Vous êtes sur la page 1sur 17

REEDUCATION EN NEUROLOGIE

REEDUCATION DE LA SENSIBILITE

1– Indications:
o Les sidérations post traumatiques.
o Les sutures nerveuses.
o Les greffes nerveuses.
o Syndrome canalaire après chirurgie.
2- Rééducation de la sensibilité élémentaire:
✓ Stimulation douloureuse avec objet piquant.
✓ Stimulation thermique par l'emploi de tube chaud et froid.
✓ Stimulation par contact déplacé sur la peau.
✓ Stimulation vibratoire par diapason.
NB: ces stimulations se font les yeux ouverts puis les yeux fermés, et en cas d'échec,
réessayer avec les yeux ouverts.
3- Rééducation de la sensibilité stéréognosique: (pour la main)
✓ Le patient doit essayer de reconnaître les objets de forme et de taille et de nature
différentes les yeux fermés et en cas d'échec les yeux ouverts (associer l'image à la
sensation).
✓ Rechercher et définir des objets cachés dans le sable.
✓ Ergothérapie: surtout travail avec l'argile.
4- Rééducation de la sensibilité proprioceptive:
✓ Faire des exercices de positionnement du membre dans l'espace, d'abord les yeux fermés
et en cas d'échec réessayer les yeux ouverts.
✓ Faire des exercices sous ordre de kiné avec contrôle visuel (associer l'image à la
sensation).
✓ Faire des exercices sous ordre du kiné sans contrôle visuel.
5- Prévention des troubles trophiques en cas d'atteinte sensitive:
✓ Soulager les zones d'appui et éduquer les patients à les faire.
✓ Surveillance et utilisation prudente des orthèses.
✓ Utilisation des la thermothérapie avec prudence.
6- Rééducation de la douleur liée aux troubles de la sensibilité:
✓ Cryothérapie pour les anesthésies superficielles localisées et temporaires.
✓ L'hydrothérapie. (massage et mouvement sous l’eau)
✓ Thermothérapie surtout pour les douleurs musculaires.
✓ Electrothérapie : ondes courtes, US, ionisation calcique et ioduré, courant de basse
fréquence.
REEDUCATION DE LA SPASTICITE:

Niveau de prédominance de la spasticité:


Membre supérieur:
Grand pectoral
Fléchisseur de: coude, poignet, doigt.
Pronateurs; fléchisseur et adducteur du pouce.
Membre inférieur:
Fléchisseur des hanches et genoux.
Adducteur des hanches et genoux.
Triceps sural et JP.
Nb: chez l'hémi la spasticité prédomine surtout aux extenseur de hanche et genou avec
triceps et JP.
Conséquences secondaires de la spasticité:
D'abord sur le muscle:
L'hypertonie spastique est l'un des mécanismes responsables des rétractions musculaires par
diminution du nombre des sarcomères, ceci entraine une attitude fixe, exemple: varus équin
des pieds, rétractions des adducteurs.
Sur les articulations:
L'hypertonie spastique peut entrainer une luxation articulaire, exemple: luxation de la hanche
chez le paraplégique spastique donc la spasticité d'un muscle ou plusieurs muscles doit faire
analyser les articulations sus et sous jacentes.
Sur la peau:
Par les déformations qu'elle entraine, la spasticité peut aussi entrainer des modifications et
des augmentations des points d'appui, donc augmentation du risque d'escarre.
La douleur:
Habituellement l'hypertonie spastique n'entraine pas de douleur, en revanche, les
déformations provoquées par la spasticité et les rétractions associées peuvent être
douloureuses.
Kinésithérapie de la spasticité:
La relaxation:
Le relâchement général de tout le corps peut avoir une bonne influence sur le relâchement du
muscle spastique.
La mobilisation passive:
Lente et douce, elle permet l'étirement du muscle spastique donc la préservation de
l'amplitude articulaire.
Nb: faire attention à la fragilité osseuse par déminéralisation.
Mobilisation active et renforcement des muscles déficitaires:
La lésion de la voie motrice pyramidale entraine non seulement une hypertonie pyramidale,
mais aussi des déficits musculaires importants, cependant, la possibilité de contracter un
muscle n'est obtenu qu'après le relâchement de son antagoniste, le kiné doit donc jouer sur le
reflexe ago/antagoniste en inhibant le muscle spastique pour faciliter la contraction de son
antagoniste.
Cryothérapie:
Des expériences ont montré qu'un massage à la glace poursuivis 15 minutes a pour résultat
une chute de température à l'intérieur du muscle et une abolition temporaire du clonus, ce qui
permet au muscle de se contracter d'une manière proche de la normale.
La thermothérapie:
En plus des risques liés à la vasodilatation incontrôlée, une aggravation de la spasticité peut
apparaître après l'application de l'agent calorifié ce qui a poussé leurs auteurs à l'exclure des
moyens thérapeutiques.
Le massage:
L'emploi du massage dans le traitement de la spasticité est très discuté, la majorité des
auteurs le trouvent plus nocif qu'utile.
L'électrothérapie:
Lélectro stimulation classique:
des séances de 20 minutes par jour avec des stimulations de basses fréquences (30 à 50 Hz),
permettent la diminution de la spasticité. Cette diminution est de plus en plus nette au cours
des séances.
Bio feed back:
Son principe est de permettre au sujet d'exercer un contrôle volontaire conscient sur la
contraction spastique: un électrode externe est posé au regard des muscles que l'on souhaite
contrôler, il est relié au bouton d'analyse du signal qui peut éventuellement retransmettre le
signal à un écran, le patient peut recevoir des informations auditives proportionnelles au
signal électrique qui correspond à la contraction.
Les vibrations tendineuses:
Elles ont un effet inhibiteur sur le reflexe myotatique. Cette technique a été proposé dans une
utilisation très précoce sur une spasticité très localisée et gênante; exemple: les fléchisseurs
du poignet et des doigts, le triceps sural.
La durée de l'effet limité à quelques heures.
La stimulation électrique fonctionnelle:
La SEF trans-cutanée peut être associée aux techniques de rééducation dites de facilitation
ou bien utilisée comme appareillage réalisant une orthèse électrique et cette stimulation se
fait sur le nerf.
Exemple : pour le SPE grâce à un capteur placé sous le talon, la stimulation du SPE se
déclenche dés que l'arrière pied quitte le sol (oscillation); ce qui va permettre d'éviter l'équin.
Appareillage:
Dans le cas de forte contracture spastique en flexion, certaines techniques orthopédiques
peuvent être utilisées. Exemple: les attelles plâtrées, les orthèses, les tractions continues et
mêmes des plâtres circulaires.
Technique de Bobath:
La rééducation par Bobath se base sur deux principes:
✓ Inhibition des réactions posturales anormales.
✓ La facilitation des mouvements volontaires automatiques.
NB: l'inhibition de la spasticité sera transitoire.
Méthode de Kabat:
Kabat utilise 3 principes physiologiques lors de la rééducation des muscles spastiques.
✓ Le relâchement obtenu après une contraction maximale d'un muscle.
✓ L'inhibition du reflexe myotatique après un étirement passif max et lent.
✓ L'inhibition réciproque des antagonistes lors de la contraction des muscles agonistes.
KINESITHERAPIE DE LA PARALYSIE FACIALE PERIPHERIQUE
REEDUCABLE:

