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La kinésithérapie active

Ludovic BINDER – www.lbinder.fr


Cadre de santé kinésithérapeute
2011/2012
La mobilisation active
• Déplacement d’une ou des articulations par le
sujet au moyen de sa musculature de façon
volontaire ou non.
• Plusieurs éléments sont mis en œuvre :
muscle, support osseux, synovie, capsule,
ligament, système nerveux, système
cardiovasculaire et respiratoire.
Différents types de mobilisation active
• Mobilisation active analytique : testing ou contracté
relâché par exemple,
• Mobilisation active globale : plusieurs articulations
sont mises en jeu : mouvement fonctionnel,
• Mobilisation active fonctionnelle : succession de
mouvements analytiques additionnés formant une
activité motrice : mouvement « du planté du bâton »
par exemple,
• Mobilisation active thérapeutique : exercices
permettant le renforcement musculaire ou le travail de
posture.
Prérequis
* Capacité arthrosquelettique
(capable de faire le
mouvement et capable de
supporter les contraintes)
Nécessité de faire des
* Capacité neuromusculaire bilans au préalable

(commande et exécution
possible volontaire ou non)
Les types de fibres musculaire
Fibres de type I Fibres de type II
rouge blanche
Petit diamètre Grand diamètre
Très endurant à l’effort Peu endurant à l’effort
Métabolisme dominant : aérobie Métabolisme dominant : anaérobie
Importante vascularisation nécessaire Faible vascularisation nécessaire.

Sont appelées FIBRES LENTES Sont appelées FIBRES RAPIDES


Exécution de la mobilisation active
• 1 – commande volontaire (le patient
commande le déplacement par la volonté de
le faire)

• Privilégiée pour le contrôle


de la réalisation et des
variations possibles
(vitesse, résistance…)
• 2 – le mouvement automatique

• Suite de l’évolution logique après le


mouvement volontaire, il permet
d’économiser de l’énergie, de l’attention…
• Il sera réalisé en combinaison avec d’autres
mouvements : travail de l’appui sur un pied
avec mouvement des membres supérieurs.
• Le mouvement réflexe :

• Utilisation uniquement pour des bilans ou


quand la fonction cognitive est diminuée ou
état végétatif chronique.
Le renforcement musculaire en travail
actif manuel
• Quel objectif recherche-t-on ?
– La reprise d’un travail actif après une lésion ou après
un stade de consolidation osseuse.
Le renforcement débutera en actif aidé (guidance
manuelle du kiné) puis avec une résistance adaptée
en fonction soit de « la puissance maxima » (1 fois
la situation de test maxi de l'autre côté), soit en
« endurance force » (en sous cotation, mais
répétitif).
Le renforcement se fait ici en course concentrique.
• Le travail actif peut être excentrique
freinateur : c’est le plus musclant, mais aussi
le plus sollicitant en terme de contrainte
articulaire.
Dans un travail actif peut on faire
varier la course musculaire ?
• OUI avec l’aide de différentes courses
musculaires :
• Course interne,
• Course externe,
• Course totale,
• Course moyenne.
Ici c’est donc le déplacement du segment qui
sera plus ou moins grand dans son amplitude.
La course interne
• On vise le raccourcissement : « travail
musculaire des culturistes »,
La course externe
• On vise l’allongement du muscle comme dans
le cadre du contracté relâché… (prochain
cours).
La course totale et la course moyenne
• La course totale est idéale pour privilégier
l’entretien de l’extensibilité. Elle est appréciée
dans le cadre de la musculation (après le
renforcement musculaire sur le plan
rééducatif).
• La course moyenne est privilégiée pour la
récupération de la force (idéale en
rééducation). On pale de renforcement
musculaire.
Tous les muscles se renforcent-ils de la
même façon ?
• Non, certains ne se renforcent même pas du
tout (exemple : ilio psoas). On cherchera
généralement à les étirer. Muscle fibreux
pauvre en oxygène peu gourmand en énergie.
• Un biceps brachial ne se travaillera pas de la
même façon qu’un triceps sural.
• Nous devons donc nous adapter à la
physiologie dominante du groupe musculaire
qui nous intéresse.
L’intensité
• Aide ou actif aidé : le mouvement peut être
exécuté avec l’aide de la pesanteur, de l’eau,
de la main du thérapeute, de la poulie
thérapie
L’intensité (suite)
• Résistance : pesanteur, eau, main du
thérapeute, poulie thérapie
Intensité (suite)
• Neutre : sans aide sans résistance
Point fixe
• Chaine ouverte (CCO) : mouvement disto
proximal (de l’extrémité à la racine)
Point fixe (suite)
• Chaine fermée (CCF) : proximo distale (de la
racine vers l’extrémité)
• le pied pousse sur un point de résistance (par
exemple le sol), et le genou se déplace par
rapport à lui.
Type de travail statique ou dynamique
• Un travail statique ou dynamique va être
indiqué quand :
– Des muscles travaillent essentiellement sur ce
principe (statique ou dynamique),
– Une fragilité articulaire va privilégier un travail
statique pour éviter les contraintes dynamiques,
– Un travail pédagogique (montrer un mouvement à
faire) sera plus explicite en dynamique
• Rédaction : Ludovic BINDER
• 2011/2012
• 22 diapositives
• Révision : novembre 2011

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