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Cours de kinésithérapie EIDE III

COURS DE KINESITHERAPIE

AUTEURS : Dr LWABOSHI KALUMUNA PATIENT, Médecin


et M. KASAVUBU LOKO ROGER, Kinésithérapeute

CIBLES : Etudiants Infirmiers diplômés d’Etat, 3ième année (EIDE III)

PLAN DU COURS

CHAP I. INTRODUCTION
- Objectifs du cours,
- définitions de quelques concepts
CHAP II: QUELQUES NOTIONS DE BASE :
- Types d’articulations,
-Type des mouvements
CHAP. III : ELEMENTS DE RAPPEL DE SEMIOLOGIE : de la consultation au
traitement en kinésithérapie
CHAP. IV : LA READAPTATION
-Définition
–Buts
- Principes de la réadaptation,
-Techniques de la kiné : mobilisations, postures, techniques antalgiques directes(massages et
physiothérapie)
CHAP V : ROLES DE L’INFIRMIER EN KINESITHERAPIE,
CHAP VI : MANIPULATIONS DES MALADES EN OTHOPEDIE ET MOYENS DE
PREVENTION :
- déformation du membre inferieur,
- déformation de la colonne rachidienne,
- vivre avec une prothèse de hanche ou du genou
LES ANNEXES :
- ANNEXES 1 : description détaillée de technique de massage
- ANNEXES 2 : déformations de la Colonne Rachidienne et du membre inférieur.
-ANNEXES 3 : Retour à domicile
-ANNEXES 4 : Vivre avec sa prothèse totale de la hanche ou du genou.
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CHAP I : INTRODUCTION

De nombreux ouvrages traitant de la rééducation fonctionnelle et des gymnastiques


correctives ont vu le jour ces dernières années avec comme but d’initier les élèves
kinésithérapeutes ou infirmiers à cet art. Malheureusement la plupart de ces livres consacrent
une part minime à l’essentiel ; à savoir l’application pratique de la rééducation et de la
gymnastique médicale.

Bien que l’anatomie et la physiologie servent de grand prérequis à cette discipline de


kinésithérapie, la mécanique articulaire et l’application de la pratique de la rééducation et de
la gymnastique médicale occupent une place importante en Kiné.

La kinésithérapie c’est la thérapie par le mouvement. Ses principes se fondent sur la


Thérapie manuelle et la Physiothérapie. Les masseurs kinésithérapeutes (MK) possèdent un
vaste domaine d’actions et interviennent dans la prise en charge des patients : du plus jeune
âge (néonatalogie) en passant par l’enfant (pédiatrie), l’adulte, le sportif et la personne âgée.
Il possède ainsi de nombreuses techniques de thérapies et de rééducations que nous
aborderons succinctement ultérieurement dans ce cours (le massage, les techniques
d’étirements et de renforcements musculaire, de mobilisations des articulations, de
rééducation sensori-motrice, etc.) ainsi que les techniques de physiothérapie. Le métier de
Kiné appartient au corps des rééducateurs à l'instar des orthophonistes, ergothérapeutes,
neuropsychologues, psychomotriciens, et des orthoptistes.

 OBJECTIFS DU COURS :

Pour les EIDE, ce cours leur permettra de manière générale d’être en mesure de
comprendre et d’argumenter les principes d’utilisation et de prescription des principales
techniques de rééducation et de réadaptation i.e. de Kinésithérapie.

De manière spécifique ce cours a permettra à l’étudiant de :


- Etre informé sur les principales techniques de rééducation et de réadaptation et leurs
principales indications de la kinésithérapie et ses disciplines apparentées.
- Connaître les différents intervenants, médicaux et paramédicaux, dans un programme de
rééducation et de réadaptation.
-savoir les indications de références en kinésithérapie devant les affections ostéo-musculaires
et neurologiques.
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 DEFINITIONS DE QUELQUES CONCEPTS :

La médecine physique est la science qui vise la promotion, la conservation et la restitution


