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INSPM DE

CONSTANTINE
ENSEIGNANT/ M.SIARI

KINESITHERAPIE EN TRAUMATOLOGIE
Du membre supérieur

Introduction :
La traumatologie se limitant qu’à la consolidation, mais depuis les dernières guerres
mondiales, l’homme est devenu exigeant, les déformations, les raccourcissements, cal vicieux,
raideur voire les séquelles qui sont parfois inévitable, et ne sont plus acceptables.
La vie moderne, l’urbanisation, les loisirs imposent des technique de traitement moderne,
orthopédique, chirurgicales et kinésithérapiques.
La kinésithérapique, s’est développée et s’adapte à chaque patient en fonction du
traumatisme (factures) et psychologique.
II- BILAN :
Avant de commencer la rééducation un bilan est nécessaire.
1) Anamnèse :
Il faut noter : la filiation, âge (profession, domicile), loisirs, ports, antécédents
(diabète, HTA…), les circonstances de l’accident.
2) Bilan morpho-statique de chaque articulation :
Membre supérieur :
- Mentionner les attitudes ou antalgique de l’épaule ; symétrie, thorax
- (dépression),………..tête.
- De côté (voir le thorax , protrusion sternal), omoplate.
- (postérieure dos), asymétrie, rachis cervical (inclinaison).
- Surélévation de l’omoplate.
- Rachis : déviation latérale
- Coude : repère anatomique
- Poignet : face dorsale, face palmaire.
- Main : pouce, doigts.
3) Bilan cutané : état de la peau
- Coloration de la peau.
- Cicatrisation : longueur, voie d’abord, adhérence.
4) Bilan articulaire :
- Il doit être chiffré goniomètre et comparatif,
- Mesurer l’amplitude articulaire en actif et en passif.
- Noter les causes de limitations articulaires.
5) Bilan musculaire :
C’est l’évaluation de la force musculaire par la méthode de KENDALL.
6) Bilan de la douleur :
- Recherche le type de douleur.
- Cause de la douleur, localisation, trajet, intensité
- Mesurer l’intensité (E.A.V)
7) Bilan de la sensibilité :
Le kiné doit apprécier la sensibilité superficielle (thermo-analgésique), vibration
8) Bilan des troubles trophiques :
Voir la coloration, la trophicité, la température, œdèmes.
9) Bilan fonctionnel :
C’est les possibilités que peut faire le patient avec son membre supérieur atteint.
10) Bilan psychologique :
Tous ces bilans permettent d’avoir un diagnostic kinésithérapique qui résume les analyses des
déficiences, et des incapacités, mesure. Ce processus d’évaluation permettra d’établir et
d’adaptation de choisir le traitement kinésithérapique.
III- TECHNIQUE KINESTHERAPIQUE :
Le lien entre la traumatologie et la rééducation n’est plus à démonter comme l’a suggéré
BOHLER en 1992 ; qu’il faut mettre tous les moyens doivent être mis en œuvre pour
empêche la fonte musculaire, raideur articulaire et les troubles circulatoires d’où la
précocité.
La rééducation post-traumatique présente un double rôle, préventif en évitant les
complications et thérapeutiques.
Il faut distinguer que le travail du kiné commence dès les premiers jours à l’hôpital et
jusqu’au retour à domicile.
B/ KINESITHERAPIE DANS LES TRAUMATISMES DE LA TÊTE HUMÉRALE
L’objectif de la rééducation est de restaurer la fonction aussi correcte que possible. La
kinésithérapie :
se base sur une bonne préparation du patient.
C’est le même principe d’échauffement que dans la luxation de l’épaule
Les débuts sont des mouvements passifs qui intéressent les mouvement : - d’antépulsion
- Abduction
Pris l’intervention d’autre mouvement en Auto-passif.
C. les mêmes mouvements : - L’élévation antérieure
- L’élévation en abduction (espalier)
- L’élévation vers l’arrière.
- Puis à l’aide d’un bâton.
- Le travail dans l’eau (piscine) est idéal.
- Le choix du mouvement (mont brasse).
- Une fois les amplitudes articulaires récupérées qui risque se prolonger en quelques semaines à
quelques mois. Il serait nécessaire de commencer le renforcement musculaire qui se fait (début)
soit par Haltère, on élastique.
La fréquence des séances doit être régulière.
L’alternance des mouvements, avec le travail global, et travail analytique, sont la base de
rééducation pendant cette phrase.
A chaque fin de séance, des mouvements de relâchement, et d’étirement doivent être mantenu
Récupération articulaire :
Ainsi, si l’amplitude depasse les 30° (d’abduction, antepulsion)
L’introduction d’autre marque passifs tels que :
- Attelle motorisée (arthromoteur)
- Instrumental (poulie-thérapie)
- Auto passif
La récupération d’amplitude articulaire se poursuit progressivement jusqu’à ce qu’elle soit
complète.
(Tolérance, de 10°20°) pour pouvoir débuter le travail actif aidé.
Ces exercices seront suivis de mouvement pendulaire :
De nouveau mouvement sont introduits progressivement (adduction, rétropulsion, R.EXT (RI)
– et du travail global.
Le travail musculaire est progressif et concerne surtout les muscles fixateurs de l’omoplate, de
l’épode, avec an travail dans tous les plans.
C/ rééducation : travail actif
c. poursuite des exercices précédents, avec la mobilisation active (et aide – bâton) + de la
musculation
- Rééducation globale (diagonale - de Kabat).
- Proprioceptive de l’épaule.
- Conseils ; pris de conscience des mouvements dangereux ( ) pour l’épaule.

A) KINESITHERAPIE DANS LA LUXATION SCAPULO-HUMERALE


Ce protocole est une base de travail pour la rééducation.
Les grandes lignes du traitement sont adoptées à chaque patient en fonction de
l’évolution de la guérison.
Les délais de rééducation sont très variable, et dépendent de la gravité des lésions :
musculaires, tendineuses, ligamentaire, durée d’immobilisation, complications.
La luxation scapulo-humérale est la plus répondre des luxations de l’épaule.
a) Rééducation pendant l’immobilisation.
Selon le traitement orthopédique on chirurgical.
- Surveillance du plâtre.
- Mobilisation du poignet, des doigts.
- Mobilisation du coude (s’il est libre).
- Application de la cryothérapie.
b) Rééducation après immobilisation
 Objectif : récupération de l’amplitude articulaire.
La préparation du patient est indispensable au début on commence soit par (suivant l’état
de l’articulation )
- Échauffement + (IR) + massage.
- Physiothérapie ( à vise antalgique).
- Cryothérapie (application des pochedeflace)
- Mobilisation passive, principalement des mouvements manuelle.
- Antépulsion.
- Abduction
La mobilisation passive va être Vane en fonction de la
- La position doit être indolore, surveillance de la position postopératoire.
- Parfois le traitement est orthopédique.
- La surveillance du plâtre (risque de paresthésie,….).
- Douleur ++
1) KINESITHERAPIE POUR LES FRACTURES DU COUDE :
Les traumatismes du coude sont difficiles à traiter qu’à rééduquer du fait du relief osseux
trop serré qui favorise s’impose comme un moyen nécessaire pour le devenir et le pronostic
fonctionnel. Ainsi les principes sont :
 La précocité :
 Dans le cas d’attelle postérieure : mobilisation – arthromoteur : flexion/extension.
 Dans le cas du traitement chirurgical : rééducation 2x/j par arthromoteur, ou orthèse
réglable.
Pas de manœuvre agressive qui risque ‘évoluer vers l’AND. D’où le choix des techniques
manuelles les débuts de la rééducation :
- Massage à visée circulatoire du membre supérieur position en proclive.
- Massage : rachis, ceinture scapulaire.
- Mobilisation dans les 03 plans de l’espace de la ceinture scapulaire du bras, poignet, et
de la main.
- Mobilisation spécifique (prise courte) active/passive.
- Arthromoteur continue.
- Contraction statique (travail en porte).
2) REEDUCATION POSTURALE
Faire des répétitions sans résistance, des gestes fonctionnels (extension + supination et
inclinaison radiale).
Flexion – pronation + inclinaison cubital.
- Travail de finesse, de force et de vitesse (mouvement libre).
- Après 15 jours (et avec l’autorisation du chirurgien).
- L’objectif sera :
 Gain d’amplitude, cryoyhérapie, rééducation active assisté sans forcer.
 Tener, relâche.
Conseil au patient à faire des exercices à domicile telle que : polir une table, tenir les bras
progressivement le long du mur.
En progression, rebondir un ballon tordre un ligne.
 Technique antalgiques :
- A visée de gain articulaire.
- A visée musculaire.
Ergothérapie :
- Massage lent de tout le long du membre supérieur.
- Mobilisation active/autopassive du coude.
- Mobilisation globale associé à l’épaule, coude, poignet.
- Intérêt de la mobilisation pour la récupération des amplitudes articulaires.

IV- KINESITHERAPIE DANS LES AFFECTIONS TRAUMATIQUES DU POIGNET  :


C’est des fractures fréquentes, elles touchent la personne âgée. La rééducation, dépend du
type de fracture et de la souplesse, consolidation au dernier contrôle.
Elle peut se faire soi-même, en suivant des conseils, travaillant avec une basse en mousse.
Les séances de rééducation ne doivent pas être douloureuses. La rééducation se base et suit les
protocoles suivants :
J0-J45 :
- Surveillance du plâtre (compression sous plâtre, nerf médian).
- Travail d’entretien, serrer les doigts, mobilisation du coude et de l’épaule.
J45 : objectif :
- Gain articulaire.
- Récupérer la force musculaire.
V- PRINCIPES :
Non douleur.
Technique :
travail articulaire
- Massage.
- Décompression globale.
- Glissement.
Travail musculaire – analytique.
Travail actif : contre résistance
Puis fonctionnel, serrer fort la main
Travail fonctionnel : tirer – pousser avec une manette
- Main : sur le bord de la table pour posture.
- Push-up
- Traction – poussées
- Ergothérapie

VI- kinésithérapie dans les affections traumatiques de la main

La main est un outil merveilleux, d’une complexité de la biomécanique. La


rééducation repose sur des principes stricts :
- Respect absolu de la règle de non douleur
- Travail actif
- Récupération primordiale de l’articulation MCP les premiers jours post –op (autorisation
du chirurgien, travail actif de toutes les articulations libres).
- Mobilisation active assistée de la main.
- Récupération (autant que possible), la mobilité complète, travail de résistance.
- Rééducation proprioceptive par l’emploi du ballon, objets fins, pâte à modeler, l’argile.
- Ne pas oublier la rééducation de la sensibilité (papier, verre, grains, brosses).
- Parfois l’usage des orthèses sur mesure est nécessaire.
- Soutien moral indispensable.

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