Thermothérapie:
Soit humide soit sèche, (IR pendant une dizaine de minutes à un mètre au moins du visage en
ayant soin de fermer les yeux et de les protéger avec une compresse imbibée d'eau stérile.
Electrothérapie:
On utilise un courant excito moteur simple puis conjugué à une contraction volontaire
simultanée.
Différents points à exciter:
Tronc nerveux devant le tragus sous le conduit auditif externe: la réponse est une contraction
de tous les muscle de la face.
✓ Pour le frontal: la zone à exciter : la région supéro externe du front.
✓ Pour le sourcilier: l'extrémité interne du sourcil.
✓ Pour l'orbiculaire des paupières: au dessous de l'angle interne de l'œil.
✓ Pour l'orbiculaire des lèvres: le bord supérieur et inférieur de la commissure labiale.
✓ Le carré du menton: la zone paramédiane du menton.
Le massage:
Il s'agit d'un massage trophique et relaxant doux et lent du visage et du cou, il est externe
pour la face et le cou et interne pour la bouche et le nez.
Exercices respiratoires:
Faire des soufflets dirigées c'est-à-dire d'utiliser des repères sur quoi souffler (bougie,
allumée,…).
Travail actif:
Faire des exercices: actifs, actifs aidés, actifs résistés de tous les muscles de la face, ces
exercices seront basés sur des mimiques devant la glace.
✓ Frontal: plier le front en levant les sourcils: rides horizontales.
✓ Sourcilier: froncer les sourcils : rides verticales.
✓ Pyramidal: froncer le nez.
✓ L'orbiculaire des paupières: fermer les yeux.
✓ Releveur de la lèvre supérieure: montrer les canines supérieures en plissant le sillon
nasogénien.
✓ Zygomatique : Diriger la commissure labiale en haut et en dehors (sourire forcé).
✓ L'orbiculaire des lèvres: projeter les lèvres en avant (bouche en Misou).
✓ Buccinateur : gonfler les Joux.
✓ Mentonnier: faire la lippe (l'air chagriné).
✓ Triangulaire des lèvres: attirer la commissure labiale en bas et en dehors (air bizarre).

