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Pathologies chez le coureur à pied

Dr Frédéric Borlée
Dr. Frédéric BORLEE
• Médecine générale et
sportive
• Médecin du Sporting de
Charleroi (2009-2021)
• Clinique du coureur 2.0
• Hobbys : course à pied,
triathlon, tennis
AU PROGRAMME

1) PREMIERE PARTIE: QUELQUES BASES


2) DEUXIEME PARTIE:
A) La lombalgie
B) Pathologies de la hanche
C) Pathologies du genou ant. et lat.
D) Pathologies du pied
QUANTIFICATION DU STRESS MECANIQUE
QUANTIFICATION DU STRESS MECANIQUE
MINIMALISME
MINIMALISME
=>Le type de chaussure influence la pose du pied.
=>Le type de chaussure influence la pose du pied.
Proposition de transition entre 2 chaussures
=>Le type de chaussure influence la pose du pied.
MAXIMALISME
MAXIMALISME
CHARGE, AMPLITUDE, REPETITION
PARTIE 2

A) La lombalgie
B) Pathologies de la hanche
C) Pathologies du genou
D) Pathologies du pied et de la cheville
A. LA LOMBALGIE

1. Exemples (scanners)
2. L’impact de la course à pied sur le dos
3. Réduire l’extension lombaire
4. Nos recommandations
5. Conseils de bases donnés à un coureur lombalgique
6. Exos renforcement lombaire et proprio
A. LA LOMBALGIE:
1. exemples
Scanner Lombaire
Motif de l’examen: Mise au point de lombalgies

CONCLUSION
Discopathies des trois derniers niveaux lobaires, avec une protrusion
discale nettement plus marquée en L4-L5 droite (contact avec la racine
L5 droite) en L5-S1 (contact avec la racine S1 gauche).
A. LA LOMBALGIE:
1. exemples
IRM Lombaire
Motif de l’examen: Mise au point de lombalgies chroniques

CONCLUSION
Volumineuse hernie discale L5-S1 gauche avec conflit disco-raddiculaire
avec la racine S1.
A. LA LOMBALGIE
2. l’impact de la course à pied sur le dos
• Une équipe de chercheurs australiens a comparé les imageries par résonance magnétique (IRM) de la
colonne lombaire de 3 groupes de personnes âgées en moyenne de 30 ans : des non-coureurs, des
coureurs récréatifs (20-40km/semaine) et des coureurs aguerris (50km+/semaine). Les résultats
révèlent que les 2 groupes de coureurs ont une meilleure hydratation discale et un contenu plus
important en glycosaminoglycans que les non-coureurs. Ces 2 marqueurs sont des témoins
importants de la qualité tissulaire et de la force des disques intervertébraux. De plus, les coureurs qui
parcouraient au moins 50km par semaine possédaient des disques plus épais que les deux autres
groupes.
• En utilisant une technique d’imagerie novatrice, les auteurs sont même parvenus à démontrer que
l’impact positif le plus marqué de la course à pied sur le disque se situe au niveau du nucleus
(noyau), soit la partie centrale du disque qui est impliquée dans les hernies discales. C’est la première
fois qu’une étude rapporte qu’une réponse adaptative, anabolique et hypertrophique est possible
dans les disques intervertébraux humains.
A. LA LOMBALGIE
3. Réduire l’extension lombaire:
• Augmentation de la cadence (de 170 à 190)
• Diminuer la vitesse
• Diminuer descentes
• Réduire l’interférence (faire moins de bruit, pose du pied à plat)
A. LA LOMBALGIE
4. Nos recommandations
• Il est souvent contre-indiqué de courir si vous avez un lumbago
(entorse lombaire sévère) ou des douleurs dans la jambe de
type « sciatique ».
• Si vous ressentez de temps à autre des douleurs en lien avec
l’inactivité physique, courir est sans doute un excellent choix
d’activité pour diminuer vos risques d’avoir mal au dos. Soyez
cependant progressif lors de l’augmentation !
• Certaines caractéristiques de la foulée augmentent les
contraintes au niveau du dos. Il convient donc d’avoir une
technique adéquate.
A. LA LOMBALGIE
5. Conseils de bases donnés à un coureur lombalgique :
1. QSM
2. Réduire la vitesse et les descentes
3. Rondir le dos fréquemment durant les entraînements
4. Augmenter la cadence à 180 pas par minute
5. Courir en faisant peu de bruit
6. Préférer des chaussures minimalistes
7. Assoupplissement pour gain en extension de hanche
8. Gainage/ Stabilité du tronc et du bassin/hanche
A. LA LOMBALGIE
6. Exos renforcement lombaire et proprio
1. Maitrise du travail travail hypopressif
- Statique (+ ballon)
- Dynamique
2. Stabilisation simple
3. Stabilisation complexe
4. Stabilisation complexe et dynamique
B. PATHOLOGIES DE LA HANCHE
1. Bursite trochantérienne
2. Tendinopathie moyen fessier
3. Fasciapathie d’origine de la BIT
4. Tendinopathie des fléchisseurs hanche
5. Tendinopathie proximale des IJ
6. Fracture de stress hanche
7. Tendinopathie ischio-jambier
8. Conflit fémoro-acétabulaire
9. Coxarthrose
10. Douleur sacro-iliaque
B. LA HANCHE
1.Bursite trochantérienne

