Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
DS selon Léon Chaitow : trouble fonctionnel augm. tonus musculaire local dim.
élimination déchets + dim. apport O²/nutriments conséquences œdème, déchets,
ischémie = tensions/douleurs hypertonie musculaire réflexe inflammation locale
(aigue) avec le temps augm. production tissus conjonctifs + durcissement et
raccourcissement des fibres propagation des tensions sur d’autres zones (tenségrité +
continuité fasciale) effet sur la circulation vasculaire et lymphatique
raccourcissement/fibrose musculaire tensions tendons et périostes (possible douleur)
dysfonctions articulaires + points gâchettes dans muscles contracture = perte d’énergie
systèmes respiratoire et digestif touchés agitation interne, irritabilité = augm. des tensions
autres troubles fonctionnels diminution de l’autoguérison pathologies aigues.
Tenségrité :
o Capacité, faculté et facilité de s’adapter d’un système, de se transformer et de
s’adapter face aux tensions et aux compressions, jusqu’à trouver l’équilibre.
o Test en compression : identifier zones en sur compression
o Test en décompression : identifier zones en sur décompression (= tensions)
o Tests céphalo-caudal puis antéro-postérieur (pour affiner la localisation)
o Techniques visant à rendre un équilibre de tenségrité au sein de la structure.
Types de douleurs :
o Douleur radiculaire : localisation sur aire concernée par racine + trouble sensibilité +
perte de force + trouble ROT.
o Douleur tronculaire : irritation donnant douleurs irradiants dans zone cutanée
desservie par le nerf comprimé.
o Douleur référée : projection d’un tissu sur une zone cutanée diffuse
o Réflexe viscéro-somatique ou S/V : DART (+ sudation) présent au niveau vertébral
(en général, plusieurs segments) et au niveau du viscère/organes.
o Tender points : points douloureux à la palpation sans projection. Existe aussi plus de
points où palpation donne douleur locale sans projection (tender point de Jones).
o Trigger points (ou points gâchettes) : point hyper irritable dans un muscle (dans
bande musculaire) associé à nodule douloureux à la palpation créant projection de la
douleur sur une zone cutanée et des tensions musculaires ou réaction
autonomiques. Il existe également des triggers points dans d’autres tissus (peau,
tissu adipeux, ligament, tendon, capsule, périoste…) mais pas d’irradiation.
Rechercher : palper le muscle transversale aux fibres jusqu’à la rencontre
d’une bande tendue, dans ce cordon musculaire hypertonique rechercher
maintenant le point le plus sensible, c’est le point gâchette.
Chronologie :
Point actif : douleur constante (repos et mouvement)
Point latent : douleur à la palpation. Un point latent peut se re
devenir actif après plusieurs années suite à un stress physique trop
important pour le muscle.
Etiologies :
Etat de santé général/posture DS
Micro-trauma, trauma aigu
Mode de vie : facilitation
Psychologie (facteurs émotionnels = stimuli causaux les + puissants)
FA : palpation, contraction simple, micro trauma/irritation répétée ou
prolongée, étirement passif.
Garder à l’esprit que la symptomatologie peut varier de manière
importante en fonction de l’attitude antalgique ou de l’activité
musculaire (et donc au cours de la journée).
FD : chaleur, froid, repos
SA :
Diminution amplitude de mouvement
Raideur (raideur matinale également ou après position prolongée)
Fatigue musculaire
Symptômes neurovégétatifs
Organes associés à muscles :
Trapèze/SCOM : foie, VB, estomac
Posture :
o Toute augmentation d’une courbure est suivie par l’augmentation des 2 autres
courbures.
o Cela crée des augmentations de tensions et des raccourcissements de part et d’autre
de la colonne.
o Type ant :
Pression abdominale déplacée vers vx aorte/iliaques
Tensions des zones de jonctions : OAA, CD, DL, LS
Tensions mollets
o Type post :
Pression abdominale augmentée (+ vessie/inguinal)
Pression sus-mésocolique
Tensions zones milieux courbures (C5, T6, L3)
Tension sacro-iliaque et ischios.
o Polygone des forces :
Pyramide sup (1) : OAA T3T4T5
Pyramide inf grande (2): hanche/bassin T3T4T5
Pyramide inf petite (3) : hanche/bassin L3
o Importance dysfonction statique ou mobilité :
Statique : caissons (pyramides inf en dépendent directement et la sup via les
tensions myofasciales) et myofascial
Mobilité : articulaire et viscéral
o Les unités (pyramides) :
Unité 1 :
Méca : crâne, cervicales, thoraciques hautes, épaules et bras, partie
sup du thorax
Fonction : fonctions autonomiques de la tête, du cou et du tronc
Unité 2 :
Méca : partie inf du thorax, T4 L3
Fonction : fonctions autonomiques de l’abdomen
Unité 3 :
Méca : membres inf, bassin et lombaires (<L3)
Fonction : fonctions locomotrice inférieure et autonomiques
pelviennes.