de la santé en utilisant comme moyen de traitement les mouvements et les agents
physiques (chaleur : thermothérapie, froid : cryothérapie).
La kinésithérapie est une spécialité paramédicale qui utilise les mouvements actifs ou
passifs devant diverses affections notamment locomotrices, neurologiques ou
respiratoires. Ainsi La kinésithérapie est le principe actif essentiel de la rééducation. Elle
repose sur des techniques de mobilisation et postures, des exercices d’entretien et de
renforcement musculaires, ainsi que sur des techniques de reprogrammation
sensorimotrice.
La médecine générale classique est la science qui assure la guérison du malade et son
confort. La rééducation est un ensemble de traitements non médicamenteux pratiqué
visant en à permettre aux patients de disposer du maximum d’autonomie et de capacités.
Ainsi, elle vise à l’autonomisation des patients par une action ciblée sur les déterminants
du handicap dont les déficiences et incapacités. Elle comprend : massages, physiothérapie,
kinésithérapie, ergothérapie et les appareillages.
La réadaptation va au-delà de la rééducation. Elle est la mise en œuvre d’un ensemble de
mesures médicales sociales , éducatives, professionnelles et environnementales destinées
à contribuer au maintien ou au retour des patients dans leur environnement. Bref, elle vise
à maintenir ou restaurer de manière aussi complète que possible la ou les fonctions
atteintes des patients dans leur cadre de vie ou de travail. Ainsi La réadaptation fait donc
appel à des intervenants des domaines médical, paramédical et extra médical mais sont
sous coordination médicale.
Handicap : c’est lorsque les capacités limitent la personne à exercer un rôle normal ou
ses activités. Le handicap est toujours social ; il est un élément dynamique de la
réadaptation. C’est l’étape ultime de la déficience fonctionnelle.
Infirmité : atteinte physique et physiologique (déficience fonctionnelle).
Invalidité : atteintes avec déficit par rapport aux normes normales (séquelles)
Incapacité : conséquence d’une infirmité (déficience). L’incapacité est temporaire et
concerne le kinésithérapeute. Une incapacité permanente peut conduire à un handicap.

Autres définitions: hémiplégie, paraplégie, quadriplégie, amyotrophie


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CHAPITRE II : QUELQUES NOTIONS DE BASE :

Pour bien assimiler ce cours viennent comme prérequis les notions faisant appel à :

 L’anatomie (parties de l’organisme),


 Physiologie (fonctionnement),
 Pathologie (maladies),
 Biomécanique (mouvements).

1°. LES TYPES D’ARTICULATIONS :


Définition :
Généralement l’arthrologie peut être définie comme la science des articulations.
L’arthrologie comprend deux mots : « arthros = articulation ou jointure et logos = science ».
De façon approfondie, elle constitue l’étude systématique des articulations ou jointures du
squelette. L’articulation est l’union de différents segments osseux entre eux. Cette union peut
être serrée ; plus serrée selon le type d’articulation.
Classification des articulations :
On distingue trois catégories d’articulation selon l’étendue de leur mobilité : les articulations
mobiles ; les articulations semi mobiles et les articulations immobiles

 Les articulations immobiles ou synarthroses

Ce sont les articulations fixes, fixées par de simples engrainements des os voisins. L’exemple
type d’articulation dans cette catégorie est représenté par les os du crâne. Au sein de ces
synarthroses il existe des variétés :

-les synfibroses fixés par l’union de tissus fibreux très réduits qui disparaissent à l’âge adulte ;
par exemple, les fontanelles du nouveau-né.
-les syndesmoses fixés par l’union de tissus fibreux importants ; par exemple l’articulation
péronéo-tibial au niveau de la malléole externe.

 Les articulations semi mobiles ou les amphiarthroses

Ce sont des articulations qui sont très peu mobiles, dont les surfaces articulaires sont unies par
des trousseaux fibro-cartilagineux très courts qui ne permettent que peu de mouvements de
faibles amplitudes. Les amphiarthroses présentent également deux variétés :
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-les synchondroses unies par des cartilages sans fibres. Pour certains os de la base du crâne.
-les symphyses : articulations fibro-cartilagineuses ; par exemple les os vertébraux et la
symphyse pubienne. Certaines amphiarthroses sont constituées par par les cartilages et les
ligaments. On les appelle des diarthroses-amphiarthroses. C’est l’exemple de la sacro-iliaque.

 Les articulations mobiles proprement dites sont faites des surfaces constituées
généralement constituées par les cartilages et les ligaments. Les mouvements sont plus
ou moins de grande amplitude.

On y trouve :
Les diarthroses : Ce sont des articulations mobiles les plus typiques destinées à permettre les
mouvements de grandes amplitudes par excellence. Les deux surfaces articulaires ont la
forme sphérique ; l’une concave et l’autre convexe. Exemple : articulation scapulo-humérale,
articulation Coxo-fémorale (Les énarthroses ), articulation du pouce par exemple (=Les
articulations par emboitement réciproque permettent quatre mouvements autours de deux
axes), articulation huméro-cubitale( ce sont des articulations dites les trochléennes : l’une des
surfaces articulaires a la forme d’une poulie permettant deux mouvements autours d’un seul
axe), articulation entre les deux premières vertèbres (atlas et axis) qu’on appelle articulation
en pivot et l’articulation acromio-claviculaire( ces sont des articulation dites des arthrodies où
les surfaces articulaires sont planes pour permettre les mouvement de glissement).
2°. TYPES DE MOUVEMENTS : autour d’une articulation on peut avoir différents types
de mouvements suivants :

 L’extension/ flexion/ rotation (interne et externe),


 Pronation/supination, antépulsion (antérieur au corps)/rétropulsion (postérieur du
corps).
 Abduction (abeder = écarter) /adduction (adeder ou rapprocher)
 Circumduction (combinaison de tous les mouvements),
 La sonnette (mouvement de l’omoplate sur la cage thoracique).