Conseils d'hygiène:
✓ Mâcher sur le coté atteint et nettoyer la cavité endo buccale par la langue.
✓ Essayer de faire passer l'eau d'une joue à l'autre.
✓ Apprendre à contrôler l’amplitude des mouvements de l'élocution et modérer le
sourire.
✓ Porter des lunettes pour se protéger du vent et éviter les infections oculaires.
KINESITHERAPIE DES PARALYSIESPEREPHIRIQUES ET
TRONCULAIRE:

En général, dans les atteintes périphériques ou tronculaires avant et après intervention


chirurgicale de sutures ou de décompression, la kiné sera basée sur les points suivants:
a- lutte contre l'installation des attitudes vicieuses:
▪ Mobilisation passive douce et analytique (respecter les amplitudes physiologiques).
▪ Confectionner dès le début de l'atteinte des attelles en position de fonction.
▪ Contrôler les points d'appui car risque d'escarres.
▪ Correction de la position du membre au lit en position assise et debout.
b- lutte contre l'œdème et les troubles trophiques:
▪ Massage circulatoire et presso thérapie.
▪ Position déclive.
▪ Mobilisation active ou activo passive selon les possibilités du malade.
▪ Les bains alternés chauds et froids.
▪ L'hydrothérapie chaude.
▪ La thermothérapie.
▪ Ionisation calcique contre la douleur.
c- Rééducation musculaire:
Avant l'opération chirurgicale:
Travail actif et actif résisté des muscles sains pour augmenter leur valeur fonctionnelle en
vue de prévenir des suppléances ou transplantation.
Après l'opération chirurgicale:
Exercice par débordement d'énergie et electro stimulation.
Nb: ces deux techniques vont être utilisées pendant la période d'immobilisation et poursuivi
même après.
L'hydrothérapie:
▪ Assouplit la cicatrice, améliore la circulation, facilite le mouvement, diminue la douleur).
▪ travail actif et progressif et prudent; en cas de transplantation.
▪ Le travail se fera en excentrique pour éviter de désinsérer le muscle transplanté.
▪ Travail actif et actif résisté pour le reste de la musculature pour entretenir ce qu'il y a et
renforcer ce qui peut être renforcé.
d-Rééducation de la sensibilité: voir chapitre sur la sensibilité
e- Rééducation fonctionnelle et réentrainement à l'effort:
Dépend de plusieurs critères:
Exemple: âge, profession, sexe, membre touché…)
Nb : Ce plan de traitement kiné est valable pour toutes les paralysies périphériques et
tronculaires sauf contre indication, cependant certaines particularités sont à apporter pour
certains nerfs.
Paralysie du cubital:
Protection du bord cubital de la main par un gant pour éviter les blessures, refroidissement et
la douleur.
Porter une orthèse contre la griffe du 4ème et 5ème doigts.
Paralysie du médian:
Lutter contre la fermeture de la 1ère commissure pour la mobilisation, les postures et les
attelles.
Insister sur les exercices de la préhension et d'opposition.
Paralysie du radial:
Faire une orthèse d'extension du poignet qui devra maintenir les métas en extension pour
éviter la rétraction des fléchisseurs.
Paralysie du crural:
Lutter contre le recurvatum par l'appareillage, travail des IJ, les postures et la mobilisation
passive.
Paralysie du SPE:
Lutter contre l'équinisme : des pieds, de l'avant pied, de la griffe des orteils par la
mobilisation de toutes les articulations (pied, avant pied, orteils) par les postures et les
attelles.

KINESITHERAPIE PARKINSONIENNE:

I- Début de la maladie:
Pour le sd de l'oreiller:
▪ Pas de coussin en salle de rééducation.
▪ Massage et mobilisation avec légère traction pour relâcher les muscles du cou.
▪ Conseiller au sujet de dormir sans oreiller.
Pour la préparation de la déformation du rachis en cyphose:
Conseiller au malade une bonne statique vertébrale (miroir).
Pour les troubles d'équilibre.
Conseiller au patient de faire une marche en avant, en arrière et latéralement.
Pour la dissociation des ceintures.
▪ Faire des exercices asymétriques des membres supérieurs.
▪ Faire une gym de groupe pour développer l'équilibre, améliorer la communication
et entretenir la fonction des membres.
II- Période de dépendance:
▪ Forcer le malade à se servir de ses mains en rééducation et à domicile.
▪ Forcer le malade à marcher et mais en évitant la fatigue.
▪ Conseiller au malade des postures contre l'équin et le flessum de hanches et des
genoux.

Pour les troubles d'équilibre:


Faire travailler le malade en bipodale/quadripédique/ unipodale.
Pour la douleur des membres:
▪ IR pendant 20 min
▪ Couverture chauffante.
▪ Bouillante.
▪ Bain à 28 degrés.
Pour l'akinésie:
Faire des exercices d'obstacles à enjamber, une marche en zigzag.
Pour la rigidité:
Mobilisation passive et active aidée de toutes les articulations du corps.
Pour la perte du mouvement automatique:
Faire des exercices asymétriques au même le réharmonisation du dessein cinétique par la
méthode Kabat.
Pour les tremblements:
Faire des massages (effet temporaire).
Pour la rigidité costale:
Faire une gym respiratoire costale.
Pour la rigidité de la colonne:
Faire des exercices d'assouplissement de la colonne surtout en extension rotation.
Pour la perte de l'expression de la face:
Faire des mimiques devant la glace.
III- Malade isolé chez lui:
▪ Lutter contre les troubles d'équilibre.
▪ Essayer de remplacer le passif par l'actif tant que c'est possible.
▪ Continuer la mobilisation de toutes les articulations des membres et du rachis.
▪ Conseiller la station debout et la marche avec toute aide nécessaire.
▪ Si le malade est confiné au lit lutter contre les troubles du décubitus.