Rôle proprioception ++
Yeux (orbite), oreille (temporal)
DS : tensions musculaires réflexes perturbent le schéma statique.
Il est plus pertinent de voir un muscle par rapport dans la globalité d’un schéma moteur
(agoniste/antagoniste + travail en synergie avec d’autres muscles dans un mouvement) que
de voir un muscle de manière isolée.
Deux types de fibres musculaires :
o Toniques :
Adaptées pour effort prolongé
Tendance au raccourcissement donc traitement étirement
Les muscles posturaux se retrouvent dans les concavités du rachis et des
membres : sous occipitaux, pectoraux, érecteur du rachis lombaire, ilio-psoas
(hanche), ischio-jambiers (genou), fibulaires (pied)
Ceux sont muscles de la statique (car appartiennent au pattern moteur
postural lors de la marche).
o Phasiques :
Adaptées à une mise en action rapide et brève (ischémie rapide)
Tendance à l’affaiblissement donc traitement le renforcement
Les muscles à prédominance tonique et phasique sont
agonistes/antagonistes. Leur prédominance est définit par le
fonctionnement qu’ils ont dans le corps et non de manière génétique = donc
le type de fibres peut changer après un traitement. Le pattern moteur se
développe dès l’enfance et peuvent ensuite être affecté par des traumas,
stress psychique et habitudes de vie.
o Cf. images : les muscles dans la convexité s’affaiblissent, ceux dans la concavité se
raccourcissement (s’hypertonifient).
o Ensuite, on peut élargir ce concept en ne précisant pas des zones. Chaque partie du
corps peut-être ANT (hypertonique) ou POST (affaiblit).
Les schémas de ZINK :
o Intérêts :
Etude des déséquilibres fasciaux sur la posture et la circulation.
Diagnostic rapide et détermination de l’efficacité du traitement immédiate.
o Concept :
Schémas posturaux schémas de tensions fasciales
Le corps est divisé en 4 segments fonctionnels/anatomiques : OAA, orifice
sup du thorax, orifice inf du thorax, bassin. Pour s’adapter aux lois de la
pesanteur, chaque segment adopte une torsion inverse à son précédent. Le
but n’étant pas de n’avoir plus de torsions mais qu’elles se compensent
entre elles afin de garder un équilibre (= schéma fascial compensé).
Chez les sujets asymptomatiques : 80% sont en torsion G OAA et 20% en D.
Lorsqu’à chaque transition, les tractions fasciales (donc torsion pas idem à
SSB/Tidière) changent de sens, la personne a trouvé son adaptation
posturale homéostasique. Rappelons que les inversions de tractions fasciales
se font dans des régions où se trouvent des diaphragmes (rôle de pompes
liquidiennes) et de charnières vertébrales/changement de courbures.
Chez sujets symptomatiques, on retrouve des préférences fasciales dans le
même sens sur deux voire plusieurs segments (= schéma fascial non
compensé).
Les segments :
OAA : port de tête, proprioception (sous-occipitaux), fonction
autonomique crânienne (vague)
Orifice sup thorax : porte liquidienne crâne (sang, lymphe), nerf
phrénique, fonction autonomique crâne (ganglion stellaire) et
thorax, lien membres supérieurs
Orifice inf thorax : diaphragme (circulation/respiration), fonction
autonomique abdominale, répartition pression (caisson)
Bassin : statique bassin/lombaire (CDL, ilio-psoas), fonction
autonomique pelvienne.
Traitement : dans la ou les segments mis en évidence, il faut traiter la
structure la plus dysfonctionnelle.
Test d’efficacité : patient debout, effectuer une pression sur l’abdomen du
patient avec la main. Le patient doit dire si il ressent une sensation de
chaleur allant du cou jusqu’au bassin et s’il y avait une zone où la chaleur
s’arrêtée. Cette zone devra alors faire l’objet d’un traitement
supplémentaire.
Explication : augmentation pression abdominale, chasse du sang
dans le système azygos et veineux du rachis = augmentation de
chaleur. Si blocage de la circulation alors pas de sensation de chaleur
sur la zone.