CHAP III : ELEMENTS DE LA SEMIOLOGIE :


DE LA CONSULTATION AU TRAITEMENT EN KINESITHERAPIE

1) La sémiologie en kiné respecte les normes classiques de la consultation médicale e passe


par les étapes suivantes :
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 Consultation
Premier contact entre le thérapeute, elle débute par un examen clinique du malade
(accueil, interrogatoire, examen physique et la rédaction de l’observation)
 Accueil et installation
 Interrogatoire : son but regroupe trois questions :

- identification : ce sont les éléments de l’état civil : nom, âge, sexe, lieu de naissance,
profession actuelle et éventuellement celles antérieures.
-motif de consultation ou les symptômes qui amènent le patient en consultation. Parmi eux,
c’est souvent les symptômes qui tiennent la première place dans son esprit du malade.
Les symptômes les plus fréquemment rencontrés lors d’une consultation en kinésithérapie
sont les douleurs vertébrales, de l’épaule et des genoux. Elles sont consécutives
Les affections sont soit discales, musculo-squelettiques ou des déformations vertébrales
acquises ou congénitales.
- Antécédents du malade: personnels médicaux et chirurgicaux, familiaux et collatéraux.
Les relever aidera beaucoup dans les attitudes du kinésithérapeute dans ses démarches
thérapeutiques.
-Histoire de la maladie ou de l’affection. Le malade décrit les différents troubles qui
l’inquiètent. Il est préférable de l’écouter sans l’interrompre, sans lui poser de questions à
ce moment. C’est pourquoi on appelle cette étape le monologue du malade. On peut tout
au plus placer un mot de temps en temps lorsqu’il parle s’il est nécessaire pour lui faire un
point de récit ou la date exacte d’apparition du premier symptôme. En l’écoutant, le
thérapeute observe l’aspect, l’attitude du malade, ses gestes, son faciès, les timbres de sa
voix qui dans de nombreux cas orientent déjà le diagnostic.

 examen physique.

Avant de commencer l’examen, il faut mettre le malade en confiance car s’il est inquiet il se
rétracte et ceci rend tout l’examen illusoire. Le malade doit être examiné dans de bonnes
conditions matérielles et sans empressement car beaucoup d’erreurs de diagnostiques sont
dues à des examens hâtifs ou pratiqués dans des mauvaises conditions. L’examen doit être
dans le silence absolu, il faut disposer les places nécessaires pour éviter les attitudes
incommodes qui empêchent l’exploitation de certaines régions. La simple inspection est
précieuse quel qu’en soit le trouble qui amène le malade à consulter.
L’examen doit être complet, tous les organes doivent être examinés successivement et pour
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chaque organe, il est indispensable de chercher avec soin les signes pathologiques qui peuvent
traduire la souffrance de cet organe. Un signe physique n’est reconnu que s’il est recherché
avec soin et dans des bonnes conditions.

2) Les bilans paracliniques : il aide à confirmer ou infirmer ce que nous avons trouvé à
l’examen clinique avec le patient ou tout simplement à pouvoir compléter ce qui a motivé la
référence ou la consultation sur initiative d’un autre personnel de santé. Ces bilans peuvent
être biologiques, de l’imagerie médicale ou une exploration fonctionnelle (mécanique).

Les éléments d’évaluation de la dysfonction peuvent être :


-La détérioration anatomique et/ou physiologique (amyotrophie par exemple ),
-L’invalidité,
-Le handicap,

CHAP IV: LA READAPTATION

1) DEFINITION : Elle est l’ensemble de mesures médicales, sociales, éducatives,


professionnelles et environnementales destinées au maintien ou au retour des patients dans
leur environnement.

2) BUT DE LA READAPTATION

 Augmenter la capacité physique du patient


 Eviter le retentissement physique de la maladie en cause
 Permettre une réinsertion socioprofessionnelle plus rapide
 Retarder si possible les rechutes de la maladie.

3) LES PRINCIPES DE LA READAPTATION


Pour conduire à bon escient ses techniques, la réadaptation repose sur quatre principes :

 La précocité
 La progressivité
 La continuité
 La globalité
La réadaptation passe par 4 phases suivantes :
 Diagnostic de l’affection
 Thérapie ou traitement
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 Evaluation (du degré ou niveau d’évolution de l’affection)


 Orientation (qui diffère du cas et de la réponse au traitement)

4) LES TECHNIQUES DE READAPTATION


Les techniques de réadaptation utilisées viennent très souvent en compléments indispensables
aux actes médicaux et se retrouvent généralement dans les hôpitaux généraux (médical,
social, orthopédique et nursing) tandis que d’autres, par contre, sont vraiment spécifiques à la
réadaptation proprement dite. De manière globale on a comme techniques : la masso-
kinésithérapie, la physiothérapie, l’ergothérapie et l’appareillage.

