscle court fléchisseur du petit
orteil. Concernant l'hallux les muscles fléchisseurs sont les muscles longs et
court fléchisseur de l'hallux
Les articulations inter métatarsiennes unissent les bases des métatarsiens entre elles
9) Articulations inter-phalangiennes
Chaque l'articulation possède deux ligaments collatéraux interphalangiens médial et latéral ainsi qu'un
ligament inter-phalangiens plantaire. Entouré de cartilage sur sa face profonde, ce ligament
inter-phalangiens plantaire agrandit la surface articulaire de la base phalangienne.
Des mouvements exercés dans l'articulation sont des mouvements de flexion-extension, leur amplitude est en
moyenne de 80 à 90 degrés plus importante dans les articulations proximales.
Les muscles fléchisseurs sont les muscles long fléchisseurs de l'hallux et les muscles longs et courts
fléchisseurs des orteils.
Les muscles extenseurs sont les muscles longs extenseurs de l'hallux et les muscles courts et longs
extenseurs des orteils.