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Université de Sherbrooke

Faculté des sciences de l’activité physique


Département de kinanthropologie

Travail de session : Syndrome de Parsonage Turner

Par
Rébecca Beaudette

Travail présenté à Roberto Poirier


Dans le cadre du cours
Mobilisation tissulaire et adjuvants thérapeutiques – KIN 708

Longueuil, 17 février 2023


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Table des matières

Description de la pathologie, signes et symptômes…………………………………………………….3

Observations, testing et bilans………………………………………………..………………………..3

Traitement…………………………………………………….……………...…………………………5

Prescription…………………………………………………….…………..……………………………6

Exercices – Phase 1……………………………………………………………………………...7


Exercices – Phase 2……………………………………………………………………………...8

Conclusion…………………………………………………….…………………………………………9

Bibliographie…………………………………………………….……….……………………………10

Annexe …………………………………………………….………………………………………...…11
Annexe 1 : exercices de la phase 1……………………………………………………..………11
Annexes 2 : exercices de la phase 2……………………………………………………………12
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Description de la pathologie, signes et symptômes

Le syndrome de Parsonage Turner (SPT), aussi appelée névralgie amyotrophiante, est en fait une
atteinte du plexus brachial. Cette atteinte idiopathique débute par l’apparition d’une douleur aiguë et
intense à l’épaule pouvant durée quelques jours, jusqu’à voir une semaine dans certains cas, dû à
l’inflammation du plexus brachial. Cette inflammation endommage les connexions nerveuses du plexus
et engendre des changements neurologiques importants tel que; des faiblesses musculaires, des
diminutions de la masse musculaire, des changements au niveau des réflexes des muscles atteints, ainsi
que certaines anomalies sensorielles qui impliquent principalement la ceinture scapulo-humérale mais
parfois le membre supérieur dans son entièreté.

Bien qu’il n’y ait pas de cause principale à cette pathologie, plusieurs facteurs de risque y sont
associés. D’après une étude de Dr. Fienberg et Radecki en 2010, les deux hypothèses qui ressortent
comme étant les plus communes dans les cas de SPT sont; une récente maladie infectieuse virale
impliquant directement le plexus brachial, ou une réponse auto-immune à une infection virale ou à
l’antigène viral durant le processus d’immunisation.

Observations, testing et bilans

Le patient se présente une fois la phase de douleur aiguë passée. C’est un homme de 54 ans qui a
été actif toute sa vie. Il ne présente aucun problème de santé et n’a aucun historique de blessure grave,
de chirurgie ou d’accident. Ses symptômes ont apparus à la suite d’une dose de vaccination contre la
COVID-19. D’après le diagnostic médical, ce serait une réponse auto-immune face au vaccin qui aurait
amené le patient à développer ce syndrome (Zazzara et al. 2022). Il se présente donc quelques mois après
la phase inflammatoire ou il a eu des douleurs aiguës à l’épaule sur 3 à 4 jours. Il a ensuite consulté son
médecin ainsi qu’un neurologue, qui lui ont suggérés de consulter un kinésithérapeute afin de procéder
à sa réhabilitation. Au niveau postural voici les observations : une importante diminution du volume
musculaire du muscles supra et infra-épineux du côté gauche (côté atteint). Les bords supérieur et médial
de la scapula gauche ressortent de manière marquée comparé au côté droit (côté sain). Cette amyotrophie
est aussi visible sur les muscles trapèzes, deltoïdes, biceps et triceps tous du côté gauche. Les épaules
sont légèrement enroulées et la tête est légèrement en antéprojection. La scapula gauche est donc en
abduction quasi complète.

Au niveau des mobilités : le côté droit est normal et ne présente aucune limitation, il bouge bien
dans toutes les amplitudes de l’articulation. Voici les observations pour le côté gauche :
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Mobilité Active Passive
Flexion Faible; environ 30° Flexion complète
Extension Un peu faible; 15-20° Extension complète
Abduction Très faible; à peine 40° avec Abduction complète
compensation du tronc pour aider
le mouvement.
Adduction Correct; 20° Adduction complète
Rotation médiale Difficile Rotation complète
Rotation latérale Difficile Rotation complète

En passif, tous les mouvements sont possibles avec son bras atteint. L’articulation bouge bien
avec l’assistance d’un thérapeute mais très difficilement quand le patient doit la mobiliser seul. S’il s’aide
avec son bras sain, il peut amener son épaule en abduction complète. Cependant, une fois au-dessus de
la tête, il n’est pas capable de maintenir son bras gauche dans cette position et ce dernier retombe
immédiatement sous l’effet de la gravité.