Douleur lat., palpatoire et


tuméfaction locale
Test de compression manuelle +
B. LA HANCHE
1.Bursite trochantérienne
1. Cette bandelette qui frotte est un gros tendon qui chemine sur toute la face latérale de la
cuisse, de la taille jusqu’au genou. Lors de l’appui du pied au sol, sa tension augmente,
puisque le bassin opposé s’affaisse légèrement – un affaissement qui peut être exagéré si les
muscles fessiers ne travaillent pas adéquatement. Même sans changement des paramètres
d’entraînement, votre fatigue globale vous a rattrapé et votre technique de course s’est
altérée : moins de soutien des fessiers, plus d’affaissement du bassin, plus de compression de
la bandelette sur la bourse… et une inflammation douloureuse s’est installée. La natation sera
alors votre échappatoire des prochaines semaines, le temps que la douleur diminue et que
vous retrouviez votre équilibre de vie.
2. Évitez les mouvements douloureux et la compression du côté de la hanche.
3. Soyez prudent en descendant les côtes et en étirant la bandelette ilio-tibiale.
4. Soulagez la douleur à l’aide de modalités analgésiques (taping, crème anti-inflammatoire,
etc.)
5. Traitez en renforçant les moyens fessiers
6. En dernier recours, rabattez-vous sur l’infiltration de cortisone.
B. LA HANCHE
2. Tendinopathie moyen fessier

Douleur localisée le long de la crête


iliaque et/ou en supra-trochanter
Résisté ABD hanche en décubitus dorsal
( 0 et 45° de flexion de hanche)
B. LA HANCHE
3. Fasciapathie d’origine de la BIT

Douleur plus antériorisée, au niveau du


tubercule iliaque
Etirement de la BIT
B. LA HANCHE
4. Tendinopathie des fléchisseurs hanche

1. Douleur dans l’aine


2. Psoas-rectus femoris-gracilis et fascia lata
3. Résisté Flex hanche en décubitus dorsal (( 90° de flex de H,
et 0° avec RI ( F.L.) et RE (gracile)de hanche))
4. Palpation strutures antérieures ( EIAS, AIAI, fascia)
B. LA HANCHE
5. Tendinopathie proximale IJ
• Douleur localisée sous la fesse ( sur la tubérosité ischiatique),
• Douleur pour se pencher vers l’avant , assis prolongé
• Diagnostique facile
• Exos en excentrique en allant rechercher l’insertion proximale
B. LA HANCHE
6. Tendinopathie Ischio-jambier

Lésion de charge et d’amplitude

Modification d’entrainement : Diminuer intensité, les montées (côtes).


Exercices : Renforcement excentrique des ischio-jambier, étirement léger du 1/3 proximal

QSM… 170-180 pas/min … minimalisme


B. LA HANCHE
7. Fracture de stress hanche

• Col fémoral ( fulcrum +)


• Cadre obturateur
• Trous sacrés
B. LA HANCHE
8. Conflit fémoro-acétabulaire
• Douleur profonde région inguinale
• Test de Fadir +, Thight trust
B. LA HANCHE
8. Conflit fémoro-acétabulaire
Une douleur profonde dans l’aine droite vous gêne même lorsque vous êtes assis au bureau. Votre
professionnel de la santé vous a diagnostiqué un conflit fémoro-acétabulaire avec lésion du bourrelet
acétabulaire.
En gros, deux choses: l’os de la hanche entre en contact avec celui du bassin lorsque votre hanche
fléchit, et le petit caoutchouc (bourrelet acétabulaire) qui entoure l’articulation est un peu déchiré.
Il vous précise tout de même que 40% des gens asymptomatiques ont des lésions du bourrelet sur les
imageries par résonance magnétique. Il est donc probable que tout cela ait été là depuis bien
longtemps, sans que ça fasse mal, et que tout rentrera dans l’ordre en suivant quelques bons conseils.
Le traitement commence par l’identification de l’irritant. Le mouvement des genoux qui se rapprochent
de la poitrine peut potentiellement créer ce conflit: monter de hautes marches d’escalier en sentiers,
pédaler, rester assis le dos droit, s’accroupir, etc. Il faudra adéquatement quantifier le stress mécanique,
mais d’abord retirer ces activités afin de les réintégrer en douceur. Après une période de repos relatif
durant laquelle des activités non irritantes comme la natation seront pratiquées, la reprise de course se
fera progressivement, d’abord à basse vitesse, sur le plat et selon une technique protectrice pour
l’articulation de la hanche (petits pas, peu de bruit et chaussures plutôt minimalistes). Des exercices de
stabilisation et de renforcement de la hanche sont aussi préconisés. Pour vous, ce sera quelques
semaines… et ce sera reparti.
B. LA HANCHE
9. Coxarthrose
Le corps s’adapte dans la mesure où le stress appliqué n’est pas plus grand que sa
capacité d’adaptation.