1. LA KINESITHERAPIE :
Définition : la kinésithérapie est une spécialité de la médecine moderne qui utilise le
mouvement pour guérir (en grec « Kinesis » et « thérapie » qui veut dire traitement). Elle est
le principe actif essentiel de la rééducation en rhumatologie. Elle repose sur des techniques de
mobilisation et de postures, des exercices d’entretien et de renforcement musculaires, ainsi
que sur des techniques de reprogrammation sensorimotrice. Ainsi la kiné utilise les
mouvements pour soigner diverses affections notamment locomotrices, neurologiques ou
respiratoires.

Dans notre cadre le diagnostic va désigner le dysfonctionnement primaire sur lequel le


kinésithérapeute infirmier dirigera son traitement. L’identification de ce dysfonctionnement
est faite par le thérapeute qui confronte l’histoire de la maladie, ses signes, ses symptômes,
l’examen physique et les tests/bilans qui ont pu être effectués ou qu’il a pu effectuer lui-
même.
Objectifs : la kinésithérapie a pour objectif principal de rendre au patient ses capacités
fonctionnelles ; c’est-à-dire sa capacité à mobiliser son corps. C’est ainsi qu’elle trouve ses
indications pour la recherche ou le maintien des capacités qui se détériorent sous l’effet des
maladies chroniques (sclérose en plaque, AVC) ou un accident /traumatisme, blessure ou
intervention chirurgicale.
C’est ainsi la kiné permettra de:
-Lutter contre la douleur
-Lutter contre l’enraidissement articulaire,
-Lutter pour augmenter le tonus ou la force musculaire,
-Améliorer la capacité respiratoire et fonctionnelle,
-Assurer la réinsertion socioprofessionnelle,
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Selon les masso-kinésithérapeutes : la kiné permet la promotion de la santé, la prévention ;le


diagnostic et le traitement des troubles du mouvements ou de la motricité de la personne ;des
déficiences ou des altérations des capacités fonctionnelles. Ses principales indications
s’étalent donc de l’appareil locomoteur (fracture, scoliose, douleurs lombaires, les
rhumatismes, les maladies neurologiques comme les hémiplégies post-AVC, sur des
affections respiratoires chroniques comme les bronchites chroniques et les insuffisances
respiratoires, la kiné vésicales avec les incontinences urinaires).

Pour les patients ambulatoires, n’entrant pas dans le cadre de procédures de prise en charge
multidisciplinaires, elle est habituellement initiée lors des séances supervisées (une quinzaine)
et prolongée par une auto-rééducation pratiquée par l’intéressé, seul au domicile. Ces séances
peuvent être réitérées de façon séquentielle après réévaluation clinique.

Dans la pratique on distinguera:

 Kiné passive: ce sont des techniques qui permettent de redonner aux muscles leur
élasticité, supprimer la raideur, lutter contre les déformations ou pour améliorer la
mobilité articulaire : massages, étirement musculaire, mobilisation articulaire par des
tractions.

 Kiné active: ces techniques ont pour objectif de redonner à une articulation sa fonction
normale d’antan ou corriger la posture/ instabilité d’une articulation. Le patient
intervient pour sa propre guérison. Par exemple des exercices manuelles ou
musculaire, mouvement de flexion-extension d’une articulation, marche à vélo.

Le kinésithérapeute après avoir vu le malade établit un bilan kinési-thérapeutique qui


comprend : le diagnostic kinési thérapeutique ; les objectifs de la rééducation et le choix
des actes. L’exploitation rationnelle de tout moyens thérapeutiques permet d’améliorer tant
soit peu la qualité de vie du patient.
Plusieurs techniques suivantes sont possibles :
A) LES MOBILISATIONS :
Ce sont des exercices dynamiques dont l’objectif est l’entretien ou l’amélioration de
l’amplitude des mouvements. Elles sont pour cette raison dites à dominante articulaire.
Définition : en kinésithérapie la mobilisation est l’action d’appliquer un mouvement sur un
axe par rapport à une articulation, une ou plusieurs fois.
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Buts :
-Vaincre la raideur articulaire,
-Prévenir l’atrophie musculaire,
-Faciliter les étirements ligamentaires
On distingue deux grands groupes de mobilisations :

o Mobilisation active : le mouvement est fait par le patient.


o Mobilisation passive : l’action est faite par le thérapeute (contacter-relâcher qui
consiste à utiliser la phase d’inhibition musculaire suivant une contraction volontaire,
pour l’étirement d’un muscle hypo-extensible).