KINESITHERAPIE DU MYOPATHIE REEDUCABLE:

- Physiothérapie:
IR.
Hydrothérapie chaude.
Ondes courtes
US.
Buts: antalgique
Trophique
Préparation aux étirements musculaires.
Massage:
Il se fait au début et à la fin de chaque séance.
Niveau : Pieds, mollets, cuisses, dos et membre supérieur.
Buts: antalgiques, préparation à l'étirement musculaire, assouplissant.
Réchauffe les parties molles du corps et les décontractent.
Techniques contre indiqué : toute technique traumatisante.
Exemple: le pétrissage profond.
Percussion.
Pression glissée profonde.
Mobilisation passive:
Doit être douce, doit chercher à étirer tous les muscles prédisposés à la rétraction à savoir;
les fléchisseurs des orteils et des pieds, fléchisseurs du genou et des hanches, les extenseurs
lombaires et cervicaux, fléchisseurs des doigts et du pouce et adducteur du pouce.
Fléchisseur et pronateur du coude, adducteur de l'épaule.
Mobilisation active:
La majorité des auteurs interdisent le travail actif et le considère comme facteur aggravant la
maladie, donc tout effort musculaire et nocif et toute mobilisation active ne doit pas
chercher à développer la force musculaire mais son entretien. Par conséquent, le seul travail
actif accepté dans la rééducation des myopathes est le travail actif aidé et la seule résistance
que peut supporter un muscle est celle de l'eau lors d'une balnéothérapie.
Balnéothérapie :
Son but est antalgique, relaxant et profiter aussi des mouvements et des postures que l'enfant
ne peut faire que dans l'eau.
Application: 30 min tout les matins avec chaque séance de rééducation et avec une eau
chaude.
Postures:
Doivent chercher à corriger l'équin du pied, flessum du genou, coude et hanche, fermeture de
la main en flexion adduction, lutter contre la scoliose mais jamais contre la lordose car il
permet l'équilibre debout.
Appareillage:
Utiliser surtout pour la prévention des déformations et mêmes pour aider à la marche.
Elle doit être léger et souple.
Electro stimulation:
Certains auteurs la proposent pour l'entretien des muscles non bloqué par la raideur.
Kiné respiratoire:
Entretien de la mobilité thoracique et vertébrale et pour cela le travail conseillé est la
respiration costale en DL (faire attention à la scoliose).
Gym respiratoire: faire des inspirations actives thoraco abdominales suivi d'expiration
active, le travail peut se faire sous forme de jeu. Exemple: souffler sur une bougie, gonfler un
ballon.
Après l'arrêt de la marche, faire des exercices avec spiromètre durant 30 min pour améliorer
la respiration et la contrôler.

PRN ET LE SD DE GUILLAIN BARRE:

I- Traitement au stade de la paralysie:


▪ Lutter contre les escarres (soulagement des points d'appui, les lits spéciaux, changement
de postures si possible).
▪ Eviter les attitudes vicieuses (mobilisation passive, postures, attelles).
▪ Lutter contre les troubles trombo emboliques par la mobilisation passive, léger déclive et
massage doux.
▪ Thermothérapie antalgique et massage doux pour la douleur.
▪ Prise en charge respiratoire si le malade est sous respiration artificielle. (Voir réa)
▪ NB: prévenir des temps de repos, car les malades sont trop fatigables.
▪ Le traitement doit être de courte durée et pluriquotidien.
II- Traitement kinési au stade de régression:
▪ Continuer les premiers soins.
▪ Mobilisation de toutes les articulations en passant progressivement du passive à l'actif
aidé puis actif résisté selon l'évolution musculaire travailler toujours au dessous de la
cotation musculaire).
▪ Hydrothérapie chaude.
▪ Mécanothérapie (avec système de suspension surtout).
▪ Electro stimulation de muscle dont la cotation est égale ou inférieure à 2.
▪ Retour progressif à la position assise ,à la station debout, puis mise en charge et retour
à la marche (membre inférieur bandé et faire appel à l'appareillage si nécessaire),
exemple: releveur des pieds, les attelles d'extension pour le genou…
▪ Rééducation fonctionnelle pour le membre supérieur (les prises); pour le membre
inférieur (marche, accroupissement, relèvement..) (Ergothérapie est très nécessaire).
▪ Dans les formes ataxiques, faire appel à la rééducation proprioceptive.(voir rééd des
ataxies)

REEDUCATION DE SPINA BIFIDA PARALYTIQUE:

Le plan de traitement peut varier selon le niveau et le degré d'extension des lésions
médullaires et selon l'âge de l'enfant.
I- Kinésithérapie au cours de la première année de la vie de l'enfant:
▪ Prévention des escarres par le massage et la mobilisation passive et hygiène.
▪ Prévention et correction des déformations du pied (pied bot); genou (flessum), des
hanches (luxation) par la mobilisation passive analytique et par les postures.
▪ Appareillage contre l'équin du pied et le flessum.
▪ Faire attention au point d'appui car risque d'escarre.
▪ Faire un massage abdominale pour faciliter le drainage intestinale.
▪ À partir de 6 mois, chercher la position assise par l'appareillage qui va permettre l'éveil
psychomoteur,mais faire attention à la position des Batraciens du au relâchement des
adducteurs.
Conseils pour les parents:
▪ Hygiène et propreté de l'enfant pour éviter les escarres.
▪ Eviter de laisser pleurer l'enfant trop longtemps car il y a risque d’augmenter la pression
intra crânienne ce qui favorise l'hernie.
▪ Ne pas laisser l'enfant trop longtemps en position verticale pour ne pas favoriser l'hernie
par augmentation de pression.
II- Kiné au delà de la première année:
▪ Continuer la lutte contre les troubles trophiques.
▪ Continuer la lutte contre les déformations.
▪ Renforcement de toute la musculature saine (par les jeux surtout).
▪ Développer une autonomie relative basée sur l'acquisition d'une station debout grâce à
un appareillage.
▪ PEC urinaire et anorectale. (Voir rééd du para)
▪ Au delà du 18 mois commencer l’apprentissage d’une déambulation avec appareillage.
▪ A partir de 2ans, améliorer la déambulation, l'équilibre et l'indépendance par les jeux.
SEP
Points importants à respecter lors de la prise en charge kinésithérapique d'un SEP.
• Doser l'effort demandé au malade car ils sont très fatigables (traitement bref et
pluriquotidien).
• Eviter l'emploi de la chaleur car il augmente la fatigue.
• Entre les poussées, entretenir les amplitudes articulaires en luttant contre les rétractions.
• Permettre au malade une autonomie par l'emploi du fauteuil roulant.
Nb: le polymorphisme de la SEP détermine le plus souvent l'association de plusieurs troubles
neurologiques qui s'associent et se potentialisent et suivant les troubles neurologique présents
chez le malade , le plan de traitement kinésithérapie va changer.
1- Atteinte pyramidale du membre inférieur:
• Faire des exercices actifs et activo passifs pour toutes les articulations des membres
inférieurs.
• Ce travail doit être mené au départ en position décharge puis en position de fonction.
• Faire appel aux techniques d'étirement passif (mobilisation passive, posture) pour
conserver l'élasticité des fibres musculaires.
• Des orthèses peuvent être utilisés pour maintenir les segments assouplit dans des
positions fonctionnelles.
• La cryothérapie peut être pratiquée sous forme de bain (la région sous ambilocale des
patients est immergée dans de l'eau fraiche ou glacée entre 5 et 10 degrés, on peut aussi
faire des enveloppements des muscles spastiques (cold packs), qui sont moins efficaces
que les bains.
• Eviter tous les facteurs d'environnement susceptible d'augmenter la spasticité.
• Faire appel à tous moyens de lutte contre la spasticité. (Voir chapitre sur la spasticité)
2 – le sd cérébelleux:
La modalité d'altération de l'équilibre des membres inférieurs est représenté par:
• Elargissement du polygone de sustentation.
• Marche pseudo ébrieuse saccadé et irrégulière.
• Asymétrie et difficulté du placement du membre inférieur lors de la marche.
La Rééducation:
Rééducation en position allongée et qui tende à restaurer une bonne coordination
ago/antagoniste, exemple: mobilisation symétrique puis asymétrique des membres inférieurs.
Réharmonisation du dessein cinétique par la méthode Kabat.
Insister sur la dissociation passive puis active des ceintures scapulaires puis pelviennes.
Rééducation de l'équilibre statique qui doit se faire à partir du niveau postural le plus élevé
que peut tenir le patient (dans les formes les plus sévères ; il faut débuter en DD avec
l'utilisation des tables à bascules).
Rééducation de l'équilibre en position quadripédique:
▪ L'importance du quadrupédie ce qu'il va permettre de faire varier des surfaces d'appui au
sol en faisant apprendre au malade d'abord l'appui sur le genou et le coude puis les mains
et les pieds et enfin des appuis en trépied.
▪ Toujours dans cette position quadripédique chercher à développer des réactions
d'équilibre (sans déclencher de réaction de crainte); ce ci peut se faire par exemple: par de
poussées au niveau des ceintures scapulaires et pelviennes, (par des plans
déséquilibrants).
▪ Ultérieurement; le travail se fera en position assise puis genou dressé, puis debout mais
toujours selon les principes suivants: dissociation des ceintures puis rééducation de
l'équilibre.
▪ Rééducation de la marche et de l'équilibre dynamique; exemple: des obstacles à enjamber,
marche en zigzag, marche en suivant des tracés par terre (ligne sinusoïdale)
3- Kinésithérapie dans les ataxies mixtes:
Principes de cette rééducation:
• Utiliser la vue comme moyen de suppléance.
• Utiliser la répétition comme moyen d'apprentissage.
• Chercher à prendre conscience des positions des articulations des membres inférieurs les
yeux ouverts puis les yeux fermés et en cas d'échec reprendre les yeux ouverts.
• Développer la maitrise de l'appui bipodale: exemple: par des poussées déséquilibrantes
soit directes sur les ceintures soit indirectes par l'utilisation du bâton.(voir proprio)
• Travail de l'équilibre bipodale puis unipodale sur plan déséquilibrant, exemple: plan
incliné, plateau de Freeman, table à bascule.
• Déplacer le poids du corps de l'avant vers l'arrière de droite vers la gauche. (sujet debout
et pied en crispation reflexe).
• Contrôler la phase d'appui et la phase d'oscillation lors de la marche et aider le malade à
prendre conscience de ses défauts (devant le miroir).
• Marcher les pieds écartés, puis serrés (travail du polygone de sustentation).
• Marche en piscine (meilleure concentration sur les membres grâce à la résistance
hydrodynamique.)