Points clés:

• les cartilages peuvent s’adapter au stress mécanique


• la course est même associée à un taux d’arthrose moindre
• même les cartilages d’individus plus âgés avec ou sans arthrose montrent une
capacité d’adaptation à l’exercice
• l’éducation sur la QSM est la clé dans le traitement des coureurs avec arthrose
• pour l’instant, les preuves restent très limitées pour la course avec prothèse totale
B. LA HANCHE
10. Douleur sacro-iliaque
• Douleur postérieure SI unilatérale ( peut irradier plus bas dans le
MI),svt localisée au niveau des Salières de Vénus ou d’Apollon
• Post-accouchement
B. LA HANCHE
10. Douleur sacro-iliaque
• Tests de provocation de la douleur
• Faber
• Compression
• Distraction
• Thight trust ( sensibilité+++)
• RI , decubitus V
• La course à haute vitesse et les descentes augmentent de
façon importante les mouvements et les forces de
cisaillement exercées sur les SI
C. PATHOLOGIES DU GENOU
DEMEMBREMENT ANTERIEUR
DES DOULEURS ANTERIEURES DU GENOU

1. Hygroma = Bursite infra-patellaire


2. Tendinopathie patellaire
3. Apophysoses
4. Tendinopathie quadricipitale
5. Paquet adipeux de Hoffa, Hoffite, pathologie du hoffa
6. Quadriceps fat pad impingement syndrôme ( bursite supra-patellaire)
7. Lésion méniscale antérieure
8. Irritation radiculaire : L3
9. Irritation de la branche infra-patellaire du nerf saphène
10. Douleurs irradiées
11. SFP Syndrôme fémoro patellaire
12. Traumatique >>> Ottawa
C. LE GENOU ANTERIEUR
1. Hygroma (bursite) du genou
Etiologie
–Post-traumatique : liquide séro-sanglant
–Microtraumatique : liquide exsudatif
–Infectieuse: primaire ou iatrogène
C. LE GENOU ANTERIEUR
1. Hygroma (bursite) du genou
Anatomie
C. LE GENOU ANTERIEUR
1. Hygroma (bursite) du genou
Clinique
• Douleur en flexion
• Douleur à la palpation
• Si rougeur importante: infection !
• Diagnostic différentiel avec épanchement intra-
articulaire, facile cliniquement
• Sauf si pannicule adipeux très important
C. LE GENOU ANTERIEUR
2) Tendinopathie patellaire (Jumper’s knee)
• Très fréquent !
• Prédominance masculine
• Adulte jeune !!! (dès l’âge de 15 ans)
• Sport avec de nombreux sauts : volley, basket …
• Antibiothérapie : Quinolones
Pathogénie :
➢ Sollicitations brutales répétées
➢ Impulsions, réceptions, décélérations
➢ Sollicitation excentrique appareil extenseur
Biomécanique:
➢ Lors de la flexion, contrainte sur tendon en début, sur patella
vers 60 ° et sur tendon quadricipital vers 90 °
C. LE GENOU ANTERIEUR
2) Tendinopathie patellaire (Jumper’s knee)
Sites lésionnels
Insertion patellaire (80%)
–Fibres profondes
–(Séquelles Sinding Larsen)
• Corps tendineux
• Insertion tibiale sur TTA
–(Séquelles d’Osgood-Schlatter)
C. LE GENOU ANTERIEUR
2) Tendinopathie patellaire (Jumper’s knee)
Anamnèse
– Douleur montée/descente des escaliers
– Apparition progressive:
➢ Évolution selon stades de Blazina:

• Stade 1: douleur après sport


• Stade 2: douleur en début et à la fatigue, cédant après échauffement
• Stade 3: douleur permanente entrainant une diminution activité sportive
• Stade 3 bis: douleur imposant arrêt complet sport
• Stade 4: rupture tendon

– Douleur localisée à la face antérieure du genou


– Pointe de la rotule, corps tendineux, TTA.
– Pas d’irradiations
C. LE GENOU ANTERIEUR
2) Tendinopathie patellaire (Jumper’s knee)
Examen clinique
Contraction isométrique :
0 à 20° de flexion du genou (mise en tension
des fibres profondes)

• Test isométrique en charge !


• Etirement passif
• Palpation
C. LE GENOU ANTERIEUR
2) Tendinopathie patellaire (Jumper’s knee)
Examen clinique
Palpation : en extension
complète du genou
En flexion : mise en tension
des fibres superficielles
intactes, empêche la
compression des fibres
profondes.
C. LE GENOU ANTERIEUR
2) Tendinopathie patellaire (Jumper’s knee)
Traitements

• repos sportif, cryothérapie


• modification facteurs ayant provoqué tendinopathie
• bande patellaire
• AINS (topique / per os)
• physiothérapie, mésothérapie
• rééducation excentrique
• ondes de choc
• infiltration PRP
NB: Chirurgical mais rare
C. LE GENOU ANTERIEUR
2) Tendinopathie patellaire (Jumper’s knee)
AINS

• Rôle discuté (néfaste) >< inflammation


• Guérison non modifiée
• AINS ➙ augmentation précoce contraintes sur tendon en
cours cicatrisation ➙ compromission guérison et risque
chronicité
• Pas actifs à long terme + augmente
• risque effet secondaire (gastro, cardio-vasc, rénaux)
• AINS per os ou topiques = option raisonnable pour contrôler
douleurs aigües
C. LE GENOU ANTERIEUR
2) Tendinopathie patellaire (Jumper’s knee)
Infiltration de corticoïdes- Pq NON ?
• réduction inflammation
• réduction néo-vascularisation
• altération épaisseur des tendons
• inhibition générale de la synthèse protéique
• altération homéostasie tendon
• formation de tissu non tendineux (graisse, cartilage)
• RISQUE DE RUPTURE !!!
C. LE GENOU ANTERIEUR
2) Tendinopathie patellaire (Jumper’s knee)
Rééducation excentrique
• Contrecarrer insuffisance résistance tendon charges
extérieures (mécanotransduction)
• Traitement choix pour tendinopathie
• Min 20 à 30 séances (3X/sem)
• Isocinétisme
• Repos sportif relatif nécessaire
• + efficace si associé à étirements
C. LE GENOU ANTERIEUR
2) Tendinopathie patellaire (Jumper’s knee)
Réeducation excentrique
• Induit modifications progressives des structures tendineuses
• Guérison + prévention de chronicité
• Objectifs:
1. Augmentation de la synthèse de collagène
2. Amélioration de l’alignement des fibres de collagène
3. Prévention des adhérences
4. Stimulation néovascularisation
5. Allongement de l’unité musculo-tendineue