Traitement :
o Technique de relâchement myofascial :
Loose-tight (lâche-ferme) : ceux sont les deux états extrêmes d’un tissu. Si un
muscle est ferme (hypertonique), généralement sont antagonistes est lâche
(hypotonique). La technique vise à produire un équilibre à partir de réflexe
neuromusculaire entre agoniste et antagoniste.
Direct-indirect :
Direct : le but est d’aller dans le bind en suivant le ease pour stimuler
les récepteurs et provoquer le relâchement (pour un tissu ferme) ou
une tonification (s’il est lâche). L’intention fera la différence.
Indirect : réduire les tensions pour mettre au repos les récepteurs.
Les 3 dimensions : Les fascias sont constitués des fibres qui ne sont pas
orientés dans le même plan. Les relâchements (ease) ou les tensions (bind)
seront alors empilés les uns sur les autres (stacking) comme si l’on suivait un
labyrinthe. Le praticien attendra la sensation de respiration ou de mobilité
harmonieuse pour relâcher les tissus.
Facilitateurs (enhancers) : il est recommandé d’utiliser des facilitateurs pour
soutenir la forme thérapeutique directe (augmenter le bind) ou indirecte
(augmenter le ease).
Visualisation : la visualisation de l’action active (patient) ou passive,
facilite la contraction ou le relâchement.
La respiration : l’inspiration à l’endroit du traitement peut
augmenter la tension.
Les mouvements des extrémités : expliquer au patient les
mouvements qu’il peut faire pour augmenter ou réduire la tension
locale.
o Technique de soft tissu work (technique neuromusculaire-TNM):
Un massage profond peut stimuler la circulation et activer le métabolisme.
Pour préparer une technique (PV), détendre muscle hypertonique et étirer
structures aponévrotiques
Le choix de la technique est basé sur l’objectif du traitement. Trois
méthodes :
Technique de traction : étirement longitudinal des fibres.
o Effet musculaire spé
Pétrissage technique : mouvement latéral rythmique pour étirer
structure myofasciale (cf. TGO).
o Effet vascu
Technique d’inhibition : soutenir une pression profonde pour
favoriser la relaxation des tissus mous.
o Effet neuro
Notion de datation :
Si dysf récent : inhibition
Si ancien (manque d’élasticité/de vascu) : pétrissage puis inhibition.
Autres traitement triggers points :
Inhibition directe : 30sec à 1min
Inhibition ischémique active : compression + contraction active du
patient.
Strain/counter strain (Techniques de Jones) : s’aider des segments
pour mettre au neutre la zone + point de compression sur le point
(ré ajuster à chaque instant la nouvelle position neutre)
Becoz Technique : point de compression + relâchement fascial
o Myofascial release :
J Strock (John Barnes) :
Casser la fibrose
Indication : douleur, restriction fasciale, lésion de groupe
Vertical Strocking :
Etirement superficiel fascial direct (position coup de poing végéta)
Indication : structure fasciale fine et longue
Transversal technique :
Gratter cordon myalgique comme corde guitare avec pulpes des
doigts
Test et travail cicatrice :
Torsion du plan cutané avec un doigt : les plis représentent la
direction de la restriction
Travail : étirement longitudinal (surtout des extrémités de la
cicatrice) avec pression constante.
MFR direct :
Changement conformation tissulaire au bout de 5min
Indication : lésion de groupe, kyste émotionnel
o Conseils : il ne faut pas les donner directement, il faut faire prendre conscience de la
nécéssité d’un changement de sa part. S’il devient alors demandeur de conseils, c’est
qu’il est dans le bon état il veut changer = il devient actif dans sa guérison.
Si rotation active D pb, regarder en passif. Puis regarder si c’est le tonneau D en rot ext ou le G en rot
int qui est fixé. Puis tester contenant et contenu pour trouver ce qui bloque.
Pour clinique: faire tests rapides, isolés zones et faire tests de hiérarchisation pour comprendre
pathogénicité (inhibition fasciale, datation musculaire…)
Si trauma : faire obsv, actif/passif + examen clinique local (si poignet alors ne pas regarder le rachis)
puis tester local jusqu’à plus d’implication.
Si SRA : j’attends de trouver comment tester la globalité.
Ttt : uniquement 2 ou 3 techniques (1 locale et 1 distale) voir amélioration mvt actif ou passif choisi
puis à la limite en faire une 3ième.
Mais moins de technique = gain de temps et simplicité (obligé d’aller à l’essentiel : local c’est quoi qui
bug, distal c’est quoi qui bug)