REEDUCATION ET READAPTATION DU PARAPLEGIQUE POST


TRAUMATIQUE:

I- Objectifs de la rééducation du paraplégique:


• Entretenir la mobilité des articulations sous jacentes à la lésion.
• Développer au max la musculature non paralysé.
• Rendre le paraplégique indépendant on lui apprenant de nouveau les gestes de la vie
courante.
II- Rééducation réadaptation du paraplégique:
A- Rééducation au lit avant la consolidation:
1- Prévention des escarres du décubitus:
Localisation des escarres (sacrum, grand trochanter, talons, ischions, crêtes tibiales, face
interne des genoux, malléoles..).
La prévention des escarres du décubitus se fait par:
• Changement de position toutes les deux heures.
• Surveillance de la peau.
• Soulagement des points d'appui.
• Massage et frictions répétés des points d'appui.
• Hygiène du malade et du lit.
• Utilisation des lits spéciaux.

2 – Prévention des troubles trombo emboliques et stase veineuse:


• Massage du drainage des membres inférieurs en position de déclive.
• Mobilisation des membres inférieurs qui doit être analytique douce et en position
déclive.
3-Lutte contre les raideurs articulaires et les rétractions musculaires:
• Elle se fait par la mobilisation passive qui doit être analytique, douce (éviter les micros
traumatismes surtout au genou).
• Cette mobilisation doit surtout lutter contre le flessum des hanches et du genou, contre
la RE des hanches, rétraction des adducteurs chez les para spastiques et contre
l'équinisme de la cheville de l'avant pied et la griffe des orteils.
• La mobilisation passive doit être complétée par des postures pour le maintien des
articulations en position de fonction et mêmes des attelles en cas de besoin.
4- Renforcement de la musculature conservée:
• Renforcer toute la musculature saine surtout celle nécessaire à la marche avec
aide.(voir aides a la marche)
• Renforcer les muscles respiratoires (abdos et diaphragme surtout).
• Faire des stimulations électriques pour tous les muscles dont la cotation est inférieur
ou égale à 2.
• Pour les paralysies incomplètes faire un renforcement des muscles dont la cotation est
supérieure ou égale à 3.
5 –Prise en charge respiratoire:
• Développer les muscles respiratoires.
• Maintenir la souplesse thoracique par des ampliations thoraciques complète.
• En cas d'encombrement bronchique, faire une toilette bronchique précédée d'aérosol
thérapie et de position de drainage posturale si c'est possible. (Voir rééd resp.)
6 –Lutter contre la spasticité en cas de paraplégie spastique: (voir chapitre sur spasticité)
7 –Rééducation de la fonction urinaire et intestinale:
a- Etude clinique des troubles urinaires: (à connaître sans apprendre).
Immédiatement à la suite d'un traumatisme médullaire, le paraplégique doit présenter:
• Inhibition du reflexe spinale.
• Inertie complète de la vessie avec contraction du sphincter interne tous ce ci à pour
conséquence une rétention urinaire avec dilatation vésicale et secondairement une
incontinence vésicale par regorgement en cette phase la vessie est dite atone et il
devient important d'assurer une vidange vésical régulière par sondage répétée ou sonde
à demeure.
• La phase de la vessie atone dure 4 et 8 semaines.
• L'évolution de ces troubles urinaires va dépendre du niveau de la lésion et de sa
gravité.
1er cas:
Si la lésion médullaire n'a pas été complète on observe un rétablissement plus ou moins
normal de la fonction urinaire avec persistance d'un certain dysfonctionnement.