Les deux tests pertinents pour ce cas sont le test de Adson et le test de compression cervicale.
Puisqu’il n’y a pas de test exact pour ce syndrome, ces derniers viendront nous donner quelques
informations supplémentaires pour mieux enligner le traitement.

Adson Compression cervicale


Positif pour le scalènes en abduction Négatif; aucun engourdissement

Par la suite, une évaluation palpatoire au niveau musculaire a été effectué afin de déterminer quel
muscle ont été atteint durant la phase aiguë par la dénervation. Le côté sain a été évalué à titre de référence
pour le côté atteint. À la suite du bilan postural et aux mobilisations effectuées, le client présente une
amyotrophie et une perte de force musculaire des muscles suivants :

Épaule Thorax Cervicale


Infra-épineux Élévateur de la scapula Élévateur de la scapula
Supra-épineux Trapèze inférieur Scalènes
Petit et grand rond Dentelé antérieur Trapèze supérieur
Long chef du biceps Rhomboïdes Subclavier
Triceps
Petit pectoral
(Speicher et Scharmann, 2021)
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Traitement

Dans les premiers traitements, il sera important tout d’abord de venir dégager la musculature qui
pourrait venir comprimer la région du plexus brachial. Les principaux muscles à détendre pour cette
région seront les scalènes, le petit pectoral et le subclavier. Par la suite, il sera intéressant de venir
travailler dans l’optique de rebâtir les connections neuromusculaires qui auront été endommagées durant
la phase aiguë du SPT. Pour se faire, des techniques d’effleurages et de pressions glissées superficielles
seront effectuées sur le membre supérieur atteint. Pour commencer le traitement, le patient sera en
décubitus dorsal. L’abord de la région antérieure se fera de manière délicate avec des pressions glissées
superficielles et quelques palpés-roulés afin d’aller évaluer la trophicité de la peau et de voir s’il y a des
adhérences. Ensuite, pour aider les plans de glissement, l’étirement myofascial du platysma sera exécuté.
Une fois ces manœuvres terminées, les muscles qui seraient sujet à comprimer le plexus brachial seront
dégagés. Vue leurs accessibilités difficiles, les levés de tensions du subclavier et du petit pectoral seront
effectué afin de venir créer de l’espace et dégager au niveau du plexus. Une fois ces muscles relâchés,
les scalènes seront à leur tour détendus par l’utilisation des points gâchettes. Les points gâchettes, les
techniques myofasciales (active release) ou encore les techniques de contracté-pression-relâché (muscle
energie technique) ont été démontrées, dans la littérature, comme étant des techniques efficaces chez les
patients présentant le SPT (Speicher et Scharmann, 2021). Ces techniques par compression et
relâchement musculaire aident à améliorer la circulation sanguine, l’amplitude de mouvement, et aide
même à restaurer les connexions neuro-musculaires des muscles atrophiés (Poirier, 2023). Le traitement
continu donc avec le patient, toujours en décubitus dorsal, où le trapèze supérieur ainsi que le long chef
du biceps seront aussi travaillés avec les points gâchettes et en technique d’active release puisque ces
muscles, à l’évaluation palpatoire, ont ressortis comme ayant besoin d’être relâchés. Avant de changer
de position, une mobilité cervicale en traction-décoaptation sera effectuée pour venir libérer la région
cervicale basse et thoracique haute.

La suite du traitement sera effectuée en décubitus ventral. Pour cette partie, l’abord de la région
débutera avec des pressions glissées superficielles et de l’effleurage afin de réveiller les
mécanorécepteurs sensitifs et créer des stimuli nerveux. Ensuite, des étirements myofasciaux globaux de
la région thoracique postérieure haute et moyenne seront effectués. Puis, en utilisant les techniques de
points gâchettes et de contracté-pression-relâché, ces muscles seront travaillés dans l’ordre suivant;
l’élévateur de la scapula, le supra-épineux, l’infra-épineux, les deux ronds, le grand dorsal, les
rhomboïdes, le trapèze moyen et inférieur ainsi que le triceps. Les deltoïdes seront aussi traités par
massage et points gâchettes, alors que le dentelé antérieur sera abordé un peu plus en massage aves des
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pressions statiques et des frictions. Certes, tous les muscles mentionnés ne seront peut-être pas tous
relâchés en un seul traitement, mais ce sont les principaux muscles sur lesquels les traitements
subséquents s’attarderont.