F. Borlée 2018-2019 50
C. LE GENOU ANTERIEUR
2) Tendinopathie patellaire (Jumper’s knee)
Ondes de choc
Ondes de choc focales :
• ESWT
• libérées en un point précis à distance de l’émetteur
• zone d’énergie maximale point précis à distance
• pénétration : 10 cm
• peut nécessiter repérage écho
C. LE GENOU ANTERIEUR
2) Tendinopathie patellaire (Jumper’s knee)
Ondes de choc
• Ondes de choc radiales
• RSWT
• libérées au contact de l’émetteur
• zone d’énergie maximale au contact de la tête émettrice
• pénétration : 5 cm
• pas de repérage écho
C. LE GENOU ANTERIEUR
2) Tendinopathie patellaire (Jumper’s knee)
Ondes de choc
Action mécanique
• MTP x1000
• Défibrosante, «traumatisante» ➙ microlésions
• Délai de cicatrisation 4-6 semaines
• Hypervascularisation
• Altération fibres nerveuses amyéliniques
• Effets à long terme
C. LE GENOU ANTERIEUR
2) Tendinopathie patellaire (Jumper’s knee)
Ondes de choc
Action biochimique :
• Libération substances antalgiques localement
• Diminution de la concentration de la substance P
• Action à moyen terme

Action antalgique :
• Théorie gate-control
• Efficacité à court terme
C. LE GENOU ANTERIEUR
2) Tendinopathie patellaire (Jumper’s knee)
Ondes de choc
• Effets favorables à long terme sur tendinopathies
patellaires
• Peu d’effets secondaires (séances douloureuses,
hématomes, érosions cutanées…)
• Pas d’anesthésie
• Nécessité repos sportif relatif
• Pas de différence RSWT et ESWT
C. LE GENOU ANTERIEUR
2) Tendinopathie patellaire (Jumper’s knee)
PRP (Platelet-rich plasma)
• Libération de facteurs de croissance (PDGF, IGF-1, VEGF, bFGF,
TGF-β1, EGF…)
• prolifération cellulaire, synthèse de collagène
• maturation plus importante cal tendineux et augmentation
résistance à la rupture
• amélioration organisation fibres collagène
• angiogénèse plus importante
• meilleure cicatrisation tendineuse
• temps cicatrisation diminué
C. LE GENOU ANTERIEUR
2) Tendinopathie patellaire (Jumper’s knee)
PRP
• AINS proscrits après injection
• Application charge mécanique nécessaire pour «guider»
cicatrisation tendineuse
• Retiré de la liste des produits dopants
• Indication plusieurs infiltrations ?
C. LE GENOU ANTERIEUR
2) Tendinopathie patellaire (Jumper’s knee)

Modification d’entrainement : Diminuer intensité, le volume


et arrêter les descentes.
Exercices : Renforcement excentrique du Q (1 jambe =
contrôle moteur), grand fessier

D+ 3/10max => doit être résorbé dans les 60’;


QSM; 170-180 pas/min; minimalisme
C. LE GENOU ANTERIEUR
2) Tendinopathie patellaire (Jumper’s knee)
Chirurgie
• Ciel ouvert ou arthroscopie
✴ excision tissus pathologiques
(nodules, kystes, calcifications)
✴ peignage tendon
✴ résection pointe rotule
• Reprise activités sportives : 6 à 12 mois
• Niveau antérieur : 75% des cas
C. LE GENOU ANTERIEUR
3) Apophysoses

Pointe rotule : Sinding-Larsen et Johanson : 9-12 ans


Tubérosité tibiale antérieur : Osgood et Schlatter 12-15 ans
C. LE GENOU ANTERIEUR
4) Tendinopathie quadricipitale
• Hyper sollicitations du genou en flexion > 80°
• Haltérophilie, Musculation, crossfit
• Squash, escrime
• Tendinopathie goûteuse

A ne pas confondre avec enthésophytes


• Personne âgée
• 7 % de la population générale
• Souvent asymptomatique
• Associés à des signes de dégénérescences
articulaires
C. LE GENOU ANTERIEUR
4) Tendinopathie quadricipitale
Examen clinique
• Douleur sur le bord supérieur de la rotule
• À la contraction isométrique : genou fléchi au-delà de 70°
• À la palpation
• Peu sensible à l’étirement
C. LE GENOU ANTERIEUR
5. Paquet adipeux de Hoffa: Hoffite
C. LE GENOU ANTERIEUR
5. Paquet adipeux de Hoffa: Hoffite
Physiologie du Hoffa
La graisse de Hoffa est déformable
• Permet l’expansion de la synoviale
• Facilite la distribution du liquide articulaire.

