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Une articulation, en anatomie, est la jonction entre deux os, ou entre un os et une dent. Une articulation est
plus ou moins mobile selon sa constitution, sa forme, et la nature des éléments environnants. Le corps humain
comporte 400 articulations.
La science qui traite des articulations est l’arthrologie.
Le squelette est la charpente de notre anatomie. Il se compose de 206 os dont la moitié se trouve dans les
mains et les pieds. La plupart de ces os sont liés à d'autres os par des articulations flexibles, qui donnent à
cette charpente un grand degré de flexibilité. (Source Doctissimo).
Toutes ces articulations nous permettent de nous mouvoir, de faire des mouvements complexes et
multiples.
2/ Articulation semi-mobile
Vertèbres et côtes
Les articulations semi-mobiles, ou amphiarthroses, qui permettent
peu de mouvements
Articulation serrée cartilagineuse, comme aux vertèbres
et aux carpes, laquelle ne permet pas le glissement des surfaces.
3/ Articulation immobile
Crâne
les articulations immobiles, ou synarthroses,
qui ne permettent aucun mouvement.
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III / LES FACTEURS DE STABILITE DE L’ARTICULATION (DU GENOU)
Quels sont les éléments qui interviennent dans la stabilité d'une articulation ?
Tout d'abord les éléments passifs, ils subiront les contraintes extérieures, comme par exemple une torsion.
Si la contrainte ( torsion ou mouvement forcé ) devient supérieur à leur résistance, il y aura rupture ou
fracture. Ils sont au nombre de trois :
Pour le cas du genou, emboîtement peu évident d’où sa fragilité en mouvement et lors de la pratique
physique.
o La capsule articulaire :
Gaine fibreuse que l'on peut comparer à la "genouillère" de l'articulation. Au niveau de la cavité
articulaire, la surface interne de la capsule est tapissée par la membrane synoviale qui secrète le liquide
synovial ou synovie.
Il faut noter que le cartilage articulaire se "nourrit" en "puisant" dans le liquide synovial. Ainsi, une
diminution de ce liquide, par déshydratation du sportif par exemple, peut avoir des conséquences sur
l'intégrité du cartilage et notamment chez l'enfant ou l'adolescent. Il s'agit là, peut-être, d'une des causes de
la fréquence des lésions de chondrite ("trous" au niveau du cartilage) retrouvées dans le milieu "Sport
Etudes"
• Les ménisques.
Au nombre de deux, l'interne et l'externe, les ménisques sont des éléments fibro-cartilagineux qui
s'insèrent comme des coins au niveau de l'articulation. Ainsi ils augmentent la surface articulaire et
améliorent la stabilité de l'articulation.
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o Les ligaments.
Ils sont situés par dessus la capsule. ( cette dernière n'est pas représentée sur les schémas pour une
meilleure vision)
Pour l’articulation du genou, articulation très sollicitée pour porter et se déplacer, deux autres ligaments
viennent renforcer la stabilité : les ligaments croisés.
Le ligament latéral interne va du condyle fémoral interne vers le plateau tibial externe.
Adhérent à la capsule il est formé de deux faisceaux, superficiel et profond. Le faisceau
superficiel est adhérent au ménisque interne.
Le ligament latéral externe, va de la face externe du fémur à la tête du péroné. Il est libre de la
capsule et du ménisque externe.
Les ligaments latéraux du genou ont pour rôle de limiter les mouvements de valgus ( c'est à dire vers
l'extérieur ) et de varus (vers l'intérieur).
Au nombre de deux, situés au coeur même de l'articulation, ils sont essentiels dans la stabilité du genou.
o Le ligament croisé antérieur ( LCA ), qui chemine de l'avant du plateau tibial vers la face
interne du condyle fémoral externe.
o Le ligament croisé postérieur ( LCP ), qui va de l'arrière du plateau tibial vers la face interne du
condyle fémoral interne.
Mais l'essentiel de la stabilité articulaire repose sur les éléments actifs, c'est-à-dire :
LES MUSCLES et leurs tendons, ainsi que les réflexes proprioceptifs. En effet, grâce à ces mécanismes le
muscle peut répondre à une contrainte par une contraction inverse du sens de la contrainte
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La bonne qualité de ce réflexe dépend :
Dernier point, il existe des réflexes identiques au niveau du muscle. Ils permettent en cas de traction
excessive, un relâchement de ce dernier, le protégeant de la déchirure.
o Le tonus musculaire