2ème cas:
• Si la lésion médullaire est plus haute que le niveau s2, s3, s4.
• (Centre sacré intact), dans ce cas on observe la récupération d'un reflexe spinal de
vidange automatique la vessie est dite reflexe ou automatique et pour cette vessie, il est
important de retenir:
• Du fait de ces troubles de sensibilités le para n'a pas de sensations directes de sa plénitude
vésicale, mais il peut avoir la possibilité de se rendre compte de sa plénitude vésicale
comme la douleur supra pubienne, sueur.
• La contraction automatique de la vessie peut être déclenchée par certain excitation
provoquée.
• Si la lésion médullaire a détruit les centres réglant le mécanisme de la miction c'est-à-dire
s2, s3, s4, dans ce cas la contraction vésicale reflexe est impossible, la vessie est dite
autonome, elle constitue la vessie la moins favorable à la rééducation.
b- PEC de ces troubles urinaires par la rééducation:
Pour la vessie atone: 4à8 semaines après l'accident).0
On utilise un sondage à demeure et pas de rééducation car risque de reflux urétrale.
Vessie reflexe ou automatique:
• Recherche de signe de plénitude vésicale; la sonde à demeure est clampée par pince
pendant des périodes progressivement prolongée au début 1h30 puis 2heures puis 2h30
puis 3h.
• Pendant ces périodes de clampage le patient doit rechercher des signes de plénitude
vésicale.
• Recherche des moyens d'obtenir une vidange reflexe, lorsque la durée du clampage passe
à 3 heures, on doit alors profiter de séances de renouvellement de la sonde pour demander
au malade de faire l'essai des divers techniques susceptibles de déclencher la vidange
automatique, exemple: contraction des abdos, pression supra pubienne, friction des
cuisses.
• Améliorer la fonction vésicale.
• Lorsque le patient a appris a apercevoir les signes de plénitude vésicale et à déclencher
cette vidange automatique, la sonde à demeure peut être supprimée, i faut alors veiller à
obtenir aussi complète que possible en faisant des pressions supra pubiennes enfin de
chaque miction.

Dans le cas d'une vessie autonome:


Apprendre au paraplégique à vider sa vessie au max par une pression manuelle sur
l'abdomen, associé à une contraction volontaire et simultanée du diaphragme et des abdos.
C –Rééducation de la fonction intestinale et contrôle des selles:
• Régime alimentaire au début riche en protéine et pauvre en déchets mais dés que
l'automatisme intestinal commence à se rétablir, l'alimentation doit devenir riche en
déchets cellulosiques afin d'agir mécaniquement.
• Régularité des selles afin de créer un reflexe conditionnel.
• Augmenter la pression abdominale par la contraction simultanée des abdos et du
diaphragme.
• Fragmentation des selles par des percussions abdominales.
• Faciliter le déplacement des déchets dans le colon par un massage abdominal.

B- MISE EN CHARGE DU PARAPLEGIQUE:


1- Rééducation de l'indépendance du paraplégique:
• Commencer par asseoir le malade progressivement.
• Rééduquer l'équilibre assis et apprendre au malade à le contrôler tout seul (pression
déséquilibrante).
• Apprendre au malade en position assise à mobiliser ses articulations des membres
inférieurs (éviter l'hyper flexion du rachis).
• Lui apprendre à travailler ses muscles du membre supérieur et du tronc tout seul en
DD,DV et en position assise, exemple: par haltères, ressort, pouliethérapie.
• Associer la respiration au travail actif.
• Apprendre au malade les activités qui consiste à lui rendre son indépendance
(changement de position, passage du lit à la chaise roulante).
• Pour la verticalisation, il doit se faire sur un plan incliné et doit être progressive.
2- Mise de debout et rééducation de la marche d'un paraplégique: voir aides à la marche.
• Remise debout d'une chaise roulante aux barres parallèles.
• Rééducation de l'équilibre debout entre les barres parallèles (plan frontal/ sagittal).
• Renforcement des abaisseurs de la ceinture scapulaire.
• Rééducation de la flexion du tronc.
• Apprentissage du demi-tour dans les barres parallèles.
• Rééducation de la marche (ambulation pendulaire et marche à 4 temps).
Nb: durant tous ces exercices le malade doit garder son hyper lordose.

REEDUCATION DE L'HEMIPLEGIE

1- TRAITEMENT PREVENTIF AU STADE INITIAL DE LA MALADIE:


• Prévention des complications cutanées, matelas anti escarres, soulagement des points
d'appui….
• Prévention des complications vasculaires par la mobilisation pluri quotidienne surtout.
• Prévention des complications ostéo articulaires et raideur articulaire, cette mobilisation
est basée sur 2 éléments:
Mobilisation passive, douce, analytique pluri quotidienne.
• Une bonne installation du malade au lit :
Membre supérieur : épaule en légère abduction par un coussin, avant bras en position
intermédiaire, poignet en légère extension, doigts en préhension.
Nb: ne jamais employer attelles de posture pour la main tant que le malade est flasque.
Membre inférieur : bassin en rectitude pour éviter le flessum de hanche, membre inférieur
en rectitude avec coussin anti rotation, éviter le recurvatum du genou et l'équin du pied.
• Prévention du sd algoneurodystrophique.
• La bonne installation de membre inférieur.
• Pas de traction du bras, lors du transfert du malade.
• Mobilisation précoce adaptée et non traumatisante.
• Bras soutenue par attelle dés que le sujet est debout et par accoudoir adopté quand il est
au fauteuil.