Véritable coussin supportant le tendon patellaire


Son volume varie
• Considérablement entre les individus
• Lors d’un amaigrissement important, il ne
diminue qu’après la perte de la graisse sous-
cutanée.
C. LE GENOU ANTERIEUR
5. Paquet adipeux de Hoffa: Hoffite
Présentation clinique des pathologies du Hoffa
•Douleurs antérieures sous patellaire
–Marche, course
–Montée des escaliers
•Troubles mécaniques associés:
–Dérangement, sensation d’instabilité lors de l'appui.
–Blocage fugace en fin d'extension.
•Buttée douloureuse en fin d'extension.
•Petit flessum antalgique
C. LE GENOU ANTERIEUR
5. Paquet adipeux de Hoffa: Hoffite
Examen clinique
• Palpation du tissu de Hoffa de part et d'autre du tendon patellaire.
–Douleurs
–Épaississements (uni ou bilatéral)
–Nodules
–Crépitement
• Douleurs (+/-) à la compression par
le tendon patellaire : active et/ou passive
• Douleur en fin d'extension passive
(forcée)
C. LE GENOU ANTERIEUR
5. Paquet adipeux de Hoffa: Hoffite
Signe de Hoffa
1. Genou fléchi à 90°, pression latérale et médiale de part et
d‘autre du tendon rotulien.
2. Extension passive rapide du genou.
3. Douleurs sur les 10 derniers degrés d'extension.
C. LE GENOU ANTERIEUR
5. Paquet adipeux de Hoffa: Hoffite
Étiologie : Traumatiques ou microtraumatiques
•Choc directe
•Hyperextension répétée en pratique sportive
•Rupture traumatique du ligament adipeux
•Lésion de cisaillement liée à
– Entorse du genou (Rupture du LCA)
– Luxation de rotule
•Fibrose post arthroscopique et poste
chirurgicale
C. LE GENOU ANTERIEUR
6) Quadriceps fat-pad impingement syndrome
• Œdème épaississement coussin graisseux sous
quadricipital.
• Douleurs et ressaut en début de flexion.
• Douleur en flexion maximal
• La face profonde devient convexe.
C. LE GENOU ANTERIEUR
7) Lésion méniscale antérieure
• Lésion du ménisque latéral (le plus souvent)
• Fissure horizontale, souvent bien tolérés.
• Kyste secondaire pouvant se développer.
–Dans l'interligne fémoro-tibial.
–En avant de la corne méniscale antérieure.
C. LE GENOU ANTERIEUR
7) Lésion méniscale antérieure
Clinique
• Douleurs antérieures exacerbées en extension
• Douleurs aux tests de la corne antérieure du
ménisque latérale : Avec un faible degré de
flexion
–MacMurray
–Grinding test d’Appley
–Jerk test !
• Douleur à la palpation
segment antérieur du ménisque latéral
C. LE GENOU ANTERIEUR
8) Irritation radiculaire: surtout L3

•Colonne dégénérative:
–Arthrose facettaire +++
–Diminution du diamètre foraminal (L3-L4)

•Tests cliniques
–Palpation massif articulaire
–Contraction du psoas, retour du Laségue
–Réflexe rotulien
C. LE GENOU ANTERIEUR
9) Irritation de la branche infra patellaire du nerf saphène

Opération!!!
C. LE GENOU ANTERIEUR
10) Douleurs irradiées
C. LE GENOU ANTERIEUR
11. Syndrôme fémoro-patellaire
Très fréquent
Douleur péri ou rétropatellaire
accentuée par au moins une activité
de mise en charge avec le genou
fléchi

escaliers A genoux Squat Course


C. LE GENOU ANTERIEUR
11. Syndrôme fémoro-patellaire
SFP
• Fact fav.: Augmentation des forces compressives F/p au –delà
des capacités d’adaptation ( ex.: le comptable >>marche
d’escalier ou le marathonien>>Augmente interval training)
• Les facteurs anatomiques (angle Q, pieds plats, patella alta)
sont de plus en plus remis en questions dans la littérature.
C. LE GENOU ANTERIEUR
11. Syndrôme fémoro-patellaire
• 1. Erreurs d’entraînement >>> changements rapides, en faire
trop, trop vite
• 2. Association avec patrons de course ( genu valgum, bascule
bassin, attaque talon)
Les coureurs avec un SFP montrent une
augmentation de ADDH, RIH et chute du
bassin.
Augmentation d’ADDH= facteur de risque
de développer un SFP chez les coureurs
C. LE GENOU ANTERIEUR
11. Syndrôme fémoro-patellaire
Facteurs modifiables

SFP : Approches thérapeutiques


Objectifs
du patient

• Education
• Exercices Résultats
long terme

• Patron de course Auto prise


en charge
• Chaussures Education
du patient
• Taping
Approche
active
C. LE GENOU ANTERIEUR
11. Syndrôme fémoro-patellaire
Lésion de charge et de répétition
Modification d’entrainement : Diminuer intensité, le volumes, les descentes, augmenter
les sorties et diminuer le temps (ou km)
Modification du patron de course
Exercices : Renforcement excentrique des quadriceps, des hanches, fessiers,…