Selon cette classification, on a plusieurs sortes de mobilisation actives ou passives :


Active contre résistance ou pas, Passive aidée, Auto passive, Passive alternée.
Mobilisation auto passive : quand un sujet présente un déficit moteur unilatéral, il est possible
d’utiliser les contractions du muscle du côté sain pour mouvoir passivement le coté paralysé.
Mobilisation auto passive asymétrique : ce mode de mobilisation est beaucoup plus
intéressant car il répond à des dispositions fonctionnelles de l’organisme connues sous le nom
de Synergie fonctionnelle controlatérale.
On peut aussi citer d’autres techniques de mobilisations :
La suspension avec effet correcteur progressif : on fait une véritable traction continue par
l’effet d’un montage, la suspension des axes avec décalage d’un point de suspension par
rapport au pivot articulaire. Le malade est en position couchée, membre inferieur légèrement
relevé. But : lutter contre les contractures des adducteurs dans les paralysies spastiques.
Mobilisation passive en suspension se fait quand le malade présente soit une paralysie totale
soit une raideur dans un secteur déterminé, le thérapeute peut grâce à la suspension d’un
segment, sans se fatiguer, mobiliser ou agir sur l’articulation dans toute son amplitude
possible, de même gagner progressivement la mobilité perdue sans intervention du muscle du
sujet.

Les techniques de mobilisation les plus courantes sont :

1°) la GYMNASTIQUE MEDICALE qui vise l’entretien et le renforcement musculaires.


Elle consiste en la mobilisation de différentes articulations du corps de façon énergétique dans
le but d’augmenter les dépenses ‘calorifiques, énergétiques, échanges gazeux, rééquilibrer les
forces musculaires, prévenir les attitudes vicieuses consécutives aux déséquilibres et
augmenter ainsi l’activité du corps. Ces exercices musculaires sont utilisés pour prévenir ou
réduire la faiblesse segmentaire, l’instabilité et l’amyotrophie. Elle permet ainsi de s’opposer
à d’éventuelles déformations.
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Dans cette catégorie on peut ajouter :


-Le réentrainement à l’effort dont le but de faire acquérir ou de restaurer un rythme, à une
intensité d’effort compatible à une vie familiale, sociale ou socioprofessionnelle.
-Les activités sportives : nous ajoutons à cette liste les activités sportives car celles-ci
paraissent constituées non seulement le couronnement de tous les efforts entrepris au cours de
la réadaptation mais encore un moyen d’exciter les réactions spontanées chez l’intéressé tant
sur le plan physique que mental. En outre, amener une réforme du psychisme de l’intéressé
notamment par la résolution qu’elles entrainent. Les activités sportives sont donc considérées
comme le moyen de réadaptation le plus sûr.

2°) la MECANOTHERAPIE qui consiste en l’utilisation thérapeutique des appareils


mécaniques dans le but d’exercer le corps ou de mobiliser les articulations. Les exercices de
la mécanothérapie ont pour but de tonifier le muscle par des exercices actifs, auto passifs ou
passifs effectués contre résistance et la souplesse des articulations. L’avantage de la
mécanothérapie est qu’on peut facilement mesurer la force à utiliser, localiser l’action
thérapeutique sur un groupe de muscles ou une articulation précise et surtout, elle permet une
progression dans le traitement.
3°) AUTRES TECHNIQUES :à titre informatif on peut citer les autres techniques de
réadaptation suivantes:
-Hydrothérapie : Utilise les propriétés mécaniques de fluide de l’eau faisant bénéficier
l’intéressé de la perte d’environ 9/10 de son poids et servant à restaurer progressivement à des
fins qui ne peuvent s’exprimer sans cette technique
-Kinésithérapie destinée à maintenir ou développer la circulation sanguine ou lymphatique ;
restaurer ou maintenir le tonus musculaire ou la respiration et aussi à mener la mobilisation
spontanée des articulations.
-La rééducation de la psychomotricité ; destinée à influencer sur l’élément psychomoteur.
-La psychothérapie qui vise à modifier le cadre psychologique et psychique de l’intéressé et
l’adapter à sa vie familiale, sociale ou socioprofessionnelle.
-La logopédie ou orthophonie (rééducation de la phonation) qui tend à restituer ou à parfaire
l’usage de la parole.
-L’orthoptie dont le but est de corriger les fautes de la vision ou d’exploiter les capacités
résiduelles.

Indications : Contre-indications :
Ankylose articulaire Déboitement
Atrophie musculaire Traumatisme récent
Œdèmes Fracture non consolidée
Crampes professionnelles Pseudarthrose (fausse articulation)
Raideur articulaire
Douleurs des luxations récentes après contention
Fracture réduite.
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B) POSTURES :
Définition : les postures sont des techniques statiques ou des positions correctives adoptées
dans le cade thérapeutique.
But : le but est l’acquisition de corrections automatiques des postures (anormales).
Elles correspondent à des attitudes adoptées par un segment de membre ou par le rachis. Elles
visent à s’opposer à une déformation ou à obtenir une position antalgique. Il peut s’agir de
postures contre pesanteur, d’auto-postures prises par le patient lui-même, ou de postures
imposées, sous contraintes manuelles contrôlées par le kinésithérapeute

En application de base pédagogique et pratique , on note successivement les points suivants :


-La prise de conscience du défaut, par exemple par utilisation de du miroir plan en position
debout dans le cas des déviations antéropostérieures du rachis
-Les corrections posturales segmentaires,
-Les corrections associées en position dressée.
Quelques positions utilisées en rééducation orthopédique :
Position assise ;
Position couchée ou controlatérale
Position débout
Position à genoux
Position en accroupie

Quelques accessoires utilisés en posture Matériels de base :


(mécanothérapie) : Plan débout ,
La sangle, Le ruban , La ceinture de contention, palier (mural ou toiture),
La chevillière, Les mousquetons, La poulie, Le poids, Lit ou table de massage ,
Deux barres parallèles ,
La corde, Le crochet, La ceinture de traction
Plateau canadien (pour la rééducation des mains)
cervicale ou dispositif de traction cervicale Cage de rochers ,
. Bandes élastiques (bandes de crêpes) ,
Ressort à Bodin, Main d’acier .

C) LES TECHNIQUES ANTALGIQUES DIRECTES:


Elles ont pour objectif de diminuer la douleur des patients. Elles comprennent les massages et
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la physiothérapie. Elles facilitent la réalisation d’exercices et d’activités à visée thérapeutique


voire professionnelle.

C.1. LA MASSOTHERAPIE OU LE MASSAGE :

Définition : le massage est un art médical qui consiste en la mobilisation des tissus mous de
façon passive dans un but thérapeutique par la main ou à l’aide d’appareils spéciaux. Elles
peuvent être incluses dans les techniques de mobilisation proprement dites. Les massages
consistent en diverses techniques à base d’effleurage, de pétrissage, de frictions et de
vibrations. Ils intéressent les plans superficiels et les différents composants ab-articulaires de
la région traitée. Ils sont à proposer avec prudence, pour des raisons de tolérance, en cas de
lésion ou de fragilité cutanée et de poussée articulaire douloureuse.

But du massage : le massage est appliqué dans un but circulatoire (favoriser la circulation
sanguine et lymphatique). Il peut être :
-Calmant ou sédatif : diminue la tension artérielle et calme les douleurs,
-Tonifiant ou trophique : donne du tonus musculaire, prévient l’atrophie musculaire.
-Relâchant : augmente la tension artérielle et la chaleur dans le corps humain.

Applications : le massage peut être appliqué d’une manière lente /rapide,


superficielle/profonde ; prolongée ou courte et glissée. Le patient est mis en position de
détente selon la partie ou le segment du corps à masser.

Les contre-indications du massage:


-Dans tous les cas de traumatismes récents (avant 72 heures) ,
-Sur les glandes (organes génitaux, seins),
-Dans toutes affections infectieuses car risque de propagation des microbes.
-Au niveau du triangle de Scarpa (partie interne de la cuisse).
-Dans tous les cas de fièvre,
-Dans les cas de raideur du cou (faire d’abord des examens biologiques)

Les techniques de massage : cfr l’ANNEXE 1 pour Descriptions des techniques de massage.
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1. Effleurage : 3. Pétrissage : 5. La pression :


Effleurage en râteau Leger, Vibrée
Profond, glissée
Effleurage transversale /
Manœuvre de chasse
longitudinale 6. le foulage :
4. Percutions : Indiqué en cas de constipation :
Effleurage en bracelets
-Tapotement : à point fermé ; à air éviter l’appendice, puis faire
Effleurage circulaire comprimé ; à mains plates. remonter le fécalome dans le colon
Le pianotage -Les hachures rigides et souples ascendant ; ce schéma est
irréversible.
Le palmaire de face
7. La vibration
2. Friction :
Friction glissée,
Friction pointée (sur place)

C.2 PHYSIOTHERAPIE
Elle correspond à l’usage des agents physiques dans le but thérapeutiques il s’agit des agents
physiques suivants : chaud, froid, laser, courants électriques et ultrasons.

1° Thermothérapie

C’est l’ensemble des techniques qui utilisent la chaleur dans un but thérapeutique. La
thermothérapie comprenant le recours au chaud ou au froid en est l’élément le plus simple
d’utilisation et le plus répandu. Le froid, à des températures inférieures ou égales à 0 °C, est
classiquement recommandé en cas de poussée articulaire.
La chaleur va réchauffer les tissus et ainsi améliorer la circulation, la nutrition tissulaire,
favoriser l’élimination très rapide de déchets toxiques, augmenter la diurèse et la sudation
ainsi que la fonte de graisses dans l’organisme. La chaleur améliore aussi les arthroses, les
fibroses consécutives à la surcharge pondérale. La chaleur favorise la vasodilatation, permet
de faciliter la circulation sanguine et la bonne nutrition des tissus et élimine ainsi la douleur
par un bon apport en dioxygène.

Les principales formes de chaleur utilisées sont :


-les rayons Infra Rouges(IR), les ondes courtes(OC), les rayonnements Ultra-violets (UV), les
lasers, les ultrasons.
-Les bains de paraffine ou parafango
-le sauna
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2° Electrothérapie
Consiste à utiliser les pulsions électriques à partir des électrodes dans un but thérapeutique.
On utilise l’énergie électrique continue à bas voltage sur des dermatomes spécifiques dans
l’objectif de stimuler l’activité motrice ou sensitive d’un segment de membre ou du membre
déficitaire.

3° Cryothérapie
Utilise des très basses températures dans le but analgésique ou anti-inflammatoire sur
un membre ou son segment (Cryo=froid).

D) ERGOTHÉRAPIE :
Définitions : est le traitement par le travail qui, en réalité poursuit deux objectifs (ou
préoccupations) : psychique et physique. L’ergothérapie repose spécifiquement sur la
pratique d’activités ludiques et artisanales dans le but d’une optimisation fonctionnelle.
Encadrée par les ergothérapeutes, elle intègre aussi l’usage de techniques antalgiques directes
et de kinésithérapie.

E) APPAREILLAGE OU LES AIDES TECHNIQUES :


Définitions : il s’agit des appareils ou dispositifs spéciaux destinés à aider la main à exécuter
certains gestes ou taches essentielles les plus courantes.
Quant aux aides techniques les aides techniques, elles comprennent :
-Les orthèses : suppléants de soutien qui renforcent un membre ou un segment de membre.
-Les prothèses : remplacent un membre ou un segment de membre.
Les orthèses entrent dans le cadre de la prescription du petit et du grand appareillage. En
matériaux rigides ou semi-rigides, elles sont proposées dans l’idée d’immobiliser une
articulation en position de repos ou de fonction, à des fins antalgiques. Dynamiques,
élastiques ou articulées, elles visent aussi à améliorer la proprioception et la stabilité, voire à
limiter les contraintes articulaires lors des mouvements. Les orthèses sont également
applicables au rachis cervical et au rachis lombaire.

Elles englobent tous les systèmes de transformation de l’environnement et sont destinés à


faciliter l’approche, l’accueil et l’intégration ou la réintégration d’un handicapé dans son
milieu habituel. Leur confection est assurée par différents professionnels de santé formés à cet
effet : orthoprothésistes, ergothérapeutes, kinésithérapeutes et médecins ou infirmiers.

Il existe des aides techniques telles :


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La chaise roulante, les béquilles, Le lit roulant, Le rotor, Les tricycles, Les barres parallèles,
machine à pédaler, Tricycles.
On y ajoute aussi certaines activités sportives ou des équipements adaptés aux activités
sportives des handicapés

CHAPITRE V : ROLE DE L’INFIRMIER EN KINESITHERAPIE (T.D groupes d’exposé)

CHAPITRE VI : MANIPULATION DES MALADES EN ORTHOPEDIE ET


LES MOYENS DE PREVENTION
1°LES DEFORMATIONS DU MEMBRE INFERIEUR :

LE PIED :
Définition :
Le pied est la partie du membre inférieur se passant sur le sol (situation normale). Le squelette
du pied est constitué par la tarse (astragal, calcanéum, scaphoïde, cuboïde) et les métatarses
(cinq) qui forment les cinq métatarsiens et les orteils composés comme les doigts (une
phalange, une phalangine et une phalangette).Les quatre derniers sont constitués d’une
phalangine et d’une phalangette.

Quelques déformations orthopédiques du pied (cfr images annexes 2)

 Pied plat
 Pied bot
 Pied équin (sur les orteils)
 Pieds recurvatum

Traitements de déformations
Les traitements sont les mêmes dans les quatre formes de déformations du pied, mais avec
quelques modalités différentes selon les cas (chaussures à elles seules peuvent suffire dans
certains cas). Dans les cas légers, on peut se contenter de fabriquer une semelle de liège dans
laquelle on aménage une imminence en dos d’âne destiné à maintenir en concave la voute du
pied. En dehors du port des semelles, le sujet doit exécuter des mouvements en gymnastique
dans le but :

- Rendre au pied sa souplesse en réformant la voute ; ce sont des exercices passifs que
le thérapeute applique sur le pied du malade.
- Renforcer le muscle en exercice actif

Il est aussi utile de faire exécuter au malade des exercices de marche sur le bord externe
ou cubital. Concernant les pieds creux, comme les pieds plats, il parait dans la deuxième
enfance (entre 8 et 15 ans). Elle est souvent bilatérale et fréquente chez les filles et
d’ailleurs plus rare que les pieds valgus. Le traitement est identique dans tous ces cas ; il
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sera aussi précoce que possible. Le massage et la thermothérapie pour fortifier le muscle
de la jambe (jambier antérieur).

2° Le genou est une articulation trochléenne avec le tibia, et le péroné est exclu.

Les déformations orthopédiques du genou (cfr les images annexes 2)

- Genoux valgus
- Genoux varum
- Genoux reccurvatum

Les causes :
Quelques causes sont congénitales (ordinairement). D’autres font suite à un traumatisme
(entorse, contusion). L’origine serait la laxicité des ligaments du genou ou une malformation
du condyle. On attribue aussi à la subluxation du ménisque.

Traitement :

- Repos si post traumatique


- Immobilisation avec plâtre, atèle ou bandage)
- Rééducation (massage et mobilisation= orthopédique).
- Chirurgie en cas d’échec de tous ceci : le port d’une genouillère semble
indispensable.

NB : La cause du genou valgus est rarement congénitale, souvent consécutive à une arthrite
ou à une fracture (décollement juxta-épiphysaire du fémur ou du tibia ou une lésion de
l’appareil musculaire due à une paralysie infantile, ou à une contraction musculaire). Le
mouvement de tiroir est un mouvement pathologique du genou qui peut s’effectuer soit en
dedans, soit en dehors.

2° LES DEFORMATIONS DU RACHIS

Méthodes d’examen :

 Examen physique
 Examen radiologique
 Examen médical : il est important ; outre les résultats des examens spécialisés, le
médecin peut fournir aux infirmiers de précieuses indications d’ordre général, d’autres
exigeant aux rééducateurs de la prudence et de la précaution. Par exemple, pour un
patient présentant une insuffisance respiratoire, les atteintes d’asthme, les
emphysèmes, les réactions cardiaques, les troubles hépato-digestifs.

Normalement on distingue quatre courbures physiologiques qui intéressent quatre grandes


régions de la colonne vertébrale :

a) La région sacro-coccygienne : convexe en arrière


b) Lombaire : concave en arrière
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c) Dorsale : convexe en arrière.


d) Cervicale : légèrement concave en arrière.

Dans le langage courant, les mots lordose et cyphoses sont presque toujours employés pour
exprimer une aggravation, une accentuation anormale des courbures physiologiques. Nous les
emploierons que dans les cas pathologiques.

Quelques déformations (orthopédiques) du rachis : Ce sont de déviations latérales ou


postérieures du rachis.

- Scoliose (en C ou en S)
- Lordose
- Cyphose
- Gibbosité (mal de pot).

LES MANIPULATIONS DU RACHIS

But de la manipulation

 Connaitre le sujet, l’intéresser à son traitement pour la prise de conscience des


défauts.
 Fournir la tonification, l’exercice respiratoire, la mise en correction cervicale,
dorsale, lombaire et coxale ; l’exercice abdominale, les exercices avec
étirement contre espalier ou non, exercices débout.
 Donner les exercices à faire à la maison pour améliorer la sangle abdominale et
dorsale.

3° VIVRE AVEC SA PROTHESE TOTALE DE LA HANCHE OU DU GENOU

Quelques mesures préventives :

1. Dormir sur le dos à plat en évitant de trop écarter les jambes ou de dormir sur
le côté opéré.
2. Eviter absolument lorsqu’on est couché sur le dos de vouloir prendre quelque
chose sur le chevet du lit et du coté opéré avec la main.
3. Eviter la rotation externe
4. Eviter absolument de croiser les pieds
5. Eviter les flexions à plus de 90°
6. Respecter les consignes suivant : pour aller dans et hors le lit ; asseyez-vous
sur le lit, glisser les fesses vers l’arrière et pivoter les fesses jusqu’à entrer dans
le lit et soulever les jambes pour entrer. Faire l’inverse pour sortir du lit.
7. Eviter les matelas mous
8. Eviter les fauteuils bas et mous
9. Eviter les baignoires : un tabouret est plus pratique pour prendre sa douche
avec moins de risques.
10. Eviter les stations débout prolongées
11. Eviter les prises de poids
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12. Eviter les sports dangereux (saut ou ski)


13. Respecter les consignes suivantes pour entrer en voiture : s’assoir d’abord sur
le siège, jambes hors ; ajuster les jambes à l’intérieur ou tournant en bloc ;
ajuster les fond de la voiture avec un auréé ou un coussin pour éviter les
flexions
ANNEXES
- ANNEXES 1 : description détaillée de technique de massage
- ANNEXES 2 : déformations de la Colonne Rachidienne et du membre inférieur.
- ANNEXES 3 : Retour à domicile
- ANNEXES 4 : Vivre avec sa prothèse totale de la hanche ou du genou.

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