II- PEC DE L'HEMIPLEGIQUE SELON LES STADES DE LA MALADIE:


1 –Stade de la flaccidité:
• Bonne installation du malade au lit.(voir ch précédent)
• L'apprentissage du retournement du DD au DL.
• Exercice de dissociation des ceintures.
• Mobilisation passive et activo passive des membres supérieurs et inférieurs en décubitus.
• Nb: la particularité de cette mobilisation c'est qu'elle se fait au membre supérieur à partir
de l'épaule tandis que le kiné maintient la main et le coude en extension et supination; elle
se fait au membre inférieur à partir de la hanche tandis que le kiné maintient le pied en
flexion dorsale.
• Préparation progressive du malade à la position assise et rééducation de l'équilibre assis
par des poussées déséquilibrantes.
2- Au stade de la spasticité :
• Nb: les groupes musculaires les plus atteints par la spasticité chez les hémiplégiques
spastiques.
• Membre supérieur et tronc: fixateur de l'omoplate, fléchisseurs latéraux du tronc, les
adducteurs et rétropulsseurs du bras, les pronateurs et fléchisseurs du coude et du poignet,
les fléchisseurs des doigts, les fléchisseurs et adducteurs du pouce.
• Membre inférieur: les extenseurs de hanche; petit fessier; quadriceps, triceps, et surtout
JP.
• Favoriser l'inhibition de la spasticité gênante.(voir rééd de la spasticité)
• Continuer les techniques des dissociations des ceintures.
• Mobilisation passive qui doit être douce, lente de courte durée pluri quotidienne, elle doit
lutter contre le schéma de rétraction.
• Rééducation et essai de contrôle actif du membre inférieur, et supérieur et du tronc.
• Apprentissage du changement de posture du dorsal au latéral et au ventral.
• Rééducation de l'équilibre assis, à 4 pattes, à genou, et en position chevalier servant.
3- Mise debout et rééducation de la marche d'un hémiplégique:
Mise debout:
• Apprendre au malade à se tenir correctement et à répartir le poids de son corps entre ces
deux membres inférieurs: exemple: travail avec double balance sous les 2 pieds, travail
avec papier sous le pied, poussée diagonale; traction cervicale par méthode de Kabat.
• Apprendre au malade à augmenter son polygone de sustentation en déplaçant ses pieds en
avant, en arrière et latéralement.
• Apprentissage de la maitrise de l'équilibre debout par des poussées déséquilibrantes au
niveau des ceintures.
• Nb: en cas de besoin ces exercices seront faits devant une glace et entre deux barres
parallèles.
Rééducation de la marche proprement dite:
• Se fait d'abord entre les barres parallèles, ensuite avec canne au béquille et chaussures
hautes dépassant la cheville.
• On doit assurer 1 bon équilibre debout au malade en lui évitant de trop se pencher sur le
coté atteint, (miroir).
• S'il n'est trop spastique, on doit lui apprendre à fléchir sa hanche et son genou coté
hémiplégique.
• Si l’avancée est trop difficile elle sera aidée au début par son kiné.
• Si la spasticité du triceps est trop gênante; le malade doit porter une attelle jambière qui
placera sa cheville à 90 ° de FD.
Schema De Cours Pratique: Concept De Bobath:

1 –Dissociation de ceinture:
Exercice 1: travail de la ceinture pelvienne en DL.
Travail de la ceinture scapulaire en DD.
Intérêt:
Dissocier les ceintures pelviennes et scapulaires pour éviter la rétraction des fléchisseurs
latéraux du tronc.
Réduire le fauchage lors de la marche.
Réduire le coût énergétique de la marche.
2 – Exercices pour inhiber les desseins cinétiques de rétraction au membre supérieur:
Exercice 1 : élévation antérieure des bras en symétriques.
Intérêt:
Lutter contre la rétraction spastique des muscles des membres supérieurs.
Lutter contre la tendance à la subluxation de l'épaule.
Améliorer la circulation du membre supérieur.
Exercice 2 : traction sur l'omoplate.
Intérêt:
Lutter contre la spasticité des fixateurs de l'omoplate.
Lutter contre la tendance à la subluxation de l'épaule.
3 – travail des activités indépendantes au membre inférieur : membre supérieur en
position d'inhibition.
Exercice1 : travail de la flexion extension de genou avec hanche en extension abduction.
Intérêt:
Coordination du mouvement du quadriceps (travail excentrique/concentrique).
Exercice2 : travail de la flexion dorsale de la cheville avec hanche et genou en flexion, le
kiné stimule le pied par effleurage sur la face dorsale.
Intérêt:
Travail des releveurs du pied en phase d'oscillation.
Exercice 3 : travail de la rotation antérieure du bassin coté hémiplégique.
Intérêt:
Travail du pas pelvien.
Lutter contre la spasticité des muscles pelviens.
Exercice 4 : transfert du poids du corps en DV.
Intérêt: rééducation des points d'appui en DV.
Exercice 5 : rééducation de l'équilibre en position quadri pédique à 3 points d'appui et à
2 points d'appui (avec pression déséquilibrante).
Exercice 6 :
Travail à genou et en position chevalier servant.
Intérêt:
Rééducation de l'équilibre.
Correction d'appui du pied spastique sur le sol.
Exercice 7: mise debout, malade flasque au spastique.
Intérêt:
Coordonner les premiers pas.
Corriger au max les défauts de la marche avec son automatisation.

Vous aimerez peut-être aussi