D+ = 2/10max; QSM; 170-180 pas/min; minimalisme


C. LE GENOU ANTERIEUR
11. Syndrôme fémoro-patellaire

Traitement : chaussures
• Partir vers une augmentation du % du minimalisme
• Bon moment car QSM
C. LE GENOU ANTERIEUR
11. Syndrôme fémoro-patellaire

Traitement SFP : taping

• Kinésio-tape: https://youtu.be/1Drczvm_pus
https://youtu.be/1Drczvm_pus
C. LE GENOU ANTERIEUR
C. LE GENOU ANTERIEUR
C. LE GENOU ANTERIEUR
C. LE GENOU ANTERIEUR
12. Trauma
Critères Ottawa:
• Age > 55 ans
• Douleur isolée de la rotule
• Douleur à la tête du péroné
• Impossible de fléchir à 90°
• Impossible de faire 4 pas en charge immédiatement après le
trauma et aux urgences, indépendamment d’une boiterie
C. PATHOLOGIES DU GENOU
DEMEMBREMENT LATERAL
DES DOULEURS ANTERIEURES DU GENOU
C. LE GENOU LATERAL
Douleur face latérale du genou
Non-traumatique Traumatique ➢ Fracture: Ottawa
➢ L.C.L.
➢ Méniscale
DIAGNOSTIQUE

Douleur localisée Douleur irradiante ➢ Lombaire


➢ Hanche
➢ Sacro-illiaque

Amplitude complète Amplitude limitée ➢ Arthrose tibio-fémorale


➢ Fat Pad >> Hoffa

Résisté non-douloureux Résisté douloureux ➢ SFP >> Clarck test, résisté ext. G.
➢ Biceps F >> Résisté flexion G, palpation
➢ Poplité >> Garrick
➢ Q4 >> Résité ext. G.
➢ Tibial ant. >> Résisté flexion D. cheville
➢ Péronniers >> Résisté éversion cheville

Neuro normal Neuro positif ➢ Nerf fibulaire


➢ Nerf Saphène

Test de Noble + Test de Noble - Reconsidérer DD Essais R/


C. LE GENOU LATERAL
Syndrôme de la bandelette ilio-tibiale
Douleur qu’ à la course Douleur au repos Phase initiale / aigüe

QUANTIFICATION STRESS MECHANIQUE


1. Repos 2 à 5 jours
Pas de signe trophique Gonflement observé 2. Ains per os 3 jours
THERAPEUTIQUES

3. Ains per os 7 jours


Je continue à courir Incapable de courir > 5 min 4. Infiltration cortisone

Correction Biomécanique
1. Augmenter la cadence
Mauvaise Modération d’impact
2. Chaussures minimalistes( 70%)
3. Faire moins de bruit
Relâchement myo-facial
Mais je suis
Raideur 1.Assouplissement TFL
limité
2.Phoam Roller cuisse lat.
depuis
plusieurs Renforcement
semaines Faiblesse 1.Abducteur de hanche
2.Rotateur externe de hanch
J’ai une compétition Contrôle moteur
prochainement Contrôle moteur déficient 1.Drop bassin
2.Valgus dynamique genou
Trucs de dernière minute Modification de l’entrainement
1.Fractionner avec min.de marche 1.Réduire le volume
2.Augmenter la cadence 2.Augmenter l’intensité
3.Elargir la base de sustentation 3.Eviter descentes
4.Taping neuro-proprio 4.Fractionner avec des 1 min de marche
5.Surfaces irrégulières et variées
5.Orthèse Zamst
6.Entraînement aux 2 jours
C. LE GENOU LATERAL
Si non évolution avec le traitement de base

Echo ou IRM

Confirmation de la pathologie
O
P
T Thérapies adjuvantes
I
Suivi et supervision de la QSM par un O Relâchement myofascial, crochetage,dry
N needeling,……
expert
R/
Onde de choc radiale
D
E
U Semelle orthopédique
Planification serrée du retour à la X
I
course E Deuxième infiltration ( échoguidance?)
M
E
Chirurgie
L
I
G
N
E
C. LE GENOU LATERAL
Syndrome de la bandelette ilio-tibiale
Lésion de répétition
Aigue et Chronique
Modification d’entrainement : Diminuer le volume et les descentes,
Augmenter l’intensité (vitesse courte), favoriser les surfaces régulières, fractionner avec des minutes de
marche.
Exercices : Renforcement identique que le SFP, + Renforcement des abducteurs, des fessiers, du
gainage, travail du contrôle moteur (step down; contrôle du genou),…

Texte

D+ = 0/10max ; QSM ; 170-180 pas/min ; minimalisme


D. LA CHEVILLE
1) Entorse de la cheville – PEACE & LOVE
E
PEACE & LOVE : nouvel acronyme de
N traitement des lésions traumatiques
T
O
R
S
E

C
H
E
V
I
L
L
E
D. LA CHEVILLE
1) Entorse de la cheville – Critères d’Ottawa
……….RADIO OR NO RADIO
Une radiographie est justifiée pour tout patient présentant un des critères suivant:

•Impossibilité de se mettre en appui et de faire 4 pas


•Moins de 15 ans et plus de 55 ans
•Douleur au niveau de la jambe, avant pied et talon
•Douleur à la palpation du bord postérieur des malléoles tibiale et fibulaire (sur les 6cm les plus distaux)
ou de la pointe des malléoles
•Douleur à la palpation du naviculaire ou de la base du 5ème méta

Figure 1: Critères d'Ottawa, vue latérale. Figure 2 : Critères d'Ottawa, vue médiale.
Une douleur sur une zone grise ou hachurée Une douleur sur une zone grise ou hachurée 93
impose une radiographie. impose une radiographie.
D. LA CHEVILLE
D. LA CHEVILLE
2) Tendinopathie achille

• Palpation
• Royal london hospital positif
• Douleur en marchant sur la pointe des pieds
• Renforcement excentrique
• Diminution des sauts, diminution des côtes, diminution de l’intensité
D. LA CHEVILLE
2) Tendinopathie achille
ODC
Indications:

➢Tendinopathies corporéales
➢Fasciites plantaires
➢Enthésopathies non inflammatoires
➢( périostites tibiales)

F. Borlée 2018-2019 96
D. LA CHEVILLE
2) Tendinopathie achille
ODC
Contre-indications:

➢Troubles de la coagulation ou traitement par anticoagulants


➢Bursite
➢Grossesse
➢Enfant épiphyse
➢Ténosynovite
➢Proximité matériel métallique ( prothèse)
➢Plaie
➢Thorax, abdomen et tête
➢Nerf dans le focus
F. Borlée 2018-2019 97
D. LA CHEVILLE
2) Tendinopathie achille
ODC
Effets secondaires:
➢Séances douloureuse mais tolérables
➢Migraines
➢Syncopes
➢Exacerbation temporaire de la douleur
➢Paresthésies
➢Ecchymoses
➢Œdème local
F. Borlée 2018-2019 98
D. LA CHEVILLE
2) Tendinopathie achille
ODC
Action mécanique:
➢Défibrosante
➢Délai de cicatrisation 4 à 6 semaines
➢Hypervascularisation
➢Effets à long terme
➢Altération des fibres nerveuses amyéliniques
➢Libération substances antalgiques localement ( endorphines)
➢Effet biologique: induction de facteurs de croissance ( TGF béta 1, IGF-1),
prolifération de ténocytes et synthèse de collagène 1
➢Fragmentation au niveau de F.laBorlée
calcification
2018-2019 99
D. LA CHEVILLE
2) Tendinopathie achille
ODC
• Evidence pour le R/ des tendinopathies calcifiantes de coiffe des
rotateurs
• Peu d’évidence scientifique pour les tendinopathies non calcifiantes , ni
épicondylite
• Tendance effet favorable pour les tendinopathies achille et patellaire
• Effet favorable décrit à long terme ( patience)
• Complément à rééducation excentrique

F. Borlée 2018-2019 100


D. LA CHEVILLE
Tendinopathie d’Achille
Modification d’entrainement : Diminuer intensité et arrêter les côtes.
Exercices : protocole de Stanish, souplesse

QSM; 170-180 pas/min


D. LA CHEVILLE
D. LA CHEVILLE
3) La bursopathie pré-achiléenne et sub-cutanée (Haglund)
➢Douleur en flexion dorsale du pied
➢Test du royal london hospital négatif
D. LA CHEVILLE
4) Périostite tibiale - fracture de stress (tibia - scaphoïde T. - métas)

➢Douleur crête tibiale post.médiale, diffuse si périostite , localisée


si fracture
➢Etirement jambe post., renforcement excentrique jambe post
(progessivité)
D. LA CHEVILLE
4) Périostite tibiale - fracture de stress (tibia - scaphoïde T. - métas)
Périostite tibiale

Lésion de charge
Aigue => Pas de douleur
Chronique => D+ 2/10 max, ok apres 1h
Modification d’entrainement : Plus de sortie et moins longtemps, Diminuer intensité,
varier les surface, les côtes, les sauts = ARRET
Exercices : CFR => travail en décharge

QSM; 170-180 pas/min; minimalisme


D. LA CHEVILLE
4) Périostite tibiale - fracture de stress (tibia - scaphoïde T. - métas)
fracture de stress

Modification d’entrainement : Diminuer intensité, les côtes, les sauts = ARRET


Exercices : CFR => travail en décharge

QSM; 170-180 pas/min; minimalisme


D. LA CHEVILLE
Exemple de gestion de pathologie en décharge
Aquajogging
Course à Pied Renforcement Appuis Natation Etirements
Aquabike
matthieubuelens@hotmail.be 1x Vélo: 2h00 avec accél en côte =
SEMAINE NON Augmenter les puls 1x aquabike - 1x aquabike 2X Jambes
31-08 (pas en danseuse) * [(10"/ 20") X 10] X5 R= 2' Tendon d achille
+ 2xRenforcement Jambes (fiches) * [(15"-30")x 8] x3 R= 3'
1x Vélo: 2h00 avec accél en côte (Appuis: Saut sur marche (10G/10D) )X6
SEMAINE NON (pas en danseuse) H²0 Niveau Hanches 2X Jambes
07-09 +2x Renforcement Jambes (fiches) Tendon d achille
1x aquabike - 1x aquabike
* [(20"/ 10") X 10] X4 R= 2'
* [(15"-30")x 8] x3 R= 3'
Appuis: Saut sur marche (10G/10D) X7
H²0 Niveau Mi-cuisses

Vélo: libre
SEMAINE REPRISE PROG 1 de la + Renforcement Jambes [(10"/ 20") X 10] X4 R= 2' 2X Jambes
14-09 * [(15"-30")x 8] x3 R= 3' Tendon d achille
clinique du coureur Appuis: Saut sur marche (10G/10D) X8
Si 0/10 d+
(alter-G) H²0 Niveau Genoux

SEMAINE Travail en salle 1X Jambes


21-09 Echelle Tendon d achille

SEMAINE Travail en salle 1X Jambes


28-09 Echelle Tendon d achille

SEMAINE Travail en salle 1X Jambes


05-10 Echelle + Step Tendon d achille

SEMAINE Travail en salle 1X Jambes


12-10 Echelle + Step Tendon d achille
D. LA CHEVILLE
5) Syndrôme loge antérieure
➢Douleur et sensation de compression à la partie antérieure de la
jambe après un certain temps d’activité.
➢Entraînement >>> diminution des descentes, 180/min. ( petits pas),
appui avant-pied ( ou pieds plats), chaussures à talon bas.
➢Cordes à sauter
➢Il faut d’abord essayer de travailler sur la biomécanique avant de
d’emblée envoyer au chirurgien
D. LA CHEVILLE
6) Tendinopathie tibiale postérieure

Modification d’entrainement : Diminuer intensité, les côtes, les sauts.


Exercices : Renforcement des muscles intrinsèques du pied, protocole de Stanish, jambier antérieur
et péroniers latéraux.
Aides : Taping neuro-proprioceptif, semelle orthopédique ?

QSM; 170-180 pas/min


D. LA CHEVILLE
7) Fasciapathie plantaire
Aponévrose plantaire
➢ Fascia: rôle de soutien à l’affaissement de l’arche plantaire.
➢ Courir sur la pointe des pieds ou négocier une courbe ( piste) peut augmenter le stress de tension
appliqué sur cette corde.

Lésion de Charge
Aigue => Diminuer de charge, semelle ortho, chaussure maximaliste, pas de D+
Chronique => D+ tolérée mais rationnée (lever du lit)
Modification d’entrainement : Diminuer intensité, les côtes, les sauts = en décharge
Exercices : Renforcement des muscles intrinsèques du pied, protocole de Stanish, Etirement du pied.
Aides : Taping neuro-proprioceptif, auto-massage, détente de la zone avec une balle de tennis, bilan
posturo ?

QSM; 170-180 pas/min


D. LA CHEVILLE
8) Coussinet graisseux

Modification d’entrainement : Diminuer les descentes


Exercices : Protocole de Stanish
Aides : Coussin de gel, chaussure sans talon, semelle orthopédique, technique de course =
course avt-pied, Crocs, taping

QSM; 170-180 pas/min


D. LA CHEVILLE
9) Métatarsalgies
➢Facteur favorisant: les ascensions
➢Les irritants les plus fréquents:
- Augmentation des entraînements en côtes
- Augmentation des entraînements en vitesse
- Augmentation des sauts
- Diminution de la protection ou de l’absorption de la chaussure
- Changement biomécanique pour un appui sur l’avant-pied

➢R/ Support métatarsien ( mousse), orthèse sur le court terme.


D. LA CHEVILLE
10) Névrôme de Morton
Une douleur de type métatarsalgie sous
l’avant du pied se traite très différemment
d’un névrome de Morton. Une orthèse
plantaire est souvent employée rapidement
dans ces cas et peut mener à des résultats
décevants s’il s’agit en fait d’un névrome de
Morton.
1. Ne pas porter régulièrement des talons hauts
2. Mesurer votre chaussure !
3. Se procurer des pads métatarsiens
4. Prendre des médicaments anti-inflammatoires
5. Se tourner vers les injections de cortisone
6. Autre type d’injection
7. Les injections d’alcool sclérosant
8. Les orthèses plantaires
9. Prendre en considération le dernier recours possible : la
chirurgie
D. LA CHEVILLE
10) Névrôme de Morton
Alors, lorsque toutes les autres méthodes échouent, le névrome de Morton
peut être traité par chirurgie,
techniques du moment :
• Neurectomie de Morton : il s’agit de l’approche préconisée la plupart du temps, qui
consiste à retirer le segment nerveux. La procédure est relativement simple. Les
chirurgiens se dirigent généralement vers la zone par le sommet du pied, identifient le
nerf et le suivent vers les orteils et tout au long de son parcours dans les os
métatarsiens. Il est important que le chirurgien coupe le nerf suffisamment
profondément pour éviter qu’il ne soit coincé ou cicatrisé sur la plante du pied.
• Décompression : une autre approche utilisée par certains chirurgiens qui consiste à
dégager un ligament adjacent au nerf pour « décompresser » la région endommagée.
Ici, le nerf est laissé intact. L’intervention est réalisée par le biais de petits instruments
spécialisés.
Pour conclure, le névrome de Morton répond généralement bien aux
traitements conservateurs et, dans les cas où il résiste, allez de l’avant avec un
traitement plus invasif afin d’éviter la chirurgie.
D. LA CHEVILLE
11) Ténosynovite du tibial antérieur ( releveur du pied)

➢Ultra-traileurs
➢C’est le tibial ant. qui freine la descente du pied lors de
l’attaque au sol par le talon.
➢R/ idem que les autres pathos inflammatoires ( au début).
CONCLUSIONS 116

Blessure ne veut pas dire ARRET ! Origines des blessures


Entrainement > patron de course

QSM

Pathologie avec différentes origines


Donnez un cadre de travail Charge-Répétition-Amplitude
pour rassurer les patients

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