Par la suite, avec le patient en position assise ou debout, une mobilisation de traction en
suspension sera effectuée pour libérer les parties moyenne et inférieure du rachis thoracique. Finalement,
nous terminerons le traitement avec un taping de type structurel qui sera appliqué de façon à ramener les
épaules vers l’arrière et les scapulas légèrement en adduction. Ce taping servira de rappel neuro-sensitif
pour le patient afin qu’il positionne ses scapulas et ses épaules dans la bonne position. Cela aidera à
réactiver et renforcer les muscles inter et sous-scapulaires responsables de cette action qui auront été
affaiblit par le SPT.

Prescription

Le syndrome de Parsonage Turner, tel que mentionné précédemment, est une pathologie
neurologique amyotrophiante. Puisqu’il y a une atrophie importante de la musculature du côté atteint et
une activité neurologique très faible pour certains muscles, la phase primaire (1) aura comme objectif la
réafférence de l’influx nerveux musculaire du membre supérieur atteint. À l’aide d’exercices
proprioceptifs, nous travaillerons sur les afférences nerveuses perdues lors de la phase inflammatoire du
syndrome. Les exercices proprioceptifs aideront à réactiver les voies nerveuses à l’aide des stimuli
neurosensitifs. Ces stimuli aideront à réveiller les motoneurones et réactiver les connections
neuromusculaires qui auront été endommagées. Finalement, ils permettront de regagner l’amplitude de
mouvement perdue en travail actif par le patient. Cependant, puisque certains mouvements sont très
difficiles à exécuter pour le patient par lui-même, le renforcement prendra place lors de la phase
secondaire (2). Une fois que le patient sera en mesure de bouger son bras sans assistance, il sera alors
pertinent d’incorporer des exercices de renforcement pour venir rééduquer son membre supérieur. Cela
permettra de corriger les déséquilibres musculaires et d’assurer une bonne stabilité et motricité de
l’épaule avec un bon alignement des structures. Un étirement sera aussi prescrit afin d’aider à détendre
les épaules et les maintenir dans un positionnement ergonomique. Cela aidera aussi à ne pas développer
trop de tension dû à l’ajout d’exercices de renforcement lors de la seconde phase. Cette progression en
douceur permettra de rétablir les connections et l’activité musculaire perdues durant la phase
inflammatoire du syndrome dans un premier temps. Puis dans un deuxième temps, de renforcer les
structures affaiblies afin que le patient retrouve la mobilité et la force qu’il avait avant d’être atteint par
cette pathologie et qu’il puisse retourner à ses activités habituelles. Il sera important durant ces deux
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phases d’être à l’écoute du patient pour ne pas endommager aucune structure et respecter une rectitude
séquentielle qui favorisera une progression optimale pour ce dernier. Au cours du programme prescrit,
lors de la phase 1 et 2, il sera important que le client exécute ses exercices à chaque jour ou du moins, 4
à 5 fois par semaine. Chaque phase aura une durée d’environ 4 semaines, avec possibilité d’ajustement
selon la progression du patient.
Exercices – Phase 1
Exercices Phase Objectifs Explications Prescription
Exercice Amener le bras dans les Debout et avec l’aide d’un bâton (tenu 3 séries de 10
proprioceptif de amplitudes qu’il n’est par le bras sain), placer la main du répétions pour la
déplacement Primaire pas en mesure membre atteint au bout du bâton. À flexion et pour
segmentaire dans d’atteindre de manière l’aide du bras sain et du bâton, l’abduction.
l’espace. autonome afin de promener le bras atteint dans les
rétablir tranquillement amplitudes de mouvement qu’il Repos : 20-30
les connections n’arrive pas à atteindre seul secondes entre
neuromusculaires. (principalement en flexion et en chaque série.
abduction).

Exercice Primaire Activer l’épaule et En position couché, le bras atteint est en 3 séries de 30
proprioceptif de réveiller les muscles dehors de la table. Le patient tient un secondes de
stabilisation de endormis pour le bâton parallèle à son corps et au travaille
l’épaule syndrome. plancher. Avec l’assistance d’une multidirectionnel.
multidirectionnel personne, cette dernière amène le bâton
avec bâton. dans une direction et le patient doit Repos : 30
s’opposer au mouvement induit. Les secondes entre
mouvements possibles sont les flexions chaque série.
horizontales ainsi que les flexions et
extension normales. S’il est impossible
d’avoir de l’assistance pour cet
exercice, il est possible de le réaliser
contre un gros ballon lourd qui est
statique au sol.

Exercice Primaire Créer des afférences Avec une balle (idéalement avec des 3 séries de 30-40
d’automassage sensitives afin petits « pic pic ») venir faire des petits secondes sur le
du membre d’envoyer des stimuli mouvements circulaires sur le membre membre atteint en
atteint. nerveux vers les atteint, de l’épaule jusqu’aux doigts, à entier.
muscles du membre l’aide de l’autre main.
atteint et renforcer le Repos : 15-20
signal nerveux et la Puis, venir terminer avec de l’effleurage secondes ou au
conduction de ce du membre atteint (de l’épaule besoin.
dernier. jusqu’aux doigts) avec : l’autre main,
une plume, la pointe d’un crayon, ou
encore par une autre personne
(thérapeute, conjoint(e), enfant(s), etc.).
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Exercices – Phase 2
Exercices Phase Objectifs Explications Prescription
Étirement Étirement de type Assis sur un banc, agripper le dessous du banc 3-5 séries de :
proprioceptif PNF, pour avec une main.
neuromusculaire Secondaire renforcer les 7 secondes
du trapèze connections Incliner la tête du côté opposé à la main qui d’étirement et 5-
supérieur et neuromusculaires tient le banc. 6 secondes de
élévateur de la et venir d’étendre poussée
scapula. les muscles Avec l’autre mains, venir prendre le côté de la isométrique
tendus. tête et tenir l’étirement pour 7 secondes. Puis pour chaque
sans bouger les mains, venir pousser de côté.
manière isométrique dans la main pour 5-6
secondes et relâcher puis amener la tête Repos :30
doucement en étirement un peu plus loin et secondes avant
répéter jusqu’à 5 fois (voir annexe 2). de changer de
côté.

Exercice Réintégrer des Dos au mur, positionner les bras pour former Pour chaque
proprioceptif de amplitudes de la lettre Y. lettre :
placement Secondaire mouvements
segmentaire du perdues en même Puis pousser légèrement les bras contre le mur 3 séries de 10
membre temps de de manière isométrique pour 10 secondes et secondes de
supérieur. renforcer relâcher. poussé
doucement les isométrique
muscles Répéter les étapes ci-dessus en formant les contre le mur.
stabilisateurs de lettres suivantes avec les bras : T W L.
l’articulation. Repos : 20-30
secondes de
relâchement
entre chaque
poussée
isométrique.
Exercice de Renforcer les Pour la flexion : Debout, pour commencer le Pour la flexion :
renforcement muscles de poids du membre (éventuellement avec une
avec résistance Secondaire l’épaule résistance élastique et finalement avec un 3 séries de 10-12
progressive en responsable de la poids), positionner les mains en supination et répétitions.
flexion et flexion et de effectuer une flexion de l’épaule jusqu’à la Repos : 1 minute
abduction de l’abduction. hauteur des épaules (90°). Puis redescendre à entre les séries.
l’épaule. la position initiale en contrôlant le
mouvement.

Pour l’abduction : Debout, positionner les bras Pour


comme si vous vouliez vider une cannette de l’abduction :
boisson (pouce vers le bas) puis, dans le plan
fonctionnel de l’abduction (à 45°), effectuer 3 séries de 10-12
une abduction jusqu’à la hauteur des épaules répétitions.
(90°). Ramener ensuite le bras dans sa position Repos : 1 minute
initiale en contrôlant le mouvement. entre les séries.
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Voici les principes appliqués pour chacune des phases de la prescription. Durant la phase 1 :
dégager la région du plexus brachial avec le traitement en clinique et renforcer les connections
neuromusculaire du membre atteint avec des exercices proprioceptifs. L’accent est mis sur les exercices
proprioceptifs car il ne sera pas possible de faire du renforcement si la musculature de répond pas aux
commandes du centre supérieur. Une fois cette phase complétée, l’amplitude de mouvement autonome
du patient devrait être revenue et le renforcement pourra donc être tranquillement incorporé aux
nouveaux exercices. Pour la phase 2 : exercices de renforcement progressifs avec proprioception afin de
renforcer les nouvelles connections nerveuses et la musculature de l’épaule. Durant ces deux phases, un
suivi en clinique hebdomadaire sera fortement recommandé afin de suivre de près la progression et d’être
en mesure d’ajuster en conséquence les exercices et/ou traitement afin d’optimiser la réhabilitation du
patient. Certains ajustements seront probablement nécessaires selon les progrès du patient puisqu’il n’y
a pas de recette prédéterminée pour chaque pathologie, et que l’individualisation de chaque plan de
traitement est propre à chaque patient.

Conclusion

En conclusion, voici quelques suggestions qui seront données au client afin de maintenir les
progrès et faciliter son quotidien. En premier temps, un poste de travail adapté afin qu’il soit bien appuyé
en travaillant pour éviter une antéprojection de la tête et un enroulement d’épaule plus important. En
deuxième temps, avoir une petite alarme ou un rappel au moins 3 fois dans sa journée de travail pour
bouger un peu. Soit travailler debout pour quelques minutes, soit faire quelques-uns des exercices
prescrits, ou encore performer quelques étirements. En troisième et dernier temps, ne pas hésiter à utiliser
son bras atteint malgré sa plus faible force et sa moins grande mobilité. Il est important de ne pas
développer de mécanisme de protection envers son bras plus faible en ne l’utilisant jamais ou très peu.
Même si la tâche sera un peu plus complexe ou longue à réaliser car elle va requérir l’assistance du bras
sain, il faut utiliser le plus possible son membre supérieur atteint. Cela permettra de maintenir à long
terme les acquis réalisés par le travail en traitement et par les exercices prescrits. De plus, le patient ne
développera pas de mauvais schéma compensatoire et l’articulation restera en bonne santé tout au long
de sa réhabilitation. Enfin, une fois les phases 1 et 2 terminées, un suivi bi-hebdomadaire et
éventuellement mensuel avec le masso-kinésithérapeute pour les quelques mois suivants pourrait assurer
une progression à long terme optimale. Ce dernier sera en mesure d’ajuster les exercices et ses traitements
en conséquence afin de poursuivre la progression.
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Bibliographie

Feinberg JH, Radecki J. Parsonage-turner syndrome. HSS J. 2010 Sep;6(2):199-205. doi:


10.1007/s11420-010-9176-x. Epub 2010 Jul 30. PMID: 21886536; PMCID: PMC2926354.

Poirier, Roberto. KIN-708 Mobilisation tissulaire et adjuvants thérapeutiques. 2023.

Speicher TE, Cui JW, Scharmann SD. The Role of Positional Release Therapy in Treating Recalcitrant
Brachial Plexus Neuritis: A Case Report. J Athl Train. 2021 Oct 1;56(10):1124-1131. doi:
10.4085/JAT003-19. PMID: 33351937; PMCID: PMC8530430.

van Alfen N, van Engelen BG, Hughes RA. Treatment for idiopathic and hereditary neuralgic
amyotrophy (brachial neuritis). Cochrane Database Syst Rev. 2009 Jul 8;2009(3):CD006976. doi:
10.1002/14651858.CD006976.pub2. PMID: 19588414; PMCID: PMC7212001.

Zazzara MB, Modoni A, Bizzarro A, Lauria A, Ciciarello F, Pais C, Galluzzo V, Landi F, Tostato M;
Gemelli Against COVID-19 Post-Acute Care Team . COVID-19 atypical Parsonage-Turner syndrome:
a case report. BMC Neurol. 2022 Mar 16;22(1):96. doi: 10.1186/s12883-022-02622-4. PMID:
35296278; PMCID: PMC8924565.
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Annexes
Annexe 1 – Exercices de la phase 1

1- Exercice proprioceptif de déplacement du bras en abduction.

1.1- Exercice proprioceptif de déplacement du bras en flexion.

2- Exercice proprioceptif de placement segmentaire du bras avec opposition de mouvement.

Le patient performe une extension. Le patient performe une flexion. Le patient performe une flexion horizontale.

Mouvement du patient
Mouvement du thérapeute
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3- Automassage du membre atteint.

Annexe 2 – Exercices de la phase 2

1- Étirement PNF du trapèze supérieur.

2- Exercice de placement isométrique avec poussé contre le mur Y-T-W-L.


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3- Renforcement avec résistance progressive en flexion.

3.1- Renforcement avec résistance progressive en abduction (avec le pouce vers